UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE DEPARTEMENT ECONOMIE …………………………… OPTION «ECONOMIE PUBLIQUE ET SOCIALE» MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME D’ETUDES APPROFONDIES IMPACTS SOCIO ECONOMIQUES DE LA MIGRATION INTERNE CAS DU DISTRICT DE VANGAINDRANO Par : Mademoiselle RAHELINIAINA Hasimalala Sydonie Président de jury : Madame MAHAVELO Justine Gentillini Examinateur : Monsieur JAONASY ANIVOSOA Encadreur : Monsieur RAKOTOARISON Rado Zoherilaza Date de soutenance : Jeudi 26 Mars 2O15 REMERCIEMENTS Je tiens à remercier ici : Dieu tout puissant car sans lui, je n’aurais jamais réussi tout ce que j’ai entrepris jusqu’ici. « LOUEZ l’Eternel, car il est bon, car sa miséricorde dure toujours ! Du sein de la détresse, j’ai invoqué l’Eternel : l’Eternel m’a exaucé, m’a mis au large ». PSAUME 118 : 1,5 La réalisation du présent mémoire n’aurait pas été possible sans la contribution de nombreuses personnes, à qui je témoigne ma profonde reconnaissance. Mes remerciements vont à l’endroit de : Mes parents qui m’ont soutenue moralement et financièrement Monsieur le Doyen de la faculté de Droit, d’Economie et de Gestion pour m’avoir donné le privilège de m’exprimer à partir de mon ouvrage Monsieur RAKOTOARISON Rado Zoherilaza mon encadreur pour m’avoir dirigé dans mes travaux de recherche et de rédaction Tous les professeurs qui m’ont enseignée et transmies leur connaissance Chaque entité qui a apporté sa contribution Et tous ceux qui ont participé de près ou de loin à l’élaboration de ce mémoire LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES BIT : Bureau International de Travail. BFV : Banque Fampandrosoana ny Varotra BOA : Banque Of Africa. CHD : Centre Hospitalier de District. CSB : Centre de Santé de Base. COTRASMA : Coopérative de Transport Malagasy. DSM: Direction des Statistiques des Ménages. EPM: Enquête Périodique auprès des Ménages. FAO: Food and Agriculture Organization of the United Nations (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). FIMPIM : Fitaovam-pitanterana Malagasy. INSTAT: Institut National de la Statistique. IOM (OIM): Organisation internationale pour les migrations. KOFIFI : Koperativa Fitanterana Fiherena. MADATRANS : Madagascar Transport. MINPOP: Ministère de la Population. ONG : Organisation Non Gouvernementale. PCD : Plan communal de développement. PIB : Produit Intérieur Brut. PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement. RN : Route Nationale. RNM : Radio Nationale Malagasy. SONATRA : Société Nationale de Transport. TIAVO : Tahiry Fampandrosoana ny Varotra TRANSFI : Transport Fianarantsoa. TVM : Télévision Malagasy. GLOSSAIRE 1- Dahalo: des voleurs de zébus. 2-Dina manavozo : peine de mort 3- Fafy : mariage traditionnel. 4- Harana : dépouilles mortelles ou cadavre. 5-Insécurité alimentaire: situation d’un individu caractérisée par un manque d’accès à une alimentation adéquate lui permettant d’être en bonne santé et de mener une vie active. Situation qui peut être chronique, temporaire ou saisonnière. 6- Mamanga : signifie émigrer. 7- Mikombo : conquête de nouvelle culture . 8-Mpamanga : désigne les émigrants. 9- Ménage : ensemble des personnes qui ont un foyer commun. 10- Migration : déplacement d’une population passant d’une région dans un autre pour s’y établir. 11-Mikola: migration temporaire. 12- Rupture de stocks de denrées alimentaires: inexistence ponctuelle des aliments de base et des aliments de substitution sur les marchés. 13- Sandratra mpanjaka : intronisation de roi. 14- Sareky : honneur des vœux. 15- Soro ou hazolahy : demander grâce aux ancêtres. 16-Tavolo : tubercules qui poussent généralement sur les anciennes parcelles de manioc : préparées, elles donnent de la fécule pour faire des galettes. 17- Velatry : festivité pour marquer la construction de tombeau ou une exhumation. 18- Viha : plantes semi-aquatiques qu’on retrouve le long des berges. 19- Zozoro : Végétation de marais. 20-Vulnérabilité: caractéristiques et circonstances d’une communauté qui la rendent susceptible de subir les effets d’insécurité alimentaire ou de sous-alimentation. SOMMAIRE INTRODUCTION....................................................................................................................................1 PARTIE I : GENERALITES SUR LA MIGRATION INTERNE ET LA ZONE D’ETUDE.................4 CHAPITRE I : CARACTERISTIQUES DE LA MIGRATION ET DE LA MONOGRAPHIE DE LA ZONE D’ETUDE……………………………………………….................................................5 Section I : Définition et différents types de migration interne……………….................5 Section II : Présentation de la zone d’étude…………………………………...............10 CHAPITRE II : MOTIF DE LA MIGRATION INTERNE………………………...................17 Section I : Raisons économiques....................................................................................18 Section II : Raisons sociales...........................................................................................20 Section III : Raisons politiques......................................................................................23 PARTIE II : IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DE LA MIGRATION INTERNE........................25 CHAPITRE I : IMPACTS ECONOMIQUES............................................................................25 Section I : Répartition du revenu et du transfert d’argent..............................................26 Section II : Le niveau de vie et l’emploi........................................................................34 CHAPITRE II : IMPACTS SOCIAUX......................................................................................50 Section I : Stabilité et instabilité sociale........................................................................50 Section II : Répartition du peuple..................................................................................57 CONCLUSION.......................................................................................................................................61 INTRODUCTION Les migrations sont au cœur du processus de développement dans tous les pays du monde. Dans les pays en développement, la crise a sévèrement affecté la contribution de la migration aux objectifs de développement. Le peuplement de Madagascar est issu de migrations successives aux origines diverses. Elles sont définies comme des déplacements effectués par des groupes ethniques ou des groupes d’individus d’un lieu déterminé pour aller vivre dans un autre. Le régime colonial français contribua à effacer certaines anomalies liées à l'histoire du peuplement des diverses régions de Madagascar ; par conséquent au cours du XXème siècle, les migrations intérieures des populations sont réparties dans tout le pays jusqu’à aujourd'hui. On dit que la migration est interne s’il est intra-pays et externe s’il est inter-pays. En effet, de tous temps, les migrants ont été impliqués de gré ou de force dans la production des biens et services marchands. Et ces mobilisations, nécessaires à l'activité économique, peuvent également favoriser les échanges d'informations, le transfert de technologies et les ressources intellectuelles ; et ces dernières suscitent par ailleurs de l'innovation. La globalisation, le développement des transports à moindre coût, l'accès facile aux moyens de communication et la pauvreté permettent aux groupes d’individus concernés de se déplacer dans un endroit préféré ou vivable. Ainsi, ces migrations influent fortement sur les secteurs sociaux (éducation, santé, etc…) et économiques (emploi, commerce, agriculture, etc…). Et ces phénomènes sont apparus depuis que le monde existe, mais chaque pays a sa cause et son évolution selon son histoire. Pour ce faire, nous avons pris le cas du district de Vangaindrano. Il y a longtemps que les Antesaka ont migré et à cause de l’expédition merina en 1852, la révolution Zafimananga de 1894 et l’occupation française organisant l’ile ouvrant des routes, et développant les plantations, les exploitations minières, les chantiers de travaux publics qui ont favorisé l’émigration Antesaka. Mais depuis les années 1930 à 1939, les Antesaka rejoignent progressivement leur lieu d’origine pour cultiver le café, ils sont encouragés par l’administration qui distribuait des plants pour aller supprimer l’émigration. En effet, si en 1936, quarante-cinq mille (45000) personnes par an ont émigré ; ce taux a considérablement diminué en 1956 (3000 personnes par an). De nos jours, la 1 potentialité et les activités économiques de Vangaindrano attirent de plus en plus les migrants.1 Lorsqu’on parle de la migration interne dans le district de vangaindrano, les enjeux sont importants et s’intègrent entièrement dans les questions plus larges de développement économique et social. Elle peut être un levier majeur de la politique nationale de développement, un élément moteur ou un frein pour tous les secteurs de l'économie du district. Par contre, elle provoque la manifestation la plus visible des inégalités de développement et des déséquilibres régionaux. Tous ces faits nous ont amenés à choisir la présente étude qui vise le district de Vangaindrano, d’où le thème : « Impacts socio- économique de la migration interne. Cas du district de Vangaindrano ». Le choix de ce thème repose essentiellement sur la base d’un intérêt personnel aux problèmes d’ordre social et économique qui présente un caractère essentiel dans le développement du district de Vangaindrano. Par ailleurs nous voulons aussi connaître les problèmes éventuels des migrations. La problématique centrale
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