Le Cahier de l’lnfo Spectacles N°3 Pour cette info spectacles des mois de mai et juin, la Commission Culture et Loisirs vous propose une programmation exceptionnelle au Théâtre des Champs-Elysées pour votre plus grand plaisir ! Vente à partir de MARDI 3 MAI 2016 au CIE Vous devez impérativement vérifier les dates, horaires et lieux sur vos billets Pour la billetterie, la rupture de stock n’est pas opposable au CIE Bourse Accès : 12 spectacles par an par ouvrant-droit dans la limite de 2 billets par spectacle, + 3 spectacles « Famille » par an selon la composition familiale - RFB/Info spectacles confondus 1 G R A N D S S P E C T A C L E S NORMA – VINCENZO BELLINI Théâtre des Champs-Elysées Dimanche 16 octobre 2016 à 17h00 Catégorie 2 - 91 € Opéra chanté en italien, surtitré en français. Durée : 2h30. Du fait de l’implantation spécifique du décor de ce spectacle, le découpage du plan de salle a dû être modifié. Opéra en deux actes (1831). Livret de Felice Romani, d’après Norma ou l’Infanticide d’Alexandre Soumet. Un début de saison lyrique pour le Théâtre de l’avenue Montaigne placé sous le signe de l’exceptionnel avec quatre représentations de la production de la Norma de Bellini en provenance du Festival de Salzbourg. Cecilia Bartoli y incarne le rôle-titre avec une fougue dramatique et une force musicale très personnelles dans une mise en scène brillante de ses complices Patrice Caurier et Moshe Leiser. L’origine de cette relecture du chef-d’oeuvre de Bellini revient à la diva romaine dont on connaît la curiosité et le goût des recherches historiques en matière de repertoire et d’interpretation, et d’une nouvelle édition critique de la partition. Cecilia Bartoli a en effet souhaite renouer avec une version de Norma musicologiquement plus juste, jouée sur instruments d’époque et basée sur les tonalités d’origine. Cela a pour mérite d’offrir une force nouvelle tant sur le plan musical, en particulier les duos entre Norma et Adalgisa, que dramatique. Cecilia Bartoli est donc une Norma « atypique » : la prêtresse est ici descendue de son piédestal pour se muer en une femme amoureuse et blessée (son « Casta diva » se pare de toutes les couleurs de la passion malheureuse avec un art parfaitement maîtrisé du cantabile). Les graves sont superbes et la ligne vocale est d’un grand raffinement en termes de couleurs, de legato et d’articulation. Amoureuse trompée et deçue qui sombre dans l’infanticide, sa Norma est tout simplement humanisée et magnifique. Diego Fasolis, direction Patrice Caurier, Moshe Leiser, mise en scène Christian Fenouillat, scénographie Agostino Cavalca, costumes - Christophe Forey, lumières Cecilia Bartoli, Norma Rebeca Olvera, Adalgise Norman Reinhardt, Pollion Peter Kalman, Orovèse Rosa Bove, Clotilde Reinaldo Macias, Flavius 2 L’OPERA DE QUAT’SOUS – KURT WEILL / BERTOLT BRECHT Théâtre des Champs-Elysées Jeudi 27 octobre 2016 à 20h00 Catégorie 1 : 57€ Opéra chanté en allemand, surtitré en français. Durée : 3h environ. Pièce de théâtre musicale en trois actes, un prologue et huit tableaux (1928). Livret de Bertolt Brecht, d’après The Beggar’s Opera de John Gay et Johann Christoph Pepusch, dans une traduction allemande d’Elisabeth Hauptmann. Depuis 2006, des liens forts unissent le Théâtre de la Ville et le Berliner Ensemble. L’Opéra de quat’sous mis en scène par Robert Wilson y a été joué en 2009 puis 2010. Ce fut un véritable choc théâtral ou d’emblée on était impressionné par la couleur « berlinoise » de ce cabaret grinçant peuplé de personnages grimés à outrance à la façon de la peinture expressionniste allemande. Et pourtant, s’y dessinait aussi très clairement la « patte » de Bob Wilson, dans cette science de l’épure et des lumières dont il est un maître absolu. Un décor géométrique abstrait, des jeux de néons et un majestueux rideau rouge abolissent les frontières. Le plateau devient alors une véritable oeuvre d’art d’une « inquiétante étrangeté ». Chant, lumières, musique (assurée par une dizaine de musiciens dans la fosse) et sons divers (formidable travail sur les bruitages) dialoguent avec une véritable grâce et une incroyable limpidité dramatique. Un mélange onirique de cinéma muet, d’art expressionniste, de cirque, de music-hall et une musique où se côtoient jazz, chanson et opéra. L’ouvrage s’apparente à une satire de la bourgeoisie corrompue. Si elle trouve sa source originelle dans l’Angleterre victorienne, Bob Wilson transcende l’enjeu social par une peinture machiavélique et haute en couleurs. Robert Wilson : mise en scène, scénographie, concepts lumières Ann-Christin Rommen : collaboration à la mise en scène. Jacques Reynaud : costumes. Jutta Ferbers, Anika Bardos : dramaturgie. Andreas Fuchs, Ulrich Eh : lumières. Jurgen Holtz: J. J. Peachum - Traute Hoes: Celia Peachum Johanna Griebel: Polly, Peachum - Christopher Nell : Macheath Axel Werner : Tiger Brown - Anna Graenzer : Lucy Brown Angela Winkler : Jenny - Georgios Tsivanoglou : Filch Luca Schaub : Walter - Martin Schneider : Matthias Boris Jacoby : Jakob - Marko Schmidt : Robert Raphael Dwinger : Jimmy - Jorg Thieme : Ede Uli Plesmann : Smith - Michael Kinkel : Kimball Anke Engelsmann : Betty Ursula Hopfner-Tabori : une vieille prostituée Karla Sengteller : Vixen - Claudia Burckhardt : Dolly Gabriele Volsch : Molly - Gerd Kunath : un messager à cheval » Walter Schmidinger : une voix Hans-Jorn Brandenburg : Stefan Rager direction musicale Orchestre du Berliner Ensemble « The Threepenny Orchestra » 3 PELLEAS ET MELISANDE – CLAUDE DEBUSSY Théâtre des Champs-Elysées Jeudi 11 mai 2017 à 19h30 Catégorie 2 - 62€ Durée de l’ouvrage 3h environ. Nouvelle production Opéra en cinq actes et douze tableaux (1902) Poème de Maurice Maeterlinck. Debussy assista en compagnie de Mallarmé à l’unique représentation de la pièce de Maeterlinck en 1893. Ce fut un choc pour lui. Il y trouva, dans la prose comme dans cette atmosphère de rêves, l’écho de ses propres interrogations. Depuis longtemps déjà, Debussy cherchait en effet une forme musicale où les personnages chanteraient « naturellement » et non dans une langue constituée à ses yeux de « traditions surannées ». Ici, la « matière litteraire » est complètement nouvelle pour un ouvrage lyrique, faisant alterner folle sensualité et violence inouïe. Ce qu’il y a aussi d’incroyablement moderne dans l’ouvrage, c’est une certaine idée du destin, non celui qui porte vers les haut faits d’armes mais celui que l’on subit et que le compositeur traduit notamment par ces silences éloquents dont l’œuvre est constellée. Mais la langue ne fait pas tout dans cette oeuvre a part. L’orchestre y est merveilleux, autant par ses fulgurances que par sa discrétion à accompagner, à souligner, à porter le texte. Au final, l’ouvrage offre de l’humanité un spectacle désolant, d’où sont exclus l’espoir et la rémission. Même l’innocence des amoureux, pourtant si pure, ne trouve ici grâce. Mais quelle œuvre ! Par sa force et sa modernité, elle est de celles qui ont « fraye un chemin que d’autres pourront suivre » comme le prophétisait son auteur. Pour servir ce drame poétique, le comédien, metteur en scène, scénographe, et desormais « patron » du Francais Eric Ruf s’attachera à la matière intrinsèquement théâtrale de l’ouvrage. La partie musicale est confiée à Louis Langree, l’un des meilleurs interprètes de la musique française et tout particulièrement de Debussy aujourd’hui. L’Orchestre National de France sera lui aussi au coeur de « son repertoire ». Quant au jeune couple, un duo de rêve avec Jean-Sebastien Bou, sans doute l’un des meilleurs Pelleas de sa geénération, et Patricia Petibon, que l’on imagine d’emblée « habitée » par la force musicale et dramatique crépusculaire de ce rôle hors norme. Pelléas et Mélisande ou le génie du Graal francais. Louis Langree, direction Eric Ruf, mise en scène et scénographie Christian Lacroix, costumes - Bertrand Couderc, lumières Patricia Petibon, Mélisande - Jean-Sebastien Bou, Pelléas Kyle Ketelsen, Golaud - Jean Teitgen, Arkel Sylvie Brunet-Grupposo, Geneviève - Jennifer Courcier, Yniold Arnaud Richard, Le médecin, le berger Orchestre National de France Choeur de Radio France direction Marc Korovitch Opéra chanté en français, surtitré en français. 4 DE DJANGO REINHARDT A DIDIER LOCKWOOD 60 ANS DE JAZZ Théâtre des Champs-Elysées Lundi 12 décembre 2016 à 20h00 1ère catégorie - 65€ Concert caritatif dans le cadre du soixantième anniversaire de Didier Lockwood. Avec Patricia Petibon, Louis Bertignac, Didier Lockwood, Les Violons Barbares, Guo Gan, Philip Catherine, Darryl Hall, Richard Galliano, Andre Ceccarelli, Antonio Farao, Francis Lockwood. Production Opera Game Concert au profit de La Chaîne de l’Espoir, sous le parrainage de Mireille Darc. 5 F A M I L L E BABAR ET LE PÈRE NOEL Théâtre des Champs-Elysées Dimanche 18 décembre 2016 à 15 heures Placement libre : Adulte/Enfant - 12€ D’après le livre composé et dessiné par Jean de Brunhoff. Natalie Dessay, narratrice et voix. Shani Diluka, piano et mise en musique. Bernard Martinez, projection d’illustrations animées. Saint-Saens, Satie, Grieg, Poulenc, Ravel, Brahms, Debussy, Bizet. LE CIRQUE BOUFFON Théâtre des Champs-Elysées Dimanche 29 janvier2017 – 11 heures Placement libre : Adulte/Enfant - 12€ Poétique, insolite, excentrique... et bien sûr acrobatique et musical, tel est Le Cirque Bouffon, compagnie allemande fondée par un ancien du Cirque du Soleil. On retrouve le grain de folie, voire la démesure du « grand frère » québécois, avec des costumes extraordinaires, des agrès réinventés avec beaucoup d’imagination, des personnages très maquillés… Et une incroyable cohorte de clowns, acrobates, jongleurs, musiciens et voltigeurs venus des quatre coins du monde. 6 Et aussi des spectacles dans d’autres lieux… BIGRE Théâtre Tristan Bernard Jeudi 2 juin 2016 à 20h30 Catégorie 1 – 26 € Mise en scène de Pierre Guillois. Avec Pierre Guillois, Agathe L’Huillier. Par la Cie Le fils du grand réseau. Un nouveau spectacle burlesque. Une femme et deux hommes cohabitent dans de minuscules appartements sous les toits.
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