30.06.2021 Star PROG n° 195 24.08.2021 PROGRAMME DES CINÉMAS STAR LES GRANDS HORO-SCOPES DE MARION COTILLON ET JULIETTE BAMBOCHE*. Bélier : Guerrier·e autant que premier degré, CANNES les cottes de maille dans Kamelott sont vos hits de l'été. EN JUILLET, Taureau : Attaché·e à vos racines, La fine fleur finira de vous convaincre à reprendre l'entreprise familiale. ÉTÉ AU CINÉ Gémeau : Mythomane à vos dépends, Profession du père vous présente enfin un patriarche à la hauteur de vos fantasmes ! DÉLICIEUSES Cancer : Passion simple vous rappelle votre dernière insomnie où vous attendiez un texto RELIGIEUSES de votre date tinder tout en planifiant le mariage. Lion : Le strass vous a manqué alors vous ne ratez pas la première montée des marches UMI NO HI devant Annette son film d'ouverture. Vierge : De votre vie rangée, cette Bonne mère est néanmoins un modèle de dévotion pour vous. MIA FÅRÖ Balance : Une sidération esthétique doublée d'une grande histoire d'amour impossible, In the mood for love est votre film culte depuis VOYAGE EN ROSSELLINI 20 ans. Scorpion : Vous oubliez le porno solo, Basic OÙ EST LA MAISON DE Instinct ressort et vous n'avez jamais rien trouvé de mieux qu'un pic à glace pour briser MON (KIAROST)AMI ? la moiteur de l'été. Sagittaire : Vous rêvez d'un A/R à Cuba devant Buena Vista Social Club mais la nounou n'est pas dispo alors vous emmenez TEDDY Kevin voir Ainbo, l'Amazonie c'est bien aussi. Capricorne : Froid comme le métal, vous frissonnez enfin devant un film de genre. T’ES OÙ ? Titane ça vous change des rétros. Verseau : La revanche sociale c’est votre NOTRE DAME DE LA GARDE dada. Vous vous passionnez pour Dream PRIEZ POUR NOUS Horse. Poissons : Sexe et Mystique réunis Vous transpirez d'impatience de voir Benedetta. * Pour affiner vos choix cinéma n’oubliez pas de consulter votre ascendant. votre n’oubliez pas de consulter vos choix cinéma affiner * Pour ÉDITO 22.06.2021 Des nouvelles du Star tout d’abord. Et bien on va fichtrement bien. Content.e.s d’avoir repris bien sûr, de retrouver le goût du cinéma, de revoir les plus assidu.e.s et leurs envies qui nous donnent encore plus envie de donner envie. Content d’entendre dès les premières heures de la journée les élèves en culottes courtes débouler dans la rue du Jeu des enfants, honoré.e.s d’accueil- lir au St-Ex nos premières équipes sur des films désirés et coincés depuis trop longtemps dans une file d’attente interminable de nouveaux films… Une vraie reprise avec des couacs, un logiciel de caisse à dompter, des nouveaux cais- sons d’affiches et un nouveau sol au Star, un nouveau sol tout beau au Star et, tadam, ce n’était pas du luxe : une salle 5 du St-Ex toute neuve (mais encore imparfaite) avec une installation sonore qui déchire tout. Désormais choisissez d’aller en salle 5 du St-Ex peu importe le film. La joie également de reprendre ce programme qui nous coûte mais reste une véritable ouverture sur le monde avec les quelques balises que sont les cinéastes aux noms de famille qui font rêver. Parce que c’est quand même un mystère les noms des réalisateur.rice.s. Plus il.elle.s sont bon.ne.s, plus leurs noms (sans parler de leur concordance au prénom) claquent comme des feux d’artifices. Prononcez comme Antoine Doisnel devant son miroir : Chloé Zhao, Leos Carax, Miguel Gomes, Ousmane Sembene, Naomi Kawase, Abbas Kiaros- tami, Mia Hansen-Løve, Mikio Naruse, Roberto Rosselini, Hafsia Herzi, Mau- rice Pialat (moins classe ce dernier, mais de toute manière, il ne peut jamais faire comme les autres)… rien que pour ce numéro d’été. A contrario, je m’ap- pelle Libs, travaille avec des Tournois, Schwartz, Harter, Tabaraud, Picard (et d’autres noms de cet ordre là) ; on savait depuis tout bébé qu’avec des noms pareils on n’avait aucune chance de devenir cinéaste, au mieux exploitant de salles. Car c’est clairement notre nom de naissance qui nous désigne cinéaste; Francis Ford Coppola avec son prénom/nom de dingue (dans ce cas ultime, on ne sait d’ailleurs plus vraiment où est le nom et le prénom), n’a pas eu d’autre choix que de faire des chefs-d'œuvre (le pauvre). Comme vous le constatez nous allons bien et il ne nous manque au fond qu’une chose : un surplus de curiosité de votre part sur certains films magnifiques mais moins faciles à vendre. Des films qui donnent du sens à la diversité de ce que nous vous proposons, des films qui sortent un peu des calibres pour propo- ser des regards singuliers qui résistent à la banalisation/ mondialisation des choses. Des films beaux qui grâce à vos regards peuvent devenir de beaux films. SOMMAIRE A / B O / P À l'abordage ( p. 25 ) Onoda , 10 000 nuits dans la jungle (p. 27 ) Ainbo, princesse d'Amazonie ( p. 52 ) Passion simple ( p. 46 ) Annette ( p. 21 ) Présidents ( p. 10 ) Aya et la sorcière ( p. 48 ) Profession du père ( p. 28 ) Basic Instinct ( p. 23 ) Benedetta ( p. 21 ) Bergman Island ( p. 8 ) R / S / T Racines du monde (Les) ( p. 52 ) Berlin Alexanderplatz ( p. 50 ) Respect ( p. 56 ) Bonne Mère ( p. 26 ) Rouge ( p. 44 ) Buena Vista Club ( p. 23 ) Saveur des coings (La) ( p. 16 ) Soupir des vagues (Le) ( p. 44 ) C / D Sorcières de l’orient (Les) ( p. 32 ) Ce qui reste ( p. 47 ) Sous le ciel d'Alice ( p. 10 ) Designé coupable ( p. 56 ) Sweet Thing ( p. 38 ) Digger ( p. 24 ) Teddy ( p. 13 ) Dream Horse ( p. 43 ) Titane ( p. 24 ) Drive my Car ( p. 50 ) Tom Medina ( p. 43 ) True Mother ( p. 37 ) F Fantasmes (Les) ( p. 47 ) W Février ( p. 12 ) Wolfy et les loups en délire (p. 53 ) Fièvre (La) ( p. 14 ) Fine Fleur (La) ( p. 13 ) Rétrospectives Roberto Rossellini ( p. 17-20 ) I / J / K Abbas Kiarostami ( p. 33-36 ) In the Mood for Love ( p. 25 ) Maurice Piala ( p. 39-42 ) Indomptable feu du printemps (L’) ( p. 38 ) Journal de Tûoa ( p. 22 ) ( p. 52-54 ) Kaamelot Premier volet ( p. 56 ) Jeune Public Kuessipan ( p. 16 ) Séances spéciales ( p. 17, 18, L / M 19, 20, 39, 42, 51, 54 ) Loi de Téhéran (La) ( p. 28 ) Louloute ( p. 48 ) Louxor ( p. 27 ) Mandat (Le) ( p. 46 ) Mère (La) ( p. 14 ) Midnight Traveler ( p. 12 ) Milla ( p. 37 ) 8 14.07 FILM DU MOIS 30.06 Bergman Island MIA HANSEN-LOVE ( FR + DE + BE + SE ) - 2020 - VOST - 1h52 SYLVE avec Mia Wasikowska, Vicky Krieps, Tim Roth… Semaine du 30.06 Un couple de cinéastes s’installe pour écrire, le temps d’un été, sur l’île suédoise de Fårö, où vécut Bergman. En première partie de toutes les séances de la À mesure que leurs scénarios respectifs avancent, et au contact des paysages semaine du 30 juin (hors séances scolaires et jeune sauvages de l’île, la frontière entre fiction et réalité se brouille… public), diffusion de SYLVE - Grand Prix DO IT YOUR- SELF LAB FILMS 2020 SYLVE Scénario | Sound Design | Musique Originale : Guillaume Zenses Scénario | Script : Alexandre Sigrist Typographie : Pierre Frigeni (FR) - 2020 – 2’25 Une balade en forêt peut s’avérer moins anodine qu’il n’y paraît, quand on y explore ses propres Ici, au Star, on aime Mia Hansen-Love. Et comme nous sommes relativement fidèles en profondeurs. amour, ça risque de durer quelques années encore tant la cinéaste, à chaque nouvel opus, nous épate. Et si son cinéma reste à hauteur d’humain, on ne peut que constater qu’il continue d’expérimenter et de gagner en matière. Ce n'est ainsi pas un hasard que de retrouver cette année, Bergman Island en compétition officielle à Cannes. Pas besoin d’être connaisseur.euse.s d’Ingmar Bergman pour rentrer dans le film. Mais d’avoir vu Scènes de la vie conjugales, Sonate d’automne et Monika (les trois films les plus présents dans Bergman Island) est une chance. Nous sommes donc bien ici dans la variation intime des sentiments, dans les petits dérèglements qui entraineront les grandes ruptures/ réconciliations… Mais ce qui est redoutable dans le film (et une immense source de plaisir) est que la narration est d’une audace folle. Sans rien révé- ler, nous nous transposons sur trois niveaux de narration : le présent avec ce couple en train de découvrir un territoire d’inspirations, l’histoire telle que rédigée par la femme du couple et le résultat (le film) de tout ça. N’ayez pas peur, tout coule ici de source et donne une dimension supplémentaire, magnifiée, aux rapports entre les différents person- nages. Bergman Island est ainsi un miracle de simplicité et de fluidité, sur une île où l’on aime se balader en parfait.e inconnu·e, en rapporteur·euse inspiré·e ou en voleur·euse de (grands) sentiments. Dans l’attente de votre prochain film nomméUn beau matin est déjà terminé, veuillez recevoir, chère Mia, nos sentiments les plus distingués. 10 11 30.06 Sous le ciel d’Alice Présidents CHLOE MAZLO ANNE FONTAINE ( FR ) - 2020 - 1h30 ( FR ) - 2020 - 1h40 avec Alba Rohrwacher, Wajdi Mouawad, avec Jean Dujardin, Grégory Gadebois, Isabelle Zighondi… Doria Tullier… Dans les années 50, la jeune Alice quitte la Suisse Nicolas, un ancien Président de la République, pour le Liban, contrée ensoleillée et exubérante. supporte mal l’arrêt de sa vie politique. Les Là-bas, elle a un coup de foudre pour Joseph, un circonstances lui permettent d’espérer un retour astrophysicien malicieux qui rêve d’envoyer le sur le devant de la scène.
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