Engrenages / Kiss of Death De Barbet Schroeder]

Engrenages / Kiss of Death De Barbet Schroeder]

Document generated on 10/02/2021 12:55 a.m. 24 images Engrenages Kiss of Death de Barbet Schroeder Marcel Jean Le montage Number 77, Summer 1995 URI: https://id.erudit.org/iderudit/25097ac See table of contents Publisher(s) 24/30 I/S ISSN 0707-9389 (print) 1923-5097 (digital) Explore this journal Cite this review Jean, M. (1995). Review of [Engrenages / Kiss of Death de Barbet Schroeder]. 24 images, (77), 53–53. Tous droits réservés © 24 images inc., 1995 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ KISS OF DEATH DE BARBET SCHROEDER ENGRENAGES par Marcel Jean e quatrième film américain de Barbet L Schroeder n'est pas,à propremen t par­ ler,l eremak ed'u nfilm réalis ée n 1947pa r Henry Hattaway. Legénériqu e de Kiss of Death estd'ailleur sexplicit e à c e propos . Il s'agitd'un e adaptation , trè s libre , d uscénari o qu'avaientécri tBe nHech te tCharle sLede - rer pour le film d'Hattaway. Le nouveau scénariste,Richar d Price (àqu i o ndoi tTh e Coloro fMone y et MadDo gan dGlory ) n'a conservé de l'original que les principaux pivots de l'histoire (l'arrestation du début, ladélation , l amor td el'épous ependan tqu e le mari est emprisonné), transformant ra­ dicalement la psychologi e de s personnages, leurs motivations, leur situation sociale ainsi quel aconclusio n du récit. Ile nrésult e don c u nfilm qu i n'appelle pasle srapprochement s avec c e qu ipourrai t êtreso n modèle , mai s qu i gagn eplutô t à êtr e comparéave cc equ i compose l'essentiel de laproductio n actuell e d efilms d e gangsters . Et c'est làqu e Kisso fDeat h sedistingue . Little Junior (Nicolas Cage) et Jimmy Kilmartin (David Caruso). Alors que l'ensemble de la production, de Natural Born Killers à Pulp Fiction, est marquépa r laprolifératio n d'effets destyl e Cela est dû au fait que Schroeder échoue curieuseposition ,l e film n'arrivan t pas suf ­ appuyése tpa r un e conceptio n inflationniste danss a prétentio n à signe ru n film réaliste , fisamment à se distinguer de ce qu'il ne del aviolence ,l e film d eSchroede res trég i comme l'étaient Tricheurs ou Maîtresse. veut pasêtre . C'est dommage,ca r lesqua ­ par uneéconomi eétonnante . Jamais,e n effet , le réalism e d e K m ofDeat h litésd ec elon g métrage— parmi lesquel­ Refusant de se laisser happer par neparvien t à s'imposer . D'abord,parc equ e lesi lfau t compter leje ude sacteur ssecon ­ l'engrenagevoulan tqu'i lfaill e «enmontre r lesséquence s d e vo l d e voiture sson ttraitée s daires— son td evraie s qualités . D eBarbe t toujours plus»,Schroede rplac eso nthrille r avec trop de désinvolture pour être autre Schroedero n atten d unsavoir-fair e impara­ sous le signe de la complexité desperson ­ chosequ'accessoires , c e qu ienlèv ebeaucou p ble (comme dans Single White Female), nages,e t ilélabor es amis ee nscèn eautou r dedensit é a u context e (Kisso fDeat h racon­ une inventivité perverse (comme dans d'un usage d uhors-cham pparticulièremen t tel'histoir e d'un voleurd evoiture srepent i Reversalo f Fo rtune )e t un e approch edocu ­ fertile. Ainsi,le sprincipau x ressortsnarra ­ qui sera obligé de reprendre du service,s e mentaireprécis e (comm e dan s Barfly). C'est tifsd e Kisso fDeat h trouventleu r efficacité fera arrêtée t verraso nespoi r devi e rangée énorme, mais c'est tout à son honneur. dans lessurprise s que nousréserv el ehors - lui échapper lorsque la police le forcera à Puisque Kiss of Death remplit au moins champ. L'assassinatd'Oma r (Vin g Rhames), infiltrer un gang) . Ensuite, parc e qu e l e psy ­ partiellement ces attentes ,o n l e placer aau - où la présence de Little Junior (Nicolas chopathejou é pa r Nicola s Cag e — qu iserai t dessusd el amoyenne . • Cage)n'es t révélée qu'au dernier moment, plusà s a plac e dan s l e mond e«merveilleux » ouencor el'enlèvemen t de l afille d e Jimmy de David Lynch— donneà l'ensembl e un Kilmartin (celui-ci interprété par l'excel­ côtécaricatura lindésirable .Enfin , parc e qu e KISS OF DEATH lent David Caruso), orchestré en un seul contrairementau x affirmation s ducinéaste , États-Unis 1995. Ré.: Barbet Schroeder. Scé.: Ri­ plan par un metteur en scène en grande les palpitations de New York demeurent chard Price, d'après Ben Hecht et Charles Lederer. forme, enson t debon sexemples . extérieures au film. Ph.:Lucian o Tovoli. Mont.: Lee Percy. Mus.: Trevor Jones. Int.: David Caruso, Samuel L.Jackson, Ni­ Mais, malgré ce parti pris stimulant, Cette incapacité à relever le défi du colas Cage, Helen Hunt, Kathryn Erne, Stanley Kiss ofDeat h ne satisfait pas totalement. réalisme place Kiss of Death dans une Tucci. 101 minutes. Couleur. Dist.: Fox. 24 IMAGES N°77 53 .

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