UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE NORMALE SUPERIEURE DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU CERTIFICAT D’APTITUDE PEDAGOGIQUE DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE (C.A.P.E.N)

« ESSAI D’INTRODUCTION DE L’APPRENTISSAGE DU LANCER DE MARTEAU AU NIVEAU SCOLAIRE »

Par Mademoiselle RAKOTONINDRAIN’ANJAKA Fanomezantsoa Miora

Encadré par : Monsieur RAKOTOMANGA Jean Clément Rahamefy

Année 2006 UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE NORMALE SUPERIEURE DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

« ESSAI D’INTRODUCTION DE L’APPRENTISSAGE DU LANCER DE MARTEAU AU NIVEAU SCOLAIRE »

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU CERTIFICAT D’APTITUDE PEDAGOGIQUE DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE (C.A.P.E.N)

Promotion 2001 – 2006 « ONJA »

Décret 93/394 du juillet 1993 portant création de l’Ecole Normale Supérieure

PRESENTE ET SOUTENU PUBLIQUEMENT LE

19 Décembre 2006

Par RAKOTONINDRAIN’ANJAKA Fanomezantsoa Miora Née le 28 Mars 1982 à Ambatondrazaka

Travaux dirigés par :

Monsieur RAKOTOMANGA Jean Clément Rahamefy Enseignant – Chercheur Assistant d’Enseignement Supérieur et de Recherche Ecole Normale Supérieure UNIVERSITE D’ANTANANARIVO MEMBRE DE JURY

PRESIDENT : Monsieur RAMAROJAONA JACQUES Maître de Conférence à la Faculté de Médecine Chargé de cours de Physiologie de l’activité musculaire Département Education Physique et Sportive ECOLE NORMALE SUPERIEURE UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

JUGE : Monsieur RAJAONARISON Jean Prosper Enseignant – Chercheur Assistant d’enseignement Supérieur et de Recherche Chef CER du Département Education Physique et Sportive de l’ Ecole Normale Supérieure – Université d’Antananarivo Conférencier de l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme Directeur technique National de la Fédération Malagasy d’Athlétisme

RAPPORTEUR : Monsieur RAKOTOMANGA Jean Clément Rahamefy Enseignant – Chercheur Assistant d’enseignement Supérieur et de Recherche DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE ECOLE NORMALE SUPERIEURE UNIVERSITE D’ANTANANARIVO RESUME

L’athlétisme est le sport qui marche le plus à Madagascar que ce soit au niveau civil, militaire ou scolaire. Les trois épreuves de cette discipline sportive , c’est-à-dire , les courses , les sauts et les lancers ne sont pas pratiqués avec le même engouement. Les courses sont les plus appréciées, suivis des sauts et enfin des lancers. Le lancer de marteau est l’activité de lancers où il y a le moins de pratiquants au niveau civil dans tout le territoire malgache. De plus , il ne fait pas partie des disciplines sportives enseignées à l’école et par conséquent il ne figure pas du tout sur la liste des épreuves de compétitions du sport scolaire en athlétisme. Le manque de compétences, le manque de matériels et l’inexistence de documentations sur cette activité sportive peut en être la cause, mais la morphologie des Malgaches peut en être un autre facteur déterminant et limitant. Il faut admettre que les malgaches se distinguent surtout au point de vue résultats au niveau régional et continental en courses et sauts et brillent surtout par leur absence dans les lancers … Une proposition plus large d’activités d’EPS à enseigner dans les écoles ne propose la plupart du temps que le lancer de poids. Pour palier à cette lacune et face à une telle situation, nous osons braver le tabou en essayant d’introduire ce type de lancer au niveau scolaire. La mise en pratique de cette activité dans les écoles va non seulement augmenter le nombre d’adeptes et de pratiquants mais surtout assurer la relève inexistante. Ce mémoire peut intéresser les étudiants et les enseignants d’EPS. Mots clés : enseignement, athlétisme, lancers de marteau Titre : «essai d’introduire de l’apprentissage du lancer de marteau au niveau scolaire» Auteur : RAKOTONINDRAIN’ANJARA Fanomezantsoa Miora Adresse : C.U Porte 268.D Ankatso I Antananarivo – 101 Directeur de mémoire : RAKOTOMANGA Jean Clément Rahamefy REMERCIEMENTS

Aux membres de Jury

A notre Président

Malgré vos nombreuses occupations, vous nous avez fait un grand honneur en acceptant de présider cette soutenance Veuillez trouver ici le témoignage de nos sincères remerciements et de notre reconnaissance pour la bienveillance dont vous avez preuve à notre égard.

A notre Juge

Malgré vos nombreuses occupation dans le domaine sportif et dans le domaine professionnelle, vous nous faite un grand honneur en acceptant d’être membre de ce jury de soutenance. Vos remarques et vos critiques seront bien accueillies pour améliorer ce travail soyez en rassurés.

A notre Directeur Rapporteur

Nous vous remercions très chaleureusement d’avoir bien voulu nous consacrer une partie de votre temps ainsi votre aimable directive dont nous avons bénéficié durant l’élaboration de ce travail. « Que la grâce de notre Seigneur, qui est surabondé avec la foi et l’amour en Jésus-Christ, soit avec vous ».

Aux membres de la grande famille de l’Ecole Normale Supérieure

Monsieur RASOANAIVO Yves René, Directeur de l’ Ecole Normale Supérieure Monsieur RAKOTONIAINA Jean-Baptiste, Chef de Département de l’Education Physique et Sportive Monsieur RAJAONARISON Jean Prosper, Chef du Centre d’Etudes et de Recherche en Education Physique et Sportive.

A tous les membres du corps professoral et à tous les membres du personnel administratif et technique de l’Ecole Normale Supérieure / Education Physique et Sportive A tous les étudiants de la Promotion « ONJA »

A tous les étudiants de l’Ecole Normale Supérieure / Education Physique et Sportive

A tous ceux ou celles qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce travail. Nous vous adressons à tous, nos vifs remerciements pour votre collaboration. DEDICACE

A MES PARENTS : Monsieur RAKOTONINDRAIN’ANJARA Siméon et Madame FANOMEZANTSOA Voajanahary Elise Pour l’aide morale et financière que vous m’avez apportées durant mes études, ainsi que l’amour dont vous m’avez donné.

A MONSIEUR ET MADAME : ANDRIANIMENJANAHARY Ralex Noro Nous nous sommes très reconnaissants pour votre soutien et conseils pendant et avant même de mon entrée à l’Ecole Normale Supérieure. Que chacun de vos actes ne reste vain.

A MES SŒURS : RAKOTONINDRAIN’ANJARA Ravonierana et RAKOTONINDRAIN’ANJARA Rojomanambina Vous nous avez donné plus d’affection et du courage pendant toutes mes longues études. Que notre intimité soit fortifiée entre nous.

A MADAME : RAKOTOJAONA OLY ZOARIFARA Qui avez bien voulu m’aider en mettant à ma disposition ses 2 classes pour la réalisation expérimentale de mes recherches. Merci et veuillez présenter nos profondes reconnaissances pour votre compréhension et votre disponibilité temporelle.

A MONSIEUR : RAKOTONDRAVELO Voninavoko Vous nous avez beaucoup aidé sur le plan pratique et surtout sur le plan théorique, pour le bon déroulement de l’expérimentation. Merci pour votre aide.

A TOUTE LA FAMILLE

«Veuillez trouver ici l’expression de nos sentiments les plus distinguées». SOMMAIRE

REMERCIEMENTS DEDICACE SOMMAIRE INTRODUCTION CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE 1.1. OBJET DE LA RECHERCHE 1.2 RAISON DU PROBLEME 1.2.1 ETUDE SUR L’ATHLETISME MALGACHE 1.2.2 ETUDE DES THESES EN PRESENCE 1.2.3 PRATICABILITE 1.2.4 LIMITATION DU SUJET 1.2.5 INTERET DU SUJET 1.2.6 PROBLEMETIQUE CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE 2.1 ORIGINE ET HISTORIQUE DU LANCER DE MARTEAU 2.1.1 Le lancer de marteau dans le monde 2.1.2 Le Lancer de Marteau A Madagascar 2.2 LA TECHNIQUE DU LANCER DE MARTEAU 2.2.1. Tenue du marteau 2.2.2. Position de départ 2.2.3. Décollage du marteau 2.2.4. Les moulinets 2.2.5. L'entrée dans les tours 2.2.6. Les tours 2.2.7. La finale 2.2.8. Reprise d’équilibre 2.2.9. ANALYSE STRUCTURELLE DES PHASES DU LANCER DE MARTEAU 2.2.10. FEUILLE D’ANALYSE TECHNIQUE DU LANCER DE MARTEAU 2.3. LES ASPECTS BIOMECANIQUES DU LANCER DE MARTEAU 2.3.1 LES EXIGENCES BIOMECANIQUES EN LANCER DE MARTEAU 2.4 LES REGLEMENTS DE COMPETITIONS (12) 2.4.1. Les Engins Officiels 2.4. 2 SITUATION DIDACTIQUES DE REFERENCE 2.5. HYPOTHESE DE TRAVAIL CHAPITRE III : METHODOLOGIE 3.1. PROTOCOLE EXPERIMENTALE 3.1.1. Définition et choix de L’Echantillon 3.1.2. Présentation de L’Echantillon 3.1.3. Choix des épreuves de l’expérimentation 3.1.4 Présentation du cycle d’enseignement 3.1.5. EXPERIMENTATION 3.1.6 Evaluation de la maîtrise d’exécution CONCLUSION LISTES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES LISTE DES TABLEAUX LISTES DES FIGURES LISTES DES SCHEMAS LISTES DES PHOTOS

1

INTRODUCTION

Le mot athlétisme vient du mot grec « althos », qui signifie COMBAT, naguère appliqué à l’ensemble des sports définit aujourd’hui en trois ordres d’activités sportives, qui sont les courses, les sauts et les lancers. Il est la base de toute activité sportive, et aussi il est parmi les disciplines sportives enseignées en Education Physique et Sportive à Madagascar. D’ailleurs, l’athlétisme fait partie des activités physiques et Sportives mises en compétition durant le sport scolaire. Pour la famille du lancer, elle comporte le lancer de javelot, le lancer de disque, le lancer de poids et le lancer de marteau. Et ces lancers font partie de l’entraînement général de l’athlète. Alors, dès leur plus jeune âge, les différents lancers doivent être pratiqués par l’enfant avec des engins légers, comme des balles lestées ou des médecines balles, … Pour le lancer de marteau, l’initiation à la technique ne peut guère être commencée avant 10 ans et la condition d’assurer une sécurité suffisante et avec des engins adaptés affirme Robert Pierre JOLIBOIS dans son ouvrage qui s’intitule « l’Initiation Sportive, de l’enfance à l’adolescence » 1975, (7). Cette discipline, qui est très technique devrait pourtant pouvoir disposer d’une plus grande possibilité de diffusion dans le plus jeune âge et plus exactement à partir de 10 ans, afin que les automatismes essentiels soient bien assimilés dès avant la puberté. Nous avons donc envisagé d’enseigner le lancer de marteau en effectuant certaines synthèses préalables, et nous sommes convaincus que par la pratique, l’enfant teste et affine son pouvoir, et que son bon équilibre psychomoteur dépend de son affrontement précoce avec les objets et les milieux naturels. Par conséquent, pour introduire l’apprentissage du lancer de marteau aux enfants, il est préférable de remplacer l’engin par un autre plus simple et plus adapté. Nous pensons alors initier son apprentissage en procédant un cycle 2 d’enseignement au niveau du collège. C’est pourquoi, nous avons choisis comme thème de travail : « Essai d’introduction de l’apprentissage du lancer de marteau au niveau scolaire » Aussi, le nombre minimale de lanceurs pendant les championnats nationales d’athlétisme un fléau qui subsiste à Madagascar et se présente comme un facteur limitant à l’évolution de cette discipline. C’est pour cette raison que nous avons choisi de traiter ce thème afin de cibler des jeunes talentueux et d’assurer la relève. Nous débutons ce mémoire par la présentation de l’objet de notre recherche , nous passerons ensuite à notre cadre théorique qui constitue le chapitre 2 et nous développerons dans le chapitre 3 notre partie méthodologique. Nous terminerons avidement par la conclusion. 3

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE 4

1.1. OBJET DE LA RECHERCHE

L’étude a pour objet d’accomplir une expérimentation pédagogique en procédant à un essai d’apprentissage du lancer de marteau au niveau scolaire dans une «école privée Malgache ». Notre but est d’inciter l’intérêt et la motivation des élèves au lancer par l’utilisation du lancer de marteau qui est une nouvelle activité physique et sportive pour eux. Nous projetons alors de faire l’étude au niveau scolaire car l’école constitue un tremplin de réussite pour la prolifération du nombre de pratiquants de la discipline au niveau civil et pour la vulgarisation du lancer de marteau qui est reconnu comme la discipline la moins pratiquée en athlétisme à Madagascar.

Nous estimons que grâce à notre approche pédagogique, les élèves vont s’intéresser à la pratique du lancer de marteau et par conséquent, on pourrait espérer dans l’ avenir l’ introduction, de cette discipline sportive au niveau scolaire Malgache ou au pire l’ introduction de cette discipline sous une forme simplifiée. Cette pratique aura pour conséquent d’augmenter le nombre de pratiquants de lancers à Madagascar.

1.2 RAISON DU PROBLEME 1.2.1 ETUDE SUR L’ATHLETISME MALGACHE D’après des documentations qui nous tracent les bilans de la Fédération Malgache d’Athlétisme durant la période de 1987 à 2003, le lancer de marteau est apparu très tard à Madagascar par rapport aux autre types de lancers.(17) En effet, il ne figure parmi les épreuves du Championnat Nationale Malgache d’ Athlétisme qu’en 1989 pour les hommes et seulement en 1998 pour les femmes.(17)

A propos du nombre de participants à chaque championnat, le chiffre n’a pas connu d’augmentation significative depuis le début de sa pratique. Le Tableau ci-dessous nous montre le nombre des athlètes par type de lancers et par sexe en 1998 et en 2003. 5

Pourquoi délibérément ces dates ? Ces dates ont été choisies pour la simple et unique raison que ce sont les seuls documents au complet qui existent au sein de la Fédération Malgache d’Athlétisme. Voyons alors la répartition des athlètes par discipline et par sexe de ces deux championnats.

ANNEE 1998 2003

TYPES DE FEMME HOMME TOTAL FEMME HOMME TOTAL LANCER Lancer de Poids 4 5 9 6 10 16 Lancer de Disque 6 5 11 7 10 17 Lancer de Javelot 4 3 7 4 10 18 Lancer de Marteau 2 6 8 1 7 8 TOTAL 16 19 25 18 37 55

Tableau n°1 : « Répartition des athlètes par type de lancers et par sexe lors des Championnats Nationaux d’Athlétisme de 1998 et de 2003 ».

En effet, si nous analysons bien ce tableau, nous pouvons déjà tirer une partie de la conclusion sur la pratique des lancers à Madagascar et en particulier le lancer de marteau. Pour le Championnat National de l’athlétisme du 25 et 26 Juillet 1998 qui s’est tenu au stade d’ Alarobia, sur 16 athlètes femmes inscrites aux lancers, il n’ y avait que deux qui sont engagés au lancer de marteau, six au lancer de disque, quatre au lancer de javelot ; ce qui donne les pourcentages suivants :

 Le nombre de participants au lancer de marteau représente 12,5% du nombre total des engagées en lancer.  37,5% pour le lancer de disque.  25% pour le lancer de poids.  Et aussi 25% pour le lancer de javelot. Chez les hommes, il y a eu 19 athlètes inscrits dont 3 lanceurs de marteau ,5 lanceurs de disque ,5 lanceurs de poids et 6 lanceurs de javelot. Ce qui donne aussi les pourcentages suivant : 6

 15,75% pour le lancer marteau.  26,31% pour le lancer de disque.  36,31%pour le lancer de marteau.  Et 31,57% pour le lancer de javelot.

Cependant, les pourcentages ne sont pas trop significatifs car ils ne représentent que le rapport entre le nombre total de participants par discipline de lancer. Pour mieux comprendre le problème du lancer à Madagascar, essayons de faire une étude comparative du nombre réel de lanceurs par rapport au nombre total de participants, toutes disciplines confondues, à ces championnats. A ces championnats Nationaux d’ Athlétisme de 1998, nous avons noté une participation totale de 153 athlètes, les 2 sexes confondus. Sur ces 159 athlètes, nous n’avons remarqué que le cas d’un seul athlète qui a participé à la fois à 2 épreuves de sauts (saut en longueur et triple saut) et en même temps à une épreuve de course (100m).(17) Les 158 athlètes restants n’ont participé qu’à une seule ou plusieurs épreuves mais dans une seule discipline donnée soit les courses, soit les sauts, soit les lancers mais jamais courses et lancers ou courses et sauts ou lancers et sauts. D’ ailleurs, sur ces 159 athlètes, il n’ y avait que 21 lanceurs et lanceuses, (Voir tableau n°2, 3) Soit 13,20%, 32 athlètes engagés aux sauts (Voir tableau n°4, 5) Soit 20.12% et 106 ont participé aux courses (Voir tableau n°6, 7) ce qui représente 66.66%. Le tableau n°2 dans l’annexe nous montre la répartition des engagements des lanceurs selon les différents types de lancers. Nous avons obtenu le tableau suivant après récapitulation.

NOMBRE D’EPREUVES NOMBRE D’ATHLETES 1 Epreuve 11 2 Epreuves 7 3 Epreuves 2 4 Epreuves 1

Tableau n°3 : Récapitulatif de la répartition des engagements des athlètes aux épreuves des lancers (Championnats Nationaux 1998). Sur les 21 engagés aux lancers, 11 athlètes n’ont participé qu’à une seule épreuve 7 de lancer (52.38%) ,7 athlètes en épreuves de lancers (9.52%) et un seul athlète sur 4 épreuves (4.76%),c'est-à-dire le lancer de poids ,le lancer de disque ,le lancer de javelot et le lancer de marteau. Ces données et les chiffres nous montrent que les Malgaches se spécialisent déjà dans une épreuve donnée aux lancers. Ceci nous démontre la spécificité technique de chaque type de lancers et si on observe bien le « Tableau n°1», c’est au lancer de marteau qu’il y a le moins de participants. C’est l’une des raisons pour laquelle nous avons choisi comme thème de notre travail de mémoire « le lancer de marteau ». En ce qui concerne les sauts, Le Tableau n°4 , dans l’annexe, nous montre la répartition des athlètes aux épreuves de sauts durant les Championnats Nationaux de 1998 Après récapitulation, nous avons le tableau suivant :

NOMBRE D’EPREUVES NOMBRE D’ATHLETES 1 Epreuve 23 2 Epreuves 9 3 Epreuves 0 4 Epreuves 0

Tableau n °5 : Récapitulatif de la répartition des engagements des athlètes aux épreuves des sauts (Championnats Nationaux 1998).

Sur 32 engagés aux sauts ,23 athlètes ont participé à une seule épreuve de saut, soit 71.87 % et les 9 autres se sont engagés en même temps sur 2 épreuves ,ce qui représentent 28.12 %. Il n’y aucun engagement sur les 3 et 4 épreuves. Voyons, de plus près maintenant les engagements pour les courses. Après récapitulation nous avons le tableau suivant :

NOMBRE D’EPREUVES NOMBRE D’ATHLETES 1 Epreuve 72 2 Epreuves 33 3 Epreuves 1 4 Epreuves 0

Tableau n°7 : Récapitulatif de la répartition des engagements des athlètes aux épreuves des courses (Championnats Nationaux 1998). Il y avait 106 athlètes engagés en courses dont 72 se sont inscrits à une seule 8

épreuve (67.92%) ; 33 athlètes se sont engagés sur 2 épreuves (31.13%) et un seul et unique athlète engagé à 3 épreuves soit 0.94%. Donc, si on parle de l’athlétisme en général à Madagascar sur les 3 épreuves, ce sont surtout les courses qui attirent le plus de participants et des licenciés suivis de loin par les sauts et enfin il y a un petit nombre de lanceurs . Ces proportions obtenues sont-elles épisodiques ou un fait réel ? Pour répondre à cette question, nous avons aussi épluché les résultats du championnat de Madagascar de l’athlétisme en 2003 qui s’est toujours ténu à Antananarivo au Stade Municipal les 27,28 et 29 Juin 2003.(17) D’après le bilan 2003 établi par la Fédération Malgache d’Athlétisme, il y avait 18 femmes inscrites aux lancers dont seulement 1 au lancer de marteau (5.54%) ,7 au lancer de disque (38.88%) au lancer de poids (33.33%) et 4 au lancer de javelot (22.22 %). En ce qui concerne les hommes, il y en a 7 athlètes engagés au lancer de marteau , 10 inscrits au lancer de disque ,10 au lancer de poids et encore 10 au lancer de javelot ;ce qui fait un total de 37 athlètes avec les pourcentages suivants :  18.91% pour le lancer de marteau ;  27.02 % pour le lancer de disque ;  27.02 % pour le lancer de poids ;  Et aussi 27.02% pour le lancer de javelot. On remarque que parmi les participants au lancer, il y en a qui sont polyvalents quelque soit le sexe et qui participent à plusieurs épreuves de lancers à la fois (tableau n°8 et10 dans l’annexe) Pour l’année 2003, le nombre total d’athlètes licenciés qui ont participé au Championnats Nationaux est de 180. La répartition sur les 3 épreuves sauts, courses et lancers se fait de la façon suivante :  34 engagés aux épreuves de lancers, ce qui représente 18.88% voir « tableau n°8 annexe»  30 inscrits aux sauts, ce qui fait 16.66% voir « tableau n°10 annexe»  115 engagés aux courses ce qui nous donne un pourcentage supérieure à la moitié de la totalité de tous les athlètes engagés sur toutes disciplines, les 9

coureurs représentent 63.88% voir « tableau n°12, annexe». Le tableau n° 8 de l’annexe nous montre la répartition des engagements des lanceurs selon les différents types de lancer. Après récapitulation nous avons le tableau qui suit :

NOMBRE D’EPREUVES NOMBRE D’ATHLETES 1 Epreuve 19 2 Epreuves 10 3 Epreuves 5 4 Epreuves 0

Tableau n°9 : Récapitulatif de la répartition des engagements des athlètes aux épreuves de courses (Championnats Nationaux 2003). Le lancer de marteau est toujours la discipline sportive où il y a le moins d’adeptes aux lancers .Pour les hommes, les pourcentages s’équilibrent pour les autres types de lancers. Sur les 34 inscrits aux lancers, 19 se sont inscrits sur une seule épreuve (55.88°/°). Seulement, 10 ont participé à la fois à 2 épreuves de lancers .Ce nombre diminue à 5 pour la participation à 3 épreuves (14.70°/°) et nous notons aucune inscription pour les 4 épreuves de lancers à la fois (0°/°). Sur les sauts, nous avons la répartition sur le tableau n°10, qui est dans l’annexe. Le Tableau n°11 ci-dessous nous montre la récapitulation de la répartition des engagements des athlètes aux épreuves de sauts en durant le championnat de Madagascar en 2003.

NOMBRE D’EPREUVES NOMBRE D’ATHLETES 1 Epreuve 22 2 Epreuves 7 3 Epreuves 1 4 Epreuves 0

Tableau n°11 : Récapitulatif de la répartition des engagements des athlètes aux épreuves de sauts (Championnats Nationaux 2003). Pour une lecture plus rapide et efficace, nous avons dressé un récapitulatif sur le « tableau n°11, ci-dessus ».Très peu ou pas du tout d’athlète (0°/°) qui participe à 4 10

épreuves en même temps.1 seul et unique a pris part à 3 épreuves de sauts à la fois,7 sauteurs se retrouvent sur 2 disciplines en même temps et la majorité des athlètes ne participent qu’à une seule épreuve soit 73.33°/°. Voyons ce qui ce passe au niveau des courses ; Récapitulatif du tableau n°12 ci-dessus :

NOMBRE D’E¨PREUVES NOMBRE D’ATHLETES 1 Epreuve 70 2 Epreuves 42 3 Epreuves 2 4 Epreuves 1

Tableau n°13 : Récapitulatif de la répartition des engagements des athlètes aux épreuves de courses (Championnats Nationaux 2003). Sur les 13 épreuves de courses, c'est-à-dire :5000m Marche, 10000m Marche 100m, 200m, 400m, 100m Haie,110m Haie, 400m Haie, 800m, 1500m, 3000m Steeple, 5000m et 10000m, seul 1 athlète s’est engagé en même temps sur 4 épreuves (200m,400m,1500m et 3000m Steeple)ce qui n’est pas logique car les spécialités ne sont pas compatibles .Cet engagement sur 4 épreuves s’explique seulement par l’envi d’obtenir plusieurs médailles soit (0.86°/°). Deux athlètes ont participé à 3 épreuves (1.73°/°) ; 42 athlètes sur 2 épreuves (36.52°/°) et 70 athlètes (60.86°/°) se sont engagés sur une seule et unique épreuve en course. Ce sont les athlètes les plus logiques en eux-mêmes et logiques face à la discipline athlétique. Si nous faisons une comparaison des résultats de Championnats Nationaux de 1998 et de 2003, nous retrouvons à peu près les mêmes répartitions des engagés par rapport aux 3 disciplines sportives d’athlétisme avec un peu plus d’engager aux lancers en 2003. En conclusion, le lancer est le parent pauvre de l’athlétisme Malgache car il ne représente que les chiffres les plus bas au point de vue de nombre de participants et de licenciés. Suivent des sauts et arrivent en tête les courses. Les courses en effet attirent le plus de sympathisants et le plus de participants et cela peut expliquer nos résultats et notre domination au niveau régional en courses Cependant, à la veille des septième Jeux des Iles de l’Océan Indien, Madagascar commence à perdre du terrain à 11 l’avantage des autres îles de l’ Océan Indien comme La Réunion et Maurice qui commencent à dominer dans plusieurs épreuves de courses. Voyons un peu du côté de la performance. Dans quelles disciplines athlétiques les athlètes Malgaches progressent-ils le mieux ? Pour répondre à cette question, nous avons choisi 3 épreuves issues de familles différentes : • le 100m hommes et femmes, • le saut en longueur hommes et femmes, • et le lancer de marteau hommes et femmes.

Analysons de plus près alors la progression des performances depuis 1987 à 2003.

TEMPS ANNEE HOMMES FEMMES 14 1987 10,5 11,9 12 1988 11 12,7 1989 10,5 11,6 10 1990 10,5 12,2 8 1992 10,93 12,2 TEMPS HOMMES s p

m TEMPS FEMMES 1993 11,17 11,64 e 6 T 1994 10,79 12,23 4 1995 10,82 12,08 1996 11 11,5 2 1997 10,72 12,19 0 1998 10,5 11,3 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 1999 10,4 11,5 2000 10,5 11,2 Années 2001 10,7 11,62 2003 10,81 11,97

Tableau n ° 14 : Progression de la performance Hommes pour la course de 100m depuis 1987 à 2003. Figure n° 1 : Courbe d’évolution des performances aux 100m hommes et femmes à Madagascar depuis 1987 à 2003. Le tableau n° 14 et le schéma n°1 nous montre que la performance des épreuves de sprints que ce soit hommes ou femmes stagnent à Madagascar . La performance 12 varie seulement de 10 seconde 5/100 à 11 seconde 17/100 pour les hommes et de 11 seconde 2/100 à 12 seconde 7/100 pour les femmes. Maintenant, on va voir la progression de la performance en saut en longueur hommes et femmes depuis 1987 à 2003.

TEMPS ANNEE HOMMES FEMMES 1987 765 580 900 1988 686 559 800 1989 749 551 700 1990 671 542 600 1992 681 555 500 TEMPS HOMMES

1993 690 552 4nces 00 TEMPS FEMMES ma

1994 668 582 3for 00 er 1995 694 589 2P 00 1996 692 590 100 1997 736 612 0 1998 725 588 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 1999 701 557 Années 2000 717 601 2001 715 565 2003 691 582

Tableau n°15 : Progression de la performance pour la course 100m Femmes depuis 1987 à 2003. Figure n° 2 : courbe d’évolution des performance en saut à longueur homme et femme à Madagascar depuis 1987 à 2003.

Pour le saut en longueur hommes ,la meilleur performance est de 7,65m qui a été obtenue en 1987.En 16 ans de pratique , les athlètes Malgaches ne sont jamais arrivé à améliorer cette performance .Il est même malheureux de constater qu’en 2003, ils ne sautent au mieux qu’ 6,91m . Chez les femmes, nous assistons à une amélioration progressive de la performance qui varie de 5,80m en 1987 à 5,90m en 1996 voir même à 6,12m en 1997. Cette performance ne sera même égalée ni battue jusqu’en 2003. De 1997 à 2003, nous assistons même à une régression des résultats qui est de 6,12m (1997) et qui descend jusqu’à 5.82m en 2003. 13

Qu’en est il du lancer de marteau ?

TEMPS 6000 NNEE HOMMES FEMMES 1989 2870 5000 1990 3020 4000 TEMPS HOMMES 1992 3526 ces 3000 an TEMPS FEMMES m 1993 3374 r o f 2000 er

1994 3390 P 1995 2832 1000 1998 3594 2745 0 1999 3967 4375 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2000 3798 4151 Années 2001 3798 4723 2003 3434 4811

Tableau n°16 : Progression de la performance aux lancers de marteaux Hommes, depuis 1989 à 2003 et Femmes depuis 1998 à 2003. Figure n° 3 : Courbe d’évolution des performances au lancer de marteau Hommes et Femmes de puis 1989 à 2003.

Par contre, pour les lancers et en particulièrement pour le lancer de marteau que nous avons pris ici comme exemple ; nous assistons à une amélioration progressive lente mais sûre des résultats. De 27,80m pour les hommes en 1989 nous arrivons à 39,67m en 1999.C’est le record de Madagascar qui est toujours en vigueur jusqu’à ce jour. Donc, de 1999 à 2003, les performances et les résultats ont régressé. Par contre ,chez les femmes, d’année en année ,il y a une amélioration significative des records à Madagascar .De 27,45m en 1998, nous arrivons en 2003 à 48,11m, une performance qui constitue le record de Madagascar jusqu’à ce jour. Si nous récapitulons cette analyse de ces 3 épreuves de courses, de sauts, et de lancers nous pouvons conclure que les épreuves de lancer sont des épreuves où les Malgaches progressent et peuvent progresser beaucoup plus. Cette conclusion fortifie le choix de notre thème de mémoire axé sur les lancers. En effet, si un travail axé sur l’amélioration technique des lancers est effectué au niveau scolaire, nous pouvons espérer non seulement une augmentation des nombres de participants de lancers mais aussi un espoir d’amélioration des performances en 14 lancers. Dans cette optique, le lancer peut être une des disciplines sportives « porteur » à Madagascar.

REMARQUE : Pour des raisons politiques et surtout pour des raisons de troubles sociales, les Championnats de Madagascar d’Athlétisme de 1991 et de 2002 ne sont pas pu se tenir.

1.2.2 ETUDE DES THESES EN PRESENCE

Le CAPEN est un diplôme qui permet aux étudiants sortants de l’Ecole Normale Supérieure d’aller enseigner dans les Lycée Malgaches publics ou privés, c’est-à-dire de s’occuper de l’enseignement et de la transmission des savoirs aux élèves des classes de secondes, premières et terminales. Pour obtenir ce diplôme, les étudiants doivent effectuer des travaux de recherches et soutenir en public leur mémoire à la fin de leurs études.

D' après une analyse des vingt-deux sujets de mémoires réalisés et soutenus de 1983 à 2004 concernant les lancers, au sein du département Education Physique et Sportive de l’Ecole Normale Supérieure de l’Université d’Antananarivo, nous pouvons les classer en quatre thèmes bien distincts selon les types de lancers .Tout d’abord, nous distinguons les sujets qui traitent les lancers en général, il y en a trois. REZAHANA Jean Julien (1983) nous traite la pédagogie du lancer à partir des jeux et il attire notre attention sur l’importance du dernier appui dans toutes les épreuves de lancers .Par contre, BEMANANJARA Silas, en 1984, nous propose une approche pédagogique du lancer du niveau T1 au niveau T5, c'est-à-dire au niveau primaire. Enfin, en 1989, RAKOTONANDRASANA Emmanuel, renforce la thèse de REZAHANA Jean Julien sur l’importance de l’action du dernier appui dans la phase finale du lancer quel que soit la discipline. En tout cas, il n’a rien dit sur le lancer de marteau. Ensuite, nous avons dix mémoires qui traitent le lancer de poids. Dès 1984, RAZAFIMANDIMBY Josvah Caliste nous parle du développement de l’aspect pédagogique et organisationnel du lancer de poids en cycle secondaire, c'est-à-dire du 15

T6 au T9. Toujours dans la même année (1984) RATSIMISETA Helmine aborde le côté de l’importance de la condition physique en faisant une étude de la détermination de la charge optimale correspondante au poids corporel chez les jeunes lanceurs de poids. En 1993, RAZAFIMAMPIANINA Raymond revient sur l’approche pédagogique en cherchant un aménagement d’une situation pédagogique en vue de l’optimisation de la performance des débutants au lancers de poids .Toujours sur l’approche pédagogique, RAZAKANARIVO Fidinirina, en 1995, apporte sa contribution à la mise en place d’une approche pédagogique du lancer de poids en soulignant l’importance de « l’éducation de l’équilibre ». Bizarrement, en 1996, deux étudiants reviennent toujours sur le même thème de l’approche pédagogique du lancers de poids, sujets déjà abordés dès 1984 par BEMANAN-JARA Silas, avec à peu près les mêmes titres de mémoires : « Essai d’approche pédagogique pour l’enseignement du lancers de poids » et « Essai d’élaboration d’une recherche pédagogique du lancers de poids ».Toutefois, les thèmes de mémoires évoluent car en 2001, IBRAHIM Majani traite un sujet tout à fait différent des autres en parlant de la pliométrie et du lancers de poids et en 2002, RAZAFINDRABE Ary Raolona,étudie l’optimisation du poids de l’engin au lancer de poids chez les filles en milieu scolaire . Enfin, RANDRANTO Rija a eu l’audace de faire un essai d’étude d’introduction de l’apprentissage du lancers de poids en rotation du « style BARYCHNIKOW » en milieu scolaire Malgache. La deuxième catégorie concerne le LANCER DE POIDS dont dix thèmes ont abordé sur ce sujet, réalisés en 1984 où il y avait deux mémoires, en 1993, en 1995,en 1995, en 1996 où il y avait aussi deux mémoires, en 2001, en 2002 et enfin en 2004.Tous les thèmes ont souligné l' amélioration du LANCER DE POIDS au niveau scolaire afin de mettre en place une pédagogie et une organisation à ce niveau. Il est vrai que le LANCER DE POIDS est une discipline reconnue au niveau scolaire et parmi tant d'autres, c' est pourquoi tous ces thèmes ont été réalisé afin de pouvoir chercher encore à améliorer ce type de lancer La troisième catégorie concerne le LANCER DE JAVELOT, il y avait six thèmes qui ont traité ce sujet. Ils étaient réalisés en 1984, en 1986, en 1991, en 1994 où il y avait deux mémoires et en 1996.Comme tous les autres sujets de mémoire, le LANCER DE JAVELOT sur ces thèmes vise à mettre en oeuvre une pédagogie et une organisation mais aussi des 16 privilèges dont on pourrait en tirer à sa pratique et de son amélioration en vue de bien maîtriser les techniques de son fondement. Enfin, la dernière catégorie concerne le LANCER DE DISQUE, trois thèmes l’ont traité dans l’année 1993 et 1996 où dans ce dernier, deux mémoires ont été réalisé. Ces trois thèmes visaient surtout à mettre en valeur l’importance du LANCER DE DISQUE et la mise en place d’une technique plus élevée pour cette discipline. Pour conclure, par une simple comparaison de ces quatre catégories de LANCERS, le LANCER DE POIDS était les sujets de mémoires les plus réalisés au cours de ces années plus exactement de 1983 jusqu'en 2004, le LANCER DE JAVELOT enfin le LANCER DE DISQUE. Cela ne conclut pas que le LANCER DE POIDS est la plus mise en valeur par rapport aux autres types de lancers mais il a constitué une facilité d’apprentissage pour en tirer une pédagogie d’enseignement au niveau scolaire. Et pour améliorer cette pédagogie d’enseignement, nous allons proposer une discipline moins reconnue et moins pratiquée mais capable de donner une meilleure pédagogie si on l’exploite .Ce n’est autre que le LANCER DE MARTEAU. De plus,nous avons constaté qu’il y a très peu de mémoires traités sur les lancers en général par rapport aux autres disciplines sportives .Et qu’ il n’existe aucune trace de mémoires traitants le lancer de marteau au sein de notre école depuis ses 35 années d’existence . De même, les documents concernant le lancer de marteau sont très rares dans notre bibliothèque, dans notre centre de documentation et d’information. Alors, il faut faire quelque chose pour le lancer et en particulier le lancer de marteau qui est une discipline sportive qui n’est même pas enseignée au point de vue pratique au sein de notre école de formation (mais abordé brièvement au point de vue théorique). C’est pour cela que nous avons choisi de traiter ce thème afin de vulgariser et d’augmenter le nombre des lanceurs à Madagascar. 17

1.2.3 PRATICABILITE

Le nombre minimal de pratiquant du lancer de marteau au niveau civil est dû à la manque de matériel et aussi à la non proportionnalité de la gabarie et le poids de l’engin à lancer .Ce fait est dû aussi par la négligence de cet épreuve au niveau au niveau scolaire car le lancer de marteau n’est pas enseigné à l’école. Et pourtant, cette discipline qui est très technique devrait pourtant pouvoir disposer d’une plus grande possibilité de diffusion dès le plus jeune âge afin que les automatismes essentiels soient bien assimilés avant la puberté. Malgré tous ces problèmes, le lancer de marteau mérite d’être enseigné à l’école. En effet, nous proposons d’utiliser un filet avec un ballon de basket-ball à la place du marteau.

Il est vrai que le poids de ce matériel utilisé est nettement inférieur au poids réel d’un engin de compétition mais ce système allégé est une plus grande praticabilité pour les élèves mises à notre disposition .Cet engin est beaucoup plus adapté à la physionomie des enfants Malgaches et minimise les problèmes de sécurité Nous avons donc proposé une pratique avec des matériels adaptée pour résoudre ces problèmes : Un ballon de basket à la place de la sphère Un filet à la place du câble métallique Le poids de l’engin est égale au poids du ballon de basket plus le poids le poids du filet .La longueur du filet est à la longueur du coude fléchi à 90° au sol, voir la photo ci-dessous. Grâce à cet engin allégé, les élèves doivent se concentrer au lancer et à la progression pédagogique pour aboutir à la technique stable du lancer de marteau.

1.2.4 LIMITATION DU SUJET

Il est vrai que nous les Malgaches sont d’une petite taille et mince à cause de notre régime alimentaire. Mais il y en a qui sont de grande taille et d’un poids lourd qui peuvent supporter et lancer le marteau. 18

C’est pour cela que nous sommes penché au lancer de marteau pour le développer. Cependant, pour des raisons temporels et surtout pour des raisons de praticabilités, nous avons limité notre sujet au lancer de marteau au niveau scolaire pour la vulgarisation de cette discipline .Nous avons choisi une approche pédagogique pour résoudre les problèmes liés à la sécurité et aux matériels pour le faire intéresser aux élèves. Notre objectif est alors la suivante, développer cette activité de lancer de marteau non seulement sur la pratique scolaire mais dans la pratique civil car il y a toujours une corrélation entre la pratique au niveau scolaire et au niveau civil.

1.2.5 INTERET DU SUJET

Cette nouvelle pratique du lancer de marteau avec engin adapté au niveau scolaire est utile à la fois aux élèves et aux enseignants d’Education Physique ET Sportive parce que les élèves aiment pratiquer des choses nouvelles et la motivation de ces élèves encourage le professeur. Par conséquent, le professeur ou bien l’enseignant est obligé de faire une recyclage et de relire les documents concernant le lancer de marteau .Et notre tâche est d’en favoriser la pratique auprès des élèves et de vulgariser la doctrine sportive dans le pays. Le lancer de marteau devrait aboutir à court terme à pratiquer au niveau civil pour augmenter le nombre des athlètes .Plus les élèves s’intéressent au lancer de marteau, plus ils aiment continuer à approfondir ces connaissances en cette matière .Et bien évidement, le nombre de lanceurs va augmenter à la suite d’un cycle d’enseignement. 19

1.2.6 PROBLEMETIQUE

L’apprentissage des lancers peut se faire de manière transversale. Selon la terminologie utilisée, nous pouvons dire que l’approche se fait par des fondamentaux, des invariants, des principes d’actions ou généraux. Cette transversalité concerne les lancers athlétiques mais également toutes autres formes de lancers comme les balles lestés, les ballons et les médecines balles. Il est d’ailleurs enrichissant, en cours d’apprentissage, de proposer des situations variées avec divers engins. Sous cette optique, tout est possible. La question principale qui se pose dans notre travail de recherche est alors la suivante : « serait –il possible d’enseigner le lancer de marteau au niveau scolaire ? et la pratique d’un tel type de lancer intéresserait-il les élèves ? ». 20

CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE 21

Pour mieux connaître cette activité sportive, nous allons développer dans un premier temps son histoire, son historique dans le monde ainsi qu’à Madagascar. Puis nous allons aborder son aspect biomécanique et enfin nous terminerons par les règles du lancer du marteau.

2.1 ORIGINE ET HISTORIQUE DU LANCER DE MARTEAU

Le lancer de marteau est une discipline de l’athlétisme originaire d’anciennes pratiques celtes, qui consistent à lancer une boule en acier de 16 livres anglaises (7,257kg) pour les hommes et 4kg pour les femmes, le plus loin possible. La boule est fixée à une corde en acier reliée à une poignée. En salle, les hommes pratiquent le lancer du marteau lourd (35 livres américaines, soit 15,880kg). De tels concours sont partis intégrante des Scoltish Highland Games notamment avec le lancer du caber (15) Le principe, consiste pour le concurrent, d’avoir la plus grande distance possible en balançant le marteau à plusieurs reprise autour de la tête, en restant stationnaire et en tournant alors très rapidement avec le mouvement du marteau et le libérer à l’avant d’un cercle de lancement d’un diamètre de 2,135 (7pieds) (6).

2.1.1 LE LANCER DE MARTEAU DANS LE MONDE

Les origines celtiques du lancer du marteau sont attestées par les vieilles légendes notamment celle de Chuchulainn, guerrier et champion de l'Ulster, qui vécu au III siècle av. J.-C, et qui réalisait des prodiges .si lancer de roue (lancer d'un rayon de roue à l’extrémité du quel était fixé une pierre). Cette tradition celte se perpétue au Moyen-âge et à l'époque moderne, la roue ayant été remplacée par un marteau. Ce jeu était pratiqué autant par les Princes (Henri VIII d'Angleterre y excellait) que par les communautés villageoises.

Profondément enraciné dans la culture Irlandaise, le lancer du marteau, se développe parallèlement au XIX è Siècle, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. On abandonne progressivement l'usage de l’outil pour un marteau spécifique à la pratique 22 de cette discipline. Alors qu'aux USA le lancer du marteau se pratique sans élan, en Grande-Bretagne, il est permis de prendre une course d'élan. Mais, en 1876, on décide de réglementer la discipline. Le poids et la longueur du marteau sont fixés, et les athlètes sont désormais prisonniers du cercle de lancement. Les américains n'adoptent ces règles qu'à partir de 1887 et le fil d'acier, limité à 1,22 m, remplace définitivement le manche en bois. Le premier champion de la discipline, l'Irlandais James Mitchell remporte trois fois le titre britannique avant d'immigrer aux USA où il réalise un record du monde à 44,21 mètres en 1892. Mais il est vite détrôné par John Flanagan, lui aussi émigré aux USA, qui domine la discipline et le record du monde de 1895 (44,46 m) à 1909 (56,19 m ), remportant trois titres olympiques avec une technique encore sommaire.

Dans les années 1930, s'inspirant d'une technique que viennent de découvrir des athlètes irlandais et profitant de leur absence aux Jeux de Berlin, les Allemands jusqu'alors peu familiers avec cette discipline, vont perfectionner le lancer du marteau en appliquant une technique de lancer qui est proche de celle que l'on utilise aujourd'hui. Ils parviennent au niveau du record du monde qu'ils portent à 59 mètres en 1938.

L'après-guerre est dominé par les Hongrois, Imre Nemeth et Josef Csermak qui affinent encore la technique de lancer. Mais avec l'arrivée du russe dans la discipline, 1' URSS domine la discipline à partir des championnats d'Europe à Berne en 1954 et un record du monde porté à 63,34 mètres. Mikhail Krivonosov sera ensuite détrôné par l'américain Harold Connoly. Les soviétiques et les américains ont compris que l'un des facteurs clef du lancer est la vitesse et la puissance au moment de l'arrachement final. On observe alors, comme dans les autres disciplines du lancer, un renforcement musculaire à outrance des athlètes. En vingt ans le record du monde progresse de 20 mètres et connaît ensuite un nouveau pallier à l'approche des 80 mètres. Mais ceux-ci seront franchis, en 1978 par Boris Zaychuk. Les russes dominent alors sans partage la discipline jusqu'au début des années 90. On assiste depuis le record du monde de en 1986 à une nette régression des performances. Depuis les Jeux; de Séoul en 1.988, les lancers ne dépassent plus les 84 23 mètres et le niveau mondial actuel se situe vers les 82 mètres.

Tandis que le lancer du marteau fait partie des jeux olympiques pour les hommes depuis 1900. L’IAAF n'a officialisé ce sport pour les femmes que depuis 1995. Le lancer du marteau pour femmes a eu lieu pour la première fois aux Jeux Olympiques d'été de 2000 à Sidney, après avoir été introduit un an plus tôt au Championnats du monde d'athlétisme 1999. Les records du monde actuels (2005) sont tenus pour les hommes par Yuriy Sedykh avec un distance de 86,74 mètres pendant les Championnats d’Europe d’athlétisme 1986 et les femmes par Michela Melinte avec un distance de 76.07 mètres pendant une compétition à Rüdlingen, Suisse en 1999. Maintenant, on va voir le tableau suivant, qui montre l’évolution des performances des hommes au niveau mondial

Hommes

Longueur Nom Nation Date Lieu 86,74 m Juri Sedych URSS 30 août 1986 Stuttgart 86,73 m Ivan Tikhon Biélorussie 2005 86,66 m Juri Sedych URSS 22 juin 1986 Tallinn 86,34 m Juri Sedych URSS 3 juillet 1.9.84 Cork 84,90 m Vadim Devyatovskiy Biélorussie [[]] 2005 [[]] 184,86 m Koji Murofushi Japon [[]] [[]] Prague 84,14 m Sergej Litwinow URSS 21 juin 1983 Moscou

83,98 Sergej Litwinow URSS 4 juin 1982 MOSCOU 81,80 m Juri Sedych URSS 31 juillet 1980 Moscou 81,66 m Sergej Litwinow URSS 24 mai 1980 Sochi 80,64 m Juri Sedych URSS 16 mai 1980 Leselidse 80,46 m Juri Tamm URSS 16 mai 1980 Leselidse 80,38 m Juri Sedych URSS 16 mai 1980 Leselidse 80,32 m Karl-Hans Riehm Allemagne 6 août 1978 Heidenheim 24

80,14m Boris Saitschuk URSS 9 juillet 1978 Moscou 79,30 m Walter Schmidt Allemagne 14 août 1975 Francfort 78,50 m Karl-Hans Riehm Allemagne 19 mai 1975 Rehlingen 77,76 m Karl-Flans Riehm Allemagne 19 mai 1975 Rehlingen 76,70 m svaiirJHUms Riehrn Allemagne 19 mai 1975 RehJ.in.gen 76,66 m Alexej Spiridonow CU URSS 11 septembre 1974 Munich 76,60 m Reinhard Theimer EU RFA 4 juillet 1974 Leipzig 76,40 m Walter Schmidt Allemagne 4 septembre 1971 Lahr 75,48 m Anatoli Bondartschuk URSS 12 octobre 1969 Riwne 74,68 m Anatoli Bondartschuk URSS 20 octobre 1969 Athènes 74,52 m URSS 15 juin 1968 Budapest 73,76 m Ovula Zsivotzkv Hongrie 14 septembre 1968 Budapest 73,74 m Ovula Zsivotzkv Hongrie 4 septembre 1965 Debrecen 71,26m Harold Connollv États-Unis 29 mai 1965 Walnut 71,06m Harold Connoilv États-Unis 21 juillet 1965 Gères 70,67 m Harold Connolly États-Unis. 12août 1962 Pal o Aho 70,33 m Harold Connolly États-Unis 20 juin 1960 Walnut 68,68 m Harold Connoilv États-Unis 2 novembre 1958 Los Angeles 68,54 m Harold Connolly Etats-Unis 2 novembre 1.956 Los.. Angeles 67,32 m Michail Kriwonosow URSS 22 octobre 1956 Tachkent | 66,85 m Michail Kriwonosow URSS 22 octobre 1.956 Tachkeni

66,71 m Harold Connoilv États-Unis 3 octobre 1956 Boston 66,38 m Michail Kriwonosow URSS 8 juillet 1956 Minsk 65,95 m Clifford Blair États-Unis 5 juillet 1956 Needham 65,85 m Michail Kriwonosow URSS 25 avril 1956 Naltchik 64,52 m Michail Kriwonosow URSS 19 septembre 1955 Belgrade 64,33 m Michail Kriwonosow URSS 4 août 1955 Varsovie 64,05 m St an i slaw N URSS 1 2 décembre 1954 Bakou jenaschew 63,34 m Michail Kriwonosow URSS 29 août 1954 Berne 62,36 m Sverre Strandli Norvège 5 septembre 1953 Oslo 25

61,25 m SveiTe Strandlj Norvège 14 septembre 1952 Oslo 60,34 m Jozsef Csermak Hongrie 14 juillet 1952 Helsinki 59,88 m Imre Nemeth Hongrie 1 9 mai 1 950 Budapest 59.57 m Imre Nemeth Hongrie 4 septembre 1 949 Katowice 59,02 m îmre 'Nemeth Hongrie 14 juillet 1948 Tata

59,00 Erwin Blask Allemagne 27 août 1938 Stockholm 58,24 Allemagne 21 août 1938 Osnabrück 58,13 Erwin blask Allemagne 7 août 1938 Berlin 57,77 encore Etats-Unis 17 août 1913 New-York

Tableau n° 17 : Evolution des meilleurs performances mondiales chez les hommes Maintenant, voyons de plus près celle des femmes

Femmes

Longueur Nom Nation Date Ville 76,07 m Michela Melinte Roumanie 29 août 1999 Rüdlingen 75,97 m Michela Melinte Roumanie 13 mai 1999 Clermont-Ferrand 75,29m Michela Melinte Roumaine 13 mai 1999 Clermont-Ferrand 73.80 m Olga Kusenkowa Russie 15 mai 1998 Togliatti 73,10m Olga Kusenkowa Russie 22 juin 1997 Munich 70,78 m Olga Kusenkowa Russie 11 juin 1997 Smolensk 69,58 m Michela Melinte Roumanie 3 mars 1997 Bucarest 69,46 m Olga Kusenkowa Russie 17 février 1996 Sydney 68,16m Olga Kusenkowa Russie 18 juin 1995 Moscou 68,14m Olga Kusenkowa Russie 5 juin 1995 Moscou 66,86 m Michela Melinte Roumanie 4 mars 1 995 Bucarest 67,34 m * Swetlana Sudak Biélorussie 5 juin 994 Minsk 66,84 m * Olga Kusenkowa Russie 23 février 1994 Ad.br 65,40 m * Olga Kusenkowa Russie 4 juin 1992 Brjansk 64,44 m * Olga Kusenkowa Russie 17 mai 1992 Rostov 26

64,44 m * Alla Fjodorowa URSS 24 février 1991 Adler 63,08 m * Larisa Schtyrogrischnaja URSS 24 février 1991 Adler 62,70 m * Alla Fjodorowa URSS 9 février 1991 Adler 61,96m * Larisa Baranowa URSS 11 février 1990 Adler 61,50m * Jelena Pitschugina URSS 30 septembre1989 Frunse 61,20m * Aya Suzuki Japon 30 avril 1989 Wakayama 58,98 m * Ljubow Wasiljewa URSS 28 août 1988 Vilnius 58,94 m * Carol Cady Etats-Unis 10 juillet 1988 Los Gatos 58,52 m * Carol Cady Etats-Unis 11 juin 1988 Los Gatos 5 8,26 m * Ljubow Wasiljewa URSS 1er mai 1988 Moscou 57,51 m * Carol. Cady Etats-Unis 5 mai 1984 Berkeley 54.86 m * Carol Cady États-Unis 5 mai 1984 Berkeley 53,65 m * Carol Cady États-Unis. 28 avril 1984 Berkeley 48,13 m* Carol Cady États-Unis 27 novembre 1982 Stanford 41,99m* Carol Cady États-Unis 10 avril 1.982 Stanford 38,33 m * Debbie Lombard États-Unis 10 avril 1982 Stanford 36,72 m * Liselotte Hansen Danemark 19 août 1.981 Nyköbing 33,12m* Sandra Stepp États-Unis 4 avril 198 1 Gresham Or 32,94 m * Liselotte Hansen Danemark 31 juillet 1980 Nyköbing 32,08 m * Rosemary Payne Royaume-Uni 27 juillet 1975 Leicester 22,85 m * Margareta Moles Espagne 19 juin 1932 Madrid 18,58m* Aurora Villa Espagne 18 septembre 1931 Madrid 17,03m* Lucinda Moles Espagne 29juin 1931 Madrid

Tableau n° 18 : Evolution des meilleures performance mondiales chez les femmes

Si nous analysons bien ce tableau, nous pouvons remarquer que le record mondial homme, le 17 Août 1913, le record est de 57,77m et en 1986, le record a été porté à 86,74m. Ce qui veut dire que de 1913 à 1986, il y a un gain de 28,97m. Pour les femmes, l’évolution du record mondial est lente mais progressive et continue. De 1931 à 1999, le record mondial féminin a été porté de 17,03m à 76,07m. La différence de ces 2 performances est de 59,04m. Ce qui explique que les femmes 27 ont connu une progression significative au niveau de la performance.

2.1.2 LE LANCER DE MARTEAU A MADAGASCAR Les épreuves de lancers et surtout le lancer de marteau sont apparus très tard à Madagascar. En effet, le lancer de marteau ne figure parmi les épreuves de compétition qu’en 1989 pour les hommes et qu’en 1998 pour les femmes. Comme nous avons déjà dit, les documents concernant le lancer de marteau sont très rares, alors nous ne disposant que très peu de données, concernant l’historique du lancer de marteau à Madagascar. Grâce aux quelques traces d’archives, nous pouvons analyser l’évolution des records à Madagascar. Abordons alors, l’évolution du records de Madagascar et lancer de marteau chez les hommes

HOMME

ANNEE PERFORMANCE (cm) 1989 2870 1990 3020 1992 3526 1998 3594 1999 3967

Tableau n° 19 : Evolution des records au Lancer de marteau homme à Madagascar Pour les femmes, voici les progressions :

FEMME

ANNEE PERFORMANCE (cm) 1998 2745 1999 4375 2001 4723 2003 4811

Tableau n° 20: Evolution des records au Lancer de marteau femme à Madagascar

Même si l’application du lancer de marteau est très tard, nous pouvons constater qu’il y a très peu de progression au niveau de la performance. Après 11 ans de son 28 existence, on arrive à lancer de 2780cm à 3967cm (Voir tableau n° 19).

Pour les femmes, l’évolution du record de Madagascar est intensive parce que de 1998 à 1998, nous avons pu gagner de 1630cm. De 1999 à 2001, la performance s’est améliorée de 3,48m et de 2001 à 2003, elle régresse de 0,88m. L’absence et l’inexistence des archives sur l’athlétisme à Madagascar présente un lourd handicape pour notre recherche. En effet, nous n’avons pu prouver trace que des records à partir de 1987 jusqu’en 2003. En conclusion, nous pouvons avancer que le lancer de marteau est une discipline en progrès en athlétisme, mais le manque des relèves est l’un des facteurs limitant l’évolution de ces performances. Passons alors à l’analyse de la technique du lancer de marteau.

2.2 LA TECHNIQUE DU LANCER DE MARTEAU

L'ensemble du geste du lancer de marteau peut être divisé suivant les phases ci- dessous, et qui constituent les éléments principaux de la technique de ce type de lancers, ainsi nous distinguons : - Tenue de l'engin - Position de départ - Décollage du marteau ^Moulinets - Entrées dans les tours - Tours et technique des appuis - Finale - Reprise d'équilibre Faisons une analyse approfondie de chaque phase. 29

2.2.1. TENUE DU MARTEAU La poignée du marteau est tenue dans la main gauche, au niveau de la 2e phalange. La main droite est placée sur la main gauche. Les pouces sont, soit croisés l'un sur l'autre avec le gauche sous le droit (Voir photo) soit placés parallèlement l'un à l'autre. 2.2.2. POSITION DE DÉPART Le lanceur se tient dos à la direction de lancer contre le bord arrière du cercle. Les pieds sont un peu plus écartés que la largeur des épaules pour garder une bonne stabilité lors des moulinets. Les jambes sont légèrement fléchies. Les mains tiennent le marteau soit à hauteur de hanche dans la position où le corps est redressé, soit avec le haut du corps incliné vers la droite. Les bras sont alors allongés vers la droite afin de préparer le soulevé du marteau qui repose sur le sol derrière le lanceur.

2.2.3. DÉCOLLAGE DU MARTEAU II y a 2 manières d'effectuer le démarrage de l'engin avant les moulinets : Variante 1 : Le marteau est posé au sol sur le côté droit du lanceur et vers l’arrière, soit à l’intérieur, soit à l'extérieur du cercle. Le lanceur démarre le moulinet par une extension du haut du corps au préalable incliner vers la droite (Voir photo 2) Variante 2 : Avant le début du moulinet , le marteau est balancé comme un pendule entre les jambes écartées puis , il est balancé vers la droite afin de commencer le moulinet La 2e variante est actuellement utilisée par une majorité des lanceurs car elle permet de démarrer les moulinets d'une manière plus fluide et mieux rythmée.

2.2.4. LES MOULINETS Après avoir soulevé le marteau et en redressant le haut du corps ,on peut mettre ce dernier en mouvement vers l'avant et le haut Le bras gauche conduit le mouvement plus que le droit Les deux bras sont aussi allongés que possible de manière à obtenir un large rayon du chemin circulaire décrit par la tête du marteau pendant les moulinets. Afin de réaliser cette condition importante, le lanceur commence à abaisser l'épaule gauche au moment où le marteau atteint son point bas. 30

Pour contrebalancer l'effet croissant de la force centrifuge, le lanceur doit effectuer un mouvement circulaire des hanches à l'opposé de la tête de marteau. Ce mouvement compensatoire des hanches ne doit toutefois pas être exagéré. La vitesse des moulinets est importante pour le rythme des tours. Des moulinets trop lents empêcheront d'obtenir une vitesse de rotation maximale pendant les tours. S'ils sont trop rapides, le lanceur atteindra cette vitesse maximale trop tôt, par exemple lors du second tour, et elle ne pourra plus s’accélérer, voire décroîtra par la suite.

C'est pourquoi, l'objectif des moulinets est d'accélérer le marteau suivant une vitesse optimale individuelle de rotation qui d'environ 65% de la vitesse d'éjection pour 3 tours et seulement 55% pour 4 tours Le point haut du chemin de lancement circulaire du marteau durant les moulinets se trouve toujours à gauche du lanceur, alors que le point bas est sur la droite en avant dans le prolongement des orteils du pied droit Plus tard au cours des tours, le point bas du marteau se déplacera un peu vers l'avant à chaque tour jusqu'à ce qu'il arrive juste en face du milieu du corps. L'angle d'inclinaison du chemin de lancement du marteau pendant les moulinets est d'environ 35 à 38°. Cet angle augmente régulièrement lors des tours qui suivent pour atteindre 44° lors du dernier tour. L'angle d'inclinaison du chemin de lancement du marteau lors du dernier tour déterminera l'angle de projection. Lors du dernier moulinet l'amplitude du moulinet et la vitesse du marteau doivent augmenter.

2.2.5. L'ENTRÉE DANS LES TOURS L'accélération de la partie du système représentée par le marteau doit être nécessairement transférée à tout le système lanceur/engin mis en rotation et jour un rôle essentiel pour l'entrée du 1er tour. Pendant cette importante phase de transition, le lanceur doit chercher à avoir un chemin de lancement ample pour influer sur la vitesse de rotation. En même temps, il faut réalise 5es changements des conditions d'équilibrage du système en vue des tours qui vont suivre. Cela est réalisé par rabaissaient du centre de gravité du lanceur et la rotation de la jambe droite vers la direction de lancer qui débute au moment où le marteau est passé par le point haut du 31 dernier moulinet Au moment où le marteau passe par le point bas, la jambe gauche commence elle aussi à pivoter en direction d u lancer. De cette manière la jambe droite (Jambe libre) agit activement en direction de la jambe gauche (Jambe d'appui - jambe de pivot)

2.2.6. LES TOURS

Les tours apportent au système lanceur/engin sa plus grande accélération. Un chemin d'accélération optimal doit permettre au marteau d'augmenter sa vitesse jusqu'au moment de la finale. Cela ne peut se faire que si le système en rotation est bien équilibré et stable au cours des tours. Le nombre de tours est déterminé par la capacité technique de l'athlète mais sa puissance joue également un rôle important. Les débutants lancent souvent sur un tour ou deux. Cependant, du fait que l'accélération du système lanceur/marteau dépend en priorité du chemin de lancement, l'entraînement technique doit se porter le plus tôt possible sur l'augmentation du nombre de tours. La technique en 4 tours demande un haut niveau d'habileté technique. C'est la technique la plus fréquente actuellement chez les lanceurs de classe mondiale. Pourtant le recordman du monde actuel, Youri Sedyckh a réussi son record mondial de 8-,74m avec seulement trois tours ; ce qui montre que des performances de classe mondiale peuvent être réalisées avec cette technique. La réalisation de la plus grande accélération possible lors de la phase finale est décisive pour le choix du nombre de tours. Si elle ne peut être obtenue sur trois tours, il faut faire un 4e tour. Si l'accélération n'a pas été réalisée après 3 ou 4 tours, il faut augmenter la vitesse des moulinets. L'objectif du 4e tour, cependant, est seulement rempli si, en plus d'augmenter le chemin d'accélération de l’engin, il permet de garantir une accélération continue et plus longue sur l'engin. Avant tout, le lanceur doit être capable de mettre en action les groupes musculaires puissants concernés par la dernière phase d'accélération lors de la finale. Le nombre de tour dépend aussi beaucoup de la capacité d'obtenir un rythme individuel de lancer à travers lequel le lanceur peut produire une augmentation progressive de la vitesse au fil des tours et peut intégrer sans heurt la tirade finale dans 32 l'ensemble du mouvement. Les lanceurs qui sont capables d'accélérer le système lanceur/engin très rapidement ont tendance à lancer sur 3 tours. Ceux qui préfèrent une augmentation progressive de la vitesse et ont besoin de plus de temps pour atteindre leur vitesse de rotation maximale auront tendance à lancer sur 4 tours.

Photo n°2 (De haut en bas) : Technique du tour de marteau 33

2.2.7. LA FINALE La finale doit permettre au marteau d'être projeté suivant un angle optimal avec la plus grande accélération finale possible. La hauteur de lâcher est d'environ 2 mètres au dessus du niveau du sol et l'angle de projection est d'environ 42-44°. Après que l'avant plante du pied droit ait repris activement contact avec le sol à la fin du dernier tour, le lanceur se retrouve dos à la direction de lancer prés du bord antérieur du cercle, les deux jambes sont fortement fléchies et le centre de gravité du lanceur est son point le plus bas. La pose active du pied droit détermine que le marteau puisse être accéléré efficacement jusqu'à ce qu'il atteigne son point bas. Ce point bas se trouve maintenant à peut près en face du milieu du corps au niveau du bord arrière du cercle, la jambe droite continue de pivoter vers la gauche en direction du lancer tandis que la hanche droite avance vers la gauche. Le côté gauche du corps est fixé. Le lanceur précède l'engin. Juste avant la fin de la finale, les deux jambes viennent en extension complète. La rotation des hanches est brutalement bloquée au moment ou l'axe des hanches pointe pratiquement en direction du lancer. L'énergie cinétique des jambes est alors transférée au tronc et aux bras. La tirade finale se termine par un fouetté des bras : les bras tendus effectuent un lancer en forme de fronde. Le marteau quitte les mains à hauteur des épaules. A ce moment la tête du lanceur se trouve à la verticale du talon droit. L'ancienne finale en "dos creux" n'est plus adaptée car elle a l'inconvénient de réduire le rayon pendant la tirade finale.

2.2.8. REPRISE D’ÉQUILIBRE Après la phase finale, il y a un risque de nombre sur l’aire du cercle, particulièrement chez les lanceurs qui ont de grands pieds. C’est pourquoi lors de la reprise d’équilibre, le lanceur soulève sa jambe droite, afin d’effectuer un changement d’appui. La flexion des jambes et l’abaissement du centre de gravité réduisent le danger de mordre à l’extérieur du cercle. Le lancer de marteau est un lancer en rotation particulier. Du point de vue technique, certaines exigences qui affectent la performance de manière significative, doivent être remplies. 34

2.2.9. ANALYSE STRUCTURELLE DES PHASES DU LANCER DE MARTEAU

Objectif et fonction Points caractéristiques / critères d’observation

Phase de préparation -Pré accélération du marteau -Tenue ferme de l'engin au départ. tête Décollage du marteau -Réaliser un chemin du marteau posée sur le sol dans le Moulinets d'accélération circulaire cercle sur la droite soit devant le optimal du marteau lanceur soit derrière -Créer les conditions -Moulinets faisant décrire au marteau favorables à l'entrée dans les le chemin optimal de lancement tours -Accélération graduelle du rythme -Bras allongés -Contre mouvement du bassin -Participation du tronc à la réalisation du chemin de lancement circulaire du marteau -Point bas de la trajectoire du marteau en avant et à droite du lanceur

-Accélération du marteau après le passage au point haut -Plan de rotation incliné à 35-38° -Torsion vers la droite du corps après passage du marteau au point bas 35

-Transfert de l'accélération du -Le pied gauche commence à pivoter marteau créée lors des moulinets quand la tête du marteau atteint son à l'ensemble du système point bas lanceur/engin -Agir sur l'engin -Prise ferme de la poignée du marteau suivant un large chemin de -Rotation active en pivot de la jambe lancement circulaire droite -Transfert du poids du corps vers la jambe gauche 1èrePhase principale -Abaissement prononcé du centre de Entrée dans le 1er tour gravité du corps du lanceur -Détorsion du corps -Le côté gauche du corps forme un axe de rotation pour le système -Haut du corps penché en avant -Mouvement de rotation - Le pied droit quitte le sol au moment où le marteau a atteint un angle de rotation de 50° -Essayer d'obtenir le rayon de rotation optimal du marteau

-Réalisation d'une torsion -Après l'impulsion de la jambe droite , optimale du corps par la prise le genou droit avance rapidement en d'avance sur l'engin comme direction du tour et conduit la prise condition nécessaire à la phase d'avance sur l'engin d'accélération qui suivra -Rapide rentrée interne du côté droit du (A noter que cette phase est bassin particulièrement susceptible de -Flexion importante du genou gauche poser des problèmes) -Le pied droit est rasant et passe tout 2e phase principale A prés de la jambe gauche de pivot Phase de rotation sur un -La torsion maximale est atteinte juste appui avant la pose du pied droit -La torsion est atteinte par le décalage d'environ 80° des axes des épaules et des hanches -Les hanches font face au marteau -Formation d'un triangle isocèle par les bras allongés et l'axe des hanches qui garantit un rayon de rotation optimal du marteau

2e phase principale B -Accélération principale de -Pose active du pied droit de plus en Phase de rotation en l'ensemble du système plus sur la plante au fil des tours double appui lanceur/marteau résultant de la -L'écart entre les appuis se réduit de détorsion du corps suite à la tour en tour -Le point bas du marteau se torsion créée dans la phase décale vers la gauche -Détorsion active précédente du corps -Large rayon de rotation du marteau -Contre position du bassin -Haut du corps incliné en avant -Le pied décolle de plus en plus tôt au fil des 36

tours -Phase plus longue en durée que celle à un appui

Phase finale -Accélération finale du marteau -Pose active du pied droit sur la plante en prenant soin de ne pas -Position la plus basse du centre de raccourcir le rayon et en gravité cherchant à obtenir un angle de -La jambe droite continue de pivoter en projection d'environ 44° direction du lancer -Détorsion du corps -Avancée de la hanche droite vers la gauche en s'appuyant contre le côté gauche du corps fixé -Le lanceur précède le marteau -Blocage de l'avancée de la hanche quand l'axe des hanches pointe en direction du lancer -L'extension des jambes commence avant que le marteau n’atteigne son point bas -Action de fouetter des bras allongés lors de la finale

-Changement de pied et abaissement du Reprise d’équilibre -Eviter de mordre le jet centre de gravité

2.2.10. FEUILLE D’ANALYSE TECHNIQUE DU LANCER DE MARTEAU Phase Critères d'observation

-Dos au lancer - Ecart des pieds plus large que les épaules POSITION DE DEPART -Marteau à droite devant ou derrière le lanceur -Main gauche sur la poignée. main droite par dessus

-Soulevé du marteau en avant, en haut et à gauche -Point haut du marteau au dessus de la tête -Jambe droite légèrement fléchie -Tronc tourné vers la droite, axe des épaules en direction du lancer MOULINETS -Coudes légèrement fléchis, à hauteur des yeux 37

-Allongement des coudes dans la partie frontale du moulinet préliminaire (longs bras) -Point bas du marteau en face du pied droit -Tête dans le prolongement du tronc -Moulinets amples et plats

ENTREE -Commence quand le marteau passe au point bas -Le pied gauche pivote sur le talon / le pied droit sur l'avant plante en direction du lancer -Nette extension du pied droit -Genou droit fléchi -Haut du corps légèrement penché en avant -Bras allongés (Parallèles au sol) -Décollage du pied droit quand le marteau atteint environ 50° de rotation

LES TOURS -Appui unique par le bord externe du pied gauche Phase de rotation sur un appui -Jambe droite fléchie tenue très prés de la jambe de pivot gauche -Genou gauche fléchi

-Torsion : Axe pied/hanches en avance de l'axe des épaules -Hanches en opposition par rapport au marteau -Légère inclinaison du tronc vers le chemin de lancement -Bras allongés -Point haut du marteau au dessus de la tête

-Le pied droit se pose activement par l'avant plante -Orteils droits tournés légèrement vers l'extérieur -Contact du pied gauche par l'avant plante -Pieds écartés de la largeur des épaules (l'écart se réduit au fil des tours) -Nette flexion des 2 genoux -Torsion importante : Axe pieds/hanches en avance sur l'axe des épaules -Tronc droit -Marteau au dessus du niveau de la tête. en retard sur le corps Phase de rotation en double -Bras allongés appui -Point bas du marteau dans le prolongement de la pointe du pied droit (se décale vers la gauche à chaque tour) -Les 2 pieds sont sur l'avant plante -Détorsion des axes des pieds/hanches et des épaules -Les 2 genoux est légèrement fléchis -Tronc droit -Bras allongés

-Débute quand le marteau passe au point bas : -Pivot du pied gauche sur le talon et du pied droit sur la plante en 38

direction du lancer -Nette extension du pied droit (quitte le sol plus tôt à chaque tour) -Genou droit fléchi -Genou gauche légèrement fléchi -Tronc droit -Bras allongés

-Pose active du pied droit par la plante -Orteils droits tournés vers l'extérieur -Pied gauche en contact par la plante -Pieds moins écartés que la largeur d'épaules -Les 2 genoux sont nettement fléchis (Centre de gravité au plus bas) -Nette torsion des axes des pieds/hanches et des épaules -Tronc droit -Le marteau est toujours au dessus de la tête, en retard sur le corps -Bras allongés -Point bas du marteau au milieu des jambes FINALE -Pied droit sur l'avant plante -Détorsion des axes des pieds/hanches et des épaules -Début de l'extension des deux genoux -Tronc droit -Bras allongés -Pivot du pied droit sur l'avant plante en direction du lancer -Avancée en fouetté des hanches vers la gauche -Pied gauche en appui sur l'ensemble de la semelle -L'axe des hanches pointe en direction du lancer -Blocage du côté gauche du corps -Tronc légèrement incliné en arrière -Bras allongés -Extension complète du corps (Pieds, genoux, hanches, tronc) -Tirade des bras vers l'avant et le haut -Le marteau est lâché au moment où l'axe des épaules est pointé en direction du lancer -La tête est à la verticale du talon droit -Bras allongés

Sans les aspects biomécaniques, l’analyse technique est incomplète. 39

2.3. LES ASPECTS BIOMECANIQUES DU LANCER DE MARTEAU Les critères de base d’un point de vue biomécanique sont : - La vitesse d'éjection - L'angle de projection - Le rayon du cercle décrit par le marteau - La vitesse angulaire

Tous les éléments partiels et les critères individuels de la technique moderne de lancer du marteau sont tout au plus des "aides" pour la réalisation des exigences de base citées. Le lancer de marteau est la seule discipline de lancer où la plus grande partie de la grande vitesse d'éjection n'est pas produite pendant la tirade finale (seulement environ 10-20%) mais pendant les tours (80-90%). De ce fait, l'exécution fluide des tours avec augmentation de la vitesse jusqu'à la finale est extrêmement importante. D'un point de vue biomécanique les facteurs les plus importants de la technique moderne de lancer du marteau sont : - Moulinets circulaires rythmés avec un rayon aussi grand que possible et un large chemin de lancement circulaire du marteau. Un dernier moulinet très ample. - Ne pas entrer dans le 1er tour avec une trop grande vitesse angulaire - Augmentation régulière de la vitesse au cours des 3 ou 4 tours afin de préparer une forte vitesse d'éjection - Un rapport optimal entre la phase de support sur un appui (brève) et le phase de support en double appui (plus longue) - Une finale explosive pour produire la plus grande vitesse d'éjection possible - Un angle de projection optimal de l'ordre de 42-44°

La performance de chaque jet est déterminée par 4 facteurs :

• La vitesse d’éjection (VO)

• L’angle de projection (XO)

• La hauteur de lâcher (HO) • Et les caractères aérodynamiques de l’engin / conditions de vent / action de la gravité (g) 40

La formule biomécanique pour calculer la longueur du jet est :

Distance = HO + V² + sin 2X Ces facteurs ont été interprétés par WERNER de la manière suivante : La vitesse d'éjection (Vo) est le seul facteur qui agit par son carré dans la formule ci dessus et a donc l'influence la plus grande sur la distance réalisée. Une petite augmentation de cette vitesse d'éjection peut produire une augmentation considérable de la distance. Par exemple une augmentation de 1m/sec de la vitesse d'éjection produit une augmentation de distance d'environ 5m. La vitesse d'éjection dépend du rayon du chemin décrit par le marteau et de la vitesse angulaire, cela explique l'exigence biomécanique de la plus grande vitesse angulaire possible lors de la finale, avec en même temps le rayon optimal. L'accélération du marteau est d'une importance cruciale, le marteau ne doit pas atteindre sa vitesse maximale avant la finale. La vitesse angulaire doit donc augmenter régulièrement à chaque tour avant d'atteindre son maximum lors de la finale.

L'angle de projection (XO) mathématique optimal est d'environ 44°. Les forces centrifuges qui sont créées lors de la finale (forces centrifuges de l'ordre de 300kp pour des distances de l'ordre de 80m) sont souvent réduites dans la pratique du fait que le lanceur se penche en arrière "contre le marteau" pendant la finale. Un angle de projection important n'est plus possible dans cette position. Lors du record du monde de Sedyckh à 86,74m, l'angle de projection était de 41,1° (OTTO 1987). Une variation de 5° par rapport à l'angle optimal de projection entraîne une perte de distance d'environ 1 mètre. Cela signifie qu'avec un angle de projection optimal, le jet de Sedyckh aura pu être aux environs de 87m. Il n'est possible d'effectuer que des ajustements mineurs de l'angle de projection lors de la finale proprement dite. L’angle est avant tout déterminé par l'inclinaison du chemin de lancement du marteau pendant le dernier tour. Du fait de l'augmentation de l'accélération et du déplacement de la position du tronc, l'angle d'inclinaison du marteau devient de plus en plus accentué au fil des tours. En conséquence pratique, il convient de maintenir relativement plat le plan du marteau pendant les moulinets et le 1er tour. 41

Par rapport au lancer de poids, la hauteur de lâcher (HO) ne joue qu'un rôle secondaire dans les longs jets. Plus la performance est grande et moins la hauteur de lâcher a d'importance. La différence entre deux hauteurs de lâcher est pratiquement la même que le gain ou la perte de distance qui en découle (dépendant de l'angle de projection). Avec un angle constant de 44° , le gain de distance pour une hauteur de lâcher plus élevée de 20cm est d'environ 18cm (TUTJEWITSCH 1976). Il ne faut pas cependant confondre la hauteur de lâcher qui est déterminée par des facteurs techniques avec la taille de l'athlète lui même.

Du fait de sa forme sphérique, le marteau ne reçoit pas d'effet positif de poussée (à la différence du disque et du javelot). Le poids de l'engin et sa forme aérodynamique neutre explique également le peu d'influence sur l'engin des conditions de vent. D'après TUTJEWTSCH (1978), un vent de dos ou de face de 2m/s aura seulement pour effet un gain ou une perte de distance d'environ Vi mètre sur un jet de 80m. La résistance de l'air sur le marteau. qui n'est pas prise en compte dans la formule de calcul de la distance , réduit la distance théorique d'environ 3 mètres. Une altitude élevée par rapport au niveau de la mer peut avoir deux effets positifs sur la distance réalisée. D'une part, plus grand est l'éloignement par rapport au centre de la terre et plus la résistance de l'air diminue ; d'autre part la gravité est également diminuée , mais d'une manière beaucoup plus faible.

2.3.1 LES EXIGENCES BIOMECANIQUES EN LANCER DE MARTEAU Voici une synthèse des exigences biomécaniques en lancer de marteau et leurs conséquences pour l’entraînement (3) 42

Exigences biomécaniques Conséquences pour l'entraînement Lors des moulinets Chemin de lancement circulaire optimal -Exercices d'étirement et de relâchement pour les du marteau avec le plus grand rayon muscles des épaules possible -Exercices pour le "dos rond" -Exercices d'allongement des bras Position du corps par rapport au marteau Souplesse de l'articulation des hanches et léger contre mouvement des hanches Renforcement des muscles du tronc et des hanches Exercices de torsion Accélération du marteau après passage Mouvements bras allongés en forme de swing de golf au point haut de sa trajectoire Exercices avec et sans engins courts (poids, med ball, gueuses) Travailler à l'accélération de l'engin Pendant les tours Pendant l'entrée du 1er tour l'accélération Déplacer l'engin suivant un large chemin circulaire et du marteau doit être transférée à continuer de l'accélérer l'ensemble du système lanceur/engin Exercices de transfert de poids du corps et d'équilibre par ex rotations sautées ou sursautées etc... Augmentation optimale de la vitesse par Education de l'entrée active avec renforcement de un long effet d'accélération produit par l'action motrice de la jambe droite par des exercices les 2 jambes pendant la phase de rotation mimés en double appui Exercices de renforcement des jambes "Prise" précoce du marteau au début de la phase de rotation en double appui

Perte minimale de vitesse lors de la phase Exercice mimé de la pose "active" du pied droit avec la de rotation sur un appui rentrée intérieure du genou droit Vocaliser le rythme de rotation : "Un" (double appui / long) -"Deux" (appui simple / bref) Augmentation constante de la vitesse Exercices de rotation avec des marteaux lourds courts. pendant les tours des sacs de sable etc...pour développer la force spécifique et / ou avec des engins légers pour augmenter la vitesse. Ne pas démarrer la 1ère rotation trop rapidement. Centre de gravité du lanceur pendant le tour avec la position la plus basse atteinte Tourner avec et sans engins avec des jambes très à la fin du dernier tour. fléchies

Plan de rotation optimal du marteau avec Prise de conscience du plan du marteau avec des un angle de 38° durant les moulinets et exercices de rotation utilisant des marteaux légers avec augmentant jusqu’à 44° lors du dernier un angle d’inclinaison augmentant de tour en tour. tour. Marquer le point bas du marteau à chaque tour. Lancers sans élan avec des engins courts (Poids, Lors de la phase finale. médecine ball, gueuses rondes etc…) en faisant Angle de projection d’environ 40° après particulières attention à obtenir un angle de projection la rotation et l’extension des jambes et optimal. du tronc Lancers d’entraînement avec évaluation par analyse vidéo. Un tour finale avec le marteau. 43

Passons maintenant aux règles des compétitions du lancer de marteau

2.4 LES REGLEMENTS DE COMPETITIONS (12) 2.4.1. LES ENGINS OFFICIELS Dans toutes les compétitions internationales, les engins utilisés devront être conformes aux spécifications officielles de l’IAAF. Seuls les engins qui possèdent un certificat d’homologation de l’IAAF actuellement en vigueur peuvent être utilisés. Le tableau suivant indique les engins à utiliser pour chaque catégorie d’âge et par sexe.

ENGINS POIDS DISQUE JAVELOT MARTEAU Benjamines 2,00kg 0,600kg 0,400kg 2,00kg Benjamins 3,00kg 1,000kg 0,500kg 3,00kg Minimes filles 3,00kg 0,800kg 0,500kg 3,00kg Minimes masculins 4,00kg 1,250kg 0,600kg 4,00kg Cadettes Junior 4,00kg 1,00kg 0,600kg 4,00kg Senior Cadets 5,00kg 1,500kg 0,700kg 5,00kg Juniors Hommes 6,00kg 1,750kg 0,800kg 6,00kg Seniors Hommes 7,260kg 2,00kg 0,800kg 7,260kg

Tableau n°21 : Les engins à utiliser pour chaque catégorie d’âge

2.4.2 Caractéristiques du Marteau Le marteau sera constitué de 3 parties principales :  Une tête métallique  Un câble  Une poignée LA TETE :

La tête sera faite de fer massif ou d’un autre métal pas moins dur que du laiton ou d’une enveloppe d’un tel métal rempli de plomb ou d’un autre matériau solide. Si un remplissage est utilisé, celui-ci doit être incorporé de façon qu’il ne puisse remuer, et que le centre de gravité ne soit pas à plus de 6mm du centre de la sphère. Il faut que la tête puisse rester en équilibre sur un orifice circulaire horizontal à arête vive de 12mm de diamètre. 44

LE CABLE : Le câble sera faite d’un seul morceau de fil d’acier droit, d’un diamètre d’au moins 3mm et ne devra pas s’allonger de façon sensible pendant le lancer. Comme procédé d’attache, le câble pourra être recourbé en anneau à une boucle à l’une ou aux deux extrémités. LA POIGNEE La poignée sera faite d’un ou de deux tours de câble, mais elle sera rigide et sans points articulés d’aucune sorte, et ne devra pas s’allonger de façon sensible pendant le lancer. Elle ne devra être attachée au câble d’une manière telle qu’elle ne puisse se combiner avec la boucle du câble, pour augmenter la longueur totale du marteau. La poignée peut avoir une prise courbée ou droite avec une largeur intérieure maximale de 110mm. La force minimale de rupture de la poignée sera de 8KH (800kgf). Les côtés de la poignée peuvent être courbées ou droits à l’endroit où ils se rattachent à la prise enfin d’offrir plus de place aux mains du lanceur. Le câble sera lié à la tête au moyen d’un pivot simple ou monté sur roulement à billes. La poignée sera reliée au câble, au moyen d’une boucle.

L’AIR DE LANCEMENT Tous les lancers du marteau s’effectueront de l’intérieur d’une enceinte ou d’une cage afin d’assurer la sécurité des spectateurs, des officiels et des athlètes. Lorsque ce n’est pas le cas et, spécialement sur les terrains, une construction plus simple peut donner satisfaction.

La cage devrait être conçue, fabriquée et maintenue de façon à être capable d’arrêter un marteau de 7,260kg, lancé à une vitesse atteignant 32 mètres à la seconde. Le dispositif devrait être tel qu’il n’y ait pas de danger de ricochet ou de rebondissement en arrière vers l’athlète ou au dessus de la cage. Pourvu qu’elle corresponde à toutes les exigences de cette règle, toute forme de conception ou de construction de cage peut être utilisée. 45

La cage devrait avoir un plan en forme de « U » ainsi que le montre le schéma. L’ouverture de la cage devrait avoir 6m de largeur et être placée à 7m devant le centre du cercle de lancer. Les extrémités de l’ouverture de 6m devraient correspondre aux bords intérieurs des filets de la cage. La hauteur des panneaux de filet vu du fait tombant du filet tombant au point le plus bas sera d’au moins7m à l’arrière de la cage et d’au moins 10m pour les derniers panneaux de 2,80m reliés aux points de pivot des panneaux mobiles. Deux panneaux mobiles de filet de 2m de large seront prévus sur le devant de la cage ; seul l’un d’entre eux sera utilisé pour un lancer. La hauteur minimale des panneaux de filet devra être 10m. Les filets de la cage peuvent être fabriqués en cordage naturel ou en fibre synthétique, ou encore en fil métallique, en acier doux ou en acier à haute résistance à la tension. La dimension maximum des mailles doit être de 44mm pour les filets en cordage et de 50mm pour les filets en acier. Lorsque l’on désire utiliser la même cage pour le lancer de disque, l’installation peut être adaptée de deux manières différentes. Simplement, deux cercles concentriques de 2,135m / 2,50m peuvent être placés, mais ceci implique d’utiliser la même surface pour les cercles de lancer du disque et du marteau. La cage de marteau devra être utilisée pour le lancer du disque, en fixant les panneaux mobiles pour dégager l’ouverture de la cage. Lorsque l’on désire utiliser deux cercles séparés pour le marteau et pour le disque, les deux cercles doivent être placés l’un derrière l’autre, les centres étant séparés de 2,37m sur l’axe du secteur de chute, et le cercle du disque se trouvant en avant. Dans ce cas, les 2 panneaux mobiles seront utilisés pour le lancer du disque. Les 03 schémas qui suivent le lancer du marteau et du disque. 46

Schéma n°1 : Cage pour le lancer du marteau et de disque avec cercle concentrique. 47

Schéma n°2 : Cage pour le lancer du marteau et de disque avec cercle séparés 48

Schéma n°3 : Cage pour le lancer du marteau en configuration disque seulement

LE CADRE DE LANCEMENT En position de départ, avant les balancements ou rotations préliminaires, l’athlète est autorisé à poser la tête du marteau sur le sol, à l’intérieur ou à l’extérieur du cercle. Si la tête du marteau touche le sol à l’intérieur ou à l’extérieur du cercle, ou le haut de la bande de fer pendant que l’athlète effectue les balancements ou rotations préliminaires, le lancer ne sera pas considéré comme irrégulier. L’athlète peut s’arrêter et recommencer le lancer, à la condition autre règle n’ait été enfreinte. Si le marteau se casse au cours d’un essai, ou pendant qu’il est en l’air, l’essai 49 ne sera pas considéré comme une faute, à condition que par ailleurs il ait été effectué conformément à cette règle. Si l’athlète perd l’équilibre et qu’en conséquence, il commet une faute quelconque au regard de cette règle, cela ne sera pas non plus considéré comme une faute et, dans les deux cas, l’athlète se verra accorder le droit à un nouvel essai. Le mesurage devra être fait immédiatement après le jet et à partir de la marque la plus proche fait par la chute du poids. Le ruban doit passer par le centre du cercle. Terminerons ce chapitre par la présentation de notre hypothèse de travail, mais avant cela faisons un point détour sur la didactique.

2.4. 2 SITUATION DIDACTIQUES DE REFERENCE

Il y a 3 principales séquences que l’on retrouve dans tous les types de lancers : - La phase préparatoire par laquelle débute le mouvement est destinée à vaincre l’inertie de départ du système lanceur-engin et à lui donner une certaine vitesse par l’intermédiaire de la prise d’élan. Elle se termine à la pose du dernier appui droit au sol. - La phase de double appui : débute avec la pose de l’appui droit et se termine au moment ou le poids du corps est posé principalement sur le dernier appui gauche. C’est la phase de double appui qui caractérise le lancer sans élan. Le chercheur cherche une « prise d’avance des appuis » à cet instant. Elle s’effectue dans deux plans différents :  Dans le plan vertical, l’appui avant gauche est en avance sur le bassin, lui-même en avance sur les épaules. Il s’agit de la prise d’avance en translation. - Dans le plan horizontal, grâce à une action de vissage du haut vers la droite et l’arrière, la hanche droite est en avance sur l’épaule droite. - La phase finale : se termine quand l’engin quitte la main du lanceur. Le lanceur effectue un soulevé-extension à partir des membres inférieurs ainsi qu’un dévissage du tronc. L’action du bras lanceur se situe à la fin de cette phase. Le rôle du côté gauche du lanceur, jambe, bras, tronc, est important pour permettre un appui solide. 50

- La phase de rééquilibration que l’on retrouve seulement chez les lanceurs de haut niveau. Cette phase leur permet de s’arrêter afin de ne pas franchir le limites règlementaires. L’action du bras lanceur est différente selon le type de lancer effectué. Nous pouvons en identifier trois catégories : - Le lancer par poussée : spécifique du lancer le poids. On le retrouve dans les lancers de médecine-ball à une ou deux mains. - Le lancer en fronde : spécifique du lancer de disque. Il caractérise les lancer de cerceaux tenus à bout de bras. - Le lancer à bras cassé : Spécifique du lancer de javelot. Il est effectué également dans le cas de lancers de balles légères ou lestées ou lors de certains gestes sportifs comme les tirs en appui en handball.

2.5. HYPOTHESE DE TRAVAIL Comme les situations en lancers ne différent que par la position du bras lanceur et la tenue de l’engin engendrée par la forme de celui-ci et sa masse, nous pensons que : « il est possible d’enseigner le lancer de marteau au niveau scolaire à condition qu’on allège l’engin et qu’on respecte aussi les règles de sécurité. L’introduction d’un cycle d’enseignement de ce type d’épreuve ne serait ce que plus profitable aux élèves et aura pour conséquence d’augmenter le nombre d’adeptes des lanceurs à Madagascar et pourquoi pas d’assurer la relève » 51

CHAPITRE III : METHODOLOGIE 52

Cette partie méthodologique va vous servir à vérifier l’hypothèse que nous avons posée au début de notre mémoire. Faisons, d’abord, un petit rappel de notre problématique: « serait-il possible d’enseigner le lancer de marteau au niveau scolaire et la pratique d’un tel type de lancer intéresserait-il les élèves » ? Ensuite, l’étude des fiches de renseignement des élèves qui nous ont servi d’éléments d’expérimentions nous indique que le lancer de marteau est une discipline sportive totalement ignorée et très peu connue par les élèves. D’ailleurs, nous savons déjà que le lancer de marteau est une épreuve athlétique est apparu très tard à Madagascar et qui ne compte qu’une dizaine d’adeptes de ce type de lancer, dans notre pays. Enfin, le lancer de marteau ne figure jusqu’à ce jour dans aucun programme scolaire. C’est pourquoi, nous avançons comme hypothèse de travail que : « il est possible d’enseigner le lancer de marteau au niveau scolaire à condition qu’on allège l’engin et qu’on respecte aussi les règles de sécurité. L’introduction d’un cycle d’enseignement de ce type d’épreuve ne serait ce que plus profitable aux élèves et aura pour conséquence d’augmenter le nombre d’adeptes des lanceurs à Madagascar et pourquoi pas d’assurer la relève ». Il est vrai que pour pouvoir vraiment vérifier notre hypothèse de travail, il nous faudra beaucoup plus de temps, voir plusieurs années pour mesurer les impacts réels de notre action mais le temps imparti à la réalisation de notre travail de mémoire CAPEN ne nous permet pas de nous attarder sur ce point. C’est pourquoi, dans la partie expérimentale de ce mémoire, nous sommes seulement contenté de vérifier l’amélioration de la performance des élèves entre le début et la fin du cycle d’enseignement et aussi d’observer l’amélioration de la technique de base et de mesurer les acquis. Enfin, nous pouvons évaluer l’intérêt des élèves pour une telle pratique sportive. 53

3.1. PROTOCOLE EXPERIMENTALE 3.1.1. DÉFINITION ET CHOIX DE L’ECHANTILLON Nous avons choisi comme population d’expérimentation, 2 classes d’élèves Du collège « La petite Colombe» d’ Alarobia. Après concertation avec l’administration de cette école, une classe de 4° et une autre classe de 3° ont été mises à notre disposition dès le début de cette année scolaire 2005- 2006. Notre engagement est d’assurer leurs cours d’Eduction Physique et Sportive, à pleine temps, durant toute l’année scolaire. Ces 2classes sont composées de 33élèves mixtes dont 19élèves en 4°et 14élèves en 3°. La situation géographique de cette école concise avec l’existence du stade Municipal d’Alarobia dans ce quartier et naturellement, nos cours d’Education Physique et Sportive se passent dans ce stade tous les mercredi de 8h à 10h pour la classe de 4°et de 10h à12h pour la classe de 3°. Le volume horaire hebdomadaire d’éducation Physique et Sportive de ces 2classes est de 2heures par semaine. Il est essentiel de préciser que l’étude des fiches des renseignements de ces élèves nous relève qu’ils n’ont jamais pratiqué le lancer du niveau scolaire et de surcroît le lancer de marteau.

3.1.2. PRÉSENTATION DE L’ECHANTILLON Nous échantillon set composé de 19élèves de 4° dont 10filles et 9garçons et de 14élèves en 3° dont 9filles et 6garçons. La tranche d’age se situe de 11à 14ans en 4° et de 13à15 ans en 3°. Nous vous présentons ci-dessous les élèves après un regroupement de l’ensemble des garçons et de l’ensemble des filles des 2classes. Ceci a été fait pour des raisons de praticabilité. Présentation des élèves garçons de la classe de 4°et de 3°confondues du collège « La petite Colombe ». 54

AGE SUJET TAILLE (cm) POIDS (kg) ANS MOIS 1 13 6 164 50 2 13 8 162 41 3 13 0 160 65 4 14 6 160 53 5 12 11 158 47 6 14 11 155 46 7 11 9 135 35 8 12 8 152 37 9 11 4 142 28 10 12 2 155 39 11 13 4 153 54 12 11 9 152 49 13 11 4 136 31 14 12 9 150 43

Tableau n°23 : Caractéristiques des élèves garçons de la classe de 4ème et 3ème confondues du collège « La Petite Colombe ». Après récapitulation, nous avons obtenu le tableau suivant avec les caractéristiques morphologiques.

SEXE NOMBRES AGE (ans et mois) TAILLE (cm) POIDS

MASCULINE 14 12ans et 8mois 152.42 +/- 8.75 44.14 +/- 9.58 +/- 1an et 3mos

Tableau n°24 : Récapitulatif des caractéristiques morphologiques des garçons en classe de 4° et 3° du collège La petite Colombe.

La lecture du « TABLEAU N°23 et 24 » ci-dessus, nous indique que nous avons un échantillon avec une moyenne d’age de 12 ans et 8mois plus ou moins 1an et 3 mois. Concernant la taille et le poids, les garçons ont une taille moyenne de 152.42cm plus ou moins 8.75cm et un poids moyenne de 44.14kg plus ou moins 9.58kg. Par contre, pour les filles, nous avons obtenu les caractéristiques suivants, et le « LE TABLEAU N°23 » nous dresse un aperçu général et nous donne les informations concernant la taille, le poids et l’age des filles des 2 classes de 4°et de 3°du collège 55

«LA PETITE COLOMBE».

SUJET AGE TAILLE (cm) POIDS (cm) ANS MOIS 1 13 2 154 44 2 13 0 145 43 3 12 1 150 40 4 12 8 145 35 5 13 8 155 43 6 13 3 144 36 7 13 6 145 36 8 13 3 143 34 9 12 4 150 55 10 12 1 145 36 11 11 1 135 33 12 13 0 151 45 13 10 10 145 40 14 13 0 146 41 15 12 1 152 43 16 13 4 155 44 17 11 7 145 42 18 10 10 153 40 19 12 2 148 34

Tableau n°25 : Caractéristique des élèves filles de la classe de 4ème et 3ème confondues du collège « La Petite Colombe ».

Le tableau suivant est obtenu après récapitulatif.

NOMBRE AGE (ans et mois) TAILLE (cm) POIDS (kg) SEXE FEMININ 19 12ans et 3mois+/- 147.68+/- 4.91 40.21+/- 5.16 1an et 3 mois

Tableau n°26 : récapitulatif des caractéristiques morphologiques des filles en classe de 4ème et 3ème du collège « La Petite Colombe » Le tableau n°25 nous montre que nous avons aussi un échantillon plus jeune de 4 mois par rapport aux garçons avec une moyenne d’âge de 12 ans et 4 mois plus ou moins 1 an et 3 mois. En ce qui concerne la taille, les filles sont nettement plus petites avec une taille moyenne de 147.68 cm plus ou moins 4.91cm et nettement plus légères, ce qui est logique, avec un poids moyen de 40.21 kg plus ou moins 5.16kg. Nous tenons à rappeler que nous avons eu toutes les informations à partir d’une fiche renseignement que nous avons préétablie et distribuée à nos élèves lors de la prise de 56 contact, un exemplaire est mis en annexe de ce mémoire. Et aussi de remarquer qu’on a pris comme référence pour la prise de l’âge de ces élèves le mois de Janvier 2006.

3.1.3. CHOIX DES ÉPREUVES DE L’EXPÉRIMENTATION Dans un premier temps, on a recueilli les donnés de chaque élèves par l’intermédiaire des fiches de renseignements .Et grâce à cet recueil on a constaté que ces élèves ne savaient pas ce que le lancer de marteau. On a donc fait un petit rappel sur l’athlétisme qui est composé de 3familles.Puis, on a présenté les différentes épreuves en lancer et en particulier le lancer de marteau. Après avoir fini le cours théorique du lancer de marteau, on a passé à visionner le film concernant une progression pédagogique du lancer de marteau à l’aide d’un poste téléviseur et d’un magnétoscope. Puis, nous avons exposé l’objectif et les buts de notre expérimentation pour les encourager à le faire en les présentant le matériel à utiliser qui plus adapté à leur morphologie. L’avantage de notre approche pédagogique est que les élèves aiment pratiquer des choses novelles, ils s’intéressent beaucoup à apprendre la nouveauté .Et à l’aide du ballon de basket, plus ils se sentent en sécurité et plus ils se concentrent à la progression des exercices.

3.1.4 PRÉSENTATION DU CYCLE D’ENSEIGNEMENT Notre objectif est fixé sur l’amélioration de la performance des élèves avec un maîtrise de la technique. Nous avons choisi un cycle d’enseignement de 10 séances pour une certaine praticabilité et pour que le facteur temporel n’entre pas en jeu. Sur ce cycle de 10 séances ,8 séances étaient prévues pour les séances d’apprentissage et les 2 séances pour les séances d’évaluations. 57

Voici les contenus de notre cycle d’enseignement.

NUMERO THEMES OBJECTIFS DE LA SEANCE PRISE EN MAIN • Recueil des donnés de chaque élève (FICHE DE RENSEIGNEMENTFICHE ) 1 • Présentation des lancers en athlétisme et en particulier lancer le lancer de marteau avec support VIDEO • Exposé de l’objectif, des buts et du contenu de notre expérimentation. • Séance de décrassage

TENUE DE L’ENGIN ET • Règlements généraux du lancer de marteau 2 NOTION DES • Renforcement musculaire et articulaire MOULINETS • Rappel des gestes techniques principales du lancer de marteau • Familiarisation avec l’engin : manipulation • Tenue de l’engin et notion des moulinets

MOULINETS ET LANCER• Renforcement musculaire et articulaire 3 SANS ELAN • Développement de la capacité de la vitesse maximale • Moulinets et lancer sans élan

TESTE INITIAL • Développement de la capacité d’endurence-vitesse 4 • Première évaluation des lancer sans élan  Observation de la maîtrise d’exécution  Prise de performance

NOTION DES TOURS • Développement de la capacité d’endurance 5 • Notion des tours « APPROCHE PEDAGOGIQUE »

MISE EN PRATIQUE DU • Développement de la capacité de force 6 TOUR « talon -pointe » • Mise en pratique du tour « talon -pointe »

ENCHAINEMENT DES • Développement de la capacité de vitesse maximale 7 MOULINETS, PREMIER • Mise en pratique de l’enchaînement des moulinets et du TOUR ET LE LANCER premier tour et du lancer

EHAINEMENT DES • Développement de la capacité dendurance-vitesse MOULINETS DU • Mise en pratique de la liaison entre les moulinets,le premier tour 8 PREMIER TOUR, DU ,le deuxième tour et le lancer DEUXIEME  Coordination complète du lancer de marteau technique et entraînement. TOUR ET DU LANCER COORDINATION • Développement des capacités de souplesses et de coordination COMPLETE DU LANCER• Entraînement 9 DE MARTEAU

EVALUATION FINALE • Observation de la maîtrise technique • Prise de performance 10 • Remplissage de « FICHE D’ENQUETE »

Tableau n°27 : Présentation du cycle d’enseignement de 10 séances pour une initiation de 58 lancer de marteau. 59

Maintenant, on va voir les détails de toutes les séances :

SEA NCE NUMERO 1 :

DATE : 20-09-06 ETABLISSEMENT : La Petite Colombe HEURE : de 8h à 10h et de 10h à12h CLASSE : 4ème et 3ème LIEU : Stade Municipal d’Alarobia NOMBRE D’ELEVE : 33 THEME : Prise en main ABSENT(S) : 0 OBJECTIFS PRESENTS : 33 Educatif : Présentation Technique : Prise de contact DISCIPLINE : Lancer de marteau MATERIELS : 3 engins, 1 chronomètre et 1 sifflet 1 poste téléviseur et un magnétoscope Une toise et un pèse personne DUREE PARTIE EXERCICES OBJECT ORGANISATION IFS Présentation Répartition des Recueil Fiche à remplir en même 30mn fiches de des temps renseignements donnés de chaque élève Présentation Exposé Il faut bien écouter des lancers et de attentivement l’explication 30mn en particulier le l’objectif lancer de , le but et marteau avec les un support contenus VIDEO de CORPS DE LA l’expéri 15mn LECON mentatio n Echauffement, Préparati Travail par groupe assouplissent et on cardio 30mn étirement -vasculai re Séance de Réveil Exercices par atelier décrassage et musculai de préparation re physique générale

RETOUR AU Etirement Relâche Les élèves forment un rond CALME Discussion de ment et celui qui dirige 15mn la séance l’étirement se mettre au centre. 60

SEA NCE NUMERO 2 :

DATE : 27-09-06 ETABLISSEMENT : La Petite Colombe HEURE : de 8h à 10h et de 10h à12h CLASSE : 4ème et 3ème LIEU : Stade Municipal d’Alarobia NOMBRE D’ELEVE : 33 THEME : Tenue de l’engin et notion des moulinets ABSENT(S) : 1 OBJECTIFS PRESENTS : 32 Educatif : Familiarisation avec l’engin Technique : savoir tenir l’engin DISCIPLINE : Lancer de marteau MATERIELS : 3 engins, 1 chronomètre et 1 sifflet DUREE PARTIE EXERCICE OBJECTIFS ORGANISATION

PRISE EN MAIN Appel Préparation Les élèves assises Annonce du plan psychologique devant le professeur. 5mn MISE EN TRAIN • 3 tours de piste Préparation • 2 par 2 • Assouplisseme cardio- • Les élèves nt et étirement vasculaire et forment un cercle • 10 pompes physio et celui qui dirige pour les filles musculaire au centre et 15 pompes • Se mettre en 2 pour les ranger garçons • 15 flexions pour les filles et 20 pour les garçons 30mn • 10 abdominaux pour les filles et 15 pour les garçons • 40m d’élévation de genoux • 40m de talons aux fesses • 40m de course à jambes tendues • 40m de synchronisatio n des bras en avant • 40m de synchronisatio n des bras en 61

arrière COURS Rappel des gestes Montrer aux Ecouter bien 15mn PRATIQUE techniques du élèves l’aire de attentivement lancer de marteau lancer et tous Règlements les règlements généraux du lancer de marteau ECHAUFFEMENT • Passe à 10 Préparation • Par groupe SPECIFIQUE • Passe face à des muscles • 1 ballon par face et de plus concernés au groupe et se en plus loin lancer marteau mettre face à face • Passe entre les jambes et en 40mn position dorsale (de bas en haut) avec des jambes fléchies • Passe en position dorsale de droite vers la gauche et vice- versa • PRISE DE Familiarisation Respect de la règle de L’ENGIN : avec l’engin sécurité main gauche CORPS DE LA recouverte par LECON la main droite pour les droitier et main droite recouverte par la main gauche pour les gauchers • MOULINETS : au dessus de la tête

Retour au calme Etirement Organisation comme Discussion de la Relâchement la séance précédente 30mn séance 62 63

SEA NCE NUMERO 3 :

DATE : 4-10-06 ETABLISSEMENT : La Petite Colombe HEURE : de 8h à 10h et de 10h à12h CLASSE : 4ème et 3ème LIEU : Stade Municipal d’Alarobia NOMBRE D’ELEVE : 33 THEME : lancer sans élan ABSENT(S) : 0 OBJECTIFS PRESENTS : 33 Educatif : savoir lancer Technique : Importance de la phase finale DISCIPLINE : Lancer de marteau MATERIELS : 3 engins, 1 chronomètre et 1 sifflet

DURE PARTIE EXERCICE OBJECTIFS ORGANISATION E

PRISE EN MAIN

5mn Voir la séance n°2

MISE EN TRAIN ET 30mn ECHAUFFEMEN Voir la séance n°2 T SPECIFIQUE

• Escalier • articulaire 2 par 2 • 60m fois 3 • Développeme 25mn pour les filles nt de et 80m fois 3 Renforcement CORPS DE LA pour les musculaire et LECON garçons la capacité de vitesse maximale 45mn Tenue de Enchaînement des l’engin,trajectoir moulinets et de e de moulinets lancer correcte et lancer (importance de la sans élan phase finale) RETOUR AU CALME 15mn Voir la séance n°2 64 65

SEA NCE NUMERO 4 :

DATE : 11-10-06 ETABLISSEMENT : La Petite Colombe HEURE : de 8h à 10h et de 10h à12h CLASSE : 4ème et 3ème LIEU : Stade Municipal d’Alarobia NOMBRE D’ELEVE : 33 THEME : Premiere evaluation ABSENT(S) : 1 OBJECTIFS PRESENTS : 32 Educatif : Savoir maîtriser le lancer sans élan Technique : Prise de performance DISCIPLINE : Lancer de marteau MATERIELS : 3 engins, 1 chronomètre et 1 sifflet 6 plots et 1 double décamètre 1 appareil photo

DUREE PARTIE EXERCICE OBJECTIFS ORGANISATION

PRISE EN 5mn MAIN Voir la séance n° 2

MISE EN Echauffement Préparation Exécution de TRAIN ET individuel cardio- l’échauffement 15mn ECHAUFF vasculaire individuellement EMENT INDIVIDU EL -Prise de la Pour avoir une -Un par un 30mn performance référence au test -3 essais par élèves -Observation de final -On prend la la maîtrise meilleure TEST d’exécution performance Course de 10mn Développement de la capacité 20mn d’endurance vitesse RETOUR 15mn AU CALME Voir la séance n°2 66

SEA NCE NUMERO 5 :

DATE : 18-11-06 ETABLISSEMENT : La Petite Colombe HEURE : de 8h à 10h et de 10h à12h CLASSE : 4ème et 3ème LIEU : Stade Municipal d’Alarobia NOMBRE D’ELEVE : 33 THEME : Notion des tours ABSENT(S) : 1 OBJECTIFS PRESENTS : 32 Educatif : Savoir tourner Technique : Approche pédagogique DISCIPLINE : Lancer de marteau MATERIELS : 3 engins, 1 chronomètre et 1 sifflet

DUREE PARTIE EXERCICE OBJECTIFS ORGANISATION

PRISE EN 5mn MAIN Voir la séance n°2

MISE EN TRAIN ET 30mn ECHAUFFEMNT Voir la séance n°2 SPECIFIQUE

-400m développement 25mn -600m la capacité de -800m force CORPS DE LA Récupération LECON de 3mn entre les exercices -Tourner dans Approche Respect des règles le sens des pédagogique de sécurité 45mn moulinet =>Faire 2 à 3 tours par élèves =>Pause de 2mn tous les 8mn (3 séries) RETOUR AU 15mn CALME Voir la séance n°2 67

SEA NCE NUMERO 6 :

DATE : 25-11-06 ETABLISSEMENT : La Petite Colombe HEURE : de 8h à 10h et de 10h à12h CLASSE : 4ème et 3ème LIEU : Stade Municipal d’Alarobia NOMBRE D’ELEVE : 33 THEME : Mise en pratique du talon pointe ABSENT(S) : 0 OBJECTIFS PRESENTS : 33 Educatif : Sensation du mouvement correct Technique :Le tour correct DISCIPLINE : Lancer de marteau MATERIELS : 3 engins, 1 chronomètre et 1 sifflet

DUREE PARTIE EXERCICE OBJECTIFS ORGANISATION

PRISE EN MAIN 5mn Voir la séance n°2

MISE EN TRAIN 30mn ET ECHAUFFEMENT Voir la séance n°2 SPECIFIQUE

RAPPEL 15mn Voir corps de la leçon n°5

1/Moulinets Respect des règles de +lancer sans élan sécurité 2/Moulinets enchaînés à l’approche des tours 3/Tour Talon Mise en pratique 30mn CORPS DE LA pointe « Demi des tours « Talon LECON tour talon pointe » enchaîné à un demi- tour pointe » 4/Moulinets enchaînés au tour

RETOUR AU 15mn CALME ET AUTOCRITIQUE Voir la séance n°2 68

SEA NCE NUMERO 7 :

DATE : 08-11-06 ETABLISSEMENT : La Petite Colombe HEURE : de 8h à 10h et de 10h à12h CLASSE : 4ème et 3ème LIEU : Stade Municipal d’Alarobia NOMBRE D’ELEVE : 33 THEME : Mise en pratique des l’enchaînement ABSENT(S) : 0 des moulinets, du premier tour et du lancer PRESENTS : 33 OBJECTIFS Educatif : Savoir rappeler toutes les séances précédentes Technique : Lancer l’engin avec le tour correct DISCIPLINE : Lancer de marteau MATERIELS : 3 engins, 1 chronomètre et 1 sifflet

DUREE PARTIE EXERCICE OBJECTIFS ORGANISATION

PRISE EN MAIN 5mn Voir la séance n°2

MISE EN TRAIN ET 30mn ECHAUFFEMENT SPECIFIQUE Voir la séance n°2

30m 40m 50m Augmentation de la 2 par 2 25mn vitesse 3mn 3mn maximale des élèves 30m 3 mn 40m 3m 50m => avec des n récupérations actives 5mn

30m 40m 50m

5mn

30m 40m 50m RAPPEL -Prise de l’engin Rappeler les 15mn -Moulinets +tour exercices précédents talon pointe

35mn CORPS DE LA Mise en pratique LECON de la liaison Respect des règles de sécurités Moulinets + tour +lancer

15mn RETOUR AU CALME

Séance n°2 69

SEA NCE NUMERO 8 :

DATE : 15-11-06 ETABLISSEMENT : La Petite Colombe HEURE : de 8h à 10h et de 10h à12h CLASSE : 4ème et 3ème LIEU : Stade Municipal d’Alarobia NOMBRE D’ELEVE : 33 THEME : Mise en pratique de la liaison entre ABSENT(S) : 0 Les moulinets, 1èr tour, 2ème tour et le lancer PRESENTS : 33 OBJECTIFS Educatif : coordination complète du lancer de marteau Technique : Perfectionnement de la technique et entraînement DISCIPLINE : Lancer de marteau MATERIELS : 3 engins, 1 chronomètre et 1 sifflet

DUREE PARTIE EXERCICE OBJECTIFS ORGANISATION

PRISE EN MAIN 5mn Voir la séance n°2

30mn MISE EN TRAIN Voir la séance n°2 ET ECHAUFFEMENT SPECIFIQUE -200m Développement 200m 3mn 400m 3mn 500m -400m *2 de la capacité 25mn -500m endurance 5mn vitesse 200m 400m 500m CORPS DE LA Voir le corps Rappel pour le Respect des règles de sécurité LECON de la leçon n°7 dernier 15mn =>2fois par exercice élèves Introduction du Coordination 2ème tour après complète du avoir entamer Lancer de 30mn le 1er tour puis Marteau lancer

Voir la séance n°2 15mn RETOUR AU CALME 70

SEA NCE NUMERO 9 :

DATE : 22-11-06 ETABLISSEMENT : La Petite Colombe HEURE : de 8h à 10h et de 10h à12h CLASSE : 4ème et 3ème LIEU : Stade Municipal d’Alarobia NOMBRE D’ELEVE : 33 THEME : Coordination compète du lancer de marteau ABSENT(S) : 0 OBJECTIFS PRESENTS : 33 Educatif : Développement des capacités de souplesses et de coordination Technique : Entraînement et technique DISCIPLINE : Lancer de marteau MATERIELS : 3 engins, 1 chronomètre et 1 sifflet

DUREE PARTIE EXERCICE OBJECTIFS ORGANISATION

PRISE EN MAIN

5mn Voir la séance n° 2

MISE EN TRAIN ET ECHAUFFEMNT Voir la séance n°2 30mn SPECIFIQUE

RAPPEL Rappel du dernier exercice de la séance n°8

25mn

CORPS DE LA Au minimum Entraînement -10lancesr 45mn LECON 10*3 lancer -5mn de par élèves r récupération -10lancers -5mn de récupération -10lancers -5mn de récupération RETOUR AU CALME 15mn Voir la séance n°2 71

SEA NCE NUMERO 10 :

DATE : 29-11-06 ETABLISSEMENT : La Petite Colombe HEURE : de 8h à 10h et de 10h à12h CLASSE : 4ème et 3ème LIEU : Stade Municipal d’Alarobia NOMBRE D’ELEVE : 33 THEME : Evaluation finale et remplissage du ABSENT(S) : 0 Fiche d’enquête PRESENTS : 33 OBJECTIFS Educatif : Evaluation des acquis des élèves Technique : Observation de la technique Prise de performance DISCIPLINE : Lancer de marteau MATERIELS : 3 engins, 1 chronomètre et 1 sifflet 1 appareil photo

DUREE PARTIE EXERCICE OBJECTIFS ORGANISATION PRISE EN MAIN

5mn Voir la séance n°2 MISE EN TRAIN ET ECHAUFFEMENT 30mn SPECIFIQUE Voir la séance n° 2 P P Echauffement Préparation individuelle individuel 10mn Préparation individuelle Echauffement ùùo individuel

TEST -Prise de Evaluation -Par numéro 45mn performance finale -3essais par élèves -Observation de et on prend la la maîtrise meilleure d’exécution performance RETOUR AU -1er tour de -Auto- CALME +FICHE D’ piste (course evaluation 30mn ENQUETE lente) pour les -Etirement élèves et -Critique et pour Feed-back du l’expériment cycle ation d’enseignement -Remplissage de fiche de renseignement

72

3.1.5. EXPERIMENTATION

L’expérimentation s’est déroulée au stade d’ Alarobia et comme le Lancer exige des règlements de sécurités strictes, nous avons expliqué aux élèves lors de la prise de contact les règles qu’ils doivent respecter lors du cours. La durée de l’expérimentation est de 4 Heures dont 2 Heures pour la classe de 4ème et les 2 dernières Heures pur la classe de 3ème. Il est utile de remarquer que les contenus du programme d’enseignement de ces 2 classes sont les mêmes. Notre expérimentation contient 10 séances dont 02 séances d’évaluations (au début et à la fin) et 08 séances d’apprentissages.

a) Matériel utilise Comme matériel, nous avons utilisé : • 3 ballons de basket à filets, • Un demi terrain de foot –bal • Une aire de lancer de marteau.

b) Organisation Les élèves se mettent en 2 colonnes et les filles se placent devant les garçons pendant l’échauffement où ils font 3 tours de piste. Pendant l’assouplissement et l’étirement, ils forment un cercle et ce qui dirige doit se mettre au centre. Pendant l’apprentissage, ils se mettent en fil indien, c’est à dire les uns derrière les autres. Celui qui lance doit se placer 10m devant les suivants. Les engins doivent être lancé par 3 lanceurs en même temps et celui qui lance récupère. Ces 3 lanceurs aussi doivent se mettre tous les 10m. Le schéma ci-dessous nous présente la coordination et l’organisation pendant l’apprentissage pour éviter les risques d’accident (Voir prise de conscience du danger) 73

* * * * * * * * * * * *

10m 10m 10m

10m 10m * * *

L’objectif de notre expérimentation consistait à démontrer la possibilité d’initier le Lancer de Marteau aux élèves afin qu’ils puissent s’intéresser à cette épreuve, « Voir la progression pédagogique des 10 séances ».Nous avons aussi voulu démontrer que les élèves doit avoir une bonne technique stable en lancer de marteau et leur performance progresse après avoir fini le cycle d’apprentissage. Comme nous avons des élèves débutants au lancer, nous avons donc insisté de présenter les lancers en athlétisme et en particulier le lancer de marteau. Puis, tous les règlements qui régissent sur le lancer de marteau et surtout les règles de sécurité. La projection de film vidéo à ce sujet est suivi de discussions et de commentaires. Il a beaucoup intéressé les élèves. Ensuite, nous leur avons présenté le matériel sportif à utiliser, suivi d’une démonstration d’un lanceur confirmé sur l’aire de lancer. En l’espace de 3 séances, les élèves ont connu une bonne adaptation sur la manipulation et la tenue de l’engin. A la 4ème séance, on a fait la 1ère évaluation avec un lancer sans élan c’est à dire on lance l’engin directement après avoir terminer les moulinets. Nous avons donné 3 essais successifs à chaque élève avec une prise en compte évidemment de la meilleure performance. On a eu 5 séances d’apprentissages pour la coordination complète du lancer marteau avant l’évaluation finale. Pendant notre l’expérimentation, plus précisément les 10 séances du cycle, le Professeur d’ Education Physique et Sportive de ces 2 classes de 4ème et de 3ème du Collège « LA PETITE COLOMBE » était toujours présente pour le bon déroulement 74 de l’expérimentation. Voila, les résultats de l’expérimentation que nous avons obtenu, lors des test initiaux : SUJET SEXE MASCULIN 4ème et 3ème du Collège « LA PETITE COLOMBE » TEST INITIAL 1 20,80m 2 15,42 3 25,90 4 13,90 5 10,48 6 21,26 7 17,73 8 17,12 9 12,62 10 22,93 11 17,26 12 13,38 13 13,70 14 19,62 Moyenne 17,29 ± 4,248

Tableau n°28:Résultat initial du lancer de marteau des garçons 4ème et 3ème du Collège « LA PETITE COLOMBE » 75

SUJET SEXE FEMININ 4ème te 3ème du Collège « LA PETITE COLOMBE » TEST INITIAL 1 10,08m 2 14,18 3 19,46 4 18,58 5 10,00 6 13,30 7 16,41 8 17,57 9 18,50 10 16,20 11 13,09 12 15,30 13 11,08 14 14,82 15 11,70 16 16,15 17 19,26 18 12,15 19 12,48 Moyenne 14,75 ± 2,996

Tableau n°29 : Résultat initial du lancer de marteau des filles 4ème et 3ème du Collège « LA PETITE COLOMBE »

Le tableau ci-dessous nous montre le récapitulatif des tests initiaux de l’expérimentation en lancer de marteau pour les classes de 4ème et 3ème du collège « LA PETITE COLOMBE ».

COLLEGE « LA SEXE RESULTATS PETITE COLOMBE » Masculin 17,29 ± 4,248 Féminin 14,75 ± 2,996

Tableau n° 30 : Récapitulatif des résultats des tests initiaux 76

c) Interprétation des Résultats Nous avons 2 résultats dont un résultat pour les filles et- un résultat pour les garçons .On a réuni dans un même tableau les performances de toutes les filles et de même pour les garçons parce qu’ils ont lancé le même engin. Les résultats du test initial de ces élèves sont presque satisfaisants sur la maîtrise technique et même au niveau de la performance. Pour les garçons, nous avons comme meilleure performance 2590cm par le sujet n°3 et la plus mauvaise est de 1048 cm par le sujet n°6. Pour les filles, nous avons 1946 cm comme le plus bon résultat, par le sujet n°3 fille et 1000cm le moins bon résultat. 15 élèves sur 33 ont eu une performance entre 1500cm à 2600cm. On peut dire que dans l’ensemble, ces performances obtenues sont convenables. Pour le tableau récapitulatif n° 20, nous avons comme moyenne 1729.42cm pour les garçon et 1475.31cm pour les filles. Concernant la maîtrise d’ exécution, nous avons les évaluer à partir du moment où il entre dans le cercle ou bien l’ aire de lancer,c’ est à dire à la position de départ, la semi- flexion, l’ emplacement du lombaire et le bassin la tenue de l’ engin. Puis, le nombre de moulinets et sa trajectoire, il faut que l’élève donne la plus grande possibilité d’amplitude à l’engin. La liaison entre l’enchaînement de ses actions doit être active et avoir un rythme général du lancer, il doit être dynamique. Les 2 tableaux ci-dessous nous montrent les résultats des testes finaux pour les garçons et les filles des 2 classes de 4ème et 3ème du collège la « Petite Colombe » 77

SUJET SEXE MASCULIN 4ème et 3ème du collège « La Petite Colombe » TEST FINAL 1 22,77m 2 14,02 3 28,34 4 16,84 5 14,50 6 27,12 7 21,04 8 13,26 9 13,32 10 21,93 11 20,35 12 19,18 13 14,62 14 19,17 Moyenne 19,03 ± 4,571

TABLEA U N°31 : Résultats finaux du lancer de marteau des garçons 4ème et 3ème du collège « La Petite Colombe ».

SUJET SEXE FEMININ 4ème et 3ème du collège LA PETITE COLOMBE TEST FINAL 1 15,62m 2 13,86 3 24,75 4 14,61 5 15,52 6 17,77 7 12,35 8 13,90 9 17,28 10 12,33 11 11,23 12 18,85 13 14,52 14 13,30 15 14,07 16 18,87 17 23,50 18 13,01 19 10,32 Moyenne 15,56 ± 3,738

Tableau n°32 : Résultats finaux du lancer de marteau des filles 4ème et 3ème du collège « LA PETITE COLOMBE ». 78

Nous pouvons faire un récapitulatif des tableaux n°31 et 32 avec celui qui suit : Collège SEXE RESULTATS « LA PETITE COLOMBE » MASCULIN 19,03 ± 4,571

FEMININ 15,56 ± 3,738

Tableau n°33 : Récapitulatif des résultats des tests initiaux.

Les deux tableaux n°30 et n° 33 nous montrent les résultats des tests finaux en lancer de marteau pendant la dernière séance de notre cycle d’enseignement. Le tableau n°29 présente les résultats des tests finaux pour les garçons et le tableau n°30 pour les résultats finaux des filles en 4ème et en classe de 3ème du groupe d’élèves expérimentés. Pour le tableau n°29, on a 28,34m comme meilleure performance établie par le sujet n°3 et la moins bonne performance est de 13,32m par le sujet n°9. Pour le tableau n°30, la meilleure performance est de 24,75m réalisée par le sujet n°3 et le plus mauvais résultat est de 10,32m par le sujet n°19. Concernant le tableau récapitulatif n° 30, on trouve que la moyenne des garçons du collège « La Petite Colombe » est de 19,03m.Et la moyenne pour les filles est de 15,561m. Maintenant, on va regrouper dans un même tableau les récapitulatifs des 2 résultats du test initial et du test final :

SEXE RESULTAT DU RESULTAT DU TEST COLLEGE TEST INITIAL FINAL

LA PETITE COLOMBE MASCULIN 1729.42 ± 424.88 1903.28 ± 475.17

FEMININ 1475.31 ± 299.62 1556.10 ± 373.83

Tableau n°34 : Récapitulatif des deux tableaux n° 28 et n° 31 Si nous apportons une analyse assez approfondie sur ces résultats plus exactement sur le résultat initial et celui du final, nous avons constaté que d’ un première vue, la 79 comparaison des testes finaux au testes initiaux des garçons nous montre qu’ils ont fait un énorme progrès. Cela prouve déjà que notre cycle d’enseignement à connu un succès au point de vue pédagogique et surtout au point de vue apprentissage. Il en est de même pour les filles. En un mot, ces résultats nous prouvent que notre cycle d’enseignement sur l’initiation de lancer de marteau est positif et a connu une réussite. Cependant sans une vérification mathématique, notre constat et affirmation ne seront pas significatifs. Faisons alors cette vérification. d) Vérification mathématique

Nous allons valider dans cette partie, la vérification mathématique de notre expérimentation. Nous n’allons faire que la comparaison des résultats entre les moyennes arithmétiques des tests finaux, des filles et des garçons des 2 classes (4è et 3è) du collège « La petite colombe » pour pouvoir prouver dans un premier temps, que les élèves ont bien profité et ont accumulé des acquis de notre cycle d’enseignement et dans un deuxième temps, pour vérifier notre hypothèse.

A – Comparaison des 2 tests (initial et final) des garçons

Soit XA1: la moyenne arithmétique des moyennes des performances du test initial

σA1: leur écart-type

Et XA2: la moyenne arithmétique des moyennes des performances du test final

σA2: leur écart-type

Avec n : le nombre d’élèves garçons expérimentés

Posons, notre hypothèse nulle H0 (XA1 = XA2) en supposant qu’il n’y a pas eu d’amélioration de performance après le test final. Autrement dit, le cycle d’enseignement que nous avons proposé n’était pas efficace. Nous avons ici un échantillon avec n = 14, d’où la variable utilisée est la variable « T »

≠ de STUDENT FISCHER avec n = n1 = n2 et σXA1 σXA2

D’après ZATSIO SRI : 80

XA1 − XA2 T = X n σ A1 + σ A2

Et ceci doit être vérifié au seuil P = 0,05 avec un degré de liberté égal à 2n-2 qui est de 26. Le résultat obtenu avec « T » calculée doit être comparé avec la valeur « T » tabulée de STUDENT FISCHER égale à 2,64 au seuil de sécurité 0,05, t(0,05 ;14) : 2,64 avec « T » calculée < « T » tabulée. Maintenant, on va passer à l’application numérique :

D’après le tableau n° 34

XA1 − XA2 Avec T = X n σ A1 + σ A2

1729,42 − 1903,28 On a T = X 14 180523,01 + 209004,40

T = 1,04 < 2,64

Comme T calculée < T tabulée, donc notre hypothèse H0 est à rejeter, c'est-à- 81 dire que les performances des garçons du groupe expérimental se sont améliorées de façon significative, autrement dit, notre cycle d’enseignement et d’initiation du lancer du marteau était efficace et valable. Il est donc, possible de l’enseigner et de l’introduire en milieu scolaire. 82

B – Comparaison des 2 tests (initial et final) des filles

Soit XB1: la moyenne arithmétique des moyennes des performances du test initial

σB1: leur écart-type

Et XB2 : la moyenne arithmétique des moyennes des performances du test final

σB2: leur écart-type

Avec n : le nombre d’élèves filles expérimentés

Posons notre hypothèse nulle H0 (XB1 = XB2) en supposant qu’il n’y a pas eu d’amélioration des performances après le test final. Autrement dit, la préparation que leur professeur d’Education Physique et Sportive pas eu d’influence significative sur la performance des filles. Nous avons ici comme échantillon n = 19, d’où la variable utilisée est la

≠ variable « T » de STUDENT FISCHER avec n = n1 = n2 et σXB1 σXB2

XB1 − XB2 T = x n σ B1² + σ B2² 83

3.1.6 EVALUATION DE LA MAÎTRISE D’EXÉCUTION On comprend par le terme de maîtrise d’exécution, la capacité de l’élève à réaliser une bonne maîtrise technique. L’évaluation de la maîtrise d’exécution fait, actuellement, partie intégrante de l’éducation physique et sportive. Pour ne pas enfreindre à cette règle nous avons procédé aussi à l’évaluation de cette maîtrise d’exécution, tout d’abord lors de la 4e séance et ensuite lors de la dernière séance, c'est-à-dire la 10e. La comparaison des résultats obtenus va conforter notre constat sur la réussite de notre cycle d’enseignement. Pour le bien de notre démarche nous avons utilisé une fiche d’observation. a) Fiche d’observation lancer de marteau Cette fiche d’observation nous servira à évaluer la valeur technique de nos élèves suite à notre cycle d’enseignement. 1. Position de départ Pied Bassin Tenue du marteau 2. Mise en action Les moulinets L’élève donne-t-il la plus grande amplitude possible ? Remarque-t-on une avancé du bassin au maximum quand le marteau descend vers le bas ? Cette phase est-elle caractérisée par une importante flexion de la région lombaire ? L’entrée dans le tour La position fléchie sur les jambes reste-t-elle inchangée ? La phase du simple appui Observe-t-on une avance du bassin par rapport à l’épaule ? La phase de double appui Observe-t-on une accélération du marteau lors de cette phase ? Les actions sont-ils plus brefs ? 3. Deuxième tour 84

Amplitude du mouvement Observe-t-on un allongement des bras ? Observe-t-on un relâchement des épaules ? Avance du bassin sur les épaules Observe-t-on une recherche du décalage important de la ligne du bassin par rapport au marteau ? Position stable sur les jambes Observe-t-on un écartement des pieds sensiblement égal à la largeur des épaules et un abaissement du centre de gravité par une avancée des genoux ? Observe-t-on une accélération du marteau ?

4- Phase finale du lancer Action des jambes Soulevé rotation avec fixation de l’épaule gauche Trajectoires de l’engin 85

5-Liaison entre ces enchaînements Reprise active Y a t il une reprise active autour de la jambe droite directrice ? Rythme général du lancer Le rythme général du lancer est –il dynamique, relâché et vite ? Observe-t-on un mouvement haut bas haut bas/haut ? Concernant la maîtrise d’exécution, nous les avons évaluée à partir du moment où il entre dans le cercle ou bien l’aire de lancer, c'est-à-dire à la position de départ , la semi-flexion, l’emplacement du lombaire et le bassin la tenue de l’engin. Puis, le nombre de moulinets et sa trajectoire, il faut que l’élève donne la plus grande possibilité d’amplitude à l’engin. La liaison entre l’enchaînement de ses actions doit être active et avoir un rythme général du lancer, il doit être dynamique ?. Voici nos critères de réussite : B : Bien AB : Assez bien M : Moyenne L : Lent A : Accéléré 86

Voici le résultats obtenus lors du test initial et du test final : Sujet 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 Position de départ M M B B AB AB B B B B M M B B M AB AB M M Tenue de l’engin M M B B AB AB B B B M M AB B B M M M B AB Nombre de moulinets 4 4 4 3 4 3 4 4 4 3 3 3 4 4 3 3 4 4 4 Qualité des moulinets AB AB B M M B AB AB AB AB M AB B B B B AB M M Position finale B B B B B AB AB B B B M M B AB M B B B B Rythme générale A A A L L A A A A A A L A A A A A D D

Tableau n° 35 Résultats de l’évaluation de la maîtrise d’exécution des filles, lors du test initial. Sujet 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 Position de départ B B B B AB AB B A B B M M AB B B M B B B AB Tenue de l’engin B AB B B AB AB M B B M AB B B B AB B B B AB Nombre de moulinets 4 4 3 4 3 3 4 4 4 3 4 4 4 4 3 4 5 4 4 Qualité des moulinets B B B B B B B AB B B AB B B AB B B B AB B Position finale B B B B AB B B B B B AB B B AB AB B B B AB Rythme générale A A A A D A A A A A L A A A A A A A L

Tableau n° 36 Résultat d’évaluation de la maîtrise d’exécution des filles lors du test final. 87

D : Décélé

83

Test initial B= 8 AB= 4 M= 7 Position de départ Test final B= 11 AB= 5 M= 3 Test initial B= 8 AB= 4 M= 7 Tenue de l’engin Test final B= 11 AB= 7 M= 1 Test initial 3 tours : 5 4 tours : 12 5 tours : Ø Nombre de moulinets Test final 3 tours : 5 4 tours : 13 5 tours : 1 Test initial B = 6 AB = 8 M = 5 Qualité de moulinets Test final B = 15 AB = 4 M = Ø Test initial B = 13 AB = 3 M = 3 Position finale Test final B = 14 AB = 5 M = Ø Test initial A = 14 L = 3 D = 2 Rythme général du lancer Test final A = 16 L = 2 D = 1 Tableau n° 37 : Récapitulatif de l’évaluation de la maîtrise d’exécution des filles lors du test initial et du test final. Les deux tableaux qui suivent nous présentent les résultats de l’évaluation d’exécution des garçons lors du test initial et du test final. SUJET 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 Position de AB AB B AB AB B B AB AB B AB B AB B départ Tenue de AB B B B AB B B B B B B AB B B l’engin Nombre de 3 3 4 4 3 3 3 3 3 3 4 5 5 4 moulinets Qualité des B B B B AB B B AB AB B B B B B moulinets Position B B B AB AB B B AB AB B B AB AB B finale Rythme L L A A D A A D A A A D L L générale Tableau n° 38 : Résultats des évaluations des maîtrises d’exécutions des garçons lors du test initial

SUJET 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 Position de B AB B AB B B B B B B B B B B départ Tenue de B B B B B B B B B B B B B B l’engin Nombre de 3 4 4 3 3 4 3 4 4 4 4 4 4 4 84

moulinets Qualité des B AB B B B B B B AB B B B AB AB moulinets Position B B B B B B B B AB B B AB B B finale Rythme A L A A A A A L A A A D A A générale Tableau n° 39 : Résultats des évaluations des maîtrises d’exécutions des garçons lors du test finale. Test initial B= 8 AB= 4 M= 7 Position de départ Test final B= 11 AB= 5 M= 3 Test initial B= 8 AB= 4 M= 7 Tenue de l’engin Test final B= 11 AB= 7 M= 1 Test initial 3 tours : 5 4 tours : 12 5 tours : Ø Nombre de moulinets Test final 3 tours : 5 4 tours : 13 5 tours : 1 Test initial B = 6 AB = 8 M = 5 Qualité de moulinets Test final B = 15 AB = 4 M = Ø Test initial B = 13 AB = 3 M = 3 Position finale Test final B = 14 AB = 5 M = Ø Test initial A = 14 L = 3 D = 2 Rythme général du lancer Test final A = 16 L = 2 D = 1 Tableau n° 40 : récapitulatif des évaluations des maîtrises techniques des garçons lors du test et du test final. 85

b) Interprétation Une analyse des tableaux n° 37 et n° 40 montre que les élèves ont connu un progrès certain. En effet, ce dernier est prouvé par la comparaison du test initial à celui du test final (voir tableaux 37 et 40) dont voici un exemple concret :

Si nous prenons, par exemple, le tableau n° 37 qui concerne les filles à la page 100, si nous prenons la rubrique « la position de départ », le nombre d’élève qui ont obtenu la notation BIEN au test initial est égale à 8. Au test final, elle concerne 11 élèves. Il y a donc une amélioration concrète sur 3 élèves en plus. Dans la notation ASSEZ-BIEN, au test initial, le nombre d’élèves est de 4 au test final, il est de 5. Par contre pour la mauvaise notation MOYENNE, le nombre de 7 est diminué à 3. Le tableau 37 et 40, nous montre tous ces résultats positifs. En conclusion, notre cycle d’enseignement est positif pour la majorité des élèves car le nombre de notation BIEN lors du test final est largement supérieur à celui du test initial. Cette amélioration de la technique d’exécution est vérifiée sur tous les paramètres des tableaux récapitulatifs 37 et 40. En un mot, tous les élèves ce sont améliorés techniquement à la fin du cycle. 86

CONCLUSION

L’expérimentation pédagogique que nous avons effectué nous a permis de dégager que : - Le lancer de marteau fait partie des disciplines sportives les plus complexes et les plus compliquées a enseigner en lancer en athlétisme. - Cependant il est possible de l’enseigner au niveau du collège avec un matériel simple et adapté en respectant bien les règles de sécurité. On peut donc l’inclure dans le programme d’EPS. - Les élèves peuvent s’intéresser à des épreuves athlétiques et sportives difficiles à réaliser. - La liste des activités physiques sportives et artistiques en EPS doit être élargie avec des activités comme le lancer de marteau ou le saut à la perche. Les enseignants ne doivent surtout pas se contenter seulement des courses en athlétismes et du foot-ball et basket-ball en sports collectifs. - L’évaluation de la maîtrise d’exécution doit faire partie intégrante de l’évaluation en éducation physique et sportive parce que tous les élèves ne sont pas censés être doués en EPS pour obtenir une bonne performance mais chaque élève peut progresser à son propre rythme. LISTES BIBLIOGRAPHIQUES

1. BALLESTROS José Manuel « Manuel d’entraînement de base » Fédération Internationale d’Athlétisme, Londre, 1992. 2. BEMANANJARA Silas « Approche pédagogique du lancer au niveau T1-T2-T3- T4-T5. Mémoire de CAPEN, ENS/EPS 1984 3. DUBOIS J. JUNQUA A. et LA COUTURE P. « Mécanique humaine » Eléments d’une analyse des gestes sportifs en deux dimensions. Editions, Paris, 1994 4. FLEURIDAS Claude, FOURREAU William, HERMANT Phylipe et MONNERET René Jean « Les lancers » Traité de l’athlétisme. Editions VIGOT FRERES Paris, 1975. 5. HINZ Lothar « Les lancers » Analyse et recommandation pour les disciplines des lancers du poids, du disque, du javelot et du marteau. Editions VIGOT, Paris, 1973 6. HOPF Herbert, HILLE BRECHT Martin, SCHMIDT Natasch et TOMPSON Peter « Les techniques en athlétisme et l’enseignement des progressions » IAAF COACHES EDUCATION AND CERTIFICATION SYSTEM 1990 7. JOLIBOIS Robert Pierre « Initiation sportive » de l’enfance à l’adolescence. Edition Casterman, Paris, 1975. 8. MILLER David, NILSON Leif, PARIENTE Robert et QUERCETANIE Roberto « 1912-1932, Origine et premières années ». editions, Londre, 1975. 9. RABEARIMANANA Takala François « Essai d’approche pédagogique pour l’enseignement du lancer de poids ». mémoire de CAPEN, ENS/EPS 1996. 10. RANDRATO Rija « Essai d’étude d’introduction et d’apprentissage du lancer de poids en rotation (STYLE BARICHNIKOW) en milieu scolaire Malgache. Mémoire de CAPEN, ENS/EPS 2004. 11. « Les lancers » Système de formation et de certification des entraîneurs NIVEAU II. Association des Fédérations Internationales d’Athlétisme. 12. « Les règles des compétitions 2006-2007 ». éditions, Monaco, 2006-2007. Association des Fédérations Internationales d’Athlétisme. SITE-WEB

13. ww w.I.A.A.F/Site des champions.com 14. ww w.Jeux Olympiques.com 15. fr.wikipedia.org/wiki/lancer du marteau 16. yannick.del.free.fr/lancer.ftm

ARCHIVES

17. Fédération Malgache d’Athlétisme Championnats Nationaux d’Athlétisme. stade d’Alarobia Antananarivo 25-26 Juillet 1998 27-28 et 29 Juin 2003 PERFORMANCES ET BILANS. 1998 et 2003. 18. MADAGASCAR CHAMPION SHIPS. This compilation lists winners of standard individual events since 1987, when known, courtesy of bore Lilloe. ANNEXES FICHE DE RENSEIGNEMENTS

NOM: PRENOM(S): SEXE: DATE DE NAISSANCE: A : NOM LA MERE : PROFESSION : ADRESSE DES PARENTS :

TELEPHONE : CLASSE : NUMERO : POIDS : TAILLE : PROBLEME DE SANTE : SPORT (S) PRATIQUE (S) AU NIVEAU SCOLAIRE : SPORT (S) PRATIQUE (S) AU NIVEAU CIVIL : SPORT (S) PREFERE (S) TYPE (S) DE LANCER (S) PRATIQUE (S) AU NIVEAU SCOLAIRE JUSQU'A CE JOUR :

POIDS DISQUE JAVELOT MARTEAU

EN QUELLE CLASSE ?

6ème 5ème 4ème 3ème SAVEZ-VOUS CE QUE C’EST LE LANCER DE MARTEAU ?

OUI NON

SI OUI, QUAND ET COMMENT ? LISTE DES TABLEAUX Tableau n° 1 : Réparation des athlètes pour de lancers et par sexe lors des championnats nationaux d’athlétisme de 1998 et de 2003. Tableau n° 2 : Répartition des engagement des athlètes aux épreuves de lancers ( championnats nationaux 1998 ) Tableau n° 3 : Récapitulatif de la répartition des engagements des athlètes aux épreuves de lancer ( championnats nationaux 1998 ) Tableau n° 4 : Répartition des engagements des athlètes aux épreuves de sauts ( championnats nationaux de 1998 ) Tableau n° 5 : Récapitulatif de la répartition des engagements des athlètes aux épreuves de sauts ( championnats nationaux 1998 ) Tableau n° 6 : Récapitulatifs des engagements des athlètes aux épreuves de coures ( championnats nationaux 1998 ) Tableau n° 7 : Récapitulatif de la répartition des engagement des athlètes aux épreuves de sauts ( championnats nationaux 1998 ) Tableau n° 8 : Répartition des engagement des laceurs selon les différents types de lacer ( championnats nationaux 2003 ) Tableau n° 9 : Récapitulatif de la répartition des engagements des lanceurs selon les différents types de lancers ( championnats nationaux 2003 ) Tableau n° 10 : Répartition des engagement des athlètes aux épreuves de sauts selon les différents types de lancers ( championnats nationaux 2003 ) Tableau n° 11 : Récapitulatif de la répartition des engagements aux épreuves de sauts selon les différents types de sauts (( championnats nationaux 1998 ) Tableau n° 12 : Répartition des engagements des athlètes aux épreuves de courses selons les différents types de courses (championnats nationaux 2003) Tableau n° 13 : Récapitulatifs de la répartition des enseignements des athlètes aux épreuves de courses selon les différents types de courses (championnats nationaux 1998) Tableau n° 14 : Progression des performances hommes et femmes pour la courses de 100m depuis 1997 à 2003. Tableau n° 15 : Progression des performances en saut en longueur hommes et femmes depuis 1987 à 2003. Tableau n° 16 : Progression des performances en lancer de marteau hommes et femmes depuis 1989 à 2003. Tableau n° 17 : Evolution des records du monde en lancer de marteau hommes. Tableau n° 18 : Evolution des records du monde en lancer de marteau femmes. Tableau n° 19 : Evolution des records de Madagascar en lancer de marteau hommes. Tableau n° 20 : Evolution des records de Madagascar en lancer de marteau femmes. Tableau n° 21 : Les engins à utilisés pour chaque catégorie d’âge Tableau n° 22 : Spécification à la conformité du marteau Tableau n° 23 : Caractéristiques des élèves garçons de la classe 4ème et 3ème confondue du collège « LA PETITE COLOMBE » Tableau n° 24 : Récapitulatif des caractéristiques morphologiques des garçons en classe de 4ème et 3ème du collège « LA PETITE COLOMBE » Tableau n° 25 : Caractéristiques des élèves filles de la classe 4ème et 3ème confondue du collège « LA PETITE COLOMBE » Tableau n° 26 : Récapitulatif des caractéristiques morphologiques des filles en classe de 4ème et 3ème du collège « LA PETITE COLOMBE » Tableau n°27 : Présentation du cycle d’enseignement de 10 séances Tableau n° 28 : Résultats obtenus lors du test initial des garçons 4ème et 3ème du collège « LA PETITE COLOMBE » Tableau n° 29 : Résultats obtenus lors du test initial des filles 4ème et 3ème du collège « LA PETITE COLOMBE » Tableau n° 30 : Récapitulatifs des résultats des tests initiaux Tableau n° 31 : Résultats obtenus lors du test final des garçons 4ème et 3ème du collège « LA PETITE COLOMBE » Tableau n° 32 : Résultats obtenus lors du test final des filles 4ème et 3ème du collège « LA PETITE COLOMBE » Tableau n° 33 : Récapitulatifs des résultats des tests finaux Tableau n° 34 : Récapitulatifs des tableau n° 30 et 33 : Tableau n° 35 : Résultats d’évaluation de la maîtrise d’exécution des filles lors du test initial Tableau n° 36 : Résultats d’évaluation de la maîtrise d’exécution des garçons lors du test initial Tableau n° 37 : Récapitulatif des évaluations de maîtrise d’exécution du test initial et du test final pour les filles Tableau n° 38 : Résultats d’évaluation de la maîtrise d’exécution des filles lors du test final. Tableau n° 39 : Résultats d’évaluation de la maîtrise d’exécution des garçons lors du test final. Tableau n° 40 : Récapitulatif des évaluations de maîtrise d’exécution du test initial et du test final pour les garçons. LISTES DES FIGURES Figure n° 1 : Courbe d’évolution des performances au épreuves de courses 100m hommes et femmes depuis 1987 à 2003. Figure n° 2 : Courbe d’évolution des performances en saut en longueur hommes et femmes depuis 1987 à 2003. Figure n° 3 : Courbe d’évolution des performances au lancer de marteau hommes et femmes depuis 1987 à 2003. Figure n° 4 : Travail des appuis dans la technique du lancer de marteau en 3 tours

LISTES DES SCHEMAS Schéma n° 1 : Cage pour le lancer de marteau et du disque avec cercle concentrique Schéma n° 2 : Cage pour le lancer de marteau et du disque avec cercles séparés Schéma n° 3 : Cage pour le lancer de marteau en configuration disque seulement

LISTES DES PHOTOS Photos n° 1 : Pédagogique pour l’expérimentation Photo n° 2 : Technique du tours en lancer du marteau ATHLETE SEXE Lancer de Lancer de Lancer de Lancer de POIDS DISQUE JAVELOT MARTEAU 1 F   2 F   3 F   4 F   5 F   6 F     7 F  8 F  9 H  10 H    11 H  12 H   13 H  14 H  15 H    16 H  17 H  18 H   19 H  20 H  21 H 

Tableau n°2 : Répartition des engagements des athlètes aux épreuves de lancers (Championnats Nationaux 1998). ATHLETE SEXE HAUTEUR LONGUEUR T.SAUT PERCHE 1 F  2 F  3 F  4 F  5 F  6 F   7 F   8 F   9 F  10 F  11 F  12 H   13 H   14 H  15 H  16 H  17 H  18 H  19 H   20 H  21 H  22 H  23 H  24 H  25 H  26 H   27 H  28 H   29 H  30 H  31 H  32 H  

Tableau n°4 : Répartition des engagements des athlètes aux épreuves de sauts (Championnats Nationaux 100m 5000m 10000m 110m 400m 3000m SEXE 100m 200m 400m 800m 1500m 5000m 10.000m Haie Marche Marche 100m Haie Haie Steeple Haie 1 F  2 F  2 F  3 F  4 F  5 F  6 F  7 F  8 F  9 F  10 F   11 F  12 F  13 F   14 F  15 F  16 F    17 F  18 F   19 F  20 F   21 F  22 F  23 F   24 F  25 F  26 F  27 F  28 F  29 F  30 F  31 F   32 F   33 F  34 F  35 F   36 F   37 F  38 F   39 F   40 H  41 H  42 H  43 H  44 H  45 H   46 H   47 H  48 H  49 H  50 H  51 H   52 H  

53 H 

54 H  

55 H 

56 H  

57 H 

58 H 

59 H 

60 H   Tableau n°6 : Répartition des engagements des athlètes aux épreuves des courses (Championnats Nationaux 1998). ATHLETE SEXE Lancer de Lancer de Lancer de Lancer de POIDS DISQUE JAVELOT MARTEAU 1 F    2 F   3 F  4 F   5 F    6 F   7 F   8 F  9 F  10 F  11 H    12 H  13 H    14 H   15 H   16 H  17 H   18 H    19 H  20 H   21 H   22 H   23 H  24 H  25 H  26 H  27 H  28 H  29 H  30 H  31 H  32 H  33 H  34 H 

Tableau n°8 : Répartition des engagements des athlètes aux épreuves de lancers (Championnats Nationaux 2003). ATHLETE SEXE Saut en Saut en TRIPLE- Saut à la HAUTEUR LONGUEUR SAUT PERCHE 1 F  2 F   3 F   4 F   5 F   6 F   7 F  8 F  9 H  10 H    11 H  12 H  13 H  14 H   15 H  16 H  17 H   18 H  19 H  20 H  21 H  22 H  23 H  24 H  25 H  26 H  27 H  28 H  29 H  30 H  Tableau n°10 : Répartition des engagements des athlètes aux épreuves de sauts (Championnats Nationaux 2003) ATHLETE SEXE 5000m 10000m 100m 200m 400m 100m 110m 400m 8 1500 3000 5000 1000 Marche Marche Haie Haie Haie 00m m m m 0m Stee ple 1 F  2 F  3 F  4 F   5 F   6 F   7 F  8 F  9 F  10 F   11 F   12 F   13 F   14 F  15 F   16 F   17 F   18 F   19 F  20 F  21 F  22 F   23 F  24 F  25 F  26 F   27 F  28 F  29 F   30 F   31 F   32 F   33 F   34 F  35 F   36 F  37 F  38 F  39 F  40 F  41 H  42 H  43 H  44 H  45 H  46 H  47 H  48 H  49 H   50 H  51 H   52 H  53 H    54 H   55 H  56 H  57 H    58 H   59 H  60 H   61 H  62 H   63 H  64 H   65 H   66 H     67 H  68 H   69 H   70 H  71 H  72 H   73 H   74 H  75 H  76 H  77 H   78 H   79 H  80 H  81 H  82 H  83 H   84 H   85 H  86 H  87 H  88 H  89 H  90 H   91 H  92 H   93 H  94 H  95 H  96 H  97 H  98 H  99 H   100 H   101 H   102 H  103 H  104 H  105 H  106 H  107 H  108 H   109 H   110 H  111 H  112 H  113 H  114 H  115 H  Tableau n°12 : Répartition des engagements des athlètes aux épreuves de courses (Championnats Nationaux 2003). TABLE DES MATIERES Pages

REMERCIEMENTS...... 5 DEDICACE...... 7 SOMMAIRE...... 8 INTRODUCTION...... 1 CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE...... 3 1.1. OBJET DE LA RECHERCHE...... 4 1.2 RAISON DU PROBLEME...... 4 1.2.1 ETUDE SUR L’ATHLETISME MALGACHE...... 4 1.2.2 ETUDE DES THESES EN PRESENCE...... 14 1.2.3 PRATICABILITE...... 17 1.2.4 LIMITATION DU SUJET...... 17 1.2.5 INTERET DU SUJET...... 18 1.2.6 PROBLEMETIQUE ...... 19 CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE...... 20 2.1 ORIGINE ET HISTORIQUE DU LANCER DE MARTEAU...... 21 2.1.1 Le lancer de marteau dans le monde ...... 21 2.1.2 Le Lancer de Marteau A Madagascar...... 27 2.2 LA TECHNIQUE DU LANCER DE MARTEAU...... 28 2.2.1. Tenue du marteau...... 29 2.2.2. Position de départ...... 29 2.2.3. Décollage du marteau...... 29 2.2.4. Les moulinets...... 29 2.2.5. L'entrée dans les tours...... 30 2.2.6. Les tours...... 31 2.2.7. La finale...... 32 2.2.8. Reprise d’équilibre ...... 33 2.2.9. ANALYSE STRUCTURELLE DES PHASES DU LANCER DE MARTEAU ...... 34 2.2.10. FEUILLE D’ANALYSE TECHNIQUE DU LANCER DE MARTEAU...... 36 2.3. LES ASPECTS BIOMECANIQUES DU LANCER DE MARTEAU ...... 39 2.3.1 LES EXIGENCES BIOMECANIQUES EN LANCER DE MARTEAU...... 41 2.4 LES REGLEMENTS DE COMPETITIONS (12)...... 43 2.4.1. Les Engins Officiels...... 43 2.4. 2 SITUATION DIDACTIQUES DE REFERENCE ...... 49 2.5. HYPOTHESE DE TRAVAIL...... 50 CHAPITRE III : METHODOLOGIE...... 51 3.1. PROTOCOLE EXPERIMENTALE...... 53 3.1.1. Définition et choix de L’Echantillon...... 53 3.1.2. Présentation de L’Echantillon...... 53 3.1.3. Choix des épreuves de l’expérimentation...... 56 3.1.4 Présentation du cycle d’enseignement...... 56 3.1.5. EXPERIMENTATION...... 71 a) Matériel utilise ...... 71 b) Organisation...... 71 c) Interprétation des Résultats ...... 75 d) Vérification mathématique...... 78 3.1.6 Evaluation de la maîtrise d’exécution...... 83 a) Fiche d’observation lancer de marteau...... 83 b) Interprétation...... 85 CONCLUSION...... 86 LISTES BIBLIOGRAPHIQUES...... 87 ANNEXES...... 89 LISTE DES TABLEAUX...... 91 LISTES DES FIGURES...... 93 LISTES DES SCHEMAS...... 93 LISTES DES PHOTOS...... 93