Cognitive Neuropsychology of Implicit Emotion Regulation through Fictional Reappraisal Dominique Makowski Université Paris Descartes École doctorale 261 – 3CH This dissertation is submitted for the degree of Doctor of Philosophy Defence Committee − Pr. Serge Nicolas (Thesis Supervisor) Université Paris Descartes − Pr. Pierre Philippot (Rapporteur) Université catholique de Louvain − Pr. Sandrine Vieillard (Rapporteur) Université Paris Nanterre − Pr. André Didierjean Université de Franche-Comté − Pr. Pascale Piolino Université Paris Descartes − Dr. Jérôme Pelletier Institut Jean Nicod, CNRS-EHESS-ENS − Dr. Marco Sperduti Université Paris Descartes Publicly Defended in Paris, the 29th November 2018 I would like to dedicate this thesis to the part of the cosmos that I’ll experience as Self a few cognitive computations from now, as I reminder of dos and don’ts. Declaration I, Dominique Makowski, hereby declare that except where specific reference is made to the work of others, the contents of this dissertation are original and have not been submitted in whole or in part for consideration for any other degree or qualification in this, or any other university. This dissertation is my own work and contains nothing which is the outcome of work done in collaboration with others, except as specified in the text and Acknowledgements. Dominique Makowski Acknowledgements The work, time and effort that have gone into this PhD thesis have certainly made this a life-changing journey. Its completion would not have been possible without the support, collaboration, and encouragement of so many people. Importantly, this thesis would not be of real existence if Prof. Pascale Piolino and Dr. Jérôme Pelletier did not initiate and lead the FICTION project, aimed at exploring the relationship between fiction and emotion by bringing and bridging together science and philosophy. This thesis is a continuation and extension of a set of initial ideas and hypotheses, further nurtured within the culture and knowledge of my thesis supervisor, the Prof. Serge Nicolas. I would like to thank the doctoral committee, including Prof. Pierre Philippot, Prof. Sandrine Vieillard and Prof. André Didierjean. It is an honour to have my work judged and gauged through the lens of their expertise and experience. I also thank all the participants that underwent my experiments. I will continue my personal acknowledgements in French. viii Je voudrais commencer par remercier collègues et amis, rencontres ou moments, qui ne se retrouveront malheureusement pas nominativement ci-dessous, mais qui ont contribué, d’une manière ou d’une autre, à faire de mon chemin ce qu’il est. Par ailleurs, les personnes concernées m’excuseront d’avance pour la non-exhaustivité de ces remerciements, dont la forme, parfois cryptique et occulte aux yeux profanes, ne pourra masquer la limite du fond. En particulier, ceux qui trouveront leur mention trop courte ou trop plate, qui auraient aimé un bal, une cérémonie, des feux d’artifices ou l’équivalent d’une thèse entière pour décrire et relater nos liens, anecdotes et souvenirs. Ensuite, par ordre alphabétique (quand cela m’arrange); Merci à la Ballas team: David, pour être toujours al pour moi (toujours sauf quand son cœur se vole). Dr. Maxime, Éric et Quentin, pour m’avoir tant appris sur le rap de qualité et également Mike le forgeron, Simon, FP et B2O. Aux Burritos, Matthieu et Franky (les meilleurs 1.1), Axel (mon seul, mais meilleur, manant restant *tête de cochon*) et cette grosse . de Lukas. Et le large Tamass, aussi (mais est-il vraiment un burritos ?). Pour le good times et les memes, et pour avoir supporté la brume et la fumée. Aux Neuros, Solène, pour son soutien de longue date, ainsi que Cloélia, Gaston (et ses poules virtuelles), Zoé, Lison et Adriano MF, au sein desquels ma position de Shaman aura été mise à rude épreuve. Pour nos diverses aventures (en particulier le nouvel an à Utrecht), les parties de Rami, et les nombreux souvenirs non-encodés. A Hélène, pour qui quelques mots, aussi bien choisi soient-ils, apparaissent comme dérisoire pour exprimer l’importance qu’elle a pour moi, et l’affection que j’ai pour elle. A Thomas, et Antoine, toujours, pour leur présence lointaine, mais sûre et certaine. A Betty pour son soutien infaillible, dont j’attends la thèse sur la loi d’attraction. A Stéphanie qui, effectivement, aura fini première dans cette longue course aux nombreux virages. Mais aussi les autres doctorants ou docteurs, comme Marina, Alexis, Tristan, Camille et Héline, pour leurs contributions, individuellement variés, dans ma motivation. A mes collègues, en particulier Léo et Laurie, qui ont empli de talent et de force le bureau 4017. Laurie, pour son soutien, son écoute, et sa froideur légendaire et Léo, le démineur le plus rapide, pour son rôle dans l’initiation de nombreux projets, sans qui un large pan de mes intérêts et compétences n’existerait pas. Kouloud, pour son enthousiasme et sa spontanéité et Henri, comme le veut la tradition, qui garantit l’ouverture de ce bureau vers l’extérieur. Per Silvia e s’ta Cosimo fa rate! Per loro passaggio breve ma memorabile. ix Sans oublier les autres membres du laboratoire Mémoire et Cognition, notamment Simon, Allan, Jean-Charles, Prany, Sophie, Marion, Pauline, Alexia, Isabelle et Éric. Les stagiaires, dont certains ont contribué de manière très concrète à la réalisation de certaines des études de cette thèse. Fred, pour sa présence rassurante, son aide et sa bienveillance, ainsi que Valentina, dont le rôle dans la déconstruction Derridienne du second acte ne peut qu’augurer (en tout cas je l’espère), un troisième à l’image du premier. Au clan. Un sublime étrange consortium anarcho-bobo-monarcho-philosophico-artistico- communo-impérialiste. En particulier, Philippe Blonde pour son intérêt des chats de Poitiers et de la grand’goule, "Sans, Souci". Pour son sens du service et de la droiture désintéressé, à qui le temps donnera, j’en suis sûr, le zeste révolutionnaire nécessaire à tout grand despote éclairé. Qu’il n’oublie pas, tout au long de sa future grande carrière, que "ce qui compte ce n’est pas le vote, c’est comment on compte les votes". Silim! Je me dois de mentionner également d’autres figures, qu’on pourrait qualifier de "maîtres", comme Yannick Gounden (pour m’avoir apporté un témoignage visuel et intellectuel de l’après-master lors de mon premier stage), Sandrine Rossi (pour m’avoir, dans son formidable encadrement de la recherche en neuroesthétique, prodigué certains conseils si pertinents que je continue à les citer et les transmettre mot pour mot aujourd’hui), ainsi que Sophie Fleury, Emmanuel Guiliano et Séverine Hatif (pour avoir partagé leur pratique, expérience et vision clinique). Merci pour m’avoir encadré, guidé et tant appris à un moment ou à un autre. Je remercie aussi toute la team de l’ANR fiction, incluant bien sûr Jérome Pelletier, Margherita Arcangeli, Stéphane Lemaire, Stéphane Dokic, Marco Sperduti et Tiziana Zalla, dont les profondes réflexions ont posé les bases sur lesquelles ce projet a pu grandir etmûrir. Fidèle à ma tendance à l’éparpillement, je me recentre maintenant pour remercier Pas- cale Piolino. Bien que cette collaboration, via une implication de de tout instant, lui ait (malheureusement) fait expérimenter la régulation émotionnelle (ainsi que la fiction) à la première personne et de manière très embodied, cette relation, intellectuellement passionnelle et personnellement enrichissante, aura produit, certes non sans quelques étincelles, son lot de bons résultats, de souvenirs épisodiques et d’émotions positives. De par sa vision et nos nombreux échanges, aussi passionnants que stimulants, Pascale aura été la génitrice d’un "on" qui perdurera, je l’espère, pour de nombreuses années encore. Bien sûr, Serge Nicolas, pour sa guidance et son soutien (et ce, depuis mon premier stage en L2 sur l’effet de la couleur sur la mémoire !) mais aussi sa confiance, sa bienveillance et son influence. Il a été, sûrement sans le savoir, un véritable modèle dans ma formationet mon développement, aussi bien intellectuel que personnel. x Et, évidemment, Marco Sperduti. Mon Hulk, mon Obi-Wan, mon captain Metaphysics. Pour m’avoir fait atteindre un working knowledge en italien (bene), pour tous ces "trous" (concept dérivé d’une propriété) partagé qui nous ont permis de comprendre, l’espace d’un instant éphémère, l’Homme, les dieux, le temps et l’univers. Pour m’avoir apporté la puissance écarlate du whatever et du pseudo-profound BS. Pour sa collectivisation des shots de fin de soirée. Marco, dont la force du marteau peut forger les plus belles idéeset dont la faucille peut trancher les plus passionnés débats. Dont la pertinence de la pensée perdure même après suppression de ses commentaires. Sans qui ce travail n’aurait été qu’une simulation de thèse. Pour m’avoir supporté (dans tous les sens du terme), élevé (dans tous les sens du terme à nouveau), et exercé avec merveille son rôle de dictateur de thèse. Lucie, pour m’avoir accompagné et comblé, dans les moments difficiles comme dans les moments de joie. Pour étinceler comme une étoile lorsque l’obscurité tombe. Ma famille et mes parents, pour leur soutien indéfectible, constant, sans réserve et sans faille. Enfin, la pizza, pour son amour réciproque. .— . / ...- — .. ... / –.- ..- . / - ..- / .- ... / - .-. — ..- ...- . / .-.. / – . ... ... .- –. / ... -.-. .-. - .-.-.- / ..-. .-.. .. -.-. .. - .- - .. — -. ... .-.-.- / .— .—-. .- .. – . .-. .- .. ... / -.– / .-. – . .-. -.-. .. .-. / –.- ..- . .-.