La Communauté Villageoise Et L'état Dans Le Contexte De La Construction Du Socialisme Africain Pendant Les Quarante Dernièr

La Communauté Villageoise Et L'état Dans Le Contexte De La Construction Du Socialisme Africain Pendant Les Quarante Dernièr

La communauté villageoise et l’État dans le contexte de la construction du socialisme africain pendant les quarante Title dernières années du XXº siècle Author(s) Nabeshima, Takako Citation パリ第一大学. 博士(政治学) Issue Date 2004 Doc URL http://hdl.handle.net/2115/20116 Type theses (doctoral) Additional Information There are other files related to this item in HUSCAP. Check the above URL. File Information 26鍋島孝子.pdf (本文) Instructions for use Hokkaido University Collection of Scholarly and Academic Papers : HUSCAP Université Paris I - Panthéon-Sorbonne - THESE pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L’UNIVERSITE PARIS I Discipline : Science politique présentée et soutenue publiquement Par Takako NABESHIMA Janvier 2004 Titre : La communauté villageoise et l’État dans le contexte de la construction du socialisme africain pendant les quarante dernières années du XXº siècle Jury : M. Etienne LE ROY (Université Paris I, Directeur de thèse) M. Daniel BOURMAUD (INALCO et Université Paris I) Mme Geneviève CHRETIEN VERNICOS (Université Paris VIII) M. Yves VILTARD (Université Paris I) Ny rano aina, ny ala aina koa – L’eau, c’est la vie, la forêt aussi « Car le chagrin ne se cache… » - Quel est cet homme - Pourquoi cet air absent ? que suivez ? - Je ne suis pas absent - Je ne le sais : mais en méditation. je n’ai pu l’atteindre. - Pourquoi verser des larmes ? - Quel est cet homme - Je ne pleure point : derrière vous ? un grain de poussière - Je ne puis vous répondre : m’est entré dans l’œil. il n’a pu me rattraper. - Pourquoi êtes-vous abattu ? - Pourquoi vous tenez-vous debout ? - Je ne suis pas abattu - Je ne me tiens pas debout : mais un peu égaré. je viens de me lever. - Pourquoi - Pourquoi soupirez-vous ? êtes-vous si triste ? - Je ne pousse pas de soupirs, - Je ne l’ai point voulu : je respire un peu fort. je viens de perdre mon fils. Traduit du malgache par FLAVIEN RANAIVO « Poème Hain-Teny » (Publications orientales de France, Paris, 1975) Cité par Sennen Andriamirado, Madagascar aujourd’hui, Paris, les éditions j.a., 1990, p.45. 2 Remerciements Je pense que, quand on a l’intention de faire une grande œuvre, la fatalité prend sa place aussi. Je ne suis pas fataliste. Je ne m’abandonne jamais à mon sort. Je combats toujours ma capacité limitée pour profiter de la joie des activités intellectuelles. Cependant ma personnalité et mes idées ont été constituées par beaucoup de rencontres et de relations amicales, impressionnantes. Ce que je présente, c’est mon idée. C’est une thèse que j’ai rédigée moi-même. Mais ma thèse est fondée sur les échanges internationaux avec les Malgaches, les Français, les Africains et les Japonais. Alors j’ai l’honneur d’offrir mes remerciements aux personnes suivantes en présentant mes heureuses rencontres avec elles. Tout d’abord, je remercie infiniment Monsieur Etienne Le Roy, mon directeur de recherches. De Madagascar en 1996, j’ai envoyé un fax à Monsieur Michel Alliot pour lui demander la condition de l’inscription au D.E.A. des études africaines à l’Université Paris I. À sa place, Monsieur Le Roy m’a répondu par l’intermédiaire de sa secrétaire, Madame Louise Villaréal. Après mon inscription, il m’encourageait comme directeur des études africaines, parce qu’au début de mon séjour à Paris, j’ai été de temps en temps découragée par des problèmes linguistiques. J’avais également tellement de choses à apprendre sur l’Afrique. Il m’a appréciée comme africaniste japonaise, ce qui est rare. Il m’a sans cesse transmis les connaissances qui me manquaient sur l’Afrique. Sous sa direction, j’ai pu développer une approche asiatique à mes études africaines. Le Laboratoire d’Anthropologie Juridique de Paris fut un lieu de communications internationales pour moi. J’ai eu beaucoup de stimulations intellectuelles. Monsieur Camille Kuyu Mwissa fut directeur de mon mémoire de D.E.A. Le séminaire de Monsieur Ibra Ciré N’Diaye m’a enseigné une nouvelle méthode de recherche. De plus, j’ai rencontré beaucoup de jeunes africanistes. Les Africains me racontaient leur pays. C’était très intéressant. J’ai fait le bon choix d’étudier à Paris, parce que j’ai pu y entendre les Africains venus de divers pays. J’ai fait la cuisine, organisé des fêtes et dansé avec eux. C’est un bon souvenir d’amitié. Je me rappelle du processus pour choisir d’être africaniste. Monsieur Takehiko Kamo, professeur de l’Université de Tokyo, m’a conseillé de faire des recherches sur l’Afrique. C’était un défi, parce que le nombre des africanistes était peu nombreux au Japon. Il est décédé en 1996 quand j’étais à Madagascar. Je l’en remercie à titre posthume. Sa réflexion globale sur la politique internationale me fut le fruit le plus précieux qu’il me légua. 3 Après lui, Monsieur Kiichi Fujiwara, professeur de l’Université de Tokyo, m’a inculqué sa conception des pays asiatiques en voie de développement. Très occupé par l’analyse de l’attentat du 11 septembre 2001, il a trouvé quand même le temps de me donner des conseils. À mon deuxième séjour à Madagascar, j’ai été très contente d’avoir conservé beaucoup de liens d’amitié. Le personnel local avait le même sérieux qu’avant, lorsque je travaillais à l’Ambassade du Japon à Antananarivo. Ils étaient amicaux et un peu sages comme des « Asiatiques ». Pour l’enquête sur le terrain en 2001, Madame Alice et Madame Patricia ont fixé des rendez-vous pour moi avec les fonctionnaires de l’administration. Je remercie mes mères malgaches. Monsieur Zo Rakotoseheno, mari de Madame Patricia, m’a bien répondu comme journaliste. Il est rédacteur en chef du Quotidien Midi Madagascar. Je lui rends hommage, parce qu’il regardait et analysait la vie des Malgaches en tant que journaliste depuis les années 1970. À ce moment-là, il y avait la censure de presse ! Monsieur Alexis Razafindratsira, ancien maire d’Ambohimanga, m’a bien expliqué le système d’administration. Il aime la plaisanterie et s’intéresse au développement culturel de Madagascar en tant que maire, membre de Rotary Club et président de l’Association Anciens Amis du Japon. J’ai souvent organisé les manifestations culturelles japonaises avec lui en tant qu’attachée culturelle de l’Ambassade. Monsieur Tsaroana, chef de Service des Affaires générales et Monsieur Olivier Ramahadison, directeur des Études de la Législation et de la Documentation du ministère de l’Intérieur ont trouvé le temps de me rencontrer. Pour me faire connaître le système compliqué de l’administration, les explications de Monsieur Gervais Rakotonirina, sous-préfet d’Ambohidratrimo, furent très claires et globales. Je suis l’obligée du vice- président du Fokotany Ambanitsena pour m’avoir fourni des documents administratifs et de la femme du président pour m’avoir raconté franchement la vie quotidienne et sociale des paysans. Mes amis, les membres de la famille Ratovoarison, m’ont bien aidée et assistée pour mon enquête sur le terrain. Pendant l’enquête, j’ai vu l’attentat du 11 septembre 2001 à la télévision dans l’hôtel Sakamanga. Tout le monde a été découragé par l’acte d’inhumanité. Mais moi, je peux croire à l’humanité grâce à l’amitié malgache. À Majunga, je remercie le Musée Akiba. Je lui ai demandé de planifier l’enquête en 1997 et en 2001. Madame Beby Ramanivosoa, directrice du Musée, m’a assistée auprès de la communauté sakalava en 1997. Madame Hortensia Israeline Rasalofondraibe, secrétaire général du Musée, m’a accompagnée en 2001. Le Musée m’a donné les connaissances historiques du Sakalava et m’a autorisée spécialement à prendre les photos du modèle réduit du Doany. Je souris en me souvenant de la discussion chaleureuse de Madame Hortensia avec le chauffeur de Toyota, le gardien du Musée et le guide-étudiant pour choisir les lieux de mon enquête. 4 L’esprit des intellectuels est très ouvert à Majunga. Ils furent assez sympathiques pour me donner également des conseils. Monsieur Rajabo, recteur de l’Université de Majunga, m’a donné aussi l’idée du plan de l’enquête. Il m’a présentée à Madame Hortensia. Monsieur Hadj Soudjay Bachir Adehame, historien, m’a éclairée sur la longue histoire de Majunga. Son explication est si utile que je la cite souvent dans cette thèse. J’espère que le chef sakalava se rappellera de moi à la prochaine enquête. Je l’ai vu deux fois. Il m’a fait découvrir le Doany et le style de vie sakalava. Sans lui, je n’aurais pas pu approfondir l’ethnicité de Madagascar. Je rends hommage à l’esprit noble et ouvert du Sakalava. J’ai rencontré les paysans et les pêcheurs. Je ne connais pas leur nom. Ils m’ont parlé de leur difficulté de vie et décrit l’esprit d’entraide, spécifique du Fokonolona. Je me suis inquiétée d’eux lors de la crise politique de 2002. Mais je crois à leur grand pragmatisme pour survivre. Quant au problème du français, Madame Claire Jéquier a bien aidé à corriger mon texte. Madame Françoise Paireau enseigne le français depuis longtemps. Elle est professeur à l’Université municipale d’Okayama comme spécialiste du papier japonais. À travers les discussions avec elle, j’ai pu construire la conception de la thèse en français. Madame Soumoudronga Fatoma Hanitrahoravaka, fille de Monsieur Bachir, m’a bien aidée à traduire le texte malgache en français. Grâce à elle, cette traduction du document rare éclaircit la vie socio-administrative des paysans malgaches. J’ai eu l’idée d’une comparaison avec la Chine pour écrire cette thèse. Mais je me suis demandé comment comparer les deux socialismes.

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