Traduction De Pierre Du Ryer

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Notes du mont Royal www.notesdumontroyal.com 쐰 Cette œuvre est hébergée sur « No- tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres LES HISTOIRES D’HERODOTE. M I S E S EN P RAANÇOIS Tar mgr-mie. de fAcaMieFrançoïh Confele a” H ifloriogmpbe du Roy. TROISIESME ÉDITION. ’ Reueuë , Corrigée 8.: augmentée d’AnnOï ; tarions en marge. T. O M E. Il I, a A GRENOBLE’, à. Chez PHI L nanas CH ARVYS, Libraires; j Imprimeur du Roy , à la Place Mal-Confcil. ’Mn DG. a l;uhrïmBayerlsche . Staatsblbllothek Münche’n N ’H 6DOTE LIVRE SIXIESME. I-NTITVLE’ ERATQ :r ,1 un petit Arillagoras, v ’ qui auoit fait tcuolter v .1 l’lonie. Quantàl-lillic’e, mg. r Prince de Milct, ayant fît? obtenu (on congé de Darius , il le " "’ rendit de Sufe à Sardis,ôc lors qu’il y fut arriué , Artaphcrnes , Gou- verneur de cette ville , luy deman- da (on opinion fur la carafe de la. tcuolte des Ionicns. Il fit réponfc qu’il n’en pouuoit rien dire 5 6: comme s’il n’eult rien fçeu des cho- fits palliées , il fci ni: de s’efionner dcce qu’on luy diÊoit , a: de tout ce qui mon cité fait. Mais Artaphcr- A a3 ij 4; H E R 0 D 0T E a ,nç85quikconnult Ibicnkqu’il vouloit ’ difiimulegôç qui auoit appris d’ail- leurs la iverirable caulè de cette re- ndre s Pli-51.50., luy’dituil, nomfça J non: la parité de toute: chlzfir’, vous virtu- and, fait a fiulier , à. Arijïagarar plume: s’en a]? chargé. Il n’en dit pas dauan- rimois»: ’ à Rififi: rage. touchant cette rebellion;mais’ qu’illc il en dit airez pour donnerides V fi"’"’"” foupçons à Hii’rie’e, qui commença à le redouter comme vn homme inüruir de route [affaire , de forte qu’il (e déroba dés la nui: fumante, a: prit [on chemin vers la mer. Ain- .Ïfilil trompa Darius g car au lieu de reduire fous [on obe’iil’ance la grau», l "de me de Sardaigne , comme il l’a- udit fait efperer, il fc firChefdes - ,Ioniens pour faire la guerre à Da- rius. Lors qu’il fur, arriué dâs l’lfle de Chic, les habitans (a faifircnr Il de luy,8c le mirent en prifonss’ima- ginant que c’el’roit vn efpion que Darius auoit ennoyé dans leur lflc; mais quand ils curent appris la ve- j tiré de la choie , 8: qu’il cfloit en- , ncmy de Darius , ils le mirent en liberté. Côme il en: cité interrogé LIVRE SIXIE’M E. ,- 94: les loniens , pourquoy il auoir mandé à Ariflagoras auec tanr, - d’emprclïemenr qu’il le renouait- contre Darius , puifqüe c’elloit à. leur confufion se a leur ruine, il ne leur en découuriit, pas la veritable canfe , mais il leur dit que Darius auoir refolu de faire forrir les Pie-I . niciens de leur pays pour les faire. venir dans l’lonie , ô: de faire paf- ièr les loniens dans la Çilicie. En- fin il les aKeura que c’efioit là le l’u-’ jet pour lequel il auoir écrirà Ari- flagoras, Le Roy ne’antmoins n’a- HI. 7. noir rien refolu de tour-cela , mais vous v Hifliée vouloit épouuanter les lo- niens.Depuis il écriuirà l ’ uclques ’ Per- fes qui citoient à Sarâlis. 8c qui luyv. airoient auparauît témoigné quel- ?ue enuie de (e reuolrer, 6c ennuya, es Lettres par vneerrainperfonnæ; a v g ge d’Ararne . nomme Hermip’pe..r Toutefois Hermippe ne les rendit AMI? pas à ceux à qui elles s’adrefl’oienr, mais à Arraphernes ,qui ayant ap- agi: «un pris par ce moyen toutes les rra- "fiffiffâ’ mes que l’on faifoir. commanda à.» Aaa iij 6 H E R 0 D O T E a Hermippe de les donner à ceux aufquels Hyfliée les ennoyoit a ’66 de luy apporter tout de mefine les réponfcs que faifoient les Perfcs à Hyiliée. Ainfi après qu’Artaphcr- ires eut découucrt les entreprifes que l’on formoit , il fit punir vu grand nombre de Perfcs qui en fu- rent trouuez coupables , 8: ces pu- nirions cauferenr du trouble 8c du tumulte dans Sardis. Ce enflant Hy friée qui fe vit priué de a: efpe- rances, fut reconduit à Mile: par les habitans de Chio,qu’il en arroi: CM de Mile! tu fuppliez, .-mais les Milefiens qui point n- citoient bien aires «faire deliurez mir de la domination d’Ariltagoras, 8: me. qui ancien! déja gonflé la liberté, ’ ne purent (e refondre de receuoir chez aux un autre Maifire. Cela fut carafe qu’Hifiiée voulut forcer de nuit la ville , mais il fur blcfl’é par vu Milefien, a: repoufl’é de fa pa- rtie. ll retourna donc dans l’lfle de» Chic , a: parce qu’il n’en pouuoit perfuader les habitans de le fecou- tir de leurs vaiiïeaux , il pafl’a de la à Minime , a: lit il bien. cnuers les LIVR E SleE’ME. 7 Mityleuiens qui luy donnetent huit galeres équipées en guerre, auec lefquelles il reprit le chemin de Byfancc , 8c ferint caché en cet- te mer , où il prenoirtous les vair. feaux qu’il rencontroit , excepté ceux qui vouloient luy obeïr. Du- tant qu’l-lifliée 8: ceux de Miryle- ne faifoient fut mer routes ces C110! fcs, les Perfes faifoient marcher contre Milet vue grolle armée de terre, 8: de grandes forces nautiles; car ils aucienraflèmblé toutes leurs . troupes pour cette feule expedi. tian, à: ne faifoient pas and eflar des antres villes. Les P cuidait. entre les troupes naualcs , montre- - me; de la pallioit pourcette entre- ptife ; a: les Cypriens , qui nuoient cité nouuellement fubjuguez , les Ciliciens 84 les Égyptiens marche- tent auec eux dans cette guerre. (gland les Ionie-ns entent cité ad- uertis qu’ils venoient fondre fur Milet , 8c fe jette: dans l’louie , il: enuoyerent les principaux 6c les plus (ages d’entr’eux à l’AiTemblée genetale, où il fur refolu qu’on A aa iiij 8 H E R O D O T E s n’oppoferoit point d’armée de terre aux-Petfes -: que les Milefiéns fe- roient leurs efforts pour fe défen- dre, &.repoullèrl’Ennemy de leurs murailles 5 mais qu’on deuoit faire vne armée nauale aufli forte qu’il feroit puai-bic, 8: de s’afl’embler au plûtoft aupre’s de Lada, qui cit vne petite lfle proche des Mi lcfiens, pour terminer ce différend à la veuë de Miler at me bataille na- uale. Cette teFOIution ayant cité 07131:4»- u de 1’41- prife, les. ioniens . turent dans nu’t u- leurs vailleaux au pres de cette Inc, vale du accompagnez. de tous les [éoliens Mien. qui confi- tu habitent dans l’Eolie, 8c difpo. flu’r m erent leur armée en cette maniere. 5 63 . Un! . On mit cité qui regardoit l’O. rient les leiiens auec quatre- vingts voiles, ceux de Priene fui- uoient auec vingt vailleaux , se après-eux. on voyoit les Myufiens- auec. trois vailleaux. Les Tejens citoient du mefme coïté auec dix-. (cpt vaiflèaux,ôc ceux de Chio auec eent.Les Erythreens auec huit vaif- Eaux, 8: les Phoceens auectrois citoient va peu . plus nuant , .8: les L l’V RE SIXIÈME. 9 Lesbiens les (binoient auec foiran- te 8c dix vaifleauxr La Samiens r citoient du collé de l’Occide’nt , 8s faifoient à par: vue flotte de foi- xante voiles. Cette armée conte- noit en tout trois cens foixanre. trois vaillent): loniens 5 ruais du collé des Barbares il y en nuoit fi: au, in cens. Neantmoins quand ils furent Prrfu proches de»Milet,&c que toute leur armée fut-alI’emblée, les Chefs des Pat-res ayant - fçeu le nombre des vaifl’eaux Ennemis , douterent "en quelque forte a de la viétoire , 8: craignirent de ne pouuoit prendre- Milet,,. G au parauant ils ne (a rem q doient maiftres de la mer. Ayant fifi” donc- confideré- limportance de lido»: a cette aff’airesôc. apptehendanr2- WP’" d’ail- leurs d’efire mal-trairez de Darius, mais: s’ils n’auoient pas vu bon fuccezr ils firent afl’ernbler tous les Princes quart- dîlonie , qui ayant cité chaflèz de faix" leurs Efiats par. ,Arifiagoras Mile- mm. lien. selloient retirez chez les Me- des,& faillaient alors la guerre con- tre la ville de Millet. Quand ils fu- rent donc-arduezflslcur patienta: ’ A a a nv - mon H’BRODOTE, ’ en ccsrtetmcs . lament, dirent-ils,.fi’ un: merde Infime): pour Ieferuire du En] , e’efi aujourd’bu) que vous de- selle «baigner. Il fin: que chacun de me fifi enfin: de retirer je; fisjet: du par) qui t’efl firm’ rentre le K9)». B pour en mutilant, ilfautleur [romane l’infirmité, â leur donner. refirent: qu’en ne le: recherchera poing. pour leur rendus. qu’on ne meurt le fers si) dans le: Temple: , a] dans leurs. méfait, a Mafia on ne leur fera pas un traitement plus mai: gitan leur afin) jufque: 50. Q: fi du contraire il: refirfeue cette grue , à qu’il: en veulent venir à me bataille ,. dflùflz.* ’ les de ce: malheur: qui leur mineront bifailliblemem; que «un le: metter dans le: fer: , quemrfirom rhajlrer’ hargneux. que mm: admirons leur: fille: chez. le: Eaflriem , à que nous donnerons leur: puy: à d’autre: peu.- plus. Aptés ce difcours des Perfesfic a. mais]. dut lo- anal-toit que lamait fut venuë, les m’eru pour Princes Iraniens enuoyerent vers» la [allici- ter de leurs peuples pour leur fairecetre declararion.

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