• • • • • • • • • • éditorial • • • • • • • • • • Une saison grand format Comment se renouveler sans se contredire ? Loïc Boissier et la compagnie « les Brigands » Comment rester fidèle à certains artistes sans pour le lyrique, Pascal Amoyel pour la 6e édition fermer la porte à d’autres ? Comment rester du festival « Notes d’Automne » ) mais aussi exigeant sans renier les plaisirs immédiats ? l’Orchestre National d’Île-de-France pour la Comment innover sans risquer de ( trop ) dé- musique symphonique. plaire ? Comme chaque année, la création sera très C’est à toutes ces questions, et à bien d’autres présente dans chacune de ces disciplines, encore, que tentera de répondre cette 24e sai- par les nouvelles tendances qui se dessinent, son artistique du Cdbm. comme pour l’art numérique avec une tour- Ainsi, nous revisiterons plusieurs siècles grâce née internationale d’un sommet technique du aux œuvres d’auteurs réputés incontournables genre ( Icare, par les canadiens Michel Lemieux ( Sophocle, Machiavel, Corneille, Marivaux, et Victor Pilon ). Labiche ) mais encore au nouveau répertoire Enfin, pour nourrir tous ces imaginaires, les dramatique (Yasmina Reza, Serge Valletti, Alan rencontres autour des questions de l’art se- Bennett ). Nous poursuivrons notre question- rons développées grâce à notre partenaire nement autour de l’art chorégraphique avec Paroles en Scène ( voir page 31 ), juste avant la une large palette d’esthétiques qui se bous- représentation des spectacles repérés dans culent ou se rejoignent ( Mourad Merzouki, les pages par le sigle . Thierry Malandain, Antonio Gades, Blanca Li, Anne Collod, Paul Fortier et Tomeo Vergés, Alors, très bonne saison 2014 - 2015 ! artiste résident ). Nous accentuerons notre empreinte musicale avec nos trois artistes Jean-Paul Alègre, Président associés ( Jean-Marie Machado pour le Jazz, Michel Lefeivre, Directeur Pour suivre à moindre conviviale, festivalière ) Présentation de la saison • • • • • • • • • • coût cette nouvelle vous aideront dans votre Lundi 2 juin 2014 à 19h saison, les différentes parcours artistique. • • • • • • • • • • formules d’abonnement ( voir pages 32 à 35 ). ( individuelle, familiale, • • • • • • • • • • 1 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • automne • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • théâtre • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • musique • • • • • • • • • • Marivaux Laurence Allison Quartet • Théo Philippe Quintet Le Jeu de l’amour et du hasard Jazz à l’auditorium Le Jeu de l’amour et du hasard, pièce de Mari- Silvia et Dorante découvrent qu’ils peuvent vaux la plus populaire et la plus représentée aimer ailleurs que dans leur milieu d’origine Créé en 2013 par le saxophoniste et compo- « La renversante Laurence Allison fait de sa ( en France et à l’étranger ) aborde tout à la et apprennent que « la seule vérité est celle siteur Théo Philippe, le Théo Philippe Quintet voix exactement ce qu’elle veut» fois le trouble amoureux et une critique de la du cœur ». Cette réflexion, audacieuse pour regroupe 5 jeunes musiciens professionnels B. Ogilvie ( Jazz magazine ) société. Cette comédie, sous une apparente l’époque, donne à la pièce une profondeur inat- issus du Conservatoire de Paris. Né d’un attrait légèreté, tout en respectant les codes de tendue. Pour autant, aucun miracle chez Mari- commun pour le jazz de la nouvelle scène new- « Une jeune femme qui marque d’une pierre bienséance du XVIIIe siècle, questionne l’ordre vaux : l’amour ne peut transgresser les condi- yorkaise, le groupe propose un répertoire de blanche la production jazzistique française et établi et les préjugés sociaux en inversant les tions que dans le jeu ( et donc dans l’irréel ) ; au compositions originales mêlant habilement qu’il faut absolument écouter car elle est par- rapports maîtres valets. Cependant, elle ne bout du compte, les maîtres s’épousent entre les influences de son leader : jazz moderne, faite dans tous les registres » saurait se réduire à une cocasse mascarade : eux, de même que les valets. rock, pop music… Jazz notes • • • • • • • • • • Après avoir commencé l’étude du piano et du « Une chanteuse surprenante, une comé- Coproduction Théâtre de jeudi 9 Mise en scène Régie générale chant à l’âge de cinq ans, Laurence Allison par- dienne qui improvise sur quatre octaves, Lau- Laurent Laffargue Nicolas Brun l’Ouest Parisien-Boulogne octobre Billancourt / Compagnie du Assistante à la mise en Création sonore ticipe à sa première séance de studio à neuf rence Allison swingue comme Sarah Vaughan » Soleil Bleu 20h30 ans, puis fera partie des chœurs baroques de Le monde de la musique. scène Audrey Mallada Jo Doherty Diffusion : Théâtre de l’Ouest • • • • • • • • • • Décors Eric Charbeaux Avec Parisien-Boulogne Billancourt Paul Kuentz avant de s’orienter vers le Jazz à Grand Théâtre et Philippe Casaban Georges Bigot Avec la participation artistique dix-huit ans. du Jeune Théâtre national 1h50 Dramaturgie Maxime Dambrin Gwenola David Clara Ponsot La Compagnie du Soleil Bleu tarif A’ est conventionnée par le Lumières Hervé Gary Pierric Plathier tarif jeune 10 € Ministère de la Culture/DRAC mardi 14 Laurence Allison Quartet Théo Philippe Quintet contrebasse Costumes Manon Kneusé Aquitaine, subventionnée octobre chant sax, compositions Joachim Govin Sarah Mériaux Julien Barret par le Conseil Régional Laurence Allison Théo Philippe batterie d’Aquitaine, le Conseil Général • • • • • • • • • • 20h30 Piano guitare Clément Cliquet de la Gironde et la Ville de Bordeaux. • • • • • • • • • • Benoît Sourisse Vincent Verger • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Auditorium batterie, percussions piano 2h avec entracte André Charlier Benjamin Thiebault contrebasse tarif J Jean-Michel Charbonnel tarif jeune 10 € • • • • • • • • • • 4 5 • • • • • • • • • • théâtre • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • théâtre • • • • • • • • • • Serge Valletti Sophocle Au bout du comptoir, la mer Œdipe Roi Un artiste de casino accoudé à son bar se drôle, cruel et tendre à la fois, tellement vrai, raconte et livre ses tranches de vie amères et nous touche. Un soliloque croustillant de mé- Une malédiction ronge le peuple de Thèbes. nous renvoie à la fragilité de notre identité : drôles entre deux numéros. Lui, Stephan, son chanceté, impitoyable, impudique, dérisoire et Pour le sauver, Œdipe promet de trouver le peut-on jamais être certain de savoir qui nous rêve, c’était Las Vegas, Sinatra, les palaces, les désopilant. meurtrier impuni qui outrage les Dieux. Mais sommes vraiment ? lumières… Alors être employé à présenter des son enquête avance implacablement vers un Face au public, Œdipe subit l’épreuve de la vé- numéros de cabaret dans un casino minable Serge Valletti a créé un hypothétique person- dénouement ironique et tragique… La force de rité, de la chute et du chaos intime, il perd tout au bord de la mer dans une station démodée, il nage animé d’une verve incroyable. Son point la pièce est de tenir les spectateurs en haleine, ce qui le nommait « homme », socialement, faut bien avouer qu’il a un peu dérivé. Heureu- de chute : le bar de Dario où il déverse ses ran- accrochés au destin terrible de ce roi maudit, politiquement, personnellement. Alors, qui est sement, il y a un bar pour venir souffler après cœurs après s’être versé quelques verres de qui subit devant nous l’épreuve de la vérité, de cet « homme » aveugle qui quitte Thèbes à la son numéro… whisky. Monsieur Stephan a la salive amère. la chute et du chaos. Histoire politique, histoire fin de la pièce ? Une interrogation ouverte… Ce personnage de « looser » est magnifique, il Les années passent, les ambitions d’hier se intime, histoire universelle… Cette tragédie porte en lui les stigmates de nos propres re- cristallisent en rêves, les doutes s’installent, noncements et de nos désillusions multiples les yeux expriment ce que le cœur oublie. régie générale d’Oise ),Théâtre Cazaril et c’est en quoi ce monologue, férocement vendredi 7 Jean Opfermann ( compagnie conventionnée novembre DRAC Île-de-France ), Théâtre Paroles en Scène Avec 20h30 19h de l’Aquarium ( compagnie Pierre Baux conventionnée par le Ministère Parcours de compagnie : Mise en scène Production • • • • • • • • • • jeudi 16 • • • • • • • • • • Cécile Cholet et de la Culture ), avec l’aide à la Le Château de fable, la Compagnie le Château Claude Bonin Texte français Delphine Zucker production d’Arcadi Ile-de- et vendredi 17 La Strada et Cie Grand Théâtre de Fable présente Interprétation et mise en scène Eric Feldman France, l’aide à la création de • • • • • • • • • • 2h octobre également une pièce Pierre Marzin Antoine Caubet Antoine Caubet l’Adami, et le soutien de la Ville tarif A de Paris (aide au projet ). 20h30 de Alan Bennett le mardi scénographie Clotilde Ramondou tarif jeune 10 € • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 5 et mercredi 6 mai et costumes Jean Opfermann ( voir page 28 ) Isabelle Rousseau Petit Théâtre • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • son Valérie Bajcsa co-production : L’apostrophe 1h05 lumières Antoine Caubet ( Scène Nationale de tarif A et Jean Opfermann Cergy-Pontoise et du Val tarif jeune 10 € 6 7 • • • • • • • • • • musique et littérature • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • danse • • • • • • • • • • 6e édition du festival Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne Notes d’Automne Käfig Brasil Concept nouveau dans l’univers du spectacle Freire et Rafal Blechacz, et accueillie comme 6 chorégraphes • 11 danseurs Nassur pour la partie brésilienne ainsi que les vivant, le festival Notes
Details
-
File Typepdf
-
Upload Time-
-
Content LanguagesEnglish
-
Upload UserAnonymous/Not logged-in
-
File Pages21 Page
-
File Size-