Théâtre du Gymnase Studio Marie Bell - 38, boulevard de Bonne Nouvelle 75010 PARIS - Métro Bonne Nouvelle SUCCÈS ! REPRISE ! DEUXIÈME SAISON ! Conçu et interprété par Licence : 2-1002268 Marie-Hélène FÉRY Accompagnée au piano et à l’accordéon par Roger POULY et Sergio TOMASSI À PARTIR DU 9 OCTOBRE 2011 TOUS LES DIMANCHES À 18H Location : 01 42 46 79 79 Magasins Fnac, Tickenet, Billetreduc…, Virgin et points de vente habituels Conception graphique et photographie : Geneviève Krieff (www.genevievekrieff.com) La Compagnie de L’Echange présente au Théâtre du Gymnase - Studio Marie Bell 38, boulevard de Bonne Nouvelle - 75010 PARIS - Métro Bonne Nouvelle BARBARA, de L’Ecluse au Châtelet Un spectacle musical conçu et interprété par Marie–Hélène FERY Accompagnée par : Roger POULY (au piano) Sergio TOMASSI en alternance avec Jacques FERCHIT (à l’accordéon) Conseiller artistique et Création lumières : Pascal-Emmanuel LUNEAU Dates, jours et heure de représentations : A partir du 9 octobre 2011, tous les dimanches à 18h00 Locations : Au 01 42 46 79 79 et Magasins Fnac, Tickenet, Billetreduc�, Virgin et points de vente habituels Prix des places : Plein tarif : 20 € - Tarif réduit : 15 € (-26 ans, séniors, chomeurs, intermittents) Durée du spectacle : 1h30 CONTACT L’ÉCHANGE Tel. : 01 34 12 74 48 - E-mail : [email protected] www.mariehelenefery.fr AVANT PROPOS L'histoire des cabarets... BARBARA, c'est aussi l'histoire des cabarets qui fleurissent après la guerre : Rive Droite, « Les Trois Baudets », « La Villa d'Este », « Chez Patachou »... et Rive Gauche, « Chez Moineau », « La Rose Rouge », « La Fontaine des Quatre Saisons », « L'Ecluse » notamment. C'est précisément dans ces cabarets que débutent Jacques BREL, Gilbert BECAUD, Georges BRASSENS, Guy BEART, Léo FERRE, Anne SYLVESTRE... et que se côtoient sur scène, comédiens, humoristes, illusionnistes, danseurs et chanteurs qui, au cours d'une même soirée, naviguent d'un cabaret à l'autre, de la Rive droite à la Rive gauche ! L’un des plus célèbres, L'Ecluse, au ton « intellectuel ironique et bon enfant », accueille tous les talents de l'époque. BARBARA y restera plus de six ans et deviendra celle que les journalistes appellent « La chanteuse de minuit ». Une femme qui chante... En chansons et en musique, ce spectacle nous ramène à l'origine de la carrière de Barbara, à la source de son désir : chanter. Il s'inspire de l’émission d’Europe 1 « Musicorama », animée par Lucien MORISSE et enregistrée à l'Olympia au mois de février 1968. Ce rendez- vous radiophonique sera pour BARBARA « un tremplin vers le grand public ! » et le moteur d'une ascension fulgurante. Elle y chante d'abord le répertoire des autres puis ses propres chansons : . « Barbara à L’Ecluse », c’est la période de 1958 à 1964, la première partie du spectacle. BARBARA se produit à L'Ecluse en tant qu'interprète exclusivement. Influencée par les artistes du Café-concert et du Music-hall, elle chante H.FRAGSON, Y.GUILBERT, V.SCOTTO, G.BRASSENS, J.BREL, etc. « Barbara chante Barbara », c’est la seconde partie du spectacle, on y évoque notamment ses premières « chansons à succès ». A partir de 1961, elle commence à jouer ses compositions personnelles et à les intégrer à son répertoire d'interprète. Elle quitte alors L'Ecluse en 1964 pour des salles plus prestigieuses à la rencontre d’un plus large public. Ce sont ses propres chansons qui vont fonder l'attachement du public et la mener en 1987 au Théâtre du Châtelet. SYNOPSIS En 1954, c'est à L'Ecluse, dans un petit cabaret parisien de la Rive Gauche situé sur les bords de Seine, que BARBARA fait ses débuts. Elle y reviendra en 1958 pour s’y installer jusqu’en 1964. Elle interprète alors Brassens, Brel, Scotto, Fragson... En 1981, elle déclare: « Ce sont les 60 spectateurs de L'Ecluse qui m'ont fait naitre... ». A partir de 1961, elle commence à chanter ses propres compositions. Ses chansons vont être le départ d’un puissant attachement du public : « Entre le public et moi, cela a été un cœur à cœur, littéralement passionnel, donc inexplicable... ». Vingt-cinq ans plus tard, en 1987, lors de son premier passage au Châtelet, elle confie : « Ce fut un long détour... Mais chanter au Châtelet me ramène à deux pas de L'Ecluse, à deux pas de la Seine où chante ma mémoire... ». En 1993, elle remontera sur les planches de cette salle mythique ; ce sera sa dernière scène parisienne... C’est au Théâtre de Nesle, en plein cœur de St Germain des Prés, à mi-chemin entre le légendaire cabaret de L'Ecluse et le Théâtre du Châtelet, que Marie-Hélène FERY accompagnée de ses deux musiciens*, nous propose de (re)vivre l’étonnant parcours de la « longue dame brune » : « Les Amis de Monsieur », « Il nous faut regarder », « Dis ! Quand reviendras-tu ? », « Nantes"... * Roger POULY, pianiste de Charles TRENET, et Sergio TOMASSI, accordéoniste de BARBARA, en alternance avec Jacques FERCHIT, accordéoniste de Charles TRENET. NOTE D’INTENTION ARTISTIQUE Chanter Barbara, j'y ai toujours pensé, sans jamais oser ! Mon parcours d’artiste à travers la chanson française, une douzaine de spectacles créés consacrés à la chanson du siècle dernier, m'a tout naturellement amenée à interpréter des œuvres chantées ou écrites par BARBARA. Mais un spectacle entièrement consacré à son répertoire me paraissait très ambitieux... Je l'ai tant aimée et chantée dans mon enfance... au point d'avoir dans la voix certaines de ses intonations. Comme l'enfant s'imprègne de la voix de sa mère, BARBARA c'était « ma mère chantante ». Mais après plusieurs spectacles sur le thème des grandes diseuses, Yvette GUILBERT, Marie DUBAS, FREHEL, DAMIA, MISTINGUETT... chanter BARBARA, un de nos premiers grands auteurs féminins, s'est imposé comme une évidence. Comme toutes celles et ceux qui aiment BARBARA, j'ai ma propre histoire avec elle... Nous sommes dans les années 60, je suis une enfant. A la maison il n’y a pas de télévision, on écoute beaucoup la radio. On écoute BREL, BRASSENS, FERRE et ceux qu'on appelle les yéyés… Puis, tout à coup, ses chansons envahissent les ondes ! Elles me touchent. Fort, très fort. C'est un choc ! Ma mère me dit que ce sont des chansons pour « les grands ». Je n'ai pas l'âge, c'est vrai, mais j'ai l'impression de tout comprendre. Ses chansons racontent une vie d'adulte et de femme différente de ce que j'entends habituellement. D'autres chemins possibles... BARBARA, j'ai grandi avec elle et elle m'a fait grandir. Retourner à l'émotion ressentie lors de la première écoute, m'approprier ses répertoires à partir de ma propre histoire, voilà ce que j'ai essayé de créer. Je lui dois mon désir de chanter. « Merci » a-t-elle écrit sur une page de mon passeport que je lui présentais au Châtelet en 1987. A mon tour, à présent, de te dire « Merci Barbara ! ». Pourquoi chanter BARBARA ? Parce que ses chansons disent l'amour, la mort, la solitude, le temps qui passe, mais aussi la révolte, la différence, la beauté de la vie et de la nature, l'espoir et le bonheur de vivre. De manière résolument moderne. Avec des mots, des mélodies qui n'appartiennent qu'à elle. A travers ses expériences de femme. Elle nous confie ses secrets et elle nous parle des nôtres. On a tous un peu d’elle en nous. « Je suis une femme comme les autres » déclare-t-elle. Le temps est venu de s'approprier son oeuvre. Il y a toujours quelqu'un quelque part qui chante BARBARA... Marie-Hélène FERY LES AUTEURS BARBARA (1930-1997) – Monique SERF, Auteur-Compositeur-Interprète Elle débute en 1949 dans un rôle de « mannequin-choriste » dans l'opérette « Violettes impériales » au Théâtre Mogador. Pianiste-chantante à Bruxelles dans les Cabarets, puis à Paris. A L'Ecluse pour la première fois en 1954, « Chez Moineau », « Le Port du Salut », « L'Echelle de Jacob ». En 1957, Barbara commence à écrire des chansons. A partir de 1958, elle s'installe à L'Ecluse jusqu'en 1963 où elle devient « La Chanteuse de Minuit », premier 45 tours enregistré sous ce nom. En 1960, « Barbara chante Brassens ». Grand prix du disque. En 1961, « Barbara chante Brel ». Vedette anglaise de Félix MARTEN à Bobino, elle crée sa première chanson « Chapeau bas ». En 1962, elle écrit « Quand reviendras-tu ». Mais n'ose pas la chanter. Elle la confie à Cora VAUCAIRE puis finit par la chanter elle-même. En 1964, cinquième album « Barbara chante Barbara ». Prix Charles Cros 1965. Première partie de Georges BRASSENS à Bobino. En 1965, elle part en tournée avec Serge GAINSBOURG et en co-vedette à Bobino avec Guy BEDOS. C’est le commencement d'une immense popularité et la gloire. 1968 : elle participe à l’émission « Musicorama » d'Europe 1 à L'Olympia. Un programme en deux parties où elle chante les chansons de sa période d'interprète en première partie et en deuxième partie ses propres œuvres. L'Olympia l'accueille à nouveau en 1969, où elle se produit dans sa longue robe noire, s'accompagnant au piano. A partir de cette date, elle est sans conteste la plus grande réussite française de femme auteur-compositeur-interprète qui finira par devenir un véritable mythe vivant. D'autres grandes scènes suivront. Tournées en France et à l'étranger. En 1970, elle Joue « Madame » au Théâtre de la Renaissance avec des chansons qu'elle a composées. Elle tourne plusieurs films, joue le rôle de Léonie dans « Franz » (1971) réalisé par Jacques BREL, « Aussi loin que l'amour » Frédéric ROSSIF (1970), « L'oiseau rare » Jean-Claude BRIALY (1973), « Je suis né à Venise » Maurice BEJART (1976).
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