REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Aboubakr Belkaïd – – Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences de la Terre et de

l’Univers

Département d’Ecologie et Environnement Option : Ecologie

Mémoire pour l’obtention du diplôme de MASTER En : Ecologie

Présenté Par : BENLALDJ Ibrahim

Sujet

Contribution à l’étude des espaces verts de la ville de Tlemcen A

(Tlemcen, , Mansourah)

Soutenu publiquement, le 28 /06/ 2016 , devant le jury composé de :

Président Mr BOUCHIKHI TANI Zoheir M.C.A

Encadreur Mr BOUABDELLAH Hamza M.A.A

Examinatrice Mr NEHAR Benameur M.A.A

Année universitaire : 2015-2016

Remerciement

C’est avec un grand plaisir que je remercie :

Mon encadreur, Mr Hamza BOUABDELLAH qui m’a guidé et soutenu tout au long de la préparation de mon mémoire et pour ses conseils et son écoute.

Mr BOUCHIKHI TANI Zoheir et Mr NEHAR Benameur Pour avoir fait l’insigne honneur d’accepter de faire partie du jury de mon travail.

Tous les enseignants du département de Biologie à qui nous devons notre respect et reconnaissance.

Sans oublier de remercier mes parents pour leur contribution, leur soutien et leur patience, mes proches, mes amis et toutes les personnes qui m’ont aidé par leur soutien permanent de près ou de loin durant mes études.

Dédicace

Je dédie ce travail à celle qui m'a donné la vie, mon espoir, la source de mon bonheur et ma réussite, à ma mère …

A mon père, mon protecteur depuis ma naissance, mon école depuis mon enfance, la lumière de mon existence…

Que dieu les garde et les protège.

A mes grands mères,

A mes frères Otman, Zakaria et ma sœur Sarah

A ma fiancée Nihel

A Mme MESLI Samia

A Mme HASSAINE ASSIA

A mes amis Abde-samad Abderazzek Yasser Mourad et Rafik

A tous ceux qui me sont chères.

A tous ceux qui m'aiment.

A tous ceux que j'aime. TABLE DES MATIERES

Table des matières Introduction : ...... 1 Chapitre I : Généralités sur les espaces verts ...... 3 Définition des espaces verts : ...... 3 Réglementation : ...... 4 1- lois ...... 4 2- Article ...... 4 3- Arrêté ...... 6 Le rôle des espaces verts ...... 8 La quantité et la répartition idéale des espaces verts ...... 13 L’offre en terme d’espaces verts ...... 13 Les attentes des habitants ...... 13 Chapitre II : Milieu d’étude ...... 15 Histoire ...... 15 Situation géographique ...... 15 Milieu physique...... 18 1- Le climat ...... 18 Autres facteurs : ...... 19 Les sols ...... 20 2- Description du milieu physique ...... 22 • Reliefs ...... 22 • La géologie...... 23 • La géomorphologie : ...... 24 Chapitre III : Méthodes et discutions ...... 26 Importance des espaces verts ...... 26 Inventaire des espaces verts dans le grand Tlemcen ...... 26 1- Chetouane...... 26 2- Tlemcen ...... 28 3- Mansourah ...... 30 Gestion des espaces verts : ...... 35 Qu'est-ce que la gestion différenciée des espaces verts ? ...... 35 Les qualités nécessaires d’un paysagiste ...... 36

TABLE DES MATIERES

Les enjeux de la gestion différenciée ...... 36 Les avantages de la gestion différenciée ...... 37 Classement des espaces verts par catégories : ...... 38 Espace vert délimité : ...... 38 Les 4 classes d'espaces verts ...... 39 Facteurs de conception des espaces verts : ...... 40 Conclusion ...... 41 Liste des figures ...... 44 Liste des tableaux ...... 44

INTRODUCTION GENERALE

Introduction : L'étude de l'espace vert urbain public, tente de comprendre les limites de la démarche normative dans les différentes phases de sa conception.

Il s'agit de prendre en compte les besoins non- quantifiables qui se rattachent au concept d'espace vécu. Ainsi, au-delà de la taille et du type d'espace à concevoir, c'est la référence au contexte socio-culturel qu'il convient de considérer lors d'une opération de programmation urbaine.

Selon cette optique, la transgression de la référence au modèle, soulève le problème de créativité dans la méthode conceptuelle. Elle se situe dans un système de valeurs écologiques dans lequel s'intègrent les interactions d'usage du temps et de l'espace.

L'espace vécu est structuré par la morphologie du site, les pratiques et l'histoire.

Ces éléments qui se distinguent par leur substance, renvoient aux concepts d'identité, de caractère et de mémoire du lieu.

La nature des actions lors d'une procédure de conception d'un espace vert, peut avoir un impact sur la qualité de son évolution.

De nos jours la végétation, par opposition au minéral, occupe une place importante dans le tissu urbain des villes occidentales.

Elle est de plus en plus désirée par les urbains pour leur permettre de supporter la ville, de l'accepter dans leurs pratiques et usages quotidiens.

Les espaces verts sont des lieux de détente et de récréation, prisés par les citadins (Emelianoff, 2007 ; Da Cunha, 2009).

Les apports de la végétation sont indéniables : elle est une source de bien-être et de plaisir, et son pouvoir apaisant contribue à la réduction de certains maux urbains comme la pollution de l'eau et de l'air ou l'îlot de chaleur urbain. (Akbari, 2002; Nowak et al., 2006; Matusoka et al., 2008).

Si 7 Français sur 10 choisissent aujourd'hui leur lieu de vie en fonction de la présence d'espace vert à proximité de leur habitation (UNEP, 2008), les raisons de cet engouement sont diverses : relaxation, rencontre des autres habitants ou pratique d'un sport ou d'une activité récréative (Sanesi et al., 2006).

1 INTRODUCTION GENERALE

D'après une enquête menée sur les pratiques et le ressenti de visiteurs de trois parcs urbains nantais et auprès d'habitants d'un quartier durable d'Angers, il en ressort une volonté réelle des usagers de faire une coupure avec la ville, de se retrouver dans un endroit calme ou de pratiquer une activité.

L'ambiance du parc (entretenu/sauvage) ne semble pas avoir d'influence sur le ressenti des usagers. Ces résultats permettent de cerner les demandes de nature pour pouvoir mieux y répondre lors de futurs aménagements urbains.

Au cours du XXe siècle, les recherches en écologie urbaine1 se sont traduites par un questionnement sur la place de la nature dans le milieu urbain sous l’angle de sa sauvegarde et/ou de sa restauration.

Conjointement, architectes et praticiens de la ville ont accordé une place non négligeable à la nature au sein de leurs projets (Bouchain et al., etc.) en particulier dans l’optique d’améliorer le cadre de vie à l’image de la grille de Dupont (1958) qui fixe un ratio espaces verts/bâti pour l’équipement des Zones à Urbaniser en Priorité (ZUP), ainsi que la taille, la nature, la localisation de ces programmes à réaliser.

En 1976, suite à la conférence de Vancouver, l’idée d’utiliser des matériaux écologiques dans l’habitat fait son chemin dans le milieu de l’architecture.

En 1977, la revue Urbanisme, publie « L’écologie contre l’urbanisme ? » et quelques années plus tard, en 1984, ce sont les urbanistes qui sont touchés par la vague « écolo » à travers un Manifeste pour l’écologie urbaine. Avec l’avènement du développement durable dans les dernières décennies du XXe siècle, une nouvelle impulsion a été donnée et présente la nature, vue ici à travers le végétal, comme une possible réponse aux impacts négatifs de la ville : absorption de la pollution, lutte contre les dépenses énergétiques, réduction des inégalités sociales par l’accession à un environnement de qualité, outil de pacification, etc. (Matusoka et al., 2008 ; Nowak et al., 2006 ; Akbari, 2002). La nature est ainsi souvent associée aux projets d’actions pour assurer la durabilité urbaine.

Elle semble être devenue un élément incontournable pour satisfaire aux exigences environnementales, mais aussi pour répondre à la volonté des sociétés d’un retour à la nature (en opposition à l’artificiel) et à l’amélioration du cadre de vie (ambiance, esthétique, confort). Reste alors à définir quel type de nature est désirée, sous quelle forme, autant pour les pratiques des tous les jours que pour l'ambiance ressentie

2 CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ESPACES VERTS

Chapitre I : Généralités sur les espaces verts Définition des espaces verts : Pierre Merlin et Françoise Choay (1996) rapportent que ce terme est apparu pour la première fois en 1925, inventé par JCN Forestier, Conservateur de Parcs et Jardins de Paris.

L’expression s’est répandue dans les années 50, particulièrement avec l’émergence des grands ensembles, où elle désignait les espaces non bâtis et non bitumés (CERTU, 2001).

Pour beaucoup, l’image des espaces verts est toujours associée aux grands ensembles : une immense pelouse de remplissage et quelques arbres.

Il est vrai que les espaces verts qui accompagnent le bâti sont souvent traités de manière simpliste, monotone, et sont souvent défraîchis.

L’espace vert est assimilé à « un espace enherbé aux abords des bâtiments et des routes. « Au mieux, c’est un bel assortiment de verdure, au pire c’est un délaissé que l’on a oublié de soigner comme un véritable jardin ! » (Sansiot, 1992 in CERTU, 2001, p74)

Le terme possède une dimension générique importante qui permet une large utilisation. Les urbanistes, les géographes, les services d’espaces verts et les usagers ne s’entendent pas sur une définition commune. D’où la tendance pour chacun des auteurs traitant du sujet à inventer sa propre définition.

Le centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques (CERTU) parle d’espaces végétalisés, arborés ou non, privés ou publics, qui prennent place dans le tissu urbain (Certu, 2001, p73).

Le niveau de qualité d’un espace vert dépend de sa taille, son type et son usage (Bekkouche, 1997). Dans ce chapitre, nous traiterons donc de ces trois aspects fondamentaux pour définir une politique d’espace vert.

3 CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ESPACES VERTS

Réglementation : L’Algérie a promulgue plusieurs lois visant la protection, création et la valorisation des espaces vers parmi ces lois en cite :

1- lois Loi n° 03-10 du 19 Joumada El oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le cadre du développent durable

Loi n° 07-06 du 25 Rabie Ethani 1428 correspondant au 13 mai 2007 relative à la gestion des espaces verts leur protection et leur valorisation, a pour objet de définir les règles de gestion de protection et de développement des espaces verts dans le cadre du développement durable

Au sens de la présente loi, on entend par espace vert (jardin botanique ; jardin collectif ; jardin ornemental ; jardin résidentiel ; jardin particulier)

2- Article Art. 14. : Tout changement d'affectation de l'espace vert classé ou tout mode d'occupation d'une partie de l'espace vert concerné est interdit

Art. 16 : Toute demande de permis de construire est refusée si le maintien des espaces verts n'est pas assuré, ou si la réalisation du projet entraîne la destruction du couvert végétal.

Art. 17 : Tout dépôt de détritus ou déchets dans les espaces verts est interdit en dehors des lieux ou dispositifs affectés et désignés cet effet.

Toute publicité dans les espaces verts est interdite.

Art. 26 : Le plan de gestion des espaces verts est un document technique qui comporte l'ensemble des mesures de gestion, d'entretien, d'usage, ainsi que toute prescription particulière de protection et de préservation de l'espace vert concerné, afin de garantir sa durabilité.

Le contenu et les modalités d'élaboration, d'adoption et de mise en œœuvre du plan de gestion des espaces verts sont fixés selon la catégorie à laquelle ils appartiennent par voie réglementaire.

Art. 30 : Les emplacements réservés aux espaces verts dans les zones urbaines doivent être pris en considération lors de l'élaboration ou de la révision des instruments d'urbanisme.

4 CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ESPACES VERTS

Des dispositions pénales

Art. 34 : Sont habilités à rechercher et à constater les infractions aux dispositions de la présente loi les officiers et agents de police judiciaire et les fonctionnaires dûment mandatés, agissant en vertu des pouvoirs qui leur sont conférés par les lois et règlements en vigueur.

Art. 35 : Toute infraction aux dispositions de l'article 14 de la présente loi est punie d'un emprisonnement de six (6) mois un (1) an et d'une amende de cinquante mille dinars (50.000 DA) à cent mille dinars (100.000 DA) et de la remise en l'état des lieux.

En cas de récidive, la peine est portée au double.

Art. 36 : Toute infraction aux dispositions de l'article 17 de la présente loi est punie d'une amende de cinq mille dinars (5.000 DA) à dix mille dinars (10.000 DA).

Art. 37 : Toute infraction aux dispositions de l'article 18 de la présente loi est punie d'un emprisonnement de deux (2) à quatre (4) mois et d'une amende de dix mille dinars (10.000 DA) à vingt mille dinars (20.000 DA). En cas de récidive, la peine est portée au double.

Art. 38 : Toute infraction aux dispositions de l'article 19 de la présente loi est punie d'un emprisonnement de un (1) à quatre (4) mois et d'une amende de cinq mille dinars (5.000 DA) à quinze mille dinars (15.000 DA). En cas de récidive, la peine est portée au double.

Art. 39 : Est puni d'un emprisonnement de trois (3) à six (6) mois et d'une amende de vingt mille dinars (20.000 DA) à cinquante mille dinars (50.000 DA) quiconque se rend responsable de la dégradation des espaces verts à et d'arrachage de jeunes plants.

Art. 40 : Est punie d'un emprisonnement de six (6) à dix-huit (18) mois et d'une amende de cinq cent mille dinars (500.000 DA) à un million de dinars (1.000.000 DA) toute personne qui détruit volontairement tout ou partie d'un espace vert avec intention de s'emparer des lieux et de les affecter à une quelconque autre activité.

5 CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ESPACES VERTS

3- Arrêté De même un arrêté a été conçu par Monsieur le wali en le 11 juin 2002 dans le cadre de la délimitation des espaces vers dans la wilaya de Tlemcen

اﻟﺠﻤﻬورﯿﺔ اﻟﺠزاﺌرﯿﺔ اﻟدﯿﻤﻘراطﯿﺔ اﻟﺸﻌﺒﯿﺔ

وﻻﯿﺔ ﺘﻠﻤﺴﺎن

ﻤﻔﺘﺸﯿﺔ اﻟﺒﯿﺌﺔ

ﻗﺮار رﻗﻢ 003698 ﺑﺘﺎرﯾﺦ 11ﺟﻮان 2002

ﯾﺘﻀﻤﻦ ﺗﺤﺪﯾﺪ وﺣﻤﺎﯾﺔ اﻟﻤﺴﺎﺣﺎت اﻟﺨﻀﺮاء

واﻟﺤﺪاﺋﻖ اﻟﻌﻤﻮﻣﯿﺔ

إن اﻟﻮاﻟﻲ

-ﺑﻤﻘﺘﻀﻰ اﻟﻘﺎﻧﻮن رﻗﻢ 83/03 اﻟﻤﺆرخ ﻓﻲ 05 ﻓﺒﺮاﯾﺮ ﺳﻨﺔ 1983 اﻟﻤﺘﻌﻠﻖ ﺑﺤﻤﺎﯾﺔ اﻟﺒﯿﺌﺔ.

-ﺑﻤﻘﺘﻀﻰ اﻟﻘﺎﻧﻮن رﻗﻢ 84/12 اﻟﻤﺆرخ ﻓﻲ 23 ﯾﻮﻟﯿﻮ ﺳﻨﺔ 1984 واﻟﻤﺘﻀﻤﻦ اﻟﻨﻈﺎم اﻟﻌﺎم ﻟﻠﻐﺎﺑﺎت.

-ﺑﻤﻘﺘﻀﻰ اﻟﻘﺎﻧﻮن رﻗﻢ 90/08 اﻟﻤﺆرخ ﻓﻲ 07 أﻓﺮﯾﻞ ﺳﻨﺔ 1990 واﻟﻤﺘﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺒﻠﺪﯾﺔ.

-ﺑﻤﻘﺘﻀﻰ اﻟﻘﺎﻧﻮن رﻗﻢ 90/09 اﻟﻤﺆرخ ﻓﻲ 07 أﻓﺮﯾﻞ ﺳﻨﺔ 1990 واﻟﻤﺘﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﻮﻻﯾﺔ.

-ﺑﻤﻘﺘﻀﻰ اﻟﻘﺎﻧﻮن رﻗﻢ 90/29 اﻟﻤﺆرخ ﻓﻲ 01 دﯾﺴﻤﺒﺮ ﺳﻨﺔ 1990 واﻟﻤﺘﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺘﮭﯿﺌﺔ واﻟﺘﻌﻤﯿﺮ.

-ﺑﻤﻘﺘﻀﻰ اﻟﻘﺎﻧﻮن رﻗﻢ 90/30 اﻟﻤﺆرخ ﻓﻲ 01 دﯾﺴﻤﺒﺮ ﺳﻨﺔ 1990 واﻟﻤﺘﻀﻤﻦ ﻗﺎﻧﻮن اﻷﻣﻼك اﻟﻮطﻨﯿﺔ.

-ﺑﻤﻘﺘﻀﻰ اﻟﻤﺮﺳﻮم اﻟﺮﺋﺎﺳﻲ اﻟﻤﺆرخ ﻓﻲ 13 أوت 2000 اﻟﻤﺘﻀﻤﻦ ﺗﻌﯿﯿﻦ اﻟﺴﯿﺪ زﺑﯿﺮ ﺑﻦ ﺻﺒﺎن واﻟﯿﺎ ﻟﻮﻻﯾﺔ ﺗﻠﻤﺴﺎن.

-ﻋﻠﻰ أﺳﺎس اﻟﻤﺪاوﻻت ﻟﻠﻤﺠﺎﻟﺲ اﻟﺸﻌﺒﯿﺔ اﻟﺒﻠﺪﯾﺔ

-ﺑﺎﻗﺘﺮاح ﻣﻦ اﻟﺴﯿﺪ ﻣﻔﺘﺶ اﻟﺒﯿﺌﺔ ﻟﻠﻮﻻﯾﺔ.

6 CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ESPACES VERTS

ﯾﻘﺮر

اﻟﻤﺎدة اﻷوﻟﻰ: ﺗﺼﻨﻒ اﻟﻤﺴﺎﺣﺎت اﻟﺨﻀﺮاء واﻟﺤﺪاﺋﻖ اﻟﻌﻤﻮﻣﯿﺔ اﻟﻤﺤﺪدة ﺑﻤﺪاوﻻت ﻣﻦ طﺮف اﻟﻤﺠﺎﻟﺲ اﻟﺸﻌﺒﯿﺔ اﻟﺒﻠﺪﯾﺔ

ﻟﻠﻮﻻﯾﺔ واﻟﻤﺤﺼﺎة ﻓﻲ اﻟﻘﺎﺋﻤﺔ اﻟﻤﻠﺤﻘﺔ ﻟﮭﺬا اﻟﻘﺮار ﺿﻤﻦ اﻷﻣﻼك اﻟﻌﻤﻮﻣﯿﺔ اﻟﻐﯿﺮ اﻟﻘﺎﺑﻠﺔ ﻻ ﻟﻠﺘﻨﺎزل وﻻ ﻷي ﺑﻨﺎء أو اﺳﺘﻌﻤﺎل

ﺧﺎرج ﻋﻦ ﻣﮭﻤﺘﮭﺎ اﻻﯾﻜﻮﻟﻮﺟﯿﺔ واﻟﺘﺮﻓﯿﮭﯿﺔ.

اﻟﻤﺎدة اﻟﺜﺎﻧﯿﺔ: ﺳﺘﺪون وﺗﻨﺸﺮ ﻗﻮاﺋﻢ اﻟﻤﺴﺎﺣﺎت اﻟﻤﻌﻨﯿﺔ ﻣﻦ طﺮف اﻟﻤﺤﺎﻓﻈﺎت اﻟﻌﻘﺎرﯾﺔ اﻟﻤﺨﺘﺼﺔ إﻗﻠﯿﻤﯿﺎ ﻟﺘﻄﺒﯿﻖ اﻟﻤﺎدة

اﻷوﻟﻰ ﻣﻦ ھﺬا اﻟﻘﺮار.

اﻟﻤﺎدة اﻟﺜﺎﻟﺜﺔ: أي ﻓﻌﻞ ﻣﺨﺎﻟﻒ ﻟﮭﺬا اﻟﻘﺮار ﯾﻌﺮض اﻟﻤﺴﺆوﻟﯿﻦ ﻋﻠﯿﮫ ﻟﻠﻤﺘﺎﺑﻌﺎت اﻟﻘﺎﻧﻮﻧﯿﺔ.

اﻟﻣﺎدة اﻟراﺑﻌﺔ: ﯾﻛﻠف ﻛل ﻣن اﻟﺳﺎدة أﻋﺿﺎء اﻟﻣﺟﻠس اﻟوﻻﺋﻲ ورؤﺳﺎء اﻟدواﺋر ورؤﺳﺎء اﻟﻣﺟﺎﻟس اﻟﺷﻌﺑﯾﺔ اﻟﺑﻠدﯾﺔ ورﺋﯾس

اﻷﻣن اﻟوﻻﺋﻲ وﻗﺎﺋد ﻣﺟﻣوﻋﺔ اﻟدرك اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠوﻻﯾﺔ ﻛل ﺣﺳب اﺧﺗﺻﺎﺻﮫ ﻟﺗﻧﻔﯾذ ھذا اﻟﻘرار اﻟذي ﺳﯾﻧﺷر ﻓﻲ ﺳﺟل اﻟﻌﻘود

اﻹدارﯾﺔ ﻟﻠوﻻﯾﺔ.

7 CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ESPACES VERTS

Le rôle des espaces verts En remplissant des rôles multiples, les espaces verts peuvent être un outil de requalification des quartiers, et un acteur de la dynamique qui contribue à la performance énergétique urbaine, à réduire les risques d’inondations, à l’économie de l’entretien. Trois grands rôles peuvent lui être attribués : urbanistique, social et environnemental. Ces trois grands rôles sont liés et leurs effets interagissent. La description réactualisée des rôles des espaces verts est basée sur celle développée par dans un autre projet de fin d’étude (Malard, 2001). Rôle urbanistique : « Les espaces verts composent un maillage interstitiel de verdure (espace libre) et ils de définissent par opposition aux espaces construits (espace plein) » (CERTU, 2001, p73) La Notion d’espace vert est un concept opérationnel d’urbanisme (De Vilmorin, 1976, p78)

Absorption des eaux de pluie :

Les espaces végétalisés permettent de préserver des surfaces d’absorption en ville. Ce rôle peut être à la fois considéré comme écologique (alimentation en eaux des plantes et du sol) et urbanistique (désengorgement des réseaux d’assainissement) ;

Esthétique : Le premier rôle des espaces verts est d’embellir la ville. Les végétaux introduisent des dimensions d’une grande sensibilité : jeux de lumières, couleurs (les verts dans toutes ses nuances, le bleuté et le pourpre, mais aussi tout le nuancier des fleurissements), textures. Le rôle esthétique est important pour la politique d’attractivité touristique des villes concernées. Des concours officiels permettent aux communes de labelliser cette politique : le concours des villes et des villages fleuris Renforcement de la lisibilité : Les espaces verts permettent de limiter les espaces. Par la diversité de paysage qu’ils créent, ils donnent une meilleure identité aux sites. Les plantations d’alignement renforcent la lisibilité des axes principaux, diminuent l’impact visuel d’un bâti trop hétérogène (comme sur l’avenue de Grammont à Tours), diversifient, en variant les espèces, les paysages créent. Ce sont donc des éléments essentiels de la composition urbaine ;

8 CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ESPACES VERTS

Protection contre le bruit : Les plantations suffisamment épaisses permettent d’atténuer les nuisances sonores. Elles permettent alors de réduire un certain nombre de troubles psychologiques et physiologiques engendrés par le bruit. Une ceinture d’arbre de 30 mètres d’épaisseur diminue le bruit de 6 à 8 décibels. Cette atténuation est importante, si on retient qu'une atténuation de 12 décibels correspond à une diminution de la sensation sonore de l'ordre de 50%. (Association de l’Arbre Québec Métropolitain) « Le végétal n’est cependant pas qu’un régulateur dans la ville, c’est aussi un médiateur social, c'est-à-dire ce par quoi l’identité et la qualité de la ville adviennent, ce par quoi l’agglomération devient cité appropriée ou appropriable par les habitants » (Donadieu, 1996) Rôle social : « Pour le bonheur, la sauvegarde du monde, il est plus essentiel de le végétaliser que de le minéraliser. Planter est plus urgent que bâtir. L’homme a un besoin plus vital d’arbres, de plantes et d’herbe que de béton, de pierres et de bitumes » (Philippe Saint- Marc, 1971 in De Vilmorin, 1976, p19) Détente : Les espaces verts sont une nécessité vitale pour les habitants des villes soumis à de nombreux stress : bruit continuel, pollution atmosphérique, manque de repos… La détérioration accélérée de l’environnement urbain engendre des troubles nerveux, des déséquilibres psychologiques. Le maintien de cet équilibre peut être favorisé par l’aspect naturel, par la souplesse des lignes, par la création d’une ambiance agréable et par des effets calmants, par la sensation d’espace et de lumière. « La réintroduction de nature dans la ville n’est pas seulement un problème sanitaire. Les espaces verts répondent à un besoin très profond, en quelque sorte la fixation symbolique de la réaction de liberté et d’agressivité que la concentration des masses humaines dans un espace totalement artificiel ne peut satisfaire » (Donadieu, 1996) ; Culture : Les espaces verts ont une histoire, des courants qui reflètent l’esprit de leur époque, comme le jardin à la française au temps du classicisme et le jardin à l’anglaise à l’époque romantique. Composer avec la nature en ville a longtemps été une pratique culturelle. (CERTU, 2001)

9 CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ESPACES VERTS

Récréatif et sportif : Des aires de jeux, des terrains de sport, des parcours de santé sont installés dans les parcs et les jardins publics ; Pédagogique : Les espaces verts peuvent être le support de découverte du monde végétal et animal : l’éveil des sens, le goût, l’odorat, le toucher peuvent aussi être favorisés. C’est le rôle par exemple des jardins botaniques. Rôle environnemental : « Cette fonction doit s’entendre à la fois dans le sens de la protection du sol par l’usage valorisant qui est donné aux espaces verts contre le développement anarchique des constructions et pour la protection de l’équilibre de l’écosystème urbain » (De Vilmorin, 1976, p174) • Les espaces verts ont un rôle primordial d’épurateur de l’atmosphère : Épuration chimique : (Larcher/Dubois, 1995) la concentration de CO2 ne devrait pas dépasser 1/1000. Or elle est continuellement enrichie par la respiration, les foyers domestiques et industriels, et surtout par la circulation (qui produit par ailleurs d’autres gaz toxiques). Grâce à la photosynthèse, les végétaux fixent le CO2, produisent des quantités non négligeables d’O2 et contribuent à l’épuration de l’atmosphère. Cependant, dans certaines zones très polluées, les éléments toxiques affaiblissent les organismes vivants. Épuration bactériologique : De nombreux microbes et bactéries sont présents dans l’air. L’ozone émis lors de l’assimilation chlorophyllienne à la propriété d’en détruire une bonne quantité. (De Vilmorin, 1976, p. 161) Fixation des poussières, produits goudronneux et huileux : Ces produits très présents dans l’air urbain se déposent sur les feuillages et sont en partie lavés quand il pleut. Pour que cette action épuratrice soit efficace, il faut cependant que les végétaux ne soient pas surchargés, ce qui suppose un minimum d’espaces verts. « Le filtrage se produit surtout à une échelle micro climatique (dans l’îlot de chaleur urbain), en particulier en soirée dans les milieux les plus chauds (zones fortement minéralisés) et les plus fraîches (espaces verts). Il est donc souhaitable de compartimenter l’agglomération urbaine dense par des masses végétales permettant entre autre de piéger la pollution (Certu, 2002).

10 CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ESPACES VERTS

L’accroissement des espaces verts fait donc partie intégrante de la lutte contre la pollution.

Thermorégulateur : L’atmosphère est favorable à la vie si elle contient une certaine teneur en vapeur d’eau. Les feuillages en émettent des quantités considérables. Cette émission s’accompagne d’absorption de chaleur, ce qui permet une baisse de température appréciable en période chaude. La baisse des températures entraîne des mouvements descendants qui compensent les mouvements ascendants de l’aire dans les zones bâties. Ceci permet d’éviter, en l’absence de vent, que des masses d’air pollué se forment au-dessus des villes. Ombre : Les espaces verts jouent le rôle d’abris face à la chaleur notamment dans les pays chauds Par contre la ville est elle-même un frein à la végétalisation pourtant bénéfique. Les pollutions de l’air, du sol et de l’eau nuisent à la bonne santé des espaces verts. Les poussières, les émissions sulfuriques (combustion) et nitriques (véhicules à moteur) et les autres émanations nocives urbaines participent à la dégradation générale

du milieu urbain. Il est donc évident que les arbres en ville ne se trouvent pas dans un état de croissance normale et correspondant à leurs exigences naturelles. À l’intérieur du rôle environnemental, il convient d’insister sur le rôle écologique et fonctionnel des espaces verts. C’est pour bien analyser ce rôle et son efficacité en fonction des espaces adjacents que sera mené ce projet de fin d’études.

11 CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ESPACES VERTS

URBANISTIQUE SOCIAL

• Esthétique • • Besoin Renforcement de ROLE DES la lisibilité Physiologique • • Détente ESPACES VERTS Isolation contre le bruit • Culturel • Sportif • Récréatif et sportif • Pédagogique

ENVIRONNEMENTAL

Épuration Chimique Épuration Bactériologique Thermorégulation Refuge pour la Biodiversité

Figure 1 : Schéma sur le rôle des espaces verts

12 CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ESPACES VERTS

La quantité et la répartition idéale des espaces verts La notion de quantité suscite les questions suivantes : combien faut-il d’espaces verts pour une ville ? Et quelle grandeur faut-il leur donner pour qu’ils soient fonctionnels ? (Bekkouche, 1997, p 60)

Schématiquement, il suffit de relever le chiffre de population par groupe d’âge et de lui affecter la catégorie d’espace vert qui correspond aux besoins évalués par la grille des normes. (Bekkouche, 1997, p 60) Ainsi, les différents documents d’urbanisme ont des indices obligatoires pour la présence d’espaces verts en villes, des ratios au vu du nombre d’habitant.

L’offre en terme d’espaces verts La circulaire du 8 février 1973 relative à la politique d’espaces verts avance l’objectif de 25m² par habitants d’espaces verts de fin de semaine (ce sont les grands espaces verts qui captent grosso-modo 60% de la population résidentielle de proximité) et 10m² par habitants d’espaces verts intra-muros.

L’OMS recommande 10m² d’espace verts par habitant. Si l’on ne remet pas en cause cette valeur guide, la superficie minimale d’un parc devrait être au moins égale à 16 000 m². C’est encore aujourd’hui un ratio confortable.

Pourtant, il n’est pas toujours atteint dans un certain nombre de grandes villes par exemple, à Paris, il y a 2,3 m² d’espaces verts ouverts au public par habitant (Boutefeu, 2005).

Ainsi Boutefeu prend l’exemple de l’agglomération lyonnaise où la superficie légale d’espace vert devrait être de 1750 hectares. Elle est en réalité de 2688 hectares. L’offre du Grand Lyon est donc proportionnée en terme de surface par rapport à la demande de proximité.

Toutefois, en tenant compte de la répartition géographique, 95% des parcs sont localisés le long de la rive gauche du Rhône, il est opportun de mieux répartir l’offre en aménageant de petites unités distinctes au sein des communes peuplées et minéralisées. Il y a un manque d’espaces verts intra-muros.

Les attentes des habitants Quand on parle de quantité d’espaces verts disponibles, cette offre est à mettre en rapport avec la demande réelle des habitants. La réglementation évoquée plus haut ne représente pas le ressenti des habitants sur cette question que Boutefeu a analysée finement dans son enquête de 2005.

Le ressenti général des habitants est que les espaces verts sont en nombre insuffisant. 56% des personnes interrogées estiment que le nombre d’espaces verts dans l’agglomération lyonnaise est insuffisant contre 37% qui sont apparemment satisfait.

Parmi les Lyonnais estimant que les espaces verts sont trop peu nombreux, ce sont les habitants de la ville dense (Lyon, Villeurbanne, Caluire et Cuire) qui sont les plus sévères : ils sont 62,7% à réclamer plus d’espaces verts.

13 CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ESPACES VERTS

Après avoir vu la définition, les différents types, les rôles et la quantité nécessaire d’espace vert, nous allons maintenant voir les concepts qui aujourd’hui amènent à penser que la biodiversité urbaine comme valeur fondamentale de la ville durable.

14 CHAPITRE II : MILIEU D’ETUDE

Chapitre II : Milieu d’étude Histoire Tlemcen ville d’art et d’histoire est l’une des plus belles villes d’Algérie. Grande Tlemcen par ses vestiges artistiques, son passé historique est une ville d’art ou le savant et l’artiste peuvent cohabiter Au temps du colonialisme, les français étaient profondément impressionnés par les plaines de Tlemcen le lieu, la verdure, les eaux abondantes la fraicheur de l’air et la fertilité des sols. Ces plaines sont deux - La plaine de Mounia (qui se situe au nord e la ville de Tlemcen près de la mosquée de sidi el Haloui - La plaine d’el Hartoun qui est la plus connue elle se situe au sud-est de la ville entre les collines d’El-Kalaa et d’El Eubad ou se trouve le plus beau site pour une cure de bouffée d’air pur

Situation géographique Notre zone d’étude s’intègre dans la wilaya de Tlemcen, celle-ci se situe à l’extrémité Nord-ouest de l’Algérie, entre le 34° et 35° 40’ de latitude Nord et le 0° 30’ et 2° 30’ de longitude Ouest (Figure 02). Géographiquement, Elle est limitée :

- Au Nord par la mer Méditerranée ; - au Nord-Est par la wilaya d’Aïn Temouchent ; - à l’Est par la wilaya de Sidi Bel-Abbès ; - à l’Ouest par le Maroc ; - et au Sud par la wilaya de Naâma.

15 CHAPITRE II : MILIEU D’ETUDE

Le grand Tlemcen

Figure2 : situation géographique de la wilaya de Tlemcen

16 CHAPITRE II : MILIEU D’ETUDE

La wilaya de Tlemcen occupe une superficie de 9072 km² avec une altitude de 850 m, elle comprend 20 daïras subdivisées en 53 communes

Figure3 : Découpage territorial par commune et par unités d’analyse de la wilaya de Tlemcen

17 CHAPITRE II : MILIEU D’ETUDE

Milieu physique 1- Le climat Le climat de Tlemcen de type méditerranéen, est caractérisé par deux saisons : Une saison humide : qui s’étend d’Octobre à Mai avec des précipitations irrégulières et irrégulièrement réparties sur le territoire de la Wilaya dans l’espace et dans le temps. Si la moyenne de la pluviométrie de la Wilaya se situe autour de 400 mm, ce chiffre peut atteindre 850 mm dans les Monts de Tlemcen et moins de 300 mm au Sud de . Les 3 / 4 des 410 mm de pluie que reçoivent les Traras tombent d’Octobre à Mars en 37 jours. La température moyenne pour cette saison oscille généralement autour de 10° avec une température minimale absolue pouvant aller jusqu’à moins de 6°. Les hivers sont donc assez rigoureux, avec vent, neige et gel. Une saison sèche : elle va du mois de Juin au mois de Septembre. La température moyenne de cette saison oscille autour de 26°c avec un maximum pouvant atteindre 40°c.La température moyenne annuelle est de 18°c. La situation géographique, les différences d’altitudes rendent le climat plus complexe par la création de nombreux micro climats et confèrent à la région e Tlemcen une richesse floristique endémique tant rupicole, messicole que sylvicole, en faisant le ‘‘TEMPLE DES BOTANISTES’’

Données climatiques à Tlemcen.

Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. Année

Température minimale 5 7 8 10 12 16 19 20 18 13 10 7 12 moyenne (°C)

Température moyenne (°C) 10 12 13 15 18 22 25 26 24 19 15 12 17

Température maximale 15 16 18 20 23 27 31 32 30 24 20 16 23 moyenne (°C)

Tableau 1 : Données climatiques à Tlemcen période 2014.

18 CHAPITRE II : MILIEU D’ETUDE

Autres facteurs : • Le vent : la région de Tlemcen connaît tout au long de l’année du vent de direction et de vitesse variable. Les plus fréquents arrivent de l’ouest, mais ceux du sud-ouest et du nord- ouest sont surtout présent en automne et même en hiver. Ces vents sont généralement chargés d’humidité. En été sur le « sirocco » venant du sud qui caractérise plus la région. Il est le plus redoutable pour la végétation

• La neige : Collignon 1986, note qu’à l’échelle régionale, les précipitations solides ne constituent qu’une faible part des précipitations totales.

Les neiges autres fois fréquentes, deviennent de plus en plus rares et restent variables selon les années. (Kazi tani. C, 1995).

D’une manière générale, la région de Tlemcen s’enneige presque annuellement et la fréquence d’enneigement varie d’une année à une autre et selon l’altitude et l’exposition des montagnes, entre les mois de décembre et février.

Son apparition est notée à partir de 800 m d’altitude où l’épaisseur de couverture neigeuse varie entre 15 et 30 cm, le maximum enregistré à HAFIR étant de 1,50m. (SELTZER, 1946)

La neige est signalée du 26 au 28 décembre 2004 sur les hauteurs de plus de 600m, une autre vague de neige a été enregistrée un mois plus tard, à partir de 300m soit le 26 et le 27 janvier 2005. (S.R.P.V, 2005).

• Les gelées : sont un phénomène ordinaire mais qui n’est pas moins préjudiciable ; selon le moment où elles se produisent, elles peuvent avoir des conséquences plus ou moins importantes. (CARRETERO CANADO.I, 2003) Elles sont présentes entre la fin du mois de décembre jusqu'à fin mars mais elles sont plus fréquentes durant le mois de janvier.

Durant l’année 2004 – 2005, l’hiver a été caractérisé par des températures nocturnes très basses ce qui favorise la formation persistante de gelée à partir de 200m d’altitude a compter du mois de décembre. Ces gelées ont provoqué de fortes déshydratations au niveau des feuilles des cultures et des dommages physiques très importantes

19 CHAPITRE II : MILIEU D’ETUDE

Les sols La notion de sol est un concept scientifique qui permet de prendre conscience de certaines propriétés du milieu. Le rôle de la pédologie dans une étude, nous permet de différencier les unités pédologiques homogènes et d’établir les aptitudes des sols aux cultures. (MARJULUS, H.1963)

Les différents sols caractérisant la wilaya de Tlemcen sont les suivants : Les sols rouges méditerranéens

Sols usuellement déficient eu humus, décalcifié, allant de brun rougeâtre au rouge, se rencontrant uniquement sur le calcaire, leur texture peut aller du sable à l’argile, riche en colloïdes inorganiques, contenant de l’hydroxyde ferrique sous forme de composé déficient en eau. (DURAND, J. H. 1959)

Ils constituent une grande masse au sud de Tlemcen, il s’agit des terres à envoûtement dans la plaine de et de plateau d’Ouled Riah.

Les sols marrons des steppes de climat chaud (sols iso humiques) : Ils ont une teinte rougeâtre qui transparaît sous l’incorporation profonde de matière organique. Ces sols sont moins polymérisés que les autres sols iso humiques, ce qui parait dû à des phases d’hydromorphie hivernale moins complètes et moins marquées, le profil est riche en oxyde de fer plus ou moins déshydraté qui lui confère la nuance rouge qui lui est propre. Enfin, la dynamique du calcaire est particulière et elle est à l’origine de la formation d’horizons calcaires indures dites croûtes calcaires. (DUCHAFOUR, P. 1968) Les sols fersiallitiques : Ils sont caractérisés par la dominance des argiles riches en silices de types illite ou montmorillonite. (DUCHAFOUR, P. 1968) Ce sont des sols forestiers caractéristiques des régions méditerranéennes humides. L’évolution de l’argile et du fer, confère à ces sols une teinte rouge spécifique. Les régosols : Constituent un groupe de sols peu évolués d’érosion qui se sont formés sous différents climats sur roche mère non consolidée (roche mère tendre). (AMRANI, S, M.1989)

20 CHAPITRE II : MILIEU D’ETUDE

Dans les zones steppiques algériennes, ces sols sont caractérisés par une petite couche de matière organique souvent absente sur des pentes trop fortes. Tirs : Ils se trouvent surtout dans la région de Terni. Ils sont particulièrement fertiles et pour cette raison cultivée. Ce sont des vertisols topo morphes très riches en argiles gonflantes présentant un caractère iso humique. (KAZI TANI, C. 1995) Les lithosols : Ils sont très répondus, surtout dans le versant méridional des monts de Tlemcen. (KAZI TANI, C. 1995)

L’évolution de ces sols est freinée d’abord par la roche mère (roche mère dure) qui est en général difficilement altérable, mais morphologiquement le profil reste du type A-AC-C. Il en diffère par l’accumulation de l’humus dans un horizon plus ou moins évolué. (AMRANI, S, M.1989) Les sols calcimagnésiques humifères (rendzines) :

Il est caractérisé par un horizon A1 très humifère de 30 à 40 cm d’épaisseur : la couleur brun-noir, la structure grumeleuse très stable et aérée sont liées à la formation des complexes humus-argiles-carbonates de calcium. La teneur en matière organique est très élevée et peut atteindre 15 % en surface, mais décroît régulièrement vers la base de l’horizon, les cailloux calcaires diffus dans tout l’horizon sont généralement nombreux. La teneur en Ca CO3 est très élevée dans tout le profil (5 à 10 ù de calcaire actif), mais elle est plus faible au sommet d’A1 qu’à la base, en raison du début de décarbonatation subi par le sommet du profil. (DUCHAFOUR, P. 1976) La croûte calcaire C’est une croûte calcaire de quelques centimètres, crayeuses dans l’intérieure, mais présentant une surface unie et plus dure. Cette croûte est présente dans toute l’Algérie. On peut la définir comme un calcaire terreux qui recouvre une grande partie des terres de l’Algérie comme d’un immense linceul blanc. Cette carapace existe aussi dans le Tell, mais elle n’y apparaît point seulement sur les limons quaternaires, elle s’y montre aussi sur beaucoup d’autre terrains, dont les parties tendres ou friables sont ainsi cimentées en une roche dure et résistante. (DURAND, J. H. 1959)

21 CHAPITRE II : MILIEU D’ETUDE

Figure4 : Carte d’occupation du sol de la daïra de Tlemcen

2- Description du milieu physique • Reliefs Quatre zones distinguent le relief de la Wilaya de Tlemcen :

Une chaîne des Traras : chaîne côtière à relief faible et tourmenté. Elle comprend deux chaînons orientés Sud-Ouest et Nord Est 4Djebel Zendal 600m Djebel Fillaoucene 1136 m

Une zone hétérogène de plaines et plateaux entaillés par les vallées de la Tafna et l'Isser (plaines de Maghnia, de , et de la région d’Ain Tellout)

Les monts de Tlemcen : C'est une chaîne de massif calcaire orientée du Sud vers l'Ouest et du Nord vers l'Est (Djebel Dar Cheikh 1616 m, Djebel Tenouchfi 1843 m, Djebel Kenouch 1526 m, Djebel Rass Asfour 1502 m, Djbel Ouragla 1717 m, Djebel Nador 1579 m).

22 CHAPITRE II : MILIEU D’ETUDE

Une Zone steppique : Située au Sud de la Wilaya, elle s'étend sur le 1/3 de la superficie de la Wilaya et constituée d'une nappe alfatière estimée à plus de 154000 ha.

La région de Tlemcen est marquée par une hétérogénéité orographique offrant une diversité de son paysage. On peut la subdiviser en zones suivantes : Le littoral : Une zone homogène d’une superficie de 14009 ha, occupe la limite Nord. Il est constitué du massif montagneux des Traras et de côtes sableuses. Les plaines telliennes : De 32100 ha, situé entre le littoral et les monts de Tlemcen, s’étendent de l’est à l’ouest de la wilaya, elles hébergent le grand cours de la Tafna. (MEKKIOUI, A. 1989). Notre zone d’étude s’intègre dans se reliefs. Les hauts plateaux : Ce sont de vastes étendues tabulaires de 24800 ha entre l’Atlas tellien représenté par les monts de Tlemcen au Nord et l’Atlas saharien au Sud. Ces hauts plateaux correspondent à la steppe. (MEKKIOUI, A. 1989). • La géologie Dans ses travaux sur la région de la Tlemcen (BENEST,1985) décrit les formations géologiques d’âge jurassique supérieur qui représentent l’affleurement le plus répondu dans les monts de Tlemcen Le parc est constitué d’une série de couches sédimentaires dont l’évolution verticale va du jurassique supérieur au crétacé inférieur et les séries récentes du Miocène inférieur au quaternaire a)- Les séries anciennes : Les assises sédimentaires attribuées au jurassique supérieur et au crétacé inférieur sont principalement formées de carbonates La succession suivent est représentées : • Calcaire de zarifet : Cette formation prend son nm du sol de zarifet situé aa 5 km au sud-ouest de Tlemcen et elle est caractérisée par des couches decalcaires déposées en position intermédiare entre les grés de Boumediene et la dolomie de terni cette formation est un calcaire bleu

23 CHAPITRE II : MILIEU D’ETUDE

a géoïdes (DOUMERGUE, 1910) a la base de la succession carbonatée de jurassique (BENEST,1985) • La dolomie de Tlemcen Elle a été défini comme des grands escarpements dolomitiques qui dominent Tlemcen et couronnent le cirque cascade (DOUMERGUE, 1910 ; BENEST,1985) • Les dolomies de terni : Correspondant à des dolomies parfois vacuolaires ; avec de nombreuse stratifications oblique et un aspect très massif. Elles s’étalent sur les plaines de Terni. • La marno-caclaire de Raouri : C’est une alternance entre le calcaire et la marne jaunâtre. b)- Les séries récentes : Le tertiaire y est représenté par les plus anciens dépôts • Le miocène inférieur : Formé par des assises de poudingue ; il n’affleure que localement (exemple de Mansourah) • Le quaternaire : Est formé de travertins et d’alluvions anciennes et récentes ; occupant les fonds des oueds avec des limons parfois argileux… Le quaternaire est représenté par des dépots non consolidés et des travertins non fiables riches en débris végétaux ; absorbé généralement au niveau des oueds et des sources

• La géomorphologie : La géomorphologie de la région de Tlemcen est formée de reliefs accidentés ils ont des pentes de plus de 20 % ces derniers sont affectés par un tapis végétale plus ou moins dense qui les protègent d’une érosion intense a l’exception de quelques parcelles telles que la zone d’EL- KHEMIS ou la roche mère affleure.

24 CHAPITRE II : MILIEU D’ETUDE

Figure5 : carte géologique du bassin versant de la Tafna (A.N.A.T , 1985)

25 CHAPITRE II MILIEU D’ETUDE

Chapitre III : Méthodes et discutions

Importance des espaces verts L’importance des espaces verts réside en qu’ils constituent des facteurs d’équilibre d’écologie et d’urbanisme harmonieux en vue de préserver le patrimoine public de l’état et des collectivités locales et pour promouvoir et développer les espaces verts indispensables à l’hygiène a l’esthétique, au loisir et à la santé publique Inventaire des espaces verts dans le grand Tlemcen

1- Chetouane Chetouane possède 8 grands espaces verts

1er espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Chetouane Nom de l’espace vert : espace verts Situation : El Hamri Ouzidane Superficie M² 18000M² 2e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Chetouane Nom de l’espace vert : lots centraux Situation : Ain El Houtz Superficie M² : 3000M² 3e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Chetouane Nom de l’espace vert : lots centraux Situation : Chetouane Superficie M² : 10000M²

26 CONCLUSION GENERALE

4e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Chetouane Nom de l’espace vert : espace vert de Ain Defla Situation : Ain Defla Superficie M² : 8000M² 5e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Chetouane Nom de l’espace vert : espace vert de Saf Saf Situation : Saf Saf Superficie M² : 18000M² 6e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Nom de l’espace vert : Situation : Superficie M² : 8580M² 7e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Ain Fezza Nom de l’espace vert : Ain Sakhra Situation : Ain Fezza nord Superficie M² :7000M² 8e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Ain fezza Nom de l’espace vert : Grottes Situation : Grottes Beni ADD Superficie M² : 3500M²

27 CONCLUSION GENERALE

2- Tlemcen Les 8 grands espaces verts de Tlemcen

1er espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Tlemcen Nom de l’espace vert : El hartoun Situation : Sud - Est de la ville de Tlemcen Superficie M² : 4.5 Ha 2e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Tlemcen Nom de l’espace vert : Jardin grand bassin Situation : Centre de la ville Tlemcen Superficie M² : 52.500.00M² 3e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Tlemcen Nom de l’espace vert : 1er juin Situation : centre de la ville de Tlemcen Superficie M² : 8000M² 4e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Tlemcen Nom de l’espace vert : Metchekana Situation : Est de la ville de Tlemcen Superficie M² :550M² 5e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Tlemcen Nom de l’espace vert : polyvalent Situation : sud-ouest de la ville de Tlemcen Superficie M² :1300M²

28 CONCLUSION GENERALE

6e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Tlemcen Nom de l’espace vert : Cerisiers Situation : Nord-ouest de la ville de Tlemcen Superficie : 450M² 7e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Tlemcen Nom de l’espace vert : cerisiers (en face la poste) Situation : Nord-ouest de la ville de Tlemcen Superficie : 2000M² 8e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Tlemcen Nom de l’espace vert : Mechouar (04 espaces verts) Situation : Centre de la ville de Tlemcen Superficie : 1450M² 9e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Tlemcen Nom de l’espace vert : Entré est de la ville de Tlemcen Situation : Est de la ville de Tlemcen Superficie : 1620.00M² 10e espace vert Daïra : Tlemcen Commune : Tlemcen Nom de l’espace vert : Pasteur Situation : Nord-Ouest de la ville de Tlemcen Superficie : 150M²

29 CONCLUSION GENERALE

3- Mansourah Les grands espaces verts de Mansourah

1- Espace vert Daïra : Mansourah Commune : Mansourah Nom de l’espace vert : Espace vert Situation : Enfance minaret de Mansoura Superficie : 4600M² 2- Espace vert Daïra : Mansourah Commune : Terni Beni Hdyiel Nom de l’espace vert : Espace vert Situation : Centre de Terni Superficie : 2098M² 3e espace vert Daïra : Mansourah Commune : Terni Beni Hdyiel Nom de l’espace vert : Situation : centre de Terni Superficie : 935M² 4e espace vert Daïra : Mansourah Commune : Terni Beni Hdyiel Nom de l’espace vert : Parc d’enfant Situation : Centre de Terni Superficie : 1500M² 5e espace vert Daïra : Mansourah Commune : Terni Beni Hdyiel Nom de l’espace vert : Espace vert Situation : Placette aux centre de Terni Superficie : 1533M²

30 CONCLUSION GENERALE

6e espace vert Daïra : Mansourah Commune : Terni Beni Hdyiel Nom de l’espace vert : Situation : Centre de Terni Superficie : 1123M² 7e espace vert

Daïra : Mansourah Commune : Terni Beni Hdyiel Nom de l’espace vert : Situation : Hay El Rahma Superficie : 1851M² 8e espace vert Daïra : Mansourah Commune : Terni Beni Hdyiel Nom de l’espace vert : Situation : Centre de Terni Superficie : 1187M² 9e espace vert Daïra : Mansourah Commune : Terni Beni Hdyiel Nom de l’espace vert : Situation : Centre de Terni Superficie : 1800M² 10e espace vert Daïra : Mansourah Commune : Terni Beni Hdyiel Nom de l’espace vert : Situation : Karya Mafrouche Superficie : 4900M²

31 CONCLUSION GENERALE

11e espace vert Daïra : Mansourah Commune : Terni Beni Hdyiel Nom de l’espace vert : Situation : Karya Terni Superficie : 9860M²

1- Chetouane

Daïra Commune Nom de Situation Superficie M² l’espace vert

Tlemcen Chetouane Espace verts El Hamri 18000M² Ouzidane

Tlemcen Chetouane Lots centraux Ain El Houtz 3000M²

Tlemcen Chetouane Lots centraux Lots centraux 10000M²

Tlemcen Chetouane Espace vert de Ain Defla 8000M² Ain Defla

Tlemcen Chetouane Espace vert de Saf Saf 18000M² Saf Saf

Tlemcen Amieur 8580M²

Tlemcen Ain Fezza Ain Sakhra Ain Fezza nord 7000M²

Tlemcen Ain Fezza Grottes Grottes Beni 3500M² ADD

Tableau 2 : Les espaces verts de la commune de Chetouane

32 CONCLUSION GENERALE

2- Tlemcen

Daïra Commune Nom de Situation Superficie M² l’espace vert

Tlemcen Tlemcen El Hartoun Sud - Est de la 4.5 Ha ville de Tlemcen

Tlemcen Tlemcen Jardin grand Centre de la 52.500.00M² bassin ville Tlemcen

Tlemcen Tlemcen 1er juin Centre de la 8000M² ville de Tlemcen

Tlemcen Tlemcen Metchekana Est de la ville 550M² Est de la ville de Tlemcen de Tlemcen

Tlemcen Tlemcen polyvalent sud-ouest de la 1300M² ville de Tlemcen

Tlemcen Tlemcen Cerisiers Nord-ouest de 450M² la ville de Tlemcen

Tlemcen Tlemcen cerisiers (en Nord-ouest de 2000M² face la poste) la ville de Tlemcen

Tlemcen Tlemcen Mechouar (04 Centre de la 1450M² espaces verts) ville de Tlemcen

Tlemcen Tlemcen Entré est de la Est de la ville 1620.00M² ville de de Tlemcen Tlemcen

Tlemcen Tlemcen Pasteur Nord-Ouest de 150M² la ville de Tlemcen

Tableau 3 : Les espaces verts de la commune de Tlemcen

33 CONCLUSION GENERALE

3- MANSOURAH

Daïra Commune Nom de Situation Superficie M² l’espace vert

Mansourah Mansourah Espace vert Enfance 4600M² minarié de Mansoura

Mansourah Terni Beni Espace vert Centre de 2098M² Hdyiel Terni

Mansourah Terni Beni Centre de 935M² Hdyiel Terni

Mansourah Terni Beni Parc d’enfant Centre de 1500M² Hdyiel Terni

Mansourah Terni Beni Espace vert Placette aux 1533M² Hdyiel centre de Terni

Mansourah Terni Beni Centre de 1123M² Hdyiel Terni

Mansourah Terni Beni Hay El 1851M² Hdyiel Rahma

Mansourah Terni Beni Centre de 1187M² Hdyiel Terni

Mansourah Terni Beni Centre de 1800M² Hdyiel Terni

Mansourah Terni Beni Karya 4900M ² Hdyiel Mafrouche

Mansourah Terni Beni Karya Terni 9860M² Hdyiel

Tableau 4 : Les espaces verts de la commune de Mansourah

34 CONCLUSION GENERALE

Gestion des espaces verts : La gestion des espaces verts sont plus adaptées aux usages des habitants et à la géographie des lieux. Elles privilégient une esthétique composite, autorisent à certains endroits moins de tontes et permettent de développer la surface des espaces verts grâce à une meilleure péréquation des coûts d'entretien.

Principale caractéristique de ce mode de traitement, la gestion différenciée, c'est-à-dire qu'au lieu de tout traiter uniformément, on différencie l'entretien des espaces verts - parcs, jardins et cheminements - en 4 classes, qui vont du plus sophistiqué au plus naturel. La gestion différenciée s'inscrit par ailleurs dans une démarche ambitieuse de gestion durable qui vise à préserver les ressources dans une perspective globale, à favoriser la biodiversité et à éviter les produits qui présentent des effets induits nocifs pour l'environnement (désherbants, pesticides...).

Ainsi à Grenoble l'usage des produits phytosanitaires a été considérablement réduit (90% en centre-ville). Ces produits qui empêchent les plantes de se développer et évitent des désherbages trop fréquents ont en revanche, une action polluante sur l'eau. D'autres visent à protéger les plantes contre les prédateurs, mais peuvent nuire aux organismes vivants (insectes utiles...)

Qu'est-ce que la gestion différenciée des espaces verts ?

La gestion différenciée (parfois appelée gestion raisonnée, harmonique ou durable) s'oppose au principe de gérer tous les espaces verts de la même façon, avec du gazon bien tondu, des plantations d'espèces exotiques annuelles, l'utilisation généralisée de produits chimiques...,

Alors que chacun d'eux a ses propres spécificités. De plus, elle s'oppose à l'idée que la nature n'a pas sa place dans les zones urbanisées.

La gestion différenciée (ou GD) consiste à adapter le mode d'entretien aux caractéristiques et fonctions de chaque espace vert. Il s'agit d'appliquer la bonne gestion au bon endroit

35 CONCLUSION GENERALE

Les qualités nécessaires d’un paysagiste

• Le goût de travailler en plein air et être en contact avec la nature. • Se déplacer régulièrement • Une bonne condition physique • Une excellente connaissance du : - Monde végétal (essences, époques de floraison, variétés caduques, persistantes,) - Typologies de sols - Méthodes de multiplication, de plantation et d’engazonnement, - Engrais et fumiers appropriés à chaque espèce

• Doté d’une sensibilité artistique et esthétique • Un sens de l’initiative et de la minuté et du soin

Les enjeux de la gestion différenciée

Enjeux sociaux

. Améliorer le cadre de vie des habitants en mettant à leur disposition une diversité d’espaces.

. Éduquer le grand public de l’esprit l’environnement.

. Favoriser l’autonomie des agents.

Enjeux environnementaux

. Préserver et enrichir la biodiversité des espaces naturels

. Limiter les pollutions : réduction des produits phytosanitaires.

. Gérer les ressources naturelles : valorisation des déchets verts, économie de la ressource en eau.

. Il est important de favoriser le retour du patrimoine paysager pour favoriser les écosystèmes existants et la biodiversité. Enjeux économiques

. Faire face à des charges de fonctionnement de plus en plus lourdes dues à l’augmentation des surfaces.

36 CONCLUSION GENERALE

. Optimiser les moyens humains, matériels et financiers.

. Maitriser les temps de travaux.

. Adapter le matériel (faucheuse, broyeur…). Enjeux culturels

. Valoriser l’identité des paysages communaux.

. Mettre en valeur les sites de prestiges et patrimoniaux.

. Diversifier et transmettre le savoir-faire et l’art du jardinier. Les avantages de la gestion différenciée

Avantages au niveau :

• Des coûts d’entretien

• De la productivité du personnel

• De la gestion des déchets verts

• De la consommation des intrants

• De la diversité biologique

• Du paysage urbain Autres gestes durables

Le broyage sur place des feuilles et branches reconvertis ensuite en compost. La généralisation des plantes vivaces que l'on change tous les 3 ou 4 ans au lieu d'une fois par an, pour les plantes annuelles.

L'utilisation plus rationnelle de l'eau, la préférence donnée aux espèces locales pour augmenter la biodiversité.... On voit ainsi réapparaître, dans certains petits coins de la ville, des coquelicots et autres fleurs champêtres qui font le bonheur des abeilles et autres petits insectes utiles.

"Entretenir autant que nécessaire et aussi peu que possible"

37 CONCLUSION GENERALE

Classement des espaces verts par catégories : Espace vert délimité : Constitue un espace de détente et de loisirs des parcs urbains et périurbains qui peuvent comporter des équipements de repos, de jeux et/ou de distraction, de sports et de restauration. Ils peuvent également comporter des plans d’eau, des circuits de promenade et des pistes cyclables,

Selon l’article 11 en peut classer les espaces verts on :

Jardin publics : Est un lieu de repos ou de halte dans des zones urbaines et qui comportent des massifs fleuris ou des arbres. Cette catégorie comprend également les squares plantés, ainsi que les places et placettes publiques arborées. Jardins spécialisés : - Jardin botanique : Institution qui rassemble des collections documentées de végétaux vivants à des fins de recherche scientifique, de conservation, d’exposition et d’enseignement. - Jardin ornemental : Espace aménagé ou l’échantillon végétal ornemental prédomine. Jardins collectif et/ou résidentiel :

- Jardin collectif : Représente l’ensemble des jardins de quartier, les jardins des hôpitaux, les jardins d’unités industrielles et les jardins d’hôtels. - Jardin résidentiel : Jardin aménagé pour le délassement et l’esthétique, rattaché à un ensemble résidentiel.

Jardin particulier :

Jardin rattaché à une habitation individuelle.

Forêt urbaine : Comporte les bosquets, les groupes d’arbres, ainsi que toute zone urbaine boisée y compris les ceintures vertes.

38 CONCLUSION GENERALE

Alignement boisé : Comprend toutes les formations arborées situées le long des routes, autoroutes et autres voies de communication en leurs parties comprises dans des zones urbaines et périurbaines. Les 4 classes d'espaces verts Ornementale :

Écrin végétal pour embellir un lieu historique, une construction de prestige récente, ou un site de haute qualité esthétique. C'est dans ce genre d'espace que l'art "académique" du jardinier peut s'exprimer.

Classique :

Ces espaces verts associent la fonction à la décoration. La volonté est de créer un écrin végétal pour accompagner les usagers au travers de leurs différentes activités avec un cadre agréable et fleuri.

Semi-naturelle :

Espaces verts traités de manière plus écologique, plus naturelle. Embellissement du cadre de vie à tous les usagers mais avec une tendance visuelle qui rappelle la campagne. Lieux à usages multiples et intensifs.

Naturelle :

La composition laisse délibérément une large place à l'expression spontanée de la nature. Il s'agit simplement de la contrôler. D'apparence sobre, ces parcs ont divers usages comme des actions pédagogiques, la promenade, les activités sportives...

La gestion, la protection et le développement des espaces verts ont pour objectif : 1. Faire l’introduction des espaces verts, dans tout projet de construction. 2. Promouvoir l’extension des espaces verts par rapport aux espaces bâtis. 3. Promouvoir la création d’espaces verts de toute nature. 4. Entretenir et améliorer la qualité des espaces verts existants. 5. Améliorer le cadre de vie urbain.

39 CONCLUSION GENERALE

Le plan de gestion des espaces verts

Le plan de gestion est l’ensemble des mesures de gestion, d’entretien, d’usage, ainsi que toute prescription particulière de protection et de préservation de l’espace vert concerné, et aussi un outil au service du développement durable.

Il respecte les règles principales :

• Précaution. • Prévention. • Bonne gestion. • Responsabilité. • Participation. • Solidarité. • Globalité. • Subsidiarité.

Facteurs de conception des espaces verts : • Le caractère du site. • Les vues à conserver, à mettre en valeur ou celles à masquer. • Les ressources de terrain. • Les espèces et variétés végétales de la région concernée. • Le patrimoine architectural de la zone ou de la région. • Les servitudes et les contraintes liées à la mitoyenneté, au :

o Régime des eaux. o Droit de passage. o Bornage. o Alignements de voirie. o Nivellement. o Plantation. o Canalisation souterraine. o Installation électrique souterraine.

40 CONCLUSION GENERALE

Conclusion

Au terme de l’études des espaces verts de la ville de Tlemcen les résultats obtenu dans la connaissance de cette étude nous ont permis de dégager différents facteurs fondamentaux

La ville de Tlemcen et Dottie par quelques espaces vertes constitué par des jardin (Hartoun, grand bassin, 1er juin …), Es que c’est suffisant pour une telle ville qui s’agrandie de plus en plus ? et prend de l’ampleur vers l’ouest et le nord-ouest.

Ce travail a été élaboré dans le but de protéger les espaces verts et les promouvoir tout en limitant les pollutions en réduisant les produits phytosanitaires et gérer les ressources en valorisant les déchets verts et l’économie des ressources d’eaux

Un aménagement judicieux et nécessaire est indispensable pour tous les espaces verts de notre wilaya de Tlemcen, pour cela il faut bien les connaître, les identifier, les délimites et les classer afin qu’ils ne seront pas atteints d’une manière ou d’une autre.

Il est important de favoriser le retour du patrimoine paysager pour favoriser les écosystèmes existant et la biodiversité en mettant en valeur les sites de prestige et transmettre le savoir faire et l’art du jardinier

Pour conclure ce travail on espère avoir illuminé les esprits des gens afin de les sensibiliser pour protéger et exploiter les espaces verts dans le futur

Perspective

Quelque proposition d’aménagement pour les espaces verts pour Tlemcen

• Amélioration de la qualité des espaces verts et organisation d’activités culturelles et récréatives (pour sensibiliser le citoyen à s’intéresser aux jardin publique et aux espaces verts • Importance des espaces verts comme lieux de rencontres et de divertissements • Valorisation des espaces verts en milieu urbain • Création d’une spécialité de concepteurs d’espaces verts pour combler le déficit en matière d’horticulteurs • Faire des formations ou des progrès pour élaborer la gestion, création et aménagement

41 CONCLUSION GENERALE

• Respect des mornes POS et PDAU (plans d’urbanisme) • Création d’organismes spécialisés dans le domaine de la gestion des espaces verts • Création de parcs citadins

42 REFERENCES BIBIOGRAPHIQUE

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43

Liste des figures

Figure 1 : Schéma sur le rôle des espaces verts (Malard, 2002, p.16) ………………..….8

Figure2 : situation géographique de la wilaya de Tlemcen……………………….....……12

Figure3 : Découpage territorial par commune et par unités d’analyse de la wilaya de Tlemcen………………………………………………………………………………………13

Figure4 : Carte géologique de la daïra de Tlemcen……………………………………..…18

Figure5 : carte géologique du bassin versant de la Tafna (A.N.A.T, 1985) ………….…21

Liste des tableaux

Tableau 1 : Données climatiques à Tlemcen…………………………………………….14

Tableau 2 : Les espaces verts de la commune de Chetouane…………………………...29

Tableau 3 : Les espaces verts de la commune de Tlemcen…………………………...…31

Tableau 4 : Les espaces verts de la commune de Mansourah…………………………..32

Résumé

Cette étude a pour but la contribution a l’inventaire des espaces verts de la ville de Tlemcen. Pour cela on a effectué un inventaire de quelques espaces verts de cette wilaya. Tout en les classant et les délimitant

Une étude plus au moins complète sur la gestion différenciée qui n’est qu’une gestion durable dans une perspective globale, à favoriser la biodiversité et à éviter les produits qui présent des effets nocifs.

Toutes les réglementations concernant la protection et le développement des espaces verts

Mots clés : Espaces verts, classification, Délimitation, gestion, enjeux, règlementation, biodiversité, développement.

Abstract

This study has for a purpose the contribution of the green spaces of the city of Tlemcen. For it we made an inventory of some green spaces of this wilaya. Quite there classifying and bounding them

A study more at least complete on the differentiated management which is only a sustainable management in a global prospect(perspective), to favor the biodiversity and to avoid the products which present of the harmful effects.

All the regulations concerning the protection and the development of the green spaces

Keywords: spaces greens, classification, Demarcation, management, stakes, regulations, biodiversity, development

ﻣﻠﺨﺺ.

ﺗﮭﺪف ھﺬه اﻟﺪراﺳﺔ اﻟﻰ ﺗﻘﯿﯿﻢ وﺿﻊ اﻟﻤﺴﺎﺣﺎت اﻟﺨﻀﺮاء ﻟﻤﺪﯾﻨﺔ ﺗﻠﻤﺴﺎن. ﻟﮭﺬا ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺘﺼﻨﯿﻒ وﺗﻌﺮﯾﻒ اﻟﺒﻌﺾ ﻣﻨﮭﺎ.

ﻣﻦ اﺟﻞ ﺗﺸﺠﯿﻊ اﻟﺘﻨﻮع اﻟﺒﯿﻮﻟﻮﺟﻲ وﺗﺠﻨﺐ اﻟﻤﻨﺘﺠﺎت دات اﻻﺛﺎر اﻟﺴﻠﺒﯿﺔ.

اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ: اﻟﻤﺴﺎﺣﺎت اﻟﺨﻀﺮاء، اﻟﺘﺼﻨﯿﻒ، اﻟﺘﻨﻮع اﻟﺒﯿﻮﻟﻮﺟﻲ.