DU JU-JITSU AU JUDO SOMMAIRE ………………………..………………………………….……Page 1 LE DEBUT D’UNE ASCENSION …………………………………………Page 2 LES GUERRES DU MOYEN AGE ………………………………………. Page 2 UN JEUNE HOMME DETERMINE …………………………………….. Page 2 LE RENOUVEAU ………………………………………………………… Page 3 L’ENGOUEMENT POUR LE JUDO ……………………………………. Page 4 LE MOMENT DES DEFIS ………………………………………………. Page 4 LES DEPLACEMENTS DE JIGORO KANO …………………………… Page 5 LA CONSECRATION …………………………………………………….. Page 5 LE KODOKAN BATTU …………………………………………………... Page 5 L’ASCENSION SOCIALE DE KANO …………………………………… Page 6 LA CONCURRENCE APPARAIT ……………………………………….. Page 6 LES OLYMPIADES ………………………………………………………. Page 6 LES OLYMPIADES ET LE JUDO ………………………………………. Page 7 LE JUDO JU-JITSU SORT DU JAPON ………………………………… Page 7 LE JU-JITSU CLUB DE FRANCE ………………………………………. Page 7 L’ARRIVEE DE MIKINOSUKE KAWAISHI …………………………… Page 7 LE PLUS JEUNE LICENCIE AU JU-JITSU CLUB DE FRANCE …… Page 9 LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ………………………………... Page 9 WHITE AND BLACK …………………………………………………….. Page 9 LE PREMIER PROFESSEUR …………………………………………… Page 10 LA RECONNAISSANCE …………………………………………………. Page 10 LE DEPART ………………………………………………………………. Page 10 L’INDEPENDANCE ………………………………………………………Page 10 LE COLLEGE DES CEINTURES NOIRES …………………………….. Page 11 LES RETOURS …………………………………………………………… Page 11 LA FEDERATION INTERNATIONALE ………………………………... Page 12 LES GRADES ……………………………………………………………... Page 12 LES CATEGORIES ………………………………………………………. Page 12 D’INTERVENANTS A PROFESSIONNELS …………………………… Page 13 LE PREMIER DIRECTEUR TECHNIQUE NATIONAL ……………… Page 13 DEVELOPPEMENT MONDIAL ………………………………………… Page 13 LES STRUCTURES ………………………………………………………. Page 13 LE JU-JITSU ……………………………………………………………… Page 14 IMPRESSIONNANTE BIBLIOGRAPHIE ……………………………… Page 15 L’ARRIVEE D’UNE NOUVELLE DISCIPLINE ………………………. Page 15 UNE FANTASTIQUE EPOPEE …………………………………………. Page 15 AUJOURD’HUI …………………………………………………………... Page 16 AUX LECTEURS …………………………………………………………. Page 16 LES GRANDES DATES DU JUDO ……………………………………... Page 18 NOS CHAMPIONS DU MONDE ………………………………………... Page 21 NOS CHAMPIONS OLYMPIQUES ……………………………………... Page 22 LES TECHNIQUES DE JUDO ……………………………………………Page 23 à 28 LES TECHNIQUES DE JU-JITSU ……………………………………… Page 29 à 31 1 DU JU-JITSU AU JUDO LE DEBUT D’UNE ASCENSION A la fin du XVIIe siècle, SHIROBEI AKIYAMA, médecin et moine japonais, détermina les emplacements des points vitaux du corps humain et montra le phénomène du réseau, qui deviendrait « le principe de la souplesse ». Pendant son voyage en Chine, d’autres moines lui apprirent trois ou quatre techniques de combat par un coup frappé sur le point vital. Il développa cet intérêt pour les techniques de défense à mains nues. AKIYAMA fonda l’école «yashin », l’école de l’esprit du saule. LES GUERRES DU MOYEN AGE Les techniques se perfectionnèrent au cours des guerres du moyen âge Japonais, qui durèrent beaucoup plus longtemps qu’en France. Ces guerres prirent fin au XIIIe siècle. En 1853, le Japon s’ouvrit à la civilisation occidentale. Quelques farouches guerriers réussirent à se reconvertir dans l’administration, l’armée ou la police. Ceux qui prétendaient maîtriser particulièrement bien le Ju-jitsu tentèrent de fonder des écoles, mais en vain, car l’ère des armes à feux prenait son envol. JIGORO KANO, né le 28 octobre 1860 à MIKAGE à l’ouest du Japon passa son enfance dans ce contexte de complet renouveau. Il fréquenta les écoles de Tokyo calquées sur les modèles occidentaux. Sa force intellectuelle lui permit d’entrer à l’Université Impériale tout récemment créée pour y étudier la littérature, les sciences politiques et l’économie. Ses capacités intellectuelles lui permirent de s’y distinguer rapidement. UN JEUNE HOMME DETERMINE Jalousé par ses camarades, KANO fut souvent bousculé, car il souffrait d’un handicap certain. Il mesurait à peine plus d’un mètre cinquante et son poids aurait fait pâlir certaines Geishas. Son tempérament de chef, de meneur d’homme, l’amena à découvrir l’existence de l’ancien Jujitsu, grâce à un ancien « rebouteux », qui soignait entre autre les Ju-jitsukas. Ce dernier lui fit rencontrer un expert nommé FUKUDA. Il devint son élève en 1877 pour un bref instant, car un an après il mourut. Il continua sa progression avec un autre professeur du nom de ISO, qui s’éteignit hélas à son tour en 1881. KANO rencontra ensuite 2 DU JU-JITSU AU JUDO LIKUDO, un spécialiste de l’école KITO, avec lequel il continua son initiation. En 1881 après avoir obtenu son diplôme universitaire, il fut aussitôt nommé professeur à l’école GAKUSHUIN, fréquentée par les nobles de Tokyo. Tout en assurant son enseignement, il continuait à s’imprégner du Ju-jitsu et devint le japonais le plus documenté en ce domaine. LE RENOUVEAU Le 25 février 1882 KANO ouvrit sa propre école pour enseigner ce qu’il appelait le Judo KODOKAN. C’est plus tard, qu’il expliqua pourquoi il avait choisi « judo » qui signifie « Voie de la souplesse » et qui s’applique à tous les domaines, aussi bien physiques, qu’intellectuels, moraux et sociaux, moins restrictif que « jitsu », limité à un concept plus simplement technique. De plus, le Ju-jitsu restait dans l’esprit des Japonais attaché à une notion de guerre et de combat à mort, ce qui ne reflétait évidement pas l’esprit de KANO. Il fallut qu’il ait foi en sa méthode, car au bout d’un an, ils n’étaient que neuf à s’être inscrits au KODOKAN. Le Dojo était situé dans une salle désaffectée du temple Bouddhiste EISHO-JI à Tokyo. Sous la surveillance de Kano, les élèves évoluaient tous les jours, sur une surface de quatre mètres carrés. L’entraînement était rude et le vêtement dont ils disposaient pour la pratique du Ju-jitsu était le KEIKOGI, vêtement à manches courtes et pantalon bermuda. De ce fait, KANO avait souvent des ecchymoses aux genoux et aux coudes. C’est pourquoi, il modifia le KEIKOGI, en JUDOGI avec manches longues et pantalon long, qui est actuellement destiné à la pratique du Judo. Au terme de la deuxième année, il comptait dix sept élèves et, en août 1883, il décerna la ceinture noire à deux d’entre eux, TOMITA et SAIGO. Lentement, la réputation du KODOKAN s’étendait, surtout avec l’arrivée de personnalités Japonaises. Parmi elles un homme d’affaire M. SUZUKI, l’ambassadeur du Japon M. INAGAKI., des jeunes hommes dont YOSHIAKI YAMASHITA, qui allait être 50 ans plus tard, le premier titulaire du 10 ème DAN. YOSHIAKI YAMASHITA était un ami d’enfance de KANO et devint plus tard son assistant au KODOKAN. Celui-ci fit des déplacements à l’étranger et plus particulièrement aux Etats Unis d’Amérique, pour y faire connaître le Judo. C’est ainsi qu’il devint le professeur du Président des Etats Unis, THEODORE ROOSEVELT, lequel se passionna pour le Judo et obtint en 1907 le grade de ceinture marron. YAMASHITA mourut en 1935 au grade de 9 ème DAN et à titre posthume, KANO lui décerna le titre de 10 ème DAN. 3 DU JU-JITSU AU JUDO L’ENGOUEMENT POUR LE JUDO Le KODOKAN ne cessait de s’accroître, ce qui nécessita plusieurs déménagements. L’enthousiasme des Judokas était tel, qu’au moment de leur inscription, ils n’hésitaient pas à signer le livre des serments avec leur propre sang. Cette méthode a été abandonnée, mais le KODOKAN garde précieusement ce livre d’or. LES SERMENTS DES JUDOKAS : Ils étaient au nombre de cinq. • Une fois admis au KODOKAN, je ne cesserai jamais de pratiquer sans motif valable. • Je ne déshonorerai jamais la réputation de ce DOJO par ma conduite. • Je ne dévoilerai jamais les secrets qui me seront enseignés et je n’irai pas étudier le Judo ailleurs sans autorisation. • Je n’enseignerai jamais le Judo sans autorisation. • J’observerai chaque règle du KODOKAN, non seulement pendant mon étude au KODOKAN, mais aussi si j’enseigne le Judo après y avoir été autorisé. LE MOMENT DES DEFIS Au temps des défis, deux nouvelles figures apparurent au KODOKAN, SAKUJIRO YOKOYAMA et TAKISABURO TOBARI. Après avoir lancé un défi à KANO, ils se rallièrent à lui et devinrent les personnages les plus fameux de l’histoire du Judo. Vu la notoriété que prenait le KODOKAN, KANO était assailli de défis. A ce moment, il choisit SHIRO SAIGO pour représenter le KODOKAN. SAIGO était de la même morphologie que KANO et venait à bout de tous ses adversaires. Il fut reconnu dans tout le Japon et fit figure de légende. Il enseignait au KODOKAN lorsque KANO était absent. 4 DU JU-JITSU AU JUDO LES DEPLACEMENTS DE JIGORO KANO En 1889, KANO fut envoyé en mission à l’étranger par le ministre Japonais de l’Education Nationale. SAIGO fut nommé directeur du KODOKAN pendant son absence. Durant son voyage KANO vint en Europe et passa par la France, pour étudier les systèmes éducatifs occidentaux, ce qui ne l’empêcha pas de faire connaître la discipline qu’il avait personnellement créée. LA CONSECRATION A son retour, alors que l’Empereur assistait, en personne, à l’inauguration de la nouvelle école des nobles, il fit une démonstration de Judo. Ce fut la consécration officielle. LE KODOKAN BATTU L’ampleur qu’avait prise le judo, laissait un peu à l’abandon le Ju-jitsu. Cependant, certains irréductibles ne le voyaient pas de la même façon. Un jour, un instructeur de la police de Tokyo, qui supportait mal que deux Judokas fassent partie de la police, organisa une compétition entre un judoka TOBARI et un Ju-jitsuka, MATAEMON TANABE, considéré comme le plus fort de sa spécialité. TOBARI fut battu au sol par un étranglement. Le KODOKAN fut battu, et c’est à ce moment là que KANO comprit que les techniques de projections devaient continuer à se développer, mais qu’il fallait maintenant instaurer un nouveau Judo avec l’arrivée du sol. 5 DU JU-JITSU AU JUDO L’ASCENSION SOCIALE DE KANO Il fut nommé directeur de la cinquième école nationale supérieure du Japon et conseiller du ministre de l’Education Nationale, où il ouvrit un Dojo. En 1893, il devint directeur du département littérature du ministère de l’Education Nationale puis directeur de la première école normale supérieure du Japon Formidable promotion pour cet homme de trente-trois ans.
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