Remerciements REMERCIEMENTS A l’issue de la rédaction de cette recherche, je suis convaincue que la thèse n’est pas un travail solitaire. Je n’aurais jamais pu réaliser ce travail doctoral sans le soutien d’un nombre de personnes dont qui, par leur générosité permis de progresser dans cette phase délicate de « l’apprenti-chercheur ». Je tiens à remercier : -Violaine Anger, ma directrice de recherche, pour la confiance qu’elle m’a accordée en acceptant d’encadrer ce travail doctoral, pour ses multiples conseils et pour toutes les heures qu’elle a consacrées à diriger cette recherche. J’ai été extrêmement sensible à ses qualités humaines d’écoute et de compréhension, c’est grâce à elle que j’ai pu trouver ce nouveau chemin dans ma vie professionnelle. - Véronique Journeau ép. Alexandre, ma co-directrice de recherche, qui m’a encouragé et aidé à rédiger cette thèse. Elle m'a appris aussi les méthodes de recherches, et le devoir d’un chercheur. C’est grâce à elle que j’ai pu comprendre mon devoir important de faire connaître la musique chinoise en France. -Mona Vandenabeele, qui a accepté de relire et corriger ma thèse avec beaucoup de patience en vue d'une publication et m’a donné de multiples conseils. i Remerciements -Zhao Die et Nie Hongpu qui m’ont aidé à chercher et vérifier des documents dans plusieurs bibliothèques en Chine. -Mon mari et mes parents qui me soutiennent totalement pendant ce long terme sur la thèse. Ils s’occupent de tous les besoins en financement et de la vie quotidienne. -Mes fils, qui m’ont empêché d’avancer plus vite dans la mise en page cette thèse, mais qui me font ouvrir une nouvelle porte vers le monde, cela me permet d’approfondir mes connaissances dans la recherche. Nous adaptées dans la thèse Les normes adoptés dans cette thèse sont celles indiquées par ma co-directrice Mme. Véronique Journeau ép. Alexandre, ce sont celles de la collection « l’univers esthétique » qu’elle dirige chez l’Harmattan. En particulier : - Dans le texte, le chinois est présenté dans l’ordre idéogramme (écriture originale) puis transcription pinyin en italique. En revanche, on ne met pas de pinyin aux citations en chinois. - Le pinyin est systématiquement en italique. On ajoute le soulignement pour le titre et la traduction française est entre parenthèses. - Dans les notes et la bibliographie, c’est l’ordre de classement d’alphabetique qui s’impose, le pinyin vient en premier. - Les noms propres, bien que donnés en transcription pinyin, ne sont pas en italique. - Dans le corps de la thèse c’est le chinois moderne qui est utilisé pour écrire les caractères chinois. Mais les références bibliographiques chinoises sont en caractères anciens ou en caractères modernes (simplifiés) selon la date et le lieu de publication. ii INTRODUCTION GENERALE Introduction générale La question de la notation chiffrée peut paraitre étroite ; elle cependant une grande portée. 1 Problématique de la « notation chiffrée » en Chine En Chine, à partir du XXe siècle, on utilise largement un genre de notation musicale qui représente les sons musicaux par des chiffres indo-arabes. Cette notation est nommée en chinois 简谱 jianpu, au sens de « notation simple ». Nous pouvons emprunter l’expression « flop critique, succès public » pour décrire sa situation en Chine. Des livres et des partitions concernant cette notation, se trouvent facilement en librairie, y compris en ligne et à la bibliothèque. Si nous recherchons le mot-clé jianpu dans la librairie en ligne la plus grande de la Chine : 当当书 dangdang tushu1, plus de 670 produits le concerne, ce qui comprend des partitions de l’instrument traditionnel (la cithare zheng…) et occidental (le piano…), des partitions de chansons (la comptine, la chanson populaire, la chanson folklorique, la chanson chorale...), et le solfège. Une même recherche dans la bibliothèque numérique nationale de la Chine (中国国家数字书馆 zhongguo guojia shuzi tushuguan)2, montre que plus de 1500 œuvres sont concernées. Sur le site web 找歌谱 zhao gepu (litt. chercher des partitions)3, une banque de données de notation musicale, seulement dans la section 简谱大全 jianpu daquan, environ 17000 partitions instrumentales et vocales sont inclues dans les vingt volumes. En revanche, les documents scientifiques consacrés à cette notation ne sont pas si nombreux. Notre recherche se fait alors dans une banque de données qui fait autorité sur le document savant en Chine « CNKI中国知网 zhongguo zhiwang »4. Entre 1950 et 2014, dans la catégorie des revues spécialisées et la catégorie des mémoires de masters et des thèses de doctorats, en recherchant 简谱 jianpu dans trois sections : titre; sujet; mot clé. Nous obtenons : 1 http://book.dangdang.com. 2 http://www.nlc.gov.cn. 3 http://www.zhaogepu.com/jianpus. 4 http://www.cnki.net. CNKI : China Integrated Knowledge Resources Database (Base de données de la ressource de la connaissance intégrée en Chine). Cela inclus des revues savantes, des mémoires, des thèses, des articles de colloques, des journaux, des annuaires etc. 2 Introduction générale Fig. 1 : Données de la recherche sur la notation jianpu De plus, dans les revues, parmi les 130 articles ayant un titre qui comprend jianpu, seulement 43 articles sont sur la musique, 7 articles sont de la pédagogie et 17 articles sont du génie informatique. Dans les 453 articles ayant un sujet sur jianpu, seulement 175 articles sont sur la musique, 39 en pédagogie et 35 en génie informatique. Et seulement une quarantaine de mémoires et thèses touche ce sujet. Le seul mémoire inclus dans cette banque de données - « 简谱识别方法研究 Recherche sur la méthode d’indentification de la notation jianpu » 5 - traite cette notation dans la discipline technique informatique. Trois raisons principales conduisont la notation jianpu à cette situation : premièrement, elle est censée être une méthode d’amateur par rapport à la notation sur portée et les professionnels (des musiciens et des musicologues) évitent consciemment de toucher cette notation ; deuxièmement, les documents originels sur la notation chiffrée occident ne sont pas encore introduits en Chine, ni traduits en chinois ; troisièmement, cette méthode est abandonnée depuis presque un siècle en Europe, surtout dans le monde de la musique occidentale. Dans de grande ouvrages sur la théorie musicale introduits en Chine, comme The Cambrige History of Western Music Theory (Histoire du développement de la théorie de la musique occidentale de Cambridge)6, très peu de mots sur cette méthode et presque rien n’aborde le cœur de question. Par contre, la notation jianpu de la Chine devient le représentant de ce système (la notation chiffrée ou la méthode chiffrée selon des documents) dans ces livres. La recherche sur la notation jianpu en Chine est plutôt autour de trois questions : 1) Son usage dans la pédagogie musicale. L’usage dans l’éducation générale de la musique, dans l’éducation professionnelle surtout en musique traditionnelle chinoise et l’usage 5 Jiang Yinü 姜一女, memoire d’université de Zhejiang, 2006 6 Dir. Thomas Christensen, Cambridge University Press, 2002. Traduit en chinois par Ren Damin 任达敏, 剑桥西方音乐理论发展史, SMPH, 2011. 3 Introduction générale pour des amateurs autodidactes, ce qui comprend aussi l’importance de cette notation dans ces différentes niveaux d’éducation ; 2) Abandon ou maintien de cette notation. Dès l’arrivée de la notation jianpu en Chine, une opposition à l’utilisation de cette notation existe déjà. La discussion sur le bon et le mauvais entre elle et la notation sur portée ne s’est jamais arrêtée. En 2005, le professeur 杜亚雄 Du Yaxiong de l’école normale de Hangzhou a publié un article sur ce sujet pour engager une polémique avec le chef d’orchestre du ballet central de la Chine 卞祖善 Bian Zushan7 ; 3) D’où vient cette notation ? La recherche sur l’origine de la notation 简谱 jianpu a donné en principe six hypothèses : Le Japon ; Les États-Unis ; Le système Galin-Paris-Chevé de la France ; La méthode de J.-J. Rousseau de la France ; La méthode de Père Souhaitty de la France ; [Des tablatures] du XVIe siècle de l’Europe [Espagne et Italie]8. Cela ouvre probablement une piste de développement et de diffusion de ce genre de notation musicale. Notre thèse ne se concentre pas sur la découverte de la piste de sa diffusion, néanmoins, nous étudions les deux versions de ce système, à savoir la notation jianpu de la Chine et la méthode de Rousseau qui est censée pour nous être son vrai ancêtre, dans une méthode comparative, pour essayer de comprendre des questions essentielles sur l’ensemble des notations musicales. Notre sujet de recherche : la réflexion de J.-J. Rousseau sur la notation et sa réception en Chine, fait partie d’un grand projet de recherche Notation musicale dans le 7 Bian Zushan a publié d’bord, en 2005, dans le N° 1 de la revue Renmin Yinyue (人民音乐 Musique de people) un article « 五线谱固定唱名法其它 La notation sur portée et le système hauteur absolue ainsi le reste » (p. 52-54) où il critique que la notation jianpu et la solmisation que Rousseau inventée sont les ruines en empêchant la vulgarization du système hauteur abusolue. Ensuite, dans le N°10 de la même revue, Du Yaxiong le refute par son article « 首调唱名法和简 谱 La solmisation et la notation jianpu » (p.48-49) où il expose des avantages de la solmisation et la notation jianpu ainsi que leurs importance dans le développement de la musique et l’éducation musicale à nos jours. 8 Tous les documents en concernant ce sujet mentionne que cette notation est introduite du Japon par des étudiants chinois formés dans ce pays. 近现代辞源 (Source des termes comtemporains) mentionne que la notation jianpu est inventée aux Etats Unis ;中 国 小 学 教 学 百 科 全 书 (Encyclopédie de l’enseignement primaire de la Chine) mentionne que la notation jianpu est introduit par l’américain Mr.
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