Annexe 2 à la délibération 2014-CG-3-8385

CONVENTION

RENNEMOULIN Chapelle du Prieuré (dite chapelle Saint-Nicolas)

Restauration intérieure de sauvegarde d’urgence et assainissement des abords – Phase 2 Patrimoine non protégé en péril

Restitution du clocheton et remise en place, après restauration, de la cloche dite « Marie » conservée dans l’église de – Phase 3 Patrimoine non protégé hors péril

YVELINES PATRIMOINE – PLAN D’AIDE AUX COLLECTIVITÉS POUR LA RESTAURATION ET LA VALORISATION DE LEUR PATRIMOINE HISTORIQUE MONUMENTAL 2013-2015

ENTRE LES SOUSSIGNES :

Le Département des , sis à l’Hôtel du Département, 2 place André Mignot, 78012 Versailles Cedex, représenté par M. Pierre BEDIER, Président du Conseil général, habilité par délibération du Conseil général en date du 23 mai 2014, ci-après dénommé « le Département »,

D'UNE PART,

ET :

L’Institut Pasteur, sis 25-28, rue du Docteur Roux, 75724 PARIS Cedex 15, reconnu d’utilité publique par décret du 4 juin 1887 (J.O. 5 juin 1887), représenté par M. Christophe MAURIET, Directeur Général Adjoint, ci-après dénommé « le Propriétaire »,

D'AUTRE PART,

IL A ETE CONVENU ET DECIDE CE QUI SUIT

PREAMBULE

Dans le cadre du « Plan d’aide aux collectivités pour la restauration et la valorisation de leur patrimoine historique monumental », voté le 23 novembre 2012 pour trois ans à compter de janvier 2013, le Département a entériné un programme d’aide aux édifices patrimoniaux qu’ils soient protégés ou non au titre des monuments historiques. La chapelle du Prieuré, datée du XIIIème siècle, appartient à l’Institut Pasteur – fondation déclarée d’utilité publique – qui ne peut restaurer et sauvegarder seul financièrement ce patrimoine exceptionnel.

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En raison de l'importance de cet édifice au sein du patrimoine de la Plaine de Versailles, de l’urgence à achever sa restauration et du projet innovant dans lequel il s’inscrit – insufflé par le Département, la Communauté d'Agglomérations de Versailles Grand Parc et l'association patrimoniale de la Plaine de Versailles et du Plateau des Alluets, consistant à redonner vie aux fermes en déshérence de la Plaine de Versailles – il a été décidé d’apporter un soutien départemental à ce projet.

Pour assurer le sauvetage en urgence et préserver ce monument médiéval, une convention a été signée le 8 novembre 2010, prolongée par avenant en date du 4 avril 2014, entre l’Institut Pasteur et l’association Renaissance du Patrimoine de Noisy-le-Roi/Rennemoulin/Bailly. Selon les termes de cette convention, l’Association a pour obligation de rechercher les financements publics et privés et utiliserait en contrepartie la chapelle du Prieuré 45 jours par an, sur une durée de huit ans. L’Institut Pasteur, propriétaire, est en charge des travaux de restauration et de restitution, et pour cela, il a fait appel à un Architecte en chef des monuments historiques.

ARTICLE 1er : OBJET DE LA CONVENTION

Plusieurs monuments anciens, appartenant à l'Institut Pasteur, participent au charme du petit village de Rennemoulin, comme la chapelle du Prieuré – dite chapelle Saint-Nicolas – datée du XIIIème siècle. Bien que non protégée au titre des monuments historiques, elle se situe au cœur du site classé de la Plaine de Versailles, dont la protection inclut la préservation et la mise en valeur du patrimoine bâti.

La restauration de cet édifice s’inscrit, aujourd’hui, dans un projet beaucoup plus vaste, insufflé par le Département, la Communauté d'Agglomérations de Versailles Grand Parc et l'association patrimoniale de la Plaine de Versailles et du Plateau des Alluets, consistant à redonner vie aux fermes en déshérence de la Plaine de Versailles. En effet, la sauvegarde du patrimoine historique bâti du domaine de l'Institut Pasteur, qui regroupe les fermes de Rennemoulin (dont fait partie la chapelle) et de la Faisanderie à Villepreux (137 hectares), est la première étape d’une action innovante visant à la complémentarité économique entre activités agricoles et activités rurales à caractère touristique et culturel (centre équestre, calèches, art de la fauconnerie avec démonstrations de chasse au vol dont Louis XIV était grand amateur, etc.). Ce concept, étendu aux autres domaines fermiers en difficulté, permettra de structurer la protection et le développement économique mesuré de la Plaine de Versailles, « poumon vert » du Grand Paris.

En 2010, cet édifice médiéval – à l’histoire architecturale mal connue – est en très mauvais état et présente des désordres structurels importants.

Le monument appartient à l’Institut Pasteur, fondation déclarée d’utilité publique, placée sous la tutelle de quatre ministères et financée à parts égales par des fonds publics, des brevets et des dons. La part de financement correspondant aux dons étant en baisse ces dernières années, l’Institut Pasteur a recentré ses dépenses sur la recherche et ne peut restaurer et sauvegarder seul financièrement ce patrimoine exceptionnel.

Accompagné dans ses démarches par la Commune et l’association Renaissance du Patrimoine de Noisy-le-Roi/Rennemoulin/Bailly, l’Institut a engagé un important programme de restauration initialement composé de deux phases, et fondé sur l’étude préalable conduite par M. Pierre BORTOLUSSI, Architecte en chef des monuments historiques.

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La première phase de restauration portait sur les travaux extérieurs de sauvegarde d’urgence, afin d’assurer la mise hors d’eau du monument et d’en restaurer le clos et le couvert. Cette phase a été soutenue, en 2011, à hauteur de 62 % par plusieurs partenaires (Etat, Conseil régional d’Ile-de- , association de Sauvegarde de l’Art français, Fondation du Patrimoine et différents mécènes). Elle a également bénéficié d’un soutien départemental dérogatoire plafonné à 75 000 €, soit près de 18 % du montant des travaux – dans le cadre du « Plan exceptionnel 2007-2010 » – le propriétaire étant une fondation déclarée d’utilité publique placée sous la tutelle de l’Etat.

Aujourd’hui presque achevée, cette première phase a aussi permis de mettre au jour des éléments architecturaux insoupçonnés, comme des ouvertures anciennes obturées, qui laissent supposer l’existence d’un édifice disparu plus important.

Initialement composée de deux phases, la restauration de la chapelle de Rennemoulin comporte aujourd’hui une troisième et dernière phase. En effet, les découvertes réalisées au niveau de la charpente, lors de la première phase de travaux, ont confirmé la présence ancienne d’un clocheton sur le toit de l’édifice. Les éléments récemment mis au jour sont suffisants pour permettre à l’Architecte en chef des monuments historiques de restituer cette structure et de remettre en place la cloche provenant de la chapelle.

Datée de 1690, la cloche en bronze, aujourd’hui conservée dans l’église Saint-Germain-l’Auxerrois de Villepreux, est l’œuvre de Gilles LEMOINE, fondeur du Roi Louis XIV. Baptisée « Marie », elle porte une inscription, dont le relevé permet d’indiquer qu’elle a été ainsi nommée par Pierre RAIMS, chanoine de la Chapelle royale de Vincennes, et Dame LEROY, épouse de Philippe LEMOYNE, seigneur de Rennemoulin et ancien conseiller du Roi. Elle aurait été rapatriée vers 1809 à Villepreux, après le rattachement du prieuré Saint-Nicolas de Rennemoulin à cette paroisse en 1804, et est classée au titre des monuments historiques depuis le 27 avril 1944.

La présente convention a pour objet de définir les modalités d'attribution, par le Département, d'un concours financier au Propriétaire pour :

- les travaux intérieurs de sauvetage d’urgence et l’assainissement des abords de l’édifice (phase 2 – patrimoine non protégé en péril) ; - la restitution du clocheton et la remise en place, après restauration, de la cloche dite « Marie » classée au titre des monuments historiques et conservée dans l’église de Villepreux (phase 3 – hors péril).

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ARTICLE 2 : DESCRIPTIF DES TRAVAUX

Le Propriétaire est le maître d'ouvrage de l'opération.

La présente convention porte sur : - la phase 2 pour la restauration intérieure de sauvegarde d’urgence et l’assainissement des abords qui comprend :  les traitements restants sur la charpente, dont la voûte lambrissée de la nef et les nervures sur arcs doubleau,  les maçonneries et pierres de taille, notamment la restructuration des baies,  la réfection des sols, dont la démolition des éléments modernes, la dépose des sols pavés, les terrassements et la restitution des sols,  les traitements électriques, dont l’installation de lustres à iodures métalliques,  la réalisation de vitraux pour les trois baies du chœur,  l’intervention de fouilles archéologiques préventives,  le traitement et l’assainissement des abords.

- la phase 3 pour la restitution du clocheton et la remise en place, après restauration, de la cloche dite « Marie » qui comprend :  la charpente et la couverture nécessaires à la restitution du clocheton,  la dépose, le transfert, la restauration et la repose de la cloche.

Concernant la phase 2 :

Le Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine (S.T.A.P.) de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France (D.R.A.C.), dans son avis du 05/10/2010, précise « … qu’il s’agit d’un édifice remarquable dont la construction remonte au XIIIème siècle, grande époque médiévale de construction. Par ailleurs, […] les désordres importants affectant l’édifice, montre l’urgence d’engager un programme complet de restauration […] les désordres importants concernant les maçonneries et plus spécifiquement la déstabilisation des murs gouttereaux nord et sud qui accusent des devers significatifs […]. Par ailleurs, on constate des infiltrations d’eau dans les têtes de murs par le biais des contreforts qui contribuent à l’affaiblissement des maçonneries. En conclusion, on peut affirmer que l’édifice, très fragilisé, se trouve en état de péril et qu’il y a urgence à intervenir dans les meilleurs délais possibles... ».

Lors de la première phase de travaux, la mise au jour d’éléments architecturaux insoupçonnés a conduit le Service régional de l’Archéologie de la D.R.A.C. à émettre, le 07/03/2014, un arrêté de prescription de fouilles préventives, accompagné d'un cahier des charges scientifiques. Obligatoire au regard du Code du patrimoine, cette intervention comprend des sondages, une étude du bâti, des analyses de dendrochronologie, une étude des mortiers et enduits, et a été intégrée au programme de travaux de la phase 2.

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Concernant la phase 3 :

Pour la restitution du clocheton, le S.T.A.P., dans son courrier du 14/03/2014, indique que « …des découvertes fortuites ont entraîné une modification de la restitution premièrement envisagée. La mise au jour […] des traces dans la charpente viennent corroborer les textes évoquant la présence d’un clocheton, plus récent, au droit d’une travée de la nef […] Ces découvertes sont passionnantes et méritent d’être largement soutenues […] ».

Pour le transfert de la cloche, la Conservation régionale des monuments historiques de la D.R.A.C., dans son courrier du 15/01/2014, « donne un accord de principe favorable [au] transfert de Villepreux à Rennemoulin […] » et précise que son « […] accord définitif reste toutefois subordonnée à la signature d’une convention de dépôt entre les municipalités de Villepreux et de Rennemoulin », convention à lui soumettre pour avis avant signature.

Interrogée sur la faisabilité du projet de remise en place de la cloche, la Commune de Villepreux a fait savoir oralement qu’elle y était favorable, mais que toutefois, sa décision définitive serait prise après les élections municipales. Cet accord se traduira par la signature d’une convention de dépôt entre l’Institut Pasteur et la Commune de Villepreux.

Concernant les phases 2 et 3 :

En sa qualité de maître d’ouvrage, le Propriétaire indique, conformément au planning prévisionnel établi dans son dossier de demande de subvention : - un commencement de travaux au mois de janvier 2014, - un achèvement des travaux au mois de septembre 2014.

Le Propriétaire a reçu du Département une autorisation de commencement anticipé des travaux pour ces phases 2 et 3, en date du 19 décembre 2013.

Conformément à l’article 3 ci-dessous, le Propriétaire s’engage à notifier au Département le démarrage de l’opération, en transmettant copie du ou des ordres de service Travaux.

Le Propriétaire s’engage à prévenir le Département de tout retard dans l’avancement du chantier de restauration.

ARTICLE 3 : MONTANT DU FINANCEMENT DU DEPARTEMENT

Le montant de la phase 2 (péril) s’élève à 342 642 € H.T., dont 29 639 € d’honoraires.

Le Conseil régional d’Ile-de-France est sollicité pour un soutien à hauteur de 75 000 €, soit près de 22 % du montant H.T. des travaux. La Fondation du Patrimoine prévoit d’apporter une aide de 30 000 €, soit près de 9 %.

5 Annexe 2 à la délibération 2014-CG-3-8385

Dans le cadre du volet « patrimoine en péril » du Plan « Yvelines Patrimoine », le Département s'engage à participer au financement de ces travaux sous la forme d'une subvention d'investissement représentant : - 60 % de la dépense subventionnable H.T. pour les monuments non protégés, plafonnés à 150 000 € ; - 40 % de la dépense subventionnable H.T. pour les monuments protégés, classés ou inscrits, plafonnés à 75 000 €.

Par conséquent, le Département apporte un soutien financier de 150 000 €, représentant près de 44 % du montant de l’opération, au Propriétaire pour la réalisation de cette phase 2 de restauration.

Le montant de la phase 3 (hors péril) s’élève à 70 918 € H.T., dont 7 425 € d’honoraires.

Dans le cadre du volet « patrimoine hors péril » du Plan « Yvelines Patrimoine », le Département s'engage à participer au financement de ces travaux sous la forme d'une subvention d'investissement représentant : - 50 % de la dépense subventionnable H.T. pour les monuments non protégés, plafonnés à 75 000 € ; - 25 % de la dépense subventionnable H.T. retenue par les services de l’Etat pour les monuments protégés, classés ou inscrits, plafonnés à 35 000 €.

Toutefois, l’Institut Pasteur ne pouvant apporter que 25 000 €, soit près de 35 % du montant des travaux, le Département apporte un soutien financier de 46 000 €, représentant près de 65 % du montant de l’opération, au Propriétaire pour la réalisation de cette phase 3 de restitution du clocheton, de restauration et de remise en place de la cloche.

L'utilisation de la subvention d'investissement à d'autres fins entraînerait son remboursement et son annulation.

Conformément à la délibération du Conseil général en date du 20 décembre 2013, portant adoption du budget primitif pour 2014, le paiement s’effectuera en 2 versements : - un acompte de 50 % de la subvention à réception d’une demande de versement à la signature du Propriétaire et d’un état récapitulatif des dépenses en H.T. à hauteur de 50 % du total des travaux subventionnables, signé par le Propriétaire et certifié par le Trésorier de l’Institut Pasteur ; - le solde à réception d’une demande de versement signée par le Propriétaire, d’une attestation d'achèvement des travaux à la signature du Propriétaire portant mention du montant réalisé et d’un état récapitulatif des dépenses totales en H.T., signé par le Propriétaire et certifié par le Trésorier de l’Institut Pasteur.

De plus, la subvention deviendra caduque si le Propriétaire ne notifie pas au Département le démarrage des travaux (copie de(s) ordre(s) de service Travaux) dans un délai de deux ans à compter de la notification de la subvention, ou si ceux-ci ne sont pas soldés (attestation d’achèvement des travaux) dans un délai de quatre ans à compter de l’engagement de l’opération.

6 Annexe 2 à la délibération 2014-CG-3-8385

ARTICLE 4 : OBLIGATIONS DU PROPRIETAIRE

4.1 : Obligations liées à la restauration et à la restitution

Concernant la dimension archéologique du projet (phase 2), le Propriétaire s’engage à respecter les obligations réglementaires en matière d’archéologie préventive (arrêté de prescription émis par le Service régional de l’archéologie).

Concernant la remise en place de la cloche dite « Marie » (phase 3) – classée au titre des monuments historiques – provenant de la chapelle et appartenant aujourd’hui à la Commune de Villepreux, l’Institut Pasteur s’engage à signer une convention de dépôt avec cette commune, convention qu’il aura soumise, au préalable pour accord définitif, à la Conservation régionale des monuments historiques. Cette dernière devra autoriser, par ailleurs, la nature des travaux de restauration devant être effectués sur la cloche.

Le Propriétaire s'engage également à : 1. informer le Département du déroulement des travaux et à lui soumettre pour validation toute proposition de modification ; 2. installer un panneau de chantier mentionnant le montant, l’objet de la subvention et le logo du Département ; 3. mentionner systématiquement l'aide apportée par le Département sur tous ses supports de communication et documents promotionnels, ainsi que dans tout article de la revue municipale ; 4. transmettre au Département les photos et croquis significatifs du dossier de restauration en version numérique, libre de droits, afin de permettre la mise en valeur de l’aide du Département sur son site Internet et sur ses supports d’action culturelle ; 5. convier suffisamment à l’avance le Département en fin de travaux, afin que l’opération puisse être médiatisée ; 6. mettre en place une ouverture pérenne du lieu au public, dès l’achèvement des travaux et de la sécurisation du lieu.

Le Propriétaire s'engage à communiquer aux services du Département, un rapport d’utilisation de la subvention qui sera remis lors de la demande de versement du solde, ainsi que sur simple demande de leur part, toutes les informations et documents complémentaires (de nature juridique, fiscale, comptable ou de gestion), dont ils auraient besoin pour évaluer son action.

4.2 : Obligations de mise à disposition

Sous réserve que le projet se réalise en tout ou partie (phases 2 et 3 des travaux) par l’entremise de l’association Renaissance du Patrimoine de Noisy-le-Roi/Rennemoulin/Bailly, l’Institut Pasteur s’engage à mettre à disposition de l’Association la chapelle du Prieuré à titre gratuit, après l’avoir rendu techniquement et réglementairement accessible au public (sécurité et assurances) dans le cadre de l’organisation de manifestations à caractère culturel, social ou scientifique.

7 Annexe 2 à la délibération 2014-CG-3-8385

Cette mise à disposition sera effective à partir de la réception des travaux et après réception technique et sécurité ; et portera sur un total de 45 jours (hors jours de préparation et de remise en ordre) par an, selon une répartition annuelle équilibrée à définir avec l’Institut Pasteur. Les journées non consommées par l’Association sur une année calendaire, ne seront pas reportées les années suivantes.

Il est expressément convenu que l’engagement de l’Institut Pasteur sera de 8 ans à compter de la réception des travaux.

Cependant, dans le cas d’une vente ou d’une mise en location de la chapelle dans la période des 5 premières années, cet engagement de mise à disposition du monument à l’Association s’imposera aux éventuels acquéreurs ou locataires qui le reprendront à leur compte (durée et modalités pratiques) au minimum jusqu’au terme des cinq premières années, cette obligation devant figurer dans l’acte de vente ou de location.

Dans le cas d’une vente ou d’une mise en location au cours des 6ème, 7ème et 8ème années, le nouveau bénéficiaire ne sera pas obligé de tenir cet engagement de mise à disposition du monument (cf. article 7.2 ci-dessous).

ARTICLE 5 : DUREE DE LA CONVENTION

La présente convention prendra effet à compter de sa signature et prendra fin à l’échéance des 8 années de mise à disposition de la chapelle à l’Association.

ARTICLE 6 : COMMUNICATION

Outre les précisions énoncées à l’article 4 ci-dessus, le Département pourra mentionner son soutien dans tous ses supports de communication ou actions d’information ayant trait à la restauration du monument subventionné.

Le Département pourra réaliser des photographies, des vidéos et autres créations graphiques relatives à l’opération de restauration ou utiliser, libres de droits, des prises de vues appartenant au Propriétaire.

Cette autorisation permet des utilisations sur tout support, par tout procédé, qui concernent la promotion de l’opération de subvention et la communication interne ou externe du Département. Elle s’applique pendant une période de 8 ans à compter de la signature de la présente convention et pour le monde entier.

8 Annexe 2 à la délibération 2014-CG-3-8385

ARTICLE 7 : RÉSILIATION DE LA CONVENTION

7.1 : En cas de non-respect des engagements

En cas de non-respect, par l'une des parties, des engagements réciproques souscrits aux termes de la présente convention, celle-ci pourra être résiliée de plein droit par l'autre partie à l'expiration d'un délai de quinze jours calendaires suivant l'envoi d'une lettre recommandée avec accusé de réception valant mise en demeure. Elle pourra donner lieu au reversement d'une fraction de la subvention allouée, selon accord entre les parties.

La présente convention sera annulée de plein droit et sans indemnité d'aucune sorte, si le Propriétaire n'était plus en mesure de satisfaire aux conditions définies, et notamment en cas de non-respect des engagements conclus par la présente convention. La résiliation dans les conditions précitées implique la restitution des subventions versées par le Département.

En cas de résiliation, les parties ne peuvent plus faire usage d’une manière directe ou indirecte du nom et de l’image de l’autre partie.

Si le Propriétaire et le Département se trouvent dans l’impossibilité de réaliser l’opération de restauration du fait de la législation française qui interdirait l’utilisation ou le faire-valoir de la subvention ou de tout autre cas indépendant de la volonté des parties, le Département peut à son seul choix obtenir la restitution des sommes avancées par lui et non engagées par le Propriétaire, ou convenir avec le Propriétaire de sa participation à une restauration de remplacement qui ferait l’objet d’une convention similaire.

7.2 : En cas de vente ou de location au cours des 6ème, 7ème et 8ème années

Dans l’hypothèse où le nouveau bénéficiaire de la chapelle ne souhaiterait pas être tenu par l’engagement de mise à disposition à l’Association, sur tout ou partie des dernières années contractuelles (6ème, 7ème et 8ème années), l’Institut Pasteur devra, au moment de la signature de l’acte de vente ou de location, dénoncer la convention avec l’Association.

Toutefois, l’Association bénéficiera d’un délai de 6 mois avant la perte de jouissance du lieu, disposition qui figurera à l’acte de vente ou de location.

La réparation du préjudice financier subi par le Département et autres organismes publics sera réglée en faisant application de l’article 2 de la convention conclue le 8 novembre 2010, prolongée par avenant en date du 4 avril 2014, entre l’Institut Pasteur et l’Association.

Tout litige opposant les parties qui n'aura pu être résolu à l'amiable sera porté devant le Tribunal Administratif de Versailles.

Fait à Versailles, le………………………….., en deux exemplaires originaux.

Pour le Propriétaire Pour le Département

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