BILANTV

BILANTV Sommaire

05 Edito 24 Programmation 48 Emploi L’audiovisuel belge francophone, 25 Carte blanche 49 Financement entre espoir et inquiétude, La créativité au cœur de nos 52 Pluralisme Marc Janssen (Président du CSA) métiers, Eric Poivre (RTBF) 53 Gouvernance 26 Les programmes belges 06 Paysage francophones 54 Création 07 Carte blanche 27 De l’information partout, 55 Carte blanche Double zappe et télévision, tout le temps Plus de moyens pour le développement Nadine Lejaer (Télépro) 29 Faire de l’info en télé, un exemple de projets, Sylvain Gorldberg (Nexus 08 Les télévisions de service public avec Canal Z Factory) 08 Les télévisions locales 30 Divertissement 56 Contribution du secteur télévisuel 10 Les télévisions privées 33 Culture à la création culturelle 14 Les services audiovisuels 36 Les émissions qui ont fait Réalisations télévisuelles à la demande l’événement en 2009 Œuvres de fiction Scène musicale et arts de la scène 16 Consommation 38 Proximité ai r e 17 Carte blanche 39 Carte blanche 62 règlementation Les nouveaux modes de « Ca va mieux en le disant ! » 63 Carte blanche consommation de la télévision, ou l’expression citoyenne La difficulté d’être un éditeur de service somm Patrick Blocry (Be TV) à notélé, Jean-Pierre Winberg (notélé) non linéaire actif en Belgique, 18 Consommation télévisuelle 40 Télévision et protection des mineurs Brigitte Paquay (Belgacom) Parts de marché 41 Télévision et accessibilité 64 Le cadre règlementaire de l’audiovisuel 04 Audiences des programmes 20 Usages et équipements 42 Télévision et engagement sociétal L’offre de services audiovisuels 44 Télévision et services au public La numérisation du paysage 45 Participation et dialogue audiovisuel L’évolution des équipements 46 gEstion et des dépenses des ménages 47 Carte blanche Les nouveaux usages Les industries culturelles mériteraient un plan Marshall, Lotfi Belhassine (Liberty TV) L’audiovisuel belge francophone, entre espoir et inquiétude

Marc Janssen Président EDITORIAL Dans un petit marché comme celui de la Communauté française, au-delà de leur différence de statut, et nous avons souhaité en- au sein d’un petit pays, le maintien d’une production locale de richir cet état des lieux par une analyse de l’évolution du paysage programmes de qualité repose sur la détermination et, souvent, sur les trois dernières années. Il convient de noter que, dans ce l’audace de créatifs et d’entrepreneurs qui prennent des risques cadre, les informations sur les trois services du groupe RTL seront jour après jour. Le secteur de la télévision est un acteur économique forcément parcellaires, dès lors que, suite à leur décision de 2005 important, c’est aussi un moteur essentiel pour développer, en de préférer un établissement au Grand Duché de , ils Communauté française, à la fois une information pluraliste et du n’adressent plus de rapport annuel au CSA. divertissement populaire, et pour soutenir le secteur du cinéma. S’il est, cette année, consacré à la télévision, ce Bilan sectoriel est le Ce « Bilan TV » est d’abord né d’une envie, premier numéro d’une nouvelle série de publications du CSA. Cette celle de mettre en valeur le secteur audiovisuel synthèse s’ajoute à (et complète) notre rapport annuel (qui reprend l’ensemble des activités du régulateur sur l’année écoulée, tous et tous ceux qui le font vivre. Chaque jour secteurs confondus) et les avis annuels du Collège d’autorisation et en effet, dans le cadre de notre mission de contrôle sur le respect des obligations des éditeurs de services de régulation, nous rencontrons une série télévisuels (privés, locaux et publics). Le secteur de la radio fera de personnes qui ont fait de leur passion l’objet d’une analyse similaire l’an prochain, suivi par les services à la demande et les nouvelles plateformes l’année suivante, avant de or ial pour la télévision leur métier, et qui l’exercent, revenir à la télévision dans trois ans et de reprendre ainsi ce cycle. dans des circonstances parfois difficiles, Ed it avec enthousiasme. Dans un contexte où le secteur de la télévision est engagé dans de pro- fondes mutations, sur les plans de la consommation, de la production Ce Bilan est aussi le résultat du travail de contrôle qu’exerce, par et de la diffusion, le CSA voulait également pouvoir contribuer utile- définition, un régulateur. L’essentiel des informations qu’il contient ment au débat public et permanent sur l’avenir de notre secteur audio- 05 provient en effet des rapports annuels que nous font parvenir visuel. La morphologie de notre secteur, différente de celles de nos les éditeurs de services télévisuels, ainsi que d’une série d’autres voisins flamand ou français, rend sans doute très spécifique l’approche sources publiques de données, que nous avons compilées et mises à adopter face à ces transformations. Un bilan tel que celui que vous en perspective. Nous avons également voulu rendre le travail du allez découvrir établit, par la force des choses, une série de constats CSA et les données dont il dispose les plus accessibles, utiles et implicites et explicites, sujets de réjouissances et d’inquiétudes. L’en- pertinentes pour tous les publics, professionnels, académiques, jeu du maintien, voire du développement, de la production de contenus politiques, journalistes et aussi pour les téléspectateurs curieux. locaux, avec ses implications culturelles et économiques majeures, doit faire l’objet d’une discussion prospective, franche et constructive. Ses L’approche est transversale à deux égards : nous nous sommes modalités et son issue sont dans les mains du secteur et du législateur, attachés à présenter les activités des acteurs du secteur, réunis auxquels le régulateur apporte sa disponibilité et son expertise. 06 chapitre 1 PAYSAGE dont lenombreév régulatidans lechampdela on audio dem à la au haut débit et privés,quilec audio En Communautçaise, letélspectateuré fran aaccès àunpa onnel ? télvisuel traditi . Quelssontlesacteurs télvisuels,publics visuel trèslarge ande (VoD, C , cetteoffres omposent ? A olue c atch upTV,…), lesquels entrentdésorm onstamment etquibouleversent lepa au’est élargie xservices audio télvisionnumériqueet vec la visuelle. Quelssontcesservices, visuels ais aussi y sage ’ accès y sage Double zappe et télévision

Nadine Lejaer Rédactrice en chef, Télépro CARTE BLANCHE

Deux télécommandes ! C’est avec deux télécommandes ou plus, La numérisation, qui a permis cette mutation, a été accompa- désormais, que de nombreux téléspectateurs jonglent : celle du gnée d’une libéralisation du marché. Les télédistributeurs «his- téléviseur et celle du décodeur. Pour regarder quoi ? Que propose toriques» (câblo-opérateurs) ont perdu leur monopole à la faveur désormais la télévision qui n’a plus de petite lucarne que le nom d’autres opérateurs et d’autres canaux de diffusion : satellite, désuet ? Les chaînes analogiques dites historiques : une trentai- téléphonie, téléphonie mobile. De quelques dizaines de chaînes ne environ, que les Belges abonnés à la télédistribution reçoivent et fort peu de services (télétexte…), les téléspectateurs se sont depuis quelques dizaines d’années. Et les autres, celles issues vu gratifier d’une inflation de contenus (plus d’une centaine) et de la récente, mais explosive, révolution numérique. Il s’agit des d’une multitude de prestations (la plupart payantes). mêmes chaînes (les éditeurs ont passé le cap de la numérisation) flanquées d’une kyrielle de chaînes thématiques : sport, histoire, La Télévision Numérique Terrestre (TNT), enfin, a fait son appa- découverte, voyages, mangas, séries, cinéma, cuisine, enfants… rition dans notre petit paysage audiovisuel belge. La diffusion numérique de la télé via un réseau d’émetteurs terrestres n’offre Deux télécommandes ! pas autant de chaînes que les autres opérateurs (essentielle- C’est avec deux télécommandes ment les chaînes télé et radio de la RTBF ainsi qu’). Elle a néanmoins le mérite d’être gratuite. ou plus, désormais, que de nombreux téléspectateurs jonglent : celle du téléviseur Le plus difficile à présent est de choisir. et celle du décodeur. Pour regarder quoi ? te BLANC H E a r

Que propose désormais la télévision qui n’a C plus de petite lucarne que le nom désuet ? 07 Tous les secteurs de l’information, du loisir et de la détente sont désormais couverts par l’offre cathodique, regroupés dans des bouquets payants. Avec l’interactivité en sus, la haute définition (HD), la possibilité d’enregistrer sans faire appel à un graveur extérieur, de revoir des émissions (TV-Replay), d’utiliser – comme pour un enregistreur – la fonction «pause», de consulter la grille de programmes directement sur le téléviseur (EPG) ou de visionner des émissions – surtout des films et des séries - à la demande (VOD). 08 PAYSAGE www..be Site internet sociétés ouorganismesauxquelles elleparticipe. etcommerciales, bénéficesrecettes publicitaires desdifférentes Subvention annuelleattribuéeparlaCommunauté française, Ressources généraldirecteur delatélévision. Jean-Paul Philippot, administrateur général, etFrançois Tron, Direction (actuellement :BernadetteWynants) etde3vice-présidents. Le comité permanentdelaRTB F estcomposé d’unprésident que sonfinancement. nauté française, fixelesdroitsetmissionsdel’entrepriseainsi Un contrat degestion,conclu tous lescinqansaveclaCommu- Communauté française. d’administration estéluparleParlement de13membres dela dontleConseil publiqueautonome àcaractèreculturel Entreprise Statut juridique pourlajeunesse,connaissance etladécouverte). particulière chaînesavecuneattention publicité, complémentairedesdeuxautres la fiction). (lancée2010,chaîneplurielle,sans enseptembre et -l’événementtique orientéeverslaculture (notamment sportif) (chaîne généraliste tous publics), La Deux(chaîne multithéma- Chaînes Née en1977, laRTB del’INRpuislaRTB.F estl’héritière Date decréation de service public Les télviion L Les télviion N Date decréation distributeurs deservices. depuis 1995 des unecontribution de lapart de matérieletstudio. Acess’ajoute ressources commerciales comme laproductionoulocation recettes auxsubventionsetautres supplémentaire ressource de lapublicitéetpeuventainsiprofiterd’une depuis 1990, ellessontaussiautorisées àdiffuser bénéficiant d’unfinancement public.Néanmoins, sontdesassociationssansbutlucratif (asbl)Les TVL decommunes. précis unnombre qui représentent des zonesgéographiques («zonesdecouverture») couvrent Les douzeTVL les télévisionslocales(TVL). Dès 1976, laCommunauté française aautorisé Site internet Directeur Siège socialetd’exploitation bre ocales decommunescouvertes � � � Jean-ClaudeMaréchal Jean-Pierre Winberg � � � www.telemb.be www.notele.be � � � � � � � Mons 1977 1986 Kain 23 12 � � � � � � C OMINES � � � � www.antennecentre.be � Houdeng-Aimeries Nancy Schroeders � Robert DiTullio www.tvcom.be � � � � � MOUSCR T Ottignies � � � OURNAI 1976 1983 � � 25 10 ON � � � � � � AT � H MONS � � � � � � � � � � � � www.telebruxelles.be www.telesambre.be � � � SOIGNIES Marc DeHaan LA Tom Galand � � � � L Bruxelles Charleroi OUVIÈRE NIVELLES � � � 1985 1973 � � 19 25 CHIM � O � BR � TTIGNIES � THUIN AY � UXELLES � � � PHILIPPEVILLE CHARLER /L � -L -N � WA � OI VRE � � GEMBL www.canalzoom.be � OUX � � Baudouin Lenelle � � JODOIGNE � www.canalc.be � BE NAMUR André Baijot � � � AUR � Gembloux � � Namur AING 1976 1978 � 22 � 4 � � DINANT � � W � � AREMME � R LIBRAMONT OCHEFOR � HU � � Y T � � MAR � � NEUFCH � VIR CHE-EN-F � TO � N BAST � ÂT Jean-Louis Radoux LIÈGE � EA � www.matele.be AMENNE Philippe Halloy OGNE U ARL � � � � www.rtc.be � ON Jemelle Liège 1977 1977 57 14 � � � VER � � � � VIERS � � ST - VITH � � www.televesdre.be � Urbain Ortmans � Pascal Belpaire � www.tvlux.be � � Libramont � � Dison 1989 1997 � 19 44 � � � � � �

09 paysage 10 PAYSAGE Rolland Berda Direction Claude Berdadétient51% etTF149% delasociété Actionnariat 2004), devenu Vidéoclick,acessé sesactivitésle24 juillet2009. etABShopping(déclarée(2003) en2010). AB5(autorisée en AB4 BTV SA aétéautorisée àéditerleschaînesAB3(2001), Autorisation buer leursservices. Internet, surlesquellesleséditeurspeuventeux-mêmes distri- aussides«plateformes principalementdupôle existe ouvertes», cette etrégule plateforme.limité parundistributeurquigère Il surune«plateforme est fermée»services oùlechoixdesservices Certains éditeurséditentplusieurschaînes.Ilsproposentces informatif desonstatutetactivité. déclaratif danslequell’éditeur doitfournir auCSA unformulaire de médiasaudiovisuels aremplacéceparunrégime régime d’autorisation.à unrégime Le surlesservices nouveau décret Les télévisionsprivéesétaientsoumises,jusqu’en mars2009, correspond àlafindumonopolepublicsur radiodiffusion. L’arrivée destélévisionsprivéesdanslepaysageaudiovisuel privées Les télviion

www..be voo 3,BeAlaséance. La 2,Be1+1h, Besport V 1,BeSport Sport :Be1,Ciné,Séries,Jaune) pardeschaînes«thématisées» Be à troischaînesdeCanal+ Belgique(Canal+, Canal+ BleuetCanal+ La sociétééditel’offre remplaçant l’ancienne offre «BePremium», en2004. par laSA BeTV et Socofe) dirigéparDanielWeekers. Canal+ Belgiqueestremplacé (composéà unconsortium descablos-opérateurs wallons, Deficom En décembre2003,VivendiUniversalvendsafiliale Canal +Benelux Autorisation nautes surlesitewebdelachaîne. Vidéoclick diffusaitenboucledesvidéosdéposéesparlesinter à 13h. decanalavecAB4,En partage ABShopping:téléachatde23h feuilletons Publiccible:lepublicdes35 «rétro». ansetplus. AB4 : chaînegénéraliste orientéesurlesfilms«culte»etdes 15-34 ans. AB3 : chaînegénéraliste (fiction Publiccible : etdivertissement). Recettes téléachat publicitaires, Financement

est déclarée en2010. estdéclarée www..be D de OD de - sportifs. etdesdocumentaires deBeTV sportifs delarédaction de disciplines,etdiffusentlesmagazines de plusd’unetrentaine 1et2retransmettentdescompétitions sportives Be Sport télévisionsurBe1. tés enpremière présen- tous lesfilmsinédits et rediffuse cinéma documentaire... dédiéeau cinéma:culte,découverte, Be Cinéestentièrement surBe1etCiné. déjàprésentés etdivertissements cumentaires intégrales etenmultidiffusions,accessoirementdesfilms,do- Be S dedécalage. avec uneheure des programmes sportifs. Be1+1proposelesprogrammes deBe1 auxquelss’ajoutent etdivertissements, nement, documentaires diffusionscinéma,séries évé- Be 1estlachaînedespremières Abonnements auxchaînesetrecettespublicitaires Financement VandeschoorFrédéric Direction Daniel Weekers Administrateur délégué Tecteo (100%) Actionnariat éries diffuse des séries programmées en prime time, en lité économique et financière, régionale, nationaleouinternationale. lité économique etfinancière, des informations quiprésente surl’actuachaîne Canal- Z,unservice Belgian BusinessTelevision SA aétéautorisée en2000àéditerla du calendrierdefootball etendiffusel’autopromotion aupréalable. deChampionsLeaguedeux rencontres chaquemardioumercredi 3 n’est parler:ellediffuse Be Sport pasunechaîneàproprement Autorisation Recettes échanges publicitaires publicitaires, Financement Lotfi Belhassine Administrateur délégué (7,5%)Retail Investor SCA etRobertHever (0,1%) (32,3%),Soficob SA Tek InvestmentHoldingSA (13, 9%), Global ChannelM Liberty Actionnariat Europe. TV parlegroupespécialiséLiberty opéré thématiquedédiéauvoyage, autourisme etauxloisirs, service TV, EuropeSA aétéautorisée en1998 TV àéditerLiberty Liberty Autorisation

anagement &InvestmentCompany (46,2%), www.libertytv.com canalz.rnews.be

11 PAYSAGE 12 PAYSAGE résumés, duChampionnat national belgedefootballrésumés, de1 etenintégralité, pardescommentaireset matchs endirect encadrés Belgacom 11,destinéauxamateursdefootball belge,proposedes Recettes etabonnement publicitaires Financement Karl Cuveele Directeur est unefilialeà100%duGroupeBelgacom SABelgacom (99,99%) Skynet etBelgacom OpalSA (0,01%). SiA Actionnariat iM Skynet Recettes delapublicité Financement CoeneAlex Net manager Roularta M Actionnariat le service AlademandedeBelgacom. le service des bandesannonces etdesextraitslesprogrammes disponiblesdans en2010,Belgacomdéclarée 3DDemo, destinéesàfaire connaîtrepar d’autopromotion, Zoom, Adrenaline, F 11TV, etAlademandeen2005,ainsiquecinqchaînes PPV 11TV Autorisation à 6h,viseles15-34 ans. lodeon, diffusé de 6h à 18h, vise les 6-12 ans et Walloniachaînes Nickelodeon etMTV decanal.Nicke enpartage Networks MTV aétéautorisée àéditeren2008les Autorisation

otion Activities Sa (SiA) a été autorisée à éditer les services otion Activities Sa (SiA) aétéautorisée àéditerlesservices edia GroupSA (100%) www.mtvnetworks.be/fr/home

amily et Premiere et la dernière, etladernière, amily etPremiere www.belgacomtv.be M TV, diffusé de 18h ère division. - Eric Adelbrecht Directeur Radio H(99,99%) etJokerFM (0.01%) Actionnariat accompagnée d’imagesanimées(clips). dont le contenu correspond à la programmation de , Déclaré en 2010, Radio contact vision est un service télévisuel Autorisation Revenus desdistributeursdeservices bruts,revenus publicitaires Financement Michel Dupont Directeur VIAC Europe(Conglomérat Networks tenant augroupeMTV américain (93%) Networks MTV Productions(3%) Networks appar etM TV Actionnariat reddy TachenyFreddy Directeur général Philippe Delusinne Administrateur délégué CLT-UF Actionnariat française deBelgique. essentiellement aupublicdelaCommunauté s’adressent TVi çaise, tout comme pourPlugRTL, bienquelestroischaînesde decesle renouvellement autorisations enCommunauté fran- jusqu’au n’a 31 décembre2005.TVi ensuitepassollicité RTL-TViLes services etClubRTL étaientautorisés parleCSA Autorisation

OM INC). A (66%) etAudiopresse(34%).

www.radiocontactvision.be www.rtlinfo.be - cinéma, lesloisirs. adultes, diffusantclipsvidéosetmagazinessurlamusiquele était unechaînemusicaledestinéeauxadolescents etauxjeunes Elle acessé sesactivitésle31 décembre2009. MCBelgique MC BelgiqueSA aétéautorisée en1995 àéditerlachaîne MC. Autorisation desclips,etproduitémissionspropres. sions detéléréalité, grammes issusdesgrillesdeM6,ainsiqueséries,émis Plug R Club (pourlesenfants), ClubRTL (séries etfilms), et RTL Sport. Club R magazines etdelafiction(principalementdessériesaméricaines). tion quotidien,desémissionsd’information, des dedivertissement, R Recettes téléachat publicitaires, Financement ses activitésenfrançais. nible danslesdeuxlanguesnationales,n’a puàce jourdémarrer en2009,Déclaré Plusdispo- leprojetdechaînegénéraliste Exqi Autorisation E MC BelgiqueS TL-TVi estunechaînegénéraliste proposantunjournald’informa- X .A. QI S.A. TL se divise en trois programmes sur un même canal : Kid’s TL viseles15-34 despro- ansetdiffuseunegrande partie A - interne dejournalistes. traitement del’information unesociété etreconnaître règlement d’ordre àl’objectivité intérieurrelatif dansle engager desjournalistesprofessionnels, établirun S’il diffusedel’information, l’éditeur doitparailleurs ployeurs ettravailleurs. desem- politiqueouorganisationreprésentative parti indépendant detout gouvernement, commerciale etêtre teforme), l’éditeur doitimpérativementunesociété être delapla- accord dudistributeurresponsable préalable teforme fermée (c’est-à-dire dontl’accès nécessite un estconçudistribuésurunepla- pourêtre Si ce service de journalistes,…). del’occupation ainsique,lecaséchéant,lapreuve prévu la descriptiondusystèmed’information éventuellement télévisuel,ycompris etladescriptionduservice la nature latives àl’actionnariat ;unplanfinancierétablisur3ans ;lesdonnéesre ment, lesstatutsdel’éditeur deservices télévisuels(c’est-à-dire, notam - déclaration desservices nement delaCommunauté française fixantlemodèlede l’éditeur parl’arrêté aveclesélémentsrequis duGouver vérifier la conformité deséléments qu’a communiqué Le CSA aensuiteunmoispourenaccuserréceptionet qu’il veutéditer. courrier recommandé)auprèsduCSA pourchaqueservice (par aupréalable télévisuelsedéclare l’éditeur deservice surlaradiodiffusion.décret prévoitLe nouveau que décret à laplaced’autorisation durégime parl’ancien prévu vigueur le26mars2009, déclaratif aintroduitunrégime demédiasaudiovisuels, en entré Le surlesservices décret pour éditerunservice télvisuel r un régimedécla atif - -

13 PAYSAGE 14 PAYSAGE sont pleinement entrés dans le champ de la régulation audiovisuelle. audiovisuelle. danslechampdelarégulation sont pleinemententrés (V médias audiovisuels, ces différents services de coordonnéDepuis l’entréeenvigueurdudécret surlesservices parexemple. tion desmineursoudediversitéculturelle, deprotec suel» etestsoumisàdesrèglesadaptéesenmatière demédiaaudiovi- dansladéfinitiond’un«service donnée) entre quidiffuseunprogramme«linéaire» àunedateetheure (paroppositionàunservice dit«nonlinéaire» Ce deservice type télévisuels oudesfilmsqu’ilpeutvisionnerquandillesouhaite. bande permettentdésormaisd’offrir àl’utilisateurdesprogrammes La télévisionnumériqueetl’accès àlarge àinternetpardesréseaux demande à la Les r vices audio visuel OD, catchuptv,…) - Belgacom TV «A lademande» Belgacom TV stock* (en desfilms). particulier Ils proposentàlalocationouventedesprogrammes de Les r * sélectionner l’un des 11 films proposés, à l’heure souhaitée. sélectionner l’undes11filmsproposés,àl’heure que V depres éditeaussidepuis2004Beàlaséance, unservice Be TV vod.voo.be/fr/le_catalogue.html Distribué surV SA Edité depuis2009parBeTV Catalogue Voo et enintégrale,pardescommentairesrésumés. encadrés defootballmatches derencontre belgeenfluxparallèle, endirect SiA proposeégalementBelgacom «11 PPV» desix :unservice mesfilmsbelgacomtv.skynet.be/fr/ tv. desfictionsetdelacatchup pose prioritairement Distribué surlaplateforme detélédistributionBelgacom TV, pro- iM Edité depuis2006parSkynet  émissions deplateau,divertissement, desmagazines,etc.) captations despectaclesvivantsetc... etlesprogrammesdefluxsontdes Les programmesdestocksontdesfictions, documentaires,filmsd’animation, OD, payant, surlequelle téléspectateurpeut,chaquejour, dem vices devidéoàla OO 1

otion Activities SA ande (V OD ) - www.rtbf.be/video/ des émissionsproposéeparjouretchaine. période choisie(lasemaine,lemois,...), précise soitunerecherche sions lesplusrécentes,vuesoumieuxnotéessurune estaccessible La parémis recherche rattrapage (catch upTV). dont elleaacquislesdroitspourlewebainsiquelatélévisionde Pour (re)voir surlenettous lesprogrammes diffuséssurla RTBF Edité depuis2007 parlaRTBF rtbf.be/vidéo www.rtbfmedia.be/rtbfalacarte/ généralement dansles7joursdeleurdiffusion voir gratuitement lesémissionsdestroischaînesdelaRTBF Accessible surVoo, Belgacom TV, Télénet, Numéricablepour(re) Edité depuis2007 parlaRTBF R ou unprogramme àforte valeur ajoutéeparexemple). programme qui a été diffusé par une chaine de télévision payante de télévision en clair, par exemple) ou payant (pour visionner un gratuit peutêtre (pourvisionnerdesémissions Le service première. récemment parunechainedetélévision,voire parfois enavant- Ils permettent à l’utilisateur de visionner les programmes diffusés Les r TBF «à la carte» TBF «àlacarte» vices detélviionr attr apa ge (C atc h upTV) , - 1 www.inforegions.be qui deviennent «rattrapables», sanslimitegéographique. organiséelesprogrammesweb etd’unemanière detoutes lesTVL, Ce accessibles destélévisionslocalesrend enunmêmesite portail Edité parlestélévisionslocales. Inforégions.be video.rtltvi.be RTL etPlugRTL. Pour revoir enlignesurlenetlesprogrammes deRTL-TVi, Club Edité parlaCLT-UF video.rtltvi.be www.rtlalinfini.be/ parabonnement. ment dansles7joursdeleurdiffusion. Service voir lesémissionsdeRTL-TVi, ClubRTL etPlugRTL, générale Accessible surVoo, Belgacom TV, Télénet, Numéricable.Pour(re) Edité parlaCLT-UF R www.betv.be/v1/fr/minisite/bealademande/faq.aspx 1,2et3. Séries, Besport revoir une majorité des programmes diffusés sur , Be Ciné, Be Accessible uniquement sur Voo, permet aux abonnés de BeTV de SA Edité depuis2010parBeTV Be àlademande TL «àl’infini» 2

A SA A SA - 2

15 PAYSAGE 16 CHAPITRE 2 CONSOMMATION des services audio chaînes enCommunautçaise, no é fran c tendancesQuels sontlesgrandes dusecteur télvisuelentermesde télvisuels v onnelle ? traditi c sur lesdépensesdesménages etsurla onsomm ation etd oluent dem visuels àla ’usages ?Comment sec , quelestl ’impact decetteév ande ?Lesmodesdec tamment avec l onsomm omportent lesaudiences des ati télvision on dela olution technol ’ arrivée onsomm ation ogique Les nouveaux modes de consommation de la télévision

Patrick Blocry Directeur commercial, Be TV CARTE BLANCHE

La télévision est supposée se transformer rapidement dans Malgré l’abondance de choix, tant dans les chaînes que dans la façon dont nous la consommons. Jusqu’il y a une dizaine les programmes, malgré qu’on puisse la regarder à peu près d’années, le téléviseur trônait au milieu du salon pour des soirées partout et à toute heure, regarder la télévision reste un acte familiales. Mais la technologie permet aujourd’hui de s’affranchir « socialement engageant ». Les JT et les programmes de soirée de la plupart des contraintes historiques : on peut la regarder non continuent à drainer une audience considérable qui ne veut pas, seulement sur un écran plat, mais aussi sur son ordinateur, son par paresse ou par choix, changer ses habitudes. Et les jeunes ? téléphone mobile, sa tablette, sa console de jeu, voire… son gps ! Pour eux, l’adoption des nouvelles technologies (et d’internet, Fini aussi la dictature des grilles de programmes : le disque dur du notamment avec les réseaux sociaux) est plus rapide, mais pas décodeur ou de l’ordinateur permet de mettre un programme en pour autant révolutionnaire. pause ou de l’enregistrer avec beaucoup de facilité. Par ailleurs, le nombre de chaînes a explosé : nous avons accès via le câble La modification la plus marquante semble être qu’à l’image à plus de 70 chaînes en français, généralistes et thématiques, de leurs PC, ils tentent de devenir multitâches, en surfant dont une partie de plus en plus importante en haute définition et ou en chattant le pc sur les genoux devant la télévision. Où même parfois en 3D. Et la vidéo à la demande permet de ne plus en la regardant directement sur leur ordinateur. Mais si les dépendre que de « ce qu’il y a à la télé » pour la regarder. programmes qu’ils regardent sont largement différents de ceux de leurs parents, en revanche, chez eux aussi les grandes chaînes Mais quelle est l’influence réelle continuent d’avoir leurs faveurs. Toujours ce fameux rôle de ciment social de la télévision. te BLANC H E

de ces changements technologiques sur nos a r C modes de consommation de la télévision ? Demain, c’est-à-dire dans les quelques prochaines années, une dernière nouveauté clôturera ce cycle technologique : la On constate plusieurs phénomènes, dont l’utilisation de plus télévision connectée. C’est-à-dire la télévision raccordée non 17 en plus intensive de la « gestion du direct » (fonction pause, seulement à la télédistribution mais simultanément à internet, retour en arrière, …) sur les programmes ou de la télévision de sans que le téléspectateur sache précisément d’où lui viennent rattrapage pour contrôler le moment où on la regarde. Mais les images qu’il regarde. Cette transparence des sources est-elle force est de reconnaitre que nos habitudes historiques de de nature à aider à changer les comportements ? Rien n’est consommation se perpétuent largement. La semaine de travail moins sûr, tant le sentiment rassurant d’appartenance à une étant toujours ce qu’elle est, la télévision reste le média de la communauté est renforcé par les moments partagés et les soirée et du week-end. Les heures de grandes audiences ne grandes chaînes de télévision ont, de ce point de vue, sans doute changent pas véritablement. Et les chaînes regardées non plus. encore de très belles et longues années devant elles… Il reste pour chacun, 5 à 6 chaînes de référence qui continuent de monopoliser l’essentiel des téléspectateurs. 18 CONSOMMATION télévision enCommunauté française leurrevient. deschaînes de que, depuiscinqans,prèsd’un tiersdumarché auprès dutéléspectateurbelge francophone quandonobserve toujours lemêmesuccès Enfin, leschaînesfrançaises emportent paysagetélévisuel. globalesdenotre demarché parts positionnant enchaînedeniche,vientégalementaugmenter les un ancrage stable.L’arrivée deNickelodeon- générale, demanière chaînesprivées s’assurent, et lesautres tandis queleurschaînes«soeurs»(LaClubRTL, Deux, PlugRTL) RTL-TVi) dansdesscoresimportants, semaintientsurladurée En effet, la consommation des«grandes chaînes»(La Une, encinqans. très claire les chaînesbelgesontaugmentéleurspourcentagesdemanière lévision enCommunauté française (2005-2009), onconstate que deschaînesdeté- journalières demarché lesparts En examinant PAR derattrapage deV oulesoffres que ce soitaveclaTV émergentettrèsconcurrentiel, demande estdevenu unmarché audiovisuels àla par téléphonemobile.Le desservices marché diffusés opérationnels, sanscompter lesservices 700 services audiovisuels àlademande,avecplusde un essordesservices chaînes quidisparaissent (220). Parallèlement, onaassistéà etpourenfants)sportives de quelenombre estplusimportant (240, dechaînescréées le secteurtélévisuel :nombre surtout En Europeen2009, deuxtendancessedégagentdans majeures Télévisuelle Consomm TS DEM AR CHE ation TV Wallonia,MTV se OD. Source :CIM télvision enCommunauté fr P 40% 50% 30% 45% TV5 TV5 France 3 France 2 TF1 Total chaînesbelges TV WalloniaMTV AB4 BE 1 RTL-TVi La Une AB3 Plug RTL Autres CHAINES La Deux Total grandeschaînesFR Club RTL 55% 25% 35% E (2005/2009) des chaînetélviionenCommunaut é fr ar v olution desP ts dem 2005 ar ché journalièresdhaîne

2006 ar ts dem F1, Chaînes françaises (T 2005 47,4 14,0 21,5 16,4 17,9 31,1 5,0 8,5 3,0 3,8 0,7 1,5 1,2 5,1 2,1 ar 2006 33,8 14,9 51,3 14,7 17,5 19,1 0,4 4,9 3,8 9,2 5,7 1,9 1,4 1,4 5,1

2007 ché annuelles ançaise (2005/2009) 2007 50,8 34,4 14,8 19,3 15,1 4,8 0,5 4,5 9,6 3,6 17,1 1,6 1,5 1,5 6,1 Chaînes belgesFR ance 2,France 3) 2008 53,8 33,9 12,3 15,0 19,2 17,0 0,4 5,8 2,0 4,9 3,6 2008 9,4 1,9 1,7 1,7 5,1 ançaise 33,04 2009 6,04 54,5 20,9 12,5 14,6 16,4 8,9 0,3 2,4 4,7 4,7 1,0 1,8 4,1 1,7

2009 (2005/2009) des chaînetélviionenCommunaut é fr E v olution desP ar ts dem ar ché annuelles ançaise Chaînes françaises Source :  • InfoDivertissement en Communauté fr Les meilleuraudiences A 10 8 4 6 9 5 2 3 7 1 udiences 2009 Doc dechoc-Spéciale en Prada Le Diables’habille Le Journalde19h L’amour estdanslepré Les Experts -Miami Les Experts Crève générale François : Pirette Journal Télévisé Le Bêtisier retour à Boriwood François : Pirette Programme Edition spéciale © Observatoireeuropéendel’audiovisuel Eurodata TvWorldwide/CIM–GfKAudimetrie SA– 31,47% 13,01% Autres

ançaise en2009 LA UNE LA RTL-TVi RTL-TVi RTL-TVi RTL-TVi RTL-TVi RTL-TVi RTL-TVi RTL-TVi RTL-TVi Chaîne Fiction 04/01 06/09 20/12 20/12 20/12 28/12 29/01 29/12 18/10 22/11 22/11 Date Audience 850 228 895 359 36,12% Chaînes privées 19,40% RTBF 709 432 705 354 703 639 976 852 789 976 766 814 916 782 700 711

marché Part de Part 43,6 % 39,0 % 38,5 % 40,7 % 43,5 % 53,6 % 39,7 % 37,8 % 51,6 % 34,1 %

tissement en2008)retransmissions etenfin,lessportives. programmes deconnaissance générale (positionnésavant lediver l’ordre, par l’information, les programmes de divertissement, les score d’audience auprès du public belge francophone, suivie, dans RTL-TVi, réalise, demanière constante,lemeilleur etquelafiction constater quece sonttous desprogrammes delaRTBF etde années(2007-2009)du « top 100 »destroisdernières permetde pluslarge,l’analyseDe manière del’ensemble desprogrammes audiences, sanspourautantydépasserlesjournauxd’information. forte consommation leur permettant de se hisser au top 10 des les séries américaines en particulier, bénéficient, de leur côté, d’une divertissement produites directement à son intention. La fiction, télévisées de la Communauté française, ainsi que d’émissions de le téléspectateurestungrosconsommateur d’informations en 2009permetd’abord deconstater qu’en Belgiquefrancophone, L’examen des 10 meilleures audiences en Communauté française péens passede218minutesen2008à2222009). calculéesur30payseuro- te moyenne quotidiennepondérée sociaux etsonaudience continued’écou deprogresser(ladurée - modesdeconsommation auxautres etréseaux résiste La TV A dante enCommunauté française, CSA, 2010 ). et perspectivededéveloppement delaproduction télévisuelle indépen- la diffusion surleschaînes françaises.» (M et France 3, étant donnélefait queleschaînesbelgesontlaprimeurde (33), soitdesséries ce quiexpliquel’absence2 films (16), deTF1,France ces 100meilleures audiences, 49 sontdesœuvres defiction,soitdes tient évidemmentpascompte del’audience moyenne. Enoutre, parmi maiscede ladeuxièmeplacemarché, classement ne deTF1enparts ait aucunechaînefrançaise dansce palmarèsparticulièrementdufait 81 parRTL-TVi, les19autres parlaRTBF. Onpourrait s’étonner qu’il n’y audiences del’année onttoutes été réalisées pardeschaînes «belges»: qu’enmême manière 2008,«[…] pourl’année 2009, les100meilleures àlaRTB trèsclaire si demanière F etàRTL-TVi. que,dela Onobserve Les préférences des téléspectateursenBelgiquefrancophone vont ain- udiences Etat des lieux Smets:Etat deslieux artin -

19 CONSOMMATION 20 CONSOMMATION Le danslesgrandes tableau ci-dessousrécapitule, lignes,lesspécificitésdechacune. En Communauté française,différentes l’utilisateuralechoixentre plateformes. l et équipement Us Haute définition ’offre ds chaînes enCF demande de rattrapage (en de nombre a (catch-up TV) Plateforme Portabilité Télévision Vidéo àla ges S ervice Offre (V (HD) WB) OD)

• Serviceactuellementnondisponible surcetteplateforme Source :CSAoctobre2010 vices audio Terrestre (+4 chaînesdela VRT àproximité de la frontière de lafrontière hertziennes Numérique linguistique) Télévision par ondes diffusion RTBF 4 (TNT)

visuel accessible enCommunauté fr Câble coaxial Numéricable analogique Wolu TV AIESH 15-30 V OO Câble coaxial Numéricable numérique Wolu TV Telenet 60-80 V OO Câble bifilaire Belgacom TV numérique 60-80 Billi • Serviceactuellementdisponible sur cetteplateforme ançaise (plusieurs chaînes numérique étrangères Satellite gratuites) TéléSAT +/- 250 (plusieurs chaînes câble bifilaire M Plateforme numérique satellite et étrangères hybride : gratuites) obistar TV +/-250 sur téléphone M personnelle Télévision Proximus obistar TV mobile mobile 20-25 donc potentiel- lement illimité ment illimité Potentielle services est services Plateforme ouverte :le ouverte nombre de nombre Internet - La numérisation du paysage 2. Evolution de la numérisation de la TV télévisuel belge 3.000.000 La part de marché du câble coaxial est très élevée en Belgique (~80% contrairement à la plupart des pays européens (~30%). 2.250.000 Par exemple en France ou au Royaume-Uni où la télévision est 1.500.000 majoritairement regardée via les ondes terrestres hertziennes, Abonnements : • Analogiques le passage à la numérisation de la diffusion hertzienne a permis 750.000 • Numériques d’augmenter grandement l’offre. En revanche, historiquement, le 0 • Analogiques belge a accès depuis de nombreuses années à une offre télévisée & numériques assez riche sur le câble analogique, ce qui explique, notamment, 2009 2008 le léger retard de la numérisation de la télévision en Belgique. À Q1 2010 l’heure actuelle, la plupart des télédistibuteurs câblés proposent 3. Evolution des offres multiplay la télévision numérique (à noter que l’interactivité n’est pas dispo- sur la totalité des abonnements TV o n ati nible partout) et le mouvement vers la numérisation est amorcé comme en témoigne le graphique 2 ci-contre. 30% Q1 2010 25% Par ailleurs, le consommateur se tourne de plus en plus vers des 2009 n somm Co offres multiplay ou groupées où le même opérateur-distributeur 20% réunit plusieurs services (télévision, internet, téléphonie fixe, 2008 téléphonie mobile, internet mobile,…) en une seule facture. Outre 15% 21 les avantages pratiques qu’offrent ces solutions intégrées, ces 10% services groupés sont bien souvent moins chers que pris indivi- duellement (Voir graphique 3 ci-contre). 5% 0% Ainsi, il est devenu très important pour les acteurs du marché télévisuel de pouvoir proposer le multiplay. Source : CSA octobre 2010 22 CONSOMMATION relatives àlatélévision(Graphiquerelatives 4ci-contre). de rattrapage), contribuent àl’augmentation desdépenses payante decontenu interactif (vidéo àlademande,télévision décodeur spécifiqueàchaquetélédistributeuretl’offre l’achatqui ysontassociés,c’est-à-dire oulalocationd’un duprixdeséquipements du prixdesabonnements,maissurtout matériel plusperformant ?Par ailleurs,l’augmentation dépense-t-il ouopte-t-il moinspours’équiper pourdu etilyacinqans,leménagemoyen aujourd’hui entre La poséedifféremment questionpeutégalementêtre : le téléviseur3D? le téléviseurHDnesera-t-il pasbientôtremplacépar de plusenrapidement. Ainsi,pourneciterqu’unexemple, les performances augmententsanscesse, sontrenouvelés de l’innovation technologique. Eneffet, leséquipements,dont à labaisse;ceauregard constatrelativisé doitnéanmoinsêtre En termesd’équipement, latendance générale desprixest des ména L’év olution deséquipementSetdépen télvision ges relatives àla Source :CSAoctobre2010 •  • TarifannuelabonnementTVanalogique 4.  200 225 100 150 125 175 50 25 75 des abonnement E location dudécodeurcomprise Tarif annuelabonnementTVnumérique/ v 0 € € € € € € € € € olution dutarif

2006

2007

2008

2009

2010 Twitter, Picasa,Y deseconnecterle décodeurautre, àF permet,entre cheznousaveclelancementson entrée deM belge,latélévisionconnectée s’apprêteàfairesur lemarché Bien qu’on nepuissepasencoreparlervraiment deréalité de programmes quiétaientauparavant endirect. regardés d’enregistrements augmentelenombre à disquedurintégré aussi àlavisiondifférée carla facilité d’utilisationdesdécodeurs couramment) sontdeuxexemples cités.Onpense (Catch-Up TV La vidéoàlademande(V x us Les nouveau ahoo,… grâce àunsystèmede widgets. a ges OD) etlatélévisionderattrapage obistar TV dont obistar TV acebook, des offres pourmobilesettablettes. des offres mobile semblejouerenfaveur d’undéveloppementsignificatif lesopérateursentre quicombinent télévisionettéléphonie de l’internetmobileencoreélevés. Ceci étant,laconcurrence attribué àdeuxfacteurs etlestarifs :leprixdessmartphones ce insuccèspeutêtre territoire, relatif surnotre très répandue L’utilisation delatélévisionenmobilitén’est pasencore

23 Consommation 24 chapitre 3 PROGRAMMATION d dans leurpr cultureà la . Comment leschaînestraduisent le télspectateur estsensibleàl Les audiences etlesperform public . L de fédérerunlarge catégories depr Quels form ’inform ation sntenbnnesanté etledivertissement c ats, quellesémissionspr mm ogra mmes ? ogra ation ?ECommunautçaise, lespr é fran a culturement présenteàl estégale ances deschaînesmontrentque ’inform opsent leschaînesdans cestr ation, au divertissement et -elles cespréférences ontinue mmes ogra . ’écran ois La créativité au cœur de nos métiers

Eric Poivre Directeur-coordinateur de l’antenne et des programmes, RTBF CARTE BLANCHE

Plus que jamais, à mesure que les plates-formes de diffusion se Dire que les formats sont devenus un enjeu économique majeur multiplient, la créativité est au cœur des enjeux d’une entreprise dans la mondialisation de l’audiovisuel est un euphémisme. culturelle productrice de contenus audiovisuels telle que la RTBF. Certaines sociétés internationales sont mêmes prêtes à acquérir D’abord parce qu’elle lui permet de produire des programmes les droits de « paper format », c’est-à-dire des formats qui dont la forme et le fond sont davantage en phase avec le public n’existent que sur le papier. Car le mieux, bien sûr, reste encore à qui ils s’adressent. Ensuite, et c’est un tuyau pour tous les de pouvoir disposer d’un pilote pour convaincre. acteurs audiovisuels qui ne l’avaient pas encore remarqué, parce que les bonnes idées sont devenues un enjeu commercial inter- D’où l’intérêt pour une entreprise organisée comme la RTBF de national majeur. s’appuyer sur la créativité interne bien sûr - ce qu’elle a souvent fait dans son histoire - mais aussi de développer des formats avec des auteurs ou producteurs externes à sa structure, de Pour un éditeur, la valeur des droits manière à élargir le champ des opportunités créatives. Une idée d’exploitation d’un format est importante peut ainsi devenir pilote, un pilote qui peut ensuite devenir et pourrait constituer, si raisonnablement programme qui peut, à son tour, devenir format pour terminer, multipliée et si l’approche est internationale, pourquoi pas, en success story internationale… le fruit d’une activité exclusive. te BLANC H E

Au-delà des acquisitions de fictions, de documentaires ou de a r C programmes destinés à la jeunesse, un salon comme le MIP qui se tient à Cannes deux fois par an, permet de repérer le format de demain et d’en acquérir les droits pour une adaptation locale. 25 La valeur de ces droits est importante et pourrait constituer, si raisonnablement multipliée et si l’approche est internationale, le fruit d’une activité exclusive.

Ainsi, lorsqu’un diffuseur acquiert les droits d’exploitation d’un format extérieur, il lui en coûte généralement 5 % du budget de production global pour une émission quotidienne, 7 % pour une hebdomadaire et jusqu’à 15 % pour un one-shot événementiel. D’autres formes de rétribution pour ces droits, comme le principe du forfait, peuvent bien sûr également s’envisager. 26 PROGRAMMATION Programme court tions belges francophones réparties comme suit : tions belgesfrancophones réparties 9 mai2010,letéléspectateurapuvoir deproduc plusde210heures d’exemple,surunéchantillond’unesemaine,allantdu3au A titre tes enCommunauté française. dans laprogrammation deschaînesbeaucoup deproductionsprodui- Au-delà desprogrammesetachetésàl’étranger, créés onretrouve diffusent en continu, lestélévisionslocales fonctionnant parboucle. toutes lestélévisionsactivesenCommunautéPresque française belges franc Les progr Divertissement Plus de 210 h francophones parsemaine belges de productions Fiction 46h22 Divers 31h57 Sport 11h10 6h32 1h39 ammes ophones 47h35 documentaire Magazine/ 66h16 Information - part des spécialistes qui analysent l’évolution de la Bourse et des marchés. des spécialistesquianalysentl’évolution delaBourseetdesmarchés. Canal dansl’émission Buy&Sellet financières, Zreçoit hebdomadaire , sesjournaux d’informationsnomique, outre politiques,économiques des émissionsd’actualité d’information delachaîne.Enmatière éco- pose undébatd’actualité. Enquêtes ouGrand sontégalement angle la consommation oul’environnement. Avec Controverse, R surdessujetsdesociétélamobilité,lepouvoir d’achat, reportages occupations desWallons etdesBruxellois,avec deschroniqueset question. Auquotidien,diffuséesur - La Une,seveutprochedespré et, enfonction del’actualité, politiquenotamment,Répondez@la show d’information, comme lerendez-vous dominicalMiseaupoint Les débatsoutalk Niouzzdestinéesàlajeunesse),desentretiens, d’enquête. La RTB lesdifférentsF produitégalement,outre JT (dont comme QuestionsàlaUneouencoreDevoir d’enquête etdereportage angle. La R gazines quicomplètent etabordentl’information sousunautre lesjournauxd’information,Outre leschaînesproduisentdesma- sesontspécialisésdansl’information ouBeTV sportive. com TV centré surlesinformations lesvoyageurs, quiintéressent etBelga- tionne comme lachaîneduvoyage, unjournal développeparexemple TV, ligneéditoriale. Liberty privés, adoptentleurpropre quiseposi- 24h/24h, économique etfinancière. Les éditeurs,publicset surtout MTV, n’en parexemple, diffusentpas,alorsque Canal Z fait del’info privés peuventfaire lechoixd’en proposerounon.AB3,AB4, ou public,produisenttoutes del’information. Les éditeurs de service La RTB F etlestélévisionslocales,parcequ’elles sontdestélévisions De l ’INF out réalise un programme hebdomadaire d’investigation, unprogrammed’investigation, TBF réalise hebdomadaire ORM , t out letemps ATION TL-TVi pro-

•  •  •  •  •  •  •  : quotidienne. Citons parexemple deleurprogrammation au-delàdel’informationimportante Pour lestélévisionslocales,l’information laplus occupelapart •  •  •  Télésambre, Le 6 d’actualité. possibilité auxcitoyens deposerunequestionsurunthème Télé Mons-Borinage, J’ai la :capsulequioffre unequestion l’actualité delasemaine. RTC Télé lasynthèsede Liège,Hebdo:émissionréalisant avec uninvité. Ma Télé, del’actualité Hebdo:résumé delasemaineécoulée, lité sanscommentaire. Canal Zoom, Vrac d’actualités delasemaine. Canal C,L’actualité :sélectiondeséquences delasemaine de presse. encompagnie hebdomadaire d’uninvitéainsiqu’unerevue Antenne Centre, Le del’actualité septième:rétrospective télévisés. Com pourl’essentiel sontrepris dansletableau desjournaux Les programmes d’information denotélé,Télé BruxellesetTV des signes. Lux,L’hebdoTV :digestdel’info delasemainetraduit enlangue plusieurs invités Télévesdre, Aucœurdudébat abordeunthèmed’actualité avec etcommentaires. reportages ème : 4 minutes hebdomadaires d’imagesd’actua :4minuteshebdomadaires - : actualité régionale dela semaineen jour:actualitérégionale

27 PROGRAMMATION � � � � 28 PROGRAMMATION Luxembourg (sa.) 19.20 LejournalNamur- 19.00 L’info(di.)(+rediff) 18.00 L’info(lu.)(+rediff) (toutes lesh>09.00) 18.00 InfosHO(lu.>ve.) (toutes lesh>08.00(di.)) 13.00 7joursHO(sa.) 12.30 InfosHO(lu.>ve.) 01.50 JournalTélévisé(LaUne) 01.05 JournalTélévisé(LaUne) 00.35 Le12Minutes(LaDeux) 22.30 Le12minutes(LaDeux) (en lignedurant7jours) 19.30 JournalTélévisé(LaUne) 18.30  17.40 (en lignedurant7jours) 13.00 JournalTélévisé(LaUne) � � � LesNiouzz � Le 6minutes(dulu.auve.) � � � � � � � � � � � � � � � � 18.00 LesZ’infos(+rediff) 15.00 Lejournaldesrégions(sa.) 12.00 (toutes lesh) 18.00 Lesinfos(lu.>ve.) (toutes lesh) 06.00 Lesinfos(lu.>ve.) TVi) 01.30 Lejournalenboucle(RTL- 00.20 Flashtime(ClubRTL) 23.25 Lejournal(RTL-TVi) 19.00 Lejournal(RTL-TVi) 13.00 Lejournal(RTL-TVi) (Club RTL) 06.00 JournalLuxembourgeois 06.00 RTLinfos(RTL-TVi) (+ rediff) 16.30 Journaldesrégions(me./ve.) (+ rediff) � � � � � Journal des régions (me./ve.) � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 18.15 Lejournaldesrégions(ve.) 18.00 Actu 20.10 Legrandjournal 19.05 Legrandjournal (rediffusion) 07.00 Legrandjournal 10.00 HebdoBW(di.) 13.00 HebdoBW(sa.) 20.00 Lejournaldesrégions(ma.) 18.00 L’actuBW(+rediff) (+rediff) 10.00 Lejournaldesrégions 07.00 L’actuBW(ma./me.) � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 18.30 Lejournaldesrégions(ma.) 18.00 L’Hebdo(sa.>di.)(+rediff) (+ rediff) 18.00 Journaltélévisé(lu.>ve.) temps réelsurbandeaux Tickers : infosencontinuet suivi duJournaldesmarchés Dès 20.00enboucleLeJournal ma./me.) 20.30 Journaldesrégions(lu./ 18.00 JT+L’Hebdo(sa.)(+rediff) (+ rediff) 18.00 Journaltélévisé:Infos 12.30 JTdemidi(+rediff) � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 12.30 12.00 Journal enfants 18.00 Niouzz,lejournaldes 18.00 Hebdo(sa./lu.) 18.00 Journaltélévisé(+rediff) (lu./ma./me.) 12.30 Lejournaltélévisédemidi 18.00 LejournalduWE(di.) 18.00 Lejournaldesvoisins(sa.) 18.00 18.00 Le6 (+ rediff) + Lescorrespondantslocaux 18.00 Journaltélévisé 12.00 Leseptième(di.)(+rediff) 12.00 Lejournal(sa.)(+rediff) 18.00 Le journalendirect(lu.>ve.) Le journalendirect(lu.>ve.) Le journal(lu.>ve.)(+rediff) � ème � � � � � � � jour(sa.)(+rediff) � � � (lu. >ve.) � � � � �

� � � � � � � � � � � � � � � militants s’informent pourcomprendre lesenjeux. est égalementporteurpourunmédia comme lenôtre puisqueles créneau. Enoutre, taux l’important desyndicalisation enBelgique importante delapopulationestpotentiellement intéressée parnotre rôle majeurdansl’économie. Ce contexte fait particulier qu’une frange que decadres supérieursetdePDG.EnBelgique,lesPMEjouentun Ce serait unecaricature depenserquenotre auditorat n’est composé L’ancrage belgen’est-il pour traiterd’uneéconomie pasréducteur globalisée ? susciter etmaintenir l’intérêt. Je dirais simplementqu’il ya un effort à plusimportant fournir pour Vulgariser rimeavecsimplifier, doncavecladistorsion dumessage. à devulgarisationplusimportant faire ? Il yauneffort le messagepasseauprèsdugrand public. trayante, ilfaut jongler avecdescontraintes supplémentaires pourque L’information économique estaprioripluscomplexe etmoinsat le médiatélé, sontlesmêmesquecelles denosconfrères généralistes. contraintes demiseenforme del’information, particulièrementdans Pas vraiment. Les exigences déontologiques, lesdroits etdevoirs, les unespécificitéaujournalismeéconomique entélé ? Y a-t-il professionnel Entretien. permanentetstimulant. desprogrammesinformatifs undéfi et laplupart dechaîneest Petite équipe,moyens limités :confectionner chaquejourleJT télévision spécialiséedansl’actualité économique etfinancière. enchefadjointdeCanal rédacteur Alexandre Binaméest Z, chaîne d’info économique un exempleavec C F aire dl ’inf o entélé, anal Z,

-

des mots qui fâchent. des motsquifâchent. Mon métier, c’estaussidemontrer quel’économie, ce n’est pasque concept, portépardesentrepreneurs motivés,peutmenerausuccès. du managerdel’année, çaluidonnedesidées.Ilpeutvoirqu’un bon fait mouche :quandletéléspectateur apprend qu’EXQI areçu leprix les gensqui« font » l’économie, auPDG.Parfois, dupetitartisan ça uneidéesous-jacenteOui. C’est eneffet. Notre volonté estdemontrer lavolontéd’entreprendre Un médiacomme Canal ? Zstimule-t-il toute l’équipe enestressortiegrandie. Et ce n’est pasterminé… c’était unebelleépreuve journalistiqueàpasser, j’ai l’impression que sources étaient surladéfensive. Avec lerecul, jemerends compte que désamorcer leslogan« Tous surdesœufs, pourris ».Onmarchait nos Bien sûr, ilyavait desacteurs fautifs, maisilétait fondamental de médias. Nousvoulionspointer dudoigtdanslabonnedirection. commerce ettoutes lesapproximations surcertains quicirculaient tumultueux.Àl’automne 2008,C’était ilfallait nuancer lecafé du pourlarédaction… stimulante La crisede2008adûêtreunepériodeàlafois angoissanteet duire uneplainte auprèsduConseilduire dedéontologie journalistique. contraire auxrèglesdéontologiques, letéléspectateurpeut intro- Enfin, depuis2009, s’il estimequ’unepratique journalistique est d’actualité,d’autres émissionsdedébats,desentretiens etc. ser unJTpourenfants, minimum deJTet diffuserunnombre La RTB propo- traiterF doitenoutre desenjeux internationaux, qui s’appliqueaussiauxchaînes privéesenpériodeélectorale. dupluralismedansleursprogrammes,le respect uneexigence que autre entre public,desobligationssupplémentaires, service Les chaînes publiquesfont toutes del’info, etont,entant delachaîne,parexemple. la lignerédactionnelle de de journalistes,consultée encasdemodificationimportante unesociété et chaqueéditeurareconnuauseindesarédaction suffisant comptetenudesprogrammes d’information diffusés, employer desjournalistesprofessionnels ennombre agréés, del’information.latif àl’objectivité Celles-ci doivent également l’info unrèglementd’ordre ontnotammentélaboré intérieurre fournie parlestélévisions. Toutes leschaînesquiproposentde Un ensemblededispositifs garantit laqualitédel’information Qualité etobjectivité del ’inf orm ation -

29 PROGRAMMATION 30 PROGRAMMATION Xmas M La Unediffuseaussila Super Coupe deBelgique,la Cofidisun Cupet ouenparallèle6 matches,séparément multilive,surBelgacom PPV. contres ducalendrierdelaChampionsLeague chaquemardiou - 3,avec2ren Le football surBeSport estprésent international mé dansFootball lesmatchsduRCS Visé. et Challenge(matches duwe)etenfin RTC Télé-Liège aprogram- Belgacom 11 (saison 2009-2010) surAB3.Et,pendant37 estàsuivre semaines,sur En football belge,leparcoursd’Anderlecht dansl’UEF SPOR Diver Foot Pour lefootball local,AntenneCentre aproposédansChrono l’Excel deM l’Excel defootballdonne lesrésultats provincial. centréesur notélés’est 2 un résumé des rencontres deséquipeslocalesetLe desrencontres unrésumé Point T atch, ainsiquelesmatchesdel’équipe belgedefootball. tissement 1 ouscron dansExcel Mag.M , avec3matchesparsemainede1 Atélé propose3 1 ère division, ou jusqu’à division,oujusqu’à A Europa League A EuropaLeague e mi-temps

disciplines) Basket declubs, Biscotos duwe),dansSportrait(portraits (résultats Start danslemagazinedessports présentée Les locale télévisionslocalessontfidèlesàl’actualité sportive kite, snowboard,…) dansBigTrip sontprésentés . TV,ques (GP Sur Liberty moto etWTCC). (surf, extrêmes lessports M ainsi que des sports moteur,ainsi que des sports 24h du la F France, et,entennis, leChampionnatdeBelgiquecyclocross, 2.La UneproposechaqueannéeleTour 1etBeSport Sport de , parfoisLes moinsmédiatiséssontvisiblessurBe autressports quidiffuselaLiguedesChampions. Sport ; surLa UneaveclaCoupemercredi desConfédérations etsurRTL belges francophones. belge et,dansTout métrages deréalisateurs , pourlescourts court La RTBF prévoit descasesdediffusionspécialepourlecinéma FICTIONS ETCinéM et surAB3,quicontinueégalementlescombats deprésenter catch. Le poker, 2 surBeSport parfoisestprésent considérécomme dusport, (l’actualité sportive delarégion). (l’actualité sportive sur RTC-Liège surTélévesdre duwe)etVisionSport (rencontres et associations) etenfinpourlaProvince deLiègedansRTC Sports dans Le surTélé sport MB (sports moinsmédiatiques, viedesclubs obile. RTL mécani- proposeaussiletennisetlessports Sport ed Cup, laCoupe Davis,Roland-Garros, autres, l’USOpenentre 2 3 etTo betrisurnotélé(consacré autriathlon) ; A M ans ou surCanal C,dans F ormule 1, dans Auto 3 ces de l’amour, mais aussi des séries américaines « cultes » comme AB3 diffusedessériesdugroupe AB,Les filles d’à côté etLes vacan- New York :Police Judiciaire, àcôtédefictionspluseuropéennes. ainsi queMadMen ouCalifornication, surLa UneTheMentalist ou commedes sériespopulaires FBI:PortésDisparusouGossipGirl , système judiciaire belge. La chaîne publique a diffusé sur La Deux deBruxelles,etAtortouàraison populaire ,quartier qui aborde le mais produitégalementMelting PotCafé, qui se déroule dans un La RTB font qu’augmenter lesaudiences deschaînes. danslaprogrammation trèsprésentes etne restent Les sériesTV Séries FIFF ( européen deBruxelles,leF festivals, denombreux est partenaire telqueleF festivals decinéma(F Selon proposelaprogrammation l’actualité, des Belgacom TV adultes,…) avecBelgacom AlademandeetleCatalogue V drame, comédie dramatique, animation,comédie, thriller, horreur, (action, aventure, cinéma du monde, cinéma européen, western, Le accessible etselontoutes cinémareste àtoute catégories heure Paranoïd Park(drame américain). (comédie française) ouNoCountry for oldmen(polaraméricain), comme :JCVD(une productionbelge),Le cœurdeshommes2 et Becinécelle ducinémaaveclesdiffusions,en2009, desfilms Chez BeTV, diffusionscinéma Be1seveutlachaînedespremières nal, privilégielesfilmsplusanciens. TV,Liberty spécialisédanslecinémad’auteur quis’est internatio- propose épisodiquementdesfilmsfrançais. récentsAB3 diffusequelquesfilmsaméricains tandisqu’AB4 F estival dufilmfrancophone àNamur). diffuse des séries françaises, américaines et allemandes, estival laRTB deGand,…parexemple), F estival dufilmd’amour deM estival dufilm ons, etle OO . .

Nickelodeon- généralement lesgrillesdel’après-midi outôtlematin. Ce deprogrammes, aujeunepublic,occupe quis’adresse type Anim ques Kaameloot etCaméra Café. Lie to Me ouHouse.ClubRTL adiffusélesminisérieshumoristi- commeNCIS, maisaussidessériesparmilesplusréussies Lost, RTL-TVi oude programme lesdéclinaisonsàsuccèsdesExperts l’ont fait avecFlashforward. quelques 8joursaprèsleurdiffusionaméricaine, comme elles aussi dessériesenV françaises Braquo etEngrenages. Les chaînespayantes offrent sa marquedefabrique, deDamagesà24 Heures Chrono oules Be Séries (ainsi queBe1)afait dessériesdequalitéenprimetime enfin américaines,ArnoldetWillySauvés parlegong. Cas dedivorce,UnhommeàdomicileetLes brigadesduTigre et années 90’, comme Commissaire Léa Sommer, ou françaises comme Friends, ouBeverly Hills. AB4 propose des séries allemandes des les plusâgés,Les Simpson . mers, lessupernanas,Samouraï Jack,…etplustardivement,pour dans Kid’s Clubdesdessins animéscomme Spiderman,Transfor Club RTL proposetôtlematinPaco, Nouky&Lola etl’après-midi jeunessesursanouvelle chaîne, offre La Trois, dansOUFtivi. destinée auxenfants. La son chaînepubliqueadésormaisrenouvelé la RTB F aégalementproduitIciBlaBla,uneémissionspécialement mo, Hopla,Cédric, Dragon Booster,… ). Jusqu’en 2009etdurant 15ans, La RTB desagrilleauxdessinsanimés(Mamé- F consacreunepartie (Lascars) pourlesadultes. tôme, JimmyNeutron, et,enprogramme denuit,desanimations américain Viacom :Bob L’éponge, Dora l’exploratrice, DannyFan- ment desdessinsaniméspourlesenfants issusdesoncatalogue ation TV WalloniaMTV exclusive diffuseenjournéepresque O comme Desperate Housewivesouproposées - -

31 PROGRAMMATION 32 PROGRAMMATION Nickelodeon- famille démunieetConfessions surdeschoixdevie. intimesportent enfants d’une Les rebelles, , semettentauservice maçonsducœur Pascal legrand frère désarmésface vientenaideauxparents àleurs surle« coaching »: axées AB3 proposedesémissionsdetéléréalité Téléréalité séjour àcet endroit. un unpaysetdanslaquellelegagnantpeutremporter présente programme Le TV Grand jeudesvacances, émissionqui Liberty AB3 diffuseLe murinfernal, jeufamilial physique provenant duJapon. jeu interactif, ainsiqueleGrand quizzdesbelges. occasionnellement dansdesémissionsspécialesetLuna Park,un RTL-TVi proposequotidiennementlejeuSeptante etun,décliné chaîne 2009, d’ La viennentenaideàdespropriétaires désemparés. deYapaspire animaldiffusésur ludique. LesLa Uneen experts A laRTBF delarégion. merçants dupatrimoineetdescom- notélé produitleJeu,surladécouverte Jeux Fresh, Made,Monincroyable anniversaire, Parental Control, Tila,etc… américainsdestinés àunpublicadolescenttéléréalité etjeuneadulte : 1 fait découvrir lepatrimoinedansunecourse contrelamontre. fait de la vulgarisation scientifique de manière , GpiGfait delavulgarisation scientifiquedemanière TV WalloniaMTV de18hdesprogrammes de diffuseàpartir 1 l’as pasvolée,brèvesdecomptoir liégeois. Ring auGrandtègrent Journaletdesséquences humoristiquescomme Be 1diffuseLes Guignolsdel’info etS.A.V fort, encoproduction aveclestélévisionslocales. RTBF diffuséssur comme leF La Deux, Le Meilleur del’humour etSignéTaloche sontdesclassiquesdela Humour de compétition culinaire. Lataires. chaîneproduitaussiUndinerpresque parfait, uneforme d’un(e)à larecherche conjoint(e) avecdestéléspectateurscéliba- sion dontleprincipeconsiste àfaire desagriculteurs serencontrer RTL-TVi produitlaversionbelgedeL’amour estdanslepré, émis vrir unerecettetraditionnellechez soi. duboutmonderéalisable diffuseSaveurs sansfrontière TV , dontl’objectifLiberty estdedécou- Lux,TableSur TV etterroir Cuisine RTL-TVi belgeFrançois Pirette. proposelesspectaclesdel’humoriste culture etgastronomie. culture La RTBF proposeEscapadegourmandequimélangetourisme, nomiques aveclesproduitsduterroir. 2 , (canulars téléphoniquesdePatrick etTu Ridremont) 2 3 présente desrecettesdeplatsgastro- présente estival deRoche durire d’ - quis’in Omar etFred, - - 3 une émission sur les sorties cinémaenBelgique. une émissionsurlessorties Et jusqu’àsacession d’activités, MCprogrammaitClap, Be 1etCinéproposentchaquesemaineL’Hebdo Cinéma raconte laviedesstarshollywoodiennes. court-métrage inédit.La sérieLesTV étoiles ducinémasurLiberty sontravail etprésente çoit unréalisateur avant ladiffusiondeson Unefoisdu cinémad’aujourd’hui. parmois,L’envers duCourt re graphiques etL’envers del’écran va depersonnalités àlarencontre Sur laRTBF Premières visionsetTélévesdre, Cinézap. notélé avecPleincadre. Télé MBproposeCinémagix cinéma surAntenneCentre avecl’émission ArrêtsurImage, Le téléspectateurpeuttrouverdel’information surles sorties Ciném toutes les cultures L a culture, a , Zoom arrière surdesproductionscinémato revient - 1 1 , Télé Sambre, 2 . - au longdel’année. Les télévisionslocalesproposentaussi autres ments, concerts)tout culturelles etBougeBannonce lessorties del’étéactivités culturelles danslacapitale(cinés, événe expos, Télé BruxellesproposeAgenda, unmagazinequiannonce les les ounationales,etdonnentdesidéesdesortie. donnent del’information surlesmanifestations loca- culturelles, Plusieurs émissionsadoptentunformat d’agenda elles culturel, Agend tique l’actualité littéraireenrecevant desécrivains renommés. TV, accessible lelivre àtous. Livrerend deBord,surLiberty décor etdeschroniqueursenplateau, et sur leschoixduprésentateur toutes leslittératures.Le contenu estéclectique,subjectif, basé feuilles surlaRTBF Le trouveavecMille téléspectateurquelalittératureintéresse Littér a culturel ature , une émission qui parle de tous les livres etde , uneémissionquiparledetous leslivres 2 - - 3

33 PROGRAMMATION 34 PROGRAMMATION Avec l’émission quotidienneCinquante degrés Nord aux jeunesetlesinforment del’actualité deleurrégion. culturelle de la découverte et de la science, est destiné au jeune public. etdelascience, estdestiné aujeunepublic. de ladécouverte , lemagazine pas sorcier et metenvaleur belges.C’est leschercheurs (génétique, espace…) pollution,énergiesrenouvelables, la recherche tes dessciencessurlesgrands etdestechnologies.Iléclaire enjeuxde « le magazinedelacuriosité»,abordeetvulgariselesmultiplesfacet Sur lestroischaînesdelaRTBF Débranché Les comme magazinesculturels Roxor Com L’agenda etsurTéléMB Toc toc talk. Antenne Centre Label Culture surTV . Onpeutégalementsuivre Ardent parler,M commedes magazinesculturels RTC Télé-Liège, avecl’émission semaine. del’actualitéde sitewebetenchaînesurlaprésentation ITdela L’émission TV, 3W,proposéeparLiberty unconcepteur interviewe Science etnouvellestechnol urbaine,BD…cinéma, cuisine,mode,design,patrimoine,culture littérature, plastiques,musique,danse,théâtre, :arts pression sabelgitudeetfaitrevendique l’écho detoutes lesformes d’ex spectaclesoudébatsd’idées…Cetions, réalisations, talk show delaCommunautédiversité culturelle française àtravers- sescréa BelgiqueetsurLa la Une,lachaînepubliqueveutrefléter

3 , produit par TV Com, , produitparTV plusparticulièrement s’adressent Atélé Version Longue, CanalMenu C desoirée ou , Matière grise ogies , produitparnotélé,ou 4 5 , qui se définit comme , quisedéfinit comme 4 diffuséesur - - nète Télé MB,aveclaséquenceUngeste hebdomadaire pourlapla- aussidanslaprogrammationanimalier seretrouvent télévisuelle. environnementalesetlemonde La lespréoccupations nature, Environnement etmondeani Magicien duVanuatu, PeuplesdeRenne… Les trains d’en haut,Voyages d’orient, Faut pasrêver, Orsauvage, danslemonde : sions quiemmènentletéléspectateurpartout dans lesconférences deVoir lemonde,etdiffuseencoredesémis dans Mare Nostrum les loisirs(ski, thalasso…). Elleinviteàdécouvrir lesfonds marins abordanttoutes lesdestinations ou documentaires cus, decourts TV,Liberty lachaîneconsacréeauxvoyages, proposedanssesfo- a Voy problématiques del’environnement. spécialesetthématiquesenprimetimeàl’unedesgrandesrées documents inédits.Sur La Une,Planète Nature consacredessoi- maisonetdes etl’environnementnature àtravers desreportages A laRTBF lesdifférentesentre espèces dumondeanimal. TV,Sur Liberty lesrelations Ecosystème ledocumentaire décrypte domestiques ounon. une approcheinformative etéducativepourparlerdesanimaux, faveur del’environnement. Avec, Télésambre Pense-bête adopte 6 , metenavant l’action concrète d’uncitoyen en delarégion g e , Le Jardinextraordinaire depuis40ans,la présente, 5 9 , à partager les témoignages de reporters lestémoignagesdereporters , àpartager alier 6 - du bourlingueur Le thèmeduvoyage aussisurLa seretrouve UneavecLes carnets la RTB, puisdelaRTBF également envaleur 80ansd’archives audiovisuelles del’IRN, delacinémathèque,… Aveclin, trésors laSonuma,RTBF met marquants delaCommunauté française : hommageàM consacre 10fois paran,àdespersonnalitésouévénements La RTBF (Arte Belgique)produitl’émission Quaidesbelges,quise des communautés àtravers leursfestivités. TV,Sur Liberty Terres ledocumentaire defêteladiversité reflète son patrimoineeturbanisme. urbains sillonnentlavilleàbordd’untram pourdécouvrir laville, habitants. DansLignedirecte surTélé Bruxelles,deuxexplorateurs etdeses magazine delapetiteetgrande delarégion histoire etTélédu patrimoinerégional, d’Histoire Quartiers MBprésente , M etdesretransmissionsd’événements. des émissionsdeportraits magazines thématiques(folkloriques, agricoles, historiques,…) ou munauté française etsesspécificitéslocalesdansleursJT, leurs Les télévisionslocalesvalorisent delaCom lepatrimoineculturel - P lesdestinationslointaines. apprécient auxtouristes del’extrêmequi donnent desconseils desurvie atrimoine Atélé diffusePleinlavue,magazinedepromotionculturelle

7 . Les reportages tournés surtous lescontinents. Les reportages . 7 arc M arc ou- création. création. dusecteurdelatélévisionà surlaparticipation le chapitre D’autres programmesserontégalementabordésdans culturels du tangoargentin,parexemple). concours Reine Elisabeth),d’opéra (Carmen) oudedanse( de musiqueclassiqueouchants(notamment lessessionsdu et Capitaine Fracasse. Elleaégalementprogrammé desspectacles ductions théâtrales :Hygiènedel’assassin, L’assassin habite au21 La RTB diffuséen2009desproductionsou F aparexemple copro - mation destélévisionsdelaCommunauté française. contemporaine, trouventégalementleurplace danslaprogram- Les spectaclesvivants, danse,ballet,opéra théâtre, etmusique Ar scène ts dela 8 Otango,

8 9

35 PROGRAMMATION 36 PROGRAMMATION ou historiques auxquels elles ont activement participé. Avecou historiques auxquelsellesontactivementparticipé. sa Les douzetélévisionslocales évoquent lesévénementsculturels •  •  •  •  La mettre enavant,lesquellesontfait l’événement pourellesen2009. remplir lestélévisions,leCS Dans lecadredesamissioncontrôle desobligationsquedoivent qui ontfait l’événement en2009. LES progr à l’occasion del’inaugurationdes Guillemins. delanouvellegare souvenir àlaCinematek, lespectacledeFranco Dragone Gare àvous, tek (MuséeduCinéma) avec13micro-programmes Monmeilleur M Les manifestations marquantes :l’ouverture culturelles dumusée Apocalypse, : lasériedocumentaire Les audiovisuelles œuvres importantes F Damme, leGrand prixdeF1àrancorchamps, laSuper Coupe de pionnats dumonded’athlétisme àBerlin,leM : leTour majeures Les sportives rencontres deFrance, lesCham- desermentd’ Berlin ;laprestation de HermanVan Rompuy ; l’anniversaire delachutedumur Winne ; lesspécialesélectionsladéclaration gouvernementale nour delafuséeSoyouzàbordlaquelleaprisplace Frank De ration desGuilleminsàLiège,ledécollage delagare Baïko- retour des Belges), le une débat histoire belge, Degrelle, l’inaugu- ma, l’inauguration delastationPrincesse Elisabeth(Antartica, le Les grands :Cérémonie directs Oba- duPrésident d’investiture ootball, laCoupe desConfédérations. R agritte, laConcours delaCinema- Reine Elisabeth, laréouverture TBF aépinglé: ammes A leur a demandé quelles émissions A leurademandéquellesémissions Y ves Leterme. émorial Ivo Van officielle au11 série Victor Poussin,Canal Caétésélectionnéeencompétition Télévesdre aprofitédeson20 jeunes groupesduBrabant wallon leursclipsmusicaux. etréalisé TV ComTV associéeàl’événement s’est Tremplin duRock à Grand-Leez. Canal Zoom asoutenul’inauguration del’espace communautaire l’édition delasérieenDVD Dexia. etlasélectionauPrixdepresse débouché surladiffusiondeséried’autres télévisionslocales, Pour le65 conçue parRon Arad. deLiègedessinéeparSantiago Calatravagare etdelaM RTC Télé-Liège l’inauguration delanouvelle anotammentcouvert de venteàl’international. desperspectives », cecatégorie « programme quiluiaouvert court histoire etvaloriserhistoire avecTélévesdre, sesarchives 20ansderegards. diffusé lasériequ’elle avaitréalisée pourle60 e anniversaire de la Bataille des Ardennes, TV Lux are delaBataille desArdennes,TV anniversaire e F iction TV deLaestival Rochelle delaFictionTV dansla e anniversaire pour retracer sa propre e . Cettea rediffusion 1 , filmédes édiacité - sions : Mag360 Comveau studioapermisTV deuxnouvellesémis deréaliser : Sans détours etUnpeudetous importantes . Unnou- récurrentes Luxembourg. Télé Bruxellessignaledeuxnouvellesémissions a programmé et diffusé, pour la première AB3 aprogrammé etdiffusé,pourlapremière fois surAB3,pen- croissance,…. Patron àbordsuitunpatronletempsd’unejournée. familiales pouraborderavecelleslesquestionsdesuccession, de le magazineAffaires de 10entreprises famille, quiarencontré économiques : Objectifs en2009etInvestir,ainsique Canal Zaproduitetdiffusédesmagazinesd’information de personnalitésquifont larichessedesvillages. Zoom, avecsonémissionCouleur village,estalléeàlarencontre la conservation de la nature, etAufildel’eau delanature, la conservation sur émissions coproduites parlestélévisionslocalesetportant , des des jeunesenfants. Lux metenavant TV Natur’élément pement durable, lasanté,etc,etl’autre centréesurl’éducation lancé ledévelop- deuxnouvellesémissions,l’unesurlebien-être, ou lesémissionsqu’ellesen2009. ontrenouvelées Télésambre a Enfin, lestélévisionslocalesévoquent lesnouvellesémissions lé-Liège, soulignentledéveloppementdeleursiteinterneten2009. télévisions,comme Télé certaines D’autre part, BruxellesetRTC Té- desanouvelleinfrastructure(studioplâtres finale). etrégie munauté française, candidatsbenjamins,…) Com etTV aessuyé les organisé plusieursdébats(Européennes,Région wallonne, Com- de programmer plusieursémissionsspéciales.notéléaparexemple L’année électorale de2009adonnél’occasion auxtélévisionslocales

2 (magazine sociétal)etDucôté dechezMax.Canal 1

1 , sur les rivières du , surlesrivières - adiffuséla200 BeTV rouge surleurdroits. leséclaire un dispositifunique,danslequelavocat invitédansCarton amisenplace française. Pouraiderlesvoyageurs déçus,LibertyTV Spa,…: 30%deces émissionsontétéconsacrésàlaCommunauté lent desArdennes,del’abbaye deM tourisme etlesvoyages. Les coulisses duvoyage par , parexemple aproduitetdiffusédesémissionsthématiquessurle TV Liberty res criminelles,ManvsWild(Seul face notamment. àlanature), les phasesdepoules), ainsiqueCa sediscute, 90’ Enquêtes, Affai- dant toute lasaison2009-2010, l’UEF pour Nickelodeon), laséried’animation Paniqueauvillage. et16% pourMTV ouauprèsdeproducteurstiers(57% pour MTV) acquis danslecatalogueViacom (84% pourNickelodeon et43% WalloniaNickelodeon –MTV lesprogrammes adiffusé,outre semaine) et45 desmatchesdu minutessamedisoir). (résumé foot de1 grammes defoot : lesmatchesduChampionnatde endirect Belgacom 11aproduitetdiffusé,pendant 37 semaines,3pro- des F delaCommunauté àlavieculturelle rectement française, comme etjournéesthématiquesassociéesdi- belge, organisédessoirées aprogrammé ducinéma humoristiques. Chaînedecinéma,BeTV cas dedépressurisation deSarah M d’investigation (Aunomdumoindre mald’HuguesLanneau etEn etproduitoucoproduitdocumentaires daire, denombreux estivals septembre. decinémaoud’animation, le27 ère (résumé des rencontres dela division,Foot desrencontres àlabelge(résumé 2 e deAlDente

3 oon Howe)etdeprogrammes , untalk-show hebdoma- aredsous, desFrancofoliesaredsous, de A EuropaLeague (ycompris - 3

37 PROGRAMMATION 38 chapitre 4 ProximitE Comment chaînesettélspectateurs dial ses télspectateurs lesplus, mineursoudéficients fragiles sensoriels? e Quelles relati télvisionentretient ons la envir activités etleursrelations avec lepublic,despréoccupations sciales, quelles initiatives, certaines chaînesont xercent onnementales ouéc -elle uneresponsabilité socitale ? Comment onomiques ? -elles intégré,dans leurs oguent -elle avec sonpublic,yc -ils ?Lestélvisions , etàtravers ompris « Ca va mieux en le disant ! » ou l’expression citoyenne à Notélé

Jean-Pierre WINBERG Directeur, notélé CARTE BLANCHE Mars 1977. Dans une cité de logements sociaux à Tournai, les lo- sionnels des médias, est le révélateur d’un réel renversement du cataires se retrouvent à l’occasion de la fête annuelle de la petite modèle journalistique traditionnel. Cette ouverture au citoyen, école communale. notélé est invitée à y participer. bien que difficile à plus d’un égard, ne relève en rien de la démar- Prise de contacts, premiers échanges, premières images, premiè- che cosmétique. » res interviews. Les langues se délient. La fête passe au second plan. Les habitants s’expriment sur les problèmes qu’ils vivent Suivies la plupart du temps d’un débat qui met en présence les au quotidien. L’expression citoyenne vient de naître. auteurs de l’émission et les pouvoirs publics ou privés mis en cause, ces émissions constituent sans nul doute le forum catho- 33 ans après cette première émission réalisée par les habitants de dique, l’agora électronique auxquels avaient rêvé les initiateurs la Résidence Carbonnelle, cette possibilité offerte aux citoyens de des « télévisions communautaires ». pouvoir s’exprimer sans contrainte et en toute subjectivité est de- meurée intacte. Elle constitue un des plus beaux acquis de notélé. Un rêve plus que jamais d’actualité non seulement en Commu- La sève qui irrigue ponctuellement sa programmation. nauté Française mais également dans les pays du Sud.

A vocation de changement dans la vie quotidienne et sociale, Grâce à Wallonie Bruxelles International, notélé travaille depuis plus de 200 émissions ont balayé depuis trois décennies tout le trois ans en étroite collaboration avec 3 Tamis à Bukavu afin de spectre des préoccupations citoyennes. développer les échanges d’expérience en matière audiovisuelle. Du sport à la sécurité routière, de la santé à l’intégration de la Dans ce cadre, notélé et 3 Tamis ont proposé à un groupe de cinq personne handicapée, de l’aménagement du territoire à la qualité te BLANC H E de vie, des problèmes de logement à ceux de l’environnement, de femmes représentantes de plusieurs associations de femmes a r l’exploitation de la misère aux risques de l’exclusion, les thèmes congolaises de réaliser une émission communautaire. Thème C sont aussi variés que le sont les groupes réalisateurs. choisi par le groupe : les violences faites aux femmes au Sud-Kivu. 39 La spontanéité des propos, la vérité crue dans l’expression, L’enthousiasme passionné qu’elles ont témoigné durant le tour- l’audace dans la revendication, la force de l’interpellation ont nage et le « dérushage » de cette émission prouve que ce besoin fait de ce type d’émission un formidable outil de démocratie d’expression citoyenne directe dans le champ de l’information directe… et d’éducation permanente. est également vrai dans un pays qui découvre la démocratie.

Car le groupe de citoyens œuvre à l’élaboration du scénario, Les émissions communautaires demeurent donc bien un moyen réalise lui-même les interviews, rédige les commentaires et d’expression unique en son genre. Elles doivent continuer à dé- participe activement au montage. ranger, à interpeller. A témoigner avec force de la volonté qu’ont les femmes et les hommes, partout dans le monde, de rester Une démarche novatrice et sans cesse à reconstruire comme l’écri- maîtres de leur destin. vait Benoît Grevisse de l’observatoire du récit médiatique de l’UCL : « A notélé, la place faite ainsi à d’autres acteurs par les profes- L’essence même de la démocratie. 40 PROXIMITE termes légaux, les éditeurs disposent de différents mécanismes. leséditeursdisposentdedifférentstermes légaux, mécanismes. vre pour protéger les mineurs. Ils ont adopté, de manière volontaire, volontaire, pourprotégerlesmineurs.Ilsontadopté,demanière vre Les éditeurscontribuent eux-mêmes auxmécanismesmisenœu- code personnel. programme nepourravisionnéqu’après être introductiond’un plète, soitsélectionnerlacatégoried’âgeau-delàdelaquelle le peuvent soit« verrouiller»unechainecomlequel lesparents - La par télévisionnumériquepermetleverrouillageparental, sion d’imagesviolentes,parexemple. devrale présentateur àladiffu - faire préalable unavertissement Dans lejournaltélévisé,auquelnes’appliquepaslasignalétique, gramme horairesdeprogrammation. correspondentdesrestrictions journée où les programmes sont diffusés. Toutefois, à chaque picto- également l’éditeur quidéterminelemoment dela public ». C’est et 18ans.Unprogramme nonsignaliséestconsidérécomme « tout leprogramme. de regarder Les âgesprisencompte sont10,12,16 à l’écran etquiindiquentl’âgeau-dessousduquelilestdéconseillé Cette signalétiquecorrespondauxpictogrammes quiapparaissent nécessité d’appliquer oupasunesignalétiquesurunprogramme. ainsi instituéuncomité devisionnageinternequidéterminela Toutes leschaînesdetélévisionlaCommunauté française ont ceptibles de nuire à l’épanouissement des mineurs lepublicqu’unprogramme contient desimages« sus Pour avertir Té et protection des mineurs l é vi s i o n

», selon les - (signalétique, code d’accès) quisontmisàleurdisposition. desoutils pratique télévisuelledujeunepublic,entirant parti le milieuéducatifengénéral, doiventensuiteaccompagner la et : lesparents, prenantes parties mineurs d’âgeaveclesautres delaprotection des laresponsabilité Les éditeurspartagent signalisés « -16 linéaires. » surleursservices à un« publicfamilial », leschaînesdiffusentpeudeprogrammes présence deviolence dansleursprogrammes. S’adressant souvent un code dedéontologie parlequelilssesontengagésàcontrôler la physique, mental ou moral. lence etsusceptibles denuire àleurépanouissement Programmes pornographiques oudetrèsgrande vio - physique, mental oumoral ; lence, susceptibles denuire àleurépanouissement programmes àcaractère érotique oudegrande vio- Films interdits ensallesauxmoinsde16anset répétée àlaviolence physiqueoupsychologique; lorsque lescénario recourt defaçon systématique et sement physique,mental oumoral, notamment programmes susceptibles denuire àleurépanouis Films interdits ensallesauxmoinsde12ansou ou moral desmoinsde10ans; bles denuire àl’épanouissement physique,mental Programmes comportant certaines scènessuscepti- - et audio-description quelques télévisions locales comme TV Lux quelques télévisionslocalescomme TV deprogrammesse plusde1000heures accessibles paran,ainsique àd’autres payseuropéens : hormispourlaRTBrapport F Chez nous,ilfaut quelasituationn’est admettre pasbrillantepar d’un programme àl’attention du publicaveugleoumalvoyant. qui consiste à rajouter une voix-off décrivant les éléments visuels deux solutions, il existe aussi l’audio-description, une technique ces Outre une pagespécifiquedutélétexte 777). (en général lapage uneémissionenactivantpossibilité desuivre ces sous-titres via autéléspectateursourdoumalentendant la quioffre télétexte, La Trois) ainsiquelesNiouzz. leJournalTéléviséde suivre delaRTB F (aujourd’hui sur endirect années latraduction gestuelle,quipermetauxpersonnessourdes En Communauté française, on connaît depuis de nombreuses d’accessibilité. mes, les émissions peuvent être adaptées par diverses solutions lesprogram desuivre - latélévision.Pourleurpermettre apprécient Comme tout un chacun, les personnes déficientes sensorielles Sous- en languedessignes,ce n’est paslecascheznous. » émissions politiquesétrangères sontsous-titrées etparfois traduites F se détendre, secultiverets’ouvrir auxdialogues,explique-t-on àla les sourdsetmalentendants belgessetournent verslaFrance pour pourquoi, actuellement, programmes belgesfrancophones. « C’est l’accessibilité régulièrement, estpratiquementoffrent absentedes . C’est un réel problème car si les unréel problème carsiles édération desSourdsdeBelgique.C’est titr a ge, tr O n connaît aussi le sous-titrage aduction gestuelle 1 etTélé Bruxellesquien , quipropo- ses travaux en2010. paysage. Ilaentamé ànotre inhérentes et lescontraintes munauté française accessibles enCom- global deprogrammes blement levolume d’augmenter sensi- l’objectif entre libre règlement surcette question.Illuireviendra detrouverlejusteéqui- Collège d’avis duCSAaconfié queledécret lamissiond’élaborerun au rager » ledéveloppementdel’accessibilité entélévision,c’est audiovisuels quiprévoit quelesEtats-membres doivent« encou- demédias Dans lafoulée européennesurlesservices deladirective sur le service public. deux ans pour augmenter le volume de programmes accessibles insistant sur les efforts importants qui ont été consentis depuis quantité deprogrammes adaptés »,reconnaît-on àlaRTB F tout en irréaliste deprétendre atteindre lemêmeniveau,dumoinsla pas les moyens d’un groupe comme France Télévisions, il est dès lors tiques quellequesoitl’audience. « Malheureusement, nousn’avons un titrer programme ou l’adapter en traduction gestuelle sont iden- paysage. les spécificitésdenotre Les fraispoursous- engendrés De l’autre côté, les éditeurs de services expliquent régulièrement 1

41 PROXIMITE 42 PROXIMITE Depuis 2003,laRTB del’action F estpartenaire notamment aussigrâce audondemoelleosseuse. jeux et lui demander son aide pour mieux lutter contre la maladie, de bénévoles auprofitdel’opération, informer lepublicsurlesen- enavant pourmettre lamobilisation demilliers artistes, nombreux RTL organise chaque année une soirée événement en présence de par lefinancementrecherche. dela leucémie et le cancer, chez l’enfant et chez l’adulte, principalement récolter desfondsla dansunelutteefficace pourprogresser contre Depuis plusde20ans,RTL-TVi soutientle mentales etéconomiques surunebasevolontaire. interaction sociales,environne avecsonpublic,lespréoccupations sociétale, luipermettantd’intégrer, danssesactivitésetson Comme toute entreprise, la télévision exerce une responsabilité Té et engagement sociétal chaque année les questions liées au handicap au cœur - des préoccu vant, de48.81.00, années) depuisdenombreuses quiviseàplacer l é vi s i o n Télévie 1 CAP48 en vue de

1 (et, aupara- - ciales etthématiquesenprime-time, auprintempsetenautom- Sur laRTBF (La Une), de laRTBF culté. De nombreuses émissions y sont consacrées sur les chaînes dejeunesendiffi- la jeunessepoursoutenirlesefforts d’insertion à finance également desprojetsdansledomainedel’aide CAP48 et favorisent lamobilité. approches pédagogiques, des investissements dans les bâtiments germanophone. Ces projets permettent de soutenir de nouvelles à finalité sociale, à Bruxelles, en Wallonie et en Communauté projets portés par des ASBL, des fondations ou des coopératives L’objectif de CAP48 est la récolte de fonds pour financer des des personneshandicapées. financer plus de social. La campagne 2009 a permis de récolter 3.561.221 € et ainsi pations de notre société, qu’il soit physique, mental, sensoriel ou . .

82 projets différents qui améliorent le quotidien 2 Planète Nature Planète

2 consacre des soirées spé- consacredessoirées 3 A saquatrièmeédition,lemagazine un public. et économiques deréférence, politiqueset desresponsables desspécialistesscientifiques mées etdesplateaux réunissent l’entreprise. Lesséquences fil- émissionsalternentdecourtes les chaînesdetéléetradios, lesnouveaux médiasettoute lancée parlaRTBF enmars2007, opération àlaquelleparticipent consacrée àCap 48. debénévoles. Uneémissionanotamment été en recherche aux téléspectateurswallons desorganisationsdeleurrégion pour unecausequileurtientàcœur. Chaqueémissionprésente au volontariat des’investir etlespersonnesquisontdésireuses est defaciliter lesassociationsfaisant entre larencontre appel des Télévisions localesWallonie-Bruxelles. L’objectif dumagazine francophones, laF est lefruitd’unecollaboration lestélévisionslocales entre Ces émissionsbalisentlagrande opération Planète Nature ne, àl’unedesgrandes problématiquesdel’environnement. ondation Roi Baudouin,etlaF Les petits ruisseaux petits Les édération … 2

3

43 PROXIMITE 44 PROXIMITE l’incitant à participer directement auxprogrammes directement :ilpeutsuggé- l’incitant àparticiper Les télévisionstémoignentaussideleurintérêtenverslepublicen chichis Petits poisetdesenteur surnotele,viequotidienneavecSans des plusanecdotiques,généralement liésauxloisirs(cuisine avec au programme long, etconcernent lesdomainesplusvariés, Ces émissionssedéclinentendifférents formats, delacapsule aupublic. générale,service mation, etqui,d’unemanière rendent programmesnombreux qui contribuent à sa formation et son infor per une relation de plus grande proximité avec lui et diffusent de àdévelop- socialeenversleurpublic.Ellescherchent responsabilité Les chaînes de télévision en Communauté française exercent une Té et services au public sur Canal C), etc. etc. conseils deRégine sur Canal C), (Cade lasécuritéroutière roule surRTL-TVi), del’écologie (Les Canal Z )etdelaconsommation (Avendre, àacheter surRTL-TVi), RTBF ques del’emploi (ModeSd’emploi surTélé G1plan surla Bruxelles, l ), delagestion(Questionsd’argent surlaRTBF é 1 surlaRTBF vi s i o n ), aux plus importants comme lesproblémati- ), auxplusimportants 1 sur , Moneytalk sur - reportages (Entreprendre reportages domaine économique,localessontaucentrede oùdesentreprises sites internet des émissions diffusées. sites internetdesémissionsdiffusées. un avis ou un témoignage, poser une question, notamment via les sollicitéspourlivrer Enfin, lestéléspectateurssontfréquemment delasociétécivileengénéral. témoins etreprésentants point Les débatsd’information comme Controverse (RTL-TVi) ouMiseau (La Collection artistique leurœuvre présenter RTBF culturel où les participants à un concours ont la possibilité de ses propres réalisations que ce soit, par exemple, dans le domaine Certains programmes permettent égalementaupublicdevaloriser ment (Les Correspondants locaux sur Télésambre). aux techniquesaudiovisuelles etfaire connaître leurenvironne projet (Les petitsruisseaux surlestélévisionslocales), ouseformer du programme, par exemple pour sensibiliser des bénévoles à un rer des sujets de reportage et bénéficier de la diffusion médiatique (RTB F ) font à présent appel à des participants en tant que 2 3 sur lestélévisionslocales). 2 ) ou dans le - 3 La RTB demédiation F disposed’unservice desévènements,… ture effectuésrédactionnels dansletraitement dessujets,la couver numérique, des difficultés de réception mais également les choix concernent l’absence du service sur une plateforme de distribution Les principaux sujets de plaintes rapportés par les éditeurs auseindelatélévision. d’un suivietd’uneréflexion complexe.Celle-ci peutégalementfaireou particulièrement l’objet Les instances de gestion interviennent si la plainte est jugée grave enchargelagestion desplaintes. enchefquiprend ou lerédacteur généralement ledirecteur Dans lecasdestélévisionslocales,c’est au contraire, defélicitations. téléspectateurs, qu’il s’agisse de plaintes, de simples doléances ou, de prendre en considération les remarques que leur adressent les Les télévisionspubliquesdelaCommunauté française sonttenues et dialogue P a par exemple réalisé une enquête de satisfaction auprès de ses visions locales afin de se rapprocher encore de leur public. TV Lux Certaines initiativesoriginales ontétédéveloppéesparlestélé- sur différents sujets, etc. outravaux demémoires cadre defind’études, desavispersonnels divers choix rédactionnels, des demandes d’information dans le lorsdes changementsdegrille,descritiquessur tions, parexemple l’éditeur etsonpublic.Celui-ci- desréclama peutainsiluiadresser ar ticipation * , point de contact entre - * leur télévisiontandisqueM téléspectateurs quiontpudonnerleuravissurlesprogrammes de sont partis à la rencontre destéléspectateurs. àlarencontre sont partis de 15 semaines au cours duquel des représentants de la télévision  http://www.rtbf.be//entreprise/mediation/index.html Atélé aorganiséunTour descommunes

45 PROXIMITE 46 chapitre 5 GESTION et leurindépendance ? Quels garde au bonfonctionnement d Comm transparenceent lepluralisme etla desmédias,essentiels télvision,publiqueetprive ? Quels sontlesressurces financièresdela cumulées deplus de418 millionsd Communautçaise, unsecteuré fran quiagnré,en2009, desrecettes Près de2000personnestravaillent dans lesecteur télvisuelen « bonneguvernance »destélvisins la -fous garantissent ’une démocratie, sont ’€. Comment serépartit l -ils préservés ? ’empl oi ? Les industries culturelles mériteraient un plan Marshall

Lotfi Belhassine Administrateur délégué, Liberty TV CARTE BLANCHE Le fractionnement inéluctable de l’audience que permettent les Ce modèle est menacé par le fractionnement incessant de l’audien- progrès technologiques pose un défi ardu aux éditeurs de chaînes ce. Si ce fractionnement avait suivi une belle courbe paramétrable de télévision. Ce défi est présent aussi bien au niveau du contenu cela aurait été un moindre mal, en fait ce fractionnement est assez qu’au niveau économique. capricieux, il ne suffit plus de dire que l’audience est sur internet, c’est bien trop vaste, elle se fractionne encore entre les réseaux Au niveau du contenu, l’abondance apparente que recèle la chaîne sociaux et a-sociaux existants ou en cours d’invention. d’information disponible quasiment en tout lieu et à tout moment rend l’innovation, pourtant indispensable à tout média, beaucoup Tous les nouveaux agrégateurs d’audience se présentent comme plus difficile.C’est pourquoi nous nous sommes attachés, à Liberty des « one to one » le temps d’atteindre une masse critique puis TV, à l’actualité traitée sous l’angle des gens qui bougent ou qui essaient de monétiser cette audience, c’est alors qu’apparais- s’apprêtent à le faire. C’est une « niche » à géométrie variable puis- sent des nouveaux agrégateurs aux intentions « pures », c’est-à- que le calendrier des déplacements est très saisonnier, quoi que la dire sans publicité... re-nomadisation de nos sociétés tende à « normaliser » la mobilité. A Liberty TV, la recherche d’équilibre économique se fait à travers Il faut donc créer ou rassembler un contenu audiovisuel et écrit des opérations associant la tv, le web dans toutes ses composan- pertinent très rapidement tout en diffusant aussi un contenu de tes et le voyage réel et accessible. Cela fait maintenant dix ans séduction fait de belles images de paysages de rêve. que nous nous y essayons et il semble que nous soyons en train d’y parvenir.... à moins que ça ne change encore. Nous nous at- A notre sens, on ne peut plus choisir entre des images de flux tachons donc à essayer de produire une télévision qui ait une vie te BLANC H E et des images de stock comme le font encore certaines chaînes sur le web et un site qui se projette en Tv, notre pays linguistique thématiques, il faut séquencer les deux à un rythme à découvrir. a r est la langue française et le fait que nous soyons à Bruxelles ne C Ces obligations issues de la nouvelle compétition numérique pose évidemment pas problème. Nous pouvons essayer d’amor- tir nos efforts et nos investissements sur un ensemble humain créent une contrainte économique d’autant plus forte que les 47 revenus publicitaires ont globalement décliné dans les médias assez vaste puisqu’il comprend outre la Belgique francophone, la traditionnels, mais pas seulement. France, la Suisse, l’Afrique du nord et de l’Ouest et le Canada.

Au niveau économique, près de 90% des revenus publicitaires Je tiens comme une évidence que dans la compétition des chaînes de télévision passent par l’intermédiaire des cen- « amicale » entre le Nord du pays et le Sud, l’atout principal trales d’achat d’espace qui ont également subi une véritable du Sud se situe dans les industries culturelles. Celles-ci font révolution du fait du fractionnement de l’audience. preuve d’une certaine tonicité, mais mériteraient un plan Marshall spécifique.... A la belle époque (il y a une dizaine d’années) un nombre relative- ment restreint de collaborateurs « allouait » des parts de budget à Il ne reste plus qu’à trouver Marshall. des médias dominants sans grand risque de se tromper, les décisions portaient sur des sommes investies assez importantes à chaque fois. 48 GESTION total de2.391,6ETP). il étaitcomposé de926,8 ETPpourl’exercice2009(pouruneffectif M des aides publiques (Aides à la Promotion de l’Emploi, télévision. Unegrande majoritédeces emploissontsoutenuspar plein (au 31 décembre2009), soitenmoyenne prèsde29ETPpar locales employaient deleurcôtéquelque352 650 Les télévisionsprivées occupaient en 2009 un peu plus de (Voirdeux régions graphiques 1&2ci-contre). lui-même1,64%desemploistotaux dansces secteur représentant en régions wallonne et bruxelloise (année de référence : 2008), ce et sportives emplois culturelles du secteur des activités récréatives, travailleurs enéquivalents 7,4% tempsplein(ETP),c’est-à-dire des En 2009, 1.930 lesecteurdel’édition télévisuellereprésentait EMPL aribel, etc.). QuantaupersonneldelaDGTélévision delaR 1930 télévisuel en2009 emplois danslesecteur personnesenéquivalents tempsplein(ETP).Les télévisions OI équivalents temps F onds

TBF,

Antenne Centre RTC Télé-Liège TV LocalesTV TV Privées TV Canal Zoom Télésambre Télévesdre 652,58 Télé MB TV ComTV Télé Bxl Canal C

Matélé TV LuxTV

notélé 352 0

Empl Graphique 1 (31/12/2009) Empl Graphique 2 10 ( en ETP) oyés éditeursTV s TV l ois TV

11,7 17,4 20 s ocale 22,3 24,2

26,4 28,0 30 30,0 32,2

34,2

35,9 40 40,2

926,78 RTBF 50 50,3 Antenne Centre RTC Télé-Liège Canal Zoom TV Privées TV Télésambre Télévesdre TV com TV Télé MB Télé Bxl Canal C Matélé TV LuxTV

notélé

275

0

Graphique 3 2009 (EnMillionsd’€) Budget • 20082009(EnMillionsd’€) Recettes t Graphique 4 1

/recettes 2 o

tale l s TV

3 4 s ocale

30 LocalesTV 135 RTBF 5 financement à latélévision 48% dubudgetgénéral delaRTBF d’euros, soit 65,7%, en télévision). Environ 132 millions d’€, soit nettes(dontpour 19%derecettespublicitaires quelque36millions publiques de l’éditeur représentent près de 74% de ces recettes, millions d’€ pour l’exercice 2009. La dotation et les subventions Les recettesd’exploitationdelaRTB F s’élevaient àquelque290 S wallonnes (Voir etbruxelloisesréunies graphiques 3&4ci-contre). représente une proportion de l’ordre de 0,3% du PNB des Régions 2009, des recettes cumulées de plus de 428 millions d’€, ce qui L’ensemble du secteur télévisuel représentait, pour l’exercice années ainsi que des revenus publicitaires (en diminution ces dernières tions prélevées par les distributeurs auprès de leurs abonnés, deces éditeurs,suiviesdescontribu desrentrées - grande partie l’emploi, pouvoirs locaux, etc.) représentent en moyenne la plus Les (Communauté subventionsdetous types française, aidesà totales cumuléesdeprès31 millionsd’euros pourl’année 2009. Quant aux douze télévisions locales, elles ont généré des recettes graphique 6page51). d’une télévisionsàl’autre etsontencours (Voir derenégociation tants) de ces contributions, des (ou via les) distributeurs, varient o u r ce 2 ). Ilconvient desoulignerquelesmodalités(et lesmon- s d e

finance 1 (Voir graphique 5page51). m ent , sont spécifiquement consacrés , sontspécifiquement consacrés

49 GESTION 50 GESTION pour atteindre 728millions d’eurospour atteindre ayant connu unecroissance2005et2008 deprès42%entre vision à péage, les dépenses des ménages belges dans ce domaine tendance àl’augmentation parlatélé- claire desrecettesgénérées l’offre de vidéo à la demande. Notons également qu’il existe une letélé-achat, jeux, lamiseenvaleur deleursiteinternetouencore financement alternatives, telles que des services interactifs et de Cette évolution éditeursàrecourirdessourcesde aincitécertains d’autres médias. contexte de crise économique mondiale et face à la concurrence sement des revenus publicitaires ces dernières années, dans un Les télévisionsonttoutefois tas étéconfrontées àuncertain E médiasurce(Voirpremier marché graphique 7ci-contre). de marché publicitaires enBelgiquefrancophone publicitaires de marché publicité en 2008, le secteur de la télévision draine 32% des parts teur public.Avec plusde390millionsd’euros issusdela derevenus pour l’ensemble dusecteurtélévisuel,etprimordialepourlesec La publicité représente une source de financement importante Po Le recul de 0,5% du marché mondial de la télévision en 2009, àl’échelleCes internationale. tendances sontégalementobservées v olution desrecettes publicitai res i ds d e

la

t é l é vi s i o n s u r le m 4 . a r c hé publicitai 3 et reste ainsi le r e - - première fois (44% publicitaires première lesrentrées dufinancement) à péage(46% dessourcesdefinancement) dépassentpourla blicitaires, de sorte qu’au plan mondial les recettes de la télévision vient toutefois pu- limiter l’impactdeladiminutiondesrevenus de la télévision à péage (+6,9%) et du financement public (+3,7%) L’augmentationd’investissements publicitaires. issus desrevenus 47% au niveau européen), ce qui en fait média le en premier termes confondus) atteintdésormais41,4% auniveau mondial(et environ Le poids de la télévision dans le marché publicitaire (tous médias (-11%). quepourl’ensemble publicitaire dumarché importante (-7.9%).recettes publicitaires Cette diminutionesttoutefois moins estimé à259,3 milliardsd’euros, estprincipalementdûàchutedes 5 4 3 2 1      non répartissables. Budget DGTélévision,horsbudgetdesRadioetautresbudgetsgénéraux différents médias. du critèrelinguistiquequicaractériselescampagnespublicitairesdans investissements publicitairesréalisésauNordetSuddupayssurbase Les chiffresCIM/MDBpermettentdefaireunedistinctionentre International keyfacts. IDATE, Lemarchémondialdelatélévision, 20eéd.,2010 ;IP,Television2009, des télévisionslocalespourl’exercice2009»,pp.4à6,www.csa.be. CSA, «Synthèsedesavisrelatifsaucontrôledelaréalisationobligations Pour plusdedétailssurlasituationéconomiquedestélévisionslocales,voy. Digest, RTBF,VRTetBRF. European AudiovisualObservatory(2009), surbasedesdonnéesdeScreen 5 . Source :SGAM,Annuairedel’Audiovisuel (2009),surbasedeRMBMarketingetCIM/MDB Prestation de services 2% Prestation deservices Contributions totales des Aides àlaproduction 2% Recettes publicitaires Presse régionale 8% Publicité nette 19% commerciales 12% commerciales distributeurs 16% Quotidiens 23% Autres activités Magazines 9% Source :Comptesannuels(BNB)etrapportsdestélévisions Internet 4% brutes 15% Câblos 2% Autres 2% Autres 2% P en Bel ar ts dem s TV l Financement desTV Source :RapportdegestionRTBF2009

gique Sud-horssponsorin(2008) ar s R Revenu ché publicitai res par média Graphique 6 Graphique 5 Graphique 7 TBF 2009 s 2009 ocale Dotation ordinaire 74% Subventions diverses55% Affichage 10% Cinéma 1% Radio 14% Télévision 32%

51 GESTION 52 GESTION défaut sur celui du CSA. défaut surcelui duCSA. publier uneséried’informations légalessurleursiteinternetouà de radio et télévision. En effet, les éditeurs de services doivent der aux informations et opinions diffusées dans les programmes permettant aupublicdesefaire uneopinion surlavaleur àaccor Les éditeurs respectent en outre des obligations de transparence Wallonia) TV). Europe(Liberty TV ouencoredelasociétéLiberty (Nickelodeongroupe Roularta(CanalNetworks -MTV deMTV Z), du groupeTECTE (RTL-TVi, Club RTL et Plug RTL), du groupe AB (chaînes AB3 et AB4), belgesoffrantde presse troischaînesaupublicfrancophone belge dants. NousnoteronsainsilaprésencedugroupeRTL etd’éditeurs éditeurs faisant degroupesmédiasdistinctsetindépen- partie sonteneffet proposéspardes deservices nombre mité, uncertain deproxi- locales maillantl’ensemble pourunservice duterritoire fort detroischaînes(au seindugroupeRTBF public gagedeunservice pluralisme. Outre dechoix, intéressante munauté françaisenéanmoinsautéléspectateurune offre variété des chaînesfrançaises, lesecteurdel’édition télévisuelleenCom- limitéetd’uneprésenceforte En dépitd’unpublicrelativement variété desopinionsetidées. provenance la desourcesindépendantesetautonomes etreflétant opinion, à travers un large choix de contenus médiatiques en démocratie. Il permet au citoyen de se forger librement sa propre Le pluralisme desmédiasconstitue undesfondements dela PLUR ALISME (BeTV), du groupe Belgacom (Belgacom 11), du dugroupeBelgacom (Belgacom 11),du O (BeTV), .be) et de télévisions .be) etdetélévisions - de basedeséditeursautorisés oudéclarés. du pluralisme enCommunauté française ainsiquelesinformations française www.csa.be/pluralisme unétatdeslieux , quiprésente CSA dédié à l’offre des médias et au pluralisme en Communauté médiatiques. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du la transparence des structures économiques des entreprises médias en Communauté française et d’évaluer, en permanence, Il entre dans les missions du CSA de veiller au pluralisme des décret sur les services demédiasaudiovisuels) surlesservices décret l’Etat belge et, de créer un comité éditorial, doté d’une charte et d’un etd’un uncomitél’Etat belgeet,decréer éditorial, dotéd’unecharte blir unConseil d’administration indépendantdeBelgacom etdonc de nouvelle entité juridique pour l’édition de contenus télévisuels, d’éta- publique contrôléeune parl’Etatbelge,adécidéen2005decréer détenueà99,998% lasociétéSkynet, CSA, parBelgacom, entreprise net iM transparence. Ainsi,afindegarantir l’indépendance- del’éditeur Sky la situationd’éditeursdecette detélévisionauregard exigence ces années,leCSAA deuxreprises dernières aétéamenéàexaminer chargé deveilleràl’effectivité desonindépendance éditoriale. conduite un interneouenfinencréant comitéorganede contrôle règlement d’ordre d’uncode intérieurouencoredanslecadre de fermement sonindépendancedans en adaptantparexemple telle entité.Enfin,surleplanéditorial, l’éditeur peutasseoirplus d’une oudépendre société éditricereprésenter nepeuventenoutre duConseilmembres d’administration etducomité degestionla des employeurs outravailleurs. D’un pointdevuefonctionnel, les politique ouorganisationreprésentative un gouvernement,parti tout d’abord, l’entrepriseéditricecontrôlée nepeutainsiêtre par Cette indépendance troisdimensions.Au revêt niveau structurel desemployeurs outravailleursreprésentative (art. 36,§ de tout gouvernement, de tout parti politique ou organisation terme degouvernancenotammentleurindépendance quiassurent Les éditeurs de services privés doivent respecter certaines règles en GOUVERNANCE otion Activities et suite à des négociations avec les services du du otion Activities etsuiteàdesnégociationsaveclesservices 1 . 1 er , 5°, du code deconduite garantissant l’indépendance éditoriale del’éditeur. directeur et de rédacteur enchefauseindestélévisionslocales. etderédacteur directeur Le décret). CSAlesfonctions veilleégalement àladistinctionentre de duconseilmembre d’administration d’unetélévisionlocale(art. 73du publique ouprivéequiauraitaveclafonction uneactivitésimilaire de de radiodiffusion,écriteou toute société d’unorganedepresse une fonction danslesorganesdegestionoucontrôle d’unorganisme culturels). unmandatou Desrèglesd’incompatibilité entre existent du 5avril1993 desorganismes à la dépolitisationdesstructures relatif interne à l’entreprise relatif àl’indépendanceinterne àl’entrepriserelatif éditoriale). d’actions d’indépendance enmatière ainsiqu’uncode deconduite ducomité éditorial établissantlesgrandesd’une charte lignes l’indépendance éditoriale del’éditeur,chargé depréserver adoption dispositions debonnegouvernance (création d’uncomité éditorial des administrateurs et,surleplanéditorial, adoptéunensemblede l’éditeur aprisen2009desengagementstermesd’indépendance de Liège,unpouvoir localsoumisàlatutelledeRégion Wallonne, 71 du décret sur les services de medias audiovisuels et art. 1 de medias audiovisuels etart. surlesservices dudécret 71 oud’unélulocal(art. du cabinet d’unministre tique électifoumembre d’unmandatpoli- depersonnestitulaires de lamoitiésesmembres, ce. Leur conseil d’administration composé nepeutainsi être pourplus d’obligations debonnegouvernance visantàgarantir leurindépendan- Les télévisionspubliqueslocalessontégalementsoumisesàunesérie té TECTE parlasocié- Dans lemêmesens,suiteàlaprisedecontrôle deBeTV O , dont le capital est détenu à plus de 60% par la Province , dontlecapitalestdétenuàplusde60%parlaProvince er du décret dudécret

53 GESTION 54 chapitre 6 CREATION de visibilité?Comm télvisionc ent etdans quellemesurela de v L Ses engagements permettent structurels dec pr à la ment prévus,c sont légale a télvisionf oir lejuretàdespr pr oductin etàla av orise pr télvisionàla ontributin dusecteur dela - t vitalit-elle la é d ojetsx d musicau omo omment sec -ils àdespr tion d ’œuvres audio oncrétise cesy ’ ojets d autres secteurs culturels ? ’émerger oudebénéficierplus ’émissions udeficti m es visuelles ? Lesmécanis stème ? ontribue oductin - t -elle pour ledéveloppement deprojets Plus demoyens tations, essentiels àlaventedesprojets. faute demoyens- allouésauxpilotes,teasers ouauxprésen Je suisconvaincu qued’excellentes idéesnevoient jamaislejour, sur leursfonds quelesproducteursinvestissent. propres doctor, oupourl’animation, dedessinateursougraphistes, c’est talentsetconsultants.breux Qu’ils’agissed’auteurs, descript On lesait,développementnécessite lacollaboration denom- défaut. lesmoyensprogrammes pourdévelopperlesprojets deflux, font sule aulongmétrage enpassantparletéléfilm,sansoublierles De façon générale, quelquesoitleformat defiction,lacap- pays. notre Ceci problématique dans dit,ledéveloppementdesprojetsreste économique raisonnable. dansunelogique quipuissents’inscrire nouveaux etoriginaux, Les innover desprogrammes chaînesdésirent etcherchent cette malgré périodedecrise. très créative J’ai lasensationqueproductionenBelgiquefrancophone reste Producteur, NexusFactory S ylvain GOLDBERG des projets. essentielsàlavente aux présentations, alloués auxpilotes,teasers ou ne voient jamaislejour, faute demoyens Je suisconvaincu qued’excellentes idées R CA rayonneraient d’avantage certainement à l’international. parlesproducteursfrancophoneset lesémissionsdefluxcréés alloués auxdéveloppementdesprojets,l’animation, lafiction Communauté française. Jemedisqu’avec unpeuplusdemoyens M Français. des conventions de développement en vigueur chez les diffuseurs C’est un point à améliorer selon moi, en s’inspirant par exemple, algré cela,algré ilyaunebelleforce deproductionen créative HE TE BLANC

55 Carte BLANCHE 56 CREATION •  •  •  •  çaise. Elleslefont égalementàtravers : enCommunauté delaculture les richessesetparticularités fran- émissionsquimettentenévidenceet diffusentdenombreuses public produisent tuels outraditionnels), leschaînes duservice (ponc régionaux d’autres consacréesauxévènementsculturels Avec desémissionsdecinéma, réguliers, desagendasculturels Réalis créationà la culturelle Contribution dusecteur télvisuel •  des captations :Les lendemainsdelaveille(M les télévisionslocales: Octaves delamusique,Décrocher lalune ; des captationsdegrandsencommun spectaclesréalisées par des documentairesdecréation :Tout ça… ; café (RTBF : Atortouàraison,des sériestéléviséesdefiction Melting Pot notélé ; , àlaRTBdes archives F et Comic Hotel (M pourlatélévisionSignéTaloche humoristiques ductions (RTBF ations télviuelle ) ; Atélé) ; , Canal Zoom, Télévesdre, Canal Cet 1 atélé) etdespro - - ) •  drainent untrèslargepublic. et lesspectacleshumoristiquesdeFrançoissurRTL-TVi Pirette teurs, comédiens, réalisateurs, écrivains, humoristes, notamment accueilledeschan- Du côtéduprivé,l’émission AlDente surBeTV des professionnels etdugrand public. valorise delaRTB lesarchives àladisposition F pourlesmettre nauté française etlaRTBF Par parlaRégion ailleurs,laSonuma,créee wallonne, laCommu- valeur dansl’ensemble deleursœuvres saprogrammation. lamiseen pouraméliorer aveclesacteursculturels relations Une interface àlaRTB culturelle F contribue àdensifierles •  •  •  •  Cinquante degrés Nord,D6bels culturel : dusecteur des émissionsconsacréesauxacteurs Bleue (Télévesdre), Témoin deguerre (TVCom) ; d’histoiresQuartiers (Télé MB), Fred, aventures enArdenne risme (RTBF Quelque choseennousde… (RTBF àlacréation:La collectionet uneémissionquiparticipe RTBF 109 auSud (Canal C,Télésambre etTéléBruxelles) ; Sud quis’ouvrentdes émissionsculturelles surlemonde :Reflets C’est duBelge,Le beauvélodeRavel : C’est à l’histoire des émissionsconsacréesaupatrimoine,àlacultureou rues (Antenne Centre) ; surlepatrimoine:Lades jeux Chaîne (RTBF , Eurovision ). (TVLux), Couleur), Livre-toi village(Canal (TVLux), Zoom), 2 , Mercator (RTBF 2 , sauvegarde, conserve, numériseet , sauvegarde,conserve, 4 ; 3 , Millefeuilles , Quaidesbelges ), Trans’art (notélé), ainsique ), La mémoire des 1 , Télétou-

3 vestissements, constitue l’unedesmarquesdefabrique dela 20%deces in- quireprésente Sa productiondocumentaire, 61 téléfilms,dont belges. 51 téléfilmssontmajoritairement café etAtortouàraison, etcoproduit del’animation (Spirou) et belgesMelting pot produitlessériestypiquement a parexemple à descontrats avecdesproducteursindépendants.En2009, elle La RTB F doitégalementaffecter desonchiffre d’affaires unepart métrages belges. majoritairement CFB/Producteurs indépendants19longsmétrages, dont8longs duF blique anotammentaidé,danslecadre tabilisait uninvestissementglobalde7.043.408€. La chaînepu- audiovisuelles enCommunauté française. En2009, ellecomp- La large. à lanotoriété internationale,etqu’elle convainc lepublicplus Ce accède pleinementsonrôlequandl’œuvre mécanismeremplit aveclesexigencesdel’économieagit enprisedirecte télévisuelle. réciproquement, producteur bénéficied’unsoutiendusecteuret, L’ambition oùle uncerclevertueux, dusystèmeestdecréer nationaleeteuropéenne. télévisuel àlaproductiond’unecréation fondés decontribution desmécanismesstructurels dusecteur C’est surrelationétroitequesesont cette régulièrement. diffuse tient unlienétroitaveclaproductioncinématographique, qu’elle La télévisionsenourritaussideprogrammes defictionsetentre œuvres dfiction R est un partenaire majeur dans la production d’œuvres majeurdanslaproductiond’œuvres TBF estunpartenaire onds spécialRTBF / - 4 munauté française enlesdiffusant. européennesetdelaComvisibilité etpromotionnentlesœuvres - une lesaidesàlaproduction, lestélévisionsapportent Outre à laproductiond’uneséried’animation (Les). Cônes a aidé etuneséried’animation Gastontaires (parexemple ).MTV NoirOcéanexemple etIllégal)BTVaoptépourdesdocumen- sesontcentréssurdeslongsmétrages (par TV SiA etLiberty métrages Lointain (Quartier ) oudesdocumentaires. àdesséries,animations,longs aparticipé stock. BeTV de d’œuvres àlacréation Les éditeursprivésontainsiparticipé cinéma etdel’audiovisuel. sélectionnéesparlaCommissionvres desélectiondu Centre du au Centre ducinémaetdel’audiovisuel àdesœu- etréattribuée delaCommunauté d’œuvres en préachat française, soit versée d’affaires.leurs chiffres Elleestinvestiesoiten coproductionou La à contribution destélévisionsprivéesestproportionnelle parmi leshommes,La Terre promise. Quand Charleroi danse,La Royale Harmonie,Somvilleunartiste Mode inBelgium,Le Mystère Maurice Maeterlinck, PaulDujardin, Léopold II(L’homme Métamorphose d’une derrière gare, labarbe), chelevici (1909-1994), JamesEnsorl’ensorceleur d’Ostende, Jette Set, Dernière lignedroite àLa Haye(ex: AnnieCordy Fritkot, 2006), Ian- Belgitude, La Collection RTBF (2009-2010), Congo etlaBelgique, comme …,CinéTélé Revue, ClaudeSemal, Chantre etchancre dela BonsbaisersdelaColonie,Belgische-route-Belge, Ca rimeçarame RTBF : Avenir(s) -Toekomst(en), La Belgiquedanstous sesEtats, 47.326.610,95 € pour lesannées2001à2009, à audiovisuelle s’élève,à laproduction La contribution légalecumuléedestélévisionsprivées

57 CREATION 58 CREATION production audiovisuelle mettent égalementcetteen dernière émissions,spécifiquementàla De nombreuses consacrées ques p.59). européennes tions dequotasdiffusiond’œuvres (cf. graphi- Communauté aux obliga- française notammentpourrépondre Les dela télévisionsprivéesdiffusentégalementdesœuvres série L’Empire duTigre, belgestoujours). grammées lasérieL’Empereur (parexemple dugoût,oulamini européennessurl’ensemble pro- d’œuvres desœuvresdefiction Enfin, la RTBF apourobligationdediffuserauminimum50% Be TV, belgesànouveau). nes (L’Iceberg, La raison duplusfaible, surlaRTBF etRumba sur cinématographiques- œuvres àcaractèreplusdifficilepour certai en haute mersurBeTV, belgeségalement),dont des exemples Neige, lasuite, Sileventsoulèvelessables,surlaRTBF etTempête Les chaînesdiffusentégalementdeslongsmétrages (Blanche- tous belges). l’inversé, Nioui,ninon,surlaRTBF métrages defictionoud’animationexemple Légende (par de Jean La RTBF etBeTV, de courts proposentbonnombre parexemple, , Mamie,Le Voyageur surBe1, r t n E D N A R G Ï E A L C C O A É Z L N A A H R T A A L N O A J I R A Y u M R d O A G R G r D E i d N R v A a G X M E L L A A C S A P é S r www.qu n ô h C E B C E C E a i h C

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D N A B S A L B F G O L A I D d r ö E i 2 i S E L E a i W n u r E i v o i d u

p L u p o n u B d G u m G u L I H C S r i a S E a u h B C h L E

et d’animations. ciétés focalisées cinématographiques surlaproductiond’œuvres Enfin, la CasaRTBF acréé Kafka etDreamWall, Pictures deuxso- sivement abordéesdansuneprochainepublicationduCSA. qu’elle accordeeuropéennesetbelgesserontprogres auxœuvres depuispeu),laVoDprivés existent ainsiquelaplace dechoix etlesservices y proposeuniquementsesproductionspropres leurs catalogues.Actuellement àsesbalbutiements(laRTBF pour elles,l’objectif consisteenvaleur àmettre cesdans œuvres Les nouvellesplateformes deVoD puisque nesontpasenreste Communauté française. festivalsen promotionnantlesnombreux decinéma en films belges,pourla RTBF des avant-premières (Katanga BusinessetPaniqueauvillage, européens etdelaCommunauté française, enorganisant de filmsetmanifestations cinématographiques, principalement éditeurs, tellesquelaRTBpromotion la assurent F ouBeTV decesDans lecadre émissionsoupard’autres biais,certains Sur lesdocs(Télé Bruxelles) ouLe quotidienduFiff(Canal C). proposent notamment :Tout CinéStation, court, Ateliers (RTBF public valeur plusaccessible. etlarendent Les chaînesdeservice ), ainsi qu’en étant partenaire ou ), ainsiqu’en étantpartenaire ), - Contributions lég MTV MTV Wallonia Moyenne BTV M M Total SiA MC M Editeurs TV WalloniaMTV Canal Z TV Liberty oyenne BeTV oyenne BTV oyenne TVi (AB3-Ab4) Liberty TV Liberty Moyenne Canal Z

BeTV*

RTBF MCM 0 *  • 2007 •20082009 Oeuvres européennes Moyenne surleschaînesBe1,BeCiné,Séries 2.267.926,30 2.851.499,95 5.317.333,01 176.292,74

15.228,02 6.386,00 2001 25% prod uction audio ales deéditeursprivésàla 25,81% 0% 0%

x x x 1.995.398,00 50% 6.817.208,75 2.587.519,60 2.219.811,00 7.198,00 7.282,15 55,30% 54,49% 57,56%

2002 52,11% 60,31% 61,21% 64,52% 54,45% 59,35% 75% x x x 84,24% 79,28% 81,87% 3.947.650,00 2.638.612,00 7.175.264,00

545.365,75 29.942,10 100% 6.412,00 100% 100% 100% 99,42% 83,35% 83,15% 7.282,15 2003 x x 5.442.288,68 2.350.668,00 3.014.500,00 11.327,99 €

57.145,00

8.647,69 • 2007 •20082009 0 indépend Oeuvres européennes 0% 2004 0,00

x x

14,80% 0% 0% 25% 3.292.000,00 2.802.248,00 6.176.229,37 antes 57.934,79 20,37% 18,10% 30,72% 15.112,85 8.933,73

33,38% 24,68% 32,27%

2005 0,00 50% 0,00 47,91% 39,19% 44,45% 43,29% 44,48% 46,90% x visuelle (exprimées en€)

67,43% 33,36% 58,16% 2.383.449,00 2.458.110,02 75% 54.156,00 13.432,68 7.072,34 2006

0,00 0,00 x 100% x 4.548.864,72 4.471.995,00

59.783,33 10.463,73

6.622,66 2007 0 • 2007 •20082009 indépend Oeuvres européennes 0,00 0,00 0% 6,43% 5,40% 6,64% x x

14,72% 0% 0% 6.843.956,41 25% 5.715.659,00 996.000,00 59.880,00 56.030,37 17,76% 16,09% 28,49% 7.470,30 8.916,74 antes récente

32,57% 10,50% 20,86%

33,57% 23,74% 31,70% 2008 50% 42,42% 43,56% 44,47% x x 2.547.355,99

2.169.695,50

213.640,00 10.000,00 75% 65.575,94 60.189,00 21.831,00 6.424,55 2009

x 100% 47.326.610,95 28.329.101,80 3.926.696,49 14.384.131,55 380.567,53 94.024,42 60.189,00 81.711,00 70.189,16 Total

59 creation 60 CREATION IncRock, Lasemo, Verdur Rock, Ardentes, NRJinthePark, Dour…). locales et les festivals organisés dans leurs régions (WallyGat Rock, bang,...), ainsi que de nombreux partenariats entre les télévisions dans HepTaxi té française danslesémissionsD6bels,onstage, etparfois La reportages. de laCommunauté française àtravers différentes émissionset publicfont échoàlascènemusicale Les télévisionsdeservice etar Scène musicale Communauté française ment grâce àlapromotiondesfestivals quiluisontconsacrésen Le Jazztrouveégalementunepetitefenêtre surlaRTBF Pukkelpop, etc. Esperanzah, Lasemo, Couleur Café, BrusselsSommerfestival, avec Le journaldesFrancos associée àdifférents festivalsrend dontellecompteàl’antenne (Attention Talent, L’artiste del’automne, etc.). Elleestégalement musicaux régionaux (Kabaretmusicaux régionaux des émissions consacrées en partie ou entièrement aux groupes est représentée la scène musicale, avec des agendas culturels et Les télévisionslocales diffusent également des émissions où R TBF metnotammentenvaleurdelaCommunau lesartistes - 1 , ainsiqu’àtravers descapsulessporadiques 3 . scène ts dela 2 , ouqu’elle évoque :festivals 4 , Undeuxtroisquatre, Backstage 1 , notam- 5 , Big de Liège. consacre égalementuneémissionàl’orchestre philharmonique tenariats aveclesMidis- Reine oud’opéras, Elisabethetdeconcerts ainsiquelespar captations quelaRTB chaqueannéeautour duConcoursF réalise chaînes delaCommunauté française. Notons néanmoinsles La àrenforcers’engagent cette programmation àl’avenir. delaCommunauté artistes de nombreux française, bienqu’elles premier temps,àdiffuser ontdesdifficultés,dansun créneau F générale.de manière TV etContact jusqu’en 2009, parMTV aétérepris dontlecréneau chaînes privéesthématiquesconsacréesàlamusique :MC La Communauté française des aégalementsursonterritoire musique. les télévisionsprivéesgénéralistes diffusenttrèspeude fédérateurs, comme RTL-TVi aveclesFêtesdeWallonie àNamur, d’évènements musicaux Sauf quandellessontlespartenaires orce estdeconstater queleschaînesquiselancent dansce . Leurs programmations sontdédiéesauxmusiques«jeunes» , quant à elle, est peu représentée surles ,quantàelle,estpeureprésentée 2 inimes, par exemple. RTCMinimes, parexemple. Télé-Liège - 3 des piècesenwallon dethéâtre enplusieursépisodes. lement enwallon. EtLiptitTéyate dinl’PossedeM ment) retransmettentégalementdespiècesprincipa- dethéâtre, Certaines télévisionslocales(Canal Zoom, Télésambre,- notam de spectacles(théâtre, humour). d’opéras, ainsiqu’unedouzaine deproductionsoucoproductions annuellement undizaine decaptationsdanse,d’opérettes ou de Wallonie. Par ailleurs,principalementsur Laellediffuse Deux, patrimonial quimetenvaleur lesdifférents modes d’expression La émissions ainsiquedescaptations. Toutefois publicleurconsacrespécifiquementplusieurs leservice telles que50degrés Nordévoquent égalementcette discipline). visibilité entélévision(même émissionsgénéralistes sicertaines delascènebénéficientpeu lamusique,lesarts A part R TBF proposeWallons-nous et , magazinemensuelculturel 4 atélé propose 5 6

61 CREATION 62 chapitre 7 REGLEMENTATION Le décretsurlesservices demédiasaudio a directive eur interne la télvisuelle enCommosé endr unautçaise. Cedécretatransp é fran par directive SM la intègre auquel étaient soumisleséditeurstlvisuels ? Comment ced écret No - t tamment enm -il intr - t distincti on services-il la linéaires oduit dans règlementaire lecadre Communautçaise ? dela é fran atière derglespublicitaires , derégimed A ? opéenne dite« SM A ». Quelschangements cedécret l visuels de2009encadre /no linéairespre ’ aut orisation ’ activité oit non linéaireactif enBelgique L environnement. permettent d’étendreleursactivités classiquesdansunautre dcast Related» applications interactives) etautres quileur leur intérêtdansledéveloppement dunumérique(V trouventaussi linéaires leséditeursdeservices Pour leurpart, européennes danslecatalogue V ques notammentence quiconcerne lamise enavant desœuvres d’uneséried’obligationsinvestis, surlabasedécrétale, spécifi- M Services ausensduDécret nonlinéaires la qualitéd’éditeurs deservices activitésnumériques àlademande,acquérantleurs propres ainsi En parallèle, lesdistributeursdéveloppentsurleursplateformes de laCommission Européenne. Cet danslesexigences grammes objectifs’inscrit etdeservices. d’offrirexhaustif depro- àlapopulationpluslargeunpanel savoir enplace mettre etdévelopperlenumériquepermettant public,à En effet, lesdistributeursontunobjectifdeservice Cependant, laplace dechacunn’est pastoujours évidenteàsituer. àcette révolution technique,d’oresparticiper etdéjàenmarche. aunintérêtévidentà ounonlinéaires, linéaires teurs deservices Chacun des acteurs sur qu’ils le soient marché, distributeurs, édi- destéléspectateurs. danslesréflexes pleur ets’ancre lavidéoàdemande(V Progressivement, conduit peuàmodifierleshabitudesdes consommateurs. l’augmentation descapacitéstechniques.Cette révolution permettant devisionnerdescontenus audiovisuels quedans révolution profonde tantdansladémultiplicationdessupports Depuis quelquesannées,lesecteurdel’audiovisuel connaît une Senior Legal Counsel, Belgacom Brigitte P a difficulté d’êtreunéditeuds aqua édias Audiovisuels. Enconséquence, ces dernierssont y OD. OD) plusd’am prend - OD «Broa- R CA vice numérique encours. permettant ainsiàchacundeprofiterl’essorrévolution dela teurs, tout enfaisant converger lesintérêtsdetous lesacteurset rencontrant lesattentesessentielles desconsommaoriginaux, - qui permetteauxchaînesdecontinuerdescontenus àproduire doncavantIl importe tout deconstruireunmodèleéconomique paressence retrouvent mixés. s’en non linéaires et éditeurslinéaires àlademande.entre offres Les pres rapports capacités techniquesdesopérateurs pourdévelopperleurspro- auprès deopérateurs. Tandis queleschaînescomptent surles l’égard desconsommateurs etgénérant ainsiunflux constant debasesolide référence uneoffre constituant assurent à A l’évidence, lescâblodistributeursontbesoinquechaînes Comment dèslorsconcilier ces intérêtsliésoucroisés? sifier encore. Or,- ces développements sontnécessairementamenésàs’inten programmes àlademande. comme et,subsidiairement, unecannibalisationdeleurs linéaire comme perçus undétournement de leur audience sont pourtant ractifs, peuventégalementbénéficieraux radiodiffuseurs, s’ils du distributeurcommeinte unemenace. Eneffet, ces services Dans lemêmetemps,ilsvoient lesdéveloppementsinteractifs HE TE BLANC -

63 Carte BLANCHE 64 REGLEMENTATION choisit lui-mêmelemomentde leurdiffusion). à lademande,VoD, catchupTV, pourlesquelsletéléspectateur (c’est-à-dire nonlinéaires lesprogrammes audiovisuels services le téléspectateursevoit etles proposerunprogramme enflux) tive SM parladirec média audiovisuels ladistinctionopérée »etintègre de de la«radiodiffusion définitles«services »,lenouveau décret Contrairement àl’ancien quinedonnaitpas dedéfinition décret mutationstechnologiques. portantes essentiellement caractérisé paruneconcurrence accrueetd’im- lesobjectifsmieux rencontrer d’intérêtgénéral dansuncontexte du secteuraudiovisuel delaCommunauté française, etparlà, encompte laréalité législation envigueurpourmieuxprendre du droitcommunautaireavecledel’Union,etadapterla double :assurer, entransposantlacompatibilité ladirective, L’objectif demédiasaudiovisuels est surlesservices dudécret exemple. européennes, par dequotasdiffusiond’œuvres taires, derèglespublici- induit deschangements,notammentenmatière 2007, eta constitue existant uneévolution règlementaire ducadre « télévisuelle. Ce décret, qui transpose en droit interne la Directive audiovisuels, entré en vigueur le 26 mars 2009, encadre l’activité En Communauté française, le décret sur les services de médias de l’audiovisuel dre règlementaiLe ca re

Service de médias audiovisuels (S A entre les services linéaires (télévision linéaires traditionnelle, où lesservices A entre M A)

» adoptée le 11 décembre - mes dans lequel il est inséré. Lesmes danslequelilestinséré. programmes pourenfants et d’autorisationSon degré varie enfonction deprogram- dutype pourl’éditeur. contrepartie moyennant paiementouuneautre de plus, le placement de ce produit, service, ou marque, se fait distinctsdesprogrammes, dans lesécransclairement publicitaires programme etnon,comme aveclapublicitétéléviséetraditionnelle munication commerciale consiste à insérer un produit au sein du demédiasaudiovisuels. Cetteles services nouvelleforme decom- tion audiovisuelle delaCommunauté françaisesur avecledécret Le placement deproduitafait sonapparitiondans larèglementa- des émissionsdetélé-achat (call tv). comme quotidiennesdediffusionmaximum larègledes3heures dans lesjournauxtélévisésetprogrammes pourenfants, tout et maintientl’interdictiondelapublicitél’autopromotion etnonlinéaires) (linéaires généralun régime àtous lesservices des consommateurs applique etdesmineurs:lenouveau décret tout enmaintenantunniveaudirective, plusélevé deprotection transpose letexte les règlesdela depublicité,parexemple, tière Enma- nonlinéaires. pourlesservices visuels, maispluslégères audio- pourlesdeuxcatégoriesdeservices balement similaires des règlesglo- ilaprévu programmes ounonlinéaire), (linéaire sables pourlelégislateur, quelquesoitlemodedediffusiondes indispen- Les deprotectiondestéléspectateursrestant mesures ces informations permettantauCSA delesidentifier. voyer auCSA desformulaires adaptésenfonction deleurprofil, acteurs. Concrètement, lesfournisseurs- demédiasdoiventren tive deséditeursetdefavoriser l’accès àdenouveaux aumarché delavolontérésulte dulégislateurd’alléger lachargeadministra- télévisuels(voir égalementenp.13).Celes services changement déclaratifla place, aintroduitunrégime pour lenouveau décret d’autorisation. àunrégime A soumettait leséditeursdeservice surlaradiodiffusion dechangement :ledécret Autre exemple française. Communauté en opérateurs certains de l’installation freiner pas ne de étant législateur du volonté La abonnés…). aux envoyés magazines Internet, sites programmes, des électroniques des mise envaleur spécifique paruneprésentation obligatoire (gui- de forme autre une par remplacée mais linéaires, non services les pour transposée pas n’est française Communauté la de et européennes d’œuvres diffusion de quotas des règle La conditions.autorisé quemoyennant certaines deprogrammes, iln’est types la publicité.Danstous lesautres en placecohérenteaveccelle uneréglementation envigueurpour munauté françaisepourmettre estalléplusloinqueladirective de produit. Avec cette interdiction totale, le législateur de la Com- les journauxtélévisésnepeuventfaire l’objet d’aucun placement

puisse paslesréguler. contraire, queleCSA neconnaisse pasleurexistenceetne les fournisseurs àsedéclarer, lerisqueétant,danscas nées. Cet allègementdelaprocédureviseeneffet àinciter` Les donnéesdemandéesdansces- formulaires sontproportion www.csa.be/questions/categorie/16 F www.csa.be/questions/categorie/13 F www.csa.be/questions/categorie/15 F www.csa.be/documents/show/502 demédias audiovisuels : surlesservices Décret eur-lex.europe.eu àl’exerciced’activitésrelatives deradiodiffusion télévisuelle» : etadministratives desEtatsmembres tives, réglementaires dispositionslégisla - CEE visantàlacoordination decertaines Conseil du11décembre2007 «modifiantladirective 89/552/ Texte 2007/65/CE delaDirective duParlement européenetdu Documentation etliensutile services demédiasaudiovisuels »: AQ « services AQ « quotasaudiovisuels »: AQ « publicité,placement deproduit »:

65 REGLEMENTATION Colophon Qui est qui au CSA ?

Direction éditoriale Afin de préparer les travaux des deux Collèges qui le composent (Collège d’autorisation et de Aline Franck contrôle, et Collège d’avis), le CSA dispose d’une équipe de 25 personnes. Cette équipe fonc- tionne selon une organisation matricielle, qui amène les conseillers transversaux, en charge de Secrétariat de rédaction certaines matières spécifiques dans le champ de la régulation audiovisuelle, à travailler avec les Marion Chourane trois services qui composent le CSA : le service « éditeurs », le service « distributeurs et opéra- teurs », le service « études et recherches ». Ont participé à la rédaction de cette publication En ce qui concerne la télévision, les personnes suivantes participent, sous la responsabilité du Marion Chourane Directeur général, à la mise en œuvre des missions du CSA : Geneviève de Bueger Bernard Dubuisson Paul-Eric Mosseray Nele Smets Aline Franck Directeur du service « éditeurs » Conseillère en charge des nouvelles techno- Julien Jost logies, des nouveaux médias, de la transition Anne Libert Geneviève de Bueger et du dividende numériques Paul-Eric Mosseray Responsable de l’unité « télévisions » Nele Smets Geneviève Thiry Noël Theben Mathilde Alet Conseillère en charge de la protection des Geneviève Thiry Conseillère en charge de la communication pu- mineurs et de la dignité humaine, de la blicitaire, de la protection du consommateur déontologie de l’information, du droit du Crédit photographique et de la problématique des discriminations public à l’information et de l’information en Michel Leroy (RTBF), période électorale Beverley Minnekeer (CSA), Marie Coomans et toutes les télévisions Juriste qui nous ont donné des images. Clémence Dumont BILAN TV Création & Impression Juriste Perfecto sprl (www.perfecto.be) Julien Jost Conseiller en charge du service économique, 66 des analyses de marchés, de la transparence et du pluralisme

Anne Libert Editeur responsable Conseillère en charge des questions spécifi- Marc Janssen, ques liées au service public, de la production Président du CSA et la création audiovisuelles, de la diversité Boulevard de l’Impératrice, 13 1000 Bruxelles culturelle et des quotas

Clôturé le 25 novembre 2010 L’organigramme complet du CSA est consultable à l’adresse : www.csa.be/documents/show/1278

E n t r E C h i En Et Loup Sam Sa F i Lm arCh i p EL 3 5 paLL aS F i Lm p r é SE n t En t "JE NE ME DOUTAIS PAS

DE L’E' TRANGE AVENTURE QUI M’ATTENDAIT..." (Herinneringen' ) D’APRES LE MANGA cULTE DE «NAAR DE cULTMANGA VAN JIRO^ TANIGUchI

CSA Bld. de l’Impératrice, 13 1000 Bruxelles

PASCAL GREGGORY JONATHAN ZACCAÏ uN f ILM DE SAM GARBARSKI SCÉNARIO ADAPTATION ET DIALOG uES ALEXANDRA MARIA LARA LÉO LEGRAND JÉR ôME TONNERRE S AM GARBARSKI P HILIPPE B L A S B A N D MuSIquE ORIGINALE AIR D’APR èS H A R uKANA MACHI’E DE J IR ô T A N I G uCHI a v EC La p a r t i Ci p a t i o n d E E v ELy n E d i d i S o p h i E d u E Z L i o n EL aBEL a n SK i ta n i a G a r Ba r SK i i m a GE J Ea n n E L a p o i r i E a . F.C. So n C a r Lo t h o SS pi a d u m o n t th o m a S G a u d Er a v EC La p a r t i Ci p a t i o n d E C a n a L + C i n é Ci n é m a t p S S t a r mi t t EL dEu t SC hE m E d i EnFö r d Er u n G G m B h d i r EC t i o n a r t i St i q u E vé r o n i q u E S aCrE Z m o n t a GE L u d o t r o Ch p r o d u CtEu r S di a n a E L B a u m d E n i S F rEy d J a n i t h i LtG E S th a n a SS iS K a r a t h a n o S K a r L B a u m Ga r t n Er m E d i EnBo a r d B ErLi n - B r a n d EnBu r G La réGi o n W a LL o n n E En a SS oCi a t i o n a v EC B a n q u E po p u La i r E S é BaSt i En dELL o y E u n E p r o d u Ct i o n E n t r E C h i En Et Loup Sam Sa F i Lm arCh i p EL 3 5 paLL aS F i Lm En Co p r o d u Ct i o n a v EC L ES atEL iErS d E B a ErE r t B F ( téLé v i Si o n BELGE ) im a GES 1 0 a v EC LE So u t i En d u pr o Gr a m m E m E d i a d E La Communauté Europé En n E Et d E i 2 i au d i o v i Su a L rh ô n E-a L pES C i n é m a En a SS oCi a t i o n a v EC W i Ld B u n Ch a v EC LE So u t i En d u F o n d S n a t i o n a L d E So u t i En à La p r o d u Ction audiovi SuELLE d u G r a n d - duCh é d E L u x EmBo u r G dE La proCirEp Et dE L’anGoa-aGiCoa du tax ShELtEr du GouvErnEmEnt FédéraL BELGE d u C En t r E du Cinéma Et d E L’au d i o v i SuEL d E La Communauté Fr a n ç a i SE d E B ELG i q u E Et d ES t é Lé d i St r i Bu t Eu r S WaLL o n S dE E u r i m a GES dE drEa m to u Ch dE C a Sa K a FK a piCt u r ES Et dE t a x ShELtEr . BE vEn t ES i n t Er n a t i o n a LES W i Ld B u n Ch www.quARTIERLOINTAIN-LEfILM.COM fACEBOOK: quARTIER LOINTAIN - LE fILM