DIVISlOÏ'I DES RESSrtlPaES Er-r EAU -/- ESSAI POUR RECONS~ITlœR UN HISTORIQU~ DES CRUES nu rliT!:RGUELIJIL DE L'AN A61 ( Ixè~e) A 1971 (xxè~e) - / - JANiTT.?,n 1972 EOCHE-DUVAL MERGUELLIL , --:::§: §=-- ESSA:I POUR RE00NSrrI.TUER W: HTSTffiUQUE" DES eRŒS' DU ~R{}tEtnI]l, Di'}- Th f ANi e61 ( IXè~c). A 1971 ( XXè~e) - 1 AVANT Page - 4 ..-;b§§=-- CHAPITRE l - L:@ j','1ERGOOLLIL - GénéraliMs Page - 5 ========== . -..,-.......- " 6 1-1- Toponymie " 1 1-2- Le bassi n versant " 9 1-2-1- Le bassin versant montagneux " 9 1-2-2- Le Nerguellil d~ns la plaine dé Kairouan 1-2-2-1- deborùement aooidentel 1-2-2-2- l'alluvionnement " 11 1-2-3~ Le Merguellil o.utour de Kairouan. 1-2-3-1- Les zones d'inondation Ouest et Nord 1-2~3-2- Les zones d'inondatibn Sud-Ouest et sud. 1-2-3-3- La zone Est. 1-2-4-,Le site de Kairouano Il 11 Il 12 1-2-5- L' habitat dans la plaine de Kairouan 1-2-5-1- Prehistorique 1-2-5-2- Epoque romaine 1-2-5-3- Epoque Islamique 1-2-5-4- Epoque aotuelle " ' 14 1-3-· Il_~j) li ogra'l;?hie Page CHAPITRE 2 - LES GRUES DU ~'ŒRGTEI..LII: AU IXè~e ET Xè~e sièole. - 5 ========== ....... " 16 2-1- I,a orue de 861 " 18 2-2- La orue de gee " 20 ;,--:." BibJ.i agraphie ClIAPI TRE33 - LES CRmS ~'!RR(fFEI, II y. ENTER LE nèlTleET LE XIXè~e Page -21 ========= DU " 22 3-1- L' inondati on de Bled ./'.bicla • " 23 3-2- Crue sous Ali Bey, " 24 B ibli ograph ie ...1·. · - 2 - CHAPITRE 4 - LES CHŒS DU fo1F,FG11r,J.,I,IL ~-;'IN Xrxè~eet XXè~e Page - 25 =:::======= - - _-----_._--- Ir 4-1- Période 1870-1 ?34 et TI ib li o~"Taphie " - 2~ 4-2- Pl:riocle 1C)3 7-19/12 et ~3ibJ.i ographie " - 3~ , 1~/3-1c4P li 4-3- -_.~.P6riode et Bib 0DTaphie " - 4~ -_ .. P8riole et :Di bli ogrnDhi e " - 54 4-4-, 19/8-1966 et " - 6'0 4-5- Période 196f...1970 Dib Hographie Page - 6" 5-1- Les. orms oonnues du I.Ier...i.-:;uellil " - 6~ 5-1-1- Fréquence avec lnquelle se produisent les crues au cours dlune année hydrologique. 5-1-2-' Classement des mois durant lesqœ ls passent le plus de crues. " - 'Tt. 5-2~ Los volumes écoulés. en crue 5-2-1- Fréquence des apport s de crues 5-2-2- Comparaison entJ~G les apports durant les mois à forte fréqu.ence et ceux à faib le fréquence. 5-3- Hydrogrammes des det~,~lus grossescnrues connues du " - 7i'? r,Terguelli 1 - Mai 19() 8 et S'e:p:1m.1tibr'è· '-t9~ 9 5-4- Le nhenomène "suite è,o.- crues" " - '11 ---.....:;------ ...-.._- Page - 78 CON C LUS ION -=§§o§§=-- Page - 80 Bibliographie générale et ouv:i:ages consultés.- , ; • "" ;,' ", .. , " . .. , - 3 - L ISTE DES CARTES .2':T 1?LANS - / - - carte de sittation a.e BC\Gsin versant du ~1erguellil 1/1.000.000 Carte N° 1 - Bassin versant du ~~ergœllil 1/200. 000 Carte N° 2 Schema tec~onique Carte N° 3 Zone de debordement à l'aval d'El Aouareb 1/200.000 Carte N°4 .- Ecoulement dans la plaine de Kairouan 1/100.000 Surfaces inondéeo de la 'J)laine de Kairoœn 1/200.000 Zoné d' inondati on autour de Kairouan Carte w'-8 Emplace~ent de Qasr-el-qadim (Henchir BèrY~) '].,.:.. 8eb' ra) 1/50. 000 1':ans ourrya (Hench_ .1' Emplacement du cassis sur l'ancienne piste Kairouan­ Sfax 1/15.000. Carte N° 10 - Ouvrages principnux: au barrage syndical d'irrigati on 1/!a.ax Carte N°11 - PérimÈ'tre d'irrigation cle l'Oued r~erguellil 1/100.000 Plan N°1 Relief à Kairouan 1/15.000 Plan N°2 Partie Sud-Est rIe Kairouan-emplacement presuné du pont entre Kairouan E"~. Qasr-el-qadim 1/25.000 Plan NO 3 Partie Sud de Kairouan Cabra,~~ansourrya,Passagede l'Ouee. dans la viIle 1/15.000 • Graphique N°1 - Volumes écoul6s CUou Hafna 1937-48 - Haffouz 1966-71) • Graphique 1'°2 - Hydrogrammes simplifiée des crues de Mai-Juin 196 8 et Sentembre 19690- - 4 - .JI=2 VANT' - PROPOS -=o=-- Après 'les' erues catc.strophiqœs de Sentembre - Octobre 1969 dans la plaine KairoUan, une qœstion s'est posée. " quelle fréquence 'Ç>ouvai t avoir un tel phénomène? " Pour lé Mergœllil, nous avons essayé de remo~ter dans le temps, aussi loin que possible. Ue longues recherches en bibliothèque et dans dif­ férentes archives ont été nécessaires, pour rediger cette note, qui hélas e st bien incanplète. Pour la partie ancienne les principales sources proviennent d'écrits de chroniqueurs, de voyageurs anciens, et de legendes. Antérieurement à l'époque islamique, notre documentation sur l'hydrologie de la région de Kairouan est inéxistante, mais il n'est pas impossible qœ, quelqœ s auteurs anciens aient mentionné les crues dans la p laine Kairouan. De la fondation de Kairomn, jusqu'à l'An ~~il, la vie religieuse et politique était centrée sur la ville Sainte, les textes sont assez abon­ dants. Après le XI Siècle, Kairouan perdant son importance de capitale du !!!agheb, les documents deviennent rares. A partir de 1P70, les sources d'information sont plus nombreuses; et il faut atterrlre 1Q 37, pour avoir des renseignements quantitafis sur les crues du Merguellil, encore que ces chiffres soient sujet à caution. Après 1q42 jusqu'en 1966 le~ documents sont plus précis, mais il existe des lacunes importantes, nous avons pu en combler certaines, sans toujours pouvoir retrouver; d'indications relatives au volume écoulé ou d'éstinations des débits instantanés. .. De 1966 à 1969, les mesures sont bonnes et nous oonnaissons toutes les crues qui sont passées à Haffo~. Les crues de 1969 ayant détruit toutes les installations de mesure, les jaugeap,es 6ft crue ne peuvent pl us être fait~et les volumes des crues postérieures au 27 Septembre 1969 sont valab­ l ent à±.1 0 %. CHA PIT RE- I. -=§§=- Générali tés \ ~" '::") . em l''t '. l ;!ICap Bon Rus el Ahmarr----" ---3.3', 'i, lIiJOU;JrI'4' ,,-__'.!:=D~E'=---_--Ir~UNf S' ,,'\ \ aIS Mostera , ' " 'Golfe 'Hammamet Dimas,. Djez BASSIN VER SANT DU MERGUELLIL EC HELLE : 1~1,OOo.OOO ", \ : - 6 - La pllJS rependue veut que ~~erguellil vienne de Marg = qui passe inaperçu (rapidement) ou 'iargue = Sauce (par analogie av.ec la sauce entrant dans la préparation du rouscous. et 111'1 = nuit. Les crues de l'Oued ~7erguellil se produjsent effectivement souvent de nuit, l'eau extTêmemènt turbide peut ressemblAr à une "sauce". ~". Pellegrin dans sort ouvrage (1) prOT)ose une etymolog'ie de forma­ tion lybico-berbère , il rappelle la racine lybioo-berbère loI.'. "Un des pre­ miers le :o!'ProvotelJe à signaie. la vàleur hydronymiqœ de la racine lybico­ berbàre LL ( ••• ) Gsell à ciM un vieux mot lybien (I.ilu) anuliaué à l'eau courante par Hesychius, de son coté M.I.aouet dans - Mots et choses berb?>res ,­ ... écrit: dans le Djebel Nefouza, à Djerba, au Djerid, (ilel) désigne la "mer", tandis que (silel) en Touareg est le mirage. (il) en zanaga est un fleuve ect••• ". Cette racine polymorphe a servi à former d'innombrables nom de lieUle en toponymie africaine. S(J:lo.g~•. P_e~legrin : Oued Merguellil apparait comme l'arabisation d'une expression c anposée peut-être, lI'le'k0r + ilJil, "la prande rivière" par metathèse mergfmeker et il cite En Tunisie Oued Ellil, lala - des lieux 1its-Telil-Tellala••• - En Algérie L'Hillil, Telilat, Aïn loulou, Oued lili,Illite~ Enfin disons qu'au r~oyen-Age, les auteurs arabes appelaient le Merguellil -l'Oued SAR~WI1. El Bekri(10) en parle dans un itineraire qu'il donne : "celui qui sort de Yairouan r~r la porte de Tiraz et prend la direc­ tion de l'E~rpte, laisse la ville de Kairouan à sa gauche et passe entre Rekada et Kcer-el-"~a, il trouve l'Oued Serouil On trouve ce nom que porte actuellement une branche nord du 11erguellil - Oued sr.;r.pnlTi.:L - (entre Draâ rremmar et r.airouan)• .. ./ .... - 7 - Dans la legende nous trouvons une explication qui se rapproche de celle de ~r. Pellegrin Un habitant de Aïn bou Kriss (P) a raconté l'histoire suivante - Il dans l'antiquité e i.stait sur les bords de Ù. rivière une famille - Ouel Hedhil - qui possedait des trouneaux. Parmi les nombreux bergers l'un deux, très fort et courageux, s'appelait Ellili. lm soir à la rentrée des trou­ peaux, l'Oued étant en crue, le berger Ellili fit traverser les troupeaux et les bergers sur la rive opposée. ?our cette raison les gens· ont nommé l'Oued le Merguellil, en sad:Jac.t que ce nom est comnosé dedeurmots : ~ergu : veut dire: faire passer qvelau'un ou quelque chose rapi­ dement et le plus vite possible, et je crois crue ce mot est d'origine ber­ b ère. Le mot Ellil : vient peut~êtl'e du nom - 1i;llili - celui qui a sauvé la troup.e ou piuceque l'opération faite par Ellili s'était passée la nuit, en remarquant que Ellil eét un mot a.rabe qui veut dire la nui t ". H,ydronymie Comme il est de coutume en Afrique du Nord pour les Ouedlil le !1ergU:e~ IiI porte plusieurs aoms, qui chacun délimite un tronçon bien particulier. D'amont en aval: (carte n01) OŒDBAHL0.t1L: (O.Idiot)Il suffit de regarder une carte pour comp­ rendre ce qualificatif, le lit de l'Oued est extrement totueux.
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