L’ordre juridique national en prise avec le droit européen et international : questions de souveraineté ? Colloque du 10 avril 2015 DOSSIER DU PARTICIPANT Colloque du vendredi 10 avril 2015 L’ordre juridique national en prise avec le droit européen et international : questions de souveraineté ? Le regard croisé du Conseil d’État et de la Cour de cassation Page 1 L’ordre juridique national en prise avec le droit européen et international : questions de souveraineté ? Colloque du 10 avril 2015 Sommaire PROGRAMME ...................................................................................................................3 PRÉSENTATION DU COLLOQUE .........................................................................................4 SÉANCE D’OUVERTURE .....................................................................................................5 TABLE RONDE 1 : SOUVERAINETE ET GLOBALISATION .......................................................6 1. Intervenants .........................................................................................................................6 2. Problématique......................................................................................................................8 3. Jurisprudences citées ..........................................................................................................9 TABLE RONDE 2 : APPLICATION ET FORCE JURIDIQUE DE LA NORME INTERNATIONALE...20 1. Intervenants .........................................................................................................................20 2. Problématique......................................................................................................................22 3. Jurisprudences citées ...........................................................................................................25 TABLE RONDE 3 : LES SUJETS DE DROIT INTERNATIONAL : QUALITE ET ATTRIBUTS ..........36 1. Intervenants .........................................................................................................................36 2. Problématique......................................................................................................................38 3. Jurisprudences citées ..........................................................................................................41 SÉANCE DE CLÔTURE : SYNTHÈSE À DEUX VOIX DES TRAVAUX DE LA JOURNÉE ................55 BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE..............................................................................................56 Page 2 L’ordre juridique national en prise avec le droit européen et international : questions de souveraineté ? Colloque du 10 avril 2015 PROGRAMME 9h30 – Séance d’ouverture Jean‐Marc Sauvé, vice‐président du Conseil d’État Bertrand Louvel, premier président de la Cour de cassation Jean‐Claude Marin, procureur général près la Cour de cassation 10h15 – 12h15 – Table ronde 1 : Souveraineté et globalisation Président Alain Pellet, professeur émérite de l’université de Paris Ouest Nanterre La défense Intervenants Stephen Breyer, juge à la Cour suprême des États‐Unis Catherine Kessedjian, professeur à l’université de Panthéon‐Assas Koen Lenaerts, vice‐président de la Cour de justice de l’Union européenne Andreas Paulus, juge à la Cour constitutionnelle fédérale d’Allemagne 12 h 15 – 14h – Pause déjeuner libre 14h – 15h30 – Table ronde 2 : Application et force juridique de la norme internationale Président Bernard Stirn, président de la section du contentieux du Conseil d’État Intervenants Nicole Belloubet, membre du Conseil constitutionnel Suzanne von Coester, rapporteur public à la section du contentieux du Conseil d’État Nicolas Maziau, conseiller référendaire à la chambre criminelle de la Cour de cassation Angelika Nussberger, juge à la Cour européenne des droits de l’homme 15h30 – 17h – Table ronde 3 : Les sujets de droit internationale : qualité et attributs Président Léonard Bernard de La Gatinais, premier avocat général de la 1ère chambre civile de la Cour de cassation Intervenants Ronny Abraham, président de la Cour internationale de justice Jean‐Claude Bonichot, juge à la Cour de justice de l’Union européenne Pierre Chevalier, avocat général référendaire à la 1ère chambre civile de la Cour de cassation Emmanuel Piwnica, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation 17h – 17h20 – Séance de clôture : conclusion à deux voix des travaux de la journée Edmond Honorat, président adjoint de la section du contentieux du Conseil d’État Jean‐Paul Jean, président de chambre, directeur du service de documentation, des études et du rapport de la Cour de cassation Page 3 L’ordre juridique national en prise avec le droit européen et international : questions de souveraineté ? Colloque du 10 avril 2015 PRÉSENTATION DU COLLOQUE Forts du succès rencontré par leurs deux précédents colloques organisés conjointement (« Santé et justice : quelles responsabilités ? » les 20 et 21 octobre 2011, et « La sanction » le 13 décembre 2013), le Conseil d’État et la Cour de cassation organisent une nouvelle manifestation afin de porter un regard croisé sur la manière dont les deux cours suprêmes abordent aujourd’hui le droit européen et les questions de droit international public. S’il est commun de relever que le Conseil d'État et la Cour de cassation examinent des questions concernant la validité, la ratification et la publication des traités internationaux, leur interprétation (comme celles des réserves émises) mais aussi leur effet direct, leur office dans l’identification de la coutume internationale, l’application extraterritoriale de la loi ou la reconnaissance d’un statut aux États et de leurs attributs étatiques est moins connu. Les deux juridictions suprêmes se voient par ailleurs confrontées à des questions difficiles d’articulation de normes internationales qu’accentue la diversité des mécanismes de contrôle de la norme et à la multiplication des procédures de questions préjudicielles constitutionnelles, communautaires et européennes. En quoi ces évolutions rejaillissent‐elles sur l'office des deux cours ? Quels principes et méthodes adoptent‐ elles pour interpréter les normes internationales ? Quel processus est mis en place pour retenir la force contraignante ou prendre en considération des normes ou résolutions internationales ? Quels sont les voies et moyens dont elles disposent pour connaître l'opinio juris internationale et pour apporter des solutions qui soient en cohérence avec l'état du droit européen et international ? Quels rapports les deux cours suprêmes entretiennent‐elles avec les juridictions internationales ? Quelle place donnent‐elles à l’extraterritorialité du droit ? Peut‐on enfin dire qu'elles remplissent un quasi rôle de juge international ? Après les propos introductifs de Jean‐Marc Sauvé, vice‐président du Conseil d'État, de Bertrand Louvel, Premier président de la Cour de cassation, et de Jean‐Claude Marin, Procureur général près la Cour de cassation, le colloque donnera la parole à de hauts magistrats de cours suprêmes étrangères et de cours de justice européennes et internationale ainsi qu'à des membres du Conseil d’État, de la Cour de cassation, du Barreau et de l’Université. La première table ronde, présidée par le professeur Alain Pellet, permettra de mettre en exergue la place et le rôle des Cours suprêmes dans l'édification d'un "ordre juridique international" mais aussi dans la résolution ou le dépassement des zones de conflits pouvant naitre de l'opposition entre la souveraineté des ordres juridiques nationaux et les impératifs normatifs internationaux. Dans un contexte de mondialisation de l'économie et de globalisation du droit, il est intéressant de se demander quelles sont la réalité et l’efficacité du dialogue qui s’instaure entre les juges nationaux, européens et internationaux. De même, les juridictions suprêmes parviennent‐elles à maintenir la protection de l'ordre juridique interne, la souveraineté et les intérêts premiers des États sans trahir les impératifs du droit international et européen ? Quel regard, enfin, les cours suprêmes des États portent‐elles sur l’arbitrage international auquel peuvent avoir recours les États ou leurs démembrements bien que soient en jeu des politiques publiques? Les intervenants de la deuxième table ronde, présidée par Bernard Stirn, président de la section du contentieux du Conseil d’État, présenteront les problématiques récentes de l'application et de la force juridique de la norme internationale. Sera abordé le rôle des cours suprêmes dans la définition de la norme internationale, notamment au regard de la coutume, des principes généraux, du jus cogens, du développement du « droit souple », et de la question des réserves. Seront également traités les effets de la norme internationale dans l’ordre interne à travers l’articulation des différents contrôles dits de « fondamentalité », la détermination de l’effet direct des dispositions de droit international et l’efficacité des mécanismes d'interrogations préalables des juridictions européennes au regard notamment des mesures suspensives et provisoires qu'elles peuvent prononcer et de l'autorité de la chose interprétée par les cours. Seront enfin étudiées les questions d'extraterritorialité de la norme et des décisions juridictionnelles. La troisième table ronde, présidée par Léonard Bernard de La Gatinais, premier avocat général à la Cour de cassation, sera consacrée au rôle des juridictions dans la détermination des sujets de droit international et de leurs
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