TREIGNAC-SUR- VÉZÈRE Jean VINATIER HISTOIRE GÉNÉRALE DE TREIGNAC SUR- VÉZÈRE L'évolution des classes sociales et la vie quotidienne des habitants dans une ville du Limousin. TOME Il DE L'AVENEMENT DU ROI LOUIS XIII A NOS JOURS IMPRIMERIE CHASTRUSSE & Cie BRIVE 1974 OUVrAGES DU MEME AUTEUR Editions de la Vie Corrézienne, Brive : 0 Egletons, cité de Ventadour. 0 Sainte Madeleine et son pèlerinage de Nauzenac. 0 Monédières - Roman. 0 Villevaleix le Soleil - Roman. Editions de la J.A.C., Lyon : 0 Paysan, connais ton histoire. Société des Lettres, Sciences et Arts de la Corrèze, Tulle : 0 Veix dans les Monédières. Editions Ouvrières, Paris : 0 La Femme, parole de Dieu et avenir de l'homme. Imprimerie Chastrusse et Cie, Brive : (Se trouve dans les principales librairies limousines.) 0 Histoire générale de Treignac-sur-Vézère, Tome I. Les deux blasons reproduits sur la couverture sont ¡l'œuvre de M. Merceron A gauche : A droite : Blason de la Corrèze Blason de la ville de Treignac « D'azur aux trois étoiles d'or » Ecartelé Au 1, Devise : « D'or à deux lions léopardés « Trina Ostia. Trina Suburbia. de gueules, l'un sur l'autre » Trina Castella. » (qui est COMBORN). (Trois portes. Trois faubourgs. Au 2, 1. Trois châteaux.) « Echiqueté de gueules et d'or » (qui est VENTADOUR). Au 3, « Coticé d'or et de gueules » (qui est TURENNE). Au 4, « D'or à trois lions d'azur, armés et lampassés de gueules » (qui est LIMOGES). Le blason de la Corrèze a été établi par M. MERCERON D'ARGENTAT, D'après les armes des anciennes vicomtés du Bas-Limousin. Il a été adopté par la préfecture de la Corrèze. Il a paru, pour la première fois, dans le n° 40, d'octobre 1971 de la revue Lemouzi. AUX LECTEURS DU PREMIER VOLUME : QUELQUES PRECISIONS Des erreurs de détail m'ont été signalées. Je les rectifie ici volontiers : Page 33 : Les Lémovices n'ont pas fourni à l'armée de secours de Vercin- gétorix le sixième de son effectif. J. César (Guerre des Gaules, livre VII, nô 75) donne le chiffre de 20 000 soldats pour les 7 « cités » de l'ouest, dont faisaient partie les Lemovices. Mais il y avait des troupes venant de 44 « cités » avec un total de plus de 200 000 combattants. (Cf. les études de M.R. MORICHON, parues dans le Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin.) Page 34 : Les fouilles des Jaillants dirigées depuis plusieurs années par le président R. JOUDOUX, ont fait découvrir de petits temples de hauteur — ou « fanum », et non une villa gallo-romaine. (Cf. les études sui- vantes de R. JOUDOUX : « Les vestiges gallo-romains des Jaillants », Lemouzi n° 9 ; et note sur les recherches effectuées au site gallo- romain des Jaillants ; Lemouzi n° 21 ; « Le fanum gallo-romain des Jaillants », Lemouzi n° 25.) Planche XV, en bas, à gauche : La statue provient de l'ancien hôpital et se trouve chez M. Bal- lage, et non au Chatenet. Merci aux lecteurs compétents qui voudraient bien me signaler des rectifications à faire, dans le premier ou le second volume. Dans la liste des sigles d'ouvrages, il y a eu deux omissions : P. = Poulbrière. Dictionnaire des Paroisses, Nouvelle Edition, 3 volumes. Ch = J. Bte Champeval. Le Bas Limousin, Seigneurial et Religieux. SIGLES PRINCIPAUX Pour les ouvrages, ou sources de documentations, le plus souvent cités dans cette Histoire de Treignac, on utilisera, en notes, les abréviations suivantes : 1. ARCHIVES A.D.T. = Archives départementales de la Corrèze, à Tulle. A.L.M. = Archives Lavareille et Mège (Chez Madame Raynaud). A.P. = Archives personnelles de l'auteur. A.S.B. = Archives de la Société Archéologique de Brive. C.U. = Cartulaire d'Uzerche. 2. BULLETINS B.B. = Bulletin de la Société Scientifique, Historique et Archéolo- gique de la Corrèze à Brive. B.T. = Bulletin de la Société des Lettres, Sciences et Arts de la Corrèze, à Tulle. LEMOUZI = Bulletin de la Société historique du Bas-Limousin, 13, place Municipale, Tulle. Histoire, Archéologie, Lettres et Traditions Limousines. 3. OUVRAGES B.D. = M. BALLOT-M. DAUTREMENT : Histoire de la Corrèze et du Bas- Limousin (Lavauzelle, Limoges). Ch. — CHAMPEVAL : Le Bas-Limousin seigneurial et religieux (Ducourtieux, 1896, Limoges). D.B. = Désiré BRELINGARD : Histoire du Limousin et de la Marche (Que sais-je ? P.U.F.). D.L. D.S. = DECOUX-LAGOUTTE : Quelques droits seigneuriaux du Baron de T reignac. D.L. HJ. = DECOUX-LAGOUTTE : Hommes illustres de Treignac (Crauffon. Tulle). D.L. H.T. = DECOUX-LAGOUTTE : Etude sur l'Histoire de Treignac (Cassard, Périgueux). H.L. R.M. = Histoire du Limousin et de la Marche sous la direction de René Morichon (Dessaigne, Limoges). J.N. = Joseph NOUAILLAC : Histoire du Limousin et de la Marche (Lavauzelle, Limoges). N.H.F. — Nouvelle Histoire de France (Tallandier). P. = Chanoine POULBRIÈRE : Dictionnaire des Paroisses du Dio- cèse de Tulle (Nouvelle édition, Imprimerie Chastrusse, Brive, 3 volumes). AU SEUIL DE CE SECOND VOLUME... ... Comment ne pas redire combien je suis reconnaissant à tous ceux, à toutes celles qui m'ont apporté leur concours empressé et presque toujours totalement bénévole ? L'amour du pays de Treignac a produit cette amicale collaboration. Beaucoup de ceux que j'avais mentionnés dans l'introduction du premier volume m'ont encore aidé pour celui-là. Qu'ils en soient de nouveau remerciés. Merci également : 1° A l'imprimeur M. Chastrusse, pour le soin apporté à 1(/ confection de l'ouvrage, à celles qui m'ont aidé pour établir le manus- crit : Mme Prouvot de Toulon ; Mme Meyzaud, de Treignac, qui a également dépouillé des archives ; Mlle R. Giraud, de la Seyne. 2° A ceux et celles qui m'ont fourni : documentation, archives et renseignements divers : Mme Morisot, bibliothécaire de l'Assemblée nationale ; M. E. Tintou, de Limoges, l'historien infatigable de nos sol- dats limousins ; M. E. Tapissier d'Angers et Anne Tapissier; Les enfants de Marc Sangnier : Madeleine Chatelat, Jean Sangnier ; Le pasteur Medard, de Brive ; M. Cheype, de Saint-Ouen-sur-Loire ; H. Bosc, bibliothécaire de la Société d'Histoire du Protes- tantisme français. Et, à Treignac : M. Neuvialle, principal du collège ; M. E. Ballage ; M. J.-A. Antonietti ; M. Mettas ; Mme Lamontagne ; La Supérieure des sœurs de l'Hospice ; M. C. Gourty ; M. le Chef de l'usine de Monceau-la-Virolle. Les enfants du docteur Fleyssac. 3° A ceux et celles qui m'ont fourni les photographies et les documents qui ont permis d'illustrer l'ouvrage : M. Peyre, géomètre de La Seyne; MI» M. Chatelat ; Mme Reynaud; M. Camille Fleury, peintre de Treignac ; M'" Debray de Tulle; Mne M. Fargeas ; Àf™* Chaumont ; M. G.R. de Lage, de Clermont ; M. F. Bouillon et M™5 Tapissier ; Mme Lamontagne ; M. R. Manoury, cinéaste de « La Vézère » ; Docteur Roulet ; Abbé F. Villatte, spécialement pour les Pénitents ; M. et Mme Fort ; M"* Marcelle Vinatier, pour les graphiques. 4° Je dois des remerciements particuliers aux présidents des trois sociétés savantes de la Corrèze : M. L. Dautrement, de la Société de Brive ; M. R. Joudoux, de Lemouzi ; M. J. Mouzat, de la Société de Tulle, pour m'avoir autorisé avec bienveillance à repro- duire plusieurs textes intéressant l'histoire de Treignac et parus dans leurs Bulletins. Je les indiquerai au cours de l'ouvrage. Enfin je -voudrais dire ici ma gratitude la plus totale à Mme: Dupuy, ancienne directrice de l'école des filles de Treignac, et à M. R. Leyssène, président actif du Syndicat d'initiative de la ville. Leur dévouement inlassable, le soin qu'ils ont apporté à la sous- cription, leur aide pour la correction des manuscrits, leurs conseils et leurs recherches personnelles m'ont permis de mener à bien cette œuvre dans les meilleures conditions. L'Histoire de Treignac restera, grâce à tous ces collaborateurs une œuvre collective à la gloire de notre petite et antique cité. Jean VINATIER. TROISIÈME PÉRIODE LA VIE A TREIGNAC SOUS LES ROIS ABSOLUS (1610-1789) Au moment de la mort du roi Henri IV, si nous avions parcouru les rues de Treignac, et interrogé les habitants, nous aurions pu conclure avec certitude : « Le Moyen Age est terminé ». Quand avait-il fini ? Nul n'aurait pu le préciser. On ne passe pas d'une période à l'autre, par mutations brusques, mais par des trans- formations progressives. Dès le règne de Louis XIII cependant, coutumes, mentalités, pratiques religieuses, rapports entre les clas- ses sociales : tout a pris un nouveau visage. Il ne fera que s'accentuer avec les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. La vie provinciale perdra une part de sa force créatrice au fur et à mesure de la mainmise de l'Etat sur la direction des activités politiques et économiques. La religion semble d'abord à l'écart de cette emprise. Elle est encore au cœur de la vie de la cité et des familles. Mais les guerres de religion ont mis un doute grave dans les consciences : il y a maintenant deux manières d'être chrétien. Après avoir toléré la communauté protestante — elle a eu 50 ans de vitalité à Treignac — Louis XIV va régler ce qui lui semble une atteinte à l'Unité de l'Etat, en la supprimant de la pire des manières : la manière forte. Paradoxalement, c'est pendant les cinquante ans où ils sont stimu- lés par les protestants que les catholiques trouvent un nouveau souffle. La construction de Notre-Dame-de-la-Paix, en 1626, en est un signe certain, comme aussi la création et la réussite spectaculai- res des Pénitents blancs. Les Seigneurs de ces deux siècles n'ont que des rapports loin- tains avec leurs ancêtres.
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