L'echappee BELLE DP V4.Indd

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BAC FILMS, INDIANA PRODUCTION ET RAI CINEMA PRÉSENTENT L’ÉCHAPPÉE BELLE D’APRÈS LE ROMAN DE MICHAEL ZADOORIAN UN FILM DE PAOLO VIRZÌ AVEC HELEN MIRREN & DONALD SUTHERLAND DISTRIBUTION ET VENTES INTERNATIONALES RELATIONS PRESSE MOONFLEET Matthieu Rey 9, rue Pierre Dupont - 75010 Paris SORTIE LE 3 JANVIER 2018 6, rue d’Aumale - 75009 Paris Tél. : 01 80 49 10 00 Tél. : 01 53 20 01 20 [email protected] Matériel presse disponible sur www.bacfilms.com [email protected] Les années ont passé, mais l'amour qui unit Ella et John Spencer est resté intact. Un matin, déterminés à échapper à l'hospitalisation qui les guette, ils prennent la route à bord de leur vieux camping-car et mettent le cap sur Key West. Ils découvrent alors une Amérique qu'ils ne reconnaissent plus… et se remémorent des souvenirs communs, mêlés de passion et d’émotions. NOTE D'INTENTION DU RÉALISATEUR S'agit-il d'un film américain ? – qu'est la course aux Oscars. Mes amis d'Indiana Production, Les bureaux d'Indiana Production Étant donné que ces deux films qui m'avaient accompagné tout se sont mis à m'inonder de ro- Je n'aurais jamais imaginé qu'un ont été distribués aux États- au long de cette aventure, mans et de nouvelles d'auteurs jour je tournerais un film dans un Unis et salués par la critique, n'arrivaient pas à comprendre américains. Jusqu'à ce que je autre pays et dans une langue qui j'ai reçu plusieurs propositions pourquoi je refusais tous ces découvre ce court roman de n'est pas la mienne, et je me de- pour tourner un film en Amérique, projets. Du coup, je leur ai fait Michael Zadoorian qui racontait mande encore comment cela est mais je suis systématiquement une promesse : si nous tombions l'histoire d'un couple âgé qui dé- arrivé. Tout a commencé, sur un rentré dare-dare en Italie. En gé- sur un projet qui nous intriguait – cide de fuir sa banlieue de Detroit plan financier et artistique, il y a néral, les scénarios étaient déjà par exemple tiré d'un livre – et si à bord de son vieux camping-car quelques années : à l'époque, l'un écrits – intégralement ou par- je gardais la liberté de travailler pour se rendre en Californie en de mes films, puis un deuxième, tiellement – et, sincèrement, ils comme je le fais d'habitude, au- sillonnant la mythique Route 66. ont été sélectionnés pour repré- n'étaient pas très intéressants. trement dit en commençant par Ce récit m'a séduit par son es- senter l'Italie dans ce manège Sans compter qu'ils risquaient écrire le scénario, alors j'étais prit subversif et par la volonté du amusant – et un peu surréaliste bien de ne jamais se concrétiser. prêt à revenir sur ma décision. couple de se rebeller contre son hospitalisation forcée, contre « C'était fascinant de les voir jouer ensemble. Il est impérial, mais aussi drôle et im- les médecins et ses enfants et profond et impérial, mais aussi drôle et imprévisible. prévisible. Elle est vive d'esprit, contre les règlementations so- Elle est vive d'esprit, futée, très drôle mais elle futée, très drôle mais elle peut ciales et médicales. Mais dans le aussi, tout à coup, se révéler même temps, il m'a semblé que peut aussi, tout à coup, se révéler pleine d'ardeur pleine d'ardeur et de rage et ex- ce périple évoquait un paysage et de rage et exprimer la souffrance. » primer la souffrance. J'avais du déjà vu dans d'autres très bons mal à dire « Coupez ! » C'est peut- naire de Nouvelle-Angleterre et Pourtant, le destin m'a joué un films. Il y avait le risque d'être être, au fond, pour avoir le plaisir de sa femme, plus jeune, elle- tour : sans que je m'y attende, et piégé par ces clichés, à l'instar de travailler avec deux artistes même originaire de Caroline du sans que je puisse encore l'expli- de ces réalisateurs américains qui me fascinent et me touchent Sud, qui mettaient le cap sur Key quer aujourd'hui, Helen Mirren et qui, lorsqu'ils tournent en Italie, que j'ai accepté de tourner un West pour aller visiter la maison Donald Sutherland ont accepté. film en Amérique – au moins finissent par filmer des images d'Hemingway. On a immédiate- Quelques semaines plus tard, purement touristiques et illustra- ment écrit quelques scènes et on démarrait le tournage. Je n'ai une fois dans mon parcours de tives. Du coup, j'ai mis cette idée dialogues en italien, puis, avec pratiquement pas eu le temps cinéaste italien, ou plutôt, origi- de côté et je me suis attelé à un l'aide précieuse de mon ami écri- de prendre conscience de ce qui naire de Livourne. autre projet : un film italien, tour- vain Stephen Amidon, on les a était en train de se passer et j'ai PAOLO VIRZÌ né en Italie. adaptés en anglais américain pour débarqué sur le plateau avec une la première version du scénario. équipe composée pour moitié de Quelque temps plus tard, mes techniciens italiens. J'ai aussi im- amis Francesca Archibugi et Je me souviens que j'ai pris un posé nos habitudes de travail, y Francesco Piccolo – deux formi- engagement qui m'a, en quel- compris – pour le meilleur ou pour dables et adorables scénaristes que sorte, échappé : si Donald le pire – notre vision du monde avec qui c'est un bonheur d'écrire Sutherland acceptait de jouer et du cinéma. Je n'avais certai- – ont tenté de me convaincre de le rôle de John et Helen Mirren nement pas traversé l'océan repenser à ce projet : ils m'ont celui de sa femme Ella, alors je pour devenir un « réalisateur amé- suggéré de me servir du livre faisais le serment de tourner ce ricain. » Mais travailler avec une comme point de départ, puis de film. Mais je me contentais de sublime actrice comme Helen modifier l'itinéraire du voyage frimer et de parler en l'air pour et une véritable légende comme et, par conséquent, le profil so- éviter d'avoir à mettre en œuvre Donald s'est non seulement cioculturel des personnages. ce projet américain que mes amis révélé exaltant, mais très éclai- Il s'agissait désormais d'un prof producteurs et coscénaristes sou- rant. C'était fascinant de les voir de littérature à la retraite origi- tenaient farouchement. jouer ensemble. Il est profond et NOTES DE PRODUCTION L’ÉCHAPPÉE BELLE est une va- Paolo Virzì, a mis son sens de séparé pour toujours. « J’ai la fâ- « J’ai eu un peu peur au départ riation sur le genre américain par l’humour, son regard acéré sur cheuse habitude de m’attaquer à quand j’ai compris que le film par- excellence du road-movie. Une les phénomènes de société des sujets tristes et déprimants lait de vieillesse », raconte Helen relecture du genre nourrie par et son analyse tout en finesse et à tenter d’en faire des récits Mirren, « mais j’ai vu ce qu’a fait la poésie ironique et généreuse des personnages au service de d’aventures palpitantes », indique Paolo Virzì et notamment LES de Paolo Virzì et magnifiée par la L’ÉCHAPPÉE BELLE. Le film re- le réalisateur. « Le secret consiste OPPORTUNISTES, et je me suis force de deux comédiens excep- trace la dernière aventure, à la fois à constamment allier l’humour au dit qu’il avait un regard merveil- tionnels, Helen Mirren et Donald irrationnelle et fantasque, d’un tragique. Une chose est sûre : leux, humain, drôle et simple Sutherland, dans les rôles d’Ella vieux couple, bien décidé à échap- L’ÉCHAPPÉE BELLE est un pur mé- sur des situations extrêmement et John. per à l’hospitalisation qui l’aurait lange des deux ». complexes et réalistes. Le ciné- ma de Paolo se caractérise par « Paolo est brillant dans le sens le plus subtil du de faire une satire superficielle. une forme de naturalisme et par terme. Sa sensibilité, et sa connaissance de la En outre, en modifiant le profil des personnages dont le com- socioculturel des deux protago- portement est parfois puéril ou condition humaine, sont une vraie révélation. » nistes, on a essayé de faire en héroïque, mais il ne verse jamais Donald Sutherland sorte qu’ils soient, en quelque dans le mélodrame. J’ai adoré sorte, plus proches de nous et son style. » taurants populaires, ses parcs Le roman de Michael Zadoorian de susciter autant d’empathie d’attraction et ses paysages évoque un périple à travers que possible à leur sujet. Lui est Donald Sutherland confirme : s’étendant à l’infini : « Je n’avais l’Ouest américain, empruntant verbeux et bougon, obsédé par « Paolo est brillant dans le sens pas l’intention de me transfor- la mythique Route 66 pour at- les romans qu’il a étudiés et en- teindre Disneyland. Mais, comme le plus subtil du terme. Sa sen- mer en réalisateur américain ou seignés à ses étudiants toute sa l’indique Virzì, « J’ai eu le sen- sibilité, et sa connaissance d’imiter le cinéma américain », vie. Elle, de son côté, est plus de la condition humaine, sont timent que tourner dans les insouciante et constamment de confie-t-il. « J’ai cherché à faire une vraie révélation. » L’acteur décors majestueux du désert bonne humeur, et elle dégage évoque ce qui l’a convaincu mon propre film, ancré dans un de l’Arizona ou de Monument quelque chose de frivole. Ils ont d’accepter le rôle de John, prof contexte américain, et j’ai non Valley – qu’on a vus dans de bâti toute une vie ensemble à d’université à la retraite qui, mal- seulement réuni la plupart des nombreux films mythiques – ris- partir de leur relation passion- gré les innombrables ouvrages chefs de poste, mais j’ai aussi quait de me faire tomber dans nelle et ils ont eu deux enfants.

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