CONSEIL INDEPENDANT EN ENVIRONNEMENT

CRYSTAL à Neulise (42)

Dossier de demande d’enregistrement

GES n°165841 Janvier 2019

BUREAUX ET LABORATOIRE 139 Impasse de la Chapelle 42155 Saint-Jean-Saint-Maurice sur - Tél. 04 77 63 30 30 - Fax 04 77 63 39 80 - e-mail : [email protected] SERVICE COMPTABILITÉ ZI Les Basses Forges 35530 Noyal Sur Vilaine - Tél. 02 99 04 10 20 - Fax 02 99 04 10 25 - e-mail : [email protected] GESsec SARL au capital de 50 000 € - Siège social l’Afféagement 35340 Liffré - TVA intra. FR62 529 507 626 - GESsec société du groupe GES RCS Rennes 529 507 626 - NAF 7219Z - CCM Liffré IBAN FR76 1558 9351 4800 4698 2534 079 - BIC CMBRFR2BARK

PIECES CONSTITUTIVES

PARTIE 1 : SYNTHESE DE LA DEMANDE D’ENREGISTREMENT

PARTIE 2 : PIECES ACCOMPAGNANT LA DEMANDE

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 2 PARTIE 1 : SYNTHESE DE LA DEMANDE D’ENREGISTREMENT

1.1 PRESENTATION DU DEMANDEUR

- Dénomination : CRYSTAL

- Siège social : Parc d’Activités Economiques Les Jacquins 42590 Neulise

- Adresse du site concerné Parc d’Activités Economiques Les Jacquins 42590 Neulise Tél : 04.77.64.62.40 Fax : 04.77.64.68.13

- Forme juridique : Société à Responsabilité Limitée (SARL) Unipersonnelle

- Capital social: 8 000 €

- N° SIRET : 485 115 018 000 15

- Code APE : 1013A (Préparation industrielle de produits à base de viande)

- Effectif sur le site : 150 personnes

- Nom et qualité du signataire : M. Jean-Hugues DESOBLIN Directeur d’exploitation

- Personne chargée du dossier : M. Jean-Hugues DESOBLIN Directeur d’exploitation

- Parcelles d’implantation de l’établissement : Commune : Neulise Section ZP n°78, 79, 80, 51, 52, 59 et YE n°37 Superficie totale : 16 742 m2

L’étude a été réalisée par GESsec 1 en étroite collaboration avec le pétitionnaire et son architecte 2.

1 GESsec – 139, Impasse de La Chapelle – 42155 ST JEAN ST MAURICE SUR LOIRE – Tél : 04.77.63.30.30 – Fax : 04.77.63.39.80 2 BBZ Ingénierie SARL – 69170 TARARE – Tél : 04.74.05.37.20 – fax : 04.74.05.00.65

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 3 1.2 LOCALISATION

L’extrait de carte IGN ci-dessous localise l’établissement CRYSTAL.

Carte 1.1 : Carte IGN localisant les installations

CRYSTAL

La vue aérienne ci-dessous permet d’identifier le voisinage. Vue 1.2 : Vue aérienne localisant les installations voisines

CENTRE SDIS

HOME MAISON , ADN T EXTILE LA SOURCE

HABITATION (non habitée) LABEL FOREZIENNE

NATIONA LE N82 A2 METAL

CR YSTAL OMABOIS

L’établissement CRYSTAL est bordé : • au nord par l’entreprise LA SOURCE (activité de commerce de gros de produits biologiques, diététiques et naturels) et une habitation (aujourd’hui inhabitée) puis les entreprises HOME MAISON et ADN TEXTILE, • à l’ouest par la route nationale N82 (qui relie à ) puis des parcelles agricoles, • au sud, le rond-point d’accès au Parc d’activités Economiques des Jacquins puis des parcelles agricoles, • à l’est par la route D282 (traversant Neulise), et les entreprises OMABOIS (menuiserie), A2 METAL (fabrication de structures métalliques), LABEL FOREZIENNE (fabricant d’étiquettes) puis des parcelles agricoles.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 4 1.3 SITUATION ADMINISTRATIVE ACTUELLE

L’établissement est spécialisé dans la fabrication de produits de charcuterie cuite, crue et de produits de salaison sèche.

Il dispose d’un arrêté d’Enregistrement n°367-DDPP-2013 délivré le 4 octobre 2013.

En 2015, un dossier de porter à connaissance a été déposé au Service Environnement et Prévention des Risques de la DDPP de la Loire pour un projet de réorganisation et d’extension des locaux de production en vue notamment de réduire le risque incendie au niveau de la zone initiale de stockage des emballages et de répondre ainsi aux prescriptions de l’arrêté d’enregistrement.

Le classement du site et de ses installations selon la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement suite au dépôt du Porter à Connaissance en 2015 est repris dans le tableau suivant.

Tableau 1.3 : Classement de l’établissement selon l’arrêté n°367-DDPP-2013 et après extension des locaux de 2015

Classement Classement selon Arrêté après porter à Rubrique Désignation des activités n°367-DDPP- connaissance 2013 2015 Préparation ou conservation de produits d’origine animale par découpage, cuisson, appertisation, surgélation, congélation, …, salage, séchage, saurage, E E 2221-1 enfumage, etc. [hors produits issus du lait et des corps gras mais y compris aliments 20 t/j 20 t/j pour animaux de compagnie] La quantité de produits entrant en fabrication étant supérieure à 4 t/j Gaz à effet de serre fluorés visés par le règlement (CE) n° 842/2006 ou substances qui appauvrissent la couche d’ozone visées par le règlement (CE) n°1005/2009 DC DC 1185-2 (fabrication, emploi, stockage). 2. Emploi dans des équipements clos en exploitation. 810 kg 1 311 kg La quantité maximale présente dans l’installation étant supérieure à 300 kg Transformation de matières plastiques D 2661-1-c - La quantité de matière susceptible d’être traitée étant comprise entre 1 t/jour et 10 t/j 1,2 t/j Dépôt de papier, cartons ou matériaux combustibles D NC 1530 La quantité présente étant inférieure à 1000 m3 1 090 m3 175 m3 Bois ou matériaux combustibles analogues NC 1532 - La quantité présente étant inférieure à 1000 m3 100 m3 Stockage de matières plastiques NC 2663-2 - La quantité présente étant inférieure à 1000 m3 230 m3 Entrepôts de stockage de matières combustibles NC 1510 - La quantité stockée étant inférieure à 500 tonnes 200 t Entrepôts frigorifiques NC NC 1511 Le volume stocké étant inférieur à 5000 m3 4 455 m3 390 m3 Atelier de charge NC NC 2925 La puissance de charge étant inférieure à 50 kW 3,2 kW 8 kW Installation de combustion NC 2910-A - La puissance de combustion étant inférieure à 2 MW 1 MW Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution NC 4734-1 - La quantité susceptible d’être présente dans les installations étant inférieure à 250 t 7,4 t Liquides inflammables de catégorie 2 NC 4331 - La quantité présente dans l’installation étant inférieure à 50 t 0,02 t Produits dangereux pour l’environnement NC 4510 - La quantité présente dans l’installation étant inférieure à 20 t 0,7 t * E : Enregistrement ; DC : Déclaration avec contrôle périodique ; D : déclaration ; NC : Non Classé

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 5 1.4 PRESENTATION DU SITE APRES PROJET

1.4.1 Description de l’activité et de l’outil industriel

• Activité

La société CRYSTAL est spécialisée dans la fabrication de produits de charcuterie cuite, crue et de produits de salaison sèche. L’activité est conduite sur 260 jours/an. Le tableau ci-dessous présente l’évolution de la quantité journalière de produits d’origine animale (viandes) entrant en fabrication.

Tableau 1.4 : Evolution du tonnage de viandes transformées (t/j) Année 201 4 201 5 201 6 2017 Projetée Tonnage de viandes entrant en fabrication (t/j) 17,4 22,1 23,7 26,0 35,0

L’activité journalière sera à terme de 35 t/j de matière entrante.

L’activité de préparation ou conservation de produits alimentaires d’origine animale, par découpage, cuisson, appertisation, surgélation, congélation, lyophilisation, déshydratation, salage, séchage, saurage, enfumage, etc. relève de la rubrique n°2221-1 de la nomenclature des Installations Classées. Le tonnage de produits entrants étant supérieur à 4 t/j (35 t/j), le site CRYSTAL reste classé à Enregistrement.

La société CRYSTAL emploie des produits d’origine végétale (fécule, olives, épices…) dans ses recettes. L’utilisation journalière de ces produits sera à terme de 5,6 t/j de produits entrant en fabrication.

L’activité de préparation ou conservation de produits alimentaires d’origine végétale, par cuisson, appertisation, surgélation, congélation, lyophilisation, déshydratation, torréfaction, etc., à l’exclusion des activités classées par ailleurs et des aliments pour le bétail mais y compris les ateliers de maturation de fruits et légumes relève de la rubrique n°2220-2-b de la nomenclature des Installations Classées. Le tonnage de produits entrants étant supérieur à 2 t/j (5,6 t/j) mais inférieure ou égale à 10 t/j, le site CRYSTAL est classé à Déclaration avec contrôle périodique .

Les films plastiques employés pour conditionner les produits sont transformés par thermoformage et rétraction à chaud ou simplement scellés au niveau des lignes de conditionnement.

La quantité maximale de film plastique employé par jour sera à terme de 2,2 t/j.

La transformation de matières plastiques par des procédés exigeant des conditions particulières de température et de pression relève de la rubrique n°2661-1-c de la nomenclature des Installations Classées. La quantité de matière susceptible d’être traitée étant comprise entre 1 et 10 t/j (2,2 t/j), l’installation reste classée à déclaration .

• Aménagement du bâtiment de production

Des aménagements en interne du bâtiment ont été apportés entre 2015 et 2018 pour améliorer les conditions d’exploiter et l’organisation du travail, sans augmenter les risques ni la sécurité. Le plan de l’usine est présenté dans la pièce n°3.

Le tableau ci-après présente ces aménagements (changements de pièces).

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 6 Tableau 1.5 : Changement d’affectation des pièces du bâtiment de production depuis l’extension de 2015 2015 2018 Brossage farinage Etuve 2 Frigo du jour Stock matériel propre Stock matériel propre Frigo du jour Lavage Frigo cutter Déchets MP fraiche Agrandissement du stockage Réserve n°2 produits cuits n°1 Emballage sous vide Peleuse

1.4.2 Evolutions projetées

• Développement de la capacité de production du site

Le bâtiment de production et l’outil industriel en place permettent le développement de la capacité de production.

Dans le cadre du développement de l’activité, il n’y aura pas de modifications des installations existantes.

Les installations techniques resteront identiques.

• Traitement des effluents

Actuellement, la société CRYSTAL dispose d’un prétraitement composé de deux dégraisseurs statiques (atelier produits secs et atelier produits cuits) et d’une fosse de régulation de 15 m 3. Un débitmètre et un dispositif de prélèvement sur les effluents prétraités sont en place.

Les effluents prétraités rejoignent le réseau collectif pour être traités par la station d’épuration communale de Neulise.

Conformément à l’arrêté n°475/DDPP/2016 du 28/11/16 portant modification à l’arrêté de mise en demeure n°167/DDPP/2016, la société CRYSTAL projette de mettre en service un outil de traitement de ses effluents.

La station d’épuration, de type biologique, sera composée des éléments suivants : - dégraisseur aéré, - bassin tampon, - bassin d’aération, - bassins de filtration et d’étiage, - épaississement statique et stockage des boues.

Les eaux traitées rejoindront le ruisseau du Signaubert.

Les coproduits de la station d’épuration seront valorisés agronomiquement sur des parcelles agricoles. L’étude du périmètre d’épandage des boues est présentée en annexe 9-3.

1.4.3 Equipements industriels connexes

• Stockage frigorifiques

Le stockage frigorifique concerne le stockage des matières premières réceptionnées surgelées (congèles 1 et 2) et des produits finis réfrigérés.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 7

Les matières premières congelées réceptionnées sont stockées dans les deux congèles qui permettent de stocker chacune 60 m 3 de matières, soit 120 m 3.

Une chambre froide d’une surface de 168 m 2 permet le stockage de produits finis avant expédition. Au maximum, 180 m 3 sont entreposés dans ce local.

Une zone de stockage des produits finis a été créée au niveau de l’extension du bâtiment en 2015. La capacité de stockage est de 90 m 3 au maximum.

La capacité totale de stockage en chambres frigorifiques est de 390 m 3.

Dans le cadre du projet de développement de l’activité, il n’y aura pas de modifications de ces installations. Les capacités de stockage sont suffisantes.

Ce stockage relève de la rubrique n°1511 de la nomenclature des Installations Classées. Le volume maximal de stockage est de 390 m3. Le volume étant inférieur à 5 000 m 3, le site reste non classé .

• Stockage des matières combustibles

Le stockage des combustibles concerne les consommables d’emballage (cartons, films plastiques) et les matières premières sèches.

Lors de l’extension du bâtiment de production en 2015, la création d’une nouvelle réserve et d’un étage au niveau de l’atelier était projeté pour le stockage des matières premières sèches et des emballages.

Seul l’aménagement de la nouvelle réserve a été réalisé. Elle est isolée du bâtiment de production par des murs et des portes coupe-feu 2 heures.

Les quantités stockées dans cette réserve sont présentées dans le tableau ci-après.

Tableau 1.6 : Stockage des matières combustibles – Nouvelle réserve Nombre de Volume Tonnage Produits stockés palettes stocké (m3) stocké (t) Cartons 60 175 30 Films plastiques 160 230 80 Autres (matières sèches : ingrédients) 180 260 90 TOTAL 400 665 200

Il n’y aura pas de changement suite au projet, la quantité maximale de produits combustibles entreposée restera inférieure à 500 tonnes (200 tonnes).

Ce stockage relève de la rubrique n°1510 de la nomenclature des Installations Classées. Le site restera non classé (quantité stockée inférieure à 500 tonnes).

• Stockage des cartons, papiers et combustibles analogues

Le volume stocké est de 175 m 3. Aucun changement ne surviendra dans le cadre du développement de l’activité du site.

Le stockage de papiers, cartons et analogues relève de la rubrique n°1530. Le site restera non classé pour un volume inférieur à 1000 m 3.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 8 • Stockage de matières plastiques

Les matières plastiques entreposées sur le site sont les films plastiques et autres matières plastiques employées (boyaux). La quantité actuelle stockée est de 230 m 3. Elle restera identique dans le cadre du développement de l’activité du site.

Le stockage de produits dont 50% au moins de la masse est composée de polymères relève de la rubrique n°2663-2. Le volume susceptible d’être stocké restera inférieur à 1 000 m3. Le site restera non classé .

• Stockage de bois

Pour le conditionnement des produits finis, des palettes de bois sont stockées sur le site.

Au maximum 200 palettes sont stockées à l’intérieur du bâtiment de production, soit un volume de 50 m 3. Des palettes sont également stockées à l’extérieur (50 m 3).

Le volume total de stockage de palettes en bois représente au maximum 100 m 3. Cela restera identique dans le cadre du développement de l’activité du site.

Le dépôt de bois sec ou combustibles analogues relève de la rubrique n°1532 . Le site reste non classé pour un volume inférieur à 1 000 m 3 (100 m 3).

• Equipements techniques

• Alimentation électrique Le site dispose de deux transformateurs de puissance unitaire de 630 kVA, et d’un transformateur de 1 200 kVA. Ces transformateurs emploient de l’huile comme diélectrique. Le site n’est pas équipé de groupe électrogène.

Dans le cadre du développement de l’activité, il n’y aura pas de modifications au niveau de ces installations.

• Installations de combustion Deux ballons électriques et une chaudière de 1 035 kW fonctionnant au fuel domestique permettent la production d’eau chaude et de vapeur.

Dans le cadre du développement de l’activité, il n’y aura pas de modifications au niveau de ces installations.

Les installations de combustion relèvent de la rubrique n°2910-A de la nomenclature des installations classées. La puissance de combustion totale est supérieure à 1 MW mais inférieure à 20 MW. Le site est soumis à déclaration avec contrôle périodique.

• Chargeurs d’accumulateurs Le site comporte actuellement 12 postes de charge pour les batteries des engins de manutention. Dans le cadre du projet, il n’y aura pas de nouveaux postes. La puissance totale de charge restera de 8 kW.

Les postes de charge relèvent de la rubrique n°2925 de la nomenclature des installations classées. La puissance est inférieure à 50 kW (8 kW), le site reste non classé .

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• Installations de réfrigération Le tableau ci-après présente les installations frigorifiques du site.

Tableau 1.7 : Installations de réfrigération du site Désignation Fluide frigorigène Quantité de fluide présente employé dans l’installation (kg) Centrale C1 R404A 30 Centrale C2 R404A 30 Centrale C3 R404A 230 Centrale C4 R449A 40 Centrale C5 R404A 70 Centrale C6 R449A 175 Centrale C8 R404A 24 Centrale C9 R404A 100 Séchoir 2 KIDE R407F 85 Etuve 1 EFC R404A 27 Centrale C12 R404A 20 Décongélation volailles R407F 28 Centrale C14 R404A 80 Etuve 2 Travaglini R407F 150 Centrale C16 R407F 28 Centrale C22 R407F 120 Centrale C23 R407F 120 TOTAL 1 357

La quantité totale de fluide frigorigène présente sur le site est de 1 357 kg. Dans le cadre du projet de développement de l’activité, il n’y aura pas de nouvelles installations frigorifiques.

L’emploi de gaz à effet de serre fluorés dans des équipements clos en exploitation relève de la rubrique n°1185-2-a. La quantité de fluide susceptible d’être présente est supérieure à 300 kg (1 357 kg). Le site reste classé à déclaration avec contrôle périodique .

• Liquides inflammables Le fuel domestique employé pour le fonctionnement de la chaudière est stocké dans une cuve double paroi enterrée de 10 m 3 dont la capacité maximale de remplissage est de 8,8 m 3 ; soit 7,4 t.

Les produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution sont classés sous la rubrique n°4734- 1. La capacité de stockage est inférieure à 250 tonnes (7,4 tonnes), l’installation reste non classée .

• Produits chimiques

Les produits chimiques employés sont les produits lessiviels nécessaires à l’entretien des locaux de production et des matériels (nettoyage et désinfection) ainsi que les produits de maintenance.

Les produits lessiviels sont conformes à la législation en vigueur relative aux produits de nettoyage des matériels en contact avec les denrées alimentaires. Ils sont biodégradables, conformément à la législation sur l’environnement, et utilisés dilués.

Le tableau ci-après récapitule les produits chimiques utilisés sur le site, les phrases de risques associées et leur classement selon le règlement européen CLP 3 (règlement 1272/2008).

3 CLP : Classification, Labelling, Packaging

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 10 Tableau 1.8 : Produits chimiques utilisés

Phrases de Quantité risque Rubrique Quantité Utilisation stockée Désignation Section 2 FDS 4 et ICPE totale Stockage sur site classement selon concernée (kg) (kg) le règlement CLP CHAIN ’ALIM Maintenance H222 1 4320 1 DEGRAISSANT BH1 Maintenance H222 4 4321 DEGRIPPANT LUBRIFIANT CFA Maintenance H222 2,4 4321 FML LUB CFA Maintenance H222 2 4321 10,2 RENOV INOX Maintenance H222 0,8 4321 HHS GREASE GRAISSE BLANCHE Maintenance H222 1 4321 ENCRE 16-8540Q Maintenance H225 5 4331 ENCRE 16-8565Q Maintenance H225 2 4331 ENCRE V401-D Maintenance H225 1,5 4331 ENCRE V469-D Maintenance H225 1,5 4331 ENCRE V701-D Maintenance H225 27 4331 ENCRE V710-D Maintenance H225 10,5 4331 ENCRE V901-D Maintenance H225 34 4331 203 ENCRE V904-Q Maintenance H225 23 4331 SOLVANT 16-8545Q Maintenance H225 3 4331 DERMACOOL GEL Nettoyage H225 30 4331 DESINFECT MEDI PROP SR Nettoyage H225 13,5 4331 LINGETTE MEDI PROP SR Nettoyage H225 2 4331 MEDI PROP FLUIDE Nettoyage H225 50 4331 ALCALIN CHLORE MOUSSANT ++ Nettoyage H400-H411 462 4510 ALCLAIN CHLORE NON MOUSSANT Nettoyage H400-411 207 4510 ARVOALIZE Nettoyage H400 220 4510 984 DETERGENT DESINF. ENZYM. Nettoyage H400 80 4510 JAVEL EXTRAIT 9,6 % Nettoyage H400 15 4510 ACIER LIQUIDE FE1 A Maintenance H411 0,5 4511 PROP ANTIBAK OXYPER (INDAL 24,5 Nettoyage H411 24 4511 OXYMOUSSE) H220 : Gaz extrêmement inflammable ; H222 : Aérosol extrêmement inflammable ; H225 : Liquide et vapeurs très inflammables ; H400 : Très toxique pour les organismes aquatiques ; H411 : Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes ; H412 : Nocif pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme

Il n’est pas prévu de changer de produits chimiques. Les quantités resteront identiques.

Du chlorure ferrique ou équivalent sera employé à la station d’épuration pour le traitement du phosphore. Ce produit n’est pas classé au titre des ICPE.

Les produits dangereux pour l’environnement aquatique de catégorie aiguë 1 ou chronique 1 (H400) relèvent de la rubrique n°4510 de la nomenclature des installations classées. La quantité totale susceptible d’être présente étant inférieure à 20 tonnes (984 kg), l’activité reste non classée.

Les produits dangereux pour l’environnement aquatique de catégorie chronique 2 (H411) relèvent de la rubrique n°4511 de la nomenclature des installations classées. La quantité totale susceptible d’être présente étant inférieure à 100 tonnes (24,5 kg), l’activité reste non classée .

Les liquides inflammables de catégorie 2 (phrase de risque H225) relèvent de la rubrique n°4331 de la nomenclature des installations classées. La quantité totale susceptible d’être présente étant inférieure à 50 tonnes (203 kg), l’activité reste non classée .

4 FDS : Fiche de Données de Sécurité

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 11 Les aérosols extrêmement inflammables ou inflammables de catégorie 1 ou 2 contenant des gaz inflammables de catégorie 1 ou 2 ou les liquides inflammables de catégorie 1 relèvent de la rubrique n°4320 de la nomenclature des installations classées. La quantité totale présente sur le site étant inférieure à 15 tonnes (1 kg), l’activité reste non classée .

Les aérosols extrêmement inflammables ou inflammables de catégorie 1 ou 2 ne contenant pas de gaz inflammables de catégorie 1 ou 2 ou de liquides inflammables de catégorie 1 relèvent de la rubrique n°4321 de la nomenclature des installations classées. La quantité totale présente sur le site étant inférieure à 500 tonnes (10,2 kg), l’activité reste non classée .

• Utilisation de gaz : process, maintenance

Des gaz N2/CO 2 sont utilisés lors du conditionnement pour créer une atmosphère protectrice.

Un stock de 11 cadres de 8 bouteilles de mélange N2/CO 2 (50 % N2, 50 % CO 2) d’une contenance 3 3 unitaire de 7,1 m et de 3 cadres de 8 bouteilles de mélange N2/CO 2 (80 % N2, 20 % CO 2) de 10,4 m se trouve sur site.

Ces gaz inertes ne relèvent pas de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement.

1.4.4 Station d’épuration et plan d’épandage

• Caractéristiques des effluents à traiter

Les eaux usées industrielles sont issues du nettoyage des équipements et des ateliers de production.

Le tableau ci-après présente les caractéristiques des effluents à traiter.

Tableau 1.9 : Caractéristiques des eaux usées

Paramètres Flux Volume 100 m 3/j MES 30 kg/j DCO 200 kg/j DBO5 100 kg/j NK 15 kg/j Pt 5 kg/j

Les eaux usées industrielles de l’établissement sont des effluents classiques de l'activité agro- alimentaire ; ils contiennent essentiellement une pollution d'ordre organique compatible avec un dispositif épuratoire biologique.

Les stations d’épuration des agglomérations d’assainissement ou dispositifs d’assainissement non collectif devant traiter une charge brute de pollution organique au sens de l’article R.2224-6 du Code Général des Collectivités Territoriales relèvent de la rubrique n°2.1.1.0-2 de la nomenclature Loi sur l’Eau. La capacité de traitement étant comprise entre 12 et 600 kg/j de DBO5 (100 kg/j), l’installation est soumise à déclaration .

• Station d’épuration

‹ Dispositions constructives retenues

La station est implantée sur la parcelle cadastrale YE 37 (3 241 m 2), acquise par la société CRYSTAL en avril 2017. La vue aérienne ci-après localise son implantation.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 12 Vue 1.10 : Vue aérienne localisant l’implantation de la future station d’épuration

Ruisseau du

CRYSTAL Signaubert

Point de rejet

Emplacement de la future STEP

Station d’épuration communale

Les ouvrages au fil de l’eau sont les suivants :

• un dégraisseur aéré raclé dirigeant les graisses vers un bac à graisses. Elles seront ensuite envoyées vers une filière de valorisation.

• un bassin tampon de 200 m 3 étanche grâce à une géomembrane et comportant un hydroéjecteur et 2 pompes de relevage. Le bassin tampon servira à lisser le volume et la charge polluante des effluents 24h/24 et 7j/7.

• un bassin aérobie de 400 m3 étanche grâce à une géomembrane. L’agitation et l’aération sont réalisées par un agitateur flottant et deux aérateurs de surface. L’adjonction de chlorure ferrique permettra de traiter le phosphore excédentaire. Le fonctionnement du bassin suivra le procédé SBR (Sequencing Batch Reactor). Ce procédé se déroule en 4 phases :

• une phase d’alimentation : l’effluent est amené et brassé dans le bassin, • une phase d’aération : l’oxygène permettra de traiter la pollution et faire vivre les bactéries, • une phase de décantation : les boues et l’eau claire se séparent, • une phase de soutirage : l’eau claire surnageante est pompée vers le bassin de filtration alors que les boues sont pompées vers le décanteur statique puis le stockage des boues.

• un bassin de filtration de 35 m3 et un bassin d’étiage de 52 m 3. Le sable présent dans le bassin de filtration permettra de séparer les MES de l’eau. Le bassin d’étiage sert à lisser le rejet au milieu naturel.

• épaississement des boues grâce à un décanteur statique.

• un bassin de stockage des boues épaissies de 600 m3 brassé permettant le stockage de la production d’au moins 6 mois.

• contrôle et rejet des eaux traitées vers le milieu naturel (ruisseau de Signaubert).

La facilité d’exploitation et de maintenance a motivé le choix d’une station biologique de type SBR.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 13 La surface imperméabilisée actuelle est de 7 794 m². Dans le cadre du projet de création de la station d’épuration, il est prévu la mise en place d’un local technique de 15 m².

Les bassins de la station seront étanches et seront répartis sur une surface de 612 m².

La surface imperméabilisée, après aménagements, sera de 8 421 m².

Le rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet relève de la rubrique n°2.1.5.0-2 de la nomenclature Loi sur l’Eau. La surface collectée étant inférieure à 1 ha (0,84 ha), l’installation n’est pas classée.

‹ Les eaux traitées

Les eaux traitées feront l’objet d’une autosurveillance, de façon à ajuster en temps réel la conduite de la station.

Aucune nuisance olfactive ou de toute nature n’est à craindre sur cette station d’épuration industrielle. Le type de station est adapté aux effluents de la société CRYSTAL et son dimensionnement, basé sur les autocontrôles de CRYSTAL, tient compte des flux projetés dans le cadre du développement de l’activité.

Les rendements d’abattement de la pollution seront les suivants : - 95 % pour les MES, - 97 % pour la DBO5, - 96 % pour la DCO, - 80 % pour le NGL - 95 % pour le Ptot.

Selon l’article 36 de l’arrêté du 23 mars 2012, des valeurs limites de concentration différentes de l’arrêté d’enregistrement pour la rubrique n°2221 peuvent être proposées par l’exploitant lorsque la station d’épuration a un rendement au moins égal à 95 % pour la DCO, les MES et la DBO5 , 80 % pour le NGL et 90 % pour le Ptot.

Des valeurs limites ont été proposées lors d’une réunion avec la DDPP et la DDT. L’accord concernant ces valeurs a été notifié par courrier le 16 juin 2017 (cf. annexe 9-2).

Les eaux traitées en sortie station d’épuration respecteront les valeurs limites suivantes.

Tableau 1.11 : Valeurs limites des rejets de la station de CRYSTAL

Valeurs limites de Valeurs limites des flux concentrations retenues journaliers Volume - 100 m 3/j MES 15 mg/l 1, 5 kg/j DCO 90 mg/l 9,0 kg/j

DBO 5 30 mg/l 3,0 kg/j NGL 30 mg/l 3,0 kg/j P total 5 mg/l 0,5 kg/j pH - 5,5 < p H < 8,5 Température - < 30°C

Conformément à l’arrêté du 23/03/2012 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations relevant du régime des installations classées au titre de la rubrique n°2221 de la nomenclature des installations classées, les fréquences d’analyses seront les suivantes.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 14 Tableau 1.12 : Fréquences d’analyses des différents paramètres

Fréquences d’analyses MES Mensuelle DCO Mensuelle

DBO 5 Mensuelle NGL Mensuelle P total Mensuelle Débit Quotidienne pH Quotidienne Température Quotidienne

Conformément à l’arrêté du 24/08/2017 concernant les dispositions relatives aux rejets de substances dangereuses dans l’eau provenant des installations classées pour la protection de l’environnement, une analyse sera réalisée pour connaître la concentration et le flux rejeté. Si celui-ci est inférieur aux valeurs limites précisées dans l’arrêté du 24/08/2017, aucune fréquence de suivi ne sera imposée. Si les valeurs dépassent les limites précisées dans l’arrêté du 24/08/2017, les flux maximaux journaliers sont précisés dans le tableau ci-après.

Tableau 1.13 : Flux maximaux journaliers des polluants spécifiques du secteur d’activité en cas de dépassement des flux et concentrations limites de l’arrêté du 24/08/2017

Valeur limite de Flux de Fréquence

concentration l’établissement de suivi SEH 300 mg/l 30 kg/j Semestrielle Chlorures 4 000 mg/l 400 kg/j Semestrielle Cuivre et ses composés (en Cu) * 0,150 mg/l 15 g/j Annuelle Zinc et ses composés (en Zn) * 0,8 mg/l 80 g/j Annuelle Trichlorométhane (chloroforme) * 100 µg/l 10 g/j Annuelle Acide chloroacétique * 50 µg/l 5 g/j Annuelle * Si au bout de 3 années, les flux sont inférieurs au seuil de 2 g/j pour le cuivre et ses composés, 10 g/j pour le zinc et ses composés, 2 g/j pour le trichlorométhane (chloroforme), 2 g/j pour l’acide chloroacétique, ces paramètres ne seront plus analysés.

Dans le cas d’eaux résiduaires rejetées au milieu naturel, celles-ci doivent respecter des valeurs limites de concentrations pour d’autres substances dangereuses entrant dans la qualification de l’état des masses d’eau. Une analyse de ces substances sera réalisée sur les eaux sortie station d’épuration. Si les résultats sont en-dessous de la valeur limite de concentration, aucune fréquence de suivi ne sera adoptée pour les paramètres concernés.

Le tableau ci-après présente les substances qui seront analysées et leurs valeurs limites de rejet.

Tableau 1.14 : Valeurs limites des substances spécifiques du secteur d’activité et d’autres paramètres globaux Si flux Valeur limite de supérieur ou concentration égal à SEH 300 mg/l - 6 000 mg/l 50 kg/j Chlorures 4 000 mg/l 150 kg/j Cuivre et ses composés (en Cu) 0,150 mg/l 2 g/j Zinc et ses composés (en Zn) 0,8 mg/l 10 g/j Trichlorométhane (chloroforme) 100 µg/l 2 g/j Acide chloroacétique 50 µg/l 2 g/j Indice phénols 0,3 mg/l - Cyanures libres (en CN -) 0,1 mg/l - Manganèse et composés (en Mn) 1 mg/l - Fer, aluminium et composés (en Fe+Al) 5 mg/l - Etain et ses composés 2 mg/l -

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 15 Composés organiques halogénés (en AOX ou EOX) ou halogènes 1 mg/l - des composés organiques absorbables (AOX) Hydrocarbures totaux 10 mg/l - Ion fluorure (en F -) 15 mg/l -

Le tableau ci-après présente ces substances et leurs valeurs limites de concentration selon l’arrêté du 24/08/2017.

Tableau 1.15 : Valeurs limites des concentrations des substances dangereuses entrant dans la qualification de l’état des masses d’eau

Valeur limite de concentration Substance de l’état chimique 50µg/l Diphényléthers bromés (somme des composés) Tétra BDE 47* 25 µg/l Penta BDE 99* 25 µg/l Penta BDE 100 - Hexa BDE 153* 25 µg/l Hexa BDE 154 - HeptaBDE 183* 25 µg/l DecaBDE 209 - Cadmium et ses composés* (en Cd) 25 µg/l Plomb et ses composés (en Pb) 50 µg/l si le rejet dépasse 2 g/j Nickel et ses composés (en Ni) 100 µg/l si le rejet dépasse 2 g/j Nonylphénols* 25 µg/l Tétrachlore de carbone 25 µg/l Composés du tributylétain (tributylétain-cation)* 25 µg/l Autres substances de l’état chimique Di(2-éthylhexyl)phtalate (DEHP)* 25 µg/l Acide perfluo rooctanesulfonique et ses dérivés* (PFOS) 25 µg/l Quinoxyfène* 25 µg/l Dioxines et composés de dioxines* dont certains PCDD et PCB-DF 25 µg/l Aclonifène 25 µg/l Bifénox 25 µg/l Cybutryne 25 µg/l Cyperméthrine 25 µg/l Hexabromocyclododécane* (HBCDD) 25 µg/l Heptachlore* et époxyde d’heptachlore* 25 µg/l Polluants spécifiques de l’état écologique Chrome et ses composés (en Cr) 100 µg/l si le rejet dépasse 2 g/j - NQE si le rejet dépasse 1 g/j, dans le cas où la NQE est supérieure à 25 %g/l Autre polluant spécifique de l’état écologique à l’origine d’un impact local - 25 µg/l si le rejet dépasse 1 g/j, dans le cas où la NQE est inférieure à 25 µg/l Les substances dangereuses marquées d’une * dans le tableau ci-dessus sont visées par des objectifs de suppression des émissions.

• Valorisation agronomique des boues

‹ La production de boues La production de boues sera de 700 m 3 de boues au démarrage et atteindra 1 000 m3 au terme du développement de l’activité du site.

La société CRYSTAL a choisi de valoriser agronomiquement par épandage sur des parcelles agricoles les coproduits issus de l’épuration de ses effluents.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 16 Une étude spécifique relative à la valorisation agricole des boues a été conduite, elle est présentée en annexe 9-3.

Ci-après sont repris les principales conclusions.

La production de boues sera au maximum de 1 000 m 3 par an soit 20 t de matières sèches (MS) /an.

Les flux fertilisants à valoriser ont été définis sur la base des données disponibles sur d’autres sites ayant la même activité que la société CRYSTAL. Ils sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Tableau 1.16 : Flux fertilisants à valoriser (t/an)

N P2O5 ass K2O Flux projeté 2018-2019 (17 t MS/an) 2,7 1,5 0,5 Flux maximal à terme (20 t MS/an) 3,3 1,9 0,6

L’épandage des boues issues du traitement des eaux usées relève de la rubrique n°2.1.3.0-2 de la nomenclature Loi sur l’Eau. La quantité de matière sèche étant comprise entre 3 et 800 t/an (20 t MS) ou azote total compris entre à 0,15 t/an et 40 t/an (3,3 t/an), l’installation est soumise à déclaration .

‹ Le plan d’épandage Le plan d’épandage s’étend sur 227,9 hectares dont 156,1 hectares épandables .

Il concerne 6 exploitations. Les parcelles sont réparties sur 4 communes de la Loire : NEULISE, SAINT-MARCEL-DE-FELINES, SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY et . Aucune parcelle du plan d’épandage n’est située en zone vulnérable aux nitrates.

Une convention d’épandage a été établie entre la société CRYSTAL et chaque agriculteur.

Le bilan agronomique, établi sur les surfaces épandables mises à disposition, est présenté dans le tableau ci-dessous.

Tableau 1.17 : Capacité du plan d’épandage et flux à valoriser

N P2O5 ass K2O Exportations des surfaces épandables (1) 24,1 8,6 28,2 Restitutions par les animaux (2) 9,5 5,4 14,9 Capacité d’épuration du plan d’épandage pour les boues 14,6 3,2 13,3 (surface épandable de 156 ha) - (1) – (2) Flux projeté 2018-2019 (17 t MS/an) 2, 7 1,5 0,5 Flux maximal à terme (20 t MS/an) 3,3 1,9 0, 6 Marge de sécurité / flux projeté 2018-2019 11, 9 1,7 12,8 Marge de sécurité / flux m aximal à terme 11,3 1,3 12,7

Le plan d’épandage permet de recycler l’ensemble des flux fertilisants apportés par les boues avec une marge de sécurité importante pour chacun des paramètres.

Ces calculs sont effectués en tenant compte du retour des déjections animales des troupeaux présents sur les exploitations.

La gestion des épandages fera l’objet d’un suivi agronomique, qui permettra : - de vérifier la qualité des coproduits chaque année, - d’établir le planning prévisionnel des épandages, - de vérifier la qualité de la valorisation agronomique réalisée, - d’intégrer l’évolution de la réglementation.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 17 Une analyse de boues biologiques sera réalisée par an : pH, carbone, MS, NK, NH 4, P 2O5, Ca, Mg, K. Le suivi de la matière sèche des coproduits sera réalisé à chaque journée d’épandage par l’exploitant.

Une analyse des ETM et CTO sur les boues sera réalisée la première année puis à chaque changement dans les procédés ou les traitements susceptibles de modifier leur qualité.

Six parcelles de références (une par agriculteur) ont été retenues afin de vérifier les teneurs en éléments traces métalliques (ETM) dans les sols du plan d’épandage.

L’analyse des sols réalisée en décembre 2017 montre que les teneurs en ETM des parcelles de références sont inférieures aux valeurs limites indiquées dans l’arrêté ministériel du 23 mars 2012.

Une analyse des éléments traces métalliques (ETM) de ces parcelles de référence sera réalisée tous les dix ans.

‹ Alternatives en cas de dysfonctionnement En cas de dysfonctionnement (aérateurs en panne, …) de la station d’épuration ne permettant pas de respecter les valeurs limites de rejet, la société CRYSTAL souhaite pouvoir envoyer ses effluents à la station de la CoPLER. La canalisation de rejet vers la CoPLER sera conservée. Un système de vannes permettra d’envoyer les effluents prétraités vers la CoPLER à la place du milieu aquatique. Les volumes et les flux envoyés à la CoPLER seront enregistrés. Une convention entre l’industriel et la communauté de communes sera rédigée en ce sens.

Une deuxième solution est d’épandre les effluents prétraités de CRYSTAL sur les parcelles du plan d’épandage proches de la station d’épuration au lieu de les rejeter afin de préserver le milieu aquatique. La quantité épandue sera limitée à 100 m3/j.

Une pompe dans la lagune de finition et un enrouleur seraient alors utilisés afin d’irriguer les parcelles les plus proches. Ces volumes épandus seraient alors comptabilisés, analysés et pris en compte pour la fertilisation des parcelles et intégrés au rapport de suivi agronomique des épandages.

‹ Justification des choix et filières alternatives Le plan d’épandage dégage suffisamment de disponibilités pour valoriser l’ensemble des flux en éléments fertilisants produits par les boues biologiques. Il n’y a donc pas de risque de surfertilisation.

Le choix de cette filière se justifie pour les raisons suivantes : • La société CRYSTAL est située en zone rurale agricole. • Il s’agit d’une filière d’épuration qui permet le recyclage des éléments fertilisants contenus dans les coproduits, et s’inscrit dans les principes du développement durable. • La valorisation agricole est une solution de traitement techniquement et économiquement acceptable. • Les agriculteurs sont intéressés par cette source de fertilisants. • Un prestataire pour réaliser l’épandage est situé dans la commune de NEULISE.

Les filières alternatives possibles sont le compostage et l’incinération.

Le compostage constitue un procédé particulier de stabilisation biologique aérobie. Il se réalise de préférence sur des boues déjà déshydratées de façon à économiser l’approvisionnement en support de compostage (déchets verts, ordures ménagères, …), les boues seules n’étant pas compostables.

Le compostage des coproduits pour la société CRYSTAL ne présente pas d’avantage particulièrement intéressant compte tenu de la quantité de boues produites et de la marge de sécurité dégagée pour une valorisation agronomique des coproduits.

Dans le cas où les produits ne présenteraient plus temporairement ou définitivement des caractéristiques propices à la valorisation agronomique, la société CRYSTAL procéderait alors à la destruction des coproduits non valorisables par la filière suivante : • Centrifugation de la totalité des boues jusqu’à une siccité d’au moins 20 % (le chaulage n’est pas nécessaire pour cette filière),

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 18 • Et incinération.

L’origine des matières premières (alimentaires), de l’eau et des produits de nettoyage, agréés sanitairement (car utilisés dans le cadre d’une activité de préparation de viande) permet également de conclure que les coproduits ne présenteront pas de contre-indication pour une valorisation en agriculture.

1.4.5 Synthèse de l’évolution du classement de l’établissement

• Classement ICPE

Le tableau ci-après présente l’évolution du classement des activités et des équipements de CRYSTAL à Neulise au terme du projet.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 19 Tableau 1.18 : Synthèse des évolutions du niveau du classement des activités et équipements de l’établissement CRYSTAL

Niveau et Niveau Rubrique Désignation des activités classement actuel apr ès projet Préparation ou conservation de produits d’origine animale par découpage, cuisson, appertisation, surgélation, congélation, …, salage, séchage, saurage, E E 2221-1 enfumage, etc. [hors produits issus du lait et des corps gras mais y compris aliments 20 t/j 35 t/j pour animaux de compagnie] La quantité de produits entrant en fabrication étant supérieure à 4 t/j Préparation ou conservation de produits alimentaires d’origine végétale par cuisson, appertisation, surgélation, congélation, lyophilisation, déshydratation, DC DC 2220-2a torréfaction, etc. à l’exclusion des activités classées par ailleurs et des aliments pour 3,1 t/j 5,6 t/j le bétail mais y compris les ateliers de maturation de fruits et légumes La quantité de produits entrants étant supérieure à 2 t/j, mais inférieure à 10 t/j Gaz à effet de serre fluorés visés par le règlement (CE) n° 842/2006 ou substances qui appauvrissent la couche d’ozone visées par le règlement (CE) n°1005/2009 DC DC 1185-2 (fabrication, emploi, stockage). 2. Emploi dans des équipements clos en exploitation. 1 311 kg 1 357 kg La quantité maximale présente dans l’installation étant supérieure à 300 kg

Transformation de matières plastiques D D 2661-1-c La quantité de matière susceptible d’être traitée étant comprise entre 1 t/jour et 10 t/j 1,2 t/j 2,2 t/j Dépôt de papier, cartons ou matériaux combustibles NC NC 1530 La quantité présente étant inférieure à 1000 m3 175 m3 175 m3 Bois ou matériaux combustibles analogues NC NC 1532 La quantité présente étant inférieure à 1000 m3 100 m3 100 m3 Stockage de matières plastiques NC NC 2663-2 La quantité présente étant inférieure à 1000 m3 230 m3 230 m3 Entrepôts de stockage de matières combustibles NC NC 1510 La quantité stockée étant inférieure à 500 tonnes 200 t 200 t Entrepôts frigorifiques NC NC 1511 Le volume stocké étant inférieur à 5000 m3 390 m3 390 m3 Atelier de charge d’accumulateurs NC NC 2925 La puissance de charge étant inférieure à 50 kW 8 kW 8 kW Installation de combustion NC** DC** 2910-A La puissance de combustion étant supérieure à 1 MW et inférieure à 20 MW 1 MW 1 MW Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution NC NC 4734-1 La quantité susceptible d’être présente dans les installations étant inférieure à 250 t 7,4 t 7,4 t Liquides inflammables de catégorie 2 NC NC 4331 La quantité présente dans l’installation étant inférieure à 50 t 0,02 t 0, 2 t Stockage de produits dangereux pour l’environnement aquatique de catégorie aiguë 1 ou chronique 1 NC NC 4510 La quantité totale susceptible d’être présente dans l’installation étant inférieure 0,7 t 0,98 t à 20 t Stockage de produits dangereux pour l’environnement aquatique de catégorie chronique 2 NC 4511 NC La quantité totale susceptible d’être présente dans l’installation étant inférieure à 100 0,03 t t Aérosols extrêmement inflammables ou inflammables de catégorie 1 ou 2 contenant des gaz inflammables de catégorie 1 ou 2 ou liquides inflammables NC 4320 NC de catégorie 1 1 kg La quantité totale susceptible d’être présente dans l’installation étant inférieure à 15 t Aérosols extrêmement inflammables ou inflammables de catégorie 1 ou 2 ne contenant pas de gaz inflammables de catégorie 1 ou 2 ou de liquides NC 4321 NC inflammables de catégorie 1 10,2 kg La quantité totale susceptible d’être présente est inférieure à 500 t * E : Enregistrement ; DC : Déclaration avec contrôle périodique ; D : Déclaration ; NC : Non Classé **Changement de classement suite à l’évolution de la nomenclature

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 20 • Classement Loi sur l’Eau

Le tableau ci-dessous présente les rubriques de la nomenclature Loi sur l’Eau sous lesquelles les activités du site sont répertoriées.

Tableau 1.19 : Synthèse des évolutions du classement des activités et équipements de CRYSTAL

Classement Classement Rubrique Désignation des activités actuel après projet

Stations d’épuration des agglomérations d’assainissement ou dispositifs d’assainissement non collectif devant traiter une charge brute de pollution organique au sens de l’article R.2224-6 du Code Général des D 2110-2 - Collectivités Territoriales. 100 kg/j La capacité de traitement étant supérieure à 12 kg de DBO5 mais inférieure ou égale à 600 kg de DBO5 Epandage des boues issues du traitement des eaux usées, la quantité de boues épandues dans l’année, produites dans l’unité de traitement D 2130-2 considérée, présentant les caractéristique suivantes. - 20 t MS/an La quantité de matière sèche est comprise entre 3 et 800 t/an ou azote total compris entre 0,15 t/an et 40 t/an Rejet des eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la NC NC 2150-2 surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements 7 794 m 2 8 421 m2 sont interceptés par le projet. La surface collectée n’étant pas supérieure à 1 ha * E : Enregistrement ; DC : Déclaration avec contrôle périodique ; D : Déclaration ; NC : Non Classé

La station d’épuration traitera uniquement les eaux usées du site (installation ICPE). Elle sera régie par un arrêté préfectoral, comme pour l’épandage des boues.

Ces activités ne relèvent pas du classement au titre de la Loi sur l’Eau, l’établissement étant classé au titre des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 21 1.4.6 Aménagement aux prescriptions

Les aménagements aux prescriptions sont recensés dans le tableau suivant.

Tableau 1.20 : Tableau des aménagements aux prescriptions

Article Position de l’établissement CRYSTAL et justification Les portes de communication entre les différents locaux ne sont pas de type EI 30 C munie d’un dispositif ferme-porte ou de fermeture automatique. Il n’est techniquement et économiquement pas possible d’équiper tous les locaux de ces portes. Seuls les locaux à risque incendie sont munies de porte coupe-feu 2 heures. Les type de portes mis en place dans l’usine de CRYSTAL est largement répandu 11.2 dans le secteur agroalimentaire et adapté à ce secteur d’activité. L’intérêt de ces portes est sanitaires, garantie primordiale dans ce secteur d’activité, en permettant de limiter les pertes thermiques et les apports d’air extérieur (réduisant les circulations bactériennes potentielles entre les locaux) et des facilités d’ouverture (manipulation manuelle limitée) et de surcroît résistantes aux chocs. Une demande d’aménagement est donc sollicitée sur ce point. Les flux rejetés en DCO, DBO5, NGL et Ptot seront supérieurs à 10 % du flux admissible par le milieu. Le rendement de la station étant supérieur à 95 % sur la DCO, la DBO5 et les MES, à 80 %sur le NGL et 90 % sur le Pt, de concentrations différentes peuvent être proposées. Les valeurs proposées sont plus contraignantes que la réglementation de l’article 36 de l’arrêté du 23/03/2012 et sont les suivantes :

Valeurs limites de concentrations retenues MES 15 mg/l DCO 90 mg/l 25 DBO 5 30 mg/l En référence à l’article 36 NGL 30 mg/l P total 5 mg/l

Ces valeurs ont été validées par la DDPP et la DDT lors d’une réunion de cadrage pour fixer les valeurs limites de la station d’épuration (cf. annexe 9-2 : courrier de la DDPP du 16 juin 2017).

Une demande d’aménagements est donc sollicitée sur les flux rejetés incompatibles avec le maintien de la qualité du cours d’eau pour les paramètres DCO, DBO5, NGL et Ptotal en considérant que le débit moyen du cours d’eau est le QMNA5.

Le débit rejeté dépassera les 1/10 du débit moyen interannuel. Le Signaubert est un petit cours d’eau. La DDT et la DDPP ont autorisé la société CRYSTAL a rejeté plus 35 de 1/10 du débit du cours d’eau. La station de la CoPLER, située en aval de la station de CRYSTAL rejette également plus de 1/10 du débit moyen interannuel du cours d’eau. La hauteur de la cheminée est de 7 m. Celle-ci a été conçue en septembre 2014. Du 45 fait de la hauteur et de l’implantation de la chaudière par rapport au bâtiment, la dispersion des fumées n’est pas impactée par cette hauteur.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 22

PARTIE 2 : PIECES ACCOMPAGNANT LA DEMANDE

o Formulaire CERFA 15679*02 (pièce n°1) o Plans réglementaires (pièces n°2, n°3, n°4) o Compatibilité du projet avec les documents d’urbanisme (pièce n°5) o Remise en état du site après exploitation (pièce n°6) o Etude d’incidence Natura 2000 (pièce n°7) o Capacités techniques et financières (pièce n°8) o Respect des prescriptions applicables (pièce n°9) o Compatibilité du projet avec les plans, schémas et programmes (pièce n°10) o Implantation du projet dans une aire spécifique (pièce n°11)

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 23

PIECE n° 1 Formulaire CERFA 15679*02

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 24

PIECE n° 2 Plan de localisation sur fond IGN au 1/25 000 ème

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 25 CRYSTALCRYSTAL

La Chapelle 42155 Saint Jean Saint Maurice sur Loire Tél : 04 77 63 30 30 Fax : 04 77 63 39 80

CRYSTAL à Neulise (42)

DEMANDE D'ENREGISTREMENT ICPE

DESIGNATION DU DOCUMENT :

LOCALISATION SUR FOND IGN

DATE : Juillet 2018 ECHELLE : 1/25 000 ème

PIECE n° 3 Plan d’environnement au 1/200ème

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 26 PLAN DE MASSE ECH. 1/ 200

PIECE n° 4 Plan de masse et des réseaux au 1/100ème

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 27 ETAGE

ECH. 1/100 1 2 3 4

F PLAN DU REZ DE CHAUSSEE ECH. 1/100

G

PIECE n° 5 Compatibilité du projet avec les documents d’urbanisme

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 28 La ville de Neulise dispose d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU) approuvé en 2013.

L’établissement CRYSTAL est situé dans la zone d’activités économiques Les Jacquins à Neulise, en zone UE du PLU de Neulise.

La station d’épuration de l’établissement est située en zone A du PLU de Neulise.. Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sont autorisées.

Suite à sa mise en demeure, CRYSTAL a été contraint de construire sa propre station d’épuration afin de ne plus rejeter ses effluents vers la station communale. Ainsi CRYSTAL devait trouver un terrain proche de son site industriel pour sa construction. La station d’épuration est implantée sur une parcelle agricole (pâture et fauche) qui ne présente pas de faune et de flore remarquable ou protégée. La station d’épuration est un ouvrage technique nécessaire à l’épuration des eaux de la société CRYSTAL et permet de protéger le milieu aquatique. La déconnexion des effluents de CRYSTAL de la station en roseaux de la CoPLER différencie ainsi le traitement des effluents domestiques des effluents industriels. Cette action, d’intérêt collectif, permettra de retrouver un équilibre sur le milieu aquatique.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 29

PIECE n° 6 Usage futur du site en cas de mise à l’arrêt

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 30 Le code de l’Environnement prévoit dans son article R512-46-20 que « Dans le cas d'une installation implantée sur un site nouveau, l'arrêté d'enregistrement détermine également l'état dans lequel le site devra être remis par l'exploitant lors de l'arrêt définitif de l'installation ».

Une circulaire du 18 octobre 2005 définit un site nouveau comme un site vierge de toute installation classée. CRYSTAL n’est donc pas un site nouveau.

L’usage futur du site sera donc déterminé conformément aux dispositions de l’Environnement lors de la cessation d’activité du site.

En cas d’arrêt du site, la station d’épuration pourra être cédée à la CoPLER afin de traiter les eaux de la commune de Neulise. Si la CoPLER ne peut pas reprendre cette station, celle-ci sera inertée dans les règles de l’art. Les matériaux seront évacués et recyclés conformément aux réglementations en vigueur.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 31

PIECE n° 7 Etude d’incidence Natura 2000

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 32 La commune de Neulise n’accueille aucun site Natura 2000 et aucune ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique).

Le plan d’épandage des boues de la station d’épuration de CRYSTAL s’étend sur 4 communes de la Loire : Neulise, Saint-Marcel-de-Félines, Saint-Symphorien-de-Lay, Vendranges. Seule la commune de Saint-Marcel-de-Félines est concernée par une zone Natura 2000 dénommée « Gorges de la Loire aval » et identifiée sous le numéro FR8212026. La fiche descriptive de la zone Natura 2000 est consultable sur le site internet de l’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel).

Cette Zone de Protection Spéciale est localisée à environ 4 km du site de CRYSTAL. La parcelle du plan d’épandage la plus proche est située à 1,5 km à l’est.

Zone Natura 2000 CRYSTAL « Gorges de la Loi re aval »

Il n’y a donc pas à réaliser d’étude incidence Natura 2000.

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PIECE n° 8 Capacités techniques et financières

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 34 La société CRYSTAL a été créée en 2005 sur le site de Neulise. L’établissement CRYSTAL est une société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle dont le capital social est de 8 000 €.

Elle dispose d’un personnel qualifié lui permettant d’exploiter avec rigueur ses installations de production et dans de bonnes conditions.

Le site s’est régulièrement développé depuis sa création, ce qui démontre sa capacité à évoluer et investir pour maintenir un outil de travail performant et rentable. Nous présentons à titre indicatif le chiffre d’affaires de CRYSTAL réalisé entre 2014 et 2016.

Tableau 8.1 : Evolution du chiffre d’affaires de 2014 à 2016 (en millions d’euros)

Chiffre s d’affaires 20 14 2015 2016 CRYSTAL 22,2 32,8 27,7

La construction de la station d’épuration représente un coût de 400 k€. Le moyen de financement associé à cette construction est l’autofinancement.

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PIECE n° 9 Justification du respect des prescriptions

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 36 9.1 RESPECT DES PRESCRIPTIONS APPLICABLES

9.1.1 Situation de l’établissement CRYSTAL

Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique 2 Définitions 35 t/j de produits entrant en tonnage journalier sont projetées Cf. partie 1.4.1 : pour l’avenir. Description de l’activité et de l’outil industriel

L’établissement n’est pas implanté au sein d’un ERP.

CHAPITRE 1 – DISPOSITIONS GENERALES 5.1 Règles générale s L’installation est implantée à une distance minimale de 10 mètres des limites de propriété de Le bâtiment est implanté a environ 9 mètres des limites de l’installation. propriété. Il a été construit avant 2012 et l’arrêté d’enregistrement a été attribué à CRYSTAL en 2013. L’aménagement aux prescriptions a, de ce fait, déjà été accordé à la société CRYSTAL. Il n’y aura pas d’extension du bâtiment En cas d’impossibilité technique de respecter ces distances, l’exploitant proposera des de production. mesures alternatives permettant d’assurer un niveau de sécurité des tiers équivalent. Il n’y a pas de locaux habités par des tiers à proximité du site de Cf. chapitre 1.2 : L’installation ne se situe pas au-dessus ou en dessous de locaux habités ou occupés par des CRYSTAL. Localisation tiers. 5.2 Cas des installations implantées au sein d’établissements recevant du public (ERP) de L’établissement n’accueille pas d’ERP. type M 6 Sans préjudice des règlements d’urbanisme, l’exploitant adopte les dispositions suivantes, nécessaires pour prévenir les envols de poussières et matières diverses : – les voies de circulation et aires de stationnement des véhicules sont aménagées (formes Toutes les voies dédiées à la circulation sont bituminées et de pente, revêtement, etc.), et convenablement nettoyées ; régulièrement entretenues. – les véhicules sortant de l’installation n’entraînent pas de dépôt de poussière ou de boue sur les voies de circulation. Pour cela, des dispositions telles que le lavage des roues des véhicules sont prévues en cas de besoin ; – les surfaces où cela est possible sont engazonnées ou végétalisées ; Les bordures du site sont engazonnées.

37 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique – des écrans de végétation sont mis en place, si cela est possible. 7 L’exploitant prend les dispositions appropriées qui permettent d’intégrer l’installation dans le Le bâtiment présente une homogénéité dans le choix des paysage. couleurs et des matériaux. Le bâtiment et les extérieurs sont Cf. pièce 5 : Compatibilité L’ensemble des installations est maintenu propre et entretenu en permanence. régulièrement entretenus. du projet avec les Les abords de l’installation, placés sous le contrôle de l’exploitant, sont aménagés et Des aménagements paysagers sont en place. documents d’urbanisme maintenus en bon état de propreté. Les émissaires de rejet et leur périphérie font l’objet d’un soin particulier. CHAPITRE 2 - PREVENTION DES ACCID ENTS E T DES POLLUTIONS 8 L’exploitant recense, sous sa responsabilité, les parties de l’installation qui, en raison des Les locaux à risques d’incendie et d’explosion ont été recensés, Cf. pièce n°4 : Plan de caractéristiques qualitatives et quantitatives des matières mises en œuvre, stockées, ils concernent le local de charge d’accumulateurs, la chaufferie, masse et des réseaux utilisées ou produites, sont susceptibles d’être à l’origine d’un sinistre pouvant avoir des le stockage des emballages. Ces locaux sont indiqués sur un conséquences directes ou indirectes sur les intérêts mentionnés à l’article L. 511-1 du code plan. de l’environnement. L’exploitant dispose d’un plan général des ateliers et des stockages indiquant ces risques. Section 2 : Dispositio ns constructives 11.1 Les locaux à risque incendie 11.1.1 Définition Les locaux à risque incendie sont les locaux recensés à l’article 8, les locaux abritant les CRYSTAL a recensé les locaux à risques d’incendie et Cf. pièce n°4 : Plan de stockages de matières combustibles telles que consommables et matières premières (à d’explosion. Ces locaux sont indiqués sur un plan : chaufferie, masse et des réseaux l’exception des locaux frigorifiques) ainsi que les locaux de stockage de produits finis stockage emballages, local de charge d’accumulateurs. identifiés au dernier alinéa de l’article 11.2. Les installations implantées au sein d’établissements recevant du public (ERP) de type M sont également considérées comme locaux à risque incendie. 11.1.2 Dispositions construc tives Les locaux à risque incendie visés à l’article 11.1.1 présentent les caractéristiques de Le local charge est réalisé en murs REI 120 et dalle béton de 20 réaction et de résistance au feu minimales suivantes : cm coupe-feu 2 heures. – ensemble de la structure a minima R. 15 ; Les stockages des matières premières sèches et des – les murs extérieurs sont construits en matériaux A2s1d0 (Bs3d0 pour les locaux emballages sont isolés du bâtiment de production par des murs frigorifiques s’ils sont visés par le dernier alinéa de l’article 11.2) ; et portes coupe-feu 2 heures (REI 120). La porte d’accès – les toitures et couvertures de toiture satisfont la classe et l’indice BROOF (t3) ; coulissante est coupe-feu 2 heures. – ils sont isolés des autres locaux par une distance d’au moins 10 mètres ou par des parois, plafonds et planchers qui sont tous REI 120 ; – toute communication avec un autre local se fait par une porte EI2 120 C munie d’un dispositif ferme-porte ou de fermeture automatique. 11.2 Autres loc aux (notamment ceux abritant le procédé visé par la rubrique 2221, le

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 38 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique stockage des produits finis et les l ocaux frigorifiques) L’élévation est en maçonnerie traditionnelle. Une charpente Cf. partie 1.4.6. : métallique est en place. Aménagements aux Les autres locaux, et notamment ceux abritant le procédé visé par la rubrique 2221, le Le bardage utilisé est double peau et la toiture est de type bac prescriptions stockage des produits finis et les locaux frigorifiques présentent les caractéristiques de acier. Les parois sont de type M1. réaction et de résistance au feu minimales suivantes : Les locaux frigorifiques sont à simple rez-de-chaussée. – ensemble de la structure a minima R. 15 ; Les bâtiments construits en 2012 ne disposent pas de porte – parois intérieures et extérieures de classe A2s1d0 (Bs3d0 pour les locaux frigorifiques) ; coupe-feu. Cependant, par antériorité, il n’est pas nécessaire de – les toitures et couvertures de toiture satisfont la classe et l’indice BROOF (t3) ; demander un aménagement aux prescriptions. – toute communication avec un autre local se fait par une porte EI2 30 C munie d’un Les portes de communication entre les différents locaux ne sont dispositif ferme-porte ou de fermeture automatique. pas de type EI2 30 C munie d’un dispositif ferme-porte ou de Les locaux frigorifiques sont à simple rez-de-chaussée. fermeture automatique. Si les locaux, frigorifiques ou non, dédiés au stockage des produits finis abritent plus que la L’extension construite en 2015 présentent les mêmes quantité produite en deux jours par l’installation relevant de la rubrique 2221, ces locaux sont caractéristiques. Mais, pour respecter les dispositions ci-contre, considérés comme des locaux à risque d’incendie. Les prescriptions du présent article ne des murs et des portes coupe-feu 2 heures ont été installés. sont pas applicables et ces locaux doivent respecter les prescriptions de l’article 11.1.2. La quantité de produits finis stockés dans le site est d’environ 20 tonnes, ce qui est inférieur à la quantité produits en 2 jours de fonctionnement de l’installation. 11.3 Ouvertur es Les ouvertures effectuées dans les éléments séparatifs (passage de gaines et canalisations, Les ouvertures dans le bâtiment construit en 2012 ne respectent de convoyeurs, etc.) sont munies de dispositifs assurant un degré de résistance au feu pas ces dispositions. Toutefois, par antériorité, il n’est pas équivalent à celui exigé pour ces éléments séparatifs. nécessaire de demander un aménagement aux prescriptions. Les ouvertures des panneaux de l’extension de 2015 sont réalisés avec des fourreaux incombustibles et les points chauds sont décollés des panneaux. 12- I Accessibilité L’installation dispose en permanence d’un accès au moins pour permettre à tout moment Le site est accessible directement depuis la voie communale. Cf. pièce n°3 : Plan l’intervention des services d’incendie et de secours. La voirie du site est réservée à la livraison et à l’expédition des d’environnement Les véhicules dont la présence est liée à l’exploitation de l’installation stationnent sans produits. Le stationnement n’est pas autorisé sur la voirie du site. occasionner de gêne pour l’accessibilité des engins des services de secours depuis les voies de circulation externes à l’installation, même en dehors des heures d’exploitation et d’ouverture de l’installation. 12-II Accessibilité des engins à proxim ité de l’installation Une voie « engins » au moins est maintenue dégagée pour la circulation sur le périmètre de La voirie est adaptée à la circulation des camions et des semi- Cf. pièce n°3 : Plan l’installation et est positionnée de façon à ne pouvoir être obstruée par l’effondrement de tout remorques. d’environnement

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 39 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique ou partie de cette installation. Et partie 9.8.2 : moyens de lutte contre l’incendie 12-III Déplacement des engins de secours à l’intérieur du site Pour permettre le croisement des engins de secours, tout tronçon de voie « engins » de plus Il n’y a pas de tronçons linéaires de plus de 100 mètres. Cf. pièce n°3 : Plan de 100 mètres linéaires dispose d’aux moins deux aires dites de croisement, judicieusement d’environnement positionnées, dont les caractéristiques sont : – largeur utile minimale de 3 mètres en plus de la voie « engins » ; – longueur minimale de 10 mètres, présentant a minima les mêmes qualités de pente, de force portante et de hauteur libre que la voie « engins ». 12-IV Mise en station des échelles Pour toute installation située dans un bâtiment de hauteur supérieure à 8 mètres, au moins Une partie du bâtiment est supérieure à 8 m. Toutes les façades une façade est desservie par au moins une voie « échelle » permettant la circulation et la sont accessibles par une voie « échelle ». mise en station des échelles aériennes. Cette voie échelle est directement accessible depuis la voie « engins » définie au II. Depuis cette voie, une échelle accédant à au moins toute la hauteur du bâtiment peut être disposée. La voie respecte par ailleurs les caractéristiques suivantes : – la largeur utile est au minimum de 4 mètres, la longueur de l’aire de stationnement au minimum de 10 mètres, la pente au maximum de 10 % ; – dans les virages de rayon intérieur inférieur à 50 mètres, un rayon intérieur R minimal de 13 mètres est maintenu et une sur-largeur de S = 15/R mètres est ajoutée ; – aucun obstacle aérien ne gêne la manœuvre de ces échelles à la verticale de l’ensemble de la voie ; – la distance par rapport à la façade est de 1 mètre minimum et 8 mètres maximum pour un stationnement parallèle au bâtiment et inférieure à 1 mètre pour un stationnement perpendiculaire au bâtiment ; – la voie résiste à la force portante calculée pour un véhicule de 160 kN avec un maximum de 90 kN par essieu, ceux-ci étant distants de 3,6 mètres au maximum, et présente une résistance au poinçonnement minimale de 88 N/cm2. Par ailleurs, pour toute installation située dans un bâtiment de plusieurs niveaux possédant au moins un plancher situé à une hauteur supérieure à 8 mètres par rapport au niveau d’accès des secours, sur au moins deux façades, cette voie « échelle » permet d’accéder à des ouvertures. Ces ouvertures permettent au moins un accès par étage pour chacune des façades disposant d’une voie « échelle » et présentent une hauteur minimale de 1,80 mètre et une

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 40 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique largeur minimale de 0,90 mètre. Les panneaux d’obturation ou les châssis composant ces accès s’ouvrent et demeurent toujours accessibles de l’extérieur et de l’intérieur. Ils sont aisément repérables de l’extérieur par les services de secours. 12-V Et ablissement d u dispositif hydraulique depuis les engins . A partir de chaque voie « engins » ou « échelle » est prévu un accès à toutes les issues du La voirie fait le tour du bâtiment. Cf. pièce n°3 : Plan bâtiment ou au moins à deux côtés opposés de l’installation par un chemin stabilisé de 1,40 d’environnement mètre de large au minimum. 13 Règles g énérales 13.1 Les locaux à risque incendie sont équipés en partie haute de dispositifs d’évacuation Des trappes de désenfumage sont installées sur le toit pour un Cf. pièce n°3 : Plan naturelle de fumées et de chaleur (DENFC), conformes à la norme NF EN 12101-2, version total de 110 m² pour un bâtiment de 4 450 m², ce qui représente d’environnement décembre 2003, permettant l’évacuation à l’air libre des fumées, gaz de combustion, chaleur une surface utile d’ouverture de l’ensemble du site supérieure à et produits imbrûlés dégagés en cas d’incendie, à l’exception des locaux frigorifiques et des 2 %. locaux intégrés aux établissements ERP de type M. Des exutoires sont présents dans les locaux destinées au Ces dispositifs sont composés d’exutoires à commande automatique ou manuelle (ou stockage d’emballage. autocommande). La surface utile d’ouverture de l’ensemble des exutoires n’est pas inférieure à 2 % de la surface au sol du local. Afin d’équilibrer le système de désenfumage et de le répartir de manière optimale, un DENFC de superficie utile comprise entre 1 et 6 m² est prévu pour 250 m² de superficie projetée de toiture. En exploitation normale, le réarmement (fermeture) est possible depuis le sol du local ou depuis la zone de désenfumage. Ces commandes d’ouverture manuelle sont placées à proximité de chacun des accès et installées conformément à la norme NF S 61-932, version décembre 2008. L’action d’une commande de mise en sécurité ne peut pas être inversée par une autre commande. 13.2 Cas des locaux im plantés au sein d’établissements recevant du public (ERP) de type M L’établissement n’est pas situé au sein d’une ERP. 14 L’installation est dotée de moyens de lutte contre l’incendie appropriés aux risques et Le site est équipé d’une centrale d’alarme incendie. Des Cf partie 9.8 Dispositions conformes aux normes en vigueur. extincteurs sont disposés dans l’établissement. Les besoins en prévues en cas de sinistre eau en cas d’incendie sont couverts par deux poteaux incendie présents sur la zone complétés par le réservoir souple implanté en limite de propriété nord du site. La défense incendie mis en place sur le site a été validé avec le SDIS. Sect ion 3 : Dispositif s de prévention des accidents 17.I I - Règles générales L’exploitant tient à la disposition de l’inspection des installations classées les éléments Les installations électriques sont contrôlées annuellement par Cf partie 9.8 Dispositions

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 41 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique justifiant que ses installations électriques sont réalisées conformément aux règles en vigueur, une société spécialisée agréée (SOCOTEC). prévues en cas de sinistre entretenues en bon état et vérifiées. Les équipements métalliques sont mis à la terre conformément aux règlements et aux Les équipements sont mis à la terre. normes applicables. Les matériaux utilisés pour l’éclairage naturel ne produisent pas, lors d’un incendie, de Il n’y a pas de production de gouttes inflammables. gouttes enflammées. Le chauffage des locaux de production, de stockage et des locaux techniques ne peut être Le chauffage des locaux respecte cette prescription. réalisé que par eau chaude, vapeur produite par un générateur thermique ou autre système présentant un degré de sécurité équivalent. 17.II II - Dispositions applicables aux locaux frigorifiques Les équipements techniques (systèmes de réchauffage électrique des encadrements de Le contrôle des installations est réalisé annuellement par le Cf partie 9.8 Dispositions portes, résistances de dégivrage, soupapes d’équilibrage de pression, etc.) présents à société AXIMA. prévues en cas de sinistre l’intérieur des chambres froides ou sur les parois de celles-ci ne sont pas une cause possible Les circuits sont inspectés semestriellement par AXIMA. d’inflammation ou de propagation de fuite. En outre, si les panneaux sandwiches ne sont pas A2s1d0, les luminaires sont positionnées Les locaux frigorifiques ont été réalisés en panneaux sandwich de façon à respecter une distance minimale de 20 centimètres entre la partie haute du de type M1. Une distance supérieure à 20 centimètres est luminaire et le parement inférieur du panneau isolant. Les autres équipements électriques laissée entre les luminaires et les panneaux isolants. sont maintenus à une distance d’au moins 5 centimètres entre la face arrière de l’équipement et la parement du panneau. Cette disposition n’est pas applicable aux câbles isolés de section inférieure à 6 millimètres carrés qui peuvent être posés sous tubes IRO fixés sur les panneaux. Les câbles électriques forment un S au niveau de l’alimentation du luminaire pour faire goutte d’eau et éviter la pénétration d’humidité. 19 Une centrale d’alarme incendie est présent sur le site de Cf partie 9.8 : Dispositions CRYSTAL. Les parties de l’installation recensées à l’article 8 prévues en cas de sinistre Chaque local technique ou armoire technique ou partie de l’installation recensée selon les sont le local de charge, la réserve des emballages et la et annexe 9-9 : dispositions de l’article 8 en raison des conséquences d’un sinistre susceptible de se chaufferie. Ces locaux sont cloisonnées par des murs et des localisation des alarmes produire disposent d’une détection adaptée aux risques en présence. portes coupe-feu. Des déclencheurs d’alarme manuels sont et moyens d’extinction de situés à proximité ainsi que des extincteurs et des robinets la société CRYSTAL d’incendie armés. Section 4 : Dispositif de rétention des pollutions accidentell es 20.I I - Tout stockage d’un liquide susceptible de créer une pollution des eaux ou des sols est Le stockage du fuel domestique se fait dans une cuve enterrée associé à une capacité de rétention dont le volume est au moins égal à la plus grande des de 10 m 3. Cette cuve est double peau. deux valeurs suivantes : Les produits chimiques sont sur rétention. 100 % de la capacité du plus grand réservoir ;

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 42 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique 50 % de la capacité totale des réservoirs associés. 20.II II. − La capacité de rétention est étanche aux produits qu’elle pourrait contenir et résiste à Cf. ci-dessus l’action physique et chimique des fluides. Il en est de même pour son dispositif d’obturation qui est maintenu fermé. L’étanchéité du (ou des) réservoir(s) associé(s) doit pouvoir être contrôlée à tout moment. Les produits récupérés en cas d’accident ne peuvent être rejetés que dans des conditions conformes au présent arrêté ou sont éliminés comme les déchets. Les réservoirs ou récipients contenant des produits incompatibles ne sont pas associés à une même rétention. Le stockage des liquides inflammables, ainsi que des autres produits toxiques ou dangereux pour l’environnement, n’est permis sous le niveau du sol que dans des réservoirs en fosse maçonnée, ou assimilés, et pour les liquides inflammables, dans les conditions énoncées ci- dessus. 20.III III. − Lorsque les stockages sont à l’air libre, les rétentions sont vidées dès que possible des Il n’y a pas de stockage en extérieur. eaux pluviales s’y versant. 20.IV IV. − Le sol des aires et des locaux de stockage ou de manipulation des matières Les sols sont étanches et lavables facilement. dangereuses pour l’homme ou susceptibles de créer une pollution de l’eau ou du sol est Toutes les précautions sont prises lors des livraisons pour éviter étanche et équipé de façon à pouvoir recueillir les eaux de lavage et les matières répandues les déversements accidentels. accidentellement. Les aires de chargement et de déchargement de véhicules citernes sont étanches et reliées à des rétentions dimensionnées selon les règles fixées à l’alinéa I ci-dessus. Le transport des produits à l’intérieur de l’établissement est effectué avec les précautions nécessaires pour éviter le renversement accidentel des emballages (arrimage des fûts...). 20.V V. − Toutes mesures sont prises pour recueillir l’ensemble des eaux et écoulements Cf plan des réseaux. Cf. annexe 9-8 Fiches de susceptibles d’être pollués lors d’un sinistre, y compris les eaux utilisées lors d’un incendie, D9 et D9a. calcul D9 et D9A afin que celles-ci soient récupérées ou traitées afin de prévenir toute pollution des sols, des Le bassin d’orage de la CoPLER sert de rétention des eaux égouts, des cours d’eau ou du milieu naturel. Ce confinement peut être réalisé par des d’incendie. dispositifs internes ou externes à l’installation. Les dispositifs internes sont interdits lorsque des matières dangereuses sont stockées. En cas de dispositif de confinement externe à l’installation, les matières canalisées sont collectées, de manière gravitaire ou grâce à des systèmes de relevage autonomes, puis convergent vers cette capacité spécifique. En cas de recours à des systèmes de relevage autonomes, l’exploitant est en mesure de justifier à tout instant d’un entretien et d’une maintenance rigoureux de ces dispositifs. Des tests réguliers sont par ailleurs menés sur ces équipements.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 43 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique En cas de confinement interne, les orifices d’écoulement sont en position fermée par défaut. En cas de confinement externe, les orifices d’écoulement issus de ces dispositifs sont munis d’un dispositif automatique d’obturation pour assurer ce confinement lorsque des eaux susceptibles d’être polluées y sont portées. Tout moyen est mis en place pour éviter la propagation de l’incendie par ces écoulements. Le volume nécessaire à ce confinement est déterminé de la façon suivante. L’exploitant calcule la somme : – du volume des matières liquides stockées ; – du volume d’eau d’extinction nécessaire à la lutte contre l’incendie (120 m3 minimum) – du volume d’eau lié aux intempéries à raison de 10 litres par mètre carré de surface de drainage vers l’ouvrage de confinement lorsque le confinement est externe. Les eaux d’extinction collectées sont éliminées vers les filières de traitement des déchets appropriées. Section 5 : Disposi tions d’exploitation 21 L’exploitant désigne une ou plusieurs personnes référentes ayant une connaissance de la Des responsables de l’exploitation sont désignés par l’exploitant. conduite de l’installation, des dangers et inconvénients que son exploitation induit, des produits utilisés ou stockés dans l’installation et des dispositions à mettre en œuvre en cas Le site de CRYSTAL est clôturé pour éviter toute intrusion. d’incident. L’établissement n’est pas accessible par des personnes Les personnes étrangères à l’établissement n’ont pas l’accès libre aux installations. étrangères sans autorisation. 22 Dans les parties de l’installations recensées à l’article 8, et notamment celles recensées Tout travail par point chaud doit être autorisé par la délivrance locaux à risque d’incendie définis à l’article 11.1.1, les travaux de réparation ou d’un permis de feu. d’aménagement ne peuvent être effectués qu’après délivrance d’un « permis d’intervention » (pour une intervention sans flamme et sans source de chaleur) et éventuellement d’un « permis de feu » (pour une intervention avec source de chaleur et flamme) et en respectant une consigne particulière. Ces permis sont délivrés après analyse des risques liés aux travaux et définition des mesures appropriées. 23.I I - Règles générales L’exploitant assure ou fait effectuer la vérification périodique et de la maintenance des Les matériels de sécurité et de lutte contre l’incendie sont matériels de sécurité et de lutte contre l’incendie mis en place (exutoires, systèmes de vérifiés et contrôlés annuellement par une société spécialisée. détection et d’extinction, portes coupe-feu, colonne sèche, par exemple) ainsi que des éventuelles installations électriques et de chauffage, conformément aux référentiels en vigueur. Les vérifications périodiques de ces matériels doivent être inscrites sur un registre sur lequel sont également mentionnées les suites données à ces vérifications. 23.II II - Contrôle de l’outil de production

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 44 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique Sans préjudice de la réglementation relative aux équipements sous pression, l’outil de Les différents équipements sont contrôlés régulièrement par des Cf. partie 9.8.1 Mesures production (réacteur, équipement de séchage, équipements de débactérisation/stérilisation, entreprises spécialisées. de prévention du risque appareil à distiller, condenseurs, séparateurs et absorbeurs, chambre de fermentation ou incendie tempérée, fours, cuiseurs, tunnels de cuisson, autoclaves, friteuses, cuves et bacs de préparation...) est régulièrement contrôlé conformément aux préconisations du constructeur de cet équipement. Les vérifications périodiques de ces matériels doivent être inscrites sur un registre sur lequel sont également mentionnées les suites données à ces vérifications. 24.I I - CONSIGNES D’EXPLOITATION Sans préjudice des dispositions du code du travail, des consignes sont établies, tenues à jour Les consignes d’exploitation sont affichées et/ou portées à et affichées dans les lieux fréquentés par le personnel. connaissance du personnel. Ces consignes indiquent notamment : – l’interdiction d’apporter du feu sous une forme quelconque, notamment l’interdiction de fumer dans les zones présentant des risques d’incendie ou d’explosion ; – l’interdiction de tout brûlage à l’air libre ; – l’obligation du « permis d’intervention » pour les parties concernées de l’installation ; – les conditions de conservation et de stockage des produits, notamment les précautions à prendre pour l’emploi et le stockage de produits incompatibles ; – les procédures d’arrêt d’urgence et de mise en sécurité de l’installation (électricité, réseaux de fluides) ; – les mesures à prendre en cas de fuite sur un récipient ou une tuyauterie contenant des substances dangereuses ; – les modalités de mise en œuvre des dispositifs d’isolement du réseau de collecte, prévues à l’article 20 ; – les moyens d’extinction à utiliser en cas d’incendie ; – la procédure d’alerte avec les numéros de téléphone du responsable d’intervention de l’établissement, des services d’incendie et de secours, etc. ; – l’obligation d’informer l’inspection des installations classées en cas d’accident ; – les règles de stockage définies à l’article 24 (II) ; – les modalités de nettoyage et de récupération des matières au sein des ateliers prévues par l’article 29 (II). II - MODALITES DE STOCKAGE 24.II.A A - Lieu de stockage. Le stockage des consommables se fait dans un local dédié. Le stockage de consommables dans les locaux de fabrication est interdit sauf en cours de

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 45 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique fabrication. Pas de stockage dans les combles. Tout stockage est interdit dans les combles. 24.II.C C. – Règles de stockage à l’intérieur des locaux. Les produits finis sont stockés au sol. Une distance minimale de 1 mètre est maintenue entre le sommet des stockages et la base Il n’y a pas de stockage en vrac, ni de stockage empilé. de la toiture ou le plafond ou de tout système de soufflage ou d’aspiration d’air ; cette distance respecte la distance minimale nécessaire au bon fonctionnement du système d’extinction automatique d’incendie, lorsqu’il existe. Les matières stockées en vrac (produits nus posés au sol en tas) sont séparées des autres matières par un espace minimum de 3 mètres sur le ou les côtés ouverts. Une distance minimale de 1 mètre est respectée par rapport aux parois et aux éléments de structure. Les matières conditionnées en masse (produits empilés les uns sur les autres) sont stockées de la manière suivante : – les îlots au sol ont une surface limitée à 150 mètres carrés ; – la hauteur maximale de stockage est égale à 8 mètres ; – la distance minimale entre deux îlots est de 2,50 mètres. Les matières conditionnées dans des contenants autoporteurs gerbables (contenant autoporteur destiné à être empilé) sont stockées de la manière suivante : – les îlots au sol ont une surface limitée à 150 mètres carrés ; – la hauteur maximale de stockage est égale à 10 mètres ; – la distance minimale entre deux îlots est de 2,50 mètres. Les matières stockées sous température positive dans des supports de stockage porteurs Les matières stockées en rack respectent une hauteur maximale tels que les rayonnages ou les palettiers (racks) sont stockées à une hauteur maximale de 10 de stockage de 5,70 mètres. mètres en l’absence d’extinction automatique. Les matières stockées sous température négative dans des supports de stockage porteurs L’espace entre les racks est de 3 mètres et ils forment des îlots tels que les rayonnages ou les palettiers sont stockées à une hauteur maximale de 10 mètres de 30 mètres carrés. en l’absence d’une détection haute sensibilité avec transmission de l’alarme à l’exploitation ou à une société de surveillance extérieure. La hauteur de stockage des matières dangereuses liquides au sens du règlement (CE) n° Les matières dangereuses liquides sont stockées sur rétention et 1272/2008 est limitée à 5 mètres par rapport au sol intérieur. ne sont pas empilées. CHA PITRE 3 - EMISSIONS DANS L’EA U Sectio n 1 : Principes généraux 25 Le fonctionnement de l’installation est compatible avec les objectifs de qualité et de quantité Le rejet des eaux industrielles sera fait vers la nouvelle station Cf. partie 1.4.6. : des eaux visés au IV de l’article L. 212-1 du code de l’environnement. d’épuration de la société CRYSTAL. En attendant les Aménagements aux Les valeurs limites d’émission prescrites sont celles fixées dans le présent arrêté ou celles autorisations pour rejeter au milieu naturel, la CoPLER a donné prescriptions, partie 9.4 : revues à la baisse et présentées par l’exploitant dans son dossier afin d’intégrer les objectifs son accord pour rejeter les eaux traitées de CRYSTAL vers la Impact sur l’eau et

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 46 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique présentés à l’alinéa ci-dessus et de permettre le respect, dans le milieu hors zone de station de la CoPLER. Annexe 9-6 : Impacts des mélange, des normes de qualité environnementales et des valeurs seuils définies par l’arrêté Lorsque le rejet se fera dans le milieu aquatique, les flux rejetés rejets sur le milieu du 20 avril 2005 susvisé complété par l’arrêté du 25 janvier 2010 susvisé. en DBO5, DCO, NGL et Ptot seront supérieurs à 10 % du flux récepteur Pour chaque polluant, le flux rejeté est inférieur à 10 % du flux admissible par le milieu. admissible par le milieu et déclasseront le ruisseau, en La conception et l’exploitation des installations permettent de limiter les débits d’eau et les considérant que le débit moyen du cours d’eau est de 86,4 m 3/j flux polluants. (QMNA5). Section 2 : Pr élèvements et consommation d’eau 26 Il n’y a pas de prélèvement dans le milieu naturel. Cf. 9.4.1 : Alimentation et Le prélèvement ne se situe pas dans une zone où des mesures permanentes de répartition Prélèvement maximum journalier dans le réseau public : 100 consommation d’eau quantitative ont été instituées au titre de l’article L. 211-2 du code de l’environnement. m3/j, 600 m 3/semaine soit 31 200 m3/an maximum. Le prélèvement maximum journalier effectué dans le réseau public et/ou le milieu naturel est Des compteurs d’eau sont en place et les consommations d’eau déterminé par l’exploitant dans son dossier de demande d’enregistrement. sont suivies régulièrement. La réfrigération en circuit ouvert est interdite. Il n’y a pas de réfrigération en circuit ouvert. 27 Si le volume prélevé par forage est supérieur à 10 000 m3/an, (…). Pas de prélèvement par forage. Les installations de prélèvement d’eau sont munies d’un dispositif de mesure totalisateur. Ce Présence d’un compteur d’eau en entrée de réseau. Le volume dispositif est relevé quotidiennement si le débit prélevé est susceptible de dépasser 100 m3/j, prélevé ne dépassera pas 100 m 3/j. hebdomadairement si ce débit est inférieur. Ces résultats sont portés sur un registre éventuellement informatisé et conservés dans le dossier de l’installation. Les ouvrages de prélèvement dans les cours d’eau ne gênent pas le libre écoulement des Pas de prélèvement dans les cours d’eau. eaux. En cas de raccordement sur un réseau public ou sur un forage en nappe, l’ouvrage est Un disconnecteur est présent sur le raccordement au réseau équipé d’un dispositif de disconnexion. En cas de coexistence sur le site d’un réseau public. d’alimentation en eau public et d’un réseau d’alimentation en eau privé (forage par exemple), aucune connexion ne peut être établie entre ces deux réseaux. Se ction 3 : Co llec te et rejet des effluents 29.I I – Collecte des effluents Il est interdit d’établir des liaisons directes entre les réseaux de collecte des effluents devant Le réseau est séparatif sur le site. Les eaux usées et sanitaires Cf. Pièce n°4 : Plan de subir un traitement ou être détruits et le milieu récepteur, à l’exception des cas accidentels où sont dirigées vers la station d’épuration de CRYSTAL. masse et des réseaux la sécurité des personnes ou des installations serait compromise. Les eaux pluviales sont dirigées vers le bassin de régulation en Les effluents aqueux rejetés par les installations ne sont pas susceptibles de dégrader les place sur la zone d’activité des Jacquins (environ 2 500 m 3) réseaux de l’installation ou de dégager des produits toxiques ou inflammables dans ces avant rejet au milieu naturel. réseaux, éventuellement par mélange avec d’autres effluents. Ces effluents ne contiennent pas de substances de nature à gêner le bon fonctionnement des ouvrages de traitement du site. Les collecteurs véhiculant des eaux polluées par des liquides inflammables, ou susceptibles

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 47 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique de l’être, sont équipés d’une protection efficace contre le danger de propagation de flammes. Le plan des réseaux de collecte des effluents fait apparaître les secteurs collectés, les points de branchement, regards, avaloirs, postes de relevage, postes de mesure, vannes manuelles et automatiques... Il est conservé dans le dossier de l’installation. 29.II II - Installations de prétraitement et de traitement Un nettoyage dégrossi avec raclage à sec est réalisé avant le Cf. partie 9.4.2 : Les Afin de limiter au minimum la charge de l’effluent en corps gras, particules alimentaires, et lavage. rejets débris organiques en général, les sols des ateliers, chambres froides et tous ateliers de Sols étanches, dont la pente facilite l’évacuation des travail sont nettoyés à sec par raclage avant lavage. écoulements vers les siphons équipés de grilles servant de Sans préjudice des obligations réglementaires sanitaires, les sols des zones susceptibles de dégrilleur. Les déchets sont orientés vers la filière adéquate . recueillir des eaux résiduaires et/ou de lavage de l’installation sont garnis d’un revêtement Station d’épuration complète composée des éléments suivants : imperméable et la pente permet de conduire ces effluents vers un orifice pourvu d’un siphon - Dégraisseur aéré et raclé Cf. partie 1.4.4 : Station et, le cas échéant, d’un bac perforé permettant de récupérer les matières solides, et raccordé - Bassin tampon avec un hydroéjecteur d’épuration et plan au réseau d’évacuation. - Bassin d’aération aéré et brassé d’épandage L’installation possède un dispositif de prétraitement des effluents produits comportant, au - Bassin de filtration minimum, un dégrillage et, le cas échéant, un tamisage, un dessablage, un dégraissage, ou - Bassin d’étiage toute autre solution de traitement. - Autocontrôles sortie station - Silo à boues Il n’y a aucun MRS généré sur le site (pas d’abattage). 29.III III - Cas du trai tement des effluents en présence d e matériels à risque spécifiés Pas de matériels à risque spécifiés dans l’installation. 30 Les points de rejet dans le milieu naturel sont en nombre aussi réduit que possible. Il n’y a qu’un seul point de rejet pour les eaux traitées et un seul Cf. partie 9.2.2 : Les Les ouvrages de rejet permettent une bonne diffusion des effluents dans le milieu récepteur point de rejet pour les eaux pluviales. rejets et une minimisation de la zone de mélange. 31 Un point de prélèvement et un débitmètre sont en place sur la Sur chaque canalisation de rejet d’effluents sont prévus un point de prélèvement canalisation de rejet des eaux traitées. Le point de prélèvement d’échantillons et des points de mesure (débit, température, concentration en polluant...). est facile d’accès et permet des interventions en toute sécurité. 32 Les eaux pluviales non souillées ne présentant pas une altération de leur qualité d’origine Réseau séparatif eaux usées/eaux pluviales. Cf pièce n°4 : Plan de sont évacuées par un réseau spécifique. masse et des réseaux Les eaux pluviales susceptibles d’être polluées, notamment par ruissellement sur les voies Les eaux pluviales des voiries passent par des séparateurs de circulation, aires de stationnement, de chargement et déchargement, aires de stockage et d’hydrocarbures sur le site de CRYSTAL. autres surfaces imperméables, sont collectées par un réseau spécifique et traitées par un ou plusieurs dispositifs de traitement adéquat permettant de traiter les polluants en présence. Ces dispositifs de traitement sont conformes à la norme NF P 16-442 (version novembre 2007 ou version ultérieure) ou à toute autre norme européenne ou internationale équivalente. Ces équipements sont vidangés (hydrocarbures et boues) et curés lorsque le volume des Les séparateurs d’hydrocarbures sont vidangés et entretenus

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 48 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique boues atteint la moitié du volume utile du débourbeur et dans tous les cas au moins une fois régulièrement. par an, sauf justification apportée par l’exploitant relative au report de cette opération sur la base de contrôles visuels réguliers enregistrés et tenus à la disposition de l’inspection. En tout état de cause, le report de cette opération ne pourra pas excéder deux ans. Les fiches de suivi du nettoyage des décanteurs-séparateurs d’hydrocarbures, l’attestation de conformité à la norme ainsi que les bordereaux de traitement des déchets détruits ou retraités sont tenus à la disposition de l’inspection des installations classées. Lorsque le ruissellement sur l’ensemble des surfaces de l’installation (toitures, aires de Les eaux pluviales sont collectées dans un bassin de régulation parkings, etc.), en cas de pluie correspondant au maximal décennal de précipitations, est d’environ 2 500 m 3 présent sur la zone d’activité avant rejet au susceptible de générer un débit à la sortie des ouvrages de traitement de ces eaux supérieur milieu naturel. à 10 % du QMNA5 du milieu récepteur, l’exploitant met en place un ouvrage de collecte afin de respecter, en cas de précipitations décennales, un débit inférieur à 10 % de ce QMNA5. En cas de rejet dans un ouvrage collectif de collecte, le débit maximal est fixé par convention entre l’exploitant et le gestionnaire de l’ouvrage de collecte. Les eaux ainsi collectées ne peuvent être rejetées au milieu récepteur qu’après contrôle de leur qualité et si besoin traitement approprié. Leur rejet est étalé dans le temps en tant que

de besoin en vue de respecter les valeurs limites fixées à l’article 41, sous réserve de la compatibilité des rejets présentant les niveaux de pollution définis ci-dessous avec les objectifs de qualité et de quantité des eaux visés au IV de l’article L. 212-1 du code de l’environnement. 33 Les rejets directs ou indirects d’effluents vers les eaux souterraines sont interdits. Pas de rejet direct ou indirect dans les eaux souterraines. Se ction 4 : Val eurs limites d’é mission 34 Tous les effluents aqueux sont canalisés. Tous les effluents aqueux sont dirigés vers leur réseau Cf. pièce n°4 : Plan de La dilution des effluents est interdite. spécifique. masse et des réseaux et Le débit maximal journalier spécifique autorisé est de 6 m 3/tonne de produit entrant ou 10 Le ratio de consommation d’eau est inférieur à 6 m3 / tonne de partie et 9.4.1 : m3/tonne de produit entrant en cas d’utilisation d’eau au sein d’un dispositif de produit entrant. Alimentation et refroidissement par dispersion d’eau dans un flux d’air. consommation d’eau 35 Les prescriptions de cet article s’appliquent uniquement aux rejets directs au milieu naturel. Le QMNA5 du cours d’eau le Signaubert est de 1 l/s, soit 86,4 Cf. 1.4.6 : Aménagement L’exploitant justifie que le débit maximum journalier ne dépasse pas 1/10 du débit moyen m3/j. La DDT et la DDPP ont autorisé la société CRYSTAL a aux prescriptions et interannuel du cours d’eau. rejeté 100 m 3/j, soit plus de 1/10 du débit moyen interannuel du annexe 9-2 : Courrier de La température des effluents rejetés doit être inférieure à 30 °C sauf si la température en cours d’eau le Signaubert. la DDPP du 16 juin 2017 amont dépasse 30 °C. Dans ce cas, la température des effluents rejetés ne doit pas être supérieure à la température de la masse d’eau amont. Pour les installations raccordées, la La température des eaux traitées sera inférieure à 30°C. température des effluents rejetés pourra aller jusqu’à 50 °C, sous réserve que l’autorisation de raccordement ou la convention de déversement le prévoit ou sous réserve de l’accord

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 49 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique préalable du gestionnaire de réseau. Leur pH doit être compris entre 5,5 et 8,5, 9,5 s’il y a neutralisation alcaline. Le pH des eaux traitées sera compris entre 5,5 et 8,5. La modification de couleur du milieu récepteur, mesurée en un point représentatif de la zone où s’effectue le mélange, ne dépasse pas 100 mg Pt/l. Pour les eaux réceptrices, les rejets n’induisent pas, en dehors de la zone où s’effectue le mélange : - une élévation de température supérieure à 1,5 °C pour les eaux salmonicoles, à 3 °C pour les eaux cyprinicoles et de 2 °C pour les eaux conchylicoles ; - une température supérieure à 21,5 °C pour les eaux salmonicoles, à 28 °C pour les eaux cyprinicoles et à 25 °C pour les eaux destinées à la production d’eau alimentaire ; - un pH en dehors des plages de valeurs suivantes : 6/9 pour les eaux salmonicoles, cyprinicoles et pour les eaux de baignade ; 6,5/8,5 pour les eaux destinées à la production alimentaire et 7/9 pour les eaux conchylicoles ; - un accroissement supérieur à 30 % des matières en suspension et une variation supérieure à 10 % de la salinité pour les eaux conchylicoles. 36.I I. - Sans préjudice des dispositions de l’article 25, les eaux résiduaires rejetées au milieu Les eaux traitées en sortie de station d’épuration respecteront Cf partie 9.4.2 : Les rejets naturel respectent les valeurs limites de concentration suivantes, selon le flux journalier les valeurs suivantes : et 1.4.6 : Demande maximal autorisé. Concentrations Flux (kg/j) d’aménagements aux Pour chacun des polluants rejetés par l’installation, le flux maximal journalier est à préciser (mg/l) prescriptions de l’article dans le dossier d’enregistrement. MES 15 1,5 25 Dans le cas où le rejet s’effectue dans le même milieu que le milieu de prélèvement, la DCO 90 9 conformité du rejet par rapport aux valeurs limites d’émissions pourra être évaluée selon les DBO5 30 3 modalités définies au 2ᵉ alinéa de l’article 32 de l’arrêté du 2 février 1998 modifié. NGL 30 3 Ptot 5 0,5

36.II Les valeurs limites des concentrations des substances Cf 1.4.4 : Station II. Par ailleurs, pour toutes les autres substances susceptibles d’être rejetées par dangereuses entrant dans la qualification de l’état des masses d’épuration et plan l’installation, les eaux résiduaires rejetées au milieu naturel respectent les valeurs limites de d’eau sont présentées au paragraphe 2.4. Le suivi de ces d’épandage concentration suivantes. substances se fera durant 3 mesures ou 6 mesures si détection puis sera abandonné. 37.I Le raccordement à une station d’épuration collective urbaine ou industrielle n’est autorisé que Les effluents de la société CRYSTAL sont traités par la station Cf annexe 9-1 : si l’infrastructure collective (réseau et station d’épuration) est apte à acheminer et traiter de la CoPLER par le biais d’une convention et d’un arrêté de Convention et arrêté de déversement. En attendant les autorisations pour rejeter au l’effluent industriel ainsi que les boues résultant de ce traitement dans de bonnes conditions. déversement milieu naturel suite à la construction de la station d’épuration de Une autorisation de déversement ainsi que, le cas échéant, une convention de déversement CRYSTAL, CRYSTAL peut continuer à envoyer les effluents à la sont établies avec la ou les autorités compétentes en charge du réseau d’assainissement et station de la CoPLER. du réseau de collecte.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 50 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique Les valeurs limites de concentration imposées à l’effluent à la sortie de l’installation avant raccordement à une station d’épuration urbaine ne dépassent pas : MEST : 600 mg/l ; DBO5 : 800 mg/l ; DCO : 2 000 mg/l ; Azote global (exprimé en N) : 150 mg/l ; Phosphore total (exprimé en P) : 50 mg/l ; SEH : 300 mg/l. 37.II II. – Par ailleurs, pour toutes les autres substances susceptibles d’être rejetées par Pas d’autres substances susceptibles d’être rejetées par l’installation, l’exploitant présente dans son dossier les valeurs limites de concentration l’installation. auxquelles elles seront rejetées. Secti on 5 : Traitement des effluents 40 Les installations de traitement en cas de rejet direct dans le milieu naturel et les installations La station de CRYSTAL est dimensionnée pour traiter les de prétraitement en cas de raccordement à une station d’épuration collective, urbaine ou effluents de la société. Un bassin tampon permet de lisser la industrielle, lorsqu’elles sont nécessaires au respect des valeurs limites imposées au rejet, charge polluante et de faire face aux variations de débit. sont conçues et exploitées de manière à faire face aux variations de débit, de température ou de composition des effluents à traiter en particulier à l’occasion du démarrage ou de l’arrêt des installations. Les installations de traitement et/ou de prétraitement sont correctement entretenues. Les Les installations seront entretenues correctement et principaux paramètres permettant de s’assurer de leur bonne marche sont mesurés régulièrement. périodiquement. Les résultats de ces mesures sont portés sur un registre éventuellement informatisé et conservés dans le dossier de l’installation pendant cinq années. Si une indisponibilité ou un dysfonctionnement des installations de traitement et/ou de prétraitement est susceptible de conduire à un dépassement des valeurs limites imposées par le présent arrêté, l’exploitant prend les dispositions nécessaires pour réduire la pollution émise en limitant ou en arrêtant si besoin l’activité concernée. 41 Sans préjudice des restrictions définies par la réglementation pour des motifs sanitaires, Les boues seront valorisées agronomiquement sur des parcelles Cf partie 1.4.4 : Station peuvent faire l’objet d’un épandage : agricoles. d’épuration et plan – les effluents, à l’exclusion des eaux usées générées par le personnel dans les parties Les bilans agronomiques de chaque agriculteur du plan d’épandage et annexe 9- communes ; d’épandage sont présentés dans le tableau 5.4 de l’annexe 9-3. 3 : Etude de périmètre – les boues produites et récupérées dans les dispositifs épuratoires, le cas échéant, après d’épandage l’opération de dégrillage visée à l’article 29 du présent arrêté pour les matériels à risque spécifiés. L’exploitant respecte les dispositions de l’annexe III concernant les dispositions techniques à appliquer pour l’épandage.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 51 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique CHAPITRE 4 - EMISSIONS DANS L’AIR Section 1 : Généralités 42.I I - Les poussières, gaz polluants ou odeurs sont captés à la source et canalisés, sauf dans le L’ensemble du process est à l’intérieur des bâtiments. L’activité cas d’une impossibilité technique justifiée. Sans préjudice des règles relatives à l’hygiène et à ne génère pas d’odeurs et n’émet pas de poussières (pas de la sécurité des travailleurs, les rejets sont conformes aux dispositions du présent arrêté. produits pulvérulents). Les émissions des fours de cuisson sont Les stockages de produits pulvérulents, volatils ou odorants, susceptibles de conduire à des captées et canalisées par des cheminées. Toutefois, la plupart émissions diffuses de polluants dans l’atmosphère, sont confinés (récipients, silos, bâtiments des produits de l’installation sont cuits en emballages étanches, fermés...). Les installations de manipulation, transvasement, transport de ces produits sont, évitant ainsi l’émission d’odeurs. sauf impossibilité technique justifiée, munies de dispositifs de capotage et d’aspiration Il n’y a pas de stockage en vrac. permettant de réduire les émissions dans l’atmosphère. Si nécessaire, les dispositifs d’aspiration sont raccordés à une installation de traitement des effluents en vue de respecter les dispositions du présent arrêté. Les équipements et aménagements correspondants satisfont par ailleurs la prévention des risques d’incendie et d’explosion (évents pour les tours de séchage, les dépoussiéreurs...). Le stockage des autres produits en vrac est réalisé dans la mesure du possible dans des espaces fermés. A défaut, des dispositions particulières tant au niveau de la conception et de la construction (implantation en fonction du vent...) que de l’exploitation sont mises en œuvre. Lorsque les stockages de produits pulvérulents se font à l’air libre, l’humidification du stockage ou la pulvérisation d’additifs pour limiter les envols par temps sec sont permis. 42.II II. – Equipements frigorifiques et climatiques utilisant certains fluides frigorigènes. 17 équipements frigorifiques utilisant des fluides frigorigènes Les conditions de mise sur le marché, d’utilisation, de récupération et de destruction des sont utilisés sur site. Ils sont vérifiés une fois par an par une substances suivantes, chlorofluorocarbures (CFC), hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et société spécialisée. hydrofluorocarbures (HFC) utilisées en tant que fluides frigorigènes dans des équipements frigorifiques ou climatiques sont définies à l’article R. 543-75 et suivants du code de l’environnement. Les fiches d’intervention établies lors des contrôles d’étanchéité ainsi que lors des opérations de maintenance et d’entretien sont conservées par l’exploitant dans un registre par équipement tenu à la disposition de l’inspection. Section 2 : Rejets à l ’at mosphère 43 Les points de rejet dans le milieu naturel sont en nombre aussi réduit que possible. Si 6 points de rejet : 1 cheminée de la chaudière et 6 cheminées plusieurs points de rejet sont nécessaires, l’exploitant le justifie. des 6 fours présents sur le site. Les effluents sont collectés et rejetés à l’atmosphère, après traitement éventuel, par Les cheminées respectent ces prescriptions. l’intermédiaire de cheminées pour permettre une bonne diffusion des rejets. La forme des conduits, notamment dans leur partie la plus proche du débouché à l’atmosphère, est conçue de façon à favoriser au maximum l’ascension des gaz dans l’atmosphère. L’emplacement de ces conduits est tel qu’il ne peut y avoir à aucun moment siphonage des effluents rejetés

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 52 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique dans les conduits ou prises d’air avoisinants. Les contours des conduits ne présentent pas de point anguleux et la variation de la section des conduits au voisinage du débouché est continue et lente. 44 Les points de mesure et les points de prélèvement d’échantillons sont aménagés Une mesure des NOX et des poussières sera réalisée tous les 2 conformément aux conditions fixées par les méthodes de référence précisées dans l’arrêté ans. du 7 juillet 2009 susvisé et équipés des appareils nécessaires pour effectuer les mesures prévues par le présent arrêté dans des conditions représentatives. 45 La hauteur de la cheminée (différence entre l’altitude du débouché à l’air libre et l’altitude La hauteur de la cheminée de la chaudière est de 7 mètres. La Cf. 1.4.6 : Aménagement moyenne du sol à l’endroit considéré) exprimée en mètres est déterminée, d’une part, en diffusion dans l’air n’est cependant pas impactée. La cheminée a aux prescriptions fonction du niveau des émissions de polluants à l’atmosphère, d’autre part, en fonction de été installée le 22 septembre 2014. l’existence d’obstacles susceptibles de gêner la dispersion des gaz. Cette hauteur, qui ne peut être inférieure à 10 mètres fait l’objet d’une justification dans le dossier conformément aux dispositions de l’annexe II. Section 3 : Valeurs limit es d’émission 49 Les déchets organiques sont stockés dans un frigo tampon Cf. partie 9.7 : Impact sur n’engendrant aucune odeur. la gestion des déchets Toutes les dispositions nécessaires sont prises pour que l’établissement ne soit pas à Pas de bassins de stockage sur le site. l’origine d’émission de gaz odorant susceptibles d’incommoder le voisinage et de nuire à la Les bassins de la station de traitement ne généreront pas santé et à la sécurité publique. d’odeurs : le bassin tampon sera aéré par hydroéjecteur, le Lorsqu’il y a des sources potentielles d’odeurs de grande surface (bassins de stockage, de bassin d’aération sera agité et aéré afin de limiter les odeurs traitement...) difficiles à confiner, celles-ci sont implantées de manière à limiter la gêne pour dues aux conditions d’anaérobies. Les boues stockées seront le voisinage (éloignement...). suffisamment minéralisées (âge de boues correct) pour éviter les L’exploitant démontre dans son dossier de demande qu’il a pris toutes les dispositions odeurs. La station est éloignée des habitations et est en retrait nécessaires pour éviter en toute circonstance, à l’exception des procédés de traitement de la zone des Jacquins. Ces dispositions permettent de limiter anaérobie, l’apparition de conditions anaérobies dans les bassins de stockage ou de les émissions d’odeurs. traitement, ou dans les canaux à ciel ouvert. Des distances vis-à-vis des habitations seront respectées lors des épandages de boues. CHAPITRE 5 - EMISSI ONS D ANS LES SOLS 50 Les rejets directs dans les sols sont interdits. Pas de rejets dans les sols. CHAPITRE 6 - BRUIT ET VIBRATIONS 51.I I - Valeurs limites de bruit Les émissions sonores de l’installation ne sont pas à l’origine, dans les zones à émergence Mesures de bruits effectuées par la société GESsec en février Cf. partie 9.6.2 : Mesures réglementée, d’une émergence supérieure aux valeurs admissibles définies dans le tableau 2018. de bruit réalisées suivant :

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 53 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique Niveau de bruit Emergence admissible Emergence admissible ambiant existant dans pour la période allant pour la période allant les zones à émergence de 7 heures à 22 de 22 heures à 7 réglementée (incluant heures (sauf dimanche heures (ainsi que les le bruit de et jours fériés) dimanches et jours l’installati on) fériés) Supérieur à 35 et 6 dB(A) 4 dB(A) inférieur ou égal à 45 dB(A) Supérieur à 45 d B(A) 5 dB(A) 3 dB(A) De plus, le niveau de bruit en limite de propriété de l’installation ne dépasse pas, lorsqu’elle est en fonctionnement, 70 dB(A) pour la période de jour et 60 dB(A) pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite. Dans le cas où le bruit particulier de l’établissement est à tonalité marquée au sens du point 1.9 de l’annexe de l’arrêté du 23 janvier 1997 susvisé, de manière établie ou cyclique, sa durée d’apparition n’excède pas 30 % de la durée de fonctionnement de l’établissement dans chacune des périodes diurne ou nocturne définies dans le tableau ci-dessus. 51.II II - Véhicules, engins de chantie r Les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier utilisés à Les véhicules de transport, matériels de manutention et les l’intérieur de l’installation sont conformes aux dispositions en vigueur en matière de limitation engins de chantier respectent les dispositions de cet article. de leurs émissions sonores. L’usage de tous appareils de communication par voie acoustique (sirènes, avertisseurs, haut- parleurs, etc.) gênant pour le voisinage est interdit, sauf si leur emploi est exceptionnel et réservé à la prévention et au signalement d’incidents graves ou d’accidents. 51.III III - Vibrations Les vibrations émises sont conformes aux dispositions fixées à l’annexe I Pas de vibrations.

51.IV IV - Surveillance p ar l’exploitant des émissions sonores Une mesure du niveau de bruit et de l’émergence est effectuée par une personne ou un Dernière campagne de mesure de bruits réalisée par la société Cf. partie 9.6.2 : Mesures organisme qualifié au moins tous les cinq ans sauf justification fournie dans le dossier GESsec en février 2018. de bruit réalisées d’enregistrement détaillant la situation géographique, l’aménagement ou les conditions d’exploitation et à tout moment sur demande de l’inspection.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 54 Eléments mis en œuvre par CRYSTAL Justification / Renvoi à Objet paragraphe spécifique Les mesures sont effectuées selon la méthode définie en annexe de l’arrêté du 23 janvier 1997 susvisé. Ces mesures sont effectuées dans des conditions représentatives du fonctionnement de l’installation sur une durée d’une demi-heure au moins. CHAPITRE 7 - DECHETS ET S OUS -PRODUITS ANIMAUX 52 L’établissement assure une gestion optimale des déchets Cf. partie 9.7 : Impact sur Gestion des déchets produits. la gestion des déchets 53 Séparation et stockage des déchets L’exploitant trie les déchets de façon à faciliter leur traitement ou leur élimination dans des filières spécifiques autorisées. 54 L’ensemble des déchets qui ne peuvent pas être valorisés (DIB, Cf. partie 9.7 : Impact sur Elimination des déchets DIS) est éliminé dans des installations réglementées. la gestion des déchets CHAPITRE 8 - SURVEIL LANCE DES EMIS SIONS Section 3 : Emissions dans l’eau 56 Une autosurveillance est mise en place sur le rejet d’eaux usées Cf. partie 1.4.4 : Station Fréquence d’analyses des effluents rejetés industrielles. d’épuration et plan d’épandage Section 5 : Impacts sur les eaux de surface 58 Lorsque le rejet s’effectue dans un cours d’eau et qu’il dépasse l’une des valeurs suivantes : Les rejets de la société CRYSTAL ne dépasseront pas les flux 5 t/j DCO ; mentionnés ci-contre. 20 kg/j d’hydrocarbures totaux ; 10 kg/j de chrome, cuivre, étain, manganèse, nickel et plomb, et leurs composés (exprimés en Cr + Cu + Sn + Mn + Ni+ Pb) ; 0,1 kg/j d’arsenic, de cadmium et mercure, et leurs composés (exprimés en As +Cd + Hg), l’exploitant réalise ou fait réaliser des mesures de ces polluants en aval de son rejet, en dehors de la zone de mélange, à une fréquence au moins mensuelle. Lorsque le rejet s’effectue en mer ou dans un lac et qu’il dépasse l’un des flux mentionnés ci- dessus, l’exploitant établit un plan de surveillance de l’environnement adapté aux conditions locales. Les résultats de ces mesures sont envoyés à l’inspection des installations classées dans un délai maximum d’un mois après la réalisation des prélèvements. 59 Dans le cas où l’exploitation de l’installation entraînerait l’émission directe ou indirecte de Pas de rejet direct ou indirect dans les eaux souterraines. polluants figurant aux annexes de l’arrêté du 17 juillet 2009 susvisé, une surveillance est mise en place afin de vérifier que l’introduction de ces polluants dans les eaux souterraines n’entraîne pas de dégradation ou de tendances à la hausse significatives et durables des concentrations de polluants dans les eaux souterraines.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 55 9.1.2 Synthèse des aménagements aux prescriptions

Cf. partie 1.4.6 : Aménagements aux prescriptions

9.2 PRECISIONS RELATIVES AUX IMPACTS SUR LE SITE

9.2.1 Intégration paysagère du projet

La station d’épuration est construite au sud-est du rond-point proche du site de CRYSTAL (cf. plan ci- dessous).

Vue 9.1 : Vue aérienne localisant l’implantation de la future station d’épuration

CRYSTA L Ruisseau du

Signaubert

Emplacement

de la ST EP

Le tiers le plus proche de la station d’épuration est situé à 85 mètres au nord du terrain d’implantation de la future station d’épuration.

Les habitations les plus proches sont situées à 650 m au sud de la future station d’épuration.

Des aménagements paysagers aux abords seront réalisés pour réduire l’impact visuel des équipements de la station. La parfaite tenue et l’entretien des ouvrages permettront de limiter tout risque d’impact sur le site.

Aucun monument historique n’est recensé à proximité du site.

Le tableau ci-dessous présente l’évolution des surfaces imperméabilisées de l’établissement.

Tableau 9.2 : Evolution des surfaces imperméabilisées (m 2)

Future après projet de création de la Surface Actuelle future station d’épuration Construite (bâtiment : surface au sol) 4 327 4 342 Voiries 3 467 3 467 Parking (Véhicules du personnel et visiteurs) 2 160 2 160 Enherbées, empierrement (chemin piéton et 3 547 6 161 voirie non imperméabilisée) Station d’épuration (lagunes, équipements) - 612 Surface totale 13 501 16 742

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 56 La voirie d’accès à la station d’épuration n’est pas bitumée, la surface imperméabilisée est de 8 421 m2 dû à l’installation d’un local technique de 15 m² et de l’implantation des lagunes occupant une surface de 612 m². . L’intégration paysagère des aménagements a été étudiée. Le projet n’aura pas d’impact visuel particulier vis-à-vis des tiers : il s’agit d’ouvrages techniques classiquement mis en place sur les stations d’épuration. Ils seront maintenus dans un bon état de propreté, exploités avec rigueur, ce qui limitera tout risque de gênes pour les riverains.

9.2.2 Impact lumineux

Il n’y a pas de changement sur le site de l’usine de CRYSTAL.

Au niveau de la station d’épuration, des lampadaires ont été installées au niveau du local technique et du silo à boues afin d’assurer la sécurité du personnel intervenant sur la station d’épuration.

La lumière sera dirigée vers le sol et vers l’intérieur de la propriété industrielle.

L’impact lumineux sera réduit.

9.3 IMPACT SUR LA BIODIVERSITE

La station d’épuration est implantée sur une parcelle agricole de 3 241 m² qui a été achetée à un agriculteur du plan d’épandage. Sa Surface Agricole Utile totale est de 224 ha. La diminution est donc très faible (0,14 %). La partie supprimée appartenait à un îlot de plus de 5,5 ha, qui sera toujours exploité.

La parcelle concernée était une prairie pâturée par des bovins, fauchée et fertilisée. L’agriculteur récoltait 2 ou 3 coupes en période estivale pour nourrir son troupeau durant l’hiver. Une fertilisation organique par épandage de fumier et/ou de lisier était réalisée. La flore présente sur cette parcelle était courante composée de graminées et légumineuses sans particularité. La faune associée à ce milieu est sans particularité : insectes, papillons, oiseaux, lapins, campagnols… Le reste de la parcelle agricole pourra accueillir les espèces concernées. A noter que la situation en bordure d’axes routiers et de la zone industrielle n’est pas propice au développement d’espèces particulières. La parcelle n’est pas bordée de haies. Elle a été exploitée régulièrement et n’a pas été laissée à l’abandon ou en état d’enfrichement. Ainsi, aucune espèce protégée n’a été observée sur cette parcelle.

Aucune parcelle du plan d’épandage n'est située dans une zone Natura 2000. La parcelle la plus proche de la Zone de Protection Spéciale (ZPS) des Gorges de la Loire aval est implantée à 1,5 km à l’est. Du fait de l’éloignement de cette zone, il n’y a aucune incidence.

Les parcelles du plan d’épandage ne sont pas situées dans les périmètres des ZNIEFF de type I et II. Les parcelles les plus proches sont à plus de 2 km des ZNIEFF les plus proches.

Les parcelles retenues pour la valorisation agronomique des boues biologiques sont des parcelles agricoles en prairies et cultures céréalières (maïs, orge…).

Au niveau des espèces animales sur ces parcelles, on trouve la faune habituellement liée à ce type d’habitat et en particulier, les rongeurs, insectes et oiseaux.

Les épandages des boues s’inscrivent dans l’ensemble des pratiques agricoles courantes, dans le cadre de la fertilisation des cultures. Il s’agit d’apports de matières organiques, permettant d’améliorer la fertilité des sols et se substituent aux engrais minéraux usuellement employés.

L’impact sur la biodiversité sera réduit.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 57 9.4 IMPACT SUR L’EAU

9.4.1 Alimentation et consommation d’eau

L’établissement est alimenté en eau potable par le réseau public, équipé d’un compteur général et d’un disconnecteur. Il n’y aura pas de changement de ces modalités. Dans le cadre de ce projet, il n’est prévu aucune modification du process.

Les usages de l’eau sont rappelés ci-dessous : • Lavage des équipements de production et des ateliers de production, • Incorporation au process comme ingrédient dans les recettes (de l’ordre de 21% en moyenne), • Refroidissement de certains équipements techniques, • Cuisson (vapeur) et refroidissement par douchage (eau froide), • Sanitaires, • Protection incendie.

Le tableau ci-dessous présente l’évolution de la consommation d’eau depuis 2012 et la consommation d’eau au terme du développement de l’activité.

Tableau 9.3 : Evolution de la consommation d’eau Année 2012 2013 2014 2015 2016 2017 A terme Consommation (m3/an) 10 950 15 530 16 978 16 252 19 698 23 964 31 200 Produits finis fabriqués (t/an) 3 576 5 861 6 650 8 489 9 211 10 048 13 000 Ratio (m3/t produits finis fabriqués) 3,1 2,6 2,6 1,9 2,1 2,4 2,4 Consommation (m3/j) 36 51 65 63 76 92 100

En 2013, un audit a été réalisé par GESsec sur « l’amélioration de la filière de traitement des effluents ». Il a permis d’identifier des pistes d’économies d’eau et de flux polluants en interne.

Des aménagements ont été faits qui ont permis de réduire la consommation en 2015. Le ratio de consommation d’eau par tonne de produits finis a été de 1,9 m 3/t contre 3,1 m 3/t en 2012.

La consommation d’eau et le ratio ont augmenté entre 2015 et 2017. Cette augmentation s’explique par les raisons suivantes : - L’agrandissement des locaux en 2015 a entrainé une surface de lavage plus importante. - De nouveaux outils de process ont été mis en place et l’activité a évolué (nouvelles recettes) augmentant en conséquence les lavages intermédiaires entre recettes. Ces lavages expliquent l’augmentation du ratio consommation d’eau/tonnage produits finis fabriqués qui passe de 1,9 à 2,4 entre 2015 et 2017. - En 2016, la réserve incendie de 720 m 3 mise en place en limite de propriété nord de CRYSTAL a été remplie.

L’eau utilisée sur la station d’épuration servira au lavage occasionnel des sondes de mesure, des préleveurs, etc. Elle sera très réduite.

Le recyclage de l’eau n’a pas été retenu car le volume utilisé sur la station sera très faible et la mise en place d’un surpresseur pour la production d’eau n’est pas techniquement justifiée.

Le Syndicat des Eaux du Gantet a autorisé la consommation d’eau suivante par la société CRYSTAL dans son courrier du 5 septembre 2018 (cf. annexe 9-4).

Tableau 9.4 : Consommation d’eau autorisée par le Syndicat des Eaux du Gantet

Consommation d’eau Consommation journalière (m3/an) 100 Consommation hebdomadaire (m3/semaine) 600 Consommation annuelle (m 3/an) 31 200

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 58

Une étude est en cours sur le réseau d’eau pour étudier les interconnexions possibles. Les valeurs présentées dans le tableau ci-dessus pourront être revues par la suite.

La société CRYSTAL étudiera également la mise en place d’un réservoir tampon d’eau sur son usine, ce qui permettra d’optimiser sa consommation d’eau sur la semaine et lors des lavages.

Une procédure de contrôle de la consommation d’eau sera mise en place. La SAUR (exploitant du réseau) enverra à la société CRYSTAL un relevé quotidien de la consommation d’eau afin de détecter rapidement une fuite sur le réseau et afin de suivre rigoureusement la consommation d’eau afin de ne pas dépasser les 100 m 3/j autorisés. Pour améliorer la connaissance et le suivi de sa consommation, CRYSTAL mettra en place des sous-compteurs sur différents postes de consommation dans l’usine.

9.4.2 Les rejets

Les eaux générées par les activités de l’ensemble du site comprennent : - les eaux pluviales liées au ruissellement sur les surfaces imperméabilisées, - les eaux usées sanitaires produites au niveau des bureaux administratifs et des locaux sociaux, - les eaux usées industrielles.

Le plan des réseaux de l’usine est présenté dans la pièce n°3. Les réseaux eaux usées et eaux pluviales sont séparatifs sur la totalité du site.

Les eaux pluviales sont constituées des écoulements d’eau de pluie sur les surfaces imperméabilisées (toitures, voiries). Il n’y aura pas de nouvelles surfaces imperméabilisées sur le site de production.

Les eaux pluviales ruisselant sur ces surfaces imperméabilisées sont régulées par le bassin de régulation en place sur la zone d’activité (d’un volume d’environ 2 500 m 3) avant rejet au milieu naturel, le ruisseau du Signaubert.

Le tableau ci-dessous présente les coordonnées Lambert des rejets.

Tableau 9.5 : Coordonnées des points de rejets

Année Xm Ym Eaux pluviales (point de rejet au bassin) 791 249,02 6 532 566,92 Eaux traitées 791 470,02 6 532 258,11

Les eaux sanitaires ne seront pas séparées des eaux usées industrielles et seront traitées par la future station d’épuration.

Le plan des réseaux en pièce n°3 présente la canalisation de transfert des effluents depuis le site jusqu’à la future station d’épuration.

Les eaux usées industrielles sont issues du nettoyage des équipements et des ateliers de production. Environ 20 % de l’eau consommée du site est utilisée comme ingrédient. Le volume rejeté à terme sera donc au maximal de 100 m 3/j.

Tableau 9.6 : Consommation et rejet de la société CRYSTAL

Année A terme Consommation (m3/an) 31 200 Eau rejetée à la STEP (m3/an) 26 000 Rejet autorisé de la STEP (m3/an) 36 500

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 59 La station d’épuration est dimensionnée pour traiter le volume futur rejeté par la société CRYSTAL. Le bassin tampon de 200 m3 permettra de lisser la charge polluante sur 24 heures et sur 7 jours.

L’eau traitée par la station d’épuration rejoindra le milieu naturel (ruisseau du Signaubert).

Le ruisseau de Signaubert est un affluent du ruisseau le Berneton qui devient ensuite le ruisseau de Revoûte. Ce dernier est un affluent de la Loire (confluence à la limite communale entre Balbigny et Saint-Marcel-de-Félines). Les valeurs limites de rejet sollicitées sont présentées au paragraphe 4.4.2. Elles ont été définies en accord avec la DDPP. Elles sont rappelées ci-dessous.

Tableau 9.7 : Valeurs limites des rejets de la station de CRYSTAL

Valeurs limites de Valeurs limites des flux conc entrations retenues journaliers Volume 100 m3/j MES 15 mg/l 1, 5 kg/j DCO 90 mg/l 9,0 kg/j

DBO 5 30 mg/l 3,0 kg/j NGL 30 mg/l 3,0 kg/j P total 5 mg/l 0,5 kg/j

En attendant l’autorisation de rejet des eaux traitées dans le ruisseau du Signaubert, la CoPLER a donné son accord dans un courrier du 17 janvier 2018 pour recevoir l’effluent traité sur la station communale de Neulise (cf. annexe 9-5).

9.4.3 Impact du rejet de la station d’épuration sur le milieu récepteur

D’un point de vue qualitatif, l’impact du rejet de la station de CRYSTAL sur le milieu récepteur (ruisseaux du Signaubert et du Berneton) a été calculé, au regard de l’objectif de bon état.

Le rejet de la station communale de la CoPLER a également été pris en compte. Les rendements d’abattement de la station d’épuration seront équivalents à 95 % sur les MES, 97 % sur la DBO 5 et 96 % sur la DCO, 80 % sur le NGL et 95 % sur le Ptot. Le volume de rejet des eaux traitées de la station d’épuration de CRYSTAL sera au maximum de 100 m 3/j.

Les calculs sont présentés en annexe 9-6. Aux valeurs limites de rejet sollicitées et en période d’étiage, période la plus défavorable, l’objectif de qualité (bon état) sera respecté sur les MES sur le ruisseau du Signaubert (affluent du Berneton).

Concernant le Berneton, en période d’étiage, l’objectif de bon état de la masse d’eau sera respecté sur tous les paramètres sauf le phosphore et la DBO5.

Sur le même principe, en considérant comme débit du cours d’eau le module interannuel, l’objectif de bon état sera respecté sur tous les paramètres sur le Berneton.

Remarque : les valeurs limites retenues ici pour CRYSTAL sont nettement inférieures à celles prévues par la réglementation (Arrêté ministériel du 23/03/2012) applicable pour les installations à enregistrement (ICPE) : MES 100 mg/l si < 15 kg/j ; DCO 300 mg/l si < 50 kg/j ; DBO5 100 mg/l si < 15 kg/j.

Les valeurs retenues pour cette nouvelle station sont plus contraignantes.

Les valeurs limites de rejet de la station d’épuration communale de NEULISE sont plus élevées que celles retenues pour la future station d’épuration de CRYSTAL pour les MES et le phosphore.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 60 Tableau 9.8 : Valeurs limites des rejets de la station de CRYSTAL et de la station communale

Valeurs limites de rejet Paramètre Station communale Future station CRYSTAL MES 23 mg/l 15 mg/l Pt 8 mg/l 5 mg/l

Une part importante des rejets actuels de la station d’épuration communale est due à la société CRYSTAL. Les rejets futurs de la station communale seront diminués puisque l’établissement CRYSTAL ne sera plus raccordé à cette station d’épuration. Le traitement biologique des effluents de CRYSTAL permettra d’améliorer la situation existante des rejets dans le ruisseau du Signaubert. La station d’épuration permettra de protéger plus efficacement le milieu aquatique en aval du ruisseau.

9.4.4 Impact du plan d’épandage

Le mode de dimensionnement retenu pour le plan d’épandage s’appuie sur la réglementation en vigueur.

Les marges de sécurité sont importantes pour l’azote, le phosphore (P 2O5) et la potasse (K 2O). Les objectifs de rendements des cultures seront atteints par une fertilisation minérale complémentaire.

Les risques de pollution des eaux sont liés au ruissellement, à des infiltrations ou percolations, à des surfertilisations.

Le service départemental de l’ARS (Agence Régionale de Santé) a été consulté sur l’existence de captages d’eau public sur les communes sur lesquelles s’étend le périmètre d’épandage. Aucun captage n’est présent à proximité des parcelles du plan d’épandage. Aucune parcelle ne se trouve dans un périmètre de protection d’eau potable. Les précautions usuelles seront prises vis-à-vis de leur fertilisation. Il n’y aura pas de stockage de coproduits sur une parcelle. Aucune parcelle n’est située en zone vulnérable aux nitrates.

9.4.4.1 Ruissellement L’étude de sol a permis de recenser les terrains et de définir leur aptitude à l’épandage : les parcelles pentues présentant des risques de ruissellement ont été exclues (aptitude 0).

Ensuite, le choix des parcelles selon les périodes, l’application de doses modérées et la surveillance du dispositif, permettent d’éviter tout risque de ruissellement. L’impact hydrique de ces doses (20 à 30 m3/ha) est faible par rapport à la pluviométrie.

9.4.4.2 Infiltration, percolation La définition des classes d’aptitude à l’épandage permet d’éviter l’utilisation de parcelles inadaptées (sols superficiels ou hydromorphes).

L’utilisation des sols couverts de végétation en période d’excès hydrique permet en outre de limite le risque de perte d’azote vers les nappes.

Contrairement à l’azote minéral (que les agriculteurs épandent sous forme d’engrais), l’azote organique, contenu dans les coproduits, ne migre pas vers les nappes lors de forte pluviosité (lessivage des sols).

L’azote organique doit être minéralisé progressivement par le sol pour devenir disponible pour les plantes.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 61 Ces apports d’azote sous forme organique permettent de diminuer le recours aux apports d’azote minéral.

Les risques d’infiltration sont exclus.

9.4.4.3 Surfertilisation Les exploitations du périmètre ont fait l’objet d’un bilan de fertilisation. Ils sont présentés dans l’étude du périmètre d’épandage en annexe 9-3.

Les disponibilités du périmètre permettent de traiter l’ensemble des flux contenus dans les coproduits avec une marge de sécurité importante pour l’azote, le phosphore (P 2O5) et la potasse (K 2O).

Lors des épandages, il est tenu compte des doses maximales conseillées.

Enfin, les distances par rapport aux berges des cours d’eau et points d’eau limitent également l’impact potentiel des épandages.

Les épandages sont et seront basés sur le principe de la fertilisation raisonnée. Par rapport à l’agriculture classique, ce mode de fertilisation fait preuve d’une surveillance et d’une maîtrise plus importante. Les agriculteurs concernés sont informés de la valeur fertilisante de l’ensemble des produits et des économies d’engrais minéraux chimiques pouvant être réalisées.

Ces apports fertilisants viennent en remplacement d’une partie des fertilisants minéraux employés par les agriculteurs.

Le suivi agronomique des épandages permet et permettra, outre le suivi de l'évolution du produit (analyse des coproduits) et des sols soumis à l'épandage, l'adaptation du périmètre aux besoins de l'épuration en fonction de l'évolution des flux à traiter mais aussi des structures des exploitations.

Il n’y aura pas de surfertilisation.

9.4.5 Compatibilité du projet avec le SDAGE

La compatibilité du projet avec le SDAGE et le SAGE est présentée dans la pièce n°10.

9.4.6 Actions d’économie d’eau (en cas de sécheresse)

En cas de sécheresse, 4 niveaux sont à prendre en compte : - Niveau 0 : vigilance. - Niveau 1 : situation d’alerte - Niveau 2 : situation d’alerte renforcée. - Niveau 3 : situation de crise.

A partir du niveau 1, l’arrosage des espaces verts sera suspendu et le suivi de la consommation d’eau du site sera renforcé.

Près de 30 % de l’eau consommée sur le site est utilisée comme ingrédient pour la fabrication des produits finis. Une restriction d’utilisation de l’eau induirait une réduction de l’activité et le risque du recours au chômage technique liée à la réduction de l’activité.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 62 9.5 IMPACT SUR L’AIR, LE CLIMAT ET L’ENERGIE

9.5.1 Impact sur l’air et les odeurs

L’impact de l’activité sur l’air en fonctionnement normal correspond aux aspects suivants : • Les rejets par les installations techniques (chaudière), • Les émissions liées à la circulation des véhicules (combustion, poussières), • Les odeurs.

L’augmentation d’activité entrainera la circulation de 2 camions de plus que la situation actuelle. Actuellement, 10 camions par jour circulent sur la RN82 pour venir approvisionner l’usine de CRYSTAL et expédier les produits finis. Le trafic moyen journalier annuel de la RN82 est de 11 700 véhicules. La circulation de véhicules liée à l’activité de CRYSTAL sur la RN82, avec 12 camions dans la situation future, représentera 0,001 % du trafic journalier. Les émissions atmosphériques associées à la circulation routière de CRYSTAL seront très réduites au regard du reste de la circulation routière (RD282 et RN82 à proximité).

La vitesse réduite et les voies de circulations bitumées permettent d’éviter les émissions de poussières. Sur le site de la station d’épuration, les circulations extérieures seront liées, en dehors de la phase chantier, aux enlèvements des boues et des graisses. Il s’agit d’opérations ponctuelles de faible fréquence (un véhicule quelques jours par an).

L’exploitation de la station sera assurée par le personnel de CRYSTAL, depuis le site industriel.

La plus grande attention sera apportée à la maitrise des odeurs en phase d’exploitation. Les moyens mis en œuvre sont résumés ici : - Fonctionnement en aération prolongée, permettant la production de boues stabilisées, - Aucune stagnation prolongée d’effluents, de coproduits fermentescibles, - Stockage des boues en bassin brassé, - Engagement du constructeur sur la maîtrise des odeurs, - Surveillance quotidienne et présence ou astreinte organisée pour réagir rapidement à toute anomalie détectée.

L’impact potentiel des épandages sur l’air portera uniquement sur les odeurs et les poussières. Les nuisances olfactives seront éventuellement ressenties au moment des épandages. Les poussières sont liées au déplacement des véhicules agricoles.

Les mesures suivantes seront prises pour limiter les odeurs lors des épandages : - Respect d’une distance de 50 m par rapport aux habitations occupée par des tiers, - Attention portée au vent.

L’impact du projet sur l’air et les odeurs restera faible et maîtrisé.

9.5.2 Impact sur l’utilisation rationnelle de l’énergie

La station d’épuration utilisera de l’électricité pour le fonctionnement des ouvrages. Les solutions techniques les plus économes seront privilégiées (moteurs avec variateurs de fréquence, turbines immergées…).

La consultation des entreprises a privilégié les propositions les plus intéressantes de ce point de vue.

Le projet aura un impact réduit sur la consommation énergétique du site, tout étant mis en œuvre pour sa maîtrise.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 63 9.6 IMPACT SUR LE BRUIT ET LES VIBRATIONS

9.6.1 Environnement sonore et vibratoire de l’établissement

Le site est implanté dans le Parc d’Activités Economiques des Jacquins, au sud du village de Neulise. Il est bordé par un axe de circulation très fréquenté (la route nationale N82) avec 11 700 véhicules par jour et par des entreprises. Les habitations les plus proches sont situées à 600 m au sud et à l’est des installations.

9.6.2 Mesures de bruit réalisées

Les mesures de bruit consistent à : • repérer les sources sonores (présence permanente d’un opérateur pendant toute la période de mesures), • quantifier les niveaux sonores dans l’environnement proche ou immédiat de l’établissement, • vérifier la conformité des niveaux sonores en limite de propriété par rapport à la réglementation en vigueur, • vérifier le respect de l’émergence au niveau des ZER (tiers) les plus proches, • apprécier la gêne éventuelle en complément de l’information concernant le seul niveau sonore mesuré par l’appareil.

Les mesures de bruit ont été réalisées le 13 février 2018. La carte de localisation des points de mesure est présentée ci-après.

Vue 9.9 : Localisation des points de mesures

Les résultats des mesures de bruit sont présentés dans les tableaux ci-après et comparés aux valeurs limites de l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les ICPE. L’arrêté ministériel du 23 mars 2012, relatif aux prescriptions applicables aux installations relevant du régime de l’enregistrement sous la rubrique 2221, reprend les mêmes valeurs que l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997.

Le point 1 a été réalisé en limite de propriété de la parcelle sur laquelle sera implantée la station d’épuration. Les courbes d’enregistrement des mesures de bruit sont disponibles en annexe 9-7.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 64 Tableau 9.10 : Mesures de bruit en période diurne DIU RNE Valeurs Emergence Résultats Emergence Localisation Point limites limite Conclusion (dB(A)) (dB(A)) (dB(A)) (dB(A)) 1 54,5 70 0 5 Conforme 3 63,5 70 0 5 Conforme Limite de 4 65,4 70 1,0 5 Conforme propriété 5 57,5 70 0 5 Conforme 6 53,1 70 0 5 Conforme Résiduel 2 64,4 - - - -

Tableau 9.11 : Mesures de bruit en période nocturne NOCTURNE Valeurs Emergence Résultats Emergence Point limites limites Conclusion (dB(A)) (dB(A)) (dB(A)) (dB(A)) 1 50,0 60 0 3 Conforme 3 56,8 60 1,4 3 Conforme Limite de 4 58,2 60 2,8 3 Conforme propriété 5 55,8 60 0,4 3 Conforme 6 51,6 60 0 3 Conforme Résiduel 2 55,4 - - - -

Les niveaux sonores en limite de propriété respectent les valeurs limites de l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997 pour tous les points.

Les émergences en périodes diurne et nocturne sont conformes en tous points aux valeurs limites indiquées dans l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997.

9.6.3 Emissions sonores de la station d’épuration et des épandages

Le respect des niveaux sonores les plus bas possibles font partie des prescriptions du cahier des charges pour la construction de la station d’épuration. Un engagement sur ce point a été demandé à l’entreprise retenue.

Les sources de bruits liées à l’épandage seront liées au passage des engins agricoles qui représentent une part non significative de la circulation routière.

Les travaux d’épandage, qui s’effectuent à l’aide d’un tracteur et de tonnes à lisier, auront lieu uniquement de jour. Ils seront réalisés en milieu rural et peuvent être considérés comme des travaux agricoles à part entière, ne créant pas d’impact sonore particulier.

Sur une base de 12 m 3 par tonne à lisier, 83 navettes par an transporteront les coproduits de la station d’épuration jusqu’aux parcelles agricoles en considérant un volume annuel de 1 000 m 3/an.

La durée réduite des campagnes d’épandage (2 ou 3 par an) limite d’autant les nuisances sonores qui pourraient exister. De plus, le respect des distances vis-à-vis des habitations limite la gêne sonore.

L’impact sonore de la station d’épuration et des épandages restera limité.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 65 9.7 IMPACT SUR LA GESTION DES DECHETS

L’ensemble des mesures adoptées par la société CRYSTAL permettant de limiter les quantités de déchets est compatible avec le Programme National de Prévention des Déchets.

Les déchets sont stockés dans des contenants de taille adaptée et dans des zones spécialement aménagées. Aucun écoulement n’est susceptible de rejoindre le milieu naturel.

Le tableau ci-après présente les types de déchets produits, leurs quantités, leurs modalités de stockage sur site et les filières de valorisation ou de traitement.

Tableau 9.12 : Nature, quantité, stockage, enlèvement et filière de valorisation des déchets produits

Quantités Modalités de Filières de Déchets Prestataire Niveau de D/ND* annuelles stockage sur valorisation (Code) d’enlèvement gestion (1) 2016 site ou de traitement

Déchets alimentaires Bac gris en ND catégorie 3 21 t VEOLIA Recyclage en méthanisation 1 chambre froide (02 02 03) Déchets alimentaires Benne blanche ND catégorie 3 464 t PRODIA Recyclage en Pet Food 1 au local déchets (02 02 03) Emballages cartons ND 92 t Benne extérieure DUBUIS Recyclage en papeterie 1 (15 01 01) Déchets en mélanges Compacteur Incinération avec récupération ND non dangereux 330 T DUBUIS 2 extérieur de l’énergie (20 03 01) Papier de bureaux Corbeille carton ND 210 kg DUBUIS Recyclage 1 (15 01 01) dans bureaux

Palettes en bois 1 739 ND Plateau extérieur SORODIF Recyclage 1 (15 01 03) palettes Bidon sur bac Huiles de vidange BROSSETTE Valorisée énergétiquement en D < 200 l rétention sous 2 (13 02 08) SAVAC cimenterie abri extérieur Solvants (20 01 13), Bidon plastique ND 100 l VIDEOJET Recyclage 1 encres (03 03 18) d’origine

Néons Carton local D 20 néons CLE Filière RECYLUM 1 (20 01 21) maintenance

Piles, accumulateurs Carton local ND 30 piles CLE Filière RECUPYL 1 (16 06 05) maintenance

Graisses ND 300 m3 Bac à graisses SAVAC Compostage 1 (02 02 04)

(1) niveau de traitement au sens de la circulaire du 28 décembre 1990 relative aux études déchets : 0 : réduction à la source ; 1 : recyclage ; 2 : traitement des déchets/incinération ; 3 : mise en décharge

*D : déchets dangereux ou ND : déchets non dangereux

Le recyclage des déchets est réalisé au maximum.

L’augmentation de l’activité entrainera une légère augmentation des déchets. Les installations actuelles sont suffisantes pour les stocker. Les enlèvements sont faits sur demande. Seule la fréquence des déchets alimentaires de catégorie 3 enlevés par PRODIA est journalière.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 66

Les boues épandues ne sont pas considérées comme des déchets mais comme des coproduits de l’épuration : elles ont une valeur agronomique et leur utilisation permet aux agriculteurs de réaliser des économies d’engrais minéraux de synthèse.

L’impact du projet sur la gestion des déchets est maîtrisé.

9.8 DISPOSITIONS PREVUES EN CAS DE SINISTRE

9.8.1 Mesures de prévention du risque incendie

Le tableau suivant rappelle les principales mesures destinées à limiter la survenance de sources d’ignition et la défaillance des équipements sur le site. Ces mesures générales sont considérées comme des paramètres importants pour la sécurité (IPS).

Tableau 9.13 : Mesures de prévention du risque incendie Mes ures destinées à limiter la survenance de source d’i gnition Travaux par points Permis de feu applicable pour tous travaux par points chauds (soudage, meulage, chauds/ brasage…) et spécifique à toute intervention comportant un risque d’incendie. Permis de feu Applicable à tout l’établissement Interdiction de fumer Affichée dans l’établissement. Interdiction d’apporter du Applicable à tout l’établissement. feu Information auprès du personnel. Vérification périodique Contrôles annuels effectués par une société spécialisée des installations électriques Mes ures destinées à limiter la défaillance des équipements Le service de maintenance veille au maintien du bon état des équipements Actions préventives et (chariots de manutention, équipements du process…) pour éviter les correctives dysfonctionnements (échauffements mécaniques). Les équipements suivants font l’objet de contrôles réguliers : - Les extincteurs sont contrôlés annuellement par la société SOCOTEC, - La chaudière est contrôlée annuellement par la société SOCOTEC, Vérifications périodiques - Les installations de production de froid (étanchéité) sont contrôlées des autres équipements régulièrement par la société AXIMA, - Les compresseurs d’air font l’objet d’une maintenance annuelle par la société ACS, - Les équipements électriques sont entretenus par la société SOCOTEC Mesures de détection et de lutte incend ie (cf . annexe 9 -9) - Centrale alarme incendie : 8 déclencheurs d’alarmes manuels Détection et lutte - 37 extincteurs disposés dans l’établissement - 6 robinets d’incendie armés - 21 secouristes dans le personnel, recyclés tous les 2 ans. - 48 personnes formées à la manipulation des extincteurs - 21 équipiers feux Procédure d’évacuation - Réalisation et affichage dans tout l’établissement de plans d’évacuation. - Dispositif d’éclairage autonome - Point de rassemblement

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9.8.2 Moyens de lutte contre l’incendie

• Moyens de secours internes

Les moyens de secours internes de l’établissement sont composés d’extincteurs portatifs et de robinets d’incendie armés. Ces équipements sont judicieusement répartis dans le bâtiment, et plus spécifiquement à proximité du local de charge d’accumulateurs et de la réserve de stockage des emballages. Une vérification annuelle est réalisée par une société agréée.

Afin d’étudier les besoins en eau qui seraient nécessaires dans le cas d’un éventuel incendie, le calcul préconisé dans la circulaire D9 (Guide pratique pour le dimensionnement des besoins en eau – INESC – FFSA – CNPP) a été utilisé en 2015. Il est présenté en annexe 9-8. La modélisation des flux thermiques de 2015 est toujours valide. En cas d’incendie, les besoins en eau sont couverts d’une part par les deux poteaux incendie de la zone délivrant au minimum un débit de 60 m 3/h soit 120 m 3 sur 2 heures, d’autre part par le réservoir souple implanté au nord du site, en limite de propriété. Il permet de compléter la fourniture d’eau grâce à sa capacité de 720 m 3.

• Rétention des eaux d’extinction

Le calcul des besoins de rétention des eaux incendie a été réalisé lors du dossier porter à connaissance de 2015 selon l’instruction D9A. Le volume maximal d’extinction est de 884 m 3. Le bassin de rétention des eaux pluviales en place sur la zone d’activités peut être utilisé pour contenir les eaux d’extinction en cas d’incendie sur le site de CRYSTAL.

• Organisation interne de la défense incendie

Les consignes générales de sécurité sont affichées dans le bâtiment. Ces consignes contiennent les numéros d’urgence (sapeurs-pompiers, SAMU et hôpital).

Le site est équipé d’une centrale d’alarme incendie. En cas d’incendie détecté par le personnel en journée, l’alarme est déclenchée puis la procédure suit son cours.

Le personnel dispose de matériels d’extinction répartis sur l’ensemble des installations conformément à la réglementation en vigueur. Ils sont vérifiés annuellement par une société spécialisée. Les consignes générales de sécurité sont affichées dans le bâtiment, ainsi que des plans de sécurité comprenant le cheminement pour évacuation, la localisation des extincteurs et la localisation des organes de sécurité. La société CRYSTAL dispose de 48 personnes formées à la manipulation des extincteurs, 21 équipiers feux et 21 sauveteurs secouriste du travail (SST). Une procédure d’évacuation est en place.

• Sapeurs-pompiers

En cas de détection d’un incident (incendie par exemple), les Services de Secours seront immédiatement alertés par appel du 18 ou du 112.

Dans l’attente des pompiers, les membres du personnel ayant reçu une formation interviendront, lorsque les conditions du sinistre et leur formation le permettent.

Cet appel au ”18” sera réceptionné par le Centre de Traitement de l’Alerte du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours). Ce centre, grâce aux informations fournies, gère l’envoi de secours adaptés.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 68 9.9 INCIDENCES DU PROJET SUR LES DANGERS ET LA SECURITE

9.9.1 Modifications des bâtiments

Les modifications internes des affectations des salles dans le bâtiment de production n’ont pas entrainé de nouvelles constructions. Elles n’induisent pas de risque supplémentaire.

La prévention générale dans l’établissement n’a pas évolué. Les mesures suivantes sont en place : • site entièrement clôturé, la station d’épuration le sera également, • fermeture des issues en dehors des périodes d’activité, • présence de personnel pendant les horaires de production et de nettoyage, • rondes les week-ends (samedi et dimanche).

La prévention du risque incendie est décrite précédemment.

9.9.2 Dispositions constructives de la station d’épuration

La construction est confiée à une société spécialisée, ayant de solides références dans le traitement des effluents d’origine agro-alimentaire.

Tous les bassins sont en géomembrane PEHD, étanches.

Les canalisations et équipements sont en matériaux adaptés aux caractéristiques de l’effluent (température, pH, pression) permettant d’assurer leur longévité.

Les zones d’utilisation des produits chimiques sont reliées au réseau eaux usées et les rejets accidentels rejoindront la station. Il n’y aura pas de rejet direct au milieu naturel.

Les pompes sont doublées par sécurité (en cas de panne, la seconde prend le relais).

9.9.3 Electricité

Les installations électriques sont réalisées selon les normes en vigueur, et conçues pour faciliter l’exploitation et la maintenance des installations.

La protection générale contre les surintensités et des travailleurs est assurée par le disjoncteur général du tableau de comptage.

Les appareils de protection, de commande et de signalisation sont disposés sur et dans une armoire de commande. Celle-ci est implantée hors des zones humides, à fortes concentrations de poussières et de vapeurs corrosives.

Tous les câbles sont repérés à chaque extrémité par un dispositif inaltérable.

L’installation de mise à la terre des masses métalliques est réalisée suivant les normes en vigueur.

Des blocs autonomes de balisage sont installés au droite des portes de sortie des locaux.

Les locaux à risques sont équipés d’extincteurs (armoire électrique).

Les installations seront contrôlées une fois par an par un organisme agréé.

9.9.4 Pollution accidentelle

Le dispositif épuratoire projeté ne traitera que les eaux usées issues de la société CRYSTAL.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 69 Aucune eau parasite ou pluviale ne perturbera le fonctionnement de la station. Aucun déversoir ou by- pass ne seront réalisés.

Les canalisations sont étanches.

Les pompes de relèvement des effluents et des boues sont prévues en double, par sécurité en cas de panne.

La conception de la station d’épuration intègre un bassin d’aération avec marnage qui permettra de faire face à des pollutions accidentelles provenant de la société CRYSTAL.

De plus en cas d’arrivée d’effluents anormaux (pertes accidentelles de matières premières ou de solutions de nettoyage), un bassin tampon de 200 m 3 est prévu en tête de station.

L’exploitation sera assurée par le personnel formé de CRYSTAL.

9.9.5 Conclusion

Les dangers sont limités et toutes les dispositions préventives dans la conception du dispositif épuratoire et dans l’exploitation seront mis en œuvre.

Le fait d’assurer un traitement biologique des effluents produits par l’établissement CRYSTAL contribuera à une nette amélioration par rapport à la situation existante et permettra une protection efficace du milieu aquatique.

La valorisation des boues sera assurée par recyclage agricole. Cette technique est éprouvée. Un suivi agronomique sera mis en place pour vérifier le suivi des épandages de boues.

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Annexe 9-1

Arrêté de déversement et Convention spéciale de déversement

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Annexe 9-2

Courrier de la DDPP du 16 juin 2017

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Annexe 9-3

Etude de périmètre d’épandage

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 73 1. RAISONS DU CHOIX DE LA VALORISATON AGRONOMIQUE DES COPRODUITS

Le choix de cette filière se justifie pour les raisons suivantes : • il s’agit d’une filière d’épuration qui permet le recyclage des éléments fertilisants contenus dans les coproduits, • la quantité à traiter est raisonnable, • la valorisation agricole est une solution de traitement techniquement et économiquement acceptable, en comparaison avec les autres filières (incinération ou compostage) • les agriculteurs sont très intéressés par cette source de fertilisants.

L’épuration agronomique nécessite un plan d’épandage adapté aux besoins et permettant le recyclage des éléments fertilisants (azote et phosphore en particulier) contenus dans les coproduits.

Le dimensionnement de ce plan d’épandage répond aux critères de la fertilisation raisonnée.

2. DESCRIPTIONS DES EXPLOITATIONS

2.1. Présentation des exploitations Le périmètre d’épandage des co-produits concerne 6 exploitations présentées dans le tableau ci- dessous.

Tableau 2.1 : Exploitations mettant des terres à disposition

Surface agricole Surface mise à Nom Adresse utile (ha) disposition (ha) GAEC BOISSET VIEUX Boisset Vieux 42590 NEULISE 148 30,22 Monsieur MERCIER Dominique Champagny 42590 NEULISE 35 35,19 Monsieur BEAUJEU Frédéric Neyret 42590 NEULISE 48 44,79 GAEC DU DOMAINE D’EOLE La Pinée 42590 VENDRANGES 118 97,81 GAEC DES CHEZEAUX Les Chézeaux 42590 PINAY 224 5,59 Monsieur MUZEL Pascal Villechaise 42590 NEULISE 66 13,27

Une convention d’épandage a été établie entre CRYSTAL et chaque agriculteur. Les conventions sont présentées en annexe A.

2.2 Communes concernées Le plan d’épandage s’étend sur une surface de 226,87 ha sur 4 communes de la Loire (42) : Neulise, Saint-Marcel-de-Félines, Saint-Symphorien-de-Lay et Vendranges.

Ces communes ne sont pas concernées par le programme d’actions national pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole.

3. METHODE D’ETUDE DES SOLS

L’ensemble du périmètre a fait l’objet d’une caractérisation pédologique.

Ce travail a été basé sur des visites de terrain. L’étude a porté sur 226,87 hectares. Les cultures en place, les habitations, les cours d’eau ont été repérés.

Des sondages à la tarière à main de 120 cm environ ont été réalisés. Ils ont permis d’apprécier la texture, la profondeur du sol, l’hydromorphie, les successions pédologiques.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 74

La méthode d’étude des sols permet de déterminer des unités homogènes de sol présentant des caractéristiques identiques pour ce qui est : - du type de succession d’horizons, - de la profondeur d’apparition du substrat, - de la profondeur d’apparition de l’hydromorphie, - de la nature du substrat et de son altération.

Les sols observés sur le terrain sont à dominante sablo-limoneuse, de profondeur variant de 30 à 110 cm sans hydromorphie marquée.

3.1 Critères retenus Les coproduits à épandre sont chargées en matières organiques et minérales. Elles présentent un rapport C/N inférieur à 8, fertilisant de type II, à minéralisation rapide dans le sol.

Au niveau des sols, les exigences portent sur la capacité du sol à oxyder la matière organique et l’azote ammoniacal et sur la protection des eaux superficielles et profondes.

Les milieux réduits (fortement engorgés en eau) sont donc exclus de l’épandage, d’autant plus que les unités de sol hydromorphes ne permettent pas de produire des cultures fortement exportatrices et se situent généralement à proximité de cours d’eau ou d’axes de circulation d’eau importante. L’objectif de protection des eaux vis-à-vis des apports d’éléments minéraux par ruissellement ou infiltration amène à choisir des sols en position favorable (faible pente), à l’écart des circulations d’eau importantes. Tous les sols sur lesquels l’épandage est possible ne présentent pas, selon ces critères, la même aptitude. En période difficile, ce sont les sols présentant la meilleure capacité de stockage de la matière organique et des éléments minéraux qui devront être épandus (parcelles de classe 2), à l’exclusion de toute autre parcelle.

3.2 Classement des sols La prospection sur le terrain nous a permis de faire des hypothèses sur le fonctionnement des sols. Nous distinguons trois classes d’aptitude des sols à l’épandage : Classe 0 : unités où l’épandage est à exclure (quelle que soit la période de l’année) ; Il s’agit de sols marqués fortement par l’hydromorphie ou à des fortes pentes. Classe 1 : unités d’aptitude faible à l’épandage ; sur ces sols, l’épandage ne pourra se faire qu’en période sèche et aux doses agronomiques conseillées. Leur utilisation est proscrite en période d’excès hydrique. Ce sont essentiellement des sols développés dans les limons et présentant des marques d’hydromorphie importantes (sièges de circulation d’eau). Classe 2 : unités d’aptitude satisfaisante à l’épandage, sur lesquelles il est possible d’épandre aux doses agronomiques conseillées. L’essentiel des terrains développés dans les argiles limoneuses appartient à cette catégorie.

En plus des critères techniques permettant de classer les sols en 3 classes (0, 1 et 2), nous avons créé une classe E – exclusion qui regroupe les surfaces (hors aptitude 0) concernées par une distance d’exclusion réglementaire (cf. arrêté modifié du 2 février 1998) : - 35 m des berges et des cours d’eau, - 50 m des campings, des maisons, des zones de loisirs, - 35 m des points de prélèvements d’eau destinée à l’alimentation des collectivités humaines ou des particuliers.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 75 3.3 Bilan du plan d’épandage Le plan d’épandage à l’échelle 1/25 000ème (cf. annexe C) présente l’ensemble des surfaces ainsi que les classes d’aptitudes à l’épandage et les exclusions réglementaires. Le tableau 3.1 ci-après présente la répartition des surfaces par classe d’aptitude à l’épandage.

Tableau 3.1 : Répartition des surfaces par classe d’aptitude

Classement Surface (ha) Aptitude 2 121,68 Aptitude 1 34,43 Aptitude 0 38,76 Exclusion réglementaire 32,00 Total 226,87

Les surfaces aptes à l’épandage (classes 2 et 1) représentent 156,11 ha, soit 69 % des surfaces étudiées. Les relevés parcellaires figurant en annexe B indiquent, pour chaque agriculteur, la liste des parcelles cadastrales (commune, section et n°), la répartition par classe d’aptitude (2, 1, 0 et E).

4. ANALYSES DE SOLS

6 prélèvements de sol réalisés en décembre 2017 ont été confiés au Laboratoire Départemental d’Analyses et de Recherche de l’Aisne à Laon (02) pour analyses.

4.1 Caractéristiques physico-chimiques Les caractéristiques physico-chimiques des analyses de sols sont présentées dans le tableau 4.1 ci- dessous.

Tableau 4.1 Résultats des analyses de sol

Nom de Code Matière organique P2O5 Cap acité d'échange en meq/100 g l'agriculteur de la Carb. Azote C/N MO pH Olsen Cap. Ca++ Mg++ K+ Na+ S S/T parcell e ‰ ‰ % ‰ T DOMINIQUE MERCI ER DM03 20,20 1,93 10,5 3,47 6,1 0,044 10,00 7,71 1,02 0,46 0,05 9,25 0, 93 FREDERIC BEAUJEU FB13 13,00 1,14 11,4 2,24 5,7 0,049 9,30 4,86 0,65 0, 36 0,03 5,89 0,63 GAEC BOISSET VIEUX GBV03 13,7 0 1,21 11,3 2,36 5,9 0,040 8,80 6,00 0,53 0,26 0,05 6,84 0, 78 GAEC DE CHEZEAUX GC29 23,70 2,16 11,0 4,08 5,6 0,041 9,60 5,39 0,8 0 0,46 0,04 6,68 0,70 GAEC DU DOMAINE GDE01 16,70 1,70 9,8 2,87 6,6 0,046 9,10 7,39 0,80 0,81 0,09 9,09 1,00 D’E OLE PASC AL MUZEL PM08 14,50 1,31 11,1 2,49 5,6 0,015 7,60 2,50 0,51 0,2 2 0,03 3,26 0,43 Moyenne 16,97 1, 58 10, 84 2,92 5,9 0,0 39 9,07 5,64 0, 72 0,4 3 0,0 5 6,83 0, 74 * valeur corri gée

Matières organiques et conditions de minéralisation - La teneur en matière organique est légèrement élevée pour la parcelle GC29, correctes pour les autres parcelles. - C/N correct, traduisant de bonnes conditions de minéralisation.

pH - pH légèrement acide : il varie de 5,6 à 6,6 suivant les parcelles.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 76 Capacité d’échange et taux de saturation - Capacité d'échange importante. 1 parcelle est saturée par le calcium.

Phosphore assimilable - Moyenne : 0,039 ‰, - Teneurs faibles pour toutes les parcelles.

4.2 Eléments assimilables Les résultats des éléments assimilables des analyses de sols sont présentés dans le tableau 4.2 ci- dessous. Tableau 4.2 : Eléments assimilables

P2O5 CaO MgO K2O Nom de l'agriculteur Parcelle OLSEN ‰ ‰ ‰ ‰ DOMINIQUE MERCIER DM03 0,044 2,160 0,204 0,217 FREDERIC BEAUJEU FB1 3 0,049 1,360 0,129 0,17 0 GAEC BOISSET VIEUX GBV03 0,040 1, 680 0,105 0,122 GAEC D E CHE ZEAUX GC29 0,041 1,510 0,159 0,214 GAEC DU DOMAINE D’EOLE GDE01 0, 046 2,070 0,159 0,379 PASCAL MUZEL PM08 0, 015 0,700 0,101 0,103 Moyenne 0,0 39 1,580 0,1 43 0,2 01

4.3 Eléments traces métalliques Le tableau 4.3 ci-dessous présente les résultats des 6 parcelles de référence.

Tableau 4.3 : Résultats des teneurs en ETM

Cuivre Zinc Chrome Nickel Cadmium Mercure Plomb Nom de l'agriculteur Parcelle mg/kg mg/kg mg/kg mg/kg mg/kg mg/kg mg/kg DOMINIQUE MERCIER DM03 10,50 56,10 32,20 12,20 0,20 0, 02 41,40 FREDERIC BEAUJEU FB13 10,00 56,40 35,10 15,20 0,20 0,02 40,50 GAEC BOISSET VIEUX GBV03 9,20 54,80 28,30 11,6 0 0,20 0,02 38,80 GAEC DE CHEZEAUX GC29 7,50 46,60 25,40 10,00 0,20 0,03 38,40 GAEC DU DOMAINE D’EOLE GDE01 11,80 83,90 34,20 14,30 0,28 0,02 72 ,20 PASCAL MUZEL PM08 7,10 51,70 24, 10 10,40 0,20 0,02 42,90 Teneur limite 100,00 300,00 150,00 50,00 2,00 1,00 100,00 Moyenne 9,35 58,25 29 ,88 12,28 0, 21 0,0 2 45, 70

Tous les paramètres sont largement en-dessous des valeurs limites.

Les ETM sur les 6 parcelles de référence continueront d’être analysés à une fréquence décennale.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 77 5. CORRELATION ENTRE LA CAPACITE D’EPURATION DU PLAN D’EPANDAGE ET LE FLUX A TRAITER

5.1 Principe L’objectif de cette vérification est de montrer que le plan d’épandage dispose globalement d’une capacité d’épuration suffisante pour épurer les éléments fertilisants contenus dans les coproduits sans risque de surfertilisation et conformément à la réglementation en vigueur.

Tous ces calculs sont ensuite rapportés au plan d’épandage au prorata des surfaces épandables.

Le solde, ou capacité d’épuration nette de la surface épandue, est comparé aux flux contenus dans les coproduits.

Le principe de calcul est la fertilisation raisonnée : équilibre entre les besoins prévisibles des cultures et les apports fertilisants d’origine organique (déjections animales, etc...).

5.2 Bilan de fertilisation Un bilan de fertilisation (exportations des cultures, restitutions animales) a été réalisé pour chaque exploitation, sur les bases les plus récentes (Comité d’Orientation pour des pratiques agricoles Respectueuses de l’Environnement (CORPEN), circulaires interministérielles du 6 août 2002 et 15 mai 2003 relatives à la mise en œuvre de la réforme du Programme de Maîtrise des Pollutions d’Origine Agricole (PMPOA)).

La capacité d’épuration de l’ensemble des exploitations du périmètre en éléments minéraux, correspond à la quantité pouvant être exportée par les cultures présentes sur les 156,11 hectares épandables. Cette capacité correspond à la limite des apports pouvant être réalisés sans excéder les besoins des cultures et donc en respectant les bilans de fertilisation.

Le tableau 5.1 rappelle les exportations unitaires des cultures du plan d’épandage retenues pour l’étude (sur la base des exportations du CORPEN et des rendements observés).

Tableau 5.1 : Exportations unitaires retenues (kg/ha/unités de rendement) avec le rendement moyen

Exportations unitaires (kg/ha/unités de rendement)

N P2O5 K2O Prairie permanente (7 t MS) 20 7,2 24 Prairie temporaire (9 t MS) 29,2 9,6 33,4 Maïs ensilage (11 t MS/ha) 12,5 5,5 12,5 Céréales (70, 60 et 40 q/ha) 2,5 1,1 1,7

Le tableau 5.2 rappelle les restitutions unitaires des élevages du plan d’épandage (sur la base du CORPEN).

Tableau 5.2 : Restitutions unitaires (kg/an)

Restitutions N P2O5 K2O Vaches allaitantes 68 39 113 Vaches laitières 115 38 118 Génisses 1-2 ans 42,5 18 65 Génisses 0-1 an 25 7 34 Mâle + 2 ans 73 34 103 Mâle 1-2 ans 40,5 25 46

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 78 Mâle 0-1 an 25 7 34 Brebis viande 11 6 16 Chevaux 39 26 74 Chiens 7,4 16,3 2,5

Les assolements et les compositions des cheptels des exploitations sont présentés en annexe D. La synthèse des bilans de fertilisation des exploitations mettant des terres à disposition est présentée dans le tableau 5.3 ci-après. Ce bilan est établi sur la Surface Agricole Utile globale de chaque exploitation, avant tout apport extérieur.

Tableau 5.3 : Bilan de fertilisation des exploitations

Restitutions par les Exportations des cultures Capacité résiduelle SAU 5 déjections animales Exploitation (kg/an) (kg/an) (ha) (kg/an)

N P2O5 K2O N P2O5 K2O N P2O5 K2O

GAEC BOISSET VIEUX 148 21 948 7 819 26 190 11 965 5 780 18 775 9 983 2 039 7 415 M. MERCIER 35 4 900 1 764 5 880 2 507 1 272 3 921 2 394 492 1 959 M. BEAUJEU 48 7 150 2 545 8 528 2 508 1 594 4 563 4 642 951 3 965 GAEC DU DOMAINE 118 19 461 6 957 22 308 6 195 4 047 9 084 13 266 2 910 13 224 D’EOLE GAEC DE CHEZEAUX 224 39 713 14 586 43 069 21 450 8 565 26 535 18 263 6 021 16 534 M. MUZEL 66 9 774 3 494 11 551 3 087 1 742 5 082 6 687 1 752 6 469 Total 639 102 945 37 165 117 526 47 711 23 000 67 960 55 234 14 165 49 566

Le GAEC BOISSET VIEUX, M. MERCIER et M. BEAUJEU exploitent seulement des prairies. Le GAEC DE CHEZEAUX et le GAEC DU DOMAINE D’EOLE cultivent des céréales et du maïs en plus des prairies. M. MUZEL cultive 2 ha de céréales.

Aucune importation d’autres effluents n’est réalisée sur les parcelles des exploitations du plan d’épandage.

5.3 Capacité agronomique du plan d’épandage Le tableau 5.4 dresse le bilan global par exploitation sur les surfaces épandables.

Tableau 5.4 : Bilan global par exploitation sur les surfaces épandables mises à disposition

Exportations des cultures des Restitutions par les Bilan Surface SMD épandables dé jections anim ales SMD 6 Exploitation épandable (ha) (kg/an) (kg/an) (kg/an) (ha) N P2O5 K2O N P2O5 K2O N P2O5 K2O GAEC BOISSET 30 27 4 063 1 447 4 848 2 215 1 070 3 475 1 848 377 1 373 VIEUX M. MERCIER 35 24 3 374 1 215 4 049 1 726 876 2 700 1 648 339 1 349 M. BEAUJEU 45 32 4 767 1 697 5 686 1 672 1 063 3 042 3 095 634 2 644 GAEC DU DOMAINE 98 63 10 275 3 673 11 779 3 270 2 137 4 796 7 005 1 537 6 982 D’EOLE GAEC DE 6 3 548 201 594 296 118 366 252 83 228 CHEZEA UX M. MUZEL 13 7 1 081 386 1 278 341 193 562 740 194 715 Total 156 24 108 8 620 28 233 9 521 5 456 14 942 14 587 3 164 13 290

5 SAU : Surface Agricole Utile 6 SMD : Surface Mise à Disposition

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 79 5 exploitations sur les 6 du plan d’épandage ont seulement mis à disposition des prairies. Seul le GAEC DU DOMAINE D’EOLE a mis à disposition dans le plan d’épandage des terres labourables. La rotation principale de l’exploitation est maïs-blé-orge.

Le tableau 5.5 présente le bilan du plan d’épandage, pour les surfaces mises à disposition.

Tableau 5.5 : Bilan du plan d’épandage (t/an)

N P2O5 ass K2O Capacité d’épuration du plan d’épandage pour les boues 14,6 3,2 13,3 (surface épandable de 156 ha) - (1) – (2) Flux projeté 2018-2019 (17 t MS/an) 2,7 1,5 0,5 Flux maximal à terme CRYSTAL (20 t MS/an) 3,3 1,9 0, 6 Marge de sécurité / flux projeté 2018-2019 11, 9 1,7 12,8 Marge de sécurit é / flux m aximal à terme 11,3 1,3 12,7

Une marge de sécurité importante est dégagée sur l’ensemble des paramètres permettant de normalement faire vivre le périmètre d’épandage durablement, même en cas d’évolution notable des exploitations ou des coproduits.

5.4 Alternatives en cas de dysfonctionnement

En cas de dysfonctionnement (aérateurs en panne, …) de la station d’épuration ne permettant pas de respecter les valeurs limites de rejet, la société CRYSTAL souhaite pouvoir envoyer ses effluents à la station de la CoPLER. La canalisation de rejet vers la CoPLER sera conservée. Un système de vannes permettra d’envoyer les effluents prétraités vers la CoPLER à la place du milieu aquatique. Les volumes et les flux envoyés à la CoPLER seront enregistrés. Une convention entre l’industriel et la communauté de communes sera rédigée en ce sens.

Une deuxième solution est d’épandre les effluents prétraités de CRYSTAL sur les parcelles du plan d’épandage proches de la station d’épuration au lieu de les rejeter afin de préserver le milieu aquatique. La quantité épandue sera limitée à 100 m3/j.

Une pompe dans la lagune de finition et un enrouleur seraient alors utilisés afin d’irriguer les parcelles les plus proches. Ces volumes épandus seraient alors comptabilisés, analysés et pris en compte pour la fertilisation des parcelles et intégrés au rapport de suivi agronomique des épandages.

6. PROGRAMME DU SUIVI TECHNIQUE ET AGRONOMIQUE

6.1 Rôle du suivi agronomique Le suivi agronomique des épandages, réalisé par un prestataire extérieur et indépendant a pour objet : - d’une part une mission d’assistance technique de la filière de valorisation des coproduits, - et d’autre part, le contrôle des paramètres définissant la qualité de l’épuration réalisée par épandage.

Il permet également la transparence de la filière d’épuration agronomique des coproduits, et de vérifier la conformité des épandages par rapport à l’évolution de la réglementation.

6.2 Suivi agronomique et technique de l’épandage

6.2.1 Visites d’épandage Les visites d’épandage permettront l’examen des conditions d’exploitation : - tenue du cahier d’épandage,

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 80 - programmation des épandages, - difficultés rencontrées (techniques et agronomiques). Les conseils adaptés seront formulés à l’exploitant. Des prélèvements de coproduits seront également réalisés.

Ces visites seront complétées à la demande en cas de difficulté ou problème, avec des prélèvements supplémentaires (coproduits, sols, eaux superficielles et souterraines...).

6.2.2 Suivi agronomique Des prélèvements de coproduits, de sol et des enquêtes agronomiques seront effectués. Ces visites donneront lieu à l’établissement de bilans de fertilisation, à des conseils agronomiques de tous ordres.

6.2.3 Suivi analytique

Une analyse de coproduits sera réalisée par an : pH, carbone, MS, NK, NH 4, P 2O5, Ca, Mg, K. Le suivi de la matière sèche des coproduits sera réalisé à chaque journée d’épandage par l’exploitant.

Une analyse des ETM et CTO sur les boues sera réalisée la première année puis à chaque changement dans les procédés ou les traitements susceptibles de modifier leur qualité.

Le suivi de la matière sèche des coproduits à chaque journée d’épandage, réalisé par l’exploitant, est également très important à instaurer pour une bonne connaissance des flux épandus.

Il est prévu 6 analyses de sols par an (une par agriculteur).

6.2.4 Surfaces d’épandage De nouvelles parcelles pourront être intégrées au plan d’épandage, en accord avec l’Inspecteur des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, dans la mesure où un agriculteur (intégré ou hors périmètre) en fait la demande et l’étude agro-pédologique des terrains a montré leur aptitude à l’épandage.

De même, si l'insuffisance des surfaces utilisées était mise en évidence par rapport au flux fertilisant produit, de nouvelles surfaces voire de nouvelles exploitations seraient recherchées.

6.3 Transmission de la synthèse annuelle Le bilan annuel sera communiqué à l’Inspecteur des Installations Classées.

7. CONDITIONS D’UTILISATION DES CO-PRODUITS EN EPANDAGE

L’utilisation des co-produits en agriculture est confrontée à plusieurs types de contraintes : - contraintes climatiques, - contraintes agronomiques, - contraintes réglementaires.

7.1 Contraintes climatiques La contrainte principale est l’entrée au champ en période difficile. En effet, l’impact hydraulique de l’épandage des co-produits est quasiment nul.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 81 En période défavorable, il convient de respecter la carte d’aptitude à l’épandage. Les co-produits sont épandus sur les sols qui ressuient le plus rapidement (sols de classe 2). Les épandages sur sols nus sont à proscrire.

Par précaution, une attention particulière sera portée à la direction des vents pour limiter les éventuelles nuisances, olfactives principalement.

7.2 Contraintes agronomiques L’épandage n’est pas possible sur toutes les cultures et quel que soit leur stade de végétation. Pour les principales cultures du périmètre, nous présentons les contraintes qui leurs sont liées et les précautions à prendre.

Prairies Les prairies peuvent recevoir des co-produits : - elles présentent une grande souplesse d’utilisation, - elles assurent une bonne protection contre les risques d’érosion ou de lessivage des éléments apportés (couverture végétale, permanence de la culture), - elles assurent des exportations importantes en éléments minéraux. Pour éviter les accidents de végétation, un délai de deux à trois jours après le pâturage ou la fauche, est conseillé pour permettre la cicatrisation des feuilles. De même, il est préférable de ne pas épandre pendant les heures les plus chaudes des journées très ensoleillées (risques de brûlure). Les apports seront fractionnés au rythme de l’exploitation. Le respect d’un délai sanitaire après épandage est impératif pour éviter tout problème lié à la présence résiduelle éventuelle de germes pathogènes. Ce délai est de six semaines en période favorable (fort ensoleillement) ; il est porté à huit semaines en période défavorable (froide et/ou fortement pluvieuse).

Maïs Les épandages des co-produits pourront être réalisés avant l’implantation des cultures (deux à trois semaines environ avant le semis pour éviter les phénomènes de « faim d’azote »).

Céréales Les épandages des co-produits sur chaumes sont tout à fait envisageables. Tout en facilitant la minéralisation des pailles (diminution du rapport C/N), ils apportent une fumure suffisante pour la croissance d’une culture dérobée.

Les repousses de céréales, avant semis de printemps, constituent un couvert végétal qui permet de valoriser les produits pendant la période hivernale. L’épandage sur ces repousses permet le stockage des éléments minéraux et donc une limitation de l’entraînement d’azote par le drainage hivernal.

7.3 Contraintes réglementaires La société CRYSTAL relève de la législation sur les Installations Classées.

Des distances d’exclusion ont été prises en compte pour déterminer la surface finalement considérée apte à l’épandage (par rapport aux cours d’eau, habitations…).

Par ailleurs, les épandages sont réalisés uniquement sur des parcelles réellement cultivées et faisant l’objet d’un entretien agricole normal ; les épandages sur friches, landes ou bois sont à proscrire. Toutes les parcelles de friche ou de bois ont été ainsi écartées après la prospection de terrain.

Aucune parcelle du plan d’épandage n’est située en zone vulnérable aux nitrates.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 82 ANNEXES

ANNEXE A : CONVENTIONS D ’EPANDAGE

ANNEXE B : RELEVES PARCELLAIRES

ANNEXE C : CARTE D ’APTITUDE A L ’EPANDAGE DES PARCELLES (ECHELLE 1/25000 EME )

ANNEXE D : ASSOLEMENT ET COMPOSITION DU CHEPTEL DE CHAQUE EXPLOITATION

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement

ANNEXE A :

CONVENTIONS D ’EPANDAGE

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 84

ANNEXE B :

RELEVES PARCELLAIRES

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 85 RELEVES PARCELLAIRES

BEAUJEU FREDERIC

Commune Code Réf. cadastral e Surface Apt2 Apt1 Apt 0 Exc l. Caus e excl. Habitations, NEULISE FB01 ZL 41, 43, 69 14,0000 10,4492 2,3749 1,1759 cours d’eau NEULISE FB 03 ZI 31 2,8300 1,6725 1,0313 0,1262 Habitations, NEULISE FB04 ZI 29 5,0100 2,4531 2,2725 0,2844 mares NEULISE FB 05 ZL 26 2,3700 1,4495 0,9 205 Hab itations NEULISE FB11 ZL 91 5,8700 4,8946 0,3733 0,602 1 Co urs d’eau NEULISE FB12 ZI 13 0,9700 0,5456 0,4244 Habitations NEULISE FB13 ZI 53p, 54, 55 3,8600 2,7523 0,8290 0,2787 Ha bitations SAINT-MARCEL-DE- FB14 ZD 49, C 479 1,9500 0,8594 1,0906 Habitations FELINES VENDRANGES FB07 ZC 12 7,9300 4,6381 3,236 4 0,0555 Habitations Total en ha 44,7900 28,8549 3,1319 7,8449 4,9583

GAEC BOISSET VIEUX

Comm une Code Réf. ca dastrale Surface Apt2 Apt1 Apt0 Excl. Cause excl. NEULISE GBV02 ZH 11 2,5000 2,5000 NEULISE GBV03 ZH 17, 18, 19 6,7800 6,5271 0, 2529 NEULISE GBV08 ZI 19 5,0000 4,4992 0,5008 Habitations SAINT-MARCEL-DE- C 36 à 38, 45, 1045, Habitations, GBV13 12,4000 10,6273 1,7727 FELINES 1086 mares SAINT-SYMPHORIEN-DE- GBV20 E 591 à 595 3,5400 3,2785 0,0344 0,2615 Puits, bois LAY Total en ha 30,2200 27,4321 0,2873 2,5350

GAEC DE CHEZEAUX

Commune Code Réf. cadastrale Surface Apt2 Apt1 Apt0 Excl. Cause excl. NEULISE GC29 YE 6, 36 5,5900 3,1382 1,9928 0,4590 Cours d’eau Total en ha 5,5900 3,1382 1,9928 0,4590

GAEC DU DOMAINE D’EOLE

Commune Code Réf. cadastrale Surface Apt2 Apt1 Apt0 Excl. Cause excl. NEULISE GDE02 ZY 4 3,0000 2,7166 0,2834 Mare NEULISE GDE03 ZY 12 1,4200 0,9298 0, 1415 0,3487 Mare NEULI SE GD E04 ZW 25 0,7800 0,0939 0,6861 Habitations NEULISE GDE05 ZW 27 0,9100 0,6875 0,2225 Habitations NEULISE GDE09 ZY 13 0,2300 0,2178 0,0122 Etang Habitations, NEULISE GDE12 ZT 1 2,8500 1,7040 1,1460 cours d’eau, mare Habitations, NEULISE GDE13 ZW 23 10,6200 1,8341 6,1103 2,6756 cours d’eau ZI 13, 15, 17 ; Habitations, VENDRANGES GDE01 78,0000 38,5536 9,4174 21,6114 8,4176 NEULISE ZY 5 cours d’eau Total en ha 97,8100 46,737 3 15,527 7 21,7529 13,7921

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 86 MERCIER DOMINIQUE

Commune Cod e Réf. cadas trale Surface Apt2 Apt1 Apt0 Excl. Cause excl. NEULISE DM01 YE 9 6,3400 1,4307 1,6201 1,1039 2,1853 Habitations, NEULISE DM02 ZM 8, 20, 21, 36 19,3200 6,7004 6,8066 1,8960 3,9170 cours d’eau, mares NEULISE DM03 ZM 29 3,7900 2,7975 0,5745 0, 1328 0, 2852 Habitat ions Habitations, NEULISE DM04 ZM 20, 21 1,9900 1,9900 mares NEULISE DM05 YH 20 1,9800 1,1777 0, 8023 Habitations SAINT-SYMPHORIEN-DE- Habitations, DM06 E 602, 1429 1,7700 0,9662 0,4403 0,3635 LAY mares Total en ha 35,1900 11,8948 12,0770 3,5730 7,6452

MUZEL PASCAL

Commune Code Réf. cadastrale Surface Apt2 Apt1 Apt0 Excl. Cause excl. NEULISE PM08 ZM 10, ZL 61, 66 13,2700 3,6554 3,6890 3,3420 2,5836 Cours d’eau Total en ha 13,2700 3,6554 3,6890 3,3420 2,5836

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 87

ANNEXE C :

CARTE D’APTITUDE A L ’EPANDAGE DES PARCELLES (ECHELLE 1/25000 EME )

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 88

ANNEXE D :

ASSOLEMENT ET COMPOSITION DU CHEPTEL DE CHAQUE EXPLOITATION

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 89 RESTITUTION PAR LES ANIMAUX

Nombre d’animaux présents sur chaque exploitation Restitutions (kg/an)

Vaches Génisses Bovins Bovins Génisses Bovins Vaches Nom Brebis Chevaux Chiens N P2O5 K2O laitières 1-2 ans - 1 an 1-2 ans - 1 an + 2 ans allaitantes GAEC BOISSET VIEUX 60 90 5 100 11 965 5 780 18 775 DOMINIQUE MERCIER 6 11 3 6 1 24 2 507 1 272 3 921 FREDERIC BEAUJEU 1 10 45 2 508 1 594 4 563 GAEC DU DOMAINE D'EOLE 300 2 35 50 6 195 4 047 9 084 GAEC DE CHEZEAUX 120 60 75 21 450 8 565 26 535 PASCAL MUZEL 2 2 42 3 087 1 742 5 082

EXPORTATION PAR LES CULTURES

Surface Surface Prairie Prairie Maïs Céréales Céréales Céréales Exportations (kg/an) Nom totale étudiée temporaire permanente ensilage 70 q/ha 60 q/ha 40 q/ha (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) N P2O5 K2O GAEC BOISSET VIEUX 148,00 30,22 10,0 138,0 21 948 7 819 26 190 DOMINIQUE MERCIER 35,00 35,19 35,0 4 900 1 764 5 880 FREDERIC BEAUJEU 48,00 44,79 3,5 44,5 7 150 2 545 8 528 GAEC DU DOMAINE D'EOLE 118,00 97,81 22,0 86,0 3,0 7,0 19 461 6 957 22 308 GAEC DE CHEZEAUX 224,00 5,59 60,0 102,0 30,0 29,0 3,0 39 713 14 586 43 069 PASCAL MUZEL 66,00 13,27 5,0 59,0 2,0 9 774 3 494 11 551

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 90

Annexe 9-4

Courrier du Syndicat des Eaux du Gantet du 5 septembre 2018

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 92

Annexe 9-5

Courrier de la CoPLER du 17 janvier 2018

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 93

Annexe 9-6

Impacts des rejets sur le milieu récepteur

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 94 CRYSTAL : Impact des rejets sur le Berneton et le Signaubert

Flux STEP COPLER Proposition dimensionnée % abattement futurs STEP COPLER NEULISE Flux DCE concentrations pour 71% des pollution CRYSTAL actuelle D'après l'article 36 de l'arrêté CRYSTAL flux de retenus CRYSTAL du 23/3/12 : possibilité de proposer des concentrations Paramètres kg/j kg/j kg/j mg/l kg/j mg/l différentes lorsque la station MES 30 95% 1,5 15 1,6 23 2,2 d'épuration a un rendement au DBO5 100 97% 3,0 30 2,1 31 3,0 moins égal à 95% sur la DCO, DCO 200 96% 9,0 90 4,3 62 6,0 DBO5 et MES, 80% sur le NGL et 90% sur le Pt NGL 15 80% 3,0 30 1,6 23 2,2 Pt 5 95% 0,5 5* 1,1 8 1,6 3 Volume (m /j) 100 - 100 100 69 97,5 * 1 mg/l en juin/juillet/août/septembre

1) Approche sur le SIGNAUBERT avec le débit à l'étiage de fréquence quinquennale (QMNA5) (1 l/s)

Concentration Concentration Concentration Concentration Flux cours QMNA5 Flux rivière Signaubert Flux site cours d'eau + limite m3/j Signaubert site d'eau + site Signaubert site déclassement mg/l kg/jour mg/l kg/jour kg/jour mg/l mg/l QMNA5 Signaubert QMNA5 MES 17,5 1,5 15 1,5 3,0 16,2 35 Hypothèse bon état DBO5 (/2) 86,4 3 0,3 30 3,0 3,3 17,5 6 1 l/s DCO 15 1,3 90 9,0 10,3 55,2 30 Volume site NGL 6,6 0,6 30 3,0 3,6 19,2 13,3 100 Pt 0,1 0,01 5 0,5 0,5 2,7 0,20 3 Volume (m /j) - QMNA5 = 86,4 - 100 186 186 - Déclassement sur la DBO5, DCO, NGL et phosphore

2) Approche sur le SIGNAUBERT avec le module (4 l/s)

Concentration Concentration Concentration Concentration Flux cours Flux rivière Signaubert Flux site cours d'eau + limite m3/j QA Signaubert Signaubert site d'eau + site site déclassement mg/l kg/jour mg/l kg/jour kg/jour mg/l mg/l QA Signaubert QA MES 17,5 6,0 15 1,5 7,5 16,9 35 Hypothèse bon état 346 DBO5 3 1,0 30 3,0 4,0 9,1 6 (/2) DCO 15 5,2 90 9,0 14,2 31,8 30 4 l/s Volume site NGL 6,6 2,3 30 3,0 5,3 11,9 13,3 100 Pt 0,1 0,03 5 0,5 0,5 1,2 0,20 Volume (m 3/j) - QA = 345,6 - 100 446 446 -

Déclassement sur la DBO5, DCO et phosphore 3) Approche sur le BERNETON avec le QMNA5 (11 l/s)

Concentration Concentration Concentration Concentration Flux cours QMNA5 Flux rivière Berneton Flux site cours d'eau + limite m3/j Berneton site d'eau + site Berneton site déclassement mg/l kg/jour mg/l kg/jour kg/jour mg/l mg/l QMNA5 Berneton QMNA5 MES 17,5 16,6 15 1,5 18,1 17,3 35 Hypothèse bon état 950,4 DBO5 3 2,9 30 3,0 5,9 5,6 6 (/2) DCO 15 14,3 90 9,0 23,3 22,1 30 11 l/s Volume site NGL 6,6 6,3 30 3,0 9,3 8,9 13 100 Pt 0,1 0,1 5 0,5 0,6 0,57 0,2 Volume (m 3/j) - QMNA5 = 950,4 - 100 1 050 1 050 -

Déclassement sur le phosphore seulement à 5 mg/l ; aucun déclassement à 1 mg/l en Pt 4) Approche sur le BERNETON avec le module (97 l/s)

Concentration Concentration Concentration Concentration Flux cours Flux rivière Berneton Flux site cours d'eau + limite m3/j QA Berneton Berneton site d'eau + site site déclassement QA moyen mg/l kg/jour mg/l kg/jour kg/jour mg/l mg/l Berneton QMNA5 MES 17,5 146,7 15 1,5 148,2 17,5 35 Hypothèse bon état 8380,8 DBO5 3 25,1 30 3,0 28,1 3,3 6 (/2) DCO 15 125,7 90 9,0 134,7 15,9 30 97 l/s Volume site NGL 6,6 55,6 30 3,0 58,6 6,9 13 100 Pt 0,1 0,8 5 0,5 1,3 0,16 0,2 Volume (m 3/j) - QA = 8380,8 - 100 8 481 8 481 -

Aucun déclassement sur l'ensemble des paramètres

Bleu : Eau de très bonne qualité, Vert : Eau de bonne qualité, Jaune : Eau de qualité moyenne, Orange : Eau de qualité médiocre, Rouge : Eau de qualité mauvaise

Annexe 9-7

Courbes d’enregistrement des mesures de bruit

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 95 MESURE DE BRUIT CRYSTAL à Neulise (42)

MESURE N°1

CONDITIONS DE LA MESURE Jour : 13/02/2018 Point : 1 (STEP) Situation : Limite de propriété Periode : Nocturne Heure début : 4:04:40 Heure fin : 4:34:44 Durée : 0:30:04 Conditions météo : Nuit claire ; Pas de vent ; -5°C

RESULTATS en dB(A) sources Leq Lmin Lmax L50

GLOBAL 50,0 33,2 68,8 44,7

IDENTIFICATION DES BRUITS bruits internes à l'usine bruits externes à l'usine bruit continu Circulation RN82 bruit intermittent Voitures, saleuse, camions (RD282)

EVOLUTION TEMPORELLE

80

70

60

50

Leq en dB(A) en Leq 40

30

20 04:04 04:05 04:07 04:08 04:09 04:11 04:12 04:13 04:15 04:16 04:17 04:19 04:20 04:21 04:23 04:24 04:25 04:27 04:28 04:29 04:31 04:32 04:33 Appareil de mesure : FUSION Logiciel de traitement : DbTrait 4.31 (01dB) MESURE DE BRUIT CRYSTAL à Neulise (42)

MESURE N°2

CONDITIONS DE LA MESURE Jour : 13/02/2018 Point : 2 Situation : Résiduel Periode : Nocturne Heure début : 4:39:22 Heure fin : 5:10:10 Durée : 0:30:48 Conditions météo : Nuit claire ; Pas de vent ; -5°C

RESULTATS en dB(A) sources Leq Lmin Lmax L50

GLOBAL 55,4 31,6 77,4 41,4

IDENTIFICATION DES BRUITS bruits internes à l'usine bruits externes à l'usine bruit continu bruit intermittent Voitures sur RD282 Avion

EVOLUTION TEMPORELLE

80

70

60

50

Leq en dB(A) en Leq 40

30

20 04:39 04:40 04:42 04:43 04:44 04:45 04:47 04:48 04:49 04:51 04:52 04:53 04:55 04:56 04:57 04:59 05:00 05:01 05:03 05:04 05:05 05:07 05:08 05:09 Appareil de mesure : FUSION Logiciel de traitement : DbTrait 4.31 (01dB) MESURE DE BRUIT CRYSTAL à Neulise (42)

MESURE N°3

CONDITIONS DE LA MESURE Jour : 13/02/2018 Point : 3 Situation : Limite de propriété Periode : Nocturne Heure début : 5:35:27 Heure fin : 6:06:04 Durée : 0:30:37 Conditions météo : Nuit claire ; Pas de vent ; -5°C

RESULTATS en dB(A) sources Leq Lmin Lmax L50

GLOBAL 56,8 39,6 83,4 53,1

IDENTIFICATION DES BRUITS bruits internes à l'usine bruits externes à l'usine bruit continu Groupes froids Circulation RN82 bruit intermittent Système de réfrigération Voitures sur RD282

EVOLUTION TEMPORELLE

80

70

60

50

Leq en dB(A) en Leq 40

30

20 05:35 05:36 05:38 05:39 05:40 05:42 05:43 05:44 05:45 05:47 05:48 05:49 05:51 05:52 05:53 05:55 05:56 05:57 05:59 06:00 06:01 06:03 06:04 06:05 Appareil de mesure : FUSION Logiciel de traitement : DbTrait 4.31 (01dB) MESURE DE BRUIT CRYSTAL à Neulise (42)

MESURE N°4

CONDITIONS DE LA MESURE Jour : 13/02/2018 Point : 4 Situation : Limite de propriété Periode : Nocturne Heure début : 5:41:49 Heure fin : 6:12:27 Durée : 0:30:38 Conditions météo : Nuit claire ; Pas de vent ; -5°C

RESULTATS en dB(A) sources Leq Lmin Lmax L50

GLOBAL 58,2 49,5 69,3 55,2

IDENTIFICATION DES BRUITS bruits internes à l'usine bruits externes à l'usine bruit continu Bouche de ventilation Circulation RN82 bruit intermittent

EVOLUTION TEMPORELLE

80

70

60

50

Leq en dB(A) en Leq 40

30

20 05:41 05:43 05:44 05:45 05:47 05:48 05:49 05:51 05:52 05:53 05:54 05:56 05:57 05:58 06:00 06:01 06:02 06:04 06:05 06:06 06:08 06:09 06:10 06:12 Appareil de mesure : FUSION Logiciel de traitement : DbTrait 4.31 (01dB) MESURE DE BRUIT CRYSTAL à Neulise (42)

MESURE N°5

CONDITIONS DE LA MESURE Jour : 13/02/2018 Point : 5 Situation : Limite de propriété Periode : Nocturne Heure début : 6:19:19 Heure fin : 6:49:46 Durée : 0:30:27 Conditions météo : Nuit claire ; Pas de vent ; -5°C

RESULTATS en dB(A) sources Leq Lmin Lmax L50

GLOBAL 55,8 43,1 63,5 54,2

IDENTIFICATION DES BRUITS bruits internes à l'usine bruits externes à l'usine bruit continu Circulation RN82 bruit intermittent Recyclage de verre

EVOLUTION TEMPORELLE

80

70

60

50

Leq en dB(A) en Leq 40

30

20 06:19 06:20 06:21 06:23 06:24 06:25 06:27 06:28 06:29 06:31 06:32 06:33 06:35 06:36 06:37 06:39 06:40 06:41 06:43 06:44 06:45 06:46 06:48 06:49 Appareil de mesure : FUSION Logiciel de traitement : DbTrait 4.31 (01dB) MESURE DE BRUIT CRYSTAL à Neulise (42)

MESURE N°6

CONDITIONS DE LA MESURE Jour : 13/02/2018 Point : 6 Situation : Limite de propriété Periode : Nocturne Heure début : 6:26:35 Heure fin : 6:56:59 Durée : 0:30:24 Conditions météo : Nuit claire ; Pas de vent ; -5°C

RESULTATS en dB(A) sources Leq Lmin Lmax L50

GLOBAL 51,6 41,1 59,5 50,2

IDENTIFICATION DES BRUITS bruits internes à l'usine bruits externes à l'usine bruit continu Circulation RN82 bruit intermittent Nombreuses voitures sur parking

EVOLUTION TEMPORELLE

80

70

60

50

Leq en dB(A) en Leq 40

30

20 06:26 06:27 06:29 06:30 06:31 06:33 06:34 06:35 06:37 06:38 06:39 06:41 06:42 06:43 06:45 06:46 06:47 06:48 06:50 06:51 06:52 06:54 06:55 06:56 Appareil de mesure : FUSION Logiciel de traitement : DbTrait 4.31 (01dB) MESURE DE BRUIT CRYSTAL à Neulise (42)

MESURE N°7

CONDITIONS DE LA MESURE Jour : 13/02/2018 Point : 6 Situation : Limite de propriété Periode : Diurne Heure début : 7:00:32 Heure fin : 7:30:43 Durée : 0:30:11 Conditions météo : Nuit claire ; Pas de vent ; -5°C

RESULTATS en dB(A) sources Leq Lmin Lmax L50

GLOBAL 53,1 40,9 61,4 52,1

IDENTIFICATION DES BRUITS bruits internes à l'usine bruits externes à l'usine bruit continu Circulation RN82 bruit intermittent Voitures sur parking

EVOLUTION TEMPORELLE

80

70

60

50

Leq en dB(A) en Leq 40

30

20 07:00 07:01 07:03 07:04 07:05 07:07 07:08 07:09 07:11 07:12 07:13 07:15 07:16 07:17 07:18 07:20 07:21 07:22 07:24 07:25 07:26 07:28 07:29 Appareil de mesure : FUSION Logiciel de traitement : DbTrait 4.31 (01dB) MESURE DE BRUIT CRYSTAL à Neulise (42)

MESURE N°8

CONDITIONS DE LA MESURE Jour : 13/02/2018 Point : 5 Situation : Limite de propriété Periode : Diurne Heure début : 7:02:37 Heure fin : 7:35:13 Durée : 0:32:36 Conditions météo : Nuit claire ; Pas de vent ; -5°C

RESULTATS en dB(A) sources Leq Lmin Lmax L50

GLOBAL 57,5 43,5 64,6 56,4

IDENTIFICATION DES BRUITS bruits internes à l'usine bruits externes à l'usine bruit continu Circulation RN82 bruit intermittent

EVOLUTION TEMPORELLE

80

70

60

50

Leq en dB(A) en Leq 40

30

20 07:02 07:03 07:05 07:06 07:07 07:09 07:10 07:11 07:13 07:14 07:15 07:17 07:18 07:19 07:21 07:22 07:23 07:25 07:26 07:27 07:28 07:30 07:31 07:32 07:34 Appareil de mesure : FUSION Logiciel de traitement : DbTrait 4.31 (01dB) MESURE DE BRUIT CRYSTAL à Neulise (42)

MESURE N°9

CONDITIONS DE LA MESURE Jour : 13/02/2018 Point : 4 Situation : Limite de propriété Periode : Diurne Heure début : 7:40:46 Heure fin : 8:10:59 Durée : 0:30:13 Conditions météo : Lever de soleil ; Pas de vent ; -4°C

RESULTATS en dB(A) sources Leq Lmin Lmax L50

GLOBAL 65,4 53,0 88,5 62,7

IDENTIFICATION DES BRUITS bruits internes à l'usine bruits externes à l'usine bruit continu Circulation RN82 bruit intermittent 2 camions sur le site Oiseaux

EVOLUTION TEMPORELLE

80

70

60

50

Leq en dB(A) en Leq 40

30

20 07:40 07:42 07:43 07:44 07:46 07:47 07:48 07:49 07:51 07:52 07:53 07:55 07:56 07:57 07:59 08:00 08:01 08:03 08:04 08:05 08:07 08:08 08:09 Appareil de mesure : FUSION Logiciel de traitement : DbTrait 4.31 (01dB) MESURE DE BRUIT CRYSTAL à Neulise (42)

MESURE N°10

CONDITIONS DE LA MESURE Jour : 13/02/2018 Point : 3 Situation : Limite de propriété Periode : Diurne Heure début : 7:45:44 Heure fin : 8:15:50 Durée : 0:30:06 Conditions météo : Lever de soleil ; Pas de vent ; -4°C

RESULTATS en dB(A) sources Leq Lmin Lmax L50

GLOBAL 63,5 48,5 88,3 56,7

IDENTIFICATION DES BRUITS bruits internes à l'usine bruits externes à l'usine bruit continu Groupes froids Circulation RN82 bruit intermittent Système de réfrigération Voitures sur RD282 2 camions sur site

EVOLUTION TEMPORELLE

80

70

60

50

Leq en dB(A) en Leq 40

30

20 07:45 07:47 07:48 07:49 07:51 07:52 07:53 07:54 07:56 07:57 07:58 08:00 08:01 08:02 08:04 08:05 08:06 08:08 08:09 08:10 08:12 08:13 08:14 Appareil de mesure : FUSION Logiciel de traitement : DbTrait 4.31 (01dB) MESURE DE BRUIT CRYSTAL à Neulise (42)

MESURE N°11

CONDITIONS DE LA MESURE Jour : 13/02/2018 Point : 2 Situation : Résiduel Periode : Diurne Heure début : 8:31:16 Heure fin : 9:01:28 Durée : 0:30:12 Conditions météo : Ensoleillé ; Vent 2 km/h ; -4°C

RESULTATS en dB(A) sources Leq Lmin Lmax L50

GLOBAL 64,4 43,2 81,6 51,6

IDENTIFICATION DES BRUITS bruits internes à l'usine bruits externes à l'usine bruit continu Travaux de construction à proximité bruit intermittent Voitures sur RD282

EVOLUTION TEMPORELLE

80

70

60

50

Leq en dB(A) en Leq 40

30

20 08:31 08:32 08:33 08:35 08:36 08:37 08:39 08:40 08:41 08:43 08:44 08:45 08:47 08:48 08:49 08:51 08:52 08:53 08:54 08:56 08:57 08:58 09:00 Appareil de mesure : FUSION Logiciel de traitement : DbTrait 4.31 (01dB) MESURE DE BRUIT CRYSTAL à Neulise (42)

MESURE N°12

CONDITIONS DE LA MESURE Jour : 13/02/2018 Point : 1 (STEP) Situation : Limite de propriété Periode : Diurne Heure début : 9:09:52 Heure fin : 9:39:59 Durée : 0:30:07 Conditions météo : Ensoleillé ; Vent 2 km/h ; -4°C

RESULTATS en dB(A) sources Leq Lmin Lmax L50

GLOBAL 54,5 41,4 78,5 50,3

IDENTIFICATION DES BRUITS bruits internes à l'usine bruits externes à l'usine bruit continu Circulation RN82 bruit intermittent Voitures sur RD282

EVOLUTION TEMPORELLE

80

70

60

50

Leq en dB(A) en Leq 40

30

20 09:09 09:11 09:12 09:13 09:15 09:16 09:17 09:19 09:20 09:21 09:23 09:24 09:25 09:26 09:28 09:29 09:30 09:32 09:33 09:34 09:36 09:37 09:38 Appareil de mesure : FUSION Logiciel de traitement : DbTrait 4.31 (01dB)

Annexe 9-8

Fiches de calcul D9 et D9A

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 96

Annexe 9-9

Localisation des alarmes et moyens d’extinction de la société CRYSTAL

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 97 Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)

Plan 9-1

Plan de la future station d’épuration

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 98

PIECE n° 10 Compatibilité du projet avec les plans, schémas et programmes

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 99 Compatibilité avec le SDAGE : Le tableau suivant présente la compatibilité du site avec les enjeux du SDAGE Loire-Bretagne 2016- 2021 (adopté le 4 novembre 2015).

Tableau 10.1 : Compatibilité du projet avec les enjeux du SDAGE

Orientations fondamentales Projet CRYSTAL OF1 : Repenser les aménagements de cours d’eau Sans objet Valorisation agronomique des boues : diminution de l’utilisation OF2 : Réduire la pollution par les nitrates d’engrais minéral. Apport d’azote par les boues sous forme organique Station correctement dimensionnée pour traiter les flux actuels et futurs Mise en place d’autosurveillance Technique d’épuration par SBR (lagunage), épuration biologique Mise en place d’un suivi agronomique : apports en phosphore OF3 : Réduire la pollution organique et bactériologique réduits (inférieurs aux besoins des cultures) Réseau séparatif : pas de pollution d’eaux usées par temps de pluie Pas d’augmentation des surfaces de voiries imperméabilisées Réduction des rejets de phosphore par utilisation de chlorure ferrique OF4 : Maîtriser et réduire la pollution par les pesticides Non concerné : pas d’utilisation de pesticides Pas de substances dangereuses (activité agroalimentaire OF5 : Maîtriser et réduire les pollutions dues aux traditionnelle) substances dangereuses Produits chimiques sur rétention OF6 : Protéger la santé en protégeant la ressource en Tous les rejets seront traités, atténuant l’impact sur le eau Signaubert et les cours d’eau en aval, utilisés pour la pêche OF7 : Maîtriser les prélèvements d’eau Poursuite des économies d’eau en interne Amélioration des rejets OF8 : Préserver les zones humides Aucun impact sur les zones humides Les valeurs limites de rejet, validées par la DDT, sont égales voire plus contraignantes que celles de l’arrêté type de la rubrique 2221. Un rejet dans le Signaubert a été accordé OF9 : Préserver la biodiversité aquatique malgré son déclassement du fait de son très faible débit. Le bon état est respecté sur le Berneton, ruisseau recueillant les eaux du Signaubert, y compris à l’étiage (cf. annexe 9-6). OF10 : Préserver le littoral Sans objet OF11 : Préserver les têtes de bassin versant Sans objet OF12 : Faciliter la gouvernance locale et renforcer la Sans objet cohérence des territoires et des politiques publiques OF13 : Mettre en place des outils réglementaires et Sans objet financiers Partenariat agriculteurs/industriel pour la valorisation OF14 : Informer, sensibiliser, favoriser les échanges agronomique des boues

Les mesures prises par la société CRYSTAL répondent aux objectifs généraux du SDAGE Loire-Bretagne. Les valeurs de rejet permettent de respecter le bon état des masses d’eau et sont compatibles avec le SDAGE Loire-Bretagne (cf. courrier du 16 juin 2017 en annexe 9-2).

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 100 Compatibilité avec le SAGE : Le tableau suivant présente la compatibilité du site avec les enjeux du SAGE Loire en Rhône Alpes dont l’arrêté d’approbation a été signé le 30 août 2014.

Orientations fondamentales Projet CRYSTAL Enjeu 1 : Préservation et amélioration de la fonctionnalité (hydrologique, épuratoire, morphologique, Amélioration des rejets sur le milieu aquatique écologique) des cours d’eau et des milieux aquatiques Station correctement dimensionnée pour traiter les flux actuels et futurs Mise en place d’autosurveillance des rejets Technique d’épuration par SBR (lagunage), épuration biologique de type SBR (lagunage) Mise en place d’un suivi agronomique des épandages de Enjeu 2 : Réduction des émissions et des flux polluants boues : apports en phosphore réduits (inférieurs aux besoins des cultures) Réseau séparatif : pas de pollution d’eaux usées par temps de pluie Réduction des rejets de phosphore au milieu aquatique par utilisation de chlorure ferrique pour le traitement du phosphore Poursuite des économies d’eau en interne pour réduire les Enjeu 3 : Economie et partage de la ressource consommations d’eau Enjeu 4 : Maîtrise des écoulements et lutte contre le Pas d’augmentation des surfaces de voiries imperméabilisées risque d’inondation Enjeu 5 : Prise en compte de l’eau et des milieux aquatiques dans le développement et l’aménagement Sans objet du territoire Enjeu 6 : Gestion concertée, partagée et cohérente de la ressource en eau et des milieux aquatiques (enjeu Sans objet transversal)

Les mesures prises par la société CRYSTAL permettent de répondre aux enjeux du SAGE Loire en Rhône-Alpes.

Compatibilité avec les plans national, régional et départemental de prévention et de gestion des déchets :

Les différents plans répondent à la loi TECV dont les objectifs principaux sont : • Tri à la source de l’ensemble des biodéchets (ménages et activités) en 2025, • Extension de la collecte sélective à tous les emballages plastiques d’ici 2022 (ménages) et harmonisation des collectes sélectives en 2025, • Généralisation de la tarification incitative, • Tri à la source des déchets des entreprises (séparation des papiers, métaux, plastiques, verres et bois) à compter du 1 er juillet 2016.

Les modalités de gestion des déchets de CRYSTAL sont conformes aux orientations du plan national de prévention des déchets : • Tri à la source pour privilégier le recyclage, • Recours à des prestataires locaux pour limiter les transports, • Recyclage prioritaire.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 101

PIECE n° 11 Implantation du projet dans une aire spécifique

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 102 Le site de la société CRYSTAL n’est pas implanté dans un parc national, parc naturel régional, réserve naturelle, parc naturel marin ou site Natura 2000.

GES n°165841 – CRYSTAL à Neulise (42) – Dossier de demande d’enregistrement 103 NOS ÉTUDES

Dossiers Installations Classées ICPE Autorisation, Enregistrement, Déclaration Etudes de dangers, Etudes d’impact Etudes de dispersion Mesures de bruit Dossiers de réexamen, Rapport de base IED Cessation d’activité, Garanties financières Audit énergétique Economies d’eau et de pollution à la source Etudes d’économies d’eau et réduction des rejets Décomposition interne des flux polluants Diminution des pertes de matière Rationalisation des lavages, optimisation des NEP Traitement des eaux résiduaires Comparaison des filières de traitement Assistance à l’exploitation de stations d’épuration Assistance Technique à maitre^ d’ouvrage Suivi biotechnique Etudes de sécurisation des réseaux EU et EP SDE, RSDE, SRR, Validation de l’autosurveillance Convention de raccordement au réseau public Valorisation agricole des co-produits Etude de plan d’épandage, Suivi agronomique Dossier d'homologation de matières fertilisantes Etude de cinétique de minéralisation Etudes agro-pédologiques Etudes milieu naturel Etudes d’acceptabilité des rejets, Etudes d’impact Bathymétrie, IBGN, IBGA, IBD Ressource en eau Dossier incidence prélèvement Autorisation d’utilisation de l’eau Dossiers loi sur l’eau Audits réglementaires et techniques Centre de formation continue Siège Social - Centre de formation et ferme expérimentale L'Afféagement, 35340 Liffré • Tél. : 02 99 68 51 51 - Fax. : 02 99 68 55 31 Agence régionale Ouest - Bureaux et laboratoires • Rennes ZI Les Basses Forges, 35530 Noyal-sur-Vilaine • Tél. : 02 99 04 10 20 - Fax. : 02 99 04 10 25 Agence régionale Nord-Est • Laon 80 r Pierre-Gilles de Gennes 02000 Barenton Bugny • Tél. : 03 23 23 32 68 - Fax. : 09 72 19 35 51 Agence régionale Est • Nancy 870 avenue Denis Papin, 54715 Ludres • Tél. : 03 83 26 02 63 - Fax. : 03 83 29 75 76

GESsec - Agence régionale Sud-Est • Roanne La Chapelle, 42155 St Jean - St Maurice/Loire • Tél. : 04 77 63 30 30 - Fax. : 04 77 63 39 80 Agence régionale Sud-Ouest • Niort Forge, 79410 Échiré • Tél. : 05 49 79 20 20 - Fax. : 09 72 11 13 90 www.ges-sa.fr - email : [email protected]