»mCNON ET DES BWS DEmUCLUSE Wi Samedi 18 mai - 14 h 30 - 20 h 30 Dimanche 19 mai - 14 h 30 Clôture de la saison d'opérettes CREATION A AVIGNON M Y FAIR LADY Comédie musicale en deux actes Texte et Lyrics d'Alan Jay Lerner Adaptation de la pièce de George-Bernard Shaw et du film "Pygmalion" de Gabrial Pascal Nouvelle adaptation française, texte et lyrics d'Alain Marcel Mise en scène de la production originale de Moss Hart Musique de Frederick LOEWE (Editions musicales Tam's Witmark) En coproduction avec l'Opéra Royal de Wallonie, le Théâtre des Arts de Rouen-Opéra de Normandie, l'Opéra-Théâtre de Metz, l'Esplanade-Opéra de Saint-Etienne, le T.M.L.-Opéra de Lausanne et le Théâtre du Capitole de Toulouse Avec le partenariat d'Alliance Opéras A la mémoire de jean-Claude Corbel Jean-Claude Corbel incarnait, en novembre dernier, sur notre scène et pour les caméras de France 3, avec élégance et distinction, le rôle de Gustave du Pays du Sourire. Voici quelques jours à peine, une crise d'asthme, aussi imprévisible qu'irrémédiable, a arraché Jean-Claude Corbel à l'affection de son épouse, de son jeune fils, et des nombreux amis que ses qualités humaines lui avaient permis de rencontrer. Aussi, toute l'Equipe de l'Opéra d'Avignon et des Pays de Vaucluse a-t-elle souhaité, avec émotion, dédier ces représentations de fviy Fair Lady à sa mémoire. Raymond Duffaut V-i Air I n l c- r France 3 CO Crédit local de France L'effort coordonné des villes de Liège, de Rouen, de Metz, de Saint-Etienne, de Nancy, de Lausanne, de Toulouse et Avignon a incité Alliance-Opéras à apporter son concours à la production de MY FAIR LADY de Lerner et Loewe De telles initiatives permettent à un plus large public l'accès à un spectacle de qualité et favorisent le rayonnement de l'art lyrique dans les régions. Décidés à mettre en œuvre tous les moyens en leur pouvoir pour la diffusion du patrimoine lyrique, France Air Inter France 3 au sein d'Alliance-Opéras contribuent à faire vivre la décentralisation par leur soutien aux villes chaque fois que quatre théâtres ou plus s'accordent sur une coproduction. Alliance Opéras 7-11 quai André Citroën B.P. 1002 75901 Paris Cédex 15 tél. 40.57.76.72 La marchande de fleurs. Jean-Gabriel Domergue - "Femme à la Voiletle". Maquettes de costumes de My Fair Lady conçues par David Belugou. Direction musicale Michel CAPPERON Mise en scène Alain MARCEL Assistant à la mise en scène Christophe MIRAMBEAU Chorégraphie James SPARROW Eclairages Béatrice ROUSSEAU Décors Sonia LESOT Costumes David BELUCOU Etudes musicales Marie-Charlotte LE ROUX Eliza Doolittle Alexise YERNA Mrs EHiggins Hélène DUC Mrs Pearce Lucette RAILLAT Mrs Eynsford-Eiill Marie-Thérèse ORAIN Mrs EHopkins Lady Boxington La Femme de Chambre de EHiggins Patricia SETBON La Fleuriste 2 La Reine de Transylvanie La Femme de Chambre de Higgins L'Infirmière de Lord Boxington Lydia FABIEN La Soubrette de EHiggins La Fleuriste 1 Une Femme en colère Une Domestique Vanina MERINIS Une Domestique Magali CUNTY Une Fleuriste Rolande GARCIA Professeur EHenry EHiggins Pierre ARBEL Colonel Pickering Bernard LARMANDE Alfred Doolittle Henri BEDEX Freddy Eynsford-EHill Pierre-Yves DUCHESNE lamie Le Valet de Higgins Franck LICARI Charles, chauffeur de Mrs EHiggins EHarry Lord Boxington Gilles VAJOU Zoltan Karpathy Le Cockney Serge MIONE Georges, le barman Pierre MESTRES L'EHomme en colère Alain CHARLES ORCHESTRE LYRIQUE DE REGION AVIGNON-PROVENCE Direction : Erançois-Xavier Bilger CHŒUR DE L'OPERA D'AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE Direction : Michel Capperon BALLET DE L'OPERA D'AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE Direction : Jacques Fabre Directeur de la scène Patrick RICHALET et des Services Techniques Directeur de Production Philippe TURCHI Régisseur Général Patrice BLANCKE Régisseur de Scène Yolande PUIG Régisseur Général d'Orchestre Philippe DEGRENIER Coiffeuse-Perruquière Christiane BRUNO Avec la participation des élèves du Lycée d'Enseignement Professionnel Roumanille Les chaussures sont fournies par la Maison Pompeï (Paris) Les perruques ont été réalisées dans les Ateliers de l'Opéra Royal de Wallonie sous la direction de Georges Dejardin. La sonorisation est assurée par la Société LAGOONA (ingénieur du son : Antoine Manzullino). L'Opéra d'Avignon et des Pays de Vaucluse remercie l'Opéra de Montpellier el le Festival d'Avignon pour leur amicale collaboration technique. UN PEU D'HISTOIRE... "My Fair Lady. cly " esestt l'une des meilleures comédies musicales qui aient été arocluites par les Etats-Unis, et triompha à Broadway en 1956. Le 'ivret, ins piré du chef-d'œuvre de George-Bernard Shaw, "Pygmalion", tire c e cet ouvrage des textes pleins d'humour et de finesse. En 1964, George Gukor en réalisa l'adaptation cinémato- graphique que l'on connaît, avec, en tête d'affiche, Audrey FHepburn dans le rôle d'Eliza E)oolittle. Ses origines d'outre-Atlantique ont insufflé à "My Fair Lady" un dynamisme et une vitalité qui transparaissent, tant dans le style musical que dans les numéros chorégraphiques originaux. L'ouvrage, présenté pour la première fois sur scène dans sa version française à Lille en 1977, n'a été que très peu rejoué depuis. Il était donc temps de décider d'une nouvelle réalisation de cette comédie musicale : nouvelle adaptation des textes et des lyrics, nouvelle chorégraphie, nouvelle production en décors et costumes, le tout rassemblé autour d'un projet de mise-en-scène confié à Alain Marcel, telles sont les ambitions oui ont regroupé sept cq- producteurs afin de présenter à leur public un spectac e de qualité. GEORGE BERNARD SHAW, L'humour au service de la pensée L'auteur de Pygmalion, source de la comédie musicale qui nous occupe, est ne a Dublin en 1856. Il fréquente d'abord les écoles de sa ville natale, mais semble en avoir tire peu de profit. Par contre, il acquiert par lui-même une culture littéraire et musicale très étendue. Il écrit donc quelques romans qui n'obtiennent guère de succès. En effet, Shaw essuie le refus de plusieurs éditeurs. Entre 1883 et 1898, il déploie une intense activité politique, litté- raire et journalistique. I devient membre actif de la Société Fabienne, groupe d'intellectuels qui souhaitait imposer le socialis- me et dont fait partie Wells, futur père de La Guerre des Mondes. Shaw se fait connaître également comme critique d'art et publie plusieurs études notamment sur Ibsen (La quintessence de l'ibsé- nisme) et sur Wagner (Le Parfait Wagnérien). Mais comment cet individu au goût bourgeois, qui semble surtout versé dans la musique, la peinture et la littérature, est-il devenu ce socialiste engagé et ce partisan d'une politique réformiste et progressiste ? Sans doute, la lecture des œuvres de Marx et de Buttler est-elle un facteur déterminant de ses orientations politiques. A partir de 1 892, Shaw est attiré par le théâtre, auquel il va donner le meilleur de lui- même. De 1892 à 1950, il écrit plus de cinquante pièces (dont Pygmalion en 1912), et devient un auteur de tout premier plan. En effet, Shaw redonne une vigueur nouvelle au théâtre anglais en articulant l'action dramatique autour d'un dialogue où numour, esprit, fantaisie et paradoxe se côtoient dans une sorte de gaieté intellectuelle. En ce premier quart du dix-neuvième siècle, Shaw domine la scène par sa personnalité, sa vitalité débordante, sa littérature engagée et, surtout, son brillant théâtre d'idées. Get esprit voltairien s'impose à la société anglaise de son temps, qu'il divertit grâce à son humour et à son génie comique et qu'il irrite par ses idées politiques. Sous une figure excentrique et sarcastique, se cache une personnalité généreuse, mais secrète, dont toute la démarche intellectuelle est une lutte pour la vérité contre les conventions, pour l'équité contre tous les abus. PREMIER ACTE A la sortie de Covent Carden, badauds, bateleurs, marchands de quatre saisons regardent sortir le beau monde. Pressé de trouver un taxi, Freddy Eynsiord-FHill, jeune homme de bonne famille, bouscule une petite vendeuse de fleurs, Eliza Doolittle. Cette enfant du peuple parle le plus pur cockney. Devant ses fleurs qui gisent dans la poussière, elle explose de fureur et le dit avec verdeur. Un certain professeur FHiggins, linguiste distingué, l'observe avec attention. Son expérience et son talent conjugués lui permettent d'identifier instantanément l'origine de chacun grâce à son accent. Ainsi, ce monsieur qui parle à Eliza doit être passé par Cambridge et les Indes. En effet, il s'agit du Colonel Pickering qui se révèle être un spécialiste du sanscrit. Unis par une même passion pour la linguistique, les deux hommes sympathisent. Fiiggins lui affirme qu'il est capable de transformer l'élocution de la petite fleuriste jusqu'à ce qu'elle devienne une vendeuse distinguée, ou même une "lady". Les deux hommes s'éloignent, Eliza reste songeuse. Devant un pub de Tottenham Court, Alfred Doolittle, le père d'Eliza, ivrogne et fainéant, tente de soutirer de l'argent à sa fille. Higgins a invité Pickering chez lui. On leur annonce une jeune femme. C'est bien Eliza qui, soucieuse de sortir de sa misérable condition, vient demander des leçons. Malgré le scepticisme de son ami Pickering, le professeur accepte de faire son éducation. Dans six mois, elle pourrait être présentée à Buckingham Palace. Dans un pub à Tottenham Court, Doolittle apprend bientôt où loge sa fille. Chez FHiggins, Eliza commence ses leçons. Elle apprend à prononcer correctement l'alphabet. Doolittle tente de faire chanter Ftiggins. Pour s'en débarrasser, le professeur le renvoie auprès de l'un de ses collègues.
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