Le sanitaire... j’adhère!

GDS MÉMO 2018 Agir ensemble… Depuis 1953 pour l’excellence sanitaire ! cier … Etre adhérent à GDS Creuse, c’est bénéfi  d’un suivi personnalisé adapté à votre élevage  de la « boîte à outils GDS Creuse » avec ses aides techniques et fi nancières Nous contacter nanciers du Billet de Garantie  des apports techniques et fi GDS Creuse Conventionnelle 26 rue Alexandre Guillon - BP201  du mutualisme (fonds de solidarité, mutuelle sanitaire 23004 GUERET Cedex accidents de prophylaxie…) Tél. 05 55 52 53 86  d’une information en continu Fax : 05 55 52 68 43 [email protected]  ...

Qui sommes-nous ? Quelles sont nos actions ? GDS Creuse a pour objet de contribuer par tous les moyens 2 axes dont il dispose à l’amélioration de l’état sanitaire de toutes  La gestion des dangers sanitaires de 1ère et 2e catégo- les espèces d’animaux d’élevage. ries dans le cadre de missions déléguées ou confi ées C’est une association sanitaire, 99,8 % des éleveurs creusois par l’Etat (DD(CS)PP) aux GDS pour les prophylaxies sont adhérents. Nous sommes représentés sur le terrain par et les introductions 89 délégués cantonaux repartis de manière homogène sur  L’approche collective de troupeau basé sur le concept le département. « Le sanitaire… j’adhère ! »

CONSEIL D’ADMINISTRATION (Élection du 04 juillet 2017) MEMBRES A VOIX DELIBERATIVES Autres membres du Bureau Bureau Sébastien BROUSSE - MÉRINCHAL- Éleveur Président : Nicolas SIMONNET – - Conseil Départemental Philippe MONTEIL - - Éleveur Xavier HUGUET - - SDVEL23 1er Vice-pdt : Nicole DELUCHAT - BENEVENT L’ABBAYE - Éleveur Nicolas ATHANASSIADIS - BENEVENT L’ABBAYE - GTV 23 Jean-Pierre CHAPY – EVAUX LES BAINS - Chambre d’Agriculture 2e Vice-pdt : Pascal JOSSE - ST PRIEST LA FEUILLE - Éleveur Autres membres du Conseil à voix délibératives Secrétaire : Christelle JUNG – - Ordre Vétérinaire Christine JARRY – - Éleveur Jean-Yves DEBROSSE - MAISON FEYNE - Éleveur Secrétaire Adjoint : Sébastien MAUVY - ST SULPICE LE GUERETOIS - Éleveur Francis COUDERT - ST MICHEL DE VEISSE - Éleveur Thierry JAMOT- ST MEDARD LA ROCHETTE - Éleveur Trésorier : Bernard VIALATOUX - ROYERE DE VASSIVIERE - Fabrice DESRIEUX - - Éleveur Éleveur Franck TOURRET - SAINT AMAND - Éleveur Bernard DUTHEIL – TROIS FONDS - FDSEA

Organigramme

Directeur Dr Didier GUERIN

Accueil Service dangers sanitaires Service dangers sanitaires Communication comptabilité de 1ère catégorie de 2e et 3e catégories et formations Annie Forest et tiers payant Responsable : Petits ruminants Responsable : Dr Boris BOUBET Marien BATAILLE Christophe LE MAUX Collaboratrices : Collaboratrices : Emilie AMEAUME Patricia MORIN Aurélie DEFRENAIX Pauline PERREAUT Lucile GUILLON

2 ÉDITO

Madame, Monsieur, chers collègues éleveurs, 2017 se termine, votre GDS Creuse Mémo arrive. Articulé autour de notre concept « Le sanitaire… j’adhère ! », il reprend les principaux constituants de notre « boîte à outils GDS Creuse ».

« Le sanitaire… j’adhère ! » et la « boîte à outils GDS Creuse » En relation avec les vétérinaires et les autres partenaires, notre « boîte à outils GDS Creuse », mise à votre disposition, a été développée et est actualisée en fonction des besoins que vous exprimez, des évolutions épidémiologiques et des nouveaux outils, notamment analytiques, disponibles que nous observons. Chaque outil est présenté de manière résumée avec les personnes à SOMMAIRE contacter à GDS Creuse. Pour plus d’informations, vous êtes invités à GDS Creuse p. 2 consulter l’article et/ou le dossier correspondants sur notre site . Sommaire, éditorial p. 3 www.gdscreuse.fr Délégués cantonaux p. 4 « Le sanitaire… j’adhère ! » p. 6 Une « boîte à outils GDS Creuse » qui évolue Biosécurité p. 8 Outils analytiques p. 9 Comme vous allez pouvoir le constater, la « boîte à outils GDS Creuse » et donc votre GDS Creuse Mémo évoluent notamment sur les points GARANTIES DES ELEVAGES suivants : Prophylaxies collectives p. 12  Le contrôle à l’introduction avec les apports de notre politique sanitaire Contrôle d’introduction p. 14 (dérogation possible au contrôle IBR) et les risques augmentés vis à IBR en Creuse p. 16 vis de certaines pathologies (BVD, besnoitiose, néosporose). Paratuberculose p. 18 La BVD avec l’arrivée du plan national d’éradication. BVD p. 20   L’arrivée du kit « strongles » pour de meilleures utilisation des BOITE A OUTILS BOVIN antiparasitaires et prévention des résistances. « La boîte à outils » p. 24  L’arrivée du kit « maladies respiratoires » pour un raisonnement Bilan sanitaire d’élevage p. 25 facilité de votre plan de lutte et de prévention. Santé du veau p. 26  Le renforcement du kit de diagnostic direct « avortement bovin » avec Maladies respiratoires p. 28 un passage de 5 à 11 valences recherchées pour un taux d’élucidation Avortements p. 30 encore amélioré. Reproduction p. 32 aires pour la nouvelle année Parasitisme p. 34 Avec nos meilleurs vœux sanit Formation des éleveurs p. 36 Mutuelle sanitaire p. 37 En vous en souhaitant bonne lecture, je reste, ainsi que l’ensemble du personnel de GDS Creuse que je tiens à remercier ici pour son implication ENVIRONNEMENT SANITAIRE et son dévouement, à votre disposition pour recevoir tout commentaire, Visite nouveaux installés p. 39 Protection animale p. 40 remarque ou suggestion et pour vous fournir tout renseignement Faune sauvage p. 42 complémentaire. Je vous souhaite une bonne année sanitaire. Philippe MONTEIL, BOITE A OUTILS AUTRES ESPECES Président de GDS Creuse Section ovine p. 46 Section caprine p. 46 Section porcine p. 47 Information p. 49 Chaque semaine : notre article. FARAGO CREUSE Recevez-le par courriel, abonnez-vous, c’est gratuit (cf. p. 47)

3 BOUSSAC BONNAT DUN LE PALESTEL

LA SOUTERRAINE EVAUX LES BAINS GUERET LE GRAND BOURG

AHUN

AUZANCE

AUBUSSON

FELLETIN

AHUN - 6 délégués

BOUYERON Frédéric – Chaumeix – ST YRIEIX LES BOIS COUDERT Francis – Chasselines – ST MICHEL DE VEISSE COUQUET Claude – Ponsat – ST GEORGES LEPETIT Patrice – Molles – AHUN MARTIN Eric – Le Mas – MOREAU Florent – Génétine – AUZANCES - 10 délégués

BONNARET Vincent – Pouchol – BROUSSE Sébastien – La Chassagne – MERINCHAL DESARMENIEN J.Michel – Charousseix – AUBUSSON - 5 délégués DUBOSCLARD Didier – Gaschard – MAGNAT l’ETRANGE Catherine – Les Ecures – ST GEORGES NIGREMONT BEZON Frank – Baboneix – LARBRE Robin - Chazepaud - ST BARD DE LAGUERENNE Pascal – Bardet – LECLERC Mickael - Villefavent - DONTREIX LAGORCE Brigitte – Peyrudes – CHAMPAGNAT MAGNIER J.Luc – Bariteaux – CHARD LARDY Carole – Epsat – ST PARDOUX LE NEUF MONGOURD Ketty - Chamoureix - ST MARTIAL LE VIEUX TOURRET Franck – Poux – SAINT AMAND MOULY RAVEL Denis – Dondanette –

4 GDS Creuse = 89 délégués cantonaux

BONNAT - 8 délégués FELLETIN - 5 délégués

BONNEFOIS Noël - Lasvy - BETOULAUD Jonnhy – Mazeau – ROYERE BUJEAUD Jean Claude – 14 Le Theil - BONNAT JARRY Christine – La Salle – FELLETIN DESASSURE David - Etat – CHENIERS LEROUDIER Mickaël – Fontfréde – ST FRION GUILLON Patrick – Montagaud – ROCHES PEYROT Jérémy – La Perchade – VALLIERE METON Ludovic - Le Quérut - BONNAT VIALATOUX Bernard – Soumeix – ROYERE PAROT Sébastien – Rebouyer – GENOUILLAC PAROTON Jean-Philippe – Mégrets – ROCHES GOUZON - 10 délégués RAPINAT Didier – La Verrière – ST DIZIER LES DOMAINES AUROY David - Les Boueix - BOURGANEUF - 4 délégués CHATONNET Stéphane - Montcheny - LADAPEYRE COURTITARAT Pascal – Chaises – ST DIZIER LA TOUR DUPHOT Mickaël – Montarichard – ST DIZIER LEYRENNE DESFOUGERES Régis - La Peyre - MONTLARON Eric - Chauverne Piolet - ST DIZIER LEYRENNE DUTHEIL Bernard – Bètes – TROIS FONDS TIXIER Guillaume – Bouzogles – BOURGANEUF JAMOT Thierry – Fontanas – ST MEDARD VALAUD Gérard – Murat – ST DIZIER LEYRENNE MONTEIL Philippe – La Bussière – LE CHAUCHET MOREAU Olivier – La Foudrasse – PEYRAT LA NONIERE BOUSSAC - 7 délégués PARBAILE Béatrice - L’Age - PARSAC ES SIMON Marie Odile – Batacourat – BOURBON Julien - La Villatte - BETETE CARCAT J. Paul – Montabret – BUSSIERE ST GEORGES GRAND BOURG - 7 délégués CHEZEAU Max – 15, Chatres – SOUMAN CHOLIN Olivier – La Plante – BUSSIERE ST GEORGES BUFFET J. Phillipe – Lisle – GRAND BOURG JANNET David – Chaubier – TOULX STE CROIX COTTON Franck – Masgelier – GRAND BOURG LEMASSON Thierry – La Brousse – ST SYLVAIN BAS LE ROC DELUCHAT Nicole – Sigoulet – BENEVENT L’ABBAYE MAULAT Gilles – Petit Freneix – GUILLON Damien - Les Chaises - ST PRIEST LA PLAINE LEGAY Jérôme – Le Masmilliers – CHATELUS LE MARCHEIX DUN LE PALESTEL - 7 délégués MOREAU Romain – La Valodie – AULON URBAIN Nicolas – La Bussière – ST ETIENNE DE AUCHARLES Michel – La Forge – AZERABLES DEBROSSE J.Yves – Salesses – MAISON FEYNE GUERET - SAINT VAURY - 7 délégués DESRIEUX Fabrice - Baron - NOUZEROLLES JANNOT Arnaud – Le Bourg – BRIDIER Christophe – – ST FIEL LAVALETTE Lionel – La Chinaud – CHATENDEAU Alain – Les Granges – BUSSIERE DUNOISE MATIGOT Emmanuel – La Baticole – ST SEBASTIEN DEJOUHET Didier – Le Masbrenier – SAINT VAURY PENOT Agnès – La Quénière - VILLARD LAVAUD Didier – Roubeau – ST VICTOR EN MARCHE MAUVY Sébastien – Claverolles – ST SULPICE LE GUERETOIS EVAUX LES BAINS - 8 délégués ROUGERON Pascal - Villebrier - ST LAURENT THIONNET Caroline - Villard - ST SULPICE LE GUERETOIS AUBERT Michel – Malville – HENRY Yves – Bourg – AUGE - 5 délégués MARCHAND Didier – Gandouly – MONTAGNE Daniel –Ste Marie – AUGE AUBRUN Régine – Bouchaix – VAREILLES PARIS Sylvain – Masroudier – SANNAT BOUCHERON Aurélien – Fongeneuil – NOTH ROUGERON Joël - Chaumazelle - ST JULIEN LA GENETE DEGAY M.Rose – Puy Chevrier – ST PRIEST LA FEUILLE SIMONET Morgan – La Fosse – RETERRE FORGE Bruno – La Bauche – ST MAURICE LA SOUTERRAINE THURET Christian – Rue du Gasnon – NOUHANT JOSSE Pascal – Moulin de Semme – ST PRIEST LA FEUILLE

5 Le sanitaire... j’adhère ! Renforçons notre coopération pour un troupeau sain, sûr et rentable Je fais mon bilan reproduction et sanitaire 9Bilan reproduction Bilan sanitaire 9Etat des lieux pathologies, mortalités ÎNiveau d’équilibre ou de déséquilibre de mon cheptel prérempli Î Je définis la priorité sanitaire de mon élevage

Je détermine les facteurs de risques de mon élevage J’apporte des garanties Registre ALIMENTATION d’élevage Informations sur la BATIMENTS Chaine Alimentaire STATUT IMMUNITAIRE RELATION Garanties de cheptel (brucellose, tuberculose, IBR, paratuberculose…) MERE/PRODUIT Virus GESTION

Bactéries Anticorps DU TROUPEAU

Parasites

Notion d’équilibre

Facteurs déterminants Facteurs favorisants (Bactéries, virus, parasites) 5 domaines de risque

J’utilise la boîte à outils Je maîtrise les risques

Introductions Suivis et surveillances Bilan sanitaire Plans de lutte épidémiologiques prérempli Actualités sanitaires et de prévention Biosécurité Formations externe Aides Visites d’élevage au diagnostic Filiale Pasteur : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout » de services vétérinaires Avec « Le sanitaire… j’adhère ! », renforçons notre ans une zone ou un élevage, la gestion sanitaire coopération pour un troupeau sain, sûr et rentable Dn’est effi cace que si elle est collective. Ceci guide GDS Creuse dans ses actions depuis 1953 avec une adaptation Alors que les frais vétérinaires représentent 5 à 7 % des charges, les aux évolutions des élevages et aux nouveaux besoins des taux de maladies sont variables dans les cheptels avec un impact éco- éleveurs nomique considérable pour certains. Ainsi, 80 % des veaux atteints de diarrhées néonatales se trouvent dans 20 % des élevages. Les coûts Le monde de l’élevage a connu et connait de profonds change- d’une pathologie sont directs (traitements, temps passé…) et indirects ments, tant en matière d‘évolution des eff ectifs que d’environne- (mortalités, croissances diminuées, augmentation IVV…). Une zone et un troupeau sains, ce sont donc des résultats économiques renforcés, ment sociétal, réglementaire et technico-économique. Les crises un bien-être animal amélioré, des pathologies et, ainsi, des utilisations sanitaires, les attentes des consommateurs vis à vis de la sécurité de médicaments diminuées. Avoir un réfl exe « Le sanitaire… j’adhère ! », alimentaire et du respect de l’environnement, les récentes mises c’est répondre de manière synergique à nos besoins internes (tech- en cause de l’utilisation du médicament vétérinaire, notamment niques et économiques) et externes (besoins commerciaux, attentes vis à vis de l’antibiorésistance… nous imposent d’adapter nos sociétales). Il associe bilan, analyse, apport de garanties, protection pratiques pour associer impératifs techniques, rentabilité éco- avec les outils disponibles, notamment la « boite à outils GDS Creuse » nomique et attentes sociétales. développée et mise à disposition en relation avec les vétérinaires et les autres partenaires. Il participe au renforcement de notre coopération pour un troupeau sain, sûr et rentable.

C’est aussi l’apport de garanties dans un cadre collectif avec ses spécifi Cest d’abord faire n votre de connaître bilan reproduc- le niveau tion et sanitaire afi profi l de votre exploitation cités liées au d’équilibre ou de déséquilibre de votre Les demandes de garanties de l’aval vis à vis de votre exploitation cheptel sont en rapport avec :  La réglementation pour certaines maladies (brucellose, tuber- « Le sanitaire… j’adhère ! » débute par un bilan avec les axes princi- culose, leucose, IBR…), la sécurité sanitaire pour les denrées paux suivants : alimentaires d’origine animale (information sur la chaine ali-  La productivité numérique : taux de gestation, taux de mor- mentaire (ICA)). talité des veaux et intervalle vêlage-vêlage (IVV). Une repro-  Les évolutions épidémiologiques et les modifi duction effi cace, c’est un meilleur revenu et une illustration de mentaires correspondantes. l’équilibre sanitaire de votre cheptel.  Les demandes commerciales avec des réponses cations par les régle- ap-  L’état des lieux des pathologies et mortalités rencontrées ectuer avec pellations (IBR, varron…) ou suivis négatifs (paratuberculose, leur comparaison vis à vis des critères d’alerte. SDRP…). Le bilan sanitaire d’élevage (BSE), élément réglementaire à eff A ce niveau, la réussite nécessite une implication collective, que ce avec votre vétérinaire traitant, constitue une opportunité. La fourni- soit au niveau d’une zone, d’une production… Notre implication ture du BSE prérempli par GDS Creuse permet de faciliter sa réalisa- dans les « prophylaxies » constitue un de nos métiers premiers. tion. Il permet de situer le niveau d’équilibre ou de déséquilibre sa- nitaire du cheptel et de déterminer la priorité sanitaire de l’élevage. « Le sanitaire… j’adhère ! » Renforçons notre coopération pour un troupeau sain, sûr et rentable

C’est ensuite une analyse pour connaître les facteurs déterminants et favorisants C’est enfi n éviter l’introduction de dans votre troupeau nouvelles maladies dans votre élevage La santé (de l’animal ou du troupeau) résulte de l’équilibre fragile entre le statut immunitaire (anticorps) et la pression infectieuse Les mesures de biosécurité externe contribuent à empêcher et/ (germes). Les agents déterminants sont les virus, bactéries ou para- ou limiter l’introduction d’agents infectieux : sites. Les facteurs favorisants se classent en 5 domaines de risque. La  Contrôle et isolement des animaux introduits. lutte ou la prévention vis à vis d’une maladie peut se décomposer en  Maîtrise des points à risque : ex. : BVD. deux phases : tout d’abord la gestion de l’urgence, puis la recherche  Précaution par rapport aux visiteurs (pédiluve), désinfection des facteurs de risque propres à votre troupeau avec, pour chaque des matériels en commun. domaine de risque, les points forts et les points à améliorer et leur  Séparation des espèces : ex : pas de volailles dans les bâti- évolution au cours du temps. Seule cette détermination des facteurs ments pour ruminants. favorisants puis leur correction par des mesures sanitaires et éven- Actualités sanitaires et suivis épidémiologiques : circulation tuellement médicales (vaccination, chimioprévention…) évitera la  récurrence de maladies dans votre cheptel. Rappel : les mesures mé- virus, bactéries, parasites de manière endémique ou émer- dicales ne sont effi gente. mesures sanitaires adéquates. caces que si elles viennent en complément de Ce sont des mesures simples et peu onéreuses… dont le non-res- pect peut avoir des conséquences catastrophiques !

7 BIOSÉCURITÉ Pour une meilleure maîtrise de la santé de mon troupeau

C’est du bon sens et c’est peu onéreux…

Le pathogène ne rentre pas dans mon troupeau

Je contrôle et j’isole tout animal introduit Je suis attentif vis à vis Le pathogène de tout visiteur ou intervenant ne circule pas Je limite les contacts dans mon troupeau avec les troupeaux voisins Je suis strict pour l’hygiène Je renforce la résistance de mes animaux des matériels en commun Je diminue l’exposition de mes animaux

Le pathogène n’infecte pas l’Homme Je porte des gants quand je fouille mes vaches Je suis vigilant pour mon hygiène lors de présence de maladies contagieuses Le pathogène à l’Homme dans mon élevage ne sort pas Je suis à jour des prophylaxies de mon troupeau vis-à-vis des zoonoses Je renseigne Mes animaux bénéficient de garanties Le pathogène mon registre d’élevage ne persiste pas Mes bâtiments sont dératisés Je complète les ICA et désinsectisés dans l’environnement Je dispose d’un bac d’équarrissage Je désinfecte mes bâtiments ou d’une aire bétonnée Je réalise un vide sanitaire Mes animaux domestiques Je gère mes effluents d’élevage ne divaguent pas Je protège mes points d'eau

… pour un bénéfice individuel et collectifĂ!

Creuse Les analyses de laboratoire, un complément indispensable de la boite à outils GDS Creuse

Autopsie, parasitologie, bactériologie, virologie, PCR, sérologie, ELISA... Le vocabulaire de laboratoire est riche et il est parfois diffi cile de s’y retrouver. Connaître quelques défi nitions permet de mieux comprendre les analyses et ce que l’on peut en attendre.

Analyses directes : On recherche le pathogène lui-même, un élément comme son ADN, ou ses œufs  Autopsie : examen intéressant, mais à eff ectuer le plus rapidement possible  Parasitologie : recherche par coproscopie des œufs ou des larves des parasites. Intérêt variable selon les parasites, la saison, l’âge des animaux.  Bactériologie : mise en culture de l’échantillon pour identifi er une bactérie. Elle peut être complétée par un antibiogramme pour choisir l’antibiotique le plus adapté.  Virologie : technique plutôt expérimentale, peu utilisée au quotidien  PCR : technique de plus en plus employée, permettant de mettre en évidence l’ADN ou l’ARN d’un pathogène. Très sensible et spécifi que.

Analyses indirectes : On recherche les anticorps, témoins du passage du pathogène. On parle de sérologie. Elle peut se faire sur sang, sur lait, sur cartilage… Il peut y avoir interférence avec les anticorps des vaccins, qui vont positiver les sérologies

Antibiogramme (LDA ) Le cercle d’inhibition permet de mesurer la sensibilité des bactéries aux antibiotiques. ELISA IBR Plaque (LDA Ajain) La technique Elisa permet le diagnostic des maladies par l’observation de variations de « couleur » (en fait, densité optique : DO).

Sensibilité spécificité schéma Sur le schéma, on remarque deux sous-populations importantes (rouges : infectés, vertes : indemnes). Il existe une zone intermédiaire (orange) correspondant aussi bien à des animaux indemnes qu’infectés avec une plus grande proportion d’animaux indemnes entre a et b et une plus grande proportion d’animaux infectés entre b et c.

9 FRAH/ELA-151098 - 11/2015 - Boehringer Ingelheim SAS - L’agence SYMPHONIE ET VACCINEZ VOTRE TROUPEAU ! NE SUBISSEZ PLUS,AGISSEZ MALADIE DELABVD 3 2 1 ... protégez lesfœtuscontre uneinfection parlesvirus dela CONTRE LABVD, VOUS... EN VACCINANT DEMANDEZ CONSEIL ÀVOTRE VÉTÉRINAIRE LA VACCINATION N’EST PAS UNACTE BANAL duction d’unbovin infecté. ... empêchez lacontamination devotre troupeau parl’intro- provoqués parlesvirus delaBVD. ... limitezlestroubles delareproduction etlessignescliniques BVD pendant lagestationetévitez lanaissance deveaux IPI. internet bvdzero plus, visitez lesite Pour ensavoir GARANTIES DES ÉLEVAGES

Prophylaxies collectives Contrôle à l’intro et BGC IBR en Creuse Paratuberculose BVD

11 Pour plus de renseignements : Brucellose, tuberculose, leucose : Christophe LE MAUX. IBR, varron, paratuberculose, BVD et parasitisme : Dr Boris BOUBET.

Pour une information plus complète, consultez l’article 22/09/2017 « campagne de prophylaxie bovine 2017/2018 en Creuse » sur notre site www.gdscreuse.fr

12 Prophylaxies collectives Attention : la 1ère page du DAP doit suivre tout Quels élevages sont concernés ? prélèvement de prophylaxie après avoir été TOUS : si vous détenez au moins un bovin, vous devez réaliser la prophylaxie. complétée (cadre « Informations à complé- ter ») et signée par le vétérinaire et l’éleveur. A quelle période ? La campagne de prophylaxie bovine se déroule du 1er octobre 2017 au 31 le cadre « commentaires sur DAP » pour tout motif mai 2018 de sous-réalisation (prélèvement impossible, bo- vin à l’engrais devant partir à l’abattoir dans les 90  Sauf cas de force majeure dûment notifi é à la DDCSPP, la qualifi cation jours suivant le début de prophylaxie, bovin in- des cheptels dont la totalité de la prophylaxie ne sera pas terminée au 31 troduit depuis moins de 90 jours par rapport à la mai pourra être suspendue jusqu’à la réalisation des actions correctives. date de fi n de prophylaxie ) à compléter par votre vétérinaire, sur votre information. Pensez à vérifi er  Le délai entre le début et la fi n de prophylaxie ne doit pas excéder 90 avec votre vétérinaire le cadre « Demandes », l’adé- jours. quation entre le nombre de prélèvements prévu et celui réalisé afi n d’éviter toute relance.

Comment ? Les pages suivantes se composent du listing des  Sur lait : pour les élevages laitiers qui livrent en laiterie de manière bovins de plus de 18 mois pour les élevages avec continue, les analyses sont eff ectuées sur le lait de tank. statut IBR indemne ou en cours de qualifi cation et  Sur sang : Pour les autres élevages laitiers (producteurs fermiers ne li- de 12 mois et plus pour les élevages avec statut IBR vrant pas en laiterie, production discontinue ) et les élevages allaitants, en cours d’assainissement ou non-conforme, avec des prises de sang sont réalisées sur tous les bovins âgés de 24 mois pour chaque animal les analyses à eff ectuer. Pour et plus pour les élevages sans bovin positif IBR et sur tous les bovins les cheptels concernés, apparaissent également non-connus positifs âgés de 12 mois et plus pour les élevages avec des les animaux positifs ou vaccinés en IBR, un DAV bovins positifs IBR. (Document d’Accompagnement de la Vaccination) « Il incombe aux détenteurs des bovinés de prendre sous leur responsabilité toutes est alors joint, permettant ainsi une vaccination IBR dispositions nécessaires pour aider à la réalisation des mesures prescrites par l’ar- en même temps que la prophylaxie. rêté préfectoral portant organisation des opérations obligatoires de prophylaxie collective, notamment en assurant la contention de leurs animaux ». Dans le cadre de notre mission de mutualisme, avec notre mutuelle sanitaire Un investis- en élevage bovin, nous eff ectuons une prise en charge lors de fracture ou de sement tech- strangulation sur les bovins soumis à intervention pendant les opérations de nique et finan- prophylaxie réalisées avec des conditions de contention conformes. cier de GDS Qui réalise les prélèvements ? Creuse Votre vétérinaire sanitaire. Le changement de vétérinaire sanitaire peut intervenir entre deux campagnes soit après le 31 mai et avant le 1er oc- Notre implication dans les prophylaxies tobre de la campagne suivante. collectives constitue un de nos métiers premiers depuis notre création, il y a plus Quelles analyses ? de 60 ans. Grâce à la mobilisation de tous, Obligation réglementaire : surveillance de 4 maladies : brucellose, leucose, les résultats sont éloquents et l’action se IBR et varron poursuit de manière raisonnée pour la Recherche systématique : circulation virale BVD santé de nos cheptels et les atouts com- Recherches volontaires : paratuberculose, sérologie grande douve… merciaux conformément à notre adage : Le maintien en sérothèque 12 mois par le LDA permet de rattraper un oubli, « pour un troupeau sain, sûr et rentable ». n’hésitez pas à y recourir en cas de besoin. Notre investissement est technique et fi - nancier à travers les conventions (DDCSPP, Conseil Départemental et LDA), le tiers- Modalités pratiques payant (vétérinaires, LDA) qui permettent En début de campagne, votre vétérinaire reçoit la liste des éleveurs chez les- des allègements administratifs (seuls les quels une intervention est programmée avec les dates prévisionnelles et pour résultats de prophylaxie non-négatifs vous chaque intervention le DAP actualisé. sont transmis sauf si vous en faites la de- mande) et fi nanciers (coûts diminués pour Qu’est-ce qu’un DAP ? les analyses, mutualisation des analyses Le Document d’Accompagnement des Prélèvements a une validité de 60 jours et des résultats positifs). Il est également à compter de sa date d’édition et il se compose de la manière suivante : présent, en relation avec les vétérinaires et 1ère page du DAP la DDCSPP dans les plans d’assainissement  récapitulatif général de l’exploitation : vos coordonnées, celles de votre ou lors de tout résultat « discordant ». A no- vétérinaire sanitaire et du Laboratoire Départemental d’Analyses (le ter également que depuis le 1er décembre LDA de la Creuse à Ajain pour nous) ainsi que vos qualifi cations (brucel- 2016, suite à un audit COFRAC (suivant lose, leucose et tuberculose) et appellations (IBR et varron). la norme NF EN ISO/CEI 17020 : 2012) ré-  le nombre de bovins à prélever avec la date retenue pour le calcul de alisé en juin dernier, le GRASL a reçu son l’âge. accréditation initiale valable jusqu’au 30 novembre 2020. 13 La vigilance à l’introduction, une composante essen- tielle de la biosécurité Les règles administratives concernant les diff érentes maladies n’ont qu’un objectif, assurer une sécurité pour l’élevage intro- ducteur. Ce qui est souvent vécu comme une contrainte n’est en fait que l’application de règles sanitaires visant à protéger les élevages.

C’est à chacun de se les approprier, afi n de s’assurer de ne pas introduire de pathologie, en n’oubliant jamais la règle de base, l’isolement. Chaque situation a ses particularités. Cela montre la nécessité d’une discussion spécifi que avec mon vétérinaire sanitaire lors de chaque introduction. Pour toute information complémentaire, je n’hésite pas à contacter mon vétérinaire sanitaire ou nos services.

NOUVEAU

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Pour une information plus complète, consultez notre site www.gdscreuse.fr :  L’article du 26/05/2017 : « Besnoitiose bovine »  L’article du 09/06/2017 : « Introduction de bovins »  Le billet de garantie conventionnelle, il a changé, vous retrouverez de nouvelles informa- 14 tions au recto et au verso Contrôle à l’introduction

BOVINS : CONTROLES D’INTRODUCTION Contrôles réalisés par le vétérinaire sanitaire du cheptel introducteur Brucellose Sérologie individuelle sur bovins > 24 mois si délai de transfert est > à 6 jours. Tuberculose Tuberculination sur les bovins > 6 semaines si le délai de transfert est > à 6 jours. Varron Traitement sauf bovins avec mention zone ou cheptel assaini sur ASDA. Dépistage IBR 15 à 30 jours après l’arrivée dans le cheptel introducteur. Dérogation au contrôle IBR possible pour les bovins « indemne d’IBR » et dans le cas d’un transport maîtrisé sans rupture de charge. IBR Demande de dérogation à fournir à GDS Creuse.

SYSTEMATIQUES Toute introduction de bovins positifs et/ou vaccinés est interdite sauf en ateliers d’engraissement en bâtiment dédié. BVD PCR de mélange sauf bovin connu non-IPI. Prise en charge totale. Sérologie individuelle et PCR sur fèces, bovin > 18 mois sauf si issu Paratuberculose d’un cheptel sous apport de garantie paratuberculose. Prise en charge de Besnoitiose Sérologie individuelle 50 % des frais d’analyses si BGC. Néosporose Sérologie individuelle sur les femelles VOLONTAIRES Prises en charge avec l’aide du Conseil Départemental

Un panel d’analyses à adapter à chaque Besnoitiose, une vigilance face à situation l’extension de cette maladie L’évolution de la réglementation, notre situation épidémiolo- La besnoitiose est une maladie émergente avec une progression gique très favorable pour la brucellose, la tuberculose et l’IBR per- inquiétante. Cette pathologie ne semble actuellement pas pré- mettent, sous certaines conditions, des dérogations aux analyses sente en Creuse. Face à cette situation, pour limiter l’introduc- pour ces maladies. Il est par contre nécessaire d’être vigilant vis à tion de cette maladie, un dépistage à l’introduction est à eff ec- vis d’autres pathologies, qu’elles soient déjà largement dépistées tuer sur tout bovin provenant d’une autre zone. comme les BVD et paratuberculose ou plus nouvelles comme les besnoitiose ou néosporose. Le tableau vous donne les principales Néosporose, un contrôle de toute indications. Nous vous apportons quelques éléments complé- mentaires. femelle destinée à la reproduction La néosporose est une maladie parasitaire, la transmission se IBR, à contrôler 15 à 30 jours après faisant par l’ingestion de fourrages contaminés par des déjec- tions de chien, ou verticalement de la mère à la fi lle. Sur les bo- l’arrivée du bovin dans le cheptel vins, cela peut provoquer des avortements, les races laitières Le risque de contamination le plus important se situe aujourd’hui semblent plus sensibles mais des cas ont été mis en évidence entre le cheptel de départ et celui d’arrivée, d’où l’évolution de sur des vaches allaitantes avec le kit d’analyses avortement. Un la réglementation qui impose de réaliser le contrôle IBR à l’intro- contrôle néosporose est donc recommandé sur toute femelle duction 15 à 30 jours après l’arrivée du bovin dans le cheptel, 15 destinée à la reproduction. jours étant le temps minimum pour observer la séroconversion. Une dérogation au contrôle IBR peut intervenir si le bovin est issu d’un « cheptel indemne en IBR » avec un transport direct entre les cheptels d’origine et d’arrivée. Une demande est alors à eff ectuer auprès de nos services.

BVD : tout bovin introduit pour l’elevage Des aides techniques doit avoir un statut BVD et financières de GDS L’introduction est une cause de contamination BVD des trou- Creuse peaux. Depuis 2006, chaque bovin avec contrôle d’introduction est testé pour s’assurer qu’il n’est pas IPI, GDS Creuse prenant en Lors de tout résultat positif, nous prenons charge à 100 % les frais d’analyse. L’augmentation des déroga- contact avec le vétérinaire sanitaire et tions IBR depuis l’automne associée à un relâchement sur le dé- l’éleveur, pour étudier les actions complé- pistage de la BVD constitue un risque sanitaire global vis-à-vis de mentaires à mettre en place. Nous prenons en charge, cette maladie. Le contrôle BVD de tout bovin introduit pour avec la participation du Conseil Départemental, le l’élevage sans statut BVD doit donc être systématique. dépistage systématique virologique BVD PCR et 50 % des frais des autres analyses lors de l’utilisation du Paratuberculose : BGC. Le surcoût analytique se situe ainsi autour d’une dépistage sur les plus de 18 mois quinzaine d’euros à comparer à la valeur du bovin intro- Même si certaines races sont plus sensibles, la paratuberculose duit et aux risques sanitaires, donc, notamment écono- peut toucher tous les bovins. Son dépistage est conseillé sur tous miques, pour mon élevage. les animaux de plus de 18 mois. 15 IBR qu’est-ce que c’est ?

La rhinotrachéite infectieuse bovine ou IBR est une maladie virale spécifi que des bovinés. Les deux manifestations cliniques les plus rencontrées sont : la rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) avec une atteinte du système respira- toire et la vulvo-vaginite pustuleuse in- fectieuse (IPV) sur la fonction reproduc- tion. La contamination s’eff ectue par contact étroit entre les bovins, le plus souvent de mufl e à mufl e, le virus est peu résistant dans le milieu extérieur. Lorsque le virus IBR infecte un animal, il se dissémine dans son organisme. Il induit des réactions de défense (im- munité) avec l’apparition d’anticorps (sérologie positive dans les 15 jours qui suivent l’infection). Toutefois, l’animal n’arrive pas à se débarrasser du virus (c’est ce qu’on appelle la la- tence) et peut le réexcréter sous l’ef- fet de certains facteurs (stress). L’IBR n’est pas une zoonose (maladie contagieuse à l’homme). C’est une maladie réglementée en France ; au niveau communautaire, il s’agit d’une garantie additionnelle.

Etiquette Etiquette Bovin Bovin positif IBR non dépisté IBR L’étiquette « Bovin non dépisté IBR » L’étiquette « Bovin positif IBR » est est à coller sur l’ASDA des animaux collée sur l’ASDA de tous les animaux venant de cheptels en assainissement positifs et des animaux provenant ou en cours de qualifi cation destinés à de troupeaux « non conforme ». l’abattoir ou à un atelier dérogataire. Elle dégage l’éleveur de sa responsabilité et informe les acquéreurs ultérieurs de l’absence de dépistage avant le départ.

Pour plus de renseignements : Dr Boris BOUBET.

Pour une information plus complète, consultez notre site www.gdscreuse.fr : L’article du 13/10/2017 « L’IBR en Creuse, l’éradication en vue » L’onglet « garanties élevages » pour savoir si un cheptel français est sous appellation IBR

16 IBR, l’éradication en vue Nouvel arrêté IBR - Principales mesures mises en application au 01/07/2016

A l’échelle du cheptel A l’échelle du bovin Introduction en 4 catégories Contrôle avant Statut bovin et Destination Séparation Prophylaxies élevage (ASDA de cheptels départ ASDA possible des circuits verte)

Indemne IBR Pas de contrôle Dérogation possible : (ZEF : 20 % > Toute Cheptel départ 24 mois) indemne En cours de Contrôle de tout destination : > 24 mois Négatif Transport maîtrisé qualifi cation bovin Verte élevage, « propre » 15 jours engraissement Contrôle et abattoir avant la sortie 15 à 30 jours après Négatif son introduction (sauf à En cours destination ssainissement > 12 mois abattoir ou atelier + d’engraissement Positif Marquage Seulement en bâtiment « Positif engraissement Vaccination Ne peut pas être dédié) IBR » en bâtiment « sale » des positifs introduit en élevage dédié Positif sur l’ASDA Pas de vente Non-conforme ou verte et abattoir pour l’élevage Négatif IBR en Creuse Un arrêté ministériel fixant de nouvelles règles Le nombre de cheptels détenant des animaux aux mouvements L’arrêté ministériel IBR renforce l’assainissement des troupeaux avec des positifs est passé de 50 en 2016 à 33 en 2017, restrictions à la circulation des bovins reconnus infectés et des demandes de soit une baisse de 34 % ! Le taux de cheptels contrôle pour les bovins issus de cheptels n’ayant pas le statut « indemne positifs en IBR était de 1,18 % au 31/08/2017 d’IBR » (moins de 4 % des cheptels en Creuse). contre 1,81 % au 31/08/2016.

A terme, un allègement de prophylaxie Dans les zones à situation épidémiologique favorable (taux de cheptels positifs inférieur à 1 %), la qualifi cation IBR est maintenue par contrôle de 20 % des bovins âgés de plus de 24 mois ou par contrôle annuel du lait de mé- lange.

La certification facilite les échanges :  Près de 2.000 dérogations au contrôle à l’introduction IBR pour 7.000 bovins.  300 attestations « cheptel indemne IBR » ont été délivrées pour des exportations

GDS Creuse accompagne les élevages en assainissement L’accompagnement de GDS Creuse est technique (informations et actions lors de résultats positifs, suivis des cheptels en assainis- sement) et fi nancier (mutualisation du coût des analyses, aides à la vaccination). Comme chaque année, en début de campagne, nous avons contacté les éleveurs avec moins de 10 bovins positifs au sein de leur cheptel pour les sensibiliser et leur conseiller d’éliminer leurs derniers animaux positifs.

17 Paratuberculose : méthodologie de prévention et de lutte Introduction de bovins Liste des cheptels sous apport de garantie Statut du cheptel d’origine Bovin issu d’un cheptel sous apport de garantie paratuberculose sur www.gdscreuse.fr Sang : sérologie Bovin de plus de 18 mois ET (bovin non-issu d’un cheptel sous Contrôle à l’introduction (si plus jeune, contrôle diff éré) apport de garantie) Bouse : PCR Reprise de terrains Situation du cheptel présent Pas de jeunes bovins à pâturer pendant 12 Présence de paratuberculose précèdemment mois Suspicion Tout bovin avec une diarrhée Isolement de l’animal Sang : sérologie chronique Prélèvements => diagnostic Bouse : PCR et coprologie Assainissement (suspicion confi rmée) Contrôle annuel de tous les bovins de plus de Isolement, élimination positifs et dernier Détection 24 mois descendant Maîtrise des risques de Limiter contamination jeunes Suivi annuel contaminations Augmenter résistance GDS Creuse - vétérinaire Sortie plan d’assainissment Plus de clinique, plus de positifs dans l’élevage, Atteinte des critères de sortie pas de réforme de positifs depuis 2 ans, deux Durée moyenne du plan : 7 ans séries de résultats négatives Apport de garantie de cheptel Maintien : 1er contrôle annuel sur tous les plus Poursuite en apport de garantie de Acquisition : deux contrôles annuels négatifs de 24 mois puis tous les deux ans sur les 24 à cheptel paratuberculose sur tous les plus de 24 mois 72 mois

Pour plus de renseignements : Dr Boris BOUBET. Pour une information plus complète, consultez notre site www.gdscreuse.fr :

L’article du 20/10/2017 « Se protéger et intervenir rapidement en cas d’alerte »

Le dossier paratuberculose dans l’onglet « Boîte à outils bovins »

L’onglet « garanties éle- vages » pour savoir si un éle- vage creusois est sous ap- port de garantie en matière de paratuberculose

18 Paratuberculose a paratuberculose bovine reste Lune maladie insidieuse avec des conséquences économiques impor- tantes et une maitrise diffi cile.

Un impact économique accru Après des années d’incubation, la maladie se déclenche progressivement avec apparition de diarrhée et amaigrissement, conduisant à la cachexie. Tout traitement est alors illusoire. Depuis l’interdiction d’introduction d’un animal malade en abattoir, l’impact de la paratuberculose se trouve augmenté. Dès l’apparition de signes cliniques, un bovin paratuberculeux ne présente plus de valeur. Sa destination fi nale sera l’équarrissage.

Une maîtrise difficile… Trois caractéristiques de cette maladie conditionnent les plans de lutte et de prévention :  Un germe très résistant dans le milieu extérieur, tout particulièrement en milieu acide. Un contrôle à l’introduction à  Un germe se développant très lentement chez le bovin. La réfléchir contamination a lieu souvent dans les premiers mois de vie et les premiers symptômes apparaissent, en cheptel allaitant, entre 2 à 4 ans En cas d’introduction de bovins dans votre cheptel, dans 50 % des cas, beaucoup plus tard (jusqu’à l’âge de 10 ans et plus) deux éléments sont indispensables : pour les 50 autres %. Connaître le statut du cheptel d’origine  Des analyses disponibles pour détecter les bovins atteints imparfaites  puisque la détection des bovins infectés ne peut intervenir que 2 ans  Réaliser un contrôle d’introduction associant minimum après l’infection, lorsqu’ils sont en phase d’excrétion (PCR) analyses sanguine et de fèces si l’animal a plus ou à un stade d’infection avancé (ELISA). de 18 mois. GDS Creuse, avec l’aide du Conseil Départemental, prend en charge 50% des Plus l’intervention sera précoce, moins le plan frais d’analyses lors d’utilisation du billet de d’assainissement sera long et couteux garantie conventionnelle. Le plan de lutte s’appuie sur deux catégories de mesures :  la détection et la réforme précoce des animaux excréteurs et de leur dernier descendant  la maîtrise sanitaire des risques de contamination. La Creuse, un département en pointe Le respect strict sur le dépistage des mesures Le 1er apport d’un plan d’assainissement est la disparition des cas cliniques. sanitaires avec 344 élevages sont engagés et nous constatons une augmentation régulière du nombre de cheptels sous apport de garantie, preuve que le dépistage un accompagne- sérologique annuel et des mesures sanitaires rigoureuses permettent ment de GDS de maitriser la maladie dans un élevage. Ce dépistage est également systématique pour tous les éleveurs adhérents au Herd Book Limousin. Creuse La réussite de la prévention et de la lutte contre la paratuberculose passe par un strict respect des mesures sanitaires : précautions à l’intro- Suivi paratuberculose en Creuse campagne 2016 - 2017 duction pour éviter son entrée, mise en place rapide et respect des mesures préconisées en Elevages engagés dans le dépistage 344 cas de présence dans l’élevage. Notre investis- Elevages HBL sous apport de garantie 90 sement dans cette action est technique (outils collectifs pour la prévention et la lutte et le Elevages non HBL sous apport de garantie 85 suivi individuel, en relation avec le vétérinaire de l’élevage) et fi nancier (aides aux analyses et Elevages en cours d’acquisition 17 visites). Elevages en assainissement 152 19 La BVD est une maladie virale qui se transmet par contact avec un animal infecté ou par transmission verticale, de la mère au fœtus. En fonction du stade de gestation, les conséquences ne seront pas les mêmes. Evitez si possible le contact des femelles gestantes de moins de 5 mois avec des animaux à risque (voisinage, rassemblement, concours…). Si la contamination du fœtus se fait entre 1 et 4 mois de gestation, le veau peut naitre IPI (Infecté Per- manent Immunotolérant). Cet animal sera alors excréteur permanent de virus et va mourir souvent rapidement.

Au-delà de la formation d’IPI, le virus entraine une baisse de productivité, des problèmes de reproduc- tion et une baisse des défenses immunitaires qui favorise l’apparition d’épidémies de diarrhée ou de grippe. Dans un élevage infecté, la BVD coûte de 46 à 83 € par bovin et par an, soit ramené à l’ensemble des cheptels, 6,90 à 12,50 € par bovin et par an.

Pour plus de renseignements : Dr Boris BOUBET.

Pour une information plus complète, consultez notre site www.gdscreuse.fr : L’article du 15/09/2017 « Face à l’impact de la BVD Un plan d’éradication avec 3 axes » Le dossier BVD dans l’onglet « Boîte à outils bovins »

20 UN PLAN D’ACTION CREUSOIS AVEC UNE AIDE TECHNIQUE ET FINANCIÈRE À CHAQUE ÉTAPE BVD

1- J’évite la contamination de mon « STATUT » ÉLEVAGE troupeau  Contrôle de tout bovin introduit avec isolement DÉPISTAGE strict pendant 15 jours. Lait de tank Sérologie de mélange PCR mélange prise en charge à 100 % par 2 fois/an SÉROLOGIQUE de 20 Bovins 24-48 mois GDS Creuse. du cheptel  Eviter le contact des animaux en début de gestation avec le voisinage Négatif Absence Positif Cheptel suspect 2- Je repère la circulation virale de circulation virale dans mon cheptel L’éleveur et son vétérinaire sanitaire sont informés des résultats des analyses sérologiques de prophylaxie (mélanges sur les 24-48 mois en sang ou lait de grand mélange), si le résultat est : INFORMATION SÉROLOGIE  Négatif, un courrier est envoyé. Conseils de protection 8 – 18 mois  Positif, il est conseillé de vérifi er l’absence de circulation virale durant l’année écoulée par sérologies de mélange sur les 8 - 18 mois : Négatif Positif  Si le résultat est négatif : il n’y a pas de Cheptel infecté circulation virale avérée  Si le résultat est positif : il y a une suspicion de circulation virale dans le cheptel, un plan d’assainissement est alors proposé Plan d’assainissement Prise en charge à 100 % des analyses de mélange en sérologie

3- Je détecte et j’élimine le plus rapidement Un système 2 en 1 : possible les IPI la boucle d’identification  Visite d’élevage de mise en place du plan d’assainissement. Prise en charge de la visite de mise en place du plan et de prélèvement de cartilage d’assainissement avec votre vétérinaire.  Dépistage en virologie de mélange des 0-24 mois. Prise en charge à 100 % des analyses de mélange en virologie.  Dépistage de tous les veaux naissants par prélèvement de cartilage auriculaire. Prise en charge du surcoût de la boucle d’identifi cation préleveuse de cartilage et prise en charge à 100 % de l’analyse.  Elimination des IPI. Aide à l’élimination pour euthanasie ou vers l’abattoir à hauteur de 150 € par IPI s’il est sorti dans les 2 mois suivant la détection. Le prélèvement de cartilage auriculaire permet de dépister le virus BVD chez vos veaux dès la nais- sance. Vous réalisez vous-même le prélèvement Une action forte de GDS Creuse, de cartilage qui va être analysé. une mobilisation de tous Deux objectifs principaux sont dévolus à ce nou- vel outil : repérer précocement les veaux IPI dans attendue les élevages confrontés à de la circulation virale BVD et délivrer une attestation non-IPI aux bovins Du fait de l’impact économique majeur de la BVD présentant des résultats favorables. dans les élevages et du contexte européen, les Si vous souhaitez mettre en place ce prélèvement administrateurs de GDS France ont voté la mise en de cartilage pour analyse virologique BVD, contac- place d’un plan d’éradication au niveau national. tez-nous et nous vous mettrons en contact avec La réussite du plan creusois repose sur une adhésion les services de l’EDE. collective et le respect des mesures sanitaires de base. Un retour sur investissement est envisageable entre 3 et 9 ans après le démarrage. 21 Aliment complémentaire diététique pour veau

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« La boîte à outils » Bilan sanitaire d’élevage Santé du veau Maladies respiratoires Avortements Reproduction Parasitisme Formation des éleveurs Mutuelle sanitaire

23 GESTION SANITAIRE DES TROUPEAUX : La « boîte à outils GDS Creuse » (Le point sur quelques dispositifs)

Aides techniques et Bilan Perspectives Outils fi nancières 2016-2017 2017-2018 Envoi à chaque éleveur au cours de l’été Bilan reproduction et BSE prérempli Un outil de plus en plus utilisé NOUVEAU : En ligne, sur le site GDS sanitaire page 25 Des demandes de réédition Creuse, impression BSE prérempli Défi nition priorité sanitaire actualisé  > 95 % de cheptels Mutualisation coût des certifi és Finalisation de l’éradication, IBR analyses  1,18 % de cheptels orientation vers une ZEF et allègements pages 16-17 Aides à la vaccination (50 %) positifs de prophylaxie IBR à court terme 107.484,68 € d’aide Augmentation assainissement Garanties de cheptel 346 cheptels dépistés Poursuite de l’accompagnement : Paratuberculose Plans d’assainissement, suivi  169 en plan de maîtrise  Cheptels en apport de garantie pages 18-19 Aides aux analyses (20 %)  177 sous apport de  Cheptels en assainissement Mutuelle sanitaire garantie 72.989,87 € d’aide  52 bovins BVD viro + à Poursuite : Dépistage à l’introduction l’introduction  Dépistage systématique (100 % pris en charge)  9 élevages BVD viro + introduction BVD Plans d’assainissement, suivi  11 cheptels  Détection IPI (plan d’assainissement) pages 20-21 Aides aux analyses (20 %) prélèvements NOUVEAU : Suivi sérologique pour Mutuelle sanitaire auriculaires identifi cation des élevages avec 29.714,35 € d’aide circulation du virus BVD Kit diagnostic facteurs Une bonne utilisation : Avortements infectieux NOUVEAU : Passage de 5 à 11 valences  49 élevages pages 30-31 Aides aux analyses (kit CRSSA, pour le kit diagnostic direct 6.252,14 € d’aide prise en charge 75 %) Recherche facteurs infectieux Santé du veau  200 élevages analyses Contrôle transfert Poursuite prise en charge à 100 % des  Préparation fèces immunitaire analyses contrôle transfert immunitaire campagne de  27 élevages transferts Statut oligoéléments Sensibilisation augmentée pour vêlages immunitaires Aides aux analyses utilisation :  Gestion de  7 élevages statuts (100 % analyses transfert  En début de périodes de vêlages l’urgence oligoéléments immunitaire, 50 % autres  Lors de toute maladie néonatale Pages 26-27 3.142,01 € d’aide analyses) NOUVEL OUTIL NOUVEAU : kit diagnostic, facile à Kit diagnostic virus, bactéries Maladies respiratoires mettre en place, incluant les pathogènes Aides aux analyses (50 %) pages 28-29 respiratoires les plus importants Parasitisme Une utilisation régulière :  Grande douve, Protocole analytique  79 plans complets Renforcement sensibilisation paramphistome Aides aux analyses (50 %) 2.717,17 € d’aide  Strongles NOUVEAU : dosage du pepsinogène Pages 34-35

Pour plus de renseignements, retrouvez chaque outil présenté spécifiquement dans votre GDS MEMO 2018 Pour tous les plans : Pour la mise en place et le suivi, une prise en charge de la 1ère heure de visite par le vétérinaire traitant est eff ectuée à hauteur de 50 % avec une aide plafonnée à 40 €. Lors de cas par culiers ou par culièrement importants, une visite d’élevage par un vétérinaire de GDS Creuse, en collabora on avec le vétérinaire traitant de l’élevage peut être réalisée.

24 Le bilan sanitaire d’élevage

Le BSE prérempli, qu’est-ce que c’est ? Le BSE prérempli fournit une synthèse des données que vous enre- gistrez dans le cadre de vos obligations réglementaires. Il se com- pose de :  Vos données d’identifi cation (source : Service Elevage de la Chambre d’Agriculture) qui permettent d’illustrer les mouve- ments, mortalités, résultats de reproduction...  Vos données enregistrées par GDS Creuse en matière de suivi des maladies soumises à prophylaxies de cheptel ou d’introduction et/ou des dépistages ponctuels.  Vos bilans des pathologies à renseigner à partir de votre carnet sanitaire.

Au-delà des obligations réglementaires, votre BSE vous permet une analyse sanitaire annuelle de votre cheptel et ainsi une C’est un élément de base pour adaptation de votre plan d’intervention. la réalisation du BSE annuel avec votre vétérinaire traitant Pourquoi réaliser un bilan d’élevage ? La prescription des médicaments vétérinaires est possible, La 1ère étape de notre concept « Le sanitaire … j’adhère ! » passe d’une part, après réalisation d’un examen clinique systéma- par un bilan reproduction (productivité numérique) et sanitaire tique des animaux par le vétérinaire avant chaque prescription de votre troupeau. La connaissance de la productivité numé- et, d’autre part, sans examen clinique systématique, dans le rique est primordiale à deux titres. D’une part, elle impacte l’EBE, cadre du suivi sanitaire permanent. Lorsqu’une attention suffi - d’autre part, elle illustre l’équilibre sanitaire de votre élevage. sante est portée par le couple vétérinaire/éleveur, le BSE contri- Avec ce document, vous pouvez identifi er les points forts et à bue à améliorer la prévention dans l’élevage. Toute fourniture améliorer en matière de résultats de reproduction. A partir des à votre vétérinaire du BSE prérempli peut intervenir avec votre données sanitaires issues de votre carnet sanitaire, vous pouvez autorisation. Nous vous invitons donc à échanger avec votre situer votre élevage (situation favorable, dégradée ou très dé- vétérinaire pour optimiser l’utilisation de votre BSE prérempli. gradée) pour les diff érentes pathologies rencontrées par caté- gorie d’animaux.

Pour plus de renseignements : contactez Christophe LE MAUX

Pour une information plus complète, consultez notre site www.gdscreuse.fr : L’article du 01/09/2017 « Votre bilan sanitaire d’élevage, une analyse annuelle pour adapter votre gestion sanitaire »

25 Les diarrhées néonatales restent une dominante pa- TRANSFERT thologique.

Kit IMMUNITAIRE 20 % des veaux sont atteints dans Pour préparer ma campagne les 15 premiers jours de vie. 80 % diagnostic des élevages présentent un taux de veaux ma- ou lors de maladie néonatale lades inférieur à 20 % ; à l’inverse, 80 % des veaux à diarrhées se trouvent dans 20 % des élevages.

J’estime leur « capital survie »… L’apparition d’épisodes diarrhéiques dans un Par période de vêlage, élevage découle de la présence de facteurs favorisants permettant le développement de sur des veaux de 2 à 6 jours ces phénomènes épidémiques. Une préven- Prises de sang tion inscrite dans la durée nécessite la dé- sur 5 veaux minimum termination de ces facteurs de risques dans l’élevage considéré afi n d’adapter la lutte et la prévention. Dosage de transfert immunitaire Pour gérer durablement cette probléma- Dosage des IgG tique, cela implique de passer par une phase de bilan sanitaire approfondi dans Dosage des protéines totales votre élevage : cela correspond à la mise en place, en relation avec votre vétérinaire Prise en charge totale traitant, du « plan diarrhées » de GDS des coûts Creuse. Des analyses des transferts immunitaires

Systématique en cas de « Hic » !!!

Pourquoi le nombre de veaux malades augmente au cours de la saison de vêlages ?

Au cours de la saison de vêlages, deux phénomènes fa- dans un élevage confronté à un épisode de diar- vorisent l’augmentation du nombre et de la gravité des rhées, la saison débute avec pas ou peu de diar- diarrhées. La qualité du colostrum s’amoindrit en relation, rhées qui touchent un nombre réduit de veaux notamment, avec la qualité de l’alimentation hivernale. La et guérissent facilement. Au fur et à mesure de contamination du milieu augmente. Les veaux, relais multi- l’avancement de la saison, le nombre et la gravité plicateurs, vont multiplier par quelques milliers à quelques des diarrhées augmentent. C’est la dynamique milliards le nombre d’agents pathogènes présents. Ainsi, de contamination.

Pour plus de renseignements : Pour les questions techniques : Dr Boris BOUBET Pour la prise en charge fi nancière : Christophe LE MAUX.

Pour une information plus complète, consultez notre site www.gdscreuse.fr :  L’article « la cryptosporidiose des bovins » du 27/01/2017 L’article « sélénium en pathologie bovine » du 04/08/2017 Le dossier SANTE DU VEAU dans l’onglet « Boîte à outils bovins »

26 Santé du veau Quand faut-il intervenir ? thogènes présents. Ainsi, dans un élevage confron- Au-delà de 15 % de veaux malades, une approche spécifi que est à mettre en té à un épisode de diarrhées, la saison débute avec place pour améliorer votre situation et éviter un nouvel épisode. Le « plan pas ou peu de diarrhées qui touchent un nombre diarrhées creusois » permet de répondre à cette problématique, ses résultats réduit de veaux et guérissent facilement. Au fur et à sont là pour l’attester. mesure de l’avancement de la saison, le nombre et la gravité des diarrhées augmentent. C’est la dyna- LE PLAN DIARRHEES mique de contamination. Le « plan diarrhées creusois » repose sur une approche globale. Trois types de recherches avec un accompagnement technique et fi nan- cier Que faut-il mettre en place 1. Recherche des agents infectieux ou parasitaires : Nous remboursons lors de présence d’un épisode 50 % des frais d’analyses fèces lorsque l’évaluation du transfert immuni- taire est réalisée. diarrhéique ? 1 - Identifi er et quantifi er la problématique 2. Transfert de l’immunité : Nous prenons en charge 100 % des frais d’ana- L’apparition de diarrhées vient d’un déséqui- lyses. libre agents infectieux/défenses immunitaires. Cela implique de quantifi er chaque facteur 3. Statut nutritionnel en oligo-éléments : nous prenons en charge 50 % pour déterminer les actions prioritaires à initier. des frais d’analyses si vous réalisez à la fois des analyses fèces (1) et l’éva- luation transfert immunitaire (2). 2 - Augmenter les défenses immunitaires L’augmentation du potentiel de défenses du Dès la réception des résultats par GDS Creuse, tout éleveur ayant veau (lors de résultats insuffi sants du transfert réalisé des analyses de fèces est informé par courrier et SMS de immunitaire) demande l’apport supplémen- l’intérêt du contrôle du transfert immunitaire avec une informa- taire de colostrum qui peut être complété par tion conjointe de son vétérinaire traitant. une vaccination (délai d’action minimal de 15 jours), elle permet l’obtention d’anticorps Le dosage du transfert immunitaire, spécifi ques mais n’augmente pas le niveau d’anticorps. Cela implique que lors de qualité une réalisation simple, une prise en charge insuffi sante du colostrum (moins de 60 g/l), la de 100 % des frais d’analyses par GDS Creuse vache étant alors incapable d’augmenter, dans Le contrôle du transfert immunitaire demande une prise de sang sur trois à l’immédiat, la concentration de son colostrum cinq veaux sains âgés de 2 à 6 jours. Les frais d’analyse sont pris en charge à en anticorps, un colostrum de complément 100 % par GDS Creuse grâce à une collaboration avec MSD Santé Animale. Le administré à tous les veaux à la naissance sera taux d’IgG renseigne sur la qualité du transfert immunitaire : plus utile que la vaccination.  En dessous de 10 g/l d’IgG, le statut est insuffi sant, il faut vérifi er la qualité du colostrum, la quantité bue et le délai de prise colostrale. 3 - Limiter la pression infectieuse Afi n que les veaux naissants ne se retrouvent  Entre 10 et 20 g/l, le statut est dit marginal, en présence d’une forte pas dans un milieu hyper contaminé, les vaches pression d’infection, des maladies pourront apparaître. non-vêlées seront regroupées et mises dans  Au-dessus de 20 g/l, le statut est bon, les pathologies sont dues à une des cases nettoyées et désinfectées ou dans très forte pression d’infection. des lieux n’ayant pas été confrontés à cette pro- blématique depuis plus de 6 mois (notamment Rechercher l’équilibre pour les élevages en plein-air). Pour limiter toute nouvelle dynamique de contamination, défenses immunitaires/agents infectieux tout nouveau veau diarrhéique sera isolé dès Si un épisode de diarrhée néonatale se déclenche, c’est qu’il y a eu rupture les 1ers symptômes. d’équilibre entre les défenses du veau et l’agression des agents pathogènes. On se focalise trop souvent sur l’identifi cation des germes, alors que tous les facteurs favorisants sont à considérer : alimentation des mères, minéralisation, sources d’abreuvement, hygiène et ventilation du bâtiment, chargement des cases, iso- lement des malades, mélange des tranches d’âge, vaccinations mises en place.

Pourquoi le nombre de veaux malades augmente au cours de la saison de vêlages ? Au cours de la saison de vêlages, deux phénomènes favorisent l’augmentation du nombre et de la gravité des diarrhées. La qua- lité du colostrum s’amoindrit en relation, notamment, avec la qualité de l’alimentation hivernale. La contamination du milieu augmente. Les veaux, relais multiplicateurs, vont multiplier par quelques milliers à quelques milliards le nombre d’agents pa- 27 Kit « diagnostic respiratoire »

En coopération avec MSD Santé Animale, GDS Creuse met à votre disposition un outil facile à mettre en place, incluant les pathogènes respiratoires les plus importants, avec un résultat rapide et une prise en charge de 50 %. 8 pathogènes sont recherchés en PCR, technique très sensible : Mannheimia haemolitica, Pasteurella multocida, Histophilus somni, Mycoplasma bovis, BRSV, PI3, BVD et coronavirus.

Un prélèvement sur 3 bovins avec un accompa- gnement fi nancier Lors de pathologie, 3 bovins malades sont à préle- ver à l’aide d’écouvillons nasaux profonds (ENP) ou, s’il y a un mort, un prélèvement de poumon. Pour bénéfi cier du kit, votre vétérinaire utilise le formu- laire mis à disposition par GDS Creuse. Le reste à charge pour l’éleveur est de 68 € HT par pool ana- lysé (3 ENP ou prélèvement de poumon).

En matière de maladie respiratoire, les caractéristique de la phase virale. Elle baisse par la agents pathogènes sont nombreux et va- suite et on peut avoir une infection bactérienne im- riés avec des virus, des parasites (strongles portante avec une hyperthermie modérée. pulmonaires), des bactéries, voire certains Il est rarement possible d’identifi er avec précision champignons comme l’aspergillose. En l’agent causal. Le recours aux analyses de laboratoire cas de clinique, le thermomètre doit s’avère indispensable pour affi ner le traitement et être votre premier outil car la fi èvre est mieux cibler la prévention. souvent le premier symptôme observé et

Pour plus de renseignements : Pour les questions techniques : Dr Boris BOUBET

Pour une information plus complète, consultez notre site www.gdscreuse.fr : L’article « maladies respiratoires » du 27/10/2017 Le dossier MALADIES RESPIRATOIRES dans l’onglet « Boîte à outils bovins »

28 Maladies respiratoires

es troubles respiratoires infectieux sont provoqués par l’ac- Ltion combinée d’agents pathogènes et de facteurs d’éle- vage (logement, stress, alimentation…). Leur maîtrise effi cace demande un diagnostic appuyé sur l’intégration des données épidémiologiques, cliniques, analytiques et des pratiques d’éle- vage.

Une nécessaire approche globale de l’élevage en cas de problème Si un épisode clinique se déclare, c’est qu’il y a eu rupture d’équi- libre entre l’immunité des animaux et l’agression des agents pathogènes. Sont alors à vérifi er l’alimentation, les transitions alimentaires ou l’accès facile à de l’eau de qualité et en quantité pour tous les animaux. La présence d’abreuvoirs mal placés ou La méthodologie générale d'approche des maladies respi- avec un débit insuffi sant est souvent constatée, les animaux les ratoires des jeunes bovins englobe les aspects classiques plus faibles du lot ne peuvent alors boire comme ils veulent. La du traitement et du diagnostic pour se poursuivre par une présence de diff érentes tranches d’âge sous le même toit est à approche plus globale destinée aux lots suivants, intégrant proscrire car cela constitue une source d’agents pathogènes. Les alors les principes de la prophylaxie vaccinale et l'évaluation animaux plus âgés sont porteurs sains et contaminent les veaux du risque lié au bâtiment et à la conduite d'élevage. des cases adjacentes.

Un rôle majeur de l’ambiance du Un impact économique considérable bâtiment avec de l’air sans courant d’air En Europe, chaque année, les maladies respiratoires sont res- Les animaux produisent chaque jour une forte quantité de mo- ponsables de plus de 500 millions d’euros de pertes pour lécules toxiques (ammoniac, gaz carbonique…) et d’eau qui sera le secteur bovin. Le coût par veau allaitant dans un élevage éliminée par la litière ou sous forme de vapeur d’eau. Pour une confronté à un épisode clinique a été estimé à 123 euros. Le stabulation de 50 vaches avec leurs veaux, c’est près de 1.000 plan Ecoantibio, l’usage raisonné des antibiotiques et le bien- litres d’eau à évacuer chaque jour ! L’humidité maintient une li- être animal demandent une prévention améliorée. Il existe tière moite, diminue la capacité des animaux à lutter contre le désormais de nombreux vaccins à visée respiratoire. Le choix froid et favorise le développement des agents infectieux. est à faire en concertation avec votre vétérinaire, en prenant La ventilation du bâtiment est déterminante pour réguler l’hu- en compte les résultats des analyses des épisodes précédents, midité ambiante (80 % maximum) et la température (entre l’âge des animaux à protéger, la saison des problèmes. L’enjeu 5°C et 25°C). L’emploi de fumigènes permet d’identifi er les fl ux économique est tel que des engraisseurs envisagent de de- d’airs et leur vitesse, la totalité du produit devant être éliminé mander une vaccination à la ferme avec une mise sur le mar- en moins de 5 minutes. Le renouvellement d’air peut être insuf- ché d’animaux valablement immunisés, avec une plus-value à fi sant si tout est fermé ou néfaste avec apparition de courants la clé. Des organisations de producteurs ont déjà mis en place d’air si les zones de circulation d’air sont mal conçues. Les me- une contractualisation pour un partenariat gagnant-gagnant sures correctives passent par l’amélioration de la circulation d’air entre le vendeur et l’acheteur. horizontale, au moyen de fi lets brise-vent, bardage bois ajouré ou tôles perforées, placés au-dessus des cloisons afi n de proté- Impact de la densité sur les maladies respiratoires ger les animaux de l’air entrant. Si la ventilation statique s’avère Taurillons Veaux laitiers insuffi sante, une ventilation mécanique peut être nécessaire. Elevage 1 Elevage 2 Elevage 3 Elevage 1 Elevage 2 Elevage 3 Lors de situations récurrentes, une visite d’élevage est à eff ec- Surface par animal (m2) 4,5 4,0 3,5 3,0 2,5 2,1 tuer par votre vétérinaire qui peut solliciter l’aide de GDS Creuse. Nombre d’animaux 9.844 2.082 3.403 50 60 70 Nombre de malades de grippes 640 296 967 11 23 41 Un bon espace de vie pour les animaux Taux de malades de grippes (%) 6,5 14,2 28,4 22,0 38,3 58,6 En lien avec leurs besoins physiologiques et comportementaux, Plus les animaux sont serrés… plus ils sont malades ! les animaux ont besoin de disposer d’une superfi cie minimale, ce qui correspond au respect d’une densité maximale (nombre Deux études en veaux laitiers en station expérimentale et d’animaux/m2) au-delà de laquelle on observe une diminution en engraissement de taurillons mettent en lumière le ca- des performances et une augmentation des pathologies et des ractère exponentiel du risque respiratoire quand la densité interactions agressives. La maîtrise des facteurs de risque est un animale augmente. Pour les taurillons, passer de 4,5 m² par maillon indispensable au contrôle des maladies respiratoires qui bovin à 4 m² multiplie par 2 la fréquence des maladies res- ne peut se réduire à la prescription du duo antibiotiques-vaccins. piratoires, le passage à 3,5 m² la multiplie par 4. La démarche globale est modulable au cas par cas en fonction de la sévérité de la situation et des possibilités d’aménagement.

29 Une déclaration obligatoire des avortements (police sanitaire de la brucellose)

Le 1er signe de la brucellose est l’avortement d’où une déclaration obligatoire de tout Kit avortement à son vétérinaire sanitaire AVORTEMENTS avec une prise en charge par l’Etat des diagnostic frais liés à ce contrôle brucellose (frais de DES BOVINS déplacement et d’intervention du vétéri- naire sanitaire, frais d’analyses). Pour chaque avortement, je contacte mon vétérinaire, Les avortements sont des pathologies an- c’est une obligation, la visite est prise en charge ciennes et persistantes. Tous les élevages sont concernés, 2 % des femelles avortent chaque année. En présence de causes in- J’investigue rapidement fectieuses, parasitaires, alimentaires… des avortements en série peuvent apparaître. Pour déterminer l’origine des épisodes abortifs Des investigations supplémentaires sont alors à mettre en place. Des précautions d’utilisation Une recherche dès l’atteinte Intervenir dans les 48 h des seuils d’alerte Soigner les prélèvements Dès 2 avortements sur 30 jours ou 3 sur 9 mois, une recherche pour détermi- (kit prélèvements avortement) ner l’origine des épisodes abortifs est à mettre en place. Kit diagnostic direct CRSSA 11 valences recherchées

% Caisse de Solidarité Analyses prises en charge à 75 Santé animale e avorton sur Je recherche dès lee sur 2 9 mois !!! 30 jours ou le 3

Pour plus de renseignements : Pour les questions techniques : Dr Didier GUERIN Pour la prise en charge fi nancière : Christophe LE MAUX.

Pour une information plus complète, consultez notre site www.gdscreuse.fr : Le dossier AVORTEMENTS dans l’onglet « Boîte à outils bovins »

30 Avortements

Un diagnostic direct facilité par la CRSSA, un renforcement du kit bovin Pour faciliter l’utilisation des nouvelles techniques de diagnostic direct (PCR), le GRASL a décidé de consacrer la CRSSA au diagnostic direct des avortements dans les élevages bovins, ovins et caprins. Un kit PCR, adapté à chaque espèce, avec une prise en charge de 75 % est à disposition. Grâce aux nouveaux outils analytiques dis- ponibles, depuis le 01/10/2017, le kit avortement bovin est passé de 5 à 11 valences recherchées. En cas de nécessité de recherches sérologiques complémentaires, notre plan « maladies émergentes » permet la prise en charge de 50 % des frais d’analyses et de la vi- site vétérinaire de mise en place du plan de lutte et de prévention.

Des précautions d’utilisation à respecter : intervenir 48 h maxi après l’avortement avec des prélèvements de qualité ! Trois éléments conditionnent le taux d’élucidation : la précocité d’intervention (prélèvement dans les 48 heures, maximum, suivant l’avortement pour le diagnostic direct), la qualité du prélèvement et les recherches complémentaires (autres pathologies, sérologies chez les avor- tées depuis plus 15 jours). Cela implique une application stricte de la « conduite à tenir lors de tout avortement » par le couple éleveur/vétérinaire.

Caisse Régionale de Solidarité Sanitaire Santé Animale (CRSSA) Kit diagnostic direct (PCR) avortements ruminants (bovins, caprins, ovins)

Diagnostic direct, Prélèvement précoce (48 h max après l’avortement) 2 impératifs : Prélèvement sang et avorton ou cytobrosse Coût Aide Coût ESPECE Pathogènes recherchés total CRSSA éleveur Virus BVD, BHV4

Chlamydies, fi èvre Q, campylobacter, 11 valences Bactéries listéria, salmonelles, leptospires 171,00 € HT 128,25 € HT 42,75 € HT recherchées Néosporose, ehrlichiose, Parasites BOVINS anaplasmose La prise en charge est limitée à 3 animaux sur 12 mois par élevage et par espèce. Les recherches de brucellose et éventuellement de fi èvre catarrhale (si suspicion déclarée auprès de la DDCSPP) sont eff ectuées et prises en charge par l’Etat dans le cadre de la police sanitaire de chacune de ces maladies.

4) La prescription des analyses Conduite à tenir Les grands principes retenus face à un épisode d’avortements répétés lors de tout avortement sont les suivants : Rechercher l’agent pathogène sur l’avortée et/ou l’avorton : prélèvement d’avorton, de placenta ou d’écouvillon vaginal dans les 48 heures, maxi, 1) L’isolement impératif de l’avortée, de l’avorton et du placenta après l’avortement. Dès la constatation d’un avortement, on isolera de façon systé- Rechercher les anticorps chez les avortées depuis plus 15 jours. L’échantil- matique, l’avortée, l’avorton et le placenta expulsé (en prenant les lon pourra être complété par les mères de mort-nés et des femelles ayant mesures d’hygiène nécessaires). Cela représente les premières dis- présenté des troubles de la reproduction compatibles avec l’intervention positions à prendre pour éviter la contamination des congénères de l’agent pathogène. étant donné la forte charge infectieuse que peuvent présenter ces 5) L’interprétation des résultats éléments. Les résultats d’analyses ne donnent pas forcément « la » réponse : l’inter- 2) Le contrôle de l’eau et de l’alimentation prétation doit être faite de façon rigoureuse en tenant compte de la nature L’eau et l’alimentation (ensilages mal conservés et contaminés par du prélèvement, du contexte… Seuls, un choix rigoureux des animaux des rats, aliments avec des moisissures) peuvent être de formidables prélevés, des prélèvements, une prescription méthodique, une rigueur relais de contamination. dans l’interprétation des résultats permettent de poser sinon un diagnos- 3) Le recueil des commémoratifs tic de certitude, au moins un diagnostic de forte présomption, ou, et cela Le recueil des commémoratifs a pour objectifs de défi nir la nature est loin d’être négligeable, d’éliminer certaines causes. des avortements, de recueillir des renseignements cliniques (stade 6) Le “ plan de prévention ”, quelles suites ? d’avortement) et épidémiologiques (lot concerné, mouvement Les suites à donner seront fonction du diagnostic mais également d’autres d’animaux, signes particuliers) permettant d’orienter les recherches. critères pour l’utilisation d’une politique basée sur la mise en place des Le calcul du taux d’avortement permet de se situer par rapport aux seules mesures sanitaires ou associées à des mesures médicales (vaccina- seuils d’alerte de chaque espèce. tions, antibiotiques…). 31 Pour plus de renseignements : Dr Didier GUERIN.

Pour une information plus complète, consultez notre site www.gdscreuse.fr : L’article du 10/03/2017 « IVV des génisses, une surveillance à apporter » Le dossier REPRODUCTION dans l’onglet « Boîte à outils bovins »

32 Reproduction

L’impact de la fécondité sur la rentabilité globale en éle- Un taux de mortalité des vage allaitant est mal connu alors que sa maîtrise peut consti- veaux inférieur à 5 % tuer un levier d’amélioration économique conséquent. Le taux de mortalité des veaux avant le se- Trois critères plus analytiques permettent de caractériser l’effi cacité de la reproduction des trou- vrage viendra compléter ces deux critères peaux allaitants : le taux de gestation, l’intervalle entre vêlages (IVV) et le taux de mortalité. Leur pour déterminer le nombre de veaux sevrés détermination suppose un inventaire précis et rigoureux de toutes les femelles mises à la repro- par vache mise à la reproduction ou producti- duction et de tous les mouvements d’animaux avec leur état de gestation lors du mouvement. vité numérique. Ce taux de mortalité doit être inférieur à 5 %. L’âge moyen au 1er vêlage est un élément com- Un taux de gestation supérieur à 92 % plémentaire qui nécessite également une ob- = Nb femelles gestantes/nb femelles à la reproduction servation car il peut dégager une importante Le taux de gestation est le seul mode d’expression de la fertilité. Calculé sur une durée de 12 marge de progression économique dans cer- mois variable suivant les troupeaux en fonction des périodes de vêlages. La valeur seuil géné- tains élevages et constitue un critère d’image ralement retenue se situe à 92 %. Au dessous, on peut considérer que le résultat est mauvais du troupeau.

Un intervalle entre vêlages inférieur à 370 jours L’intervalle moyen entre vêlages successifs est l’illustration la plus pratique de la fécondité d’une Pour vous aidez consul- vache. La moyenne des intervalles entre vêlages (IVV) traduit la fécondité du troupeau. L’objectif ter votre « bilan sanitaire étant d’avoir un IVV moyen de l’ordre de 365 à 370 jours. Une moyenne supérieure à 380 jours est le premier indicateur d’infécondité. Cette moyenne est toutefois la résultante de situations d’élevage » prérempli et le très inégales. Elle peut parfois traduire, soit des intervalles individuels longs pour l’ensemble des document d’accompagne- vaches du troupeau soit des intervalles très longs (supérieurs à 390 jours) sur un certain nombre de vaches. Plus de 10 % des vaches avec des IVV supérieurs à 390 jours constitue un 2e critère ment du livre des bovins d’alerte. Ainsi, le seul fait de passer d’un IVV moyen de 370 jours à 380 jours sur 37 vaches équi- « critères de reproduction » vaut à la perte d’un veau, même si le bon d’équarrissage n’est pas présent ! Chaque campagne, chaque éleveur reçoit, en septembre, le bilan sanitaire d’élevage prérem- pli fourni par GDS Creuse et, en début d’année, un document d’accompagnement (Critères de reproduction) du livre des bovins fourni par la Chambre d’Agriculture. Ces synthèses sont eff ectuées à partir des notifi cations de mouve- ments. Ainsi, chacun dispose de sa productivité numérique, du nombre de naissances avec leur répartition, des mortalités par classe d’âge, de l’âge de vêlage des génisses, de l’IVV moyen, du nombre de vaches avec un IVV supérieur à 390 jours, du nombre de vaches sans vêlage… et peut donc faire son bilan reproduction et initier l’analyse correspondante.

Le bilan de re- production, un acte de gestion incontournable

La réalisation et l’analyse du bilan de reproduction constituent une base de gestion incontournable pour chaque éleveur en raison des implications éco- nomiques et sanitaires directes et indi- rectes que cela représente.

33 GRANDE DOUVE Strongylose digestive Kit sur les premières PARAMPHISTOME Kit diagnostic saisons de pâture Pour raisonner mon diagnosticPour raisonner le plan antiparasitaire plan antiparasitaire chaque année de vos jeunes en fonction du contexte

De novembre à mars, Le rendez-vous d’automne période stratégique pour un bilan parasitaire Par lot de première saison de pâture 10 animaux pour réaliser des sérologies grande douve 5 animaux pour réaliser 1 analyse de mélange de 10 des dosages de pepsinogène en individuel

5 animaux pour réaliser des coproscopies parasitaires quantitatives 5 animaux pour réaliser de mélange de 5 prélèvements individuels une coproscopie parasitaire quantitative de mélange de 5 prélèvements individuels 1 analyse de mélange de 5

Une prise en charge de 50 % par GDS Creuse Une prise en charge de 50 % par GDS Creuse Le traitement systématique, Le traitement systématique, c’est pas automatique !!! c’est pas automatique !!!

Interprétation des résultats des sérologies grande douve de mélange de 10 Interprétation des valeurs des taux de pepsinogène chez les bovins de 1ère et 2e saison de pâture DO ELISA Résultat Charge parasitaire et impact sur la production Moyenne en mUT* (5 prélèvements minimum) *milli-unités de tyrosine > 60 % POSITIF Lot infesté avec pertes de production probables Inférieure à Entre 1250 et Au-dessus de 1250 1750 1750 20-60 % POSITIF Lot infesté sans interférence sur la production Pas de bovin Pas de à plus de 1750 traitement < 20 % négatif Faible ou nulle Benzimidazole Un bovin Endectocide à plus de 1750 Un seul mélange POSITIF indique que le lot est infesté Benzimidazole Plus d’un bovin Un seul mélange négatif ne permet pas de conclure à l’absence d’infestation Endectocide à plus de 1750

Pour plus de renseignements : Pour les questions techniques : Dr Boris BOUBET. Pour la prise en charge fi nancière : Christophe LE MAUX.

Pour une information plus complète, consultez notre site www.gdscreuse.fr :  L’article du 17/03/2017 « Gestion des strongles, le rendez-vous de printemps »  L’article du 24/11/2017 « Gestion des strongles, le rendez-vous d’automne »  L’article du 01/12/2017 « Grande douve – paramphistome, le rendez-vous de début d’hiver » Le dossier PARASITISME dans l’onglet « Boîte à outils bovins »

34 Parasitisme Strongles gastro-intestinaux, une gestion primordiale des strongles dans les deux 1ères années de vie des bovins Le risque de développement de résistance aux anthelmintiques et la nécessaire mise en place de l’immunité imposent une réfl exion sur l’emploi global des antiparasitaires. C’est d’autant plus vrai sur les jeunes ruminants élevés sur prairie qui sont très sensibles à la strongylose. Une larve d’ostertagia ingérée deviendra un adulte excréteur dans 70 % des cas sur un veau et dans 0,1 % des cas seu- lement sur un adulte correctement immunisé. Tout veau âgé de 4 mois ou plus à la mise à l’herbe présentera un niveau de contamination élevé et, par contre, va acquérir une im- munité importante au cours de sa première année de pâturage. A l’inverse, des veaux plus jeunes (nés en fi n d’hiver) présentent un potentiel de recyclage beaucoup plus faible et ne seront infestés par les strongles de manière signifi cative qu’à l’automne mais ne bénéfi cieront que d’une immunité en début d’acquisition.

Un statut immunitaire à évaluer La coproscopie ne donnera qu’une vision imparfaite du statut pa- La date de naissance infl ue fondamentalement la dyna- rasitaire des jeunes bovins : présence de larves enkystées, adultes mique d’infestation au niveau des prairies. Cela implique atrophiés pondant peu. Afi n d’avoir une vision plus claire et de donc une approche spécifi que de la gestion des strongles choisir son traitement en conséquence de cause, elle doit être en fonction des périodes de vêlage. complétée par un dosage de pepsinogène.

Grande douve et paramphistome, les parasites de l’adulte => La saison hivernale représente une période stratégique de ges on de la grande douve et du paramphistome. Un raison- nement précis de votre plan de lu e est à eff ectuer chaque année en début d’hiver.

Un bilan à réaliser dans tout élevage avec l’apport du kit diagnostic L’automne est la période d’infestation majeure des bovins. La phase diagnostique, réalisée avec votre vétérinaire, comporte Cette contamination d’automne est responsable de la fas- trois étapes : l’examen clinique des animaux, la situation épidé- ciolose dite « d’hiver ». La persistance de la contamination miologique et le volet analytique qui associe sérologie grande dans les zones à risque est eff ective jusqu’aux fortes pre- douve (les sangs de prophylaxie peuvent être utilisés) et copros- mières gelées ou la rentrée en stabulation. copies. interventions avec les deux impératifs suivants : intervenir Le paramphistome, l’envahisseur du rumen précocement après un pic de contamination à risques en ma- Le paramphistome est un parasite cumulatif, avec un impact cli- tière de grande douve et un traitement mixte grande douve/ nique s’il est présent en grande quantité. Si la coprologie de mé- paramphistome ne peut être eff ectué que 10 semaines après lange de 5 indique une moyenne inférieure à 40 œufs de param- la fi n de période de contamination (rentrée en stabulation, phistomes par gramme de fèces, ce parasite ne nécessitera pas période de gel, passage sur une prairie sans zones à risques). une approche spécifi que pour ce lot pour la saison considérée.

Un plan antiparasitaire axé prioritairement sur la grande douve En résumé La douve est un parasite qui pond peu, et pathogène même en faible nombre. La coproscopie n’a donc que peu d’intérêt dans Votre plan antiparasitaire est à son diagnostic. L’analyse sérologique est le meilleur outil pour es- défi nir annuellement avec votre timer l’infestation récente et traiter de manière opportune. vétérinaire, à partir des obser- vations eff ectuées, du cycle de Une gestion agronomique et médicale pâturage de chaque lot, des traitements déjà pour la prévention et la lutte réalisés et des kits diagnostics. La gestion de la fasciolose et de la paramphistomose est basée Votre vétérinaire et GDS Creuse sont à votre sur une approche agronomique et médicale. L’approche agrono- disposition pour tout renseignement com- mique consiste à limiter le nombre de zones de prairies à risques. L’approche médicale passe par un management adéquat des plémentaire. 35 Formation des éleveurs

Les formations proposées ont pour objectif de vous permettre :

 De déterminer les facteurs de risque propres à votre élevage, savoir les analyser, les hiérarchiser et déterminer votre plan d’action.  D’observer vos animaux, d’interpréter leurs comportements et de mettre en place des mesures correctrices.  D’avoir une approche globale de la santé animale afi n de passer du soin animal à la gestion et la prévention des risques sanitaires. Ces formations s’inscrivent dans le développement de notre concept « Le sanitaire… j’adhère ! » pour vous permettre de passer de l’individuel et du curatif au collectif et au préventif.

Pour plus de renseignements ou vous inscrire à ses formations : Marien BATAILLE.

Pour une information plus complète, consultez notre site www.gdscreuse.fr : Le dossier FORMATION dans l’onglet « Boîte à outils bovins »

Formation organisée par GDS Creuse soit : En relation avec un vétérinaire au sein de sa clientèle Avec un vétérinaire GDS Creuse et des éleveurs d’un même secteur

Eleveur infirmier de son élevage Cette formation de 2 jours vise à obtenir une meilleure gestion des pathologies avec un renforcement de l’effi ca- cité et de la sécurisation de l’utilisation du médicament vétérinaire dans le cadre d’une relation formalisée avec votre vétérinaire traitant.

Une méthode d’examen et une bonne utilisation des médicaments vétérinaires La 1ère journée fournit une méthode d’examen clinique de l’animal basée sur la réalisation de 6 gestes permettant de récolter tous les symptômes. La synthèse des observations détermine la conduite à suivre qui peut se résumer en trois situations : mise en place du traitement, avis ou intervention de votre vétérinaire. La 2e journée est consacrée à la connaissance des médicaments vétérinaires et leur utilisation de façon sûre, effi - cace et économique.

36 Mutuelle sanitaire

Le mutualisme représente une des bases historiques de l’action de GDS Creuse depuis sa création en 1953. La mutuelle sanitaire en élevage bovin vise à vous aider lors :

 de bovin soumis à prophylaxie victime d’un accident au cours des actes  de saisies d’abattoir (partielle ou totale)  de pertes importantes d'origine sanitaire

Une démarche simple Au cours de l’année, si vous êtes confronté à une problématique importante au sein de votre élevage vis à vis de la salmonellose et de la listériose, d’un accident de prophylaxie ou d’une saisie d’abattoir pour cysticercose ou purpura hémorragique, vous pouvez solliciter la constitution d’un dossier en prenant contact auprès de votre vétérinaire ou directement à GDS Creuse.

Intervention JUSTIFICATIFS A FOURNIR Fractures Facture acquittée des soins + certifi cat vétérinaire Accidents Prophylaxie Strangulation d’attestation Cysticercose Facture vente + ticket pesée + certifi cat saisie + Saisies Abattoir Tiquetage – purpura dépréciation subie Mortalités Bon équarrissage avec n° des bovins Avortements Certifi cat du laboratoire Poste 1 Pertes sanitaires en Dépréciations Justifi catif du prix de vente élevage** Saisies Certifi cat de saisie + ticket de pesée Frais vétérinaires Factures détaillées Poste 2 Frais laboratoire Factures détaillées

**franchise de 42 €* par bovin (* moyenne globale des frais sanitaires sur une exploitation) cotisant à GDS Creuse et s’applique sur le poste 1 et sur le poste 2

Pour plus de renseignements : Marien BATAILLE.

37 ENVIRONNEMENT SANITAIRE

Visites nouveaux intallés Protection Animale Faune sauvage

38 Visites nouveaux installés

AIDES À L’INSTALLATION

Dans le cadre de la Charte Départementale à l’Installation en Agriculture, mise en place par les Jeunes Agriculteurs, GDS Creuse participe par :

Une intervention auprès des futurs candidats Nous intervenons durant le parcours à l’installation (stage La remise d’un chéquier sanitaire 21 h) afi n d’apporter collectivement les éléments des règles lors de la visite qui comporte : sanitaires de base à respecter lors de toute installation. Cela  Une prise en charge à 100 % d’un bilan sani- permet de sensibiliser les futurs éleveurs dans leur démarche taire d’élevage. d’installation en leur apportant les éléments essentiels à ne .50 % par GDS Creuse (plafonnée à 40 €) pas négliger pour favoriser la maîtrise du sanitaire dans leur .50 % par le vétérinaire traitant dans le élevage, regroupés dans notre concept « Le sanitaire… j’ad- cadre de la participation du GTV23 (Grou- hère ! ». pement Technique Vétérinaire). GDS Creuse intervient également auprès des classes scolaires  Un bon pour une participation à une forma- en fonction des diff érents projets soutenus par les élèves et tion « éleveur infi rmier de son élevage » accueille des stagiaires dans le cadre de leur formation. Et pour les bovins : Une visite de chaque nouvel installé  Une prise en charge des frais aff érents pour 2 Nous rencontrons individuellement chaque nouvel installé bovins introduits en ce qui concerne la visite dans les deux années qui suivent leur installation. Cette visite vétérinaire et les analyses correspondantes. d’information et de conseils sanitaires, directement chez l’éle- NB : Uniquement avec l’utilisation du billet de veur, a pour but de présenter, d’une part, les bases du sani- garantie conventionnelle taire collectif avec l’importance de la gestion individuelle de Et pour les ovins : leur exploitation et, d’autre part, les aides apportées dans le  Un bon d’une valeur de 90 € pour réaliser cadre de l’adhésion à GDS Creuse. Ce moment d’échanges des analyses d’herbe et/ou de fèces. permet de faire un état des lieux de la situation sanitaire de l’élevage et de répertorier les éventuelles diffi cultés rencon- trées. De plus, une présentation des missions de GDS Creuse, avec une explication en détail des actions menées, assure au nouvel installé une vision exhaustive de la structure ainsi que les diff érents éléments d’aide à la maîtrise sanitaire qu’il peut attendre. Pour plus de renseignements : Marien BATAILLE.

Comment utiliser le carnet de bons :

1) 1 bon pour une prise en charge du bilan sanitaire d’élevage : Le vétérinaire facture à l’éleveur les 50 % du BSE. L’éleveur transmet une copie de cette facture acquittée et le bon correspondant à GDS Creuse pour remboursement.

2) 1 bon pour une participation à une formation « éleveur infi rmier de son élevage » : à présenter lors de la participation à ces journées de formation.

3) BOVINS : 2 bons pour visites et analyses lors d’introductions : l’éleveur règle les visites au vétérinaire et les analyses au laboratoire et transmet à GDS Creuse la copie des factures correspondantes avec un bon, GDS Creuse rembourse l’éleveur.

4) OVINS : Un bon pour une analyses herbe/fèces OVIN : l’éleveur règle les analyses au laboratoire et transmet à GDS Creuse la copie des factures correspondantes avec le bon, GDS Creuse rembourse l’éleveur

39 Pour plus de renseignements : Marien BATAILLE.

Pour une information plus complète, consultez notre site www.gdscreuse.fr : Le dossier protection animale dans l’onglet « Garantie élevages »

40 Protection animale Créée au printemps 1999, en raison de problèmes importants et ré- currents de maltraitance et de divagation d’animaux de rente dans quelques élevages, notre commission « protection animale » se ré- Comment fonctionne unit 2 fois par an avec :  une commission début décembre, cette commission ? Les dossiers se répartissent en 2 phases.  une commission début mars.  La 1ère phase se base sur le repérage et la préven on. Lors de Elles permettent de faire le point sur la situation de chaque dossier et ain- toute remontée d’informa on, nous réalisons une enquête si mobiliser chacun pour une meilleure prévention et un accompagnement de voisinage en prenant contact avec les diff érents relais de renforcé des éleveurs pouvant être confrontés à cette problématique. terrain (nos délégués cantonaux, vétérinaires, techniciens GDA, Mairie…). En fonc on du type de situa on, la DDCSPP Quels sont les champs d’intervention ? et/ou l’EDE réalisent une visite qui a pour objec f d’eff ec- Le champ d’intervention de cette commission concerne les animaux de rente tuer un état des lieux, de rechercher des solu ons à court et (bovins, ovins, caprins, porcins, équins…) qui font l’objet de maltraitance (le moyen terme, de présenter les obliga ons et les risques en- plus souvent alimentation très insuffi sante) ou qui divaguent très régulière- courus. En cas de nécessité par culière, d’autres organismes ment. En pratique, ces situations se rencontrent dans deux grands types de (MSA lors de problèmes sociaux importants, intervenants du cas : d’une part, l’élevage subissant un à-coup important (brusque problème commerce des animaux pour alléger rapidement les stocks économique, de santé, familial…) et d’autre part, l’élevage présentant une d’animaux…) peuvent être sollicités. insuffi sance chronique de suivi. Cette problématique ne concerne qu’une mi- norité d’éleveurs (de l’ordre de 1 %) mais nécessite, pour des raisons autant  Les dossiers diffi ciles, graves et récurrents sont passés en 2nde individuelles (bien-être animal, survie des élevages considérés…) que col- phase. Ces situa ons probléma ques sont examinées par lectives (risques sanitaires, image de l’élevage…) une action spécifi que forte. une cellule restreinte composée de la DDCSPP, de la DDT, du Quel que soit le type de cas, la précocité d’intervention constitue un élément Parquet, de la Chambre d’Agriculture (EDE) et de GDS Creuse. primordial de réussite. L’objet est de proposer un plan d’ac on visant à traiter la si- tua on d’une exploita on en mobilisant les procédures et les modes d’interven ons les plus adaptés à la diffi culté rencon- Quelles structures sont impliquées ? trée. La DDCSPP est en charge de l’anima on de ce groupe. Afi n d’obtenir une synergie d’action optimale, nous avons réuni au sein de cette commission des représentants des diff érentes structures pouvant être impliquées dans ce type de situation :  Le Conseil Départemental Combien d’exploitations  La Direc on Départementale des Territoires (DDT) sont concernées ?  La Direc on Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protec on 31 dossiers ont été présentés à la dernière commission, dont 3 sui- des Popula ons (DDCSPP, service santé animale), vis en cellule spéciale.  La Société Protectrice des Animaux (SPA)  La Chambre d’Agriculture  L’Etablissement Départemental de l’Elevage (EDE)  La Fédéra on Départementale du Syndicat des Exploitants Agricoles Un maintien sans faille de la (FDSEA) surveillance à poursuivre  Les Jeunes Agriculteurs (JA23) De nouveaux cas peuvent se présenter à tout  Le Groupement Technique Vétérinaire (GTV23) moment, des rechutes sont toujours possibles.  Le Syndicat Départemental des Vétérinaires d’Exercice Libéral (SD- Il s’avère donc impératif que chaque intervenant VEL23) ou observateur des élevages nous alerte précoce-  L’Associa on de Défense Environnementale du Patrimoine Agricole et ment lors de tout constat d’une nouvelle problé- Rural Creusois (ADEPARC) matique. L’expérience accumulée montre que plus  La Mutualité Sociale Agricole (MSA) l’intervention est rapide meilleurs sont les résultats  Les organismes de produc on (CCBE et CELMAR) et que les situations ne se résolvent jamais d’elles-  Les représentants des Marchands de bes aux. mêmes.

Modalités d’intervention Remontées d’informa ons : Enquête de voisinage par GDS Creuse (délégués cantonaux, vétérinaires, mairies, GDA…) pour vérifi er la véracité des informa ons et quan fi er la probléma que => Une des clés de la réussite : précocité et main en du suivi Visite d’état des lieux, recherche de solu ons : Sur informa on de GDS Creuse, la DDCSPP et/ou l’EDE réalisent une visite pour eff ectuer un état des lieux, rechercher des solu ons et présenter les obliga ons et risques encourus Situa on de l’élevage étudiée à chaque commission : Trois types de situa ons observées : 1-Eleveur conforme 2-Cessa on d’ac vité 3-Persistance => Passage en 2e phase Passage en deuxième phase : Examen par cellule restreinte (DDCSPP, DDT, Parquet, Chambre d’Agriculture, GDS Creuse) Plan d’ac on opéra onnel => situa ons diffi ciles : mobilisa on acteurs locaux (Mairie, Gendarmerie, MSA…), opérateurs commerciaux pour enlèvement animaux…

POURSUITE DE LA MOBILISATION DE TOUS POUR UN INTERET INDIVIDUEL ET COLLECTIF 41 Une action collective pour la surveillance sanitaire de la faune sauvage en Creuse La surveillance sanitaire de la faune sauvage, en place en Creuse depuis 1996, permet la remontée de données au regard du statut du gibier en matière de zoonoses et de maladies communes aux espèces sauvages et domestiques. Il représente un outil d’alerte éventuelle pour les gestionnaires de la faune sauvage et de la santé humaine et animale. Les chasseurs, acteurs de terrain assurent les prélèvements, la Fédération Départementale des Chasseurs de la Creuse distribue les kits de prélèvement et achemine le matériel vers le Laboratoire Départemental d’Ana- lyses (LDA) d’Ajain, le LDA assure les analyses et les transmissions de prélèvements vers d’autres laboratoires si nécessaire, GDS Creuse, la DDCSPP et la FDC analysent ces résultats, orientent les recherches d’année en année et les fi nancent. Trois grands axes orientent les recherches :  Le suivi triennal.  Les alertes sur les animaux de rente ou la faune sauvage.  Les obligations et évolutions réglementaires.

Pour plus de renseignements : Dr Didier GUERIN.

Pour une information plus complète, consultez notre site www.gdscreuse.fr : L’article du 23/06/2017 « Suivi de la faune sauvage en Creuse »

42 Faune sauvage

Avec des actions complémentaires Formation « Hygiène de la venaison » => Pour répondre à l’évo- Le réseau SAGIR lution de la réglementation, la FDC Creuse a mis en place depuis Le réseau SAGIR, créé en 1986 par l’Offi ce National de la Chasse, pour mettre 2008 une formation pour l’examen initial du gibier. Distinguer le en évidence les principales causes de mortalité de la faune afi n de proposer normal de ce qui ne l’est pas ! Voilà l’objectif de ces formations : des mesures pour les éliminer ou en réduire l’impact. Il est fondé sur un par- il ne s’agit pas d’une formation vétérinaire, les personnes for- tenariat entre les Fédérations Départementales de Chasseurs (collecte des mées doivent pouvoir attester que le gibier que l’on cède à des animaux sauvages trouvés morts ou malades et fi nancement des analyses), proches, ou même sur le marché, a fait l’objet d’une attention les Laboratoires Départementaux et des laboratoires spécialisés (investiga- soutenue et d’un respect continu. Plus de 500 personnes ont été tions pour la détermination des causes de la mort des animaux), l’ANSES formées en Creuse. (centralisation des causes de mortalité et de toutes les données associées, gestion de la base de données nationale) et l’Offi ce National de la Chasse et Une sérothèque nationale de la Faune Sauvage (supervision et cofi nancement du réseau). L’information recueillie par SAGIR permet de répondre à trois missions : la faune sauvage surveillance générale de l’état de la faune sauvage, l’alerte et la recherche. La sérothèque fédérale nationale est une collection de matériels biologiques prélevés sur diff érentes espèces depuis la campagne 2009/2010, dans une vingtaine de départements volontaires Le réseau SYLVATUB dont la Creuse. Elle est la propriété commune des fédérations Pour identifi er le plus précocement possible une infection de la faune sau- départementales concernées et de la fédération nationale des vage par la tuberculose, un réseau de surveillance dans la faune sauvage chasseurs. Les échantillons prélevés sont identifi és puis stockés (Sylvatub) a été mis en place. La surveillance départementale est fonction au congélateur. Cela permet de rechercher des anticorps et des du niveau de risque vis à vis de la tuberculose bovine. Le niveau 3 est appli- agents pathogènes en remontant plusieurs années en arrière, ce qué dans les départements où elle présente une prévalence relativement qui peut donner des informations a posteriori sur la faune sau- élevée et où il est nécessaire de caractériser davantage la circulation de la vage en question. maladie dans la faune sauvage. Le niveau 2 est appliqué selon les éléments suivants : mise en évidence récente de cas de tuberculose bovine dans la faune sauvage, détection de foyers bovins de façon régulière ou avec une Réseau «SYLVATUB» - Actions de surveillance en fonction du niveau de risque augmentation d’incidence ou proximité de zones clas- sées en niveau 3. Le niveau 1 est attribué dans tous les autres départements. La Creuse est en niveau 1.

HISTORIQUE DU SUIVI SANITAIRE DE LA FAUNE SAUVAGE EN CREUSE (Nombre d’animaux analysés par campagne) Pathologie 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Espèce recherchée 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Brucellose 66 35 153 100 77 57 46 42 Sanglier Trichine 59 41 153 100 89 64 92 81 59 118 160 100 75 84 65 62 75 71 X Maladie d’Aujeszky 62 43 96 100 85 57 39 37 Brucellose 122 145 129 Parasitoses 169 143 129 141 365 234 93 88 112 Fièvre Q 40 BVD 129 96 394 109 162 112 Chevreuil Tuberculose 76 191 134 143 76 Fièvre catarrhale 203 Ehrlichiose 118 Schmallenberg 30 Brucellose 10 4 7 Parasitoses 109 3028283433 Cerf Tuberculose 10 1 9 22 12 23 42 34 Fièvre catarrhale 49 Schmallenberg 39 Blaireau Tuberculose 60 57 X 43 NOUVEAU SEAU CALF LYTE® PLUS DU NOUVEAU CONTRE LES TRACES…

alf PLUS Aliment complémentaire diététique par voie orale destiné aux veaux en cas de troubles digestifs Apports appropriés en Facilité de préparation : dextrose, acétate de sodium, miscible dans l’eau et dans électrolytes, poudre de le lait, et n’interférant pas protéines de lait avec la digestion du lait

Stabilisation du bilan des électrolytes et de l’eau Facilité d’administration : afin de faciliter la digestion appétent (goût sucré, vanillé) physiologique

POUR PLUS D’INFORMATIONS, DEMANDEZ CONSEIL À VOTRE VÉTÉRINAIRE. BOITE À OUTILS AUTRES ESPÈCES

Section ovine Section caprine Section porcine

45 Sections ovine et caprine Que dois-je faire en cas de problématique sanitaire dans mon élevage ?  Je note et je quantifi e  Je m’entoure de professionnels Dans le cadre de cette coopération :  Nous déterminons la priorité sanitaire de mon élevage  Nous identifi ons les analyses de laboratoire à réaliser  Nous défi nissons les facteurs de risques de mon élevage Nous utilisons la « boîte à outils GDS Creuse » GDS Creuse a pour objet « de contribuer par tous les Pour plus de renseignements : moyens dont il dispose à l’amélioration de l’état sani-  Marien BATAILLE. taire de toutes les espèces d’animaux d’élevage ». Dans Pour une information plus complète, consultez notre site www.gdscreuse.fr : une zone ou un élevage, la gestion sanitaire du cheptel  L’onglet « boîte à outils OVIN » n’est effi cace que si elle est collective. Ceci guide GDS  L’onglet « boîte à outils autres espèces » Creuse dans ses actions depuis 1953. Avortements Soutien d’actions Pour déterminer l’origine des épisodes abortifs spécifiques ! Jĭinvestigue rapidement Dès le 3e avortement, je contacte mon vétérinaire, c’est une obli- Programme tremblante gation, la visite est prise en charge. 50 % de prise en charge Des précautions d’utilisation génotypages + vacation vétérinaire  Intervenir dans les 48h  Analyser l’avorton, sinon le placenta Programme visna-maëdi : Kit diagnostic direct CRSSA 50 % de prise en charge  Fièvre Q sur les analyses et la vacation vétérinaire  Chlamydiose Producteurs fermiers  Toxoplasmose 50 % de prise en charge  Salmonellose (ovin) sur l’analyse de lait destiné à la fabrication du fromage Analyses prises en charge à 75 % Billet de garantie conventionnelle Coût total Aide CRSSA Coût éleveur Discussion => statut sanitaire des animaux OVINS 112,51 € HT 84,38 € HT 28,13 € HT  Si analyses => 50 % de prise en charge CAPRINS 91,08 € HT 68,31 € HT 22,77 € HT

Suivi des pathologies Kit en élevage Formation des éleveurs diagnostic Pour enrichir vos connaissances Référent sanitaire Clés dĭune gestion sur le département sanitaire améliorée  Centralisation des données  Suivi collectif Eleveur infi rmier de son élevage 2 journées Problématique sanitaire Lors de cas particuliers ou particulièrement importants, en collaboration avec mon vétérinaire, j’appelle GDS  L’examen de l’animal malade Creuse pour connaître les aides techniques et fi nancières  La gestion de ma pharmacie Je contacte GDS Creuse Visites, prélèvements, analyses pour mĭinscrire ! 46 prises en charge à 50 % Section porcine tie SDRP, permettant ainsi à nos éleveurs l’accès à toutes les fi lières commerciales.

ATTENTION : Toutes les zones pouvant fournir des porcelets ne possèdent pas un statut favorable par rapport au SDRP d’où l’importance de n’introduire que des porcelets provenant d’élevages sous apport de garantie.

Une harmonisation du protocole SDRP au niveau de la région Nouvelle Aquitaine est à l’étude. Elle prévoit le dépistage dans En Creuse, les prophylaxies porcines sont gérées par tous les élevages, y compris engraisseurs. GDS Creuse et programmées en mai. L’ensemble des élevages plein air et reproducteurs sont concernés Les sangliers également sous surveillance et la situation départementale continue d’être très La DDCSPP gère le dépistage annuel de la maladie d’Aujeszky favorable. dans les élevages de sanglier. Les sangliers sauvages sont surveillés vis à vis de la trichine an- La maladie d’Aujeszky nuellement, de la brucellose porcine tous les 3 ans et de la ma- L’ensemble de la France continentale est reconnu indemne ladie d’Aujeszky en cas d’alerte. Ces analyses sont eff ectuées de maladie d’Aujeszky chez les porcs domestiques depuis dans le cadre du contrôle sanitaire de la grande faune sauvage, le 28 mars 2008. Dans ce cadre, la surveillance sérologique en partenariat entre GDS Creuse et la fédération des chasseurs a été maintenue dans les élevages plein-air (risque d’intro- de la Creuse. duction par les sangliers sauvages) et les élevages de sélec- tion - multiplication (fort risque de diff usion). Dans les autres Pour plus de renseignements : élevages, la surveillance sérologique a été supprimée.  Dr Boris BOUBET.

Le SDRP (syndrome dysgénésique Pour une information plus complète, consultez respiratoire porcin) notre site www.gdscreuse.fr : Le SDRP est une maladie virale contagieuse surtout par  L’onglet « boîte à outils autres espèces » contact direct entre animaux mais également possible par voie aérienne et par la semence. Ce virus exerce un eff et immunodépresseur, favorisant l’action d’autres germes pa- thogènes. Il induit des troubles de la reproduction et l’ap- parition d’un syndrome grippal notamment en porcherie d’engraissement. Les performances de l’élevage sont alté- rées sur plusieurs mois. En Creuse, le dépistage est obliga- toire sur les reproducteurs dans les élevages naisseurs et naisseurs-engraisseurs. Pour des raisons de praticité et de limitation des coûts d’analyses, les contrôles se réalisent au cours du mois de mai. De plus, tous les élevages contrôlés négatifs, bénéfi cient d’une attestation d’apport de garan-

MODALITES PRATIQUES DES DEPISTAGES SDRP ET AUJESZKY NOMBRE D’ANIMAUX A PRELEVER Elevage Aujeszky SDRP Fréquence Plein 20 porcs charcutiers Pas de prélèvement 2017 Annuelle Air Engraisseur Hors Pas de prélèvement Pas de prélèvement 2017 Annuelle sol Plein 15 porcs reproducteurs 15 porcs reproducteurs Annuelle Air Naisseur Hors Pas de prélèvement 15 porcs reproducteurs Annuelle sol Plein 15 porcs reproducteurs 15 porcs reproducteurs Trimestrielle Sélectionneur Air Multiplicateur 15 porcs reproducteurs 15 porcs reproducteurs Trimestrielle

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49 Le partenaire de votre élevage



Creuse Entreprise agrée pour l’utilisation et la distribution de produits phytosanitaires. Techniciens certifiés à l’utilisation et la commercialisation de produits biocides. 51 Vos rendez-vous sanitaires 2018

JANVIER FÉVRIER MARS Santé du veau : Vigilance parasitisme Défi nition plan antiparasitaire kit diarrhées, transfert de stabulation période pâturage immunitaire, maladies Gestion des effl uents d’élevage respiratoires 10 mars : journée Salon de l’agriculture portes ouvertes Parage avant Lutte contre les taupes Écornage des veaux mise à l’herbe Clôtures et mise à l’herbe

AVRIL MAI JUIN Gestion mise à l’herbe Début prophylaxies Prophylaxie porcine Bilan suivi faune sauvage ovine et caprine Fin de prophylaxie bovine Vigilance introductions Assemblée Générale GDS Creuse

Matériel d’apiculture Désinfection Désinsectisation des bâtiments JUILLET AOÛT SEPTEMBRE

Vigilance strongles Vigilance myiases ovines BSE Prérempli pulmonaires Fin des prophylaxies et digestifs ovine et caprine Fête de l’agriculture

Lutte contre les Abreuvement guêpes / frelons Qualité de l’eau OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE

Début de prophylaxie bovine Rencontre de vos délégués GDS Creuse MEMO Kit strongles cantonaux Kit grande douve Kit avortements et paramphistome Sommet de l’Elevage

Dératisation Aménagement bâtiment Petit matériel d’élevage et tubulaire