Vienneclassique

Vienneclassique

Promenade à dans la VienneHAYDN . MOZART classique . BEETHOVEN FRANZ LISZT A trip to Vienna Les scènes viennoises Salons et Hausmusik (Historic places of Vienna) WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791) WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791) Die Zauberflöte K 620 1 | Ten Variations on ‘Unser dummer Pöbel meint’ in G major K 455 12’49 1 | Ouvertüre 6’00 Andreas Staier, fortepiano Monika May after Walter Akademie für Alte Musik Berlin, dir. René Jacobs String Quartet no.19 in C major K 465 ‘Dissonance’ JOSEPH HAYDN (1732-1809) 2 | I. Adagio - Allegro 13’47 Die Schöpfung | The Creation - Dritter Teil / Part Three 3 | II. Andante cantabile 6’54 2 | 29. Rezitativ. Uriel : Aus Rosenwolken bricht 3’54 4 | III. Menuetto. Allegro - Trio 4’29 3 | 30. Duett mit Chor. Eva, Adam : Von deiner Güt’, o Herr und Gott 9’40 5 | IV. Allegro molto 7’31 4 | 31. Rezitativ. Adam, Eva : Nun ist die erste Pflicht erfüllt 2’23 Cuarteto Casals 5 | 32. Duett. Adam, Eva : Holde Gattin, dir zur Seite 8’14 6 | 33. Rezitativ. Uriel : O glücklich Paar, und glücklich immerfort 0’25 LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770-1827) 7 | 34. Schlußchor : Singt dem Herren alle Stimmen! 3’23 6 | An die ferne Geliebte op.98 (Alois Jeitteles) 11’54 Julia Kleiter, soprano (Eva) | Maximilian Schmitt, tenor (Uriel) Dietrich Henschel, baritone / Michael Schäfer, piano Johannes Weisser, bass (Adam) RIAS Kammerchor | Freiburger Barockorchester FRANZ SCHUBERT (1797-1828) cond. René Jacobs 7 | Der Tanz D 826 (Kolumban Schnitzer von Meerau) 1’49 8 | Die Geselligkeit (Lebenslust) D 609 (Johann Karl Unger) 3’42 LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770-1827) Marlis Petersen, soprano | Anke Vondung, mezzo-soprano Piano Concerto no.3 in C minor op.37 Werner Güra, tenor | Konrad Jarnot, bass 8 | I. Allegro con brio 17’03 Christoph Berner, pianoforte Rönisch 9 | II. Largo 9’30 9 | An den Mond D 259 (Johann Wolfgang von Goethe) 3’00 10 | III. Rondo. Allegro 9’31 Werner Güra, ténor | Christoph Berner, pianoforte Ehrbar Paul Lewis, piano Steinway BBC Symphony Orchestra, Jirˇí Beˇlohlávek 10 | Heidenröslein D 257 (Johann Wolfgang von Goethe) 1’57 Werner Güra, tenor | Christoph Berner, pianoforte Rönisch 11 | Die Forelle D 550 (Christian Friedrich Daniel Schubart) 1’54 Matthias Goerne, baritone | Andreas Haefliger, piano l’opéra de la cour, ont soutenu (mais aussi parfois combattu) des compositeurs comme Brahms, Wolf, Vienne – capitale mondiale de la musique Bruckner et Mahler, et sont encore actives de nos jours. L’un des sommets de cette évolution fut l’Exposition Universelle de la Musique de 1892 qui, au-delà de sa valeur de témoignage, n’hésita pas à mobiliser tous les Vienne est identifiée à la musique comme presque aucune autre ville au monde. Qu’il s’agisse de La clichés qui, aujourd’hui encore, font vivre Vienne en tant que capitale de la musique. Flûte enchantée de Mozart, de la 9e Symphonie de Beethoven ou des valses viennoises : heureux qui peut s’abandonner à l’oubli et se laisser bercer au rythme des beaux paysages et des flots du Danube. La vie est si Haydn facile ! Et les Viennois ont un cœur d’or ! C’est dans son dernier domicile, actuellement situé au numéro 19 de la Haydngasse, que Haydn composa La Parmi ces clichés, lesquels résistent à un examen plus poussé ? Sans vouloir se prononcer sur la qualité du Création, entre octobre 1796 et avril 1798. Il avait acheté cette maison, aujourd’hui proche des commerces cœur d’or des Viennois, on s’autorisera tout de même ce constat : l’objectif des Lumières – toucher, grâce de La Mariahilfstraße, au maître tisserand Ignaz Weißgram au retour de son premier voyage en Angleterre, à l’art, tous les êtres humains et trouver un langage qui aille droit au cœur de chacun – a été parfaitement le 14 août 1793, car il en appréciait la “situation calme et isolée”, et il y vécut jusqu’à sa mort. Outre atteint par les représentants du classicisme viennois, à commencer par Gluck, qui se consacra tout entier à le couple Haydn, resté sans enfants, plusieurs autres personnes s’y installèrent cette quête. Mais aussi par Haydn, qui sut rester très populaire dans sa Création malgré la dimension savante (bien qu’après une dispute, Haydn ait envoyé sa femme habiter chez de l’œuvre, par Mozart, dont le Papageno est aimé de tous, et par Beethoven, dont l’Ode à la joie, écrite au le maître d’école Stoll à Baden): Ernestine Loder, une nièce, la numéro 5 de la Ungargasse, est l’œuvre la plus connue de tous les temps. Faut-il imputer cela à la proximité cuisinière Anna Kremmnitzer ainsi que le secrétaire et copiste du folklore alpin, aux Lumières ou à l’âme musicale viennoise ? Toujours est-il que la musique joue à Vienne Florian Elßer (le père de la célèbre danseuse). C’est là aussi que un rôle très spécifique et très populaire et que le monde entier ou presque la comprend. Haydn reçut d’aussi éminentes visites que celle de l’Amiral À partir du XIVe siècle, les villes gagnèrent en importance. Il est attesté que dès le Moyen Âge, Vienne connut Nelson, de Carl Maria von Weber ou de Luigi Cherubini. une riche vie musicale qui touchait de très larges couches de la population et qu’à l’instar des différents métiers Haydn mourut à l’âge de 77 ans durant l’occupation artisanaux, la musique faisait, elle aussi, l’objet d’une réglementation des plus rigoureuses. À Vienne, c’est la française, le 31 mai 1809. Napoléon fit installer une Confrérie Saint-Nicolas, une association de musiciens sise en l’église Saint-Michel, qui déterminait les règles garde d’honneur devant la maison mortuaire et les de la vie musicale de la ville, la formation des musiciens ainsi que les normes à respecter, et qui veillait au obsèques du compositeur n’attirèrent pas seulement respect des bonnes mœurs. Les musiciens étrangers devaient payer leur obole. Les étudiants de l’université, le tout-Vienne, mais aussi l’ensemble des généraux fondée en 1365, bénéficiaient d’un privilège qui les autorisait à gagner un peu d’argent de poche en chantant français. dans les rues – à la condition qu’ils s’en tiennent aux seuls chants religieux. Ils faisaient l’objet d’un contrôle À Londres, où il séjourna à deux reprises avec succès et strict, et les sanctions ne manquaient pas de tomber s’ils étaient pris en flagrant délit de chansons obscènes non sans conséquences, Haydn avait été impressionné ou trop critiques. par la culture des concerts d’oratorio. Il est étonnant Très vite, cependant, la musique se trouva au centre de la représentation impériale ; les Habsbourg eux- que le vieux Haydn ait été capable d’adapter à son mêmes firent preuve durant plusieurs générations d’un engagement personnel en faveur de la musique, propre langage musical, celui du classicisme tardif, un qui ne fut pas sans répercussions sur la vie de la cour et de la ville. On recruta des luthistes, des timbaliers genre déjà bien établi – l’oratorio baroque tel qu’il avait et des trompettistes, tous indispensables et rémunérés en conséquence, que l’on fit venir de tous les coins été défini notamment par Haendel – et de l’amener à un d’Europe. Sous le règne de Maximilien Ier, le niveau atteint par la musique de la cour en fit une des meilleures nouveau sommet durable. La Création et Les Saisons comptent du monde, et sous Ferdinand Ier et Ferdinand II, Vienne, devenue capitale d’Empire et résidence impériale, aujourd’hui encore parmi ses œuvres les plus populaires. connut un essor incroyable en matière de théâtre, de concerts et d’opéras. Ferdinand III écrivait lui-même La troisième partie de La Création traite du “couronnement” de de la musique et c’est à son successeur Léopold Ier que l’on doit l’édification du premier théâtre d’opéra, en celle-ci : de l’homme et du premier couple amoureux, Adam et Ève. La er bois. Enfin, c’est sous Joseph I puis Charles VI que la chapelle de la cour impériale connut son plus grand vision de la création divine est entièrement positive. Il convient de ne pas y Christian Ludwig Seehas, Joseph Haydn, 1783, développement, comptant désormais 300 musiciens. voir seulement l’effet de la piété personnelle de Haydn, mais aussi le résultat de huile sur toile, Schwerin, Gemäldegalerie. akg-images. Sous l’influence des Lumières, la musique cessa progressivement d’être un véhicule au service d’une l’ouverture au monde et du regard optimiste des Lumières et de leur foi dans le démonstration de la puissance politique de la cour. On continua certes à y pratiquer la musique, mais bien. Sans doute pensé à l’origine pour Haendel, le livret, que Haydn rapporta de Londres, fut traduit en Marie-Thérèse et son fils Joseph II visaient désormais l’économie et l’efficacité. Dans le même temps, de allemand par Gottfried van Swieten, fils du médecin personnel hollandais de Marie-Thérèse. Haut diplomate, nombreuses familles très fortunées issues de l’aristocratie s’engagèrent à Vienne en faveur de la musique, Swieten était lui-même poète et compositeur (bien qu’il n’ait guère connu de succès dans ce domaine), franc- subvenant par exemple aux besoins de Gluck, Haydn, Mozart et Beethoven. Schubert n’eut pas cette chance, maçon comme Mozart et surtout un infatigable défenseur de la musique. Il accompagna d’ailleurs sa version car il fallut attendre l’industrialisation pour que la bourgeoisie ait les moyens (financiers) de prendre le relai du texte de suggestions en vue de sa mise en musique, que Haydn, selon ses propres dires, trouva très utiles.

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