ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 2008/12/18 FRANCE DE PLUS EN PLUS DE CANDIDATS POUR L’AUTOLIB’ PARISIEN Le service de voitures électriques en libre-service Autolib’, que la Ville de Paris compte mettre en place en 2010, suscite l’intérêt d’une cinquantaine de villes (dont beaucoup sont limitrophes de la capitale) et de nombreuses entreprises souhaitent répondre à l’appel d’offre de la mairie, telles que la SNCF et la RATP (associées à Avis et Vinci) ou encore Hertz. Un consortium réunissant Transdev et Veolia pourrait également postuler. (ECHOS, PARISIEN 18/12/08) Par Presse VALEO VA SUPPRIMER 5 000 EMPLOIS DANS LE MONDE Valeo a décidé de supprimer 5 000 emplois dans le monde, sur un total de 54 000. En France, 1 600 postes sont concernés, soit 10 % des effectifs, et 1 800 dans les autres pays d’Europe. L’équipementier indique qu’il proposera un plan «prioritairement fondé sur le volontariat». «Le volume des ventes de véhicules neufs en Europe a atteint en septembre 2008 son plus bas niveau depuis dix ans. […] La production reculerait de plus de 20 %, au quatrième trimestre, au niveau mondial, tandis qu’elle chuterait de près de 30 % en Europe de l’Ouest et de 38 % en France», souligne-t-il. Cette dégradation «devrait se traduire pour Valeo par un chiffre d’affaires en baisse pour le quatrième trimestre de 25 % et une marge opérationnelle négative sur la même période. Le groupe prévoit une marge opérationnelle pour 2008 de l’ordre de 2,6 % [elle était de 4,1 % au premier semestre et de 3,1 % au troisième trimestre]». Pour 2009, Valeo «n’anticipe pas d’amélioration de la production par rapport au quatrième trimestre de 2008». Il rappelle cependant qu’il dispose des «ressources financières adéquates» et qu’il n’a pas «d’échéance de remboursement de dette significative avant janvier 2011». A la fin du mois de septembre, son endettement financier rapporté aux capitaux propres s’établissait à 41 %. (L’ECHO 17/12/08, TIMES, EL MUNDO, ECHOS, TRIBUNE, FIGARO, LIBERATION, PARISIEN 18/12/08) Par Presse 245 SALARIES DE RENAULT-SANDOUVILLE SERAIENT PRETS A PARTIR L’AFP (17/12/08) annonce qu’environ 245 salariés de l’usine Renault de Sandouville (Seine-Maritime) avaient accepté, à la mi-décembre, un «départ volontaire» dans le cadre du plan qui en prévoit 1 000 d’ici à fin avril 2009. Une centaine de salariés seulement avaient accepté l’offre du constructeur fin novembre, six semaines après son lancement ; le rythme s’est accéléré courant décembre. La direction du site indique que 1 067 salariés ont pris contact avec la cellule chargée d’expliquer les différentes voies possibles. La majorité des salariés partants ont accepté un congé de reclassement, une mutation vers une autre usine du groupe (Cléon, Douai, Guyancourt, etc.) ou une retraite anticipée. Une douzaine seulement ont choisi de créer leur entreprise. Les départs s’accompagnent de la mise en place d’une nouvelle organisation du travail dans l’usine de Sandouville, dont les plages d’ouverture seront réduites à partir du 7 janvier «dans un souci d’économie et de rationalisation». Le travail par quarts va disparaître et le site ouvrira de 6h45 à 16h03, contre 5h25 à 21h50 actuellement. Par Presse LE CLIFA DEMANDE DES REPONSES OPERATIONNELLES AVANT NOEL Les équipementiers automobiles demandent des «réponses opérationnelles» avant Noël. «Même si les mesures annoncées ou rappelées» lors de la réunion sur le secteur le 15 décembre à l’Elysée «vont dans le bon sens, elles ne répondent pas à l’urgence», explique le Clifa (Comité de liaison des fournisseurs de l’automobile). (ECHOS 18/12/08) Par Presse EUROPE G. NISHINA NOMME DIRECTEUR GENERAL DE MITSUBISHI EUROPE Genishiro Nishina remplacera Tim Tozer à la tête de Mitsubishi Motors Europe le 23 décembre. M. Nishina (55 ans) était jusqu’ici vice-président exécutif du marketing produit de Mitsubishi Motors Europe ; M. Tozer (49 ans) quitte ses fonctions pour rejoindre le groupe le concessionnaires néerlandais AutoBinck. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 16/12/08, ECHOS 17/12/08) Par Presse ALLEMAGNE LE TON MONTE ENTRE CONTINENTAL ET SCHAEFFLER Avant même que la Commission européenne ne donne son feu vert le 19 décembre au rachat de Continental par Schaeffler, les deux équipementiers se sont engagés dans une lutte de pouvoir sur fond de crise financière et de chute des marchés automobiles. Continental accuse son repreneur d’ingérence dans la stratégie du groupe, en violation de l’accord passé entre les deux entreprises au mois d’août (cf. revues de presse des 31/7 et 28/8/08). En effet, Schaeffler avait promis de plafonner sa participation à 49,9 % dans le capital de Continental et de ne pas interférer dans la gestion de ses affaires. Mais Jürgen Geissinger, président de Schaeffler, a récemment envoyé un courrier aux banques de Continental pour les prier de l’inclure dans toutes les négociations concernant les crédits en cours. La réaction de Continental ne s’est pas faite attendre. «Cette initiative correspond à une intrusion massive dans la gestion opérationnelle souveraine et indépendante de Continental», a déclaré Karl-Thomas Neumann, président du manufacturier, dans une lettre adressée à M. Geissinger. Quoi qu’il en soit, l’assaut de Schaeffler sur Continental semble se transformer peu à peu en gouffre financier pour l’entreprise familiale. Selon la presse allemande, qui cite une analyse de la banque d’investissement Perella Weinberg, Schaeffler serait endetté à hauteur de 11 milliards d’euros, soit six fois son résultat d’exploitation. Il aurait même besoin de 4 à 7 milliards d’euros à court terme. Dans ces conditions, il n’y a rien d’étonnant à ce que Schaeffler porte un intérêt particulier aux négociations engagées entre Continental et ses banques, le fabricant de pneus étant lui aussi lourdement endetté, souligne LE MONDE (18/12/08). Le groupe Schaeffler n’a pas voulu commenter ces chiffres et a assuré qu’il parviendrait à boucler son acquisition, probablement à la fin du mois de janvier. Par ailleurs, l’ex-chancelier allemand Gerhardt Schröder, garant de l’opération de rachat, aurait adressé un courrier aux dirigeants des deux entreprises les enjoignant de conclure la transaction au printemps et a appelé «l’ensemble des intéressés à faire preuve d’une stricte retenue». Toutefois, aucune accalmie n’est en vue : Schaeffler exigerait quatre sièges au sein du conseil de surveillance de Continental avant l’assemblée générale d’avril et son président essaierait de pousser Hubertus von Grünberg, président du conseil de surveillance de Continental, vers la sortie. (HANDELSBLATT, FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG, SUDDEUTSCHE ZEITUNG 18/12/08, HANDELSBLATT, WELT, TRIBUNE 16/12/08, FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG, WALL STREET JOURNAL 15/12/08) Par Presse LA DEMANDE D’AIDE D’OPEL DEVRA PASSER PAR LA COMMISSION La Commission européenne a clairement fait savoir le 17 décembre que le déblocage éventuel d’une aide du gouvernement allemand à Opel, d’un montant d’un milliard d’euros, devra être examiné par Bruxelles et recevoir son approbation. La Commissaire chargée de la concurrence, Neelie Kroes, a affirmé qu’une demande formelle devait être adressée à la Commission. Au vu de la situation du secteur automobile, durement touché par la crise financière, Mme Kroes a indiqué que l’octroi de crédits subventionnés était envisageable pour les «produits verts», à savoir ceux qui respectent déjà les normes environnementales européennes. (AUTOMOBILWOCHE 17/12/08, HANDELSBLATT 18/12/08) Par Presse DAIMLER NE PAIERAIT PAS DE TAXE PROFESSIONNELLE EN 2009 Daimler ne devrait pas s’acquitter de la taxe professionnelle en Allemagne en 2009. «La crise financière et les incertitudes concernant les prévisions de ventes va se répercuter sur le paiement de nos impôts en 2009», a déclaré un porte-parole. Les entreprises qui réalisent des bénéfices doivent en principe s’acquitter de cette taxe, mais au vu du ralentissement de la production et des ventes, ainsi que des deux avertissements sur ses résultats, Daimler devrait déjà payer moins de taxe professionnelle cette année. En outre, les usines allemandes de Daimler sont regroupées au sein d’une «intégration fiscale» et les mauvais chiffres se répercutent de la même manière sur l’ensemble des sites de production. (AUTOMOBILWOCHE 17/12/08, FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG, HANDELSBLATT, WELT 18/12/08) Par Presse MERCEDES ENVISAGERAIT DE LANCER UN ROADSTER A DEUX PLACES Mercedes prévoirait de lancer un roadster compact à deux places à traction, dans la lignée du concept Vision SLA qui avait été présenté au Salon de Detroit en 2000 (cf. revues de presse des 14/5/07 et 21/12/99). Le modèle serait inspiré de la nouvelle génération de la Classe A. Les dirigeants de Mercedes estiment qu’il est grand temps de lancer un modèle abordable basé sur l’étude SLA, qui viendrait compléter l’offre de petites voitures et se situerait en-dessous du SLK. Mercedes devra toutefois statuer si ce nouveau modèle sera de marque Mercedes ou s’il viendra enrichir l’offre de Smart. Mercedes investit actuellement beaucoup pour la future Classe A : le site allemand de Rastatt a bénéficié d’une enveloppe de 600 millions d’euros pour sa rénovation et 800 millions d’euros sont destinés à la construction d’une nouvelle usine en Hongrie (à Kecskemet). La capacité de production de ces deux usines devrait atteindre 500 000 véhicules par an. (AUTOCAR 10/12/08) Par Presse AMÉRIQUE DU NORD CHRYSLER FERME SES 30 USINES NORD-AMERICAINES PENDANT UN MOIS Chrysler, dont le sort est suspendu à l’obtention d’une aide financière de Washington, a annoncé qu’il allait fermer la totalité de ses usines nord-américaines, soit trente sites, pendant un mois à compter du 19 décembre.
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