Pour que Conférences dans Concert à l’art survive les bibliothèques Marie » 7 » 10 » 14 PHOTO : PIERRE PRUNEAU PHOTO : FERNAND THERRIEN PHOTO : NORMAND GAGNON Le journal communautaire de l’île d’Orléans Volume 15 / Numéro 4 / Avril 2011 www.autourdelile.com La sécurité incendie à l’île d’Orléans Lucie Lapointe La réforme de la loi sur la sécurité in- Madame Lemelin signale qu’à la rentrée sco- cendie a été adoptée en juin 2000 et elle laire, à l’automne 2010, une activité de sensi- détermine, entre autres, les normes de la bilisation et de responsabilisation s’est tenue à sécurité incendie en matière de prévention, l’école avec les jeunes du primaire, activité où d’organisation des secours, d’intervention il est souhaité que le message transmis rayon- et de formation du personnel. Dans ce ne dans le milieu familial. Elle nous rappelle cadre, chaque Municipalité régionale de également qu’à l’hiver 2010 chaque foyer de comté (MRC) ou ville a l’obligation de pro- l’île a reçu un questionnaire d’auto-inspection duire un schéma de couvertures de risques que les résidants étaient tenus de compléter et qui se doit d’être conforme aux orienta- de retourner à leur municipalité. Cette opéra- tions du ministère de la Sécurité publique. tion poursuivait un objectif de sensibilisation Le schéma de couverture de risques vise à et de réfl exion afi n d’inciter les citoyens à améliorer la connaissance des risques présents adopter des comportements préventifs dans sur le territoire, à maximiser les ressources leur domicile et leur entourage. Cela a aussi tant humaines que matérielles et fi nancières permis aux directeurs des services d’incendie afi n d’offrir un service qui soit des plus effi - d’acquérir une meilleure connaissance des ris- caces. ques potentiels à couvrir. 3 500 envois ont été À la MRC de L’île-d’Orléans, madame acheminés et le taux de participation s’élève Linda Lemelin coordonne le dossier sécurité à 96 %. Au cours de l’année 2011 l’opération incendie et elle travaille en étroite collabora- va se poursuivre mais sous une autre forme ; tion avec les quatre directeurs des Services des visites seront effectuées auprès de rési- d’incendie de l’île. Cette année le moment dences à haut risque tels les Centres de la pe- est venu de procéder à la révision du schéma, tite enfance, les écoles et les résidences pour ce qui doit être effectué tous les cinq ans. personnes âgées, toujours dans un but de pré- Sommairement, il se détaille en trois volets : vention et de sensibilisation mais aussi d’une l’intervention, la prévention et la formation meilleure planifi cation des services. Quand du personnel. L’intervention vise la force de au volet formation, depuis 2004 un nouveau frappe qui se compose du personnel affecté règlement de la Loi de la sécurité incendie a aux opérations de sauvetage et d’extinction, fi xé les exigences minimales de formation les délais d’intervention entre un appel et le pour les pompiers municipaux ; ainsi, pour temps d’exécution pour se rendre sur les lieux les municipalités de moins de 25 000 habi- d’un sinistre ainsi que le nombre d’effectifs et tants : la formation de pompier grade 1 est de matériels nécessaires pour combattre effi - obligatoire afi n que les interventions soient cacement un incendie ; les bâtiments sur le ter- menées de façon effi cace, professionnelle et ritoire sont recensés et classifi és en fonction sécuritaire. Ces formations sont diffusées par du risque qu’ils représentent, de faible à très l’École nationale des pompiers du Québec élevé. De plus, les ententes d’assistance mu- et dispensées par chacune des municipalités. tuelle entre les différentes municipalités sont Madame Lemelin nous signale qu’il y a près revues, car quatre municipalités à l’île possè- de 73 pompiers volontaires à l’île qui tous PHOTO : MICHEL GRENIER dent un service d’incendie. L’aspect préven- prennent très au sérieux leur tâche. Elle ajoute Le schéma de couverture de risques vise à améliorer la connaissance des risques présents sur le territoire et tion prend égalementSOMMAIRE une place importante. qu’il y a place pour la relève. à maximiser les ressources humaines, matérielles et fi nancières. La rencontre des 36 Hélène Bayard À l’initiative de Caroline Rober- municipaux se rencontrent ; il ne restait ENJEUX LOCAUX ET ORLÉANAIS Caroline Roberge donne comme exemple ge, conseillère de Saint-François, les plus que nous pour que la boucle soit bou- Les participants ont abordé les enjeux lo- des comités sur l’environnement ou sur la 36 conseillères et conseillers des six mu- clée ! La rencontre s’inscrit également dans caux, qui se ressemblent d’une municipalité création d’une charte citoyenne orléanaise : nicipalités de l’île étaient invités à une le cadre du Forum Vision 2020 », nous dit à l’autre, mais aussi les enjeux « orléanais » « Tout ne doit pas toujours venir d’en-haut », rencontre, le 13 avril dernier, dans le Caroline Roberge. La réunion a permis aux qui concernent tout le monde à l’île, comme dit-elle. but d’échanger sur leurs expériences participants d’échanger sur leur conception le pont et les gaz de schiste par exemple (et, COMMUNICATION ET respectives d’élus et d’explorer les pos- respective de leur rôle et la façon dont cha- il n’y a pas si longtemps, Rabaska) pour TRANSPARENCE sibilités d’entraide et de partage d’in- cun l’exerce. Dans tous les conseils muni- lesquels ils considèrent que la diffusion de Lors de cette rencontre, les conseillers formations, de connaissance et d’idées. cipaux, les conseillers sont responsables de l’information et la solidarité sont très im- se sont entendus quant à l’importance de 26 d’entre eux ont assisté à la rencontre, divers dossiers locaux : voirie, infrastructu- portantes. Ils ont aussi examiné la possibi- la communication et de la transparence. quelques-uns n’étant pas disponibles, ce res, urbanisme, loisirs, environnement, etc. lité de s’impliquer dans des comités ad hoc Placé dans le contexte de la formation en soir-là : cette initiative a donc répondu En discuter a suscité, semble-t-il, des ave- intermunicipaux consultatifs pour échan- éthique et en déontologie annoncée par le de toute évidence à un besoin et a été nues intéressantes. « Il ne s’agit pas d’uni- ger sur des sujets d’intérêt commun et être ministère des Affaires municipales et que bien reçue. formiser nos pratiques, mais plutôt de créer proactifs. Ils ont même envisagé d’élargir tous les élus devront suivre d’ici un an, « Les maires se rencontrent, les direc- un réseautage d’entraide et de collabora- ces comités pour y inviter les citoyens et les teurs généraux se rencontrent, les employés tion », dit Caroline Roberge. organismes qui se sentiraient concernés ; SUITE EN PAGE 2 NOUVELLES AUTOUR DE L’ÎLE / AVRIL 2011 PAGE 2 Les candidats à l’élection du 2 mai Hélène Bayard PHOTO : ARCHIVES MICHEL GUIMOND PHOTO : ARCHIVES M.-É. CASTONGUAY PHOTO : ARCHIVES ROBERT GAUTHIER PHOTO : ARCHIVES JONATHAN TREMBLAY Michel Guimond. Michel-Éric Castonguay. Robert Gauthier. Jonathan Tremblay. MICHEL GUIMOND MICHEL-ÉRIC CASTONGUAY ROBERT GAUTHIER JONATHAN TREMBLAY BLOC QUÉBÉCOIS PARTI CONSERVATEUR DU PARTI LIBÉRAL NOUVEAU PARTI Avocat de formation, Michel Guimond, CANADA Robert Gauthier est originaire de Saint- DÉMOCRATIQUE candidat du Bloc Québécois du comté de Michel-Eric Castonguay a complété Irénée, dans la région de Charlevoix. Il Jonathan est briqueteur et maçon et Montmorency – Charlevoix – Haute-Cô- ses études universitaires au Collège mi- a œuvré quelques années dans la Marine travaille sur la Côte-de-Beaupré. Ayant te-Nord et actuel député du comté, entend litaire royal de Kingston dans le domaine royale canadienne et par la suite il fait car- une bonne connaissance du mouvement faire valoir les positions de son parti sur de l’administration tout en poursuivant rière, de 1964 à 1994, à la Sûreté du Qué- communautaire et de l’économie sociale, les dossiers nationaux et locaux. « Depuis son engagement social dans plusieurs bec dans différents secteurs spécialisés, il s’est impliqué depuis son adolescence des années, je parcours 65 000 km par an- organismes communautaires. Détenteur dont les enquêtes criminelles et les crimes dans différents organismes, notamment sur née dans mon vaste comté pour rencon- d’un doctorat en médecine vétérinaire majeurs. la Côte-de-Beaupré. Le patrimoine cultu- trer les électeurs et je traite annuellement de l’Université de Glasgow, il entre- Son implication et sa participation ac- rel de la région est primordial pour lui. plus de 1 000 dossiers locaux dans mes prend ensuite une carrière militaire à tive au développement de sa région sont trois bureaux de comté », a-t-il dit, souli- laquelle il doit cependant mettre fi n à la bien connues. En effet, il a été maire de La rencontre des 36, gnant l’importance, pour lui, de participer suite d’un accident. Il travaille ensuite la municipalité de Saint-Irénée de 1997 à à tous les événements auxquels les gens en gestion de projets de recherche et en 2001 et préfet de la MRC de Charlevoix- suite de la une du comté le convient. Selon M. Guimond : gestion dans le domaine des sciences et Est de 1999 à 2001. Fort de cette expérien- « Stimuler l’économie doit se faire en res- des arts au sein d’entreprises privées : ce en politique municipale et régionale, pectant nos priorités, en étant sensible aux projets de recherche en médicine ovine, Robert Gauthier a piloté avec succès plu- réalités locales. Le développement écono- organisation d’événements nationaux et sieurs dossiers : le développement du parc mique responsable et cohérent passe par internationnaux Il participe également à des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, le soutien à la recherche et le développe- l’organisation de campagnes électorales à la réfection de l’aéroport de Charlevoix ment afi n de favoriser la modernisation titre de directeur de campagne.
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