Université Du Québec À Montréal

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UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL LES STARS ET LE CAPITAL DE L’INTIME : ÉNONCIATION FÉMINISTE POP CONTEMPORAINE THÈSE PRÉSENTÉE COMME EXIGENCE PARTIELLE DU DOCTORAT EN ÉTUDES LITTÉRAIRES PAR SANDRINE GALAND SEPTEMBRE 2020 UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL Service des bibliothèques Avertissement La diffusion de cette thèse se fait dans le respect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire Autorisation de reproduire et de diffuser un travail de recherche de cycles supérieurs (SDU-522 – Rév.10-2015). Cette autorisation stipule que «conformément à l’article 11 du Règlement no 8 des études de cycles supérieurs, [l’auteur] concède à l’Université du Québec à Montréal une licence non exclusive d’utilisation et de publication de la totalité ou d’une partie importante de [son] travail de recherche pour des fins pédagogiques et non commerciales. Plus précisément, [l’auteur] autorise l’Université du Québec à Montréal à reproduire, diffuser, prêter, distribuer ou vendre des copies de [son] travail de recherche à des fins non commerciales sur quelque support que ce soit, y compris l’Internet. Cette licence et cette autorisation n’entraînent pas une renonciation de [la] part [de l’auteur] à [ses] droits moraux ni à [ses] droits de propriété intellectuelle. Sauf entente contraire, [l’auteur] conserve la liberté de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont [il] possède un exemplaire.» REMERCIEMENTS Je voudrais tout d’abord remercier Martine Delvaux, ma directrice, dont la rencontre comme écrivaine, féministe, chercheuse et professeure a été déterminante. Merci pour ta rigueur et ta droiture, auxquelles est venue se joindre une disponibilité aussi généreuse qu’immuable. La liberté que tu places dans ta pensée et dans ton écriture m’émeut et me guide. Merci d’avoir été une présence constante et attentive, et de m’avoir rappelé, tout au long de la rédaction, qu’écrire une thèse, c’était d’abord et avant tout écrire, tout simplement. À mes parents, qui m’ont regardée enfiler les années d’études en littérature sans toujours bien comprendre pourquoi, mais qui n’ont jamais failli à me témoigner, malgré tout, leur appui. Merci pour les petits plats, les prêts de voiture, les crêpes infinies et tous les autres encouragements. Je vous dois chaque soupçon d’empathie qui sommeille en moi. Je suis choyée d’être votre fille. À mon frère Maxime et à ma sœur d’alliance, Suzonne, merci d’avoir accompagné mes réflexions par vos questionnements incisifs, sans aucune complaisance. Écrire ces pages pendant que vous redressiez les murs de la Davis m’a souvent donné l’impression que nous nous partagions le poids de nos charpentes. À mon frère Alexis, merci d’être celui qui, d’un texto ou d’un coup de fil, s’assure qu’il n’y ait pas trop de temps qui s’écoule entre nos conversations. Merci d’avoir pris l’avion pour être auprès de moi pour le plus beau brunch de février. Merci de me confier tes incertitudes pour qu’ensuite nous puissions les découdre ensemble. À mes ami·e·s — mon autre famille —, je veux une fois de plus dire tout mon amour. Durant les années de rédaction, notre groupe s’est agrandi; les amoureuses, les amoureux, les enfants, les nouveaux ami·e·s. Merci pour votre écoute, votre curiosité, vos suggestions; nos discussions ont contribué aux ramifications de cette thèse, et de notre complicité elle est désormais traversée. J’aime regarder les années entre nous s’accumuler, les traditions se sédimenter, les fils de nos genèses s’emmêler. Je n’ai pas fini de nous aimer. 3 À Julien-Pier, dont l’amitié a su perdurder malgré les bifurcations. Je te dois la structure rédactionnelle de cette thèse. Si j’en ressors avec une parcelle de ta rigueur d’écriture et de ta détermination créative, j’en serai une meilleure écrivaine. À Vincent, qui a participé, comme lui seul sait le faire, aux balbutiements de cette thèse. Merci pour l’accès illimité aux séries télé que tu m’as partagées sans jamais rien demander en retour. Tu as ainsi contribué non seulement à ma réflexion, mais aussi à mes cruciaux moments d’évasion. Aux précieuses personnes qui ont fait des couloirs du quatrième étage du Judith-Jasmin un espace lumineux, malgré leurs allures austères : À toi, chère Gab Do, ma complice originale de bunker. Merci de m’avoir donné l’impression de te connaître depuis toujours. Nos routes en parallèle durant ces longs mois furent salutaires à l’aboutissement de ce projet; je le réalise aujourd’hui. À toi, chère Jenn, qui n’a jamais vraiment été du 4e étage, mais dont la présence a pourtant doucement investi chacun·e de nous. Ta sollicitude m’a souvent prise au dépourvu. Merci d’avoir compris que je suis de celles qui ne se laissent pas si aisément aider. À toi, cher Jean-François, tout en secret et en retenue. J’avais eu vent de ton humeur impartiale; pourtant, derrière ton visage composé, j’ai plutôt découvert une loyauté farouche et une écoute déconcertante. Merci de m’avoir montré cette part de toi. Chère Maude, tu es mon inattendu·e. Je ne croyais pas, si loin dans la thèse, rencontrer quelqu’un·e; faire confiance, à nouveau. Pourtant, c’est tout naturellement que nous avons traversé à deux ces ultimes années de rédaction et le début de nos vies professorales. Merci pour ce quotidien partagé sans heurts et sans envies qui s’étend déjà bien au-delà de la thèse. Ma chère Gabrielle G-D, je ne sais même plus par où commencer, de peur que cela se finisse. Des 5 à 7 qui s’éternisent après nos séminaires de maîtrise, aux brunchs qui rejoignent les nuits, ton amitié s’est faufilée dans ma vie jusqu’à venir me rattraper au doctorat, nos bureaux à deux petites portes d’écart, juste près assez pour que je t’entende 4 rire, soupirer, toussoter et que, alors, je ne me sente plus seule. Je t’ai déjà écrit que ta sensibilité m’aide à délier la mienne, quand elle se retranche quelque part où on ne peut plus l’atteindre. Jusqu’aux derniers sursauts de cette thèse, tu m’en auras fait la démonstration. Pour ça, merci du fond du cœur. À Thanya, merci pour chaque jeudi, où tu as su déposer une halte dans les mouvements incessants de mon esprit. J’ai enfin la chance de te dire combien cette heure et demie hebdomadaire m’a été salutaire. Merci de m’avoir permis de retrouver le chemin de ma respiration. À Amélie, merci d’avoir accompagné la rédaction de ces pages par l’ingéniosité de tes mains, mais aussi par tes réflexions riches et ta conversation apaisante. Si mon corps a su rester aligné, en dépit des longues heures sédentaires, c’est grâce à toi. À Marie et Charlie, merci de m’avoir prêté votre havre de paix, là-bas, au nord. C’est là, face aux montagnes, que la thèse a su commencer à s’écrire. À l’équipe du Patro, à l’incomparable Mado et toute la grande famille de Fort-Coulonge, merci d’avoir permis qu’un espace à soi s’ouvre le temps d’une semaine, entre les lits de la Coulonge et de l’Outaouais. Grâce à vous, il y a un peu d’air du Pontiac qui souffle entre ces lignes. À Alice, fée marraine pop, qui a permis que l’après-thèse ne soit pas teintée de vide. Merci pour ta confiance, ta générosité et, surtout, ta force. Cette thèse n’aurait peut-être pas abouti sans l’aide financière précieuse du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) ni sans la confiance accordée par le département d’études littéraires de l’UQAM et le centre de recherche Figura. Je les remercie d’avoir cru en ce projet. 5 Mélanie, mon écoumène. Kchi wliwni. Voilà que se termine le vaste projet qui naissait alors même que nos routes s’entrelaçaient, pour une deuxième et ultime fois. Merci de m’avoir écoutée divaguer tout haut, merci d’avoir su me ramener quand je plongeais trop bas, merci d’avoir lu les énièmes itérations de ces pages. Merci d’avoir trouvé les mots quand je n’y arrivais plus (déblouchli). Je n’ai jamais été aussi fière de cette thèse que lorsque je t’ai épiée en parler à d’autres. C’est toujours tendue vers toi que j’écris. Maintenant, c’est à deux que nous dessinons les projets à venir; c’est à deux que nous sommes éternelles. Je n’ai besoin d’autre certitude que toi. K'kzalmel, n’gezalem. J’ai une pensée particulière pour Jacqueline O’Bomsawin, Bernard O’Bomsawin, Michel Struelens, Philippe Boulben, Gilberte Dupuis, Suzanne Galand, née Le Gal, Jean-François Le Gal, tous parti·e·s durant la longue route que forme la rédaction de toute thèse. J’ai parfois cru que c’était sa destinée, son devenir : témoigner silencieusement des morts, les laisser prendre le dessus sur l’académie, l’écriture, les obligations. Mais les chagrins causés par leur départ précipité ont, contre toute attente, placé une grande lumière dans l’écriture. Une pensée aussi pour René Lapointe qui m’a consciencieusement demandé des nouvelles « de mes écritures », chaque dimanche, et qui m’a partagé, en retour, un siècle d’anecdotes. C’est un privilège d’avoir fait ta rencontre. Je dédie cette thèse à Michel Struelens, mon Bon-papa, qui, le premier, m’a appris la force du discours ainsi que la douceur pouvant se loger dans la rigueur.

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