
THESE pour l’obtention du titre de docteur en Sciences de Gestion Arrêté du 7 août 2006 Présentée et soutenue publiquement par PHILIPPE MOURICOU STRATEGIE ET IMITATION CONCURRENTIELLE : Une étude des pratiques des programmateurs des radios musicales françaises JURY Directeur de thèse : Monsieur Bernard de MONTMORILLON Professeur à l’Université Paris-Dauphine Rapporteurs : Monsieur Pierre-Yves GOMEZ Professeur à l’EM LYON Business School Monsieur Xavier LECOCQ Professeur à l’IAE de Lille Suffragants : Monsieur Pierre ROMELAER Professeur à l’Université Paris-Dauphine Monsieur Valery ZEITOUN Directeur du label AZ, Universal Music France MERCREDI 9 DECEMBRE 2009 UFR DE SCIENCES DES ORGANISATIONS – ECOLE DOCTORALE DE GESTION - CREPA L’Université n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les thèses : ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs. 2 Remerciements ’écriture d’une thèse est une tâche trépidante qui n’a rien d’un exercice solitaire. Au Lcours des années passées à réaliser ce travail, j’ai eu l’occasion d’accumuler une longue série de dettes que je serais bien en peine de rembourser. La liste des personnes sans lesquelles je n’aurais pu mener à bien ce projet est sans fin. Ces quelques mots me permettront de les remercier. Mes premiers remerciements sont adressés au professeur Bernard de Montmorillon, mon directeur de thèse. La patience dont il a fait preuve à mon égard a été infinie et si ses remarques ont parfois été pour moi une source d’insomnies, c’est parce qu’elles ont stimulé et largement enrichi ma réflexion. Ce travail n’aurait pas pu aboutir sans ses encouragements et sans sa bienveillance. Il n’aurait probablement pas été le même si Bernard de Montmorillon n’avait pas partagé avec moi sa passion pour la théorie des conventions et pour les écrits de René Girard. Ces quelques mots sont peu de choses en comparaison du soutien qu’il m’a apporté et du temps qu’il m’a accordé. Je souhaite également à exprimer, ici, toute ma gratitude envers le professeur Pierre Romelaer qui m’a prodigué de précieux conseils lors de la pré-soutenance de cette thèse. Nos échanges continus au fil de ces années, qu’ils soient formels, à l’occasion des séminaires doctoraux du CREPA, ou informels, au détour d’un couloir ou lors d’une discussion dans la salle des doctorants, ont largement contribué à me transmettre le virus de la recherche. Pierre Romelaer reste pour moi un modèle d’intégrité, d’exigence et de curiosité. Mes plus sincères remerciements aux professeurs Xavier Lecocq et Pierre-Yves Gomez dont les travaux ont été pour moi une source d’inspiration et qui m’ont fait l’honneur de faire partie de mon jury de thèse en acceptant d’en être les rapporteurs. Je tiens aussi à remercier très sincèrement Valery Zeitoun, directeur du label AZ au sein d’Universal Music France, pour avoir accepté de participer à l’évaluation ce travail. 4 Valery Zeitoun fait partie de ces personnes passionnées par leur métier que j’ai eu l’occasion de rencontrer durant la phase de terrain de ce travail doctoral. Qu’ils officient dans des radios musicales ou dans des maisons de disques, ces professionnels ont su me communiquer leur enthousiasme. Je voudrais ici à saluer tout particulièrement Laurent Bouneau, directeur des programmes de Skyrock, qui a eu la gentillesse de m’ouvrir les portes de l’industrie musicale et Pierre Lebrun, ancien directeur de la programmation musicale de Fun Radio et de RTL2, qui m’a accordé énormément de temps. Je me dois par ailleurs de remercier, Sébastien Lebois, directeur des programmes d’Alouette et Richard Colin (programmateur de la station Voltage au moment de la collecte des données) avec qui j’ai pris énormément de plaisir à échanger bien après nos entrevues. Je n’ai jamais eu la sensation d’aller travailler lorsque j’allais réaliser les entretiens qui ont alimenté le corpus de cette thèse. C’est probablement la raison principale pour laquelle j’ai prolongé la phase de collecte des données plus longtemps que je ne l’aurais fait si je m’en étais tenu aux préconisations des ouvrages de méthodologie sur lesquels je me suis appuyé. Le travail de terrain nécessite de la rigueur, dans mon cas, il a également été source de plaisir. J’ai d’ailleurs trouvé dans le groupe de travail « Jeunes chercheurs RADIO » plusieurs personnes avec qui partager cette passion pour la radio et qui, comme moi, consacraient leurs travaux académiques à ce secteur. Je rendrai un hommage particulièrement appuyé à Béatrice Donzelle qui, plusieurs années durant, a consacré une réelle énergie à l’animation de ce groupe. J’ai eu la chance de bénéficier du soutien de plusieurs institutions. L’université Paris- Dauphine et le centre de recherche CREPA m’ont offert un environnement particulièrement épanouissant. Etudiant, j’ai eu la chance d’y rencontrer des enseignants qui m’ont donné le goût de la recherche et dont certains sont aujourd’hui devenus de véritables amis. Allocataire de recherche et moniteur, j’ai pu m’intégrer à une équipe soudée d’enseignants-chercheurs. Je tiens à saluer Stéphanie Dameron, professeur à l’Université Paris Dauphine, pour la confiance qu’elle m’a témoigné en m’accueillant dans l’équipe pédagogique de l’enseignement de management stratégique ainsi que pour sa gentillesse et ses conseils avisés tant en matière de pédagogie que de recherche. 5 Mes amitiés vont également à Henri Isaac, aujourd’hui directeur de la recherche à l’ESC Rouen. Passionné de musique, de nouvelles technologies et de politique, Henri fait partie de ces empêcheurs de penser en rond qui apportent énormément à tous ceux qu’ils côtoient. Parmi les personnes que j’ai eu la chance de rencontrer au CREPA, j’adresse ici mes plus profonds remerciements au professeur Jean-François Chanlat, actuel directeur du centre, et au professeur Michel Kalika qui l’a précédé. Tous deux ont toujours porté un regard intéressé à mes travaux et m’ont prodigué de précieuses remarques. Eric Campoy, Charlotte Fillol, Emmanuel Josserand et Serge Perrot figurent également parmi les membres du laboratoire avec lesquels j’ai eu beaucoup de plaisir à vivre ces années de thèse. Je trouve aussi l’occasion de rendre hommage à Ana Druméa et à Florence Parent qui ont rendu plus agréable encore mon parcours au CREPA. Le travail doctoral est parfois ponctué de doutes. Je tiens donc à remercier l’ensemble des doctorants – actuels et anciens – de l’Université Paris Dauphine avec qui j’ai eu l’occasion d’avoir des échanges stimulants. Mes amitiés vont notamment à Hanane Beddi, Loréa Hireche, Anouck Adrot, Thibault Bardon, Céline Berard, Marie Bia, Mantiaba Coulibaly, Julien Cusin, Christophe Elie-Dit-Cosaque, Amine Ezzerouali, Lionel Garreau, Antoine Harfouche, Aurélie Leclercq, Benjamin Taupin, Céline Viala, Dimbi Ramonjy et Isabelle Walsh. Je pense aussi à Cécile Belmondo, Frédérique Dejean, Raphael Dornier, Marie Perez, Julie Tixier et Christophe Torset qui m’ont transmis leur expérience et leur amour de la recherche. Un merci tout particulier à celles et à ceux qui m’ont soutenu dans la dernière ligne droite de la rédaction en acceptant de prendre en charge le travail de relecture et de double codage : Anouck Adrot, Hanane Beddi, Céline Berard, Loréa Hireche et Benjamin Taupin. Toutes les erreurs qui se trouvent encore dans le document sont bien évidemment les miennes. Si ce travail n’aurait pu voir le jour sans le soutien de l’Université Paris Dauphine, je me dois également de mentionner l’Université Paris-Sud et la faculté Jean Monnet où j’ai trouvé un cadre de travail propice à l’enseignement et à la recherche au cours de mes deux années d’ATER. Mes salutations les plus sincères sont adressées aux professeurs Sandra Charreire- Petit et Florence Durieux ainsi qu’à l’ensemble des enseignants-chercheurs et doctorants du PESOR. J’ai pris énormément de plaisir à participer aux séminaires de ce laboratoire qui ont été pour moi des moments vivifiants d’échange et de réflexion. 6 J’ai récemment eu l’honneur d’intégrer l’Institut Supérieur de Gestion (ISG) en qualité de professeur permanent. Je tiens particulièrement à remercier Anne-Marie Rouane (directrice générale), le professeur Gérard Koenig (conseiller scientifique de l’école), Benoit Lorel (directeur académique) et Maral Muratbekova-Touron (directrice du département Systèmes, Décision, Organisation) pour leur confiance. Ces années de thèse m’ont par ailleurs permis de rencontrer de nombreux chercheurs dans le cadre des séminaires NVivo que j’ai pris plaisir à animer à Dauphine mais aussi à l’Université Saint-Joseph (Beyrouth), à l’ESCEM (Tours-Poitiers) ou encore à HEC Genève. Ces moments ont été l’occasion de discussions passionnantes autour des méthodologies qualitatives et de l’analyse des données. Mes amitiés vont particulièrement à Géraldine de La Rupelle (ESCEM) avec qui j’ai désormais la chance de travailler sur plusieurs projets de recherche. L’isolement que peut parfois ressentir un chercheur à certaines phases de son travail, si nécessaire à la production scientifique soit-il, peut parfois être éprouvant. Ces moments auraient pu être douloureux si je n’avais pas eu à mes côtés des amis fidèles, patients et enthousiastes. Ces derniers ne réalisent probablement pas à quel point leur présence a été pour moi essentielle. Les quelques mots qui vont suivre me permettront donc de remercier Marc- David Choukroun, Eléonore De La Varde, Clément Lacoin, Erwan Le Gal, Pierre Moure et Fabien Sécherre. Un merci particulier à Erwan et Fabien qui ont accepté de prendre en charge une partie du fastidieux travail de relecture de la thèse.
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