ATORZIÈU A!CNÉE. - N' 51:1 Le numéro : 75 centimes ourquoiPas? GAZETTE HBBOOMÂDAIRB PA.R.AJSSA.NT LB VBNDREDI L. OUMONT-WILDBN O. OARNIR L. SOUOUBNBT ÉMILE \Il AUTERS :: ; , Br~• ll.i JMtJ suPh1turt1 J e haut ~n bas - lis dent• 111/iricutej dt hal en haut. ' " :: t ~ efnoil cela, C'1d 11 uul mog11. Je J~. 6orraun ln 1ntuJl1m -!.:. "°''~ d1ntur1Jes l'>lc.; t!.::; - ~ m1nts qui y oJl,,..rc•·J. R.,Jfll'U#f/_,, ,_,,. ,._ r. ~ i \ tA1.)()'\ h4,.. .... h- 1J. rw 1'44~ "' l-~. BRl.IXELl.ES, :......... ............................................: bes deux meilleurs hôtels·1'estaorants de Bruxelles LE M ÉT ROPOLE LE MAJESTIC PLAC E DE BROUCKÈRE PORTE DE NAMUR S plendide aalle pour noces •t banqueta Salle de restaurant au premier Mac• : -1 LE DERNI ER MOT DU CONFORT MODERNE :-: .lt.:ATORZI P. MI! ANNtl!. - N° 513 VENDREDI 30 MAI 1924 ~ourquoi ~as ? L . DUMONT- WILDB N - O. OARNIR - L. SOUOUBNBT AJ>)IOOSTUT&Ua • Albert Colla AaOHN&MIJ'rtTI u.,.,. 6 Mots l M.011 A D)llNISTU TION : 1 Compte cb&q11 .. postau. Bcf6fttUe. 30.00 18.00 9 .00 a• 16.664 1, fi• dt Bcrl1 lmoo l, BRUXBLLBS Con... 35.00 14.150 - . ~CT, se oo 20 OO 1 Il Tflfph11 : N., 137,&J cl l9J,0 , Emile WAUTERS Après un,· lungue absence. Enul,· W<1utt'rs •'>t Il arpartient à une /anulle de bourgeois de Bru­ donc re1·e11u au f'"Y"· rour 1uuir de la gloire; 011 ne :œl/ô uù, ctrtes, on >a~·a1t ,,. que c'e>t qu'un lil­ 1ouit i·raiment de la gloire qu'aux lieux qui 1·uu:. ble<1u <son fri!re, .4 .-) •• commerçant, 1ournaliSte, ont cunnu, humble débutant. géographe. admmistraleur de suciét.Ys, historien de Cette expo~itio11 du Ct:rcle Artistique 1::;1. en e11,·1, /'art et membre de la Cummi-siun des ,\fusées, n'eut pour Il' vit·ux maitre, une manière d'aputhfo>e. Sa 1amws qu'une vraie passion: la peinture). iV'em­ pern turc, assurt'me11t, ne ressemble en rien J ct'llt• pèclze que. selon la bonne traditwn. ses parents com­ que l'un /11it au1uurd'/iu1, que l'on aime l'i qui' 1'011 mencèrent par s'opposer énergiquement à sa voca­ achdt' 01111wrd'/wi. Il 11'<1 rien de cubiste, ni mt'mc tion. Tl ~·oulail être pdntri: on <11mm1•nça par le d'unpre."i!>nnislt', le bon maî!re Emile Wautus, pl<1cer che: le décorale11r ChcJrks All>crt, clzargê de mws, parmi /t's artistes, ceux-là mêmes qui, .iprès lui apprendre à placer le ton " lumineux et trcm­ s 'ëtr, ral11mt's dt• /'imprt ssionnisme, st' rappro­ quillt qui conl'ient à une sa/11• à man11,•r ., à c faire chent a1wurd'h111 du cubisme ou de ce qui en reste, parler une corniche " .·t ci pént'trcr les arcanes du s'inclin1nl J,·1•a111 lui. ,., 1•culent bien lui reconnaitrt• style Rt•n.iissance flamande. Il ,e rb•l!n.i el, grâce Je> qu<1l1tés. C'e~t que sa pdnturt• a Ct'SS,I d'ètre d cett,• résif!nation. finit rar obtt'nir d'entrer à /'aÏe­ dl11wd11e pour de1•enir historique. li1•r Portaels. On '(lll le rôt,· qu'eut d<1ns nuire t'cole le père ??? Pcirtae/s. Toul le mon.te, t'n l:klR1q11c, a été /'élèt•e C'est 1•ra1mt•nt un .uu:ëtre, en effet, qu'Emile de Purtaels. depuis Emile Wauti:r, ;usqu'à KhnopJ! Wauters: 11 t''t d1 lb./6. t:t sun premier tubl1 i1u, t'I à G.-ilf. Stevens, ce qui montn• qut' ce vieux Edith n:troul'anl le corp~ du Roi Harold sur 1. tyran tolërail tout de mt'me unt' certaine uberté 'd'in­ champ de bata1llc de Hastings. est de 1868. On pt•ut laprtitalion che: ses .t1sdplt'>. Emile Wauters. lui, le 1•uir cJU c~rcle, ce tal.>leau: il purtt• t• ml>ll'mrnt fut le bon élève. celui qui acceplt' toutes les tradi­ la marqut' cfr su11 époqu,•, a1·1:c srs rrétentiuns ar· tions du maitre. et ne cl1ach,• ras cl 1,• dépasser. chi'olog1qu,•s. sa comp"slfwn d'un rom,in11sm1· 11s­ Poun,int. commt. s'il ne song1•<1it {'Ils à réformer Sc1g1. s.i coult•ur brunàtre, mais tout J;• m1'mr. les 1<1 peinture. il Ol'a11 du mom' /'ambitwn d }' faire 1eunes pnnlrt'' qur ' 'att.irJenl dt'1•11nt 1 eltt' to·I,· un.• belle carrière. 11 comprit dt' bonne h.·ure que 1 énér11b/,• st111t b1t'n 1orc.:, de se dir,· qut'. >I .iu.-un /'cnsr1i;:nt'ment de Portaels pou1•ait être comrlété. d'eux nt' sun~ciJ J }Jtre un parât ta/>/t'Jll, c't•st p1•ut• Comme on était encore au t1·mps où l'on crovait êlre qu'aucun d'eux nt' serai/ jirhu J,• le /air1·. Tant qu'un ;eune peintri• Ji:i·ait f.iire son tour d'Europe, de rersonn<1gt•s , et tous dessinés. r<'lls1•; Jonc: Il rartit pour Paris. 1•/, sur les consii/s et a~t'c la Emile W.i11t1•rs est d'un temps. en 1t'ff1•t, où. en rt'<'Ommandation de son ami Cb..ir Godecharle . .fils pe1nt11rt• on m.111quait pt•ut-ètre de gétUe. mJ1s où 1fu tt!lèbrt• stcJluaire. il t•ntr.i à l'alt'lier (iJr6me. /'on apprt•nnit son métier, t'I où un lt• sa1•a1t tu111u11r, Puis, 1011iours selon la tradition, Ct' fut /'Italie, Flo­ plus 1111 moi11s quand on commencait J e.\poser. Sa rt' nœ. Rome. Venise . carrù'ie. à ,••• point de rue. est une iolit· paf!<' Je C',sl 11prè; son n•tour 1•n Itali1• qu'il ,xpose sa /'lustuin• dt l'art belge. 1'J1a1lle de Hastings. C't'< un suer,\ un .~r11s suc- Pourquoi ne pas voua adresser p o ur voa bijoux aux joaillier a-orfè vre• LE PLUS GRAND CHOIX & Colliers, Perle1, Brillanta StUr belle c je PRIX AVANTAGEUX t S.20-22. RUE DES FRJPl.ERS, 8Rl1XÂ1.l.ES FOur-=l U.Oi P a s ? C•'>: un rt'Connait qu·11 a droit à une des médailles Wauters commençu11 à se démoder. Tou1ours est-il du ~a/on. ,\l<l!,. Il n'a que rin5t-1rois an:.; en ce qu il n·a ras conquis Paris. li y a fait beaucoup de temp-là, on ne croyait ra" aux rro.liges On lui portr.ms, surtout JU ras/el. fOrlrcuts r/c; princesse:,, arpr•·nd qu'il faudra attendrt?, mais, en comrensa­ de comtesse>, de baronnes el de quelqut·:; financiers; twn, le dm•fttur des /:fraux-Ar/s d'alors. 1•an Soust il y a mérité /'t:>lime des membres de l'lnstilu/ et de Borcl:en1âJt, /u1 offre une m1·itation à /'inau,;. - des gt'tiS du monde. Jfais dan> le mundi: de l'ùrt, et ra/lon du Canal de Suez. Au fond. cela 1altUI beau­ SUrlOUt rJnni ltS 1eunes, il}' t'Sf, depuis longtcmrs. cour mieux qu'un.· midaille. l:n Egyrte, 11 n·eut ,·omrit'temen/ 1gnurê. Lù Belgique, elle-mëme, pa' le temrs de lra1·ailler beaucoup (il n'y demeura l'avait oublié. Ainsi 1•a le monde, ainsi i•a la glo1r1 que 1ro1s ''mairies), mai' il en rarporta le désir d'y ln1ustt' out!i. l.'t'.Tpos1twn du Cerde Amsuque rc1 e;ur, et d'1111/es rela'1ons dans le mondt de /'ar' le demontre. Em1lt· Wautas, assurément, n est ras inr, rnal10nal. Thiorhik Gautier, Fromentin Duruy de C<'s /;rands cn1ateurs qui marquent dans une école é'taien1 du myal!e; Emile Wauters. qui tenait à faire de pt'inturt: sa 1·1siun n ·est p<J.s spéci11lemen1 or1gi­ arrièn• 11'a fama•s né.l!ligé les utiles relations. r.11le. 11 n'a renou1·,•lé aucun Si_•lt', t'• sa réputation Rentré a Bruxellt•s, il tral'ail/t', 11 tra1·aille be.iu­ de f't'tntre des t'légances bourgeoises n 11 pas étc sans coup, dam. la mana r,• histonque qui l!/a1t celle de lui n111n· quelque peu auprès des fabricants de la gr.indt• P<tnture. En ISïO, c"t»I Marie de Bour­ l!loire. Pour le a1t1que. 11 n ·a rien de :.pécialement gogne implorant la grâce d'Hugor.e1 et d'Humber­ 1uteux ; commt' il n'est p.is hermétique à la façon coun; en Jl>i2, c'est La folie d·Hugo \an der Goes. d'un Khnopff, 1/ ne prêtt p.is aux t'Xplications >a­ /'llls des rartraits. bt•aucoup dt• portraits, geru du l'dntes: sa technique ne demùnde aucun comml'n­ monJe, m1n1,tres, fonctionnaires. bourl!eois richt" taire: p11s mo} n dt tartiner sur la portëe sonale d con_,iJérés:.. Et ri collec11onne les médailles et les de son œuvre comme sur celle d'un Constantin litres: méda1ll<'s à Paris. méda1/lt, à Bru:i.elles, mé­ .\feuma au d'un l>egroux, sa peintun· 1•st de /'hon­ tfailli·s à 1·n·nne, à Berlin. à Madrid: il est membre nête peinture, habile. puissante et un peu bour­ d toute.; /, s Acadr'mte,, décoré de tous les •1rdres. ,;eo1sc Auss• s'est-il attirt? 1.id1s, les foudres Je tous ri t st , harl!•' des ran neaux historiques de /'escalier les critiques d'a1•ant-garde.: aujourd'hul, on recon­ des Lions dt• /'Hôtel dr ville: sa réputation dei•ient nait qut• cette honnête peinture a b1rn son méritl'.
Details
-
File Typepdf
-
Upload Time-
-
Content LanguagesEnglish
-
Upload UserAnonymous/Not logged-in
-
File Pages24 Page
-
File Size-