REGION DE SEGOU REPUBLIQUE DU CERCLE DE SEGOU UN PEUPLE - UN BUT - UNE FOI

CONVENTION INTER-COMMUNAL DE PECHE

entre

Les Communes de N' GARA, , SAMAFOULALA, FARAKO, , SEGOU ET

représentées par M. les maires d’une part

et

les conseils communaux de pêche représentés par leurs présidents d’autre part

Ségou le, 15.03.2006

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PREAMBULE

La pêche, l'un des trois piliers de l'économie malienne connaît aujourd'hui d'énormes difficultés causées d'une part par des phénomènes naturels (faiblesse de la pluviométrie et des crues et l’apparition de la jacinthe d’eau) et d'autre part, par des actions anthropiques (utilisation de méthodes et d’engins prohibés, pollution des pêcheries, cultures aux abords immédiats des cours d'eau et mares, non respect des droits modernes et coutumiers).

Face à la situation de crise persistante née de la faiblesse des captures (la pêche n'arrive plus à nourrir son homme), et du climat de mésentente entre les pêcheurs dû à l’utilisation de techniques et engins différents, sept communes du cercle de SEGOU et leurs organisations socio-professionnelles de pêche ont décidé de l'élaboration et de la mise en œuvre d’une convention intercommunale de pêche pour mieux gérer leurs ressources halieutiques communes.

Le processus d'élaboration de la convention s'est déroulé suivant une démarche participative avec l'implication de tous les acteurs, les partenaires et l’appui financier du Programme d’Appui aux Collectivités Territoriales (PACT).

Le but de cette convention est de formaliser un certain nombre de mesures consensuelles allant dans le sens d'une gestion participative et rationnelle des ressources halieutiques des sept communes.

2 TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Définitions

Suivant la loi n° 95-032/AN/RM du 20 mars 1995 fixant les conditions de gestion de la pêche et de la pisciculture au MALI en ses articles 2, 3, 4, 5, 6, 8, et 9: - Le domaine piscicole national désigne toute surface d’eau où l'activité de pêche ou de la pisciculture peut s'exercer (Art. 2). - La pêche est la recherche et la capture des poissons, de mollusques, de crustacés et d'algues aquatiques (Art.3). - La pisciculture est l’élevage du poisson dans un milieu aménagé ou protégé à cet effet (Art. 4). - Sont considérés comme produits de pêche le poisson, les mollusques, les crustacés et les algues sous toutes les formes, pêchés dans les eaux maliennes ou en provenance d’autres pays ainsi que leurs produits dérivés (Art. 5). - Est considéré comme engin de pêche tout matériel utilisé pour la pêche (Art.3 et 6). - La mise en défens désigne l'interdiction temporaire de la pêche sur un plan d'eau donné (Art. 8). - Les droits d'usage sont ceux par lesquels des personnes physiques ou des communautés jouissent à titre temporaire ou définitif des eaux ou de leurs produits en vue de satisfaire leurs besoins individuels ou collectifs. Cette jouissance ne donne lieu à aucune transaction commerciale (Art.9).

Suivant la loi No. 01-020 AN\RM du 30 Mai 2001 relative aux pollutions et aux nuisances : Polluant : tout rejet solide, liquide ou gazeux, tout déchet, odeur, son, vibration, rayonnement ou toute combinaison de ceux-ci susceptible de provoquer une pollution (Art. 2) Pollution : toute contamination ou modification directe ou indirecte de l’environnement provoquée par un acte susceptible d’influer négativement sur le milieu, de provoquer une situation préjudiciable pour la santé, la sécurité, le bien-être de l’homme, de la faune, de la flore ou des biens collectifs et individuels (Art. 2)

TITRE II : LE DOMAINE D’INTERVENTION DE LA CONVENTION : MILIEUX HYDRO-BIOLOGIQUES

Article 1 : Les milieux hydro-biologiques de la zone d'intervention sont : le tronçon du fleuve Niger qui va de Boundo (commune de N'Gara) à Bafo (commune de Pelengana) sur une longueur 75 km ; les mares de : - Commune de N'Gara: N'gon , Diokolo , Faladjan - Commune de Farako: Dialakoro-Koba, Kalabougou, Komoko, Bolo, Fabali, Famako-Dolo - Commune de Samafoulala: Kokoun, Soliba - Commune Segou: Sirakoro-ko, N 'Torokoro-ko, N 'digui-ko, N'gongourou - Commune de Konodimini: Badjougou

3 - Commune de Pelengana: Kébo, Falafalaba, Kodouni, N'dimako, Pondi Mayouama-ko - Commune de Sebougou: Doulogo-ko - Mare Zani à cheval sur les communes de N’Gara et Konodimini

La convention concerne les populations des villages et campements de pêcheurs des sept communes suscitées. Il s’agit des villages et campements ci-dessous :

COMMUNES VILLAGES CAMPEMENTS

N' gara N'Gara Diado Boundo -Bambana Boundo Wèrè N'Gama Boundo -Worodjira Boundo -Somono Konodimini Konodimini -daga Somonodougouni Zanakoro - Wèrè Pelengana Koukoun Sekoromadi -daga M' Pèba Bassidy -daga Banankoro Diakoro daga Nèrèkoro Bafo -daga Diakoro Bafo Samafoulala Samanarikala Basseydou -daga Samafoulala Doni Diambougou Farako Kalabogou Farako -daga Farako Kamalé -daga Bayo Sirabilé Kamalé Segou Segou Sonikoura -daga Comatex -daga Sékoura -daga Sebougou Tamazo -daga Banankoroni Dougoukouna Sékoro TOTAUX 31 11

TITRE III : LES OBJECTIFS DE LA CONVENTION

4 La présente convention vise à créer un cadre de gestion durable des ressources halieutiques par : - La prévention et gestion des conflits entre les pêcheurs et autres exploitants - Le respect de la réglementation en vigueur - La gestion efficiente des ressources halieutiques communes (développement, protection, exploitation) - L’amélioration de la productivité et la production piscicole - La préservation et la restauration de l’environnement hydro-biologique

TITRE IV : LES OBLIGATIONS DES PARTIES

Article 2 : Les conseils communaux s’engagent à :

- reconnaître les conseils de pêche comme des partenaires privilégiés dans la résolution des problèmes et la conduite du processus de développement des activités de pêche. - créer un cadre de concertation entre les autorités communales et les organisations socio professionnelles du secteur de la pêche représentées par les conseils de pêche, - soutenir les initiatives des conseils de pêche en matière d’intermédiation et de responsabilisation dans la mise en œuvre de la convention intercommunale de pêche - favoriser la gestion des ressources halieutiques par les conseils de pêche conformément aux clauses et domaine d’intervention de la convention intercommunale de pêche; - traduire en acte administratif les résolutions issues des concertations avec les conseils de pêche pour les rendre opposables à l'ensemble de la population. - fournir leur assistance technique par l’intermédiaire des agents des services techniques propres ou de l’Etat dans le cadre de l’élaboration, la réalisation et le suivi des activités objet de la convention de pêche ; - appuyer financièrement l’application de la convention de pêche en fonction de leur possibilité budgétaire.

Article 3 : Les conseils de pêche s’engagent à :

- intervenir dans la commune selon leur programme sur leur propre initiative ou à la demande des autorités communales ; - assurer, l’information et la sensibilisation des populations dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de pêche ; - faciliter l’accès à la formation, au crédit d’équipement des acteurs du secteur de la pêche, - accompagner techniquement les villages et campements de pêcheurs dans la mise en œuvre de la convention de pêche ; - aider les populations à s’organiser en vue d’améliorer les pratiques de pêche conformément aux dispositions réglementaires ;

5 - fournir annuellement un rapport d’activités aux collectivités ; - prendre en charge les frais liés aux prestations fournis sur leur demande par les agents techniques ; - donner son avis toutes les fois que cela est requis par le conseil communal.

TITRE V : MODALITE DE FINANCEMENT

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette convention, il a été convenu ce qui suit :

Article 4 : Les conseils communaux s’engagent à :

- appuyer financièrement les conseils de pêche sous forme de subvention pour toute activité d’intérêt communal dont la prise en charge dépasserait les capacités financière des conseils de pêche

Article 5 : Les conseils de pêche s’engagent à :

- appuyer financièrement les acteurs de la pêche à travers les comités de pêche selon les modalités définies par leur outil financier à savoir : garantir les populations auprès des institutions de crédit et d’épargne ou subventionner les activités entrant dans leur domaine de compétence.

- prendre en charge les frais liés aux prestations des agents mis à disposition par le Maire sur leur demande.

TITRE VI: DE L'EXERCICE DE LA PECHE

Article 6 : L'exercice de la pêche dans la zone d'intervention de la convention se fera conformément aux dispositions de la Loi N° 95 -032/AN -RM du 20 mars 1995 fixant les conditions de gestion de la pêche et de la pisciculture au Mali.

Article 7: Nul ne peut pêcher dans les domaines de l 'Etat et des Collectivités s'il n'est muni d'un permis ou d’une autorisation à l'exception de l'exercice des droits d'usage (cf article 21 de la loi 95-032). Article 8: Il existe 4 catégories de permis de pêche : • Permis de pêche A: valable pour les pêcheurs utilisant la senne ou tout autre engin collectif ou installant des barrages, • Permis de pêche B: valable pour les pêcheurs utilisant les filets maillants, éperviers et palangres, • Permis de pêche C: valable pour les pêcheurs utilisant les nasses, les lignes et les filets à deux mains, • Permis de pêche sportive : valable pour les amateurs utilisant une seule ligne. (cf article 22 de la loi 95-032)

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TITRE VII : DES METHODES ET TECHNIQUES DE PECHE

Article 9: Dans la zone d'intervention les méthodes et techniques suivantes sont et demeurent interdites: • l'empoisonnement des plans d'eau, • l'usage des explosifs, • le keep-all ou golf, • les barrages au début des crues pour permettre la migration latérale des poissons, • la capture des alevins sans les remettre à l'eau, • la pose des palangres est interdite dans les zones à forte fréquentation humaine. Cependant, elle peut l’être dans les zones de coquillages et arbustes, • la pose des filets dormants le jour, dans les zones à forte fréquentation humaine. S’ils sont posés la nuit, ils doivent être levés le jour, • la pose des nasses appelées « durankoro » le long ou à travers le fleuve pour un temps indéterminé empêchant l'utilisation de tout autre engin.

TITRE VIII : DES ENGINS DE PECHE

Article 10: Les maillages autorisés pour les filets « senne, filets dormants, épervier et nasse » devront être égaux ou supérieurs à deux doigts (30 mm) Article 11: L'utilisation des filets spéciaux à petites mailles de moins de deux doigts est autorisée pour la capture des Brycinus leuciscus (Tinèni )

TITRE IX : DE LA PROTECTION DES AIRES DE PECHE

Article 12: Il est strictement interdit de déverser des produits polluants dans l’eau : il s’agit surtout des déchets liquides des usines et des teinturières, des plantes toxiques. Article 13: La jacinthe d’eau est entrain de devenir une calamité au niveau de tous les plans d'eau de la zone. Il est demandé à tous les villages signataires de cette convention d'organiser la lutte contre cette plante qui est très dangereuse, et pour les poissons et pour l’homme. Article 14: Les maires des communes intéressées doivent mettre en relation les populations et les ONG ou les entreprises qui exploitent cette plante pour des activités lucratives (fabrication d’engrais par exemple)

TITRE X : DE LA MISE EN DEFENSE DES PECHERIES

Article 15:

7 Tous les plans d 'eau susceptibles d'être mis en défens, peuvent l’être, sous l'égide du Comité villageois qui en fait la demande par voie hiérarchique au conseil de pêche communal. Une fois obtenue, les limites de la réserve doivent être bien balisées et le plan d'eau bien surveillé pour éviter tout risque de vol. Article 16: La mise en défens et la levée de cette mise en défense sont sanctionnées par une décision administrative. En fin de quarantaine le plan d’eau sera pêché selon le droit coutumier de la localité.

TITRE XI: DE LA PISCICULTURE ET L’AMENAGEMENT DES MARES

Article 17: La pisciculture est un créneau porteur pour le développement de la production du poisson; les conseils de pêche doivent recenser tous les volontaires et soumettre leurs besoins de formation au service chargé de la pêche. Article 18: Tous les villages possédant des mares aménageables doivent formuler des projets, et les faire parvenir pour leur prise en charge dans les PDESC.

TITRE XII: LES MODALITES D’EXECUTION ET DE SUIVI

La mise en œuvre de la convention est assurée par les organes de pilotage comme suit :

Article19: Au niveau des 7 communes, il est créé deux types de structures : - L'une au niveau village et campement permanent est dénommée Comité villageois de pêche (CVP) - L'autre au niveau communal est dénommée Conseil communal de pêche (CCP) Article 20 : Les membres des comités villageois sont désignés selon les us et coutumes pour une période de 5 ans renouvelable une fois (sauf le président). Cependant tout membre défaillant peut être remplacé à tout moment. Article 21 : Chaque comité villageois mis en place se compose de 3 à 5 personnes selon l'importance de la population et des pêcheries; la présidence est assurée par le chef de village ou par le chef traditionnel des pêcheries. Article 22 : Les tâches des comités villageois (CVP) sont : • la surveillance des pêcheries dans le cadre leur exploitation rationnelle (interdiction d'engins non autorisés par la convention, de capture d'alevins, de pollution, de méthodes de pêche prohibées par la loi etc.), • la sensibilisation et l’information des pêcheurs résidents et non– résidents sur le contenu de la convention, • l’assistance au service de la pêche au cours de ses missions de contrôle.

8 Article 23: Le travail des membres des comités villageois est bénévole. Article 24: Il est demandé aux Maires des sept communes de confectionner des badges pour tous les membres des comités villageois de surveillance des pêcheries. Ces badges devront être uniformes dans toutes les communes. Article 25: Le comité villageois se réunit une fois par mois et débat de tous les problèmes survenus à l’intervalle de deux réunions. Sa réunion est sanctionnée par un procès verbal dont une copie sera envoyée à l'instance supérieure (le conseil communal de pêche). Des rencontres extraordinaires peuvent être faites à la demande du président ou de 2/3 des membres du comité. Article 25 (Décret 96-011\PRM du 17.01.96): Le conseil communal de pêche est composé comme suit : Les membres élus : • deux représentants par organisation socio-professionnelle de la pêche • membres de droit : o le Maire de la commune o le Chef de poste du service chargé de la pêche, o les chefs traditionnels des pêcheries, o le représentant du service chargé de l’action coopérative, o le représentant de la chambre locale d’agriculture Il élit en son sein un bureau de 5 personnes : • un président • deux vice présidents • deux rapporteurs

Article 26: Les membres du conseil communal de pêche sont élus pour une période de 3 ans renouvelable une fois. Article 27: Le conseil communal de pêche se réunit une fois par trimestre en session ordinaire ou à la demande du président ou des 2/3 des membres en session extraordinaire. Toutes les réunions doivent être matérialisées par un procès verbal dont une copie est envoyée au conseil de pêche de cercle. Article 28: Le conseil communal de pêche coordonne et appui toutes les activités des comités villageois de pêche. Il est saisi de tous les problèmes dépassant les compétences des comités villageois et rend compte au conseil de pêche de cercle.

TITRE XIII: DES INFRACTIONS ET PENALITES

Toutes les infractions seront punies conformément à la loi n° 95-032/ AN -RM du 20 mars 1995 (procédures, saisies, actions de poursuite, pénalités) et la loi n° 01– 020/AN-RM du 30.05.2001 relative aux pollutions et aux nuisances.

Article 29: Tout contrevenant à l’Article 7 de la présente convention sera puni d'une amende de 2 500 à 25 000 FCFA et d'un emprisonnement de 15 jours à 1 mois ou de l'une de

9 ces deux peines seulement. En outre il sera procédé à la confiscation des produits de la pêche et la saisie des engins et embarcations de pêche (cf article 54 de la loi 95-032) Tout contrevenant aux Art. 33 et 35 de la loi n° 01–020/AN-RM du 30.05.2001relative au pollution et nuisance sera puni d’une amende de 20 000 à 120 000 FCFA et de 50 000 à 500 000 FCFA (cf Art. 44 et 45). Article 30: Quiconque aura pêché dans les zones mises en défens sera puni d’une amende de 25 000 à 75 000 FCFA et d'un emprisonnement de 1 mois à 6 mois ou de l’une de ces 2 peines seulement. (cf Art. 55 de la loi 95-032) Article 31: Tout contrevenant aux Articles 9 et 10 de la présente convention (pose de barrage au début des crues, pêche avec des filets à mailles non autorisées) sera passible d'une amende de 7 500 à 50 000 FCFA et d'un emprisonnement de 3 à 6 mois ou de l'une de ces 2 peines seulement. Il sera en outre procédé à la confiscation des produits de la pêche et à la saisie des engins utilisés jusqu 'au règlement de l'affaire (cf Art. 58 de la loi 95 032) Article 32: Toute personne reconnue coupable d’avoir pêché selon des méthodes ou avec des moyens interdits aux Articles 9 et 10 (empoisonnement des plans d’eaux) de la présente convention sera punie d’une amende de 10 000 à 150 000 FCFA et d'un emprisonnement de 3 à 6 mois ou de l'une de ces 2 peines seulement. Il sera en outre procédé à la confiscation des produits et engins de pêche. La détention des engins, objets ou produits interdits sur les lieux de pêche est assimilée à l'acte incriminée et punie comme telle (confère article 59 de la loi 95 032). Article 33: Toute personne qui aura capturé des alevins en violation de l’Article 9 de la convention sera punie d’une amende de 2500 à 25000 F (cf article 61 de la loi 95- 032) Article 34: Lorsque la perception d’amende est consécutive à une intervention d 'un comité villageois ou du conseil communal de pêche auprès des autorités compétentes, ladite perception fera l'objet, au profit du village ou du bureau de conseil communal de pêche d 'une rétrocession de 10% de la valeur Article 35: Les pères et mères, tuteurs et employeurs sont civilement responsables des délits commis par leurs enfants et employés. Article 36: Les complices seront punis comme les auteurs principaux et condamnés solidairement aux amendes et de dommages et intérêts. Article 37: Tout ressortissant de l'une de ces communes est tenu d'informer les membres des comités villageois de tous les cas de délits qu'il aurait vu ou constaté sinon il serait considéré comme complice.

TITRE XIV : LES DISPOSITIONS FINALES

Article 38 :

10 Le suivi se fera trimestriellement. Les conseils communaux devraient à l’occasion de chaque session ordinaire faire une communication relative à l’état d’exécution de la convention. Quant aux conseils communaux de pêche, ils réaliseront un bilan annuel qu’ils communiqueront à leur conseil communal respectif à la fin de chaque exercice. Article 39 : La présente convention pourra être suspendue par l’une ou l’autre des parties après notification écrite assortie des motifs dans un délai d’un mois. Les deux parties s’engagent à privilégier le règlement à l’amiable des différends qui pourraient naître à l’occasion de l’exécution de la présente convention. Article 40 : La présente convention reste ouverte à toutes collectivités ou conseils de pêche du cercle de Ségou qui acceptent d’y adhérer. Article 41 : La présente convention qui sera soumise à la délibération des conseils communaux respectifs prendra effet à compter de sa date d’approbation par l’autorité de tutelle.

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ONT APPROUVE ET SIGNE LE DOCMENT DE LA CONVENTION

Commune Le Président Signature Le MAIRE de Signature Numéro et du conseil la Commune dates de la communal de délibération Pêche N'GARA SAMAFOULALA KONODIMINI FARAKO SEBOUGOU SEGOU PELENGANA

Approuvée suivant décision No. ____/PCS/ du ____

LE PREFET DU CERCLE DE SEGOU

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