
PROCES-VERBAL Le vingt-six octobre deux mille dix-sept, à dix-neuf heures, le Conseil de la Communauté de Communes Pays d’Opale s’est réuni à la salle de Conseil de la Communauté de Communes Pays d’Opale sous la Présidence de Monsieur Marc MEDINE à la suite de la convocation adressée à domicile le seize octobre dont un exemplaire a été affiché à la porte du siège de la collectivité. _____________________ Etaient présents : Mmes et MM. Thierry GUILBERT (DT Alembon) Eric BUY (DT Guînes), Christiane GLORIAN (DT Andres) Daniel DARCHEVILLE (DT Guînes), ayant procuration E.PIERRU Jacky DUBOIS (DT Andres) Anne DECAESTECKER (DT Guînes) Ludovic LOQUET (DT Ardres), ayant procuration J.C Laurence CHARPENTIER (DT Guînes), Vandenbergue Nathalie MERLEN (DT Guînes) Gilles COTTREZ (DT Ardres) ayant procuration T.VASSEUR Yves LEFEBVRE (DT Guînes), Sylvie BONNIERE (DT Ardres) Eric HOUDAYER (DT Guînes) Pierre PREVOST (DT Ardres), Nathalie TELLIEZ (DT Hardinghen), Christiane SPRIET (DT Ardres), Yves LE BERRE (DT Hardinghen) Véronique FRANQUE (DT Ardres) Ludovic DERTHE (DS Herbinghen) Blaise de ST JUST D’AUTINGUES (DT Mathieu CANLER (DS Hermelinghen) Autingues), Gabriel BERLY (DT Landrethun les Ardres) Thierry TERLUTTE (DT Bainghen) Delphin BOULOGNE (DT Licques), ayant procuration B.HAVART Christian SALVARY (DT Bonningues-lès-Calais) Franck DELABASSERUE (DT Louches) Thierry POUSSIERE (DT Brêmes) André CONDETTE (DT Nielles les Ardres) Claude KIDAD (DT Boursin) Jean-François LACROIX (DT Peuplingues), Pascal GAVOIS (DT Caffiers) ayant procuration Guy VASSEUR (DT Rodelinghen) C.ROBERVAL Jean-Luc MAROT (DT Pihen-les-Guînes) Brigitte MARCQ (DT Brêmes) François LE GALL (DT Saint-Tricat), Bruno DEMILLY (DT Campagne-les-Guines), Nicole WIDENT (DS Sanghen) Marc MEDINE (DT Guînes), ayant procuration A.PERALDI Bernard RIVENET (DT Guînes) Etaient excusés : Thérèse VASSEUR (DT Ardres), ayant donné procuration à G.COTTREZ Céline BAS BOUSEMART (DT Balinghem), Jean-Claude VANDENBERGUE (DT Balinghem), ayant donné procuration à L.LOQUET Antoine PERALDI (DT Bouquehault), ayant donné procuration à M.MEDINE Clothilde ROBERVAL (DT Fiennes), ayant donné procuration à P.GAVOIS Eugénie PIERRU (DT Guînes), ayant donné procuration à D.DARCHEVILLE Christian ANDRIEU (DT Hocquinghen), Marie-Andrée ROHART (DT Herbinghem), remplacé par L.DERTHE (DS Herbinghen) Christophe DUPONT (DT Hermelinghen), remplacé par M.CANLER (DS Hermelinghen) Brigitte HAVART (DT Licques) ayant donné procuration à D.BOULOGNE Jean-Pierre DOYE (DT Sanghen), remplacé par N.WIDENT Secrétaire de séance : Thierry GUILBERT 2017/135 Les procès-verbaux des séances du 22 juin et du 30 septembre 2017 sont adoptés à l’unanimité. Avant d’ouvrir l’ordre du jour, Monsieur le Président annonce que la question écrite adressée par Monsieur Berly relative au déploiement de la fibre numérique sera évoquée en fin de séance. AMENAGEMENT DE L’ESPACE Question n°160 : - AMENAGEMENT DE L’ESPACE PAEN Validation du périmètre Rapporteur : Monsieur Marc MEDINE Monsieur le Président rappelle l’origine du projet de périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains engagé suite aux études menées concomitamment à la réalisation du PLUI à l’échelle des 15 communes de l’ex-CCTP, qui ont révélé une consommation de foncier expansive et excessive sur le territoire communautaire portant atteinte aux activités agricoles et aux continuités environnementales. Il rappelle la validation en 2015 du périmètre envisagé avant enquête publique par 13 des 15 communes membres de l’ex-CCTP et explique que la délibération de ce jour vise à tenir compte des remarques qui avaient été formulées lors de l’enquête publique, avec le souci du maintien d’une cohérence d’ensemble du projet sur les 15 communes. Monsieur Boulogne rappelle que la commune de Licques avait voté contre ce projet et demande ce que vaudra cet avis; il constate par ailleurs que l’assemblée complète est invitée à voter pour un dispositif qui ne s’adresse qu’à 15 communes alors que les membres issus des nouvelles communes n’ont pas la totale connaissance du dossier. Monsieur Boulogne estime que le PAEN est un projet lourd qui engage l’avenir et qui s’ajoute à d’autres restrictions à l’urbanisation que sont le SCOT ou le PLUI. Il rappelle que les baux ruraux apportent déjà une protection aux agriculteurs. Monsieur Boulogne donne lecture du courrier adressé en 2014 par le maire de Licques au président de la communauté de communes suite au vote défavorable sur le projet du conseil municipal de Licques par 15 voix contre et 4 abstentions, dans lequel les arguments suivants sont développés : ➢ Le PAEN représente une restriction supplémentaire à l’urbanisation alors que le SCOT, le PLUI et le PPRI limitent déjà la constructibilité. ➢ La commune de Licques avait proposé d’extraire du PAEN la ceinture reliant Licques, Courtebourne et Canchy et d’y maintenir le secteur du vigneau mais cette proposition n’a pas été retenue ➢ Le PAEN est un dispositif peu usité en France et ceux qui existent sont de moindre ampleur géographique et s’adressent à des problématiques spécifiques (préservation de plaines céréalières, reconquête environnementale de terrains en friches ou protection de zones rizicoles) ➢ Peu de propositions concrètes sont formulées dans la perspective du programme d’action et de soutien à l’activité agricole. ➢ Il existe déjà dans le droit un périmètre de protection des exploitations agricoles. ➢ Des gens payent des impôts sur des terrains qui étaient à bâtir et qui ne le seront plus ➢ Seuls les exploitants ont été audités ; il y a donc risque de divisions entre les propriétaires et les exploitants qui n’ont pas les mêmes intérêts. ➢ Il n’y a pas eu de compte-rendu des réunions en mairie et pas d’information du grand public ; d’une manière générale, les citoyens ne maîtrisent pas la problématique qui est noyée avec le SCOT, le PLUI et l’aménagement foncier en cours. ➢ La commission d’enquête a émis un avis négatif Monsieur le Président entend les remarques reformulées par Monsieur Boulogne ; il répond que le PAEN interviendra sur des zones qui ne sont pas constructibles puisqu’il ne peut juridiquement s’appliquer en zone urbaine du PLUI. Il s’agit de déterminer sur un temps effectivement long des zones qui n’ont pas vocation à devenir ultérieurement constructibles, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura plus de zones constructibles mais que celles-ci doivent être imaginées en cohérence avec la trame urbaine existante et avec mesure au regard d’un développement urbain raisonnable et raisonné et dans une perspective première de reconstruction de la ville sur elle-même. Monsieur Médine rappelle qu’il a été tenu compte de nombreuses remarques formulées lors de l’enquête publique tout en conservant la cohérence d’ensemble du projet. Ainsi, à Licques, compte-tenu du développement envisagé dans le cadre du PLUI, la commune disposerait encore de 150 ans de marge de manœuvre pour les extensions urbaines. Par ailleurs, il précise que la concertation et l’information ont été largement diffusées avec plus de 50 réunions, des publications dans le journal communautaire et une enquête publique de plus d’un mois ! Monsieur le Président rappelle également que le PAEN est un outil de défense de l’environnement et du foncier agricole mais qu’il y aura également un programme d’actions à développer au bénéfice de la profession agricole sur les parcelles qui seront inscrites dans le périmètre. Il renvoie par exemple aux besoins exprimés par la coopérative de la volaille de Licques quant à la conversion au bio des aviculteurs au regard de la demande des consommateurs que la coopérative peine à ce jour à suivre. Monsieur le Président déclare que l’on peut effectivement toujours considérer qu’il est urgent de ne rien faire et de ne pas se soucier du long terme mais « nous avons ici la volonté de protéger notre territoire et face à la disparition accélérée des surfaces agricoles il faut savoir prendre ses responsabilités d’élus ». Monsieur Boulogne déclare que le PAEN sera le plus ambitieux de France sans projet précis pour autant et que cette ambition va bloquer les communes. Monsieur le Président rappelle qu’il s’agit avant tout d’un outil de protection foncière au bénéfice de l’activité agricole et de l’environnement qui sont les deux ressources majeures du territoire mais que les terrains concernés ne sont pas des terrains urbanisables ou à urbaniser recensés au PLUI. On ne peut donc pas parler d’une couche supplémentaire mais on s’engage effectivement sur le long terme dans la protection de terrains qui sont agricoles ou naturels et ont vocation à le rester, alors que d’autres, qui ne sont pas urbanisables aujourd’hui, ne sont pas pour autant intégrés dans le périmètre du PAEN pour conserver des marges d’évolution urbaine aux communes et celles-ci restent substantielles, surtout à Licques. 2017/136 Monsieur Boulogne revient sur le fait que des élus de communes non concernées sont appelés ce soir à délibérer sur ce projet et souligne qu’ils pourraient s’abstenir ou voter contre. Monsieur le Président rappelle que chacun est libre de son vote. Monsieur de Saint-Just rappelle que 80.000 hectares agricoles disparaissent chaque année en France et qu’agir contre ce phénomène est de l’intérêt général. Monsieur le Président confirme que c’est avant tout une affaire de philosophie sur la façon dont on envisage l’avenir. Monsieur Poussière constate qu’il est effectivement temps d’agir au vu du gâchis foncier et d’argent public actuellement en cours autour des agglomérations de Calais et Saint-Omer, qui plus est sur des zones humides. Pour lui le PAEN est une démarche complémentaire au PLUI. Monsieur Vasseur demande quel est le retour de la profession agricole sur ce projet.
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