/ E tudiants / / TELES: 4 LA CLÔTUR DE L ESPAC FEV R IE R 1998, 5000 LL - 20 FF N o 27. FÉVRIER 19 9 8 PROCHAINE MISE EN VENTE LE 5 MARS So m m a i r e TÉLÉS: LA CLÔTURE DE L’ESPACE 14-19 TOUS TERRAINS: JEUX OLYMPIQUES D’HIVER, DE 1924 À 1994, HEINIE, SAILER, KILLY ET LES AUTRES 63-69 LIBAN–N OUVELLE-Z ÉLANDE EN COUPE D AVIS 70 ÉTUDIANTS ET MAINTENANT QUE FAIRE? 44-57 ÉTUDIANTS EN MOUVEMENT 45 D ES PARTIS MAIS PEU DE MILITANTS 52 N OSTALGIE 54 PRÉLUDE POUR UN PRINTEMPS 56 L’IMAGINATION AU SERVICE D’UN NOUVEAU PROJET DE SOCIÉTÉ 57 L’O RIENT-EXPRESS, MAGAZINE MENSUEL DE L’O RIENT-LE JOUR, EST ÉDITÉ PAR LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE PRESSE ET D’ÉDITION, S.A.L. Rédacteur en chef Samir Kassir Culture et Société Direction artistique Infographie Photos Photogravure Rédacteur en chef adjoint Omar Boustany Rasha Salti Alexandre Medawar AR–EM PICTS ClockWise Directeur Anthony Karam Enquêtes et reportages Maquette Illustrations Houda Kassatly Impression Camille Menassa Secrétaire de rédaction Carmen Abou-Jaoudé Edouard Chaptini Mazen Kerbage AFP Joseph Raïdy Publicité Caroline Donati Chantal Rayes Pressmedia Tamam S.A.L. L’ORIEN T-EXPRESS 3 FÉVRIER 1998 ÉCO § CO: RÉORIENTER L’ÉCONOMIE? 22 ALGÉRIE: LES DAMNÉS DE LA TERRE 26 ÉGYPTE: CHEIKH YASSIN, CHANT D’EXTASE 28-30 YÉMEN: Q AT SUR UN TOIT BRÛLANT 31 VOICE OF AMERIKA: D UEL DANS LE G OLFE 33 TOPOS: COLOMBIE, CARTE BLANCHE 36 D E VISU: UNE VIE DE CHIENS 38-43 MIXED-MÉDIA: NBN, LES ÉCARTS DE LA PETITE DERNIÈRE 58 H ISTOIRE DE PUB: Y’A-T-IL UN BANQUIER DANS L’AVIO N ? 61 EXTRÊMES: BATRO UN , LIMONADE À PART 72 TRANSCULTURES FADIA H ADDAD: CLOUÉ NET 76 AUJOURD’HUI Z OLA 78-81 ACRA-RAAD DU CÔTÉ DES BISAIEULS 82 D E LA MILLE DEUXIÈME NUIT 86 CORMAC MCCARTH Y, ON ACHÈVE ENCORE LES CHE- VAU X 87 LE VISAGE DE G RECO 89 D YLAN ON D YLAN 90 PORTRAIT MUSIQUE: STEVIE RAY VAUGHAN 93 CARTE PO STALE: O LINDA CARNAVALESQUE 96 LGARADE IN S DE RÈGNE O NT CONTRIBUÉ À CENUMÉRO A : F ( ) 9 Hanan Abboud, Claude Achkar, ALTER ÉCO: L ES CHIFFRES ET LES ÊTRES 23 Paul Achkar, Fadi Ariss, Jamal H ORS-JEU: C’EST SELON 25 Asmar, Christophe Ayad, Médéa Azouri, Fadi Bacha, N abil Badawi, CONTRE-NOTES: B RÈCHES 87 Joseph Bahout, Reeva Berbari, Alain Bifani, Melhem Chaoul, LEBANESE D REAM: FRACTURE SOCIALE 92 Nadine Chéhadé, Jabbour A RIME ADAME IGARO Douaihy, Samir Frangié, Houda L F : M F 106 Kassatly, Charif Majdalani, Farouk Mardam-Bey, N ada N asser- Chaoul, Abdallah Raad, N abil L’O RIENT-EXPRESS, Romanos, N awaf Salam, Michael IMM. MEDIA C ENTRE, ACCAOUI, B.P. ACHRAFIEH 166495 Young. TÉL.: (961-1) 561406 -7 -9 FAX: (961-1) 561412 E-MAIL: [email protected] L’ORIEN T-EXPRESS 4 FÉVRIER 1998 algarade SAM IR KASSIR E PARLEMENT EST DÉCIDÉ- sera plus à Baabda passé le 24 MENT UNE BIEN BELLE INVEN- novembre. Et ça tombe bien. TION et il faudrait remercier Fin(s) de règne Parce que la prorogation de 1995 Lla télévision de nous le rappeler en n’avait pas été celle d’un homme, un spectacle en tous points édi- fiant. Non point parce que cela fait toujours plaisir de voir un Sou haitable, le ren ou vellem en t du gouvernement arrogant proprement étrillé. Mais parce qu’on vérifie, à chacune de ces occasions, que la vie parlementaire pouvoir deviendrait-il possible? n’est pas régie par une sommaire logique arithmétique. Quand une poignée de députés en arrivent à avoir l’ascendant mais l’expression d’une volonté syrienne de ne pas faire une sur trente ministres et leur majorité, on se dit que la psycho- seule vague au Liban. Du coup, on se dit que le départ de logie de groupe est tout aussi importante. À moins que ce soit l’homme, dans quelques mois, pourrait signifier aussi la fin tout simplement cela, la politique, une dynamique de forces de cet immobilisme généralisé. qui échappe à la quantification. Aux États-Unis, on appelle cela le momentum, quand un LECHEFDEL’ÉTAT, D’AILLEURS, N’EST PAS LE SEUL À VIVRE UNE acteur politique, individu ou mouvement, se trouve sur une FIN DE RÈGNE. Rafic Hariri doit lui aussi commencer à médi- dynamique ascendante. De toute évidence, le gouvernement ter sur la finitude du pouvoir, et ça ne doit pas être gai pour Hariri a définitivement perdu son momentum. Après la ses- lui qui, n’ayant pas d’échéancier constitutionnel sous les sion parlementaire d’automne, marquée par son recul sur la yeux, se voyait passer tranquillement le cap du millénaire question des élections municipales, le débat sur le budget dans un Sérail rénové et agrandi à sa démesure. Naturelle- vient de l’illustrer avec un éclat inédit. Et le vote par lequel ce ment, il peut toujours se dire qu’un remaniement ministériel débat s’est soldé le confirme encore plus clairement. L’effri- serait susceptible de lui redonner du tonus. Manque de pot, tement de la majorité qui soutenait le gouvernement a même depuis cinq ans et quelques mois, il a tout essayé. Il a même de quoi impressionner, surtout si l’on n’oublie pas que les obtenu de la Syrie qu’elle lui garantisse un minimum de soli- règles du fonctionnement parlementaire sont perverties par darité gouvernementale, on l’a encore vu au moment de son les arrangements internes à la troïka du pouvoir et par la coup de sang contre la LBCI. représentativité très contestable de bon nombre de députés. À trop vouloir se poser en patron unique, on prend le risque Bon, il se trouvera toujours quelqu’un pour dire que tout cela de s’exposer en personne. L’excuse des ministres «frondeurs» ne sert à rien puisque le gouvernement a quand même obtenu ne peut plus être agitée et ce ne sont pas les absences de Farès la majorité. Et c’est vrai que, fût-ce avec une seule voix de dif- Boueiz ou les exégèses de Sleiman Frangié qui convaincront férence, une majorité est une majorité. Sauf que c’est à cause du contraire. Quant à Walid Joumblatt, il serait réducteur de d’un raisonnement similaire qu’on n’a aujourd’hui au Parle- le tenir pour tel, même s’il a commencé à prendre ses dis- ment qu’une petite dizaine d’opposants, au lieu de vingt-cinq tances. À en juger par l’histoire récente, il serait nettement ou trente. À en juger par le travail que fait déjà la petite plus avisé d’y voir un baromètre, en se rappelant que Joum- dizaine, ça aurait fait une sacrée différence. Mais qu’importe blatt avait soutenu Hariri, pratiquement sans failles, depuis le passé. Ce qui compte, pour l’heure, c’est la valeur indica- son arrivée au pouvoir, parce qu’il voyait en lui la dernière trice de la courbe descendante sur laquelle se situe désormais carte de la Syrie au Liban. Oh! il n’a pas encore déserté le le gouvernement. Or, le propre des courbes descendantes, navire. Mais, en s’isolant dans ses quartiers, ne suggère-t-il c’est qu’elles descendent! Parfois jusqu’à toucher le fond. pas que les cartes sont en train d’être rebattues? EN PLUS D’ÊTRE SOUHAITABLE, LE RENOUVELLEMENT DANS LES O N A BEAU SAVOIR QU’IL Y A UN SEUL GRAND ÉLECTEUR, ET QU’IL INSTANCES DU POUVOIR serait-il donc en train de devenir pos- EST SYRIEN , pour le choix du président de la République sible? Ne soyons pas inconsidérément optimistes. Mais au comme pour celui du chef du gouvernement, on ne se rési- moins l’évolution de la conjoncture politique correspond-elle gnera pas pour autant à écarter l’option du changement. Car, avec le calendrier institutionnel, puisque se pose cette année même si l’on sait d’expérience que les décisions syriennes, au la question de la succession du président de la République. Et Liban comme ailleurs, n’obéissent pas toujours à la logique l’échéance, cette fois-ci, ne semble pas devoir être théorique. apparente, on ne voit pas comment Damas ferait pour conti- Non que la Constitution ne puisse être bafouée par deux fois, nuer à contrôler le pays, et à en tirer profit, si l’économie va à trois ans d’intervalle. Ou qu’il soit plus scandaleux de pro- à vau-l’eau. roger un mandat et demi qu’un mandat simple. Ou que les La même raison qui aura gardé Rafic Hariri au pouvoir six données «stratégiques» qui avaient dicté à la Syrie le main- ans n’incite-t-elle pas désormais à trouver des solutions tien du président Hraoui aient changé. Ou que ce dernier ne alternatives? Et ce n’est pas le moindre intérêt de l’année pré- soit plus en odeur de sainteté à Damas. Une chose est sûre: ce sidentielle que de nous éviter la discussion oiseau sur l’irrem- n’est pas une question de principe, ni d’affinité. Ça doit être plaçabilité de Hariri puisqu’elle permet d’envisager la relève l’air du temps. non pas sous l’angle d’une seule personne mais d’une équipe. En tout cas, contrairement à ce qu’on observait il y a trois Encore faut-il qu’une telle équipe se déclare. Et, surtout, que ans, à la même époque, tous les signes, à commencer par le le pays se fasse entendre.
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