NANCY | TOUL | LunéviLLE | PONT-À-MOUSSON GRATUIT du 25 JANVIER Le magazine de la vie nancéienne au 10 FÉVRIER PERSONNALITÉ T François Pélissier - CCI54 TALENT T Olivier Barthélémy, potier SANTÉ T Le CIDFF de Nancy PATRIMOINE T Le Centre Pompidou-Metz Opéra National de Lorraine L'ATELIER HAUTE COUTURE jeux AUTO SORTIES 2 SEMAINES Shopping horoscope X de programmes TV CHANGEZ DE VIE, ENTREZ DANS UNE MAISON NOBLESS GAMME TENDANCE Des maisons sur mesure, dessinées pour vous... Découvrez-les sur maisons-nobless.fr VOTRE CONSTRUCTEUR EN LORRAINE DEPUIS 25 ANS NANCY METZ EPINAL GOLBEYǾ 03 83 44 33 66 03 87 56 97 97 03 29 33 14 69 03 29 67 28 79 2 j du 25 JANVIER au 10 FÉVRIER N°32 Le magazine de la vie nancéienne Réjoignez-nous sur internet ! À LA UNE T L'Opéra National de Lorraine www.vivrenancy.com 04 www.facebook.com/vivrenancy FORMATION T Prochaine L'auto-entreprise, ICN 06 parution le 08 fév. PERSONNALITÉ T François Pélissier - CCI 54 08 Édito TALENT T L’hiver est désormais bien installé. Par ce temps Olivier Barthélémy, potier 09 froid, qu’il est bien de cocooner chez soi. Vous êtes donc détendu sur votre sofa, l’esprit allégé, vous faites PATRIMOINE T le vide dans votre bulle de quiétude … et avez VivreNancy en Le Centre Pompidou-Metz main. Cette quinzaine, nous vous offrons une parcelle de de rêve en vous parlant 10 des « petites mains » de l’Opéra de Nancy. Cet atelier costumes fabrique du merveilleux. Egalement, François Pélissier, Président de la Chambre de Commerce SANTÉ T et d’Industrie de Meurthe-et-Moselle, nous a accordé un entretien dans lequel il Le CIDFF de Nancy 12 vous livre avec une grande cordialité ses axes de travail et ses ambitions. Puis, nous sommes montés jusqu’en Moselle visiter pour vous le Centre Pompidou à Du 28 janvier au 03 février Metz. Aussi, nous avons conversé avec les membres du Centre d’Information T 16 sur les Droits des Femmes et des Familles à la mission si importante. Enfin, PROGRAMMES TV nous avons laissé Olivier Barthélémy, potier céramiste, nous conter sa passion Du 04 au 10 février 22 des beaux objets. VivreNancy opus 32 se veut un numéro en forme de triple A : Artistique, Alerte et Astucieux. TALENT 11 SANTÉ 13 VivreNancy est une publication de SCPP N°ISSN 2112-5287 HABITAT 14 Directeur de la publication Philippe Poirot B 06 49 35 04 30 X [email protected] Directrice de la publicité Sylvie Courtin B 06 14 12 54 38 X [email protected] VOYAGE 23 Rédaction B 03 83 35 89 97 Service commercial et publicité B 03 83 35 89 95 Commercial Patrice Lombard B 06 49 81 77 60 AVOCAT 25 X Graphisme Franck Collot Ont collaboré à ce numéro Alexia Belucci X Etienne Martin Laurent HOROSCOPE X RECETTE 27 Siatka X Nicolas Stoffel Crédits photos © Opéra National de Lorraine (couverture), DR, VivreNancy Distribution Distri-mag B 06 77 06 97 06 Pour nous écrire VivreNancy - SCPP - 8, rue Grandville JEU-CONCOURS 29 54000 NANCY X www.vivrenancy.com/contact • SARL au capital de 12000€ Dépôt légal n°1741 Imprimé par BLG Toul sur papier PEFC • La reproduction intégrale ou partielle de AGENDA X CINÉMA 30 ce magazine est interdite sauf accord écrit de VivreNancy. ± “ Ma vie intérieure ˮ f 3 À LA UNE Les petites mains de l’Opéra National de Lorraine VivreNancy s’est glissé entre deux coupons de tissus pour partir à la découverte de l’atelier costume de l’opéra national de lorraine à Nancy. Un lieu magique, digne de la haute couture, où naissent sous les mains agiles des couturières les merveilles des prochaines créations nancéiennes. ’atelier est niché au troisième étage de cet couturières prennent le UN FOISONNEMENT D’ÉTOFFES ET DE PLUMES POUR LES immense vaisseau de pierre qu’est l’opéra, bâti relais. A elles de mettre DERNIÈRES CRÉATIONS DE L’ITALIENNE À ALGER r par Hornecker dans les années 1910. Une fois l’en- en trois dimensions ce trée des artistes franchie, une volée d’escalier en pierre qui se résume parfois à vous mènent au cœur des coulisses. Un couloir, un second, de simples indications. Le des loges, la régie générale puis, enfin, au sommet de travail est loin d’être sim- quelques marches, l’atelier costume. Décrire ple. La matière voulue par les lieux n’est chose aisée. De fenêtres cou- le costumier est parfois rent sur toute la hauteur supérieure des murs. impossible à assembler, On y aperçoit les arbres de la Pépinière tout proche qui nous rap- ou ne donne pas l’effet pelle que nous sommes à quelques dizaines de mètres à peine de la voulu. Un véritable dialo- place Stanislas. De l’autre côté, les toits de l’opéra. Dans l’atelier, gue s’engage alors entre des mannequins (dont certains aux gabarits incroyables, qui évo- les couturières et le cos- quent les physiques impressionnants de certain(e)s solistes), des tumier, afin de traduire portants, des machines à coudre, de vastes tables sur lesquelles parfaitement les souhaits se déploient patrons et coupons de tissus. Au mur, des dessins, des initiaux, sans dépasser esquisses, des échantillons qui témoignent de la création conti- le budget alloué ! « Le nue qui règne ici. respect du budget nous oblige souvent à de véri- Un rôle précis tables tours de force » reconnait Danièle Didier- Autant l’avouer, avant de réaliser ce reportage, l’équipe de Laurent, chef d’ate- VivreNancy ignorait les nombreuses subtilités de la profession, lier depuis 32 ans. « Les © ETIENNE MARTIN 2012 notamment les rôles précis attribués à chacun. On pourra s’en délais sont parfois très étonner mais, l’opéra étant une « grosse machine », une répar- courts, surtout lorsqu’il tition précise des tâches est nécessaire. Ainsi, lors d’une nouvelle faut gérer plusieurs créations en même temps ». Ce fut le cas à la création, le metteur en scène s’entoure d’une équipe restreinte : fin de l’année dernière, avec 4 créations. 10 heures par jours pen- l’un est chargé des décors, l’autre des lumières, etc… Celui en dant quatre mois, c’était le quotidien de Madame Didier-Laurent ! charge des costumes est le costumier. C’est lui qui, en accord Mais la passion de son métier reste plus forte. L’équilibre entre la avec les souhaits du metteur en scène, détermine les costumes, gestion financière, les désirs du costumier et les délais à tenir est leurs couleurs, leurs volumes, leurs matières. Il consigne toutes souvent très délicat. ses volontés dans un « cahier » qu’il transmet à l’atelier où les Si l’atelier « habille » les solistes et choristes au départ, il ne les habille pas au sens propre avant chaque représentation. Ce rôle revient aux habilleuses, qui effectuent également les peti- tes retouches et réparent les petits accrocs. « Les costumes ne nous reviennent, précise Danièle Didier-Laurent, qu’en cas de gros accidents, ce qui arrive rarement ». Une qualité évidente Les solistes (16 pour la prochaine création L’Italienne à Alger) ont des costumes taillés sur mesure. « Le but est qu’ils oublient le costume. Ils ne doivent être gênés en rien » nous confie la chef d’atelier ; « Les mesures de certains solistes qui se produisent régulièrement ici nous sont connus. Pour les autres, on passe par leur agent ». Des essayages viennent parfaire cette réalisation de © OPÉRA NATIONAL DE LORRAINE © OPÉRA NATIONAL 4 j DES ÉTIQUETTES, VÉRITABLES FICHES D’IDENTITÉ, SONT COUSUES DANS CHAQUE COSTUME r haute voltige. La qualité du sur-mesure est indéniable, à tel point que certains solistes ont même demandé des confections privées. Une satisfaction et une gratification évidentes pour Madame Didier-Laurent. Lorsqu’on lui demande si certains solistes sont plus exigeants, la réponse monte à l’unisson des différents coins de l’atelier : les Italiens. Il est vrai qu’ils ont une tradition d’élé- gance qui n’est plus à faire. © ETIENNE MARTIN 2012 L’atelier réalise tout type de costume, de la création la plus contem- poraine aux costumes d’époque à corset et crinoline. La seule dif- férence avec la confection « civile » sont les tailles des coutures et des ourlets, plus généreux, afin de permettre des retouches si le mouvements.Une fois les représentations achevées, les costumes prochain soliste qui doit endosser le costume (lorsque la production sont archivés, tant que les décors sont conservés. Ces derniers est reprise ailleurs) est plus grand ou plus « généreux ». détruits, les costumes rejoignent alors le stock général où ils ser- viront peut-être de base pour de nouvelles créations. Plus rare- Le devenir des costumes ment, ils arrivent que l’ensemble des costumes et décors soient revendus à un autre Opéra. Ces œuvres (d’art) restent donc des Les huit couturières le reconnaissent, elles ont souvent un pince- créations éphémères. ment au cœur lorsque les costumes quittent l’atelier. Elles y ont souvent passé du temps, que ce soit pour une création nouvelle ou Les costumes participent pleinement à la beauté d’un opéra. Une pour adapter un ancien costume. D’ailleurs, lorsqu’elles assistent mauvaise coupe, un mauvais tombé, et tous les effets visuels à la Générale, elles ont souvent les yeux rivés sur leurs « imperfec- d’une mise en scène peuvent être ruinés. L’atelier costume est tions » avant de profiter du spectacle. « Que voulez-vous, nous peut-être un atelier de « petites mains », mais c’est avant tout avons l’œil critique ». Cela va souvent de paire avec un haut degré celui de grands talents. ± Etienne MARTIN de qualité. Les répétitions permettent de confronter les efforts de la création avec la réalité de la scène.
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