[lERS DE L'INSTITUT MAURICE THOREZ L’INSTITUT MAURICE THOREZ CONSEIL D ADMINISTRATION WAUDECK ROCHET VICTOR JOANNES JEANNETTE THOREZ-VERMEERSCH PIERRE JUQUIN JACQUES DUCLOS Dr H.P. KLOTZ BENOIT FRACHON PAUL LABERENNE FRANÇOIS BILLOUX IIIIENE LANGEVIN-JOUOT GUY BESSE JEAN PAUL LE CHANOIS LOUIS ARAGON NADIA LEGER EUGENE AUBEL GEORGES BAUQUIER JEAN LODS JEAN LURÇATt ANDRE BERTELOOT FLORIMOND BONTE HENRI MARTEL RAOUL CALAS PIERRE MEUNIER JEAN-MICHEL CATALA VICTOR MICHAUT JACQUES CHAMBAZ IFANNE MOUSSINAC HENRI CLAUDE JEAN ORCEL GEORGES COGNIOT Général PETIT AUGUSTE CORNU PABLO PICASSO PIERRE COT GABRIEL PIORO PAUL COURTIEU Colonel ROL-TANGLTi' JACQUES DENIS LOUIS SAILLANT FERNAND DUPUY JEAN SURET-CANALE LOUIS DUREY EMILE TERSEN JEAN FREVILLE ELSA TRIOLET t JEAN GACON MARIE-CIAUDE VAILLANT-COUTURIER GEORGES GOSNAT FERN.\NDE VAUGNAT EUGENE HENAFFt CLAUDE WILLARD PIERRE HENTGES MARCEL ZAIDNER JEAN JEROME JEAN ZYROMSKI PRESIDENCE GEORGES COGNIO'I JEAN ORCEL président délépté JEAN SURET-CANALE JEAN FREVILLE MARIE-CLAUDE VAIULANT-COUTURIER GEORGES GOSNAT présidenis CAHIERS DE L’INSTITUT MAURICE THORE7 Revue irimeslrielle 64. Boulevard Auguste-Blanqui Paris-13* - Tél. 351-25-41 C.C.P. Paris 3 563 26 Abonnement 1 an (quatre numéros) : France : 30 F Etranger : 33 F Directeur : Georges COGNIOT Comité de rédaction : Raoul CALAS, Flenri CLAUDE. Basile DARIVAS, Jacques DENIS. Jean GACON, François HINCKER, Victor JOANNES. Victor MICHAUT. André MOINE. Claude WILLARD. Administrateur : Jacques LE CAZOULAT 4“ année, n° 20 4* trimestre 1970 SOMMAIRE CINQUANTE ANS DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS AU SERVICE DE LA CLASSE OUVRIERE. DU PEUPLE ET DE LA NATION JEAN FREVILLE : Un colloque international à l’Institut Maurice Tliorez .... 5 CLAUDE W'ILLARD : Rapport de la première com­ mission ...................................... 24 JEAN GACON: Rapport de la deuxième com­ mission ........................................ 27 JACQUES CHAMBAZ: Rapport de la troisième com­ mission ......................................... 34 ETUDES GEORGES COGNiOT: A propos des origines du mou­ vement communiste en France et des lois de son avenir .... 30 VICTOR JOANNES : GERMAINE WILLARD : La tactique < classe contre Maurice Tliorez. l’homme, le classe » dans le l^arti commu­ militant, Georges Cogniot et niste français ........................... 31 Victor Joannè.s ..................... 101 DOCUMENTS JEAN GACON: LE CONGRES Sur la Révolution française. DE TOURS Claude Mazauric ................. 104 l. — Résolution ................... 65 II. — Manifeste..................... 65 CHRONOLOGIE BASILE DARIVAS: SOUVENIRS DE MILI­ TANTS ........................................ 68 50 ans d histoire du Parti communiste français : 1920- ROGER DARVES- 1970 (février 1936 à janvier BORNOZ, (Jean Parceval) ; 1937) ........................................ 107 Délégué au Congrès de Tours 69 ANDRE MOINE: LIVRES REÇUS ................... 134 Les chemins d ’une adhésion 82 NOTICES BIBLIOGRA­ RAYMOND BAUDIN : PHIQUES .................................... 137 La trempe de l’acier .......... 88 A. LEGENDRE: POUR L’AIDE A LA PRO­ Bibliographie éditée à l'occa­ PAGANDE DE MASSE sion du centième anniversaire Schéma de conférence popu­ de Lénine ................................ 138 laire sur la Commune de Paris ........................................ 93 Un Prix annuel de l'Institut Maurice Thorez ..................... 139 LES LIVRES L’assemblée nationale des MARCEL ZAIDNER : correspondants de l’Institut . 140 La Nuit finit à Tours. Jean Appel aux lecteurs (biblio­ Fréville .................................... 97 thèque) .................................... 141 UN COLLOQUE INTERNATIONAL A L’INSTITUT MAURICE THOREZ par Jean FREVILLE Le Parti communiste français célèbre en décembre 1970 le cinquantième anniversaire de sa fondation. L’Institut Maurice Tborez, dont les activités et le rayonnement ne cessent de croître d ’année en année, a ouvert, par un Colloque international, le cycle des manifestations par lesquelles travailleurs manuels et intellectuels de France, et aussi d ’ailleurs, vont commémorer le cinquantenaire du Congrès de Tours. Ce Colloque, qui portait à la fois sur la naissance du Parti communiste français et la pénétration des idées léninistes en France, s’est déroulé du samedi 31 octobre au lundi 2 novembre dans la salle des conférences de l’Institut Maurice Tborez. Le succès qu’il a obtenu s’expliqxie amplement par la qualité des rapports et des interventions. Il a été apprécié par une assistance de choix. Notre presse s’en fit l’écho, de même que la Pravda. le Neucs DoutscMand, beaucoup de journaux français dont Le Monde, et la radio nationale. I.Æ seul reproche qu’on puisse lui adresser a la valeur d ’un éloge : le Colloque fut si riche en idées et en thèmes, si condensé, qu’à beau­ coup il parut trop court, trop ramassé dans le temps. Au vrai, il aurait fallu quatre jours pour laisser s’exprimer à la tribune les voix qui auraient voulu ou dû se faire entendre et pour que fussent rendus publics certains exposés qui ne purent, faute de temps, être développés qu’en commission, c’est-à-dire devant un auditoire restreint (entre autres, les souve­ nirs émouvants de Virgile Barel, le rapport nourri que fit Lucien Sève sur l’activité des éditions du Parti et la diffusion de la littérature marxiste en France). Les excellents comptes rendus de Claude Willard, de Jean Gacon, de Jacques Cliambaz sur le travail des trois commissions permirent au public de connaître les sujets débattus, mais avivèrent d ’autant plus ses regrets. Vingt-neuf pays étaient représentés, dont le Japon et la Mongolie. Les délégués de l’Afrique francophone et des Antilles, par leurs interventions d ’un niveau élevé et d ’une forme impeccable, produisirent une très forte impression. Les cinq rapports inscrits au programme furent tous d ’une haute tenue histo- riqpie et politique, ils embrassèrent les questions dans leur ensemble, les présentèrent dans leurs justes perspectives, en éclairèrent plus spécialement certains aspects, avec une rigueur dans la présentation et un bonheur dans les formules auxquels le talent de chaque rapporteur conférait un accent parti­ culier. Les débats qui suivirent furent marqués par de brillantes interventions : celles notamment de l’académicien soviétique Piotr Fédosséiev, directeur de l’Institut du marxisme-léninisme de Moscou, du délégué du Parti communiste italien Giuliano Pajetta, du professeur Ernest Labrousse, du délégué guinéen Mamadi Keita, secrétaire d ’Etat à l’Education nationale, de Pierre N’zé, du Parti congolais du travail. Mention spéciale doit être faite des analyses de Jean Suret-Canale sur la lutte anti-impérialiste et anticolonialiste du Parti communiste français, ainsi que d ’Alberto Secchi concernant les analogies et les différences de départ entre les Parti communistes italien et français. Tous recueillirent les applaudissements mérités de l’assistance. Des personnalités éminentes, l’ambassadeur de l’U.R.S.S., Valérian Zorine, qui suivit de bout en bout le Colloque, l’ambassadeur de Tchécoslovaquie, Frantisêk Zachystal, Ratiani, qui fut pendant de longues années le corres­ pondant de la Pravda à Paris et qui, aujourd’hui, dirige dans le même journal une importante rubrique de politique étrangère, de nombreux dirigeants du Parti communiste français, Lucien Midol, Jeannette Thorez- Vermeersch, Nadia Léger, le professeur Auguste Cornu et Jean Orcel, membre de l’Académie des sciences, honorèrent le colloque de leur présence. L’assistance était sérieuse, attenti^'e, de toute évidence vivement intéressée par les questions traitées. On remarquait dans la salle un grand nombre de jeunes, d ’étudiants, d ’agrégés d ’histoire, de sévriennes. Les représentants de la génération montante, qpii désiraient approfondir leur connaissance du passé ponr mieux continuer le combat qu’ont mené vaillamment leurs aînés, tirèrent des exposés entendus et des témoignages apportés par les partis frères de nouvelles raisons d ’espérer et une mémorable leçon d ’internationalisme prolétarien. Un ouvrage spécial, publié prochainement aux Editions sociales, rassem­ blera les textes, rapports et interventions de ce Colloque. Ainsi sera mise à la disposition d ’un vaste public une contribution importante à l’histoire du Parti conmiuniste français. Dans ce numéro des Cahiers de l’Institut Maurice Thorez, il ne saurait être question de retracer de façon exhaustive le cours des débats. Nous nous contenterons de rappeler les thèmes développés dans les rapports et dans certains exposés, en nous excusant de passer sous silence des interventions intéressantes, que reproduira le volume à paraître. La sécheresse, la simplification, l’appauvrissement sont des défauts inhérents à tout résumé. Il conviendra donc de se reporter aux textes originaux, ce qui permettra d ’en apprécier pleinement la valeur. Les travau.x du Colloque ont été ouverts par une allocution de l’auteur de ces lignes, qui souligna la signification et l’importance du Congrès de Tours. Il précisa la portée et le caractère du Colloque, la volonté de ses organisateurs d ’examiner, dans un esprit scientifique et en faisant appel au sens critique, le premier demi-siècle de l’existence du Parti communiste français. Après avoir rendu hommage à Marcel Cachin, à Paul Vaillant-Couturier, à Pierre Semard, à Maurice Thorez, il évoqua quelques souvenirs personnels. Claude WILLARD Claude Willard traita des origines du Parti communiste français avec une sobriété et une précision qui s’alliaient à une vue synthétique des événements de l’époque. Il évoqua les bouleversements
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