DDAF des Hautes Pyrénées

D.D.A.F. 65

PPR INONDATION DU SUD DE

Communes de BARRY, BENAC, , et

Risque inondation Etude de l’aléa et des enjeux associés

RAPPORT GÉNÉRAL

JUILLET 2005

COMMUNES de BARRY, BENAC, HIBARETTE, LANNE, LOUEY, ORINCLES

PLAN DE PREVENTION DES RISQUES

RISQUE INONDATION

ETUDE DE L’ALEA ET DES ENJEUX ASSOCIES

Dossier n° 17.65.Y 871

Donneur d’ordre Diffusion MISSION INTER SERVICE DE L’EAU MISE 2 ex / DDAF Cité administrative BP 1710 L.R.P.C. Bordeaux – E.G.R. 1 ex 65017 Tarbes cedex 9

Nom de l’interlocuteur M. le Responsable de la MISE Référence de la commande Cahier des Charges du 18/juillet/2003 Courriel du 16/septembre/2003

Bordeaux, le 17 novembre 2004

Le Chargé d’Affaires de Le Responsable de Le Directeur du l’Unité Technique Eau et l’Unité Technique Eau et Laboratoire, Assainissement Assainissement

Mario ROMERA Yves RUPERD Patrice LECLERC

PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 1

SOMMAIRE

I. PREAMBULE...... 3

POURQUOI UN PPR ?...... 5 A. Les origines ...... 5 B. L’objectif du PPR...... 5

II. METHODOLOGIES MISES EN ŒUVRE ...... 10 A. Objectifs de l’étude ...... 10 B. L’aire d’étude ...... 10 C. Les méthodes à appliquer...... 12 1. Etude de l’Aléa Inondation ...... 12 2. Etude des Enjeux...... 12 D. Information – Concertation ...... 12 E. Organisation ...... 13

III. LE PHENOMENE NATUREL INONDATION ...... 14 A. Les causes des inondations...... 14 B. Les précipitations locales ...... 14 C. Les différentes crues – Synthèse des connaissances ...... 15 1. Les crues de l’Echez...... 15 2. Les crues de l’Aube...... 16 3. Les crues de la Géune...... 17 4. L’Atlas des Zones Inondables...... 17

IV. L’ALÉA INONDATION ...... 19 A. Caractérisation des niveaux d’aléas ...... 19 1. Rappel : la doctrine du MEDD...... 19 2. Les niveaux d’aléa pour le PPR du Sud de Tarbes ...... 20 B. Les crues de référence...... 21 C. Difficultés rencontrées et inconnues persistantes...... 22 1. Détermination des limites des zones inondables...... 22 2. Détermination des hauteurs d’eau...... 22 3. Détermination des vitesses...... 22 4. Détermination des aléas et des enjeux...... 23

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 2 5. Inconnues persistantes...... 23 D. Documents cartographiques...... 23

V. LES ENJEUX FACE AUX INONDATIONS ...... 25 A. Contenu de l’étude ...... 25 B. Méthodologie ...... 25 C. Documents cartographiques...... 25

VI. LE S.I.G...... 26

VII. CONCLUSION ...... 27

VIII. ÉLÉMENTS BIBLIOGRAPHIQUES ...... 28

IX. ANNEXES ...... 31 A. RECENSEMENT DES RÉUNIONS...... 32 B. LISTE DES SERVICES CONTACTÉS...... 46 C. METHODE HYDROGÉOMORPHOLOGIQUE-NOTE MÉTHODOLOGIQUE ..... 47

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 3

I. PREAMBULE

La loi du 2 février 1995 (article L.562-1 du Code l’Environnement [A1], [A2]), a créé les Plans de Prévention des Risques naturels prévisibles (PPR) qui constituent aujourd’hui l’un des instruments essentiels de l’action de l’Etat en matière de prévention des risques naturels. Le PPR se veut un outil simple et adapté en travaillant préférentiellement par bassin de risque à partir de la connaissance actuelle[B4].

On reprendra la définition du PPR du MEDD dans une note du 10 septembre 2002 : « Le PPR relève de la responsabilité de l’Etat. Son objet est de cartographier les zones soumises aux risques naturels et d’y définir les règles d’urbanisme, de construction et de gestion qui s’appliqueront au bâti existant et futur. Il permet également de définir des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde à prendre par les particuliers et les collectivités territoriales.

Les études nécessaires sont financées par le ministère de l’écologie et du développement durable (MEDD). L’élaboration du PPR, par les Directions Départementales de l’Equipement (DDE), de l’Agriculture (DDAF) ou les Services de Restauration des Terrains en Montagne (RTM), se conclut par la définition des zones inconstructibles ou constructibles sous conditions particulières et des mesures à prendre pour sauvegarder les habitations et activités existantes en zones à risque. Après enquête publique et consultation des collectivités territoriales, le préfet du département approuve le PPR qui, valant servitude d’utilité publique annexée au Plan Local d’Urbanisme (ou POS), s’impose à la délivrance des autorisations de construire par les maires.

Le Plan de Prévention des Risques s’est substitué à plusieurs instruments antérieurs qui n’avaient pas atteint les objectifs de prévention escomptés : les Plans d’Exposition aux Risques (PER) créés par la loi du 13 juillet 1982 relative à l’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles, les périmètres de risque pris en application de l’article R.111-3 du Code de l’Urbanisme, etc. »

Le PPR se compose de trois documents [B1], [B2] :

- une note de présentation, - des documents graphiques, - un règlement.

En application des dispositions réglementaires en vigueur, le Préfet des Hautes-Pyrénées a prescrit l’élaboration du Plan de Prévention des Risques Inondation et Mouvements de terrains* pour les communes suivantes :

- BARRY - BENAC - HIBARETTE* - LOUEY - ORINCLES*

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 4

Une réunion d’information a été organisée à l’attention des représentants de ces communes par les services de l’Etat pour présenter la démarche du PPR.

Suite à cela, la MISE des Hautes-Pyrénées a sollicité le CETE du Sud-Ouest pour « l’exécution préalable d’études spécifiques portant d’une part, sur la caractérisation de l’aléa et, d’autre part, sur l’analyse des enjeux dans les zones soumises à cet aléa ».

Cette demande était accompagnée d’un cahier des charges :

PPR des communes de Barry, Benac, Hibarette, Lanne, Louey, Orincles. Etude de l’aléa inondation et des enjeux associés. Cahier des charges MISE 65 – 18 juillet 2003

La proposition établie par le CETE a été retenue par la MISE 65 et a fait l’objet d’une commande le 25 septembre 2003 après modification du cahier des charges intégrant un cours d’eau supplémentaire la Géune. Dans le cahier des charges initial la commune de Lanne prévue dans la zone d’étude a été supprimée par la suite (courriel du 23 octobre 2003).

Le présent document constitue l’aboutissement de la démarche du CETE du Sud-Ouest, conformément au cahier des charges et à la commande précités.

Il vise à préciser :

- la démarche de l’étude : méthodologies mises en œuvre, prestations réalisées,… - les résultats obtenus, leurs limites et inconnues persistantes,

Il s’accompagnera de divers documents cartographiques et d’un SIG.

Remarque : L’élaboration des documents réglementaires (cartes de zonages, règlement du PPR) ainsi que la prise en compte du risque mouvement de terrain ne faisaient pas partie de la prestation du CETE du Sud-Ouest.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 5

POURQUOI UN PPR ?

A. Les origines

Les inondations représentent un phénomène naturel largement répandu à la surface du globe. Elles sont à la fois les plus fréquentes et les plus nuisibles en termes de perte de vie humaine et de dégât matériel.

Si l’on analyse l’histoire récente du phénomène inondation, on peut bâtir un catalogue continu de catastrophes, chaque décade ayant apportée sa part d’événements exceptionnels, de telle sorte qu’aucune région de ne fut épargnée.

- 1910 : la Seine à Paris - 1930 : le Tarn à Moissac - 1940 : la Têt à Perpignan - 1947 : la Moselle à Pompey - 1957 : l’Arc, le Guil et l’Ubaye - 1958 : le Gardon d’Anduze - 1958 : le Gardon d’Anduze - 1960 : la Vezère à Montignac - 1968 : la Rivière Neuve à Toulon - 1974 : Corte - 1980 : la Loire à Brive Charensac - 1982 : la Charente - 1988 : Nîmes - 1992 : Vaison la Romaine - 1995 : nord-est de la France - 1996 : l’Orb dans l’Hérault - 2001 : département de la Somme - 2002 : Sommière, les départements 30, 34

Contrairement à certaines idées reçues, ce risque ne cesse de croître, en dépit de dispositions réglementaires et de travaux engagés sur les principaux cours d’eau depuis le siècle dernier en raison notamment de l’extension de l’urbanisation dans les plaines alluviales.

Cette situation résulte certainement en partie d’une trop grande confiance accordée par les aménageurs aux travaux de protection (digues, barrages, …), à la défaillance de la mémoire collective qui tend à oublier rapidement les grandes crues passées et à la plus grande mobilité des hommes qui les conduit de plus en plus à s’installer dans des régions qui leurs sont étrangères et dont ils ignorent les dangers.

La zone qui nous concerne, le bassin sud de l’Echez, a subie de nombreuses crues non seulement de l’Echez mais aussi de l’Aube et de la Géune. La mémoire locale se souvient notamment des récentes crues de Mai 2001 de l’Aube et celles plus ou moins anciennes de juin 2000 et juin 1978 de l’Echez qui ont touché respectivement le centre des communes d’Hibarette et de Bénac. Il reste quelques habitants pour témoigner de la crue de l’Echez de 1938 mais aucune trace de la crue historique de 1889 n’a été découverte.

La loi du 2 février 1995 (article L.562-1 du Code l’Environnement [A1], [A2]), a créé les Plans de Prévention des Risques naturels prévisibles (PPR) afin d’éviter d’une part l’aggravation des zones à risques par la méconnaissance du risque et d’autre part pour mettre en œuvre des mesures de protection sur l’existant et préserver les zones d’expansion de crue.

B. L’objectif du PPR

Le PPR est un document d’urbanisme et une servitude d’utilité publique contrairement à la carte informative des zones inondables [C7] qui est un document informatif.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 6

Le PPR est un document réglementaire opposable qui a pour vocation d’imposer des contraintes à l’occupation du sol dans les zones exposées en définissant des mesures d’interdictions ou des prescriptions adaptées. L’Etat n’étant pas le seul acteur de la prévention , le PPR est un outil qui sert à intégrer le risque dans les documents régissant l’occupation du sol afin d’aider les communes ou les groupements de communes à définir une stratégie de protection et d’aménagement.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 7

Crue de l’Aube du 22 mai 2001 - commune d’Hibarette

Laisse de crue

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 8

Crue de l’Echez - commune de Louey

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 9

crue de l’Echez en 2003- commune de Barry

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 10

II. METHODOLOGIES MISES EN ŒUVRE

A. Objectifs de l’étude

Les objectifs assignés à l’étude ont été bien définis dans le cahier des charges [C1] et sont repris ci-après :

Caractérisation de l’aléa inondation par application de la méthode hydrogéomorphologique imposée en région Midi-Pyrénées [B5] Analyse des enjeux existants et futurs dans les zones soumises à l’aléa inondation. Cette analyse permettra d’évaluer les populations en danger, de recenser les établissements recevant du public, les équipements sensibles et d’identifier les voies de circulation susceptibles d’être coupées ou au contraire accessibles pour l’acheminement des secours ».

Remarque

« Le croisement des données caractérisant l’aléa avec les enjeux existants dans la zone d’étude, conduira le Maître d’Ouvrage en l’occurrence la MISE 65 (DDE + DDAF) à déterminer les zones à risque hiérarchisées et les zones d’expansion de crues à préserver. Ce zonage constituera la cartographie réglementaire du risque inondation des Plans de Prévention des Risques Naturels Prévisibles ».

B. L’aire d’étude

Voici les caractéristiques de la zone d’étude du PPR :

La surface (cf. carte) La totalité du territoire représenté par les communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles que couvre le PPR correspond à une aire de 38 km. 2

Les cours d’eau étudiés :

Trois cours d’eau sont concernés - Echez - Géune (affluent) - Aube (affluent)

L’Echez prend sa source au pic de la Clique culminant à 1040 mètres avec un bassin versant de 420 km 2. Cet affluent de l’Adour traverse une partie montagnarde très boisée pour ensuite s’engager dans la plaine alluviale déboisée occupée majoritairement par la culture du mais qui est venu remplacer progressivement l‘élevage ces vingt dernières années. La valeur des pentes qui nous concernent se situent en moyenne à 4,5 m/km expliquant les ouvrages tels les seuils et les barrages existants afin d’utiliser la force motrice du cours d’eau pour les moulins et les scieries.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 11

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 12

C. Les méthodes à appliquer

La présente étude vise deux objectifs, d’où la mise en œuvre de plusieurs méthodes spécifiées par le cahier des charges.

1. Etude de l’Aléa Inondation

La caractérisation de l’aléa inondation doit être faite par utilisation de la méthode hydrogéomorphologique pour les trois cours d’eau. Cette méthode est explicitée par la suite en Annexes 4.

Remarques a) Seul le risque par inondation de cours d’eau (inondation de plaine) est concerné par cette étude. Nous avons également eu connaissance d’inondations par ruissellement urbain mais elles n’ont pas été cartographiées d’autant que nous n’en connaissons pas bien les causes : insuffisances du réseau EP, défaut de collecte, problème ponctuel,... b) Le risque mouvement de terrain sera traité par le bureau RTM pour les communes d’Hibarette et Orincles.

2. Etude des Enjeux

Il s’agit d’analyser les enjeux existants et futurs sur le territoire des communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles soumis à l’aléa inondation : évaluer les populations en danger, recenser les établissements recevant du public (hôpitaux, écoles, maison de retraite, camping, etc…), les équipements sensibles (centraux téléphoniques, centres de secours, etc…) et identifier les voies de circulation susceptibles d’être coupées ou au contraire accessibles pour l’acheminement des secours.

L’appréciation des enjeux résulte de la superposition de la carte de l’aléa inondation et des occupations du sol, actuelles et projetées. Le recueil des données nécessaires à la détermination des enjeux est effectué par :

⇒ visites sur le terrain ;

⇒ enquêtes auprès des élus de chaque commune, portant sur :

- l’identification de la nature de l’occupation des sols, - l’analyse du contexte humain et économique, - l’analyse des équipements publics et voies de desserte et de communication, - la stratégie de développement envisagé,

⇒ interprétation des documents d’urbanisme (POS notamment) ;

⇒ conditions d’intervention des secours.

D. Information – Concertation

L’ensemble de notre démarche s’est accompagnée d’une large information et concertation auprès :

- du comité de suivi de l’étude,

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 13

- des représentants de communes concernées.

Des réunions de présentation puis de concertation à toutes les phases de l’étude ont été menées avec toutes les communes en présence du représentant de l’Etat chargé du PPR (DDAF 65 ).

Bien entendu les communes, comme le comité de suivi, ont été tenues au courant des prestations réalisées par le CETE, de ses éventuelles difficultés, des questions en suspens,…

Ces réunions sont recensées en annexe 1 avec leur compte rendu.

E. Organisation

La MISE a mis en place un comité de suivi constitué de l’ensemble des représentants des communes, du CETE Sud Ouest et de la DDAF. Les réunions plénières se sont tenues à la mairie de Bénac.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 14

III. LE PHENOMENE NATUREL INONDATION

Comme indiqué précédemment seules les inondations par débordement de cours d’eau sont prises en compte ici.

A. Les causes des inondations

Les inondations considérées, d’origine essentiellement naturelle, sont généralement dues à des précipitations soit longues et intenses, soit courtes et très intenses (orage).

Ces inondations de plaine sont souvent aggravées par des phénomènes ou problèmes locaux : embâcles notamment ou encore vannes bloquées ou mal positionnées, réseau hydrographique (fossés, canaux d’irrigation, …) non entretenu, etc.

B. Les précipitations locales

Nous reprenons ci-après la synthèse effectuée par BETURE-CEREC sur le PPR de l’agglomération tarbaise [ C9], Louey la dernière commune du PPR se situant à une dizaine de kilomètres de Tarbes. « Outre le fait que la région tarbaise marque parfois la limite de la zone pluvieuse de piémont, le secteur d’étude est caractérisé par des hauteurs de précipitations assez élevées en moyenne (avec plus de 1 000 mm par an). Le secteur est soumis aux précipitations résultant pour l’essentiel de perturbations d’origine océanique apportées par les flux de nord-ouest, et exceptionnellement par débordement vers l’ouest, perturbations puissantes provenant de la Mer Méditerranée. Le poste pluviométrique de Tarbes atteste de ces différentes influences avec un pic aux mois de février et avril en ce qui concerne les hauteurs de précipitations ».

Pluviométrie relevé à Tarbes sur les dix dernières années (METEO FRANCE)

Année 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 Précipitations 1098 899 1370 1048 1034 1172 1129 873 1198 884 en mm

L’analyse des enregistrements à cette station montre toutefois une assez « bonne » répartition des pluies sur tous les mois de l’année, avec un minimum d’été (en juillet, août, septembre), des maxima au printemps et en automne.

Les orages de fin d’été mais surtout les précipitations de printemps occasionnent, quand elles sont fortes, des crues rapides de l’Aube, comme cela fut le cas lors des événements du 22 mai 2001 sur Hibarette et de l’Echez le 10 juin 2000 sur Bénac.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 15

C. Les différentes crues – Synthèse des connaissances

1. Les crues de l’Echez

L’Echez est un des cours d’eau qui draine la plaine tarbaise. Comme il a déjà été indiqué plus haut, cette rivière du piémont pyrénéen, affluent de l’Adour reçoit dans l’aire d’étude du PPR, l’Aube(affluent rive droite) et la Géune (affluent rive gauche) dont la confluence avec l’Echez est en dehors de la zone étudiée. L’aube rejoint l’Echez au niveau de la commune d’Hibarette.

Données disponibles

La DIREN Midi-Pyrénées, Antenne de Tarbes, exploite une station d’hydrométrie à Louey en amont du pont rive gauche depuis 1972. Elle était gérée auparavant dès 1968 par la CACG.

Les données ci-après sont extraites de la banque HYDRO.

Au droit de la station hydrométrique de Louey, le bassin versant de l’Echez présente les caractéristiques suivantes :

- Superficie : 89,6 km² - Longueur : 30 km - Altitude la plus importante : 1048 m NGF - Altitude à la station : 332.6 m NGF

Les crues historiques de l’Echez

Le repérage des plus fortes crues de l’Echez repose principalement sur l’exploitation des relevés de hauteurs de crues effectués par la DIREN Midi-Pyrénées de 1972 à 2004, au niveau de l’échelle du pont de Louey (zéro de l’échelle calé à la cote 332 NGF 1884). Les 5 plus fortes crues connues se classent alors comme suit :

Les cinq plus fortes crues de l’Echez à Louey Rang Date Hauteur (m) Débit estimé (m 3/s) 1 10 Juin .1978 2,22 47 2 25 Décembre 1993 1,87 40 4 04 Février 2003 1,74 36 3 30 Juillet 1977 1,88 35 5 10 Juin 2000 1,66 34

On peut remarquer que les plus fortes crues se répartissent entre deux saisons :

- crues d’hiver, Décembre à Mars, caractérisées par de longs épisodes pluvieux. - crues d’été, Juin-Juillet, dues à des pluies intenses de type orageux, type auquel appartiennent les plus fortes crues connues comme la crue de pentecôte 2000 présente dans les mémoires qui a inondée le centre de Bénac.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 16 Les crues caractéristiques

Pour estimer les valeurs des débits des crues de périodes de retour remarquables (2, 5, 10,…, 100 ans) sur la zone de projet, il existe de nombreuses méthodes statistiques et empiriques, telles que :

- ajustements statistiques de la chronique de données avec et sa ns prise en compte des valeurs historiques, - modèle pluie-débit, - analogie de bassins versants, - …

Différentes études utilisant ces méthodes ont amené les résultats suivants :

- Plan d’Exposition au risque inondation -CACG- octobre 1987 [C4]

Pour la réalisation de la cartographie et du règlement, deux crues ont été modélisées, la crue de débit décennale calculée à 35 m3/s et la crue de débit cinquantennale calculée à 50 m3/s.

- Etude sur le bassin de l’Echez réalisé par la CACG en 1999 [C5].

Résultat des ajustements de Gumbel sur 28 années à Louey (m3/s) ( données DIREN banque hydro) Période de retour Débits maxima instantanés 2 ans 28 10 ans 42 50 ans 55 100 ans 60

La crue du 10 juillet 1978 a une période de retour qui a été estimée dans cette étude à 17 ans.

- Etude sur la commune d’Orincles - pont de l’Echez -RD n°7- SOGREAH - Novembre 2001 [C6].

Période de retour Débits à Louey ( données Débits calculés à Orincles DIREN banque hydro) par relation de Myers en m3/s en m3/s 2 ans 23 à 34 13 à 20 5 ans 32 à 51 19 à 30 10 ans 37 à 62 22 à 36 100 ans* 60 à 90 35 à 63 * Q1/10 x1.8 (valeur régionale)

2. Les crues de l’Aube

Ce ruisseau traverse la commune d’Hibarette pour se jeter dans l’Echez. Cet affluent rive droite prend sa source sur la comme de Larysse et mesure 75 kilomètres environ. Les crues observées présentes encore dans les mémoires se situent généralement au printemps et plus particulièrement au mois de mai. La dernière en date s’est produite le 22 mai 2001, avec une montée des eaux d’une hauteur de près de quarante centimètres dans le centre bourg, évènement a peu près identique à celui de mai 1987.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 17

Une étude hydraulique a été réalisée en novembre 1999 par BEHC ENVIRONNEMENT pour le compte de la société SOVAL dans le cadre de l’extension du centre d’enfouissement technique de Bénac. Les précipitations sur trente ans ont été analysées afin d’évaluer l’impact de l’ouvrage sur les volumes ruisselés qui rejoignent l’Aube. Cette étude n’apporte pas d’informations exploitables dans notre étude.

3. Les crues de la Géune

Cet affluent de l’Echez dont la confluence se situe à mesure 15 kilomètres et prend sa source a . Le ruisseau traverse uniquement la commune de Louey dans la zone de l’étude. Les crues observées au printemps touchent essentiellement le stade et ses environs. Le dossier loi sur l’eau d’août 2000, concernant le projet de RN 21 Tarbes- , fait état de débit décennaux et centennaux estimés grâce aux données de la station Météo France de Tarbes- pour quelques sous bassins du ruisseau. Ces informations ne sont pas reprises ici étant d’une part beaucoup trop générale et ne pouvant d’autre part être recoupées par des données de terrain. (laisse de crues, mesures de station…)

4. L’Atlas des Zones Inondables

Dans le cadre du contrat de plan Etat-Région, il a été décidé de réaliser la Carte Informative des Zones Inondables appelée aussi Atlas des Zones Inondables [C2] qui a consisté à cartographier entre 1994 et 2001 les inondations des principaux cours d’eau (~7000 km) de l’ensemble du territoire de la région Midi-Pyrénées. La méthode a été élaborée par le laboratoire d’hydrologie continentale de l’université Toulouse-le- Mirail. Cette méthode se caractérise dans un premier temps par l’analyse des informations hydrologiques, le visionnage stéréoscopique des photographies aériennes et la consultation des études antérieures et des archives. Enfin, elle s’achève par une étude de terrain où l’on réalise une analyse géomorphologique de la zone et un relevé des crues historiques. L’échelle retenue pour cet atlas a été le 1/25 000 sur fond SCAN 25. L’usage de ce document est informatif, il ne se substitue pas aux documents d’urbanisme réglementaires. C’est un outil de gestion global du bassin, un porter à connaissance, qui oriente entre autre la programmation d’études plus précises tels les PPRI. Les cartes élaborées ont été présentées et mises à dispositions des élus par la DIREN Midi Pyrénées.

Concernant les trois cours d’eau qui intéressent notre étude , l’atlas couvre l’Echez et la Géune.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 18

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 19

IV. L’ALÉA INONDATION

L’aléa est initialement défini comme la « probabilité d’occurrence d’un phénomène naturel ».

Pour les PPR, on adopte une définition élargie qui intègre l’intensité des phénomènes (hauteurs et durées de submersion, vitesses d’écoulement), ce qui permet de traiter plus facilement les évènements difficilement probabilisables.

A. Caractérisation des niveaux d’aléas

1. Rappel : la doctrine du MEDD

La définition des différents niveaux d’aléa est clairement explicitée dans le guide méthodologique - MATE-MELT pour la réalisation des Plans de Prévention des Risques naturels (PPR)-Risque d’inondation (La Documentation Française – 1999) [B2]:

« Les niveaux d’aléas sont déterminés en fonction de l’intensité des paramètres physiques de l’inondation de référence qui se traduisent en termes de dommages aux biens et de gravité pour les personnes.

Dans un but de simplification et compte tenu du caractère essentiellement qualitatif de l’analyse, la politique départementale est de distinguer au maximum 3 niveaux d’aléa : négligeable ou faible, moyen, fort.

Dans tous les cas, on pourra qualifier l’aléa à partir de la hauteur de submersion, en se calant sur une hauteur de 1 m qui constitue la limite inférieure de l’aléa le plus fort ».

Hauteur Aléa H < 1 m Moyen ou Faible H > 1 m Fort

La valeur de 1 mètre d’eau, exprimée une première fois dans la circulaire du Premier Ministre du 2 février 1994, correspond à une valeur conventionnelle significative en matière de prévention et gestion de crise :

- limite d’efficacité d’un batardage mis en place par un particulier ; - mobilité fortement réduite d’un adulte et impossible pour un enfant ; - soulèvement et déplacement des véhicules qui vont constituer des dangers et des embâcles ; - difficulté d’intervention des engins terrestres des services de secours qui sont limités à 60-70 cm.

En fonction d’enjeux spécifiques on pourra ouvrir l’éventail des hauteurs de référence. Par exemple :

- pour les crues de plaine, on pourra chercher dans les espaces urbanisés à différencier les hauteurs supérieures à 1 m (H compris entre 1 et 2 m et H supérieur à 2 m) ; - pour les zones d’écoulement rapide, on pourra considérer que l’aléa est le plus fort à partir d’une hauteur de 0,50 m.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 20

La limite de 1 mètre devra être considérée avec circonspection dans la mesure où des hétérogénéités de l’occupation des sols (présence d’obstacles divers à l’écoulement ou au contraire d’axes de drainage rapides) sont susceptibles, au sein d’une zone considérée comme homogène aux plans hydrogéomorphologique et hydraulique, de produire des variations importantes autour de cette hauteur moyenne, en fonction des points considérés.

Dans certains cas, comme celui des inondations rapides, cette caractérisation sera insuffisante, et il faudra se poser la question des vitesses d’écoulement. Toutefois, la connaissance des vitesses est encore plus difficile à apprécier que celle des hauteurs et peut même s’avérer illusoire. La mesure en période de crues est d’autant plus ardue que la vitesse est forte et hétérogène, et n’a de toute façon de valeur qu’au point et au moment où elle est effectuée. En général, on ne dispose pas de mesures fiables de vitesses, mais de valeurs approchées, par exemple à partir d’objets emportés par le courant ou de dépôts. En conséquence, on ne parlera que d’une appréciation qualitative des vitesses : faible, moyenne ou forte. Lorsque il existe des données quantitatives malgré tout, on considèrera que la vitesse est faible en dessous de 0,20 m/s, moyenne de 0,20 à 0, 50 m/s et forte au-delà.

Vitesse Faible Moyenne Forte Hauteur (stockage) (écoulement) (grand écoulement) H < 0,50 m Faible Moyen Fort 0,50 m < H < 1 m Moyen Moyen Fort H > 1 m Fort Fort Très fort Qualification de l’aléa en fonction de la hauteur et de la vitesse.

Par ailleurs, il est important de noter que les terrains protégés par des ouvrages (digues) sont considérés comme potentiellement exposés aux inondations de la même façon que des terrains non protégés dans la mesure où il n’est pas possible de garantir totalement et définitivement l’efficacité des ouvrages. En clair, les digues restent transparentes pour qualifier les aléas.

Même en l’absence de données historiques, la carte hydrogéomorphologique permet de souligner et de délimiter la zone inondable indépendamment des digues. La protection éventuelle qu’elles représentent ne sera prise en compte, le cas échéant, par le service instructeur, qu’au moment de délimiter les zones réglementaires.

En outre, certains effets aggravants pourront être identifiés, comme ceux induits par les ruptures potentielles de digues ou la mise en fonction d’un déversoir de sécurité qui menacent les terrains situés derrière les ouvrages ou en aval. La description de l’aléa intègrera ces effets.

2. Les niveaux d’aléa pour le PPR du Sud de Tarbes

Dans le secteur d’étude, comme dans la majorité des cas et comme indiqué précédemment, il est scientifiquement très difficile sinon impossible de connaître précisément les vitesses d’écoulement des cours d’eau en crue, notamment pour des évènements très exceptionnels.

Le paramètre hauteur d’eau (de submersion des terrains) est donc essentiel pour la détermination de l’aléa ; la vitesse exprimée sous forme de classe, est utilisée pour conforter, notamment quand la hauteur d’eau est faible, le niveau d’aléa proposé.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 21

En pratique, les niveaux d’aléas suivants sont retenus par le comité de suivi pour l’ensemble des communes (cf. CR réunion du 06/01/2004) :

Vitesse < 0,5 m/s > 0,5 m/s

Hauteur d’eau 0 – 1 m Aléa modéré Aléa fort > 1 m Aléa fort Aléa fort

Cette caractérisation est identique à celle retenue pour l’élaboration des PPRI des communes voisines de l’agglomération tarbaise[C8] et de Séméac [C7] car retenue également pour l’ensemble du département des Hautes-Pyrénées .

B. Les crues de référence

La circulaire du 24 janvier 1994 précisait que l’évènement de référence à retenir pour le zonage est, conventionnellement, « la plus forte crue connue et, dans le cas où celle-ci serait plus faible qu’une crue de fréquence centennale, cette dernière ». La politique régionale de Midi-Pyrénées s’appui sur la cartographie des zones inondables dans le choix de la crue de référence comme on peut le lire dans le « document de référence des services de l’Etat de le région Midi Pyrénées pour l’évaluation du risque inondation et sa prise en compte dans l’aménagement ». Le document part du principe que « …les niveaux déjà atteints par des crues passées peuvent l’être de nouveau par des crues exceptionnelles ». De ce fait, « la cartographie informative des zones inondables qui s’appuie sur la connaissance historique et en particulier sur les Plus Hautes Eaux Connues(PHEC) est donc la référence à prendre en compte…. ».

Ce choix répond à la volonté :

- de se référer à des évènements qui se sont déjà produits, qui sont donc non contestables et susceptibles de se produire de nouveau, et dont les plus récents sont encore dans les mémoires, - de privilégier la mise en sécurité de la population en retenant des crues de fréquences rares ou exceptionnelles.

Dans le cas présent, nous avons retenu comme zonage de départ les limites de la CIZI de l’atlas[C2] que nous avons précisées par une nouvelle analyse hydrogéomorphologique comme le stipule la politique régionale. Notre travail a consisté d’une part à visionner stéréoscopiquement des photographies aériennes d’une mission IGN afin de repérer le lit majeur des cours d’eau, puis d’autre part à réaliser une enquête de terrain fine en travaillant à l‘echelle du 1/5000 ème. Dans les parties urbanisées où l’analyse hydrogéomorphologique est plus difficile à utiliser , nous nous sommes servi des témoignages des riverains. Les élus ont aussi été rencontrés au cours de cette opération afin de recueillir le maximum d’informations et de nous indiquer les personnes susceptibles d’en détenir. A l’aide d’un théodolite nous avons déterminé en relatif les zones de submersion par pas de 0.5m uniquement dans les zones à enjeux(voir comte rendu du comité de pilotage du 06 janvier 2004). Les limites des zones inondables de ce PPR sont donc les PHEC.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 22

C. Difficultés rencontrées et inconnues persistantes

La réalisation d’un PPRI se heurte à plusieurs difficultés dont certaines apparaissent dès les études préliminaires, (objet du présent rapport) et inévitablement , des inconnues persistent. L’objet de ce paragraphe est d’en faire une synthèse, nécessaire à une bonne compréhension des résultats et documents fournis.

1. Détermination des limites des zones inondables

Quelle que soit la méthode utilisée les limites souffrent d’une certaine imprécision :

Peu de laisses de crues ont été observées et le report des limites visibles sur le terrain sur une carte parcellaire entraîne une erreur systématique due à l’échelle de travail. La philosophie d’un PPR n’est pas de raisonner à l’échelle de la parcelle, le report a été réalisé sur un plan au 1/5000.

En secteur très plat – comme souvent ici – et malgré de nombreuses visites de terrain, la précision en planimètrie est de plusieurs mètres. Au 1/5000, 1 mm représente 5 m. Nous pouvons retenir comme valeur de précision une valeur de 5 à 10 mètres prés.

2. Détermination des hauteurs d’eau

La détermination des hauteurs d’eau – et par suite des hauteurs de submersion – pour des évènements exceptionnels est difficile.

La précision des résultats obtenus n’est pas bien connue, mais on peut proposer les estimations suivantes compte-tenu des connaissances scientifiques : + 50 cm pour l’ hydrogéomorphologie .

Remarques 1) Cette valeur est cohérente avec l’objectif du PPRI fixé par le MEDD. Par ailleurs, hormis pour l’Echez sur quelques endroits, les hauteurs d’eau sont généralement faibles et inférieures à 0,50 m (il s’agit de lames d’eau), une très grande précision sur les hauteurs d’eau n’a donc pas grand sens.

2) Il faut aussi garder à l’esprit que l’on raisonne « terrain inondable » et non maison ou bâtiment inondable, ces derniers pouvant être sur remblais.

3. Détermination des vitesses

Le problème de la détermination des vitesses d’écoulement des eaux en période de fortes crues a déjà été souligné.

En pratique, seule la modélisation du cours d’eau peut donner des ordres de grandeur. La méthode hydrogéomorphologique ne permet pas d’obtenir des vitesses par contre les axes principaux d’écoulement peuvent être précisés ainsi que des informations obtenues auprès des témoins des crues.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 23

Des calculs sommaires (au niveau de certains ouvrages par exemple) peuvent compléter ce qui précède.

En pratique, cette imprécision sur les vitesses d’écoulement n’est pas très gênante pour définir tout à fait correctement les aléas dans la zone d’étude.

4. Détermination des aléas et des enjeux

L’aléa inondation est défini par le croisement hauteur – vitesse d’écoulement, la hauteur restant très généralement le critère déterminant du niveau d’aléa.

Malgré les incertitudes précédentes, on peut considérer que l’on dispose in-fine d’une bonne appréciation des aléas, d’autant que ces derniers sont présentés aux responsables communaux (élus, services techniques,…), responsable de l’Etat (DDAF,DDE..),… et éventuellement affinés en fonction des observations validées.

L’influence des travaux réalisés par la collectivité (commune, syndicat,…) est souvent mise en avant. La politique de l’Etat est de considérer les ouvrages de protections comme transparents vis à vis d’un évènement exceptionnel.. « On ne peut en effet avoir la garantie absolue de l’efficacité de ces ouvrages, et même pour ceux réputés les plus solides, on ne peut préjuger de leur gestion et de leur tenu à terme » [B2]. « …les zones endiguées sont des zones soumises à un risque d’inondation où le risque de submersion des digues ou de rupture brutales demeure quel que soit le degré de protection théorique »[A7]. De même certains constats d’inondations sont réfutés car dûs à des phénomènes particuliers : embâcles, dysfonctionnement d’ouvrages, (vannes, clapets,…), obstruction, casses… En fait, ces phénomènes pouvant toujours se reproduire, il convient de ne pas en tenir compte pour minimiser l’aléa, donc le risque.

Remarque : En cas de désaccord persistant malgré les différentes étapes de concertation, la commune a la possibilité de faire réaliser des études complémentaires. Si les résultats de ces études sont validés par les services de l’Etat, une révision du PPRI approuvé pourra être faite.

5. Inconnues persistantes

Plusieurs inconnues relatives aux inondations sur l’aire d’étude persistent :

- certains petits cours d’eau pouvant générer des inondations ne sont pas compris dans le cahier des charges (petit chevelu par exemple), - les inondations liées aux réseaux d’assainissement pluvial ne sont pas concernées par le présent PPRI, - dans quelques secteurs assez plats seule une connaissance très fine de la topographie permettrait d’affiner encore les limites des zones submersibles.

D. Documents cartographiques

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 24

Conformément au cahier des charges, nous avons élaboré, sur plan communal parcellaire 1/5 000:

- les zones soumises à submersion (par pas de 0,50 m), avec chenaux d’écoulement référentiels, digues, remblais, points noirs connus, indications de vitesses d’écoulement,… - les zones d’aléa fort et modéré à faible

Ces documents ont été validés par le comité de pilotage. Ils figurent en annexe séparée de ce rapport.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 25

V. LES ENJEUX FACE AUX INONDATIONS

Ci-après sont reprises les stipulations du cahier des charges de l’étude qui définissent bien la nature des enjeux à considérer ainsi que la méthodologie à mettre en œuvre, parfaitement respectée par le CETE du Sud-Ouest.

A. Contenu de l’étude

Ce volet de l’étude doit permettre l’analyse des enjeux existants et futurs sur le territoire des communes de Barry, Benac, Hibarette, Louey et Orincles soumis à l’aléa inondation. L’analyse permet d’évaluer les populations en danger, de recenser les établissements recevant du public (hôpitaux, écoles, maisons de retraite, camping, etc…) et d’identifier les voies de circulation susceptibles d’être coupées ou au contraire accessibles pour l’acheminement des secours.

B. Méthodologie

L’appréciation des enjeux résulte de la superposition de la carte d’aléa inondation et des occupations du sol, actuelles et projetées. Le recueil des données nécessaires à la détermination des enjeux a été effectué par :

- des visites sur le terrain ;

- des enquêtes auprès des élus de chaque commune portant sur l’identification de la nature de l’occupation du sol, l’analyse du contexte humain et économique , l’analyse des équipements publics et voies de desserte et de communication, la stratégie de développement envisagé.

- l’interprétation des documents d’urbanisme ;

Ces cartes des enjeux ont été établies en collaboration avec les représentants communaux. Elles ont été présentées dans chacune des 5 communes et ont toutes été validées par les élus.

C. Documents cartographiques

Conformément au cahier des charges, nous avons élaboré, sur plan communal parcellaire 1/5 000:

Ces documents ont été validés par le comité de pilotage et figure aussi en annexe séparée.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 26

VI. LE S.I.G.

Un S.I.G. (Système d’Informations Géographiques) a été élaboré par le CETE du Sud-Ouest.

Ce S.I.G. a été réalisé à l’aide du logiciel MAP-INFO.

Plusieurs tables ont été constituées pour définir les enjeux, les aléas, les zones de submersions, les couloirs de vitesse et les ouvrages rencontrés. Un CD-ROM sera joint en annexe séparé.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 27

VII. CONCLUSION

L’étude préalable à la réalisation du PPRI des communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles a permis de caractériser les inondations de plaine (de rivière) et les enjeux associés.

Cette étude confiée au CETE du Sud-Ouest par la MISE des Hautes-Pyrénées a fait une large part à l’analyse des documents existants complétée par de nombreux et détaillés constats de terrain : recherche de témoignages, de marques laissées par les crues, lecture du terrain et analyse du système hydrographique (analyse hydrogéomorpologique).

L’ensemble de la démarche a été mené en cohérence totale avec le cahier des charges de l’étude et la doctrine du MEDD.

Plusieurs réunions d’information puis de concertation ont été menées auprès des représentants des communes et du comité de suivi du PPR (MISE 65).

Le présent document constitue le rapport général de l’étude du CETE du Sud-Ouest : présentation des méthodes utilisées, des hypothèses retenues (crues de référence par exemple), des résultats généraux obtenus.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 28

VIII. ÉLÉMENTS BIBLIOGRAPHIQUES

A – DOCUMENTS DE TYPE LEGISLATIF OU REGLEMENTAIRE

[A1] Loi n° 95-101 du 2 février 1995 (dite Loi Barnier) relative au renforcement de la protection de l’environnement.

[A2] Code de l’Environnement - Partie législative. Les Editions des Journaux Officiels – 2001

[A3] Décret n° 95-1089 du 5 octobre 1995 relatif aux plans de prévention des risques naturels prévisibles

[A4] Circulaire interministérielle du 24 janvier 1994 relative à la prévention des inondations et à la gestion des zones inondables.

[A5] Circulaire du 2 février 1994 relative à la cartographie des zones inondables, aux mesures conservatoires en matière de projet de construction dans les zones récemment soumises à des inondations.

[A6] Circulaire du 24 avril 1996 relative aux dispositions applicables au bâti et ouvrages existants en zones inondables.

[A7] Circulaire du 30 avril 2002 (MEDD) relative à la politique de l’Etat en matière de risques naturels prévisibles et de gestion des espaces situés derrière les digues de protection contre les inondations et les submersions marines.

[A8] Circulaire MATE/ DPPR+DE relative à la programmation pluriannuelle de la réalisation des atlas des zones inondables – Février 2002

[A9] Loi n°2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 29

B – DOCUMENTS A CARACTERE METHODOLOGIQUE

[B1] Plans de Prévention des Risques Naturels Prévisibles (PPR). Guide général – MATE – MELT La Documentation Française – 1997

[B2] Plans de prévention des risques naturels (PPR) Risque d’inondation Guide méthodologique – MATE – MELT La Documentation Française – 1999

[B3] Elaboration d’Atlas de zones inondables par des techniques d’analyse hydrogéomorphologique. Termes de référence du CCTP relatif à la réalisation des atlas. MATE / DPPR – Octobre 2001

[B4] Votre atout pour la prévention des risques naturels. PPR : une action concertée entre l’Etat et les collectivités locales. Document MATE – Décembre 2001

[B5] Document de référence des services de l’état de la région Midi-Pyrénées pour l’évaluation du risque inondation et sa prise en compte dans l’aménagement – DIREN Midi Pyrénées - janvier 2004

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 30 C – DOCUMENTS SPÉCIFIQUES

[C1] Plan de Prévention des Risques inondation des communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey, Orincles. Cahier des charges MISE 65/DDAF 65/juillet 2003

[C2] CD-ROM de la cartographie informative des zones inondables de Midi-Pyrénées- Bassin de l’Adour Base de données géographiques et cartes du département des Hautes-Pyrénées DIREN MIDI-PYRÉNÉES – Août 2001

[C3] Banque HYDRO : - débits instantanés de crue ; l’Echez à Louey (1969-2003) - données hydrologiques de synthèse (1968-2003)

[C4] Plan d’Exposition aux Risques Naturels d’Inondation (PERI) de Bénac – CACG- Octobre 1987

[C5] Syndicat intercommunale de l’Echez et de ses canaux- Etude préalable à un programme de restauration et de réhabilitation de l’Echez et de ses canaux- CACG-Janvier 1999

[C6] Route départementale n°7-communes d’Orincles - Pont sur l’Echez- SOGREAH PRAUD Novembre 2001

[C7] Plan de Prévention des Risques Naturels prévisibles de la commune de Séméac MISE 65/ DDE65/BETURE CEREC – Octobre 1998

[C8] Plan de Prévention des Risques inondation des communes de l’agglomération tarbaise. Etude de l’aléa inondation et des enjeux associés MISE 65/DDE65/DDAF 65/ CETE SO– Décembre 2002

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 31

IX. ANNEXES

Annexe A : Recensement des réunions et compte-rendu

Annexe B : Liste des services contactés

Annexe C : Méthode hydrogéomorphologique Note méthodologique

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 32 A. RECENSEMENT DES RÉUNIONS

I.Réunions générales / Comité de Suivi / Réunions techniques

Le comité de suivi de ce PPR était constitué du Maire ou représentant de chaque commune, de Pierre LABORDE-Chargé du PPR/DDAF 65 et de Mario ROMERA Chargé d’affaire/CETE SO

Date Lieu Objet Participants 22/10/2003 DDAF de Tarbes Lancement de l’étude Pierre LABORDE-DDAF/ Mario ROMERA-CETE SO 06/01/2004 Mairie de Bénac Réunion d’avancement- Comité de suivi, Vincent Présentation de la PLANCKE/DDAF 65, Alain démarche aux élus LEBOURZEC et Jean-Louis SARTHOU du CETE SO 31/03/2004 Mairie de Bénac Réunion d’avancement Comité de suivi, Alain LEBOURZEC Présentation carte des du CETE SO enjeux, de submersion et des aléas 08/07/2004 Mairie de Bénac Réunion d’avancement Comité de suivi, Justin CUARTERO du Présentation carte des CETE SO enjeux, et des aléas modifiées pour validation 20/04/2005 DDAF 65 Réunion d’avancement Pierre LABORDE-DDAF/ Mario Règlement / Proposition ROMERA-CETE SO/ Olivier d’indicage GRADEL-CETE SO 16/05/2005 Mairie de Bénac Présentation de la carte du Pierre LABORDE-DDAF, zonage réglementaire, Bruno ROUCH- DDE65, Règlement du PPR des Mario ROMERA-CETE SO, cinq communes Alain LEBOURZEC-CETE SO, concernées. L’ensemble des maires.

II. Réunions communales

Des réunions dans chaque commune ont été programmées pour établir la carte des enjeux

Le calendrier a été le suivant :

Mardi 10 février 10 heures Mairie de Barry 14 heures 30 Mairie d’Orincles 17 heures Mairie d’Hibarette

Mercredi 11 février 14 heures Mairie de Bénac 16 heures Mairie de Louey

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 33

P.P.R.I BARRY,BENAC,HIBARETTE, LANNE,LOUEY,ORINCLES

Compte rendu de la réunion du 22 octobre 2003

⇒ Présents:

Nom Fonction n°tel LABORDE Pierre Chargé de mission 05-62-44-59-53 ROMERA Mario Chargé d'affaires-CETE du sud-ouest-LbB 05-56-70-63-44

Il s’agit de la réunion de lancement de l’étude. -Nous avons récapitulé les documents et les cartes nécessaires pour commencer l’étude à savoir : les études hydrauliques réalisées sur le secteur, l’extrait de l’atlas des zones inondables numérisé et les plans cadastraux numérisés des 6 communes. Il n’existe pas d’étude hydraulique sur le cours d’eau de l’aube. La DDA va nous envoyer au plus tard la semaine prochaine les plans numérisés des communes( l’existence de plan numérisé d’Hibarette reste à confirmer). Le CETE a insisté sur la nécessité d’obtenir rapidement ces plans de manière à engager l’enquête de terrain et la réalisation de la carte des enjeux. Concernant l’atlas des ZI, Le CETE va contacter la DIREN Midi Pyrénées.

Nous avons arrêté la date du 03 décembre 2003 pour rencontrer l’ensemble des élus afin de présenter le déroulement de l’étude. Cette réunion est prévue à 18 heures à Benac.

P. Laborde a rappelé la prise en compte du cours d’eau la Geune( pas d’étude hydraulique) avec comme principal enjeu sur la commune de LOUEY le lieu-dit « carrefour de Malhet »

Documents en prêt

- Plan d’Exposition aux Risques naturels Inondation de la commune de Benac - Détermination des zones submersibles le long de l’Echez- commune de Tarbes Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne février 1984 - Détermination des zones submersibles le long de l’Echez- commune Borderes Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne février 1985 - Étude hydraulique sur la route départementale n°7-pont de l’Echez - commune d’Orincles SOGREAH- novembre 2001 - Complément hydraulique à l’étude de mise en conformité au centre d’enfouissement technique de la commune de Benac BHEC ENVIRONNEMENT novembre 1999 - Extrait de la loi sur l’eau sur le projet de RN21 Tarbes-Lourdes - Extrait d’un article de la Dépêche du Midi du 23 Mai 2001 relatif à la crue de l’Aube sur la commune d’Hibarette

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 34

Compte rendu établi le 23/10/2003 par : Mario ROMERA Diffusion : Tous participants Copie :Yves RUPERD, Alain LEBOURZEC, Jean-Louis SARTHOU (CETE 33)

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 35

P.P.R.I BARRY,BENAC,HIBARETTE, LANNE,LOUEY,ORINCLES

Compte rendu de la réunion à la mairie de Bénac du 06 janvier 2004

⇒ Présents:

Nom Fonction n°tel LABORDE Pierre DDAF/MISE/Chargé du PPR 05-62-44-59-53 PLANCKE Vincent DDAF/MISE/cellule eau 05-64-44-59-71 PENIN Laurent Maire de Barry 05-62-45-48-26 ASTUGUEVIEILLE Maire de Benac 05-62-45-42-12 Georges LUBY Francis Maire d’Hibarette 05-62-45-40-26 LABORDE Christian Maire de Louey 05-62-45-41-33 FONTAN Jean-Marc Maire d’Orincles 05-62-45-41-00 SARTHOU Jean- Chargé d'étude-CETE du sud-ouest-LbB 05-56-70-63-65 Louis LEBOURZEC Alain Chargé d'étude-CETE du sud-ouest-LbB 05-56-70-63-44 ROMERA Mario Chargé d'affaire-CETE du sud-ouest-LbB 05-56-70-63-44

Objet : Il s’agit de la première réunion d’information avec participation du CETE sur la phase d’étude en cours. La DDAF a présenté le CETE aux élus en précisant sa mission dans la réalisation du PPR qui sera de réaliser les carte de submersion, des aléas inondations et des enjeux.

Compte-rendu : 1)Concernant l’état d’avancement de l’étude, le CETE a précisé que les investigations de terrain avaient commencé sur la commune d’Orincles depuis le 16 décembre 2003. Il a été décidé que le CETE prendra rendez-vous avec chaque maire au cours des investigations. A l’issue de cette phase, la carte de submersion pourra être présentée au comité de pilotage. Pierre LABORDE souhaite que la présentation de la carte de submersion soit faite en même temps que celle de la carte des enjeux. Pour ce faire, le CETE a fourni à chaque commune un plan parcellaire de son territoire avec une légende type. En accord avec l’ensemble des élus et de la DDAF, un délai de trois semaines est donné aux communes pour établir une première ébauche de la carte des enjeux. Le CETE passera dans chaque commune afin de finaliser le document suivant ce planning :

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 36

Mardi 10 février 10 heures Mairie de Barry 14 heures 30 Mairie d’Orincles 17 heures Mairie d’Hibarette Mercredi 11 février 09 heures Mairie de Louey 14 heures Mairie de Bénac

2) D’un point de vue méthodologique et à la question de Pierre LABORDE sur le choix de la crue de référence, concernant l’Echez et la Géune le CETE a répondu que comme le prévoit la directive régionale*, la crue de référence sera celle issue de la carte informative des zones inondables de l’atlas des Hautes Pyrénées(1999). Le travail consistera à vérifier sur le terrain les limites de cette crue, à rectifier les erreurs inhérentes à la méthode de l’atlas et au changement d’échelle de travail, et à l’actualiser au cas où les conditions d’écoulement auraient été modifiées. Pour le ruisseau AUBE, le CETE utilisera la méthode hydrogéomorphologique tirée du CCTP de novembre 2001 pour la réalisation des atlas. Nous avons rappelé succinctement cette méthodologie qui consiste à repérer le lit majeur du cours d’eau en s’appuyant sur les photographies aériennes, la bibliographie, les données du terrain (laisses de crues) et en prenant en compte le témoignage local.

3)Le CETE a fait part de ses remarques à la DDAF suite à la première semaine d’investigation de terrain sur la commune d’Orincles. Sur les parties hors enjeux, la topologie du cours d’eau Échez montre un lit majeur assez marqué avec des configurations en toit par endroit permettant difficilement de définir les zones de submersion par pas de 0.5 m. Étant donné que les parties inondables hors enjeux sont définies comme zone d’expansion de crue et donc inconstructibles de fait, nous avons proposé à la DDAF de ne pas réaliser de relevés topographiques pour déterminer les zones de submersion par pas de 0.5 m sur ces zones. Nous reporterons uniquement la limite de la crue de référence ainsi que les axes principaux d’écoulement. Le travail de topographie sera uniquement effectué dans les zones à enjeux. Le CETE procèdera de la manière suivante : nous repèrerons la limite de la crue de référence et définirons en relatif les zones de submersion par pas de 0.5m. En l’absence de topographie fine sur la zone de l’étude, il sera impossible de rattacher en NGF les cotes relevées et donc de reporter des isocotes NGF sur le plan de submersion et la carte des aléas.

La DDAF a validé cette proposition. Cette méthode sera généralisée sur l’ensemble des communes.

4) En ce qui concerne la carte d’aléa à venir, le choix de deux niveaux d’aléa a été validé par la DDAF:

Vitesse < 0.5 m ≥ 0.5 m

Hauteur d’eau

0 – 1 m aléa modéré aléa fort

>1 m aléa fort aléa fort

En l’absence de modélisation, les vitesses seront appréciées qualitativement. La prochaine date de réunion sera définie à l’issue de la fin de la phase terrain

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 37

*document de référence des services de l’État et de la région Midi-Pyrénées pour l’évaluation des risques inondation et sa prise en compte dans l’aménagement –DIREN Midi-Pyrénées- DDE 31- janvier 2004

Compte rendu établi le 14/01/2004 par : Mario ROMERA Diffusion : Tous participants Copie :Yves RUPERD (CETE 33)

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 38

P.P.R.I BARRY,BENAC,HIBARETTE, LOUEY,ORINCLES

Compte rendu de la réunion à la mairie de Bénac du 31 mars 2004

⇒ Présents:

Nom Fonction n°tel LABORDE Pierre DDAF/MISE/Chargé du PPR 05-62-44-59-53 PENIN Laurent Maire de Barry 05-62-45-48-26 ASTUGUEVIEILLE Maire de Benac 05-62-45-42-12 Georges LUBY Francis Maire d’Hibarette 05-62-45-40-26 LABORDE Christian Maire de Louey 05-62-45-41-33 FONTAN Jean-Marc Maire d’Orincles 05-62-45-41-00 LEBOURZEC Alain Chargé d'étude-CETE du sud-ouest-LbB 05-56-70-63-70 ROMERA Mario Chargé d'affaire-CETE du sud-ouest-LbB 05-56-70-63-44

Objet : Il s’agit de la réunion de présention des cartes de submersion et des enjeux des cinq communes du PPR

Compte-rendu :

1) Rappel de la méthode.

Le CETE a rappelé la méthode qui a permis de déterminer les limites des zones de submersion. Comme le préconise la directive de la DIREN MIDI-PYRENEES, nous avons vérifié les limites de la carte informative des zones inondables de l’atlas régional. Ces limites mettent en évidence le lit majeur du cours d’eau qui représente par définition les crues de fréquence exceptionnelle qui se traduit dans le PPR par les Plus Hautes Eaux Connues. Comme il a été convenu avec la DDAF 65, les relevés topographiques pour déterminer les zones de submersion par pas de 0.5 m ont été faits uniquement sur les zones à enjeux.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 39

2) Présentation de la carte de submersion.

Commune de Barry RAS

Commune de Benac Deux zones sont à vérifiées, une zone au nord de la commune en limite d’Hibarette, l’autre près d’une grange

Commune d’Hibarette RAS

Commune de Louey Monsieur le Maire indique que le chemin qui vient au stade est inondé près de l’entreprise LOCATAS

Commune d’Orincles Une modification sera effectuée sur la carte au sud du Bourg ou la carte de terrain ne correspond pas avec le report cartographique.

3) Présentation de la carte des enjeux.

Commune de Barry RAS

Commune de BENAC La vocation d’une zone est à modifiée, elle passe de zone réservée a la collectivité à zone d’activité industrielle.

Commune d’Hibarette RAS

Commune de Louey RAS

Commune d’Orincles La parcelle ou sera construite la station d’épuration est à réduire en terme de zonage.

Pour l’ensemble des cartes des enjeux, la dénomination de la trame violette passera de « bâtiment communal recevant du public » à « bâtiment ou espace recevant du public ». Hormis pour la commune de Louey, tous les postes de relevage mentionnés sur les cartes sont en projet.

Pierre LABORDE de la DDAF fait les remarques suivantes au CETE :

- les vitesses devront être mentionnées d’un point de vue qualitatif. - Il souhaite que les communes de Barry et Benac soient présentées sur la même carte. - Pour des raisons pratiques il faudrait changer le dégradé de bleu représentant les hauteurs d’eau en un dégradé de violet par exemple. - Le CETE ayant pris des photos des divers ouvrages existants sur le cours d’eau, elles pourraient être assemblées en un catalogue qui serait annexé au rapport.

Il a été convenu que les cartes seraient modifiées après vérification et envoyées à la DDAF 65 pour transmission aux communes afin qu’elles puissent délibérées.

Compte rendu établi le 15/04/2004 par : Mario ROMERA Diffusion : Tous participants Copie :Yves RUPERD (CETE 33)

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 40

P.P.R.I BARRY,BENAC,HIBARETTE, LOUEY,ORINCLES

Compte rendu de la réunion à la mairie de Bénac du 08 juillet 2004

⇒ Présents:

Nom Fonction n°tel LABORDE Pierre DDAF/MISE/Chargé du PPR 05-62-44-59-53 PENIN Laurent Maire de Barry 05-62-45-48-26 ASTUGUEVIEILLE Maire de Benac 05-62-45-42-12 Georges LUBY Francis Maire d’Hibarette 05-62-45-40-26 LABORDE Christian Maire de Louey 05-62-45-41-33 FONTAN Jean-Marc Maire d’Orincles 05-62-45-41-00 CUARTERO Justin Chargé d'étude-CETE du sud-ouest-LbB 05-56-70-63-28 ROMERA Mario Chargé d'affaire-CETE du sud-ouest-LbB 05-56-70-63-44

Objet : Il s’agit de la réunion de présentation de la carte des enjeux corrigée et de la carte des aléas des cinq communes du PPR.

Compte-rendu :

3) Rappel de l’avancement de l’étude.

Pierre LABORDE expose l’échéancier de l’étude. L’enquête publique est prévue au début de l’année 2005. Ce délai est imposé par la prise en considération du risque mouvement de terrain que va réaliser le service RTM dont le plan de charge ne permet pas de débuter les investigations avant la fin de l’année. Ce nouveau risque va concerner à priori les communes d’Orincles et de Hibarette. La MISE a décidé de confier au CETE la suite de la réalisation du PPR à savoir le montage complet du dossier qui sera soumis à l’enquête publique. Les prestations qui seront réalisées concernent la réalisation de la carte de zonage réglementaire et la rédaction du règlement pour chaque commune . Le CETE remettra un dossier complet reproductible au Maître d’Ouvrage.

4) Présentation de la carte des enjeux.

Le CETE indique que les cartes qui sont remises tiennent compte des remarques faites lors de la réunion du 31 mars 2004.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 41

Commune de Barry : RAS

Commune de Benac : Une erreur a été constatée, une parcelle déterminée en zone reservée à la collectivité est en faite une zone industrielle.

Commune d’Hibarette : RAS

Commune de Louey : RAS

Commune d’Orincles : RAS

3) Présentation de la carte des aléas.

Le CETE présente la démarche de réalisation de ces cartes. Le passage de la carte de submersion à la carte des aléas se fait par la prise en compte de deux facteurs qui sont les hauteurs d’eau et les vitesses. Dans le département des Hautes Pyrénées deux niveaux d’aléas sont définis dans le document PPR suivant le tableau ci-après:

Vitesse Moyenne à Forte ( ≥ 0.5 faible (< 0.5 m/s) m/s) Hauteur d’eau

0 – 1 m aléa modéré aléa fort

>1 m aléa fort aléa fort

Commune de Barry : RAS

Commune de BENAC : Concernant le zonage d’une parcelle située dans l’ancien lit de l’ Echez, le maire de la commune va envoyer un courrier au CETE afin que soit précisés les éléments qui ont été considérés dans la détermination de l’aléa.

Commune d’Hibarette : RAS

Commune de Louey : RAS

Commune d’Orincles : Le maire de la commune regrette qu’il n’y ait uniquement que deux niveaux d’aléa car certaines zones qui ne sont concernées que par quelques centimètres d’eau auront la même approche règlemententaire que celles qui sont submergées par prés de un mètre d’eau.

Le maire d’Orincles demande quel type de protection peut être fait sur le ruisseau de l’Aube. Pierre LABORDE répond que le PPR n’a pas de vocation à déterminer les protections imaginables concernant le cours d’eau par lui même. Les réponses ne peuvent être apportées que par une étude hydraulique particulière.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 42

La D.D.A.F laisse le temps aux communes des deux mois d’été pour faire remonter leurs observations sur la carte des aléas. Pierre LABORDE a indiqué au CETE qu’une réunion sera organisée vers la fin du mois d’août entre la MISE et le CETE afin de commencer à travailler sur le volet réglementaire du PPR.

Compte rendu établi le 12/07/2004 par : Mario ROMERA Diffusion : Tous participants Copie :Yves RUPERD (CETE 33)

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 43

P.P.R.I BARRY,BENAC,HIBARETTE, LOUEY,ORINCLES

Compte rendu de la réunion à la mairie de Bénac du 16 mai 2005

⇒ Présents:

Nom Fonction n°tel LABORDE Pierre DDAF/MISE/Chargé du PPR 05-62-44-59- 53 ROUCH Bruno DDE65/SDEC/Chef de service 05-62-51-40- 57 PENIN Laurent Maire de Barry 05-62-45-48- 26 ASTUGUEVIEILLE Maire de Benac 05-62-45-42- Georges 12 LUBY Francis Maire d’Hibarette 05-62-45-40- 26 LABORDE Maire de Louey 05-62-45-41- Christian 33 BATAC Eliane Adjointe au maire d’Orincles 05-62-45-41- 00 LEBOURZEC Alain Chargé d'étude-CETE du sud-ouest-LbB 05-56-70-63- 70 ROMERA Mario Chargé d'affaire-CETE du sud-ouest-LbB 05-56-70-63- 44

Objet : Il s’agit de la réunion de présentation de la carte du zonage réglementaire ainsi que du règlement du PPR des cinq communes concernées.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 44

Compte-rendu :

5) Rappel de l’avancement de l’étude.

Nous rappelons l’avancement de l’étude.

6) Présentation de la carte de zonage réglementaire et du règlement associé.

Pierre LABORDE distribue un exemplaire du zonage et du règlement à chaque commune.

Commune de Barry : RAS

Commune de Benac : Le maire rappelle qu’il souhaiterait avoir une réponse écrite suite au courrier qu’il a envoyé le 22 juillet dernier sur des contestations au lieu dit « Marcassus ». Le CETE en accord avec la DDA enverra une réponse dans les jours qui viennent.

Commune d’Hibarette : Deux zones sont à revoir concernant la carte de submersion. Il s’agit d’élargir le zonage sur des terrains en face de l’église ainsi que sur un terrain d’élevage de cochons gascons.

Commune de Louey : Le maire souhaiterait que l’on rajoute dans la définition des zones inondables celles qui concernent le ruisseau de l’Aubish. En accord avec la DDAF et le Maire les zones définie en bleu sur la communes seront converties en jaune.

Commune d’Orincles : La zone contestée par un propriétaire est confirmée par le CETE ainsi que par madame Batac.

Le CETE a indiqué qu’il n’avait pu intégrer les données concernant le risque mouvement de terrain défini par le SRTM sur les communes d’Hibarette et d’Orincles pour des raisons techniques. Ce problème est en cours de résolution.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 45

Pierre LABORDE a indiqué que le SRTM viendra présenter les cartes de zonage ainsi que le règlement associé aux deux communes. D’un point de vue cartographique, la légende explicite de l’indicage sera intégrée à la carte.

Compte rendu établi le 20/05/2005 par : Mario ROMERA Diffusion : Tous participants Copie :Yves RUPERD (CETE 33)

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 46

B. LISTE DES SERVICES CONTACTÉS

- DDE 65/ Mr ROUCH Chef du service déplacement, environnement et contrôle - Conseil Général des Hautes Pyrénées - Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne /Mr MARTIGNAC. - Préfecture des Hautes Pyrénées/ SIDPC - SAC 64/Mr RIVIERE Chef de la subdivision hydraulique - Gendarmerie nationale/ Légion de gendarmerie départementale de Midi-Pyrénées Groupement des Hautes Pyrénées - Subdivision de l’Équipement du pays de Tarbes Haut Adour/ Mme CALMET - Syndicat de l’Echez/ Mr SAINT MARTIN

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 47 C. METHODE HYDROGÉOMORPHOLOGIQUE-NOTE MÉTHODOLOGIQUE

La méthode hydrogéomorphologique a fait l’objet de plusieurs documents méthodologiques (guide, CCTP) [B2], [B3] dont nous reprenons les principaux éléments ci-après.

Cette méthode repose sur une analyse des milieux naturels et anthropisés des vallées basée sur une approche naturaliste qui vise à mettre en évidence les différents lits des cours d’eau, les diverses implantations susceptibles de perturber les écoulements en les accélérant ou les ralentissant et à en déduire les zones inondables ainsi que les valeurs approchées des paramètres physiques des inondations.

La méthode fait aussi intervenir une photo interprétation de la zone concernée, une étude de terrain (analyse du site et du fonctionnement du réseau hydrographique) et est complétée par une recherche de témoignages sur les crues (témoins, traces ou laisses de crues) et par une approche historique et statistique des inondations (du moins quand des informations de ce type peuvent être obtenues).

A-Rappels théoriques

Les critères permettant la différenciation et la délimitation des lits concernent : la morphologie, la sédimentologie, et l’occupation des sols.

Le schéma ci-après propose une visualisation de la disposition spatiale des différents lits d’un cours d’eau et de leur contexte. Dans ce cas, la plaine alluviale moderne est encadrée, d’un côté par un versant à pente raide, et de l’autre par une terrasse ancienne. Chaque unité morphologique est délimitée par un talus, et correspond, à l’intérieur de l’ensemble plaine alluviale moderne – terrasses, à un plan incliné de l’amont vers l’aval. Cette présentation schématique nécessite cependant une analyse plus détaillée, portant sur les unités géomorphologiques et leurs talus de séparation.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 48

Si les unités hydrogéomorphologiques peuvent sans ambiguïté être considérées comme la résultante du fonctionnement passé du cours d’eau, et particulièrement de ses régimes caractéristiques, il reste à déterminer leur signification au regard des conditions actuelles et futures de ce fonctionnement. Deux questions préalables se posent :

- Ces unités héritées de périodes anciennes peuvent-elles encore être considérées comme fonctionnelles ? - Les aménagements réalisés par l’homme, qui ont pour conséquence globale d’augmenter la capacité du lit mineur (recalibrages, extractions en particulier), changent-ils radicalement les conditions de débordement ?

Diverses études comparatives ainsi que l’observation de grandes crues récentes apportent une réponse positive à la première question. En ce qui concerne les effets des aménagements, des différences sensibles apparaissent en fonction de l’occurrence des crues considérées et de l’importance relative des cours d’eau par rapport aux transformations qu’ils ont subies.

Par ailleurs, il ressort des réflexions entreprises les orientations suivantes [ ] :

- Le lit moyen, exposé à toutes les crues, des plus fréquentes aux plus rares, est soumis aux hauteurs d’eau et aux vitesses de courant maximales. Il doit être considéré, par conséquent, comme inconstructible. Dans les petits appareils hydrographiques où ses limites ne sont pas matérialisées dans la morphologie, il es impératif d’évaluer son emprise théorique. Le non respect de cette précaution élémentaire explique la majeure partie des dégâts enregistrés au cours des dernières catastrophes. - Le lit majeur correspond à l’ensemble des terrains susceptibles d’être submergés par des crues exceptionnelles, sur différentes parties du bassin versant. A l’intérieur de la courbe enveloppe donnée par la limite externe de ce lit majeur, les crues qualifiées de centennales dans l’état actuel des connaissances hydrologiques peuvent occuper des portions variables de l’espace, et quelquefois sa totalité. - Les aménagements hydrauliques facilitant l’écoulement des crues peuvent avoir sur ce schéma de fonctionnement des répercussions faibles pour les grands cours d’eau, mais plus importantes pour les réseaux hydrographiques secondaires.

CCTP – type du MEDD

Le CCTP type joint en annexe à la circulaire de février 2002 [A8] précise les prestations à réaliser pour une bonne utilisation de la méthode ; les principaux éléments sont repris ci-après :

A – Les unités hydrogéomorphologiques sont de deux types :

a)Actives , constituant la plaine alluviale fonctionnelle, ou plaine d’inondation. Ces unités sont mises en place par les grandes crues historiques, et sont remaniées ou modifiées par les crues successives aux différentes fréquences. La plaine d’inondation est délimitée par une encaissant : morphostructure de contact plaine – versant pouvant être franche (talus de terrasse, pied de versant raide) ou moins nette (glacis en pente douce, zone de confluence).

L’analyse de ces unités morphologiques actives permet de délimiter au sein de la plaine alluviale fonctionnelle les zones d’inondation suivantes :

- Le lit mineur, incluant le chenal d’étiage et les plages d’alluvionnement associées, est emprunté par les crues très fréquentes, jusqu’à la crue annuelle ; il est délimité par ses hauts de berges. Ce lit et les unités morphologiques qui le composent sont bien repérables, modelé et végétation y étant tout à fait

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 49 particuliers. Outre les limites de ce lit mineur, des éléments de ce modelé tourmenté, témoins de la dynamique des crues, comme les points de ruptures de berges, les départs de chenaux de crue, les berges affouillées, pourront être cartographiés lorsque l’échelle du report le permettra ; - Le lit moyen ou lit d’inondation fréquente, où mises en vitesses et transferts de charge importants induisent une dynamique morphogénique complexe et changeante. Le modelé de ce secteur est représentatif de la dynamique d’inondation, avec alternance de chenaux de crue, parfois directement branchés au lit mineur, et bancs d’alluvionnement grossier. Ces bancs et chenaux sont entretenus ou remaniés par les crues inondantes qui s’y développent. - Le lit majeur ou lit d’inondation rare à exceptionnelle, au modelé plus plat, et situé en contrebas de l’encaissant. La dynamique des inondations dans ces secteurs privilégie la sédimentation, car ils sont submergés par des lames d’eau peu épaisses, avec peu de mises en vitesse. Lit majeur et lit moyen sont souvent séparés par un simple talus, parfois net et cartographiable. Les rares chenaux de crue parcourant ce lit peuvent aussi être représentés, soit par un figuré de talus s’ils sont nets et bien inscrits dans la plaine, soit par une flèche localisant la ligne de courant si la forme est peu imprimée dans celle-ci. b) Sans rôle hydrodynamique particulier, mais constituant le reste de la vallée au sens large, ou encaissant de la plaine alluviale fonctionnelle, situé en contre-haut de celle-ci. L’identification des unités qui constituent cet encaissant conditionne la compréhension de l’historique et des conditions de formation de la plaine alluviale, et fait partie intégrante de l’interprétation hydrogéomorphologique.

Cet encaissant comprend :

, - Les terrasses alluviales plus ou moins anciennes, témoins d’une hydrodynamique aujourd’hui disparue. Ces terrasses sont cartographiées avec leur talus, qui peut lui-même former la limite de l’encaissant - Les versants structurels, plus ou moins raides, taillés dans le substratum dans lequel la vallée est imprimée, - Les cônes alluviaux d’affluents et les colluvions, largement étalés en pied de versant (limite d’encaissant peu marquée), ainsi que les véritables cônes torrentiels (encaissant net mais apports importants et imprévisibles).

B – Collecte et exploitation des données relatives aux crues historiques

La connaissance des crues historiques constitue l’un des deux volets fondamentaux du diagnostic de l’aléa inondation. Elle est directement complémentaire de la cartographie hydrogéomorphologique, dont elle permettra de traduire les unités spatiales en termes quantitatifs.

La densité des informations historiques varie considérablement d’une vallée à l’autre, et de l’amont à l’aval d’une même vallée, en fonction de la densité du peuplement humain et de son positionnement par rapport aux zones inondables. Leur fiabilité est également variable. Il faut par conséquent rechercher l’exhaustivité de l’information tout en exerçant sur elle une critique méthodique pour sélectionner des données fiables.

La recherche documentaire porte en particulier sur les aspects suivants :

Les plans de surfaces submersibles (P.S.S), établis dans certaines vallées à la suite des grandes crues du passé, et qui fournissent les limites des zones inondées lors de ces crues . Les relevés des plus hautes eaux connues (P.H.E.C.), qui ont été effectués systématiquement dans certains bassins versants, et donnent lieu à des reports cartographiques et à de fichiers ; ils seront

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement. PPR Echez Sud – Risque inondation- Etude de l’aléa et des enjeux associés-rapport général Communes de Barry, Bénac, Hibarette, Louey et Orincles 50 complétés, dans le cadre de l’enquête terrain, par le relevé de laisses de crues plus ou moins récentes issu des témoignages. Les relevés des stations hydrométriques : seules seront prises en compte les données relatives aux hauteurs d’eau, moins discutables que les calculs de débits. Lorsque le maître d’ouvrage estimera suffisante la quantité et la qualité des données, une analyse historique et probabiliste de l’hydrométrie aux stations de référence sera effectuée, et permettra d’affecter, pour des hauteurs de référence, des périodes de retour significatives au droit de la station. L’information hydrologique variée portant sur le secteur d’étude ou le bassin versant : relevés des traits et laisses de crues inondantes plus ou moins récentes, dossiers photographiques ou cartographiques de crues archivées dans les services.

Toutes ces données seront recueillies systématiquement auprès des services compétents, et reportées sur cartes au 1/25 000 ; les relevés des stations hydrométriques répertoriées dans la liste fournie par le Maître d’ouvrage feront l’objet d’une analyse.

La recherche documentaire peut être complétée, par exemple :

- par l’exploitations des données d’archives départementales, - par des enquêtes auprès de riverains et des observations de terrain. Ces enquêtes sont menées en liaison avec les relevés de terrain nécessités par la cartographie hydrogéomorphologique.

La méthode hydrogéomorphologique présente de nombreux avantages :

- rapidité d’exécution, donc coût relativement modéré, - bonne fiabilité, notamment quand des recoupements sont possibles avec les informations d’ordre statistique et historique.

Elle présente néanmoins des inconvénients non négligeables :

- elle s’applique mal aux milieux très anthropisés, et notamment les sections très urbanisées, les cours d’eau canalisés…., -elle ne peut fournir d’informations d’ordre quantitatifs pour caractériser les crues : notamment elle ne fournit pas de données sur les vitesses d’écoulement des eaux en période de crues ; il faut pour y pallier, soit disposer de relevés de stations soit effectuer des calculs hydrauliques qui ne peuvent fournir que des ordres de grandeurs assez grossiers.

C.E.T.E du Sud Ouest – Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées – Unité Eau et Assainissement.