L’instrument de recherche présenté ci-après est provisoire et susceptible d’améliorations (plan de classement, qualité descriptive des analyses, coquilles, etc.). Version 1 Mai 2020 Série J : Notice descriptive des sous-séries 26 J Lieu de conservation Archives départementales - Pas-de-Calais Cotes extrêmes 26 J 1-24 Niveau de description Fonds Intitulé Papiers de Charles-Célestin Jonnart Charles-Célestin Jonnart, président du conseil général du Pas-de-Calais, Producteur sénateur, gouverneur général de l’Algérie, ministre et diplomate (1857- 1927) Dossiers électoraux, administratifs et documentaires de C. Jonnart dans Présentation du contenu les différentes phases de sa carrière Date début 1885 Date fin 1927 Instrument de recherche Inventaire, par C. Lefebvre, 1973, 42 p., dactylographié Modalités d'entrée Dépôt Modalités d'accès Accès libre Modalités de reproduction Reproduction libre Importance matérielle 2,6 ml Indexation lieux Algérie, Grèce, Pas-de-Calais Indexation personnes Conseil général, Jonnart (Charles-Célestin) physiques ou morales Indexation matières Élections, Guerre mondiale (Ièe), vie politique ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DU PAS-DE-CALAIS PAPIERS DE CHARLES - CELESTIN JONNART (1857 -1927) 26 J Répertoire numérique par Claudine Lefebvre Arras, 1973 INTRODUCTION Charles Jonnart est né le 27 décembre 1857, près de Fléchin dans le département du Pas-de-Calais. Élève du lycée de Saint Omer, puis du lycée Louis-le-Grand à Paris, il poursuit ensuite des études juridiques à l’université de droit de Paris ainsi qu’à L’École des sciences politiques. Il commence sa carrière politique assez jeune, quand il est nommé chef de cabinet du Gouverneur Général de l’Algérie, M. Tirman, en 1881. Il démissionne de ce poste en 1885. La même année, il est candidat malchanceux aux élections législatives sur la liste républicaine. Il est élu conseiller général du canton de Fauquembergues en 1886. Il sera régulièrement réélu à cette charge jusqu’à sa mort. Dès 1908, il est élu président du conseil général du Pas-de-Calais, et ce, jusqu’à sa mort. Son action au conseil général concerne surtout l’agriculture (il est depuis 1895 président de la fédération des sociétés agricoles du Pas-de-Calais) et l’assistance aux déshérités : institution de caisses cantonales d’assistance et de consultations de nourrissons. Il est élu député du Pas-de-Calais en 1889 et représente ce département à la Chambre jusqu’en 1914. Il y joue un rôle important à la commission des douanes (5e législature), dans les discussions agricoles et financières et dans les débats sur l’Algérie. Il participe activement aux discussions sur la loi des associations de 1902. Il est ministre des travaux publics en 1893 et met fin à ce titre à la grève des mineurs du Pas-de-Calais. Il est ministre des affaires étrangères en 1913 et signe la convention franco-espagnole cette même année. Il est, par ailleurs, l'instigateur de la "loi des 3 ans" sur le service militaire. Il est nommé en 1900 Gouverneur Général de l'Algérie et quitte ce poste en 1911, pour des raisons politiques. Il préside en Algérie, au développement des œuvres d'assistance et à la renaissance des arts musulmans. Il encourage l'essor économique et industriel de cette contrée. Clémenceau le rappelle à cette fonction en janvier 1918. Il démissionne à nouveau en 1919, pour se consacrer, cette fois, au relèvement des régions libérées. Pendant le premier conflit mondial, il s'est consacré au ravitaillement des populations restées dans la zone des armées, avant d'être envoyé en Grèce, le 1 juin 1917, comme Haut-commissaire des puissances protectrices de ce pays (France-Angleterre-Italie et Russie). Il obtient l’abdication du Roi Constantin et son remplacement par son second fils, Alexandre et le retour au pouvoir de Venizelos, favorable à l'Entente. À son retour en France, il participe à la discussion sur les réparations. Sénateur de 1914 à sa mort, il poursuit son action en faveur de l'aide sociale, des agriculteurs et de l'Algérie Il est nommé en 1921 ambassadeur de France auprès du Saint-Siège par Aristide Briand et rétablit les relations normales avec le Vatican qui avaient été rompues en 1904. Il quitte son ambassade en 1923. Il est élu en 1918 à l'Académie des sciences morales et politiques en remplacement d'Eugène Rostand et il entre à l'Académie Française, le 20 avril 1923, au fauteuil, de Paul Deschanel dont il prononce l'éloge de 19 janvier 1925. Il est en outre administrateur de plusieurs sociétés Il est président du conseil d'administration de la Compagnie Universelle du Canal maritime de Suez, vice-président des fonderies, forges et aciéries de Saint-Étienne et administrateur des mines d’Anzin. Il est également président de l’association des anciens élèves du lycée de Saint-Omer, devenu "lycée Alexandre Ribot", président de l'association France-Grande-Bretagne, et du comité France-Afrique. Ces documents ont été communiqués aux archives du Pas-de-Calais par M. Jean du Sault, gendre de Charles Jonnart, en 1970. Après répertoriage, ils seront microfilmés et les originaux rendus à leur propriétaire. Ces papiers offrent un intérêt certain en ce qui concerne l'histoire du Pas-de-Calais à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Mais c’est surtout hors du cadre régional, qu’ils apportent le plus de renseignements : débats à la chambre des députés et au Sénat, politique coloniale... Malheureusement, ce fond passe presque sous silence l'action diplomatique de Charles Jonnart au Vatican. Il est par contre de tout premier plan en ce qui concerne les tentatives diplomatiques de l’Entente en Grèce. Il n’a pas été possible d’identifier et de dater tous les discours de Charles Jonnart quand ils se présentaient sous une forme manuscrite, ce qui explique l’importance du chapitre "divers". De plus certains discours étaient fragmentaires et il n’a pas été possible d’en rétablir l’unité. Le classement de ce fonds est essentiellement chronologique et suit les différentes étapes de la carrière de Charles Jonnart. Il n’existe pas de rubrique spéciale "correspondance et "coupure de presse". Les lettres et les journaux ont été intégrés dans les différents dossiers dans la mesure où ils les éclairent. Cependant, certaines lettres ont été regroupée dans une série particulière (classées par ordre alphabétique des correspondants ou par ordre chronologique) lorsqu’elles n’offraient pas d’intérêt particulier. REPERTOIRE 26 J 1 La vie et l'œuvre de Charles Jonnart. 1) Coupures de presse relatant œuvre de Charles Jonnart à l'occasion de son décès (1927). - Le Temps "M. Jonnart” (1 octobre 1927). - Le Temps ”La mort de M. Jonnart” (2 octobre 1927). - Le Journal des débats ”M. Jonnart” (2 octobre 1927). - Le Journal de Paris "M. Jonnart et l’Afrique du Nord” (10 octobre 1927). - Le Journal des débats ”La mort de M. Jonnart” (Octobre 1927). - La Vigie marocaine ”Une grande figure" (12 novembre 1927). - Le Temps ”À l'Académie française : réception de M. Maurice Paléologue” novembre 1927. - La Dépêche coloniale et maritime "Un grand gouverneur de l'Algérie ; Jonnart. Une conférence de M. Augustin Bernard à l'Ecole des hautes études sociales." (21 mars 1930). - ”M. Jonnart, président du comité de l’Afrique française” par Augustin Bernard (s. d.). - "l'éloge de M. Jonnart par M. Paléologue sous la coupole" par Maurice de Waleffe (s. d.). - ”M. Charles Jonnart, diplomate et homme politique vient de mourir" (s. d.). - "Mort de M. Jonnart, sénateur du Pas-de-Calais, membre de l'Académie française, ancien ambassadeur auprès du Vatican" par René Dubreuil (s. d.). - "Académie des sciences morales et politiques" (s. d.). - "Jonnart" (s. d.). 2) Biographies de Charles Jonnart. Manuscrites : - "M. Jonnart" manuscrit autographe de Charles Jonnart (s. d.) 2 ex. - "M. Jonnart" notes autographes de Charles Jonnart (s. d.). - Revue bibliographique manuscrit autographe. - Manuscrits autographes 2 ex. (s. d.) et 1 ex. - La vie politique de M. Jonnart (1921), 1 ex. dactylographié. - "Notice" manuscrite autographe. - Notice autographe de Charles Jonnart. - Conférence de M. Yves Chataigneau, ambassadeur de France, ancien gouverneur de l’Algérie (1955), 1 ex. dactylographié. Imprimé : - Le Messager parisien M. Charles Jonnart, ambassadeur de France près du Vatican par G. de Saint Amand (4 juin 1921). - M. Jonnart [l926]. - Institut de France, Académie des science, morales et politiques, discours de A. le Baron de Seillère à l’occasion de la mort de M. Charles Jonnart, membre de 1' Académie (8 octobre 1927), 2 ex. - Raymond Recouly, Jonnart ou 40 ans de vie publique. Dans la revue de France, [1 novembre 1927], p. 136 à 152. - Bernard (Augustin), M. Jonnart. Dans l’Afrique française, [octobre 1927], p. 386 à 387. - Institut de France, Académie des sciences morales et politiques, notice sur la vie et les travaux de Charles Jonnart (1857-1927) par M. François Marsal, (20 décembre 1930). - Charles Jonnart, son œuvre algérienne, sa mission en Grèce, son ambassade auprès du Vatican par M. Jean du Sault, (14 décembre 1955), 2 ex. - Notice sur M. Charles Célestin Auguste Jonnart, 1 ex., (s. d.). - Principaux travaux dans l'ordre économique et social, 1 ex., (s. d.). - Du Sault (Jean), La vie et l’œuvre de Charles Jonnart, Paris, 1 vol. in-8°, 55 p. 26 J 2 Charles Jonnart, conseiller général du Pas-de-Calais. 1) Les élections au Conseil Général (1886-1898). - Élections du 1er août 1886 : Résultats dans le Mémorial artésien (3-4 août 1886) ; Lettre de Charles Jonnart à ses électeurs (3 août 1886). - Élections du 28 juillet 1889 : résultats par canton. - Élections du 31 juillet 1892 : Résultats par canton et lettre de Charles Jonnart à ses électeurs (1er août 1892). - Élections du 28 juillet 1895 : compte rendu dans le Mémorial artésien (30-31 juillet 1895).
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