DOSSIER DE PRESSE LA VIE PARISIENNE O.G.V. : ORCHESTRE À GRANDE VITESSE LA VIE PARISIENNE O.G.V. : ORCHESTRE À GRANDE VITESSE Dans le cadre de « Gare à l’Opéra », une ouverture de saison festive saluant l’arrivée de la LGV à Bordeaux ! Saison culturelle paysages bordeaux 2017 L’Orchestre National Bordeaux Aquitaine (ONBA), le Chœur et le Ballet de l’Opéra National de Bordeaux se proposent, à la rentrée, de saluer l’arrivée de la LGV par deux rendez-vous artistiques passionnants et non dénués d’humour… Le tout à l’inspiration de Marc Minkowski à qui la saison culturelle paysages bordeaux 2017 a donné carte blanche. LA VIE PARISIENNE Offenbach / Minkowski / Huguet / Attou GRAND-THÉÂTRE du 23 septembre au 1er octobre NOUVELLE PRODUCTION OPÉRA NATIONAL DE BORDEAUX avec le soutien de France 3 Nouvelle Aquitaine, la Fondation d’entreprise Philippine de Rothschild, le Groupe Caisserie Bordelaise et l’Intercontinental Bordeaux – Le Grand Hôtel Opéra capté par France Musique, France 3 et Mezzo (avec la collaboration des Films Jack Fébus) Diffusé en direct sur écran géant à Bordeaux (place de la Comédie) le 26 septembre 2017 et en différé sur France Musique le 5 novembre 2017. Gabrielle Anne-Catherine Gillet Métella Marie-Adeline Henry Vicomte Raoul de Gardefeu Direction musicale Philippe Talbot Marc Minkowski Bobinet Enguerrand de Hys Mise en scène Le Baron Vincent Huguet Marc Barrard Brésilien/Frick/Prosper Décors Jean-Paul Fouchecourt Aurélie Maestre La Baronne de Gondremarck Aude Extrémo Orchestre National Costumes Pauline Bordeaux Aquitaine Clémence Pernoud Harmonie Deschamps Urbain/Joseph/Alphonse Lumières Aubert Fenoy Chœur de l’Opéra Bertrand Couderc Léonie National de Bordeaux Marie-Thérèse Keller Chef de chœur Chorégraphie Louise Salvatore Caputo Kader Attou Adriana Bignagni Lesca Clara Ballet de l’Opéra Assistant Rira Kim National de Bordeaux à la direction musicale Gontran Directeur adjoint Marc Leroy-Calatayud Luc Default Eric Quilleré Rarement Offenbach a paru plus inspiré musicalement que dans cette Vie parisienne ! L’action se situe en partie... dans une gare ! Echo singulier à l’arrivée de la LGV en gare de Bordeaux-Saint-Jean. Marc Minkowski, Vincent Huguet et Kader Attou conjuguent leur enthousiasme pour illuminer cette partition foisonnante. La distribution rassemble la jeune génération du chant francophone et des artistes familiers d’Offenbach. Les prises de rôles sont nombreuses : Bobinet pour Enguerrand de Hys, le Brésilien et Prosper pour Jean- Paul Fouchécourt, la baronne de Gondremarck pour Aude Extrémo, le Baron pour Marc Barrard, Pauline pour Harmonie Deschamps ! Dans cette première Vie parisienne dirigée par Marc Minkowski, le rire s’impose, colorant d’un air de fête cette ouverture lyrique de la saison. ARGUMENT ACTE 1 Deux dandys parisiens, Bobinet et le vicomte Raoul de Gardefeu, tous deux épris de la belle Métella, sont venus la chercher à la gare. Leur rivalité cesse lorsque la demoiselle descend du train au bras d’un troisième homme, Gontran. Gardefeu rencontre ensuite Joseph, son ancien valet devenu guide au Grand-Hôtel, qui attend justement le baron et la baronne de Gondremarck, un couple suédois venu s’amuser à Paris. Gardefeu pressent une bonne affaire, et moyennant une grosse somme d’argent, prend la place de Joseph. Il accueille le couple et s’apprête à le conduire chez lui, tandis qu’un richissime brésilien venu goûter aux plaisirs de la vie parisienne arrive en fanfare. ACTE 2 Chez Gardefeu, sa gantière, la charmante Gabrielle, et son bottier Frick l’attendent en marivaudant. Arrivé chez lui, et présentant sa demeure comme une annexe du Grand Hôtel, Gardefeu reçoit la visite de Bobinet qui invite tout le monde à une réception chez lui le lendemain. Puis le baron, qui avait demandé à la voir, est présenté à Métella. Tout en prenant connaissance de sa lettre d’introduction, elle apprend les intentions de Gardefeu à l’égard de la baronne. Jalouse, Métella se jure alors de faire obstacle à cette aventure. Le dîner à table d’hôte improvisé, pour lequel la banquière et le bottier ont été enrôlés, l’une pour jouer le rôle d’une veuve de colonel, l’autre celui d’un major, se déroule dans une folle gaîté. ACTE 3 Chez Bobinet, le lendemain, tout le monde s’affaire pour la réception et se déguise en « personnages de haute distinction et dame s de haute excentricité ». Pauline, la soubrette, déguisée en amirale (le maître de maison, Bobinet se fait passer pour un amiral suisse), a pour mission de séduire et de retenir le baron le plus longtemps possible afin de permettre à Gardefeu de faire la cour à la baronne. La soirée s’achève par une griserie générale. ACTE 4 Dans un restaurant à la mode, le baron a rendez-vous avec Métella, tandis que dans un salon annexe, le brésilien fait la fête avec tous les noceurs parisiens. Métella arrive, accompagnée d’une amie masquée, qui n’est autre que la baronne. Résistant aux avances du baron, elle lève le voile sur l’identité de son amie et, de fil en aiguille, le baron découvre la supercherie dont il est victime. Pris d’un accès de fureur, il provoque Gardefeu en duel. Mais le brésilien, rendu euphorique par son mariage prochain avec la jolie gantière, calme les esprits, et le baron rentrera dans sa Suède natale ravi d’avoir goûté à la célèbre vie parisienne. Hervé LE GUILLOU LE MOT DU METTEUR EN SCÈNE Un siècle et demi après la création triomphale de La Vie parisienne, nous voilà bien dans cette « suite des temps » annoncée par Meilhac et « Quand vient Halévy : après avoir été déclarée « ville musée », Paris est aujourd’hui si proche de devenir « ville-Grand-Hôtel » que l’on légifère contre Airbn’b minuit, l’heure tout en étendant les zones où il est autorisé de travailler le dimanche. Pas à une contradiction près, on se lamente quand les étrangers joyeuse, l’heure désertent Paris, et on les raille quand ils y reviennent, on les courtise et on les traite très mal, on est au centre du monde et complètement amoureuse » dépassé. Paris se définit aujourd’hui comme hier au miroir de ceux qui lui La Vie parisienne, Acte IV, scène 1 rendent visite, qui, de leur côté, viennent là pour se trouver ou se perdre. S’il y a un « éternel parisien » dans le chef-d’œuvre d’Offenbach, il est sans doute là, au cœur des rapports humains, dans ce face à face à la fois grinçant, joyeux et cynique dans lequel chaque génération a su se reconnaître depuis 1866. On dit de la Joconde que ses yeux suivent le visiteur, quel que soit le point de vue d’où il la regarde : il en est ainsi de La Vie parisienne, qui comblait les bourgeois du Second Empire tout en leur lançant gaiement du vitriol à la figure et qui continue à nous parler de la ville, de sa splendeur et de ses turpitudes, en « une déclaration « Et il est bien d’amour lucide », pour reprendre un mot de Sacha Guitry. Gandins hier, Raoul de Gardefeu et Bobinet sont aujourd’hui deux probable que, Paris, hipsters dont la rivalité amicale donne d’emblée le la aux chassés- devenant de plus croisés qui commencent ; leur hôtel particulier est devenu loft sous les toits, mais ils n’ont pas changé : toujours amoureux de la même jeune en plus une ville comédienne, Métella, avec qui ils forment un genre de trouple à la d’étrangers, dans la Jules et Jim. Quoi de mieux pour faire renaître le désir et se reconquérir qu’alpaguer une nouvelle venue ? La voilà, bon chic bon genre, qui arrive suite des temps, le au bras de son mari dans une gare éternellement en travaux. Et puis, Grand-Hôtel finira par dans cette même gare, débarque un autre homme, soi disant brésilien, qui s’est enrichi et pour qui Paris sera un terrain de jeux où tout s’achète, envahir la ville toute y compris la douce main d’une gantière. La partie de billard français — entière. Alors, on ne c’est-à-dire à trois billes — peut commencer. Les projets et les désirs des uns et des autres se rencontrent, s’entrechoquent, s’annulent, demeurera plus à il y a des coups de maître, des coups bas, du bluff, et la légèreté qui Paris, mais selon la peut disparaître plus vite que les bulles du champagne. Quand les « domestiques » prennent la place des maîtres et s’amusent à les singer, fortune qu’on aura, on la fête sur les toits de Paris est à deux doigts de virer au cauchemar viendra à Paris passer pour le baron dont le masque tombe, découvrant un prédateur sexuel venu « s’en fourrer jusque-là ». Et pourtant, c’est là, sur les toits, qu’il se quelques temps pour sera un peu frotté au « vrai Paris » alors que son épouse a erré dans des théâtres où elle n’a rien compris. Offenbach parle d’un monde codé, où faire de bons dîners, la prostitution, sous toutes ses formes, est omniprésente ; ce monde a aller au théâtre… » certes disparu, mais pas les relations tarifées, ni les ambiguïtés du désir, La Vie parisienne, Acte II, scène 6 ses torsions et ses étonnantes trajectoires. Reine de ce flou — et de la nuit —, Métella remettra les pendules à l’heure des femmes, qui malgré les faux-semblants auront mené la danse du début à la fin. Vincent HUGUET juillet 2017 Vincent BIOGRAPHIES HUGUET Mise en scène Marc Vincent Huguet a travaillé aux côtés de Patrice Chéreau de 2009 à 2013 : MINKOWSKI Les Visages et les corps (Musée du Louvre), La Nuit juste avant les forêts Direction de B.-M.
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