Mises à jour et alertes emails sur le Bulletin quotidien de l’ONU Centre d'actualités de l'ONU: www.un.org/french/news Numéro PPQ/5487 jeudi 17 septembre 2009

ACTUALITES EN BREF DU JEUDI

• Climat : Ban réclame un engagement des Etats à • Carl Lewis, Pierre Cardin et nommés l'approche de Copenhague Ambassadeurs de la FAO • Crise économique : 'Nous ne sommes pas sortis de • La CPI accueille le Chili en tant que nouvel État l'ornière', affirme Ban partie • Moyen-Orient : Serry souhaite que la réunion du • Sri Lanka : Les enquêtes sur une vidéo montrant Quatuor contribue à une reprise des négociations des exécutions sommaires pas impartiales • Somalie : Ban condamne une attaque contre des • TPIR : Un responsable industriel rwandais plaide soldats de la paix de l'Union africaine coupable de complicité de génocide • RDC : Le chef de la MONUC appelle les autorités à • AIEA : Pas de preuve concrète que l'Iran a, ou a protéger les journalistes eu, un programme nucléaire militaire

Climat : Ban réclame un engagement des Etats à l'approche de Copenhague

17 septembre - Au sommet sur le changement climatique convoqué le 22 septembre à N ew York, les Etats Membres devront s'engager publiquement à parvenir à un accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre à Copenhague en décembre, a déclaré jeudi le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

« Nous voulons que les dirigeants mondiaux montrent qu'ils comprennent la gravité des risques liés au climat ainsi que les avantages qu'il y a à agir tout de suite. Nous voulons La glace du cercle polaire fond en raison qu'ils s'engagent publiquement à conclure un accord à la Conférence sur les changements notamment du changement climatique. climatiques de Copenhague de décembre 2009 », a déclaré M. Ban lors d'une conférence de presse à New York.

Le sommet du 22 septembre sera la réunion rassemblant le plus grand nombre de chefs d'Etat et de gouvernement jamais convoquée sur la question du changement climatique, a souligné le Secrétaire général.

Il s'est dit à nouveau préoccupé par le chemin qu'il reste à accomplir alors qu'il ne reste que 81 jours avant Copenhague, dont 15 jours de négociations seulement.

« Nous voulons que les chefs d'Etats donnent à leurs équipes des ordres visant à accélérer le processus en vue de parvenir à un accord mondial sur le climat qui soit équitable, efficace et ambitieux d'un point de vue scientifique », a-t-il ajouté.

Ban Ki-moon a souligné à quel point la question du changement climatique – un défi majeur de notre temps – s'inscrivait dans la nécessité d'un nouveau multilatéralisme.

Par ailleurs, mercredi, les principaux investisseurs mondiaux réunis à New York ont lancé un appel commun à lutter contre

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Bulletin quotidien de l ’ONU 17 septembre 200 9 2 le réchauffement climatique, a annoncé le Programme des Nations Unies pour l'environnement ( PNUE ).

L’appel a été lancé par 181 investisseurs gérant plus de 13.000 milliards de dollars réunis à un Forum sur le changement climatique, en présence de l’économiste britannique Lord Nicholas Stern – auteur d’un rapport notable sur la question.

« Si l’on ne fait rien pour le combattre, le changement climatique pose une menace à l’économie mondiale. Mais l’édification d’une économie à faible émission de carbone ouvre des opportunités d’investissement dans les nouvelles technologies qui promettent de transformer notre société de la même manière que l’introduction de l’électricité ou du chemin de fer par le passé », a souligné Nicholas Stern.

L’appel réclame la réduction mondiale des émissions de carbone de 50 à 85% d’ici à 2050 (par rapport au niveau de 1990), la réduction des émissions pour les pays développés de 80 à 95% d’ici à 2050, avec des cibles à moyen terme de 25 à 40% d’ici à 2020.

Il exige aussi des plans d’action de la part des pays en développement, un soutien gouvernemental pour les technologies à faible émission de carbone ainsi que des mesures pour réduire la déforestation et replanter, et soutenir l’adaptation aux impacts inévitables du changement climatique.

Crise économique : 'Nous ne sommes pas sortis de l'ornière', affirme Ban

17 septembre - Malgré les déclarations de certains sur une sortie de la crise économique et financière mondiale, près de 100 millions de personnes qui avaient réussi à s'extraire de la pauvreté au cours des dix dernières années risquent d'y retomber, a souligné jeudi le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

« Un an après, certains estiment que la fin de la crise pointe son nez, mais nos chiffres révèlent un tableau différent. Nous ne sommes pas encore sortis de l'ornière – et la crise Le communautés vivant sur les plateaux [économique] vient s'ajouter à la crise alimentaire et la pandémie [de grippe H1N1] », a dit andins sont parmi les plus pauvres au M. Ban lors de sa conférence de presse mensuelle à New York. Pérou. « On s'aperçoit que ce ne sont pas ceux affectés de pauvreté chronique qui sont le plus touchés mais ceux qui sont juste au- dessus du niveau de pauvreté, qui ont un travail et dont la vie s'était améliorée de façon significative ces 10 dernières années », a-t-il ajouté.

« Les quasi-pauvres deviennent les nouveaux pauvres », a dit Ban Ki-moon. « Plus de 100 millions de personnes risquent de retomber sous le niveau de pauvreté cette année », a-t-il insisté.

Le Secrétaire général a déclaré qu'il mettrait l'accent sur ce point au sommet du G20 (pays industrialisés et grands pays émergents) de Pittsburgh (Etats-Unis) qui a lieu la semaine prochaine.

Il a déjà écrit aux leaders du G20 cette semaine leur demandant d'accélérer les mesures pour protéger les pays pauvres durant la crise et celles mesures sur le changement climatique et la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

M. Ban a par ailleurs insisté sur l'aspect statistique de la question. « Pour prendre les décisions politiques adaptées il nous faut savoir en temps réel ce qui se passe sur le terrain. C'est difficile parce que nous n'avons pas encore toute l'information dont nous avons besoin », a-t-il dit.

Le système des Nations Unies travaille avec les Etats Membres pour créer un réseau adapté au XXIème siècle de collecte des données, d'analyse et de transmission des évolutions critiques sur le terrain. Il développe notamment un système d'alerte sur l'impact et la vulnérabilité mondiales (GIVAS), a indiqué le Secrétaire général.

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Moyen-Orient : Serry souhaite que la réunion du Quatuor contribue à une reprise des négociations

17 septembre - Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, a souhaité jeudi que la réunion du Quatuor sur le Moyen- Orient le 24 septembre, en marge du débat général de l'Assemblée générale, contribue à une reprise rapide des négociations entre Israéliens et Palestiniens.

M. Serry, qui s'adressait aux membres du Conseil dans le cadre de leur réunion mensuelle sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, a appuyé les efforts Robert Serry. menés actuellement par l'Envoyé spécial des États-Unis, George Mitchell, qui, a-t-il dit, « sont à une étape critique ».

Selon M. Serry, toute reprise des négociations doit se faire sur la base de la résolution 1850 de 2008 par laquelle le Conseil de sécurité affirmait son soutien aux négociations bilatérales lancées à Annapolis (Etats-Unis) et demandait « instamment une intensification des efforts diplomatiques ».

« Il est essentiel que les parties s'engagent à remplir leurs obligations en vertu de la Feuille de route », a-t-il insisté, estimant que les activités de peuplement israéliennes, en particulier celles qui ont été récemment autorisées en Cisjordanie et dans Jérusalem-Est, constituent une source profonde de préoccupation.

M. Serry a rappelé que le 9 septembre dernier le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait souligné le caractère illégal des activités de peuplement et appelé Israël à appliquer la Feuille de route en gelant ces activités et en démantelant tous les avant-postes érigés depuis mars 2001, et ce, conformément aux demandes répétées du Quatuor.

Le Coordonnateur spécial a ensuite évoqué la position de l'Autorité palestinienne, en indiquant que, le 25 août dernier, elle avait annoncé son intention de bâtir, dans les deux prochaines années, les institutions propices à l'établissement d'un État palestinien internationalement reconnu.

Ce processus, a souligné M. Serry, doit être soutenu en tant que complément efficace à la relance du processus politique.

« La réunion du Comité de liaison ad hoc du 22 septembre sera l'occasion de réaffirmer les engagements à l'égard de ce processus », a-t-il dit. S'agissant de la réconciliation inter-palestinienne, il a exhorté les parties à s'engager, sous les auspices de l'Égypte, en faveur de l'offre de dialogue pour parvenir à l'organisation, au début de 2010, d'élections législatives, et à terme, à la réunification de Gaza et de la Cisjordanie comme le souhaite le Quatuor.

Concernant la sécurité dans la région, M. Serry a encouragé le gouvernement israélien à poursuivre les mesures prises au cours des derniers mois pour faciliter la circulation des biens et des personnes, dont le personnel des Nations Unies, en Cisjordanie et dans la vallée du Jourdain, et pour améliorer l'activité économique dans ces zones.

Sur ce dernier point, il a appelé Israël à autoriser les activités d'un opérateur de téléphonie mobile dans le Territoire palestinien occupé, l'utilisation de téléphones portables étant indispensable au fonctionnement normal de l'économie palestinienne.

M. Serry a salué la poursuite des réformes fiscales menées par l'Autorité palestinienne et a noté que la croissance économique avait augmenté de 5,4% depuis mai 2009.

« Cependant, les besoins budgétaires ne sont pas satisfaits », a-t-il dit, et l'appui financier des donateurs demeure vital pour éviter des pénuries de liquidités qui risqueraient de freiner la mise en œuvre du programme de réformes de l'Autorité palestinienne.

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« La situation à Gaza reste instable et cela n'est dans l'intérêt de personne », a poursuivi le Coordonnateur spécial. Il a expliqué que si la situation sur place était relativement calme, de violents incidents étaient venus rappeler récemment la fragilité de la situation dans la zone. Il a évoqué des tirs de roquettes et de mortiers depuis Gaza et des opérations menées par les forces de défense israéliennes ayant causé la mort de six Palestiniens, dont deux enfants.

Appelant à la fin des violences et au plein respect du droit international par les deux parties, M. Serry a signalé qu'en raison du blocus israélien, les équipements nécessaires à la reconstruction des infrastructures agricoles, d'eau, d'éducation et de logement, n'avaient pu entrer dans Gaza. « L'entrée de ces équipements doit être autorisée d'urgence par Israël », a lancé M. Serry. Le maintien du blocus, a-t-il prévenu, aura des conséquences graves sur l'état des services publics, sur l'environnement et sur les populations qui sont gagnées par le désespoir et la frustration.

M. Serry a ensuite regretté qu'à ce jour, Israël n'ait toujours pas répondu à une proposition de l'ONU concernant un projet de reconstruction de logements, de cliniques et d'écoles dans Gaza, qui serait conduit par du personnel civil de l'Organisation.

« Le gouvernement israélien cite la détention de Gilad Shalit comme principal obstacle à l'autorisation d'activités de reconstruction par des civils », a-t-il dit. Il a considéré que les projets d'assainissement des eaux à Gaza entrepris par l'ONU et approuvés par Israël ne pouvaient être qu'un début, « compte tenu de l'ampleur des besoins en eau pour la consommation domestique et l'agriculture, dont dépendent 1,5 million de Palestiniens ».

Somalie : Ban condamne une attaque contre des soldats de la paix de l'Union africaine

17 septembre - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a vivement condamné jeudi une attaque suicide contre le quartier général de la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM) à Mogadiscio qui a causé la mort d'au moins neuf soldats de la paix.

« Ce matin, deux véhicules qui auraient porté le sigle de l'ONU ont été utilisés pour mener une attaque suicide contre le complexe de l'AMISOM », a dit M. Ban lors d'une conférence de presse mensuelle au siège des Nations Unies à New York. Des soldats de la paix de l'AMISOM. Neuf soldats de la paix, dont un ancien commandant adjoint de la force, ont été tués lors de cette attaque. Au moins trente autres personnes ont été blessées, dont le commandant de la force de l'AMISOM, et ont été évacuées pour être hospitalisées.

« Nous menons une enquête. J'attends un rapport préliminaire rapidement. Je condamne cette attaque, cette attaque terroriste, dans les termes les plus forts possibles », a dit le Secrétaire général devant les journalistes.

Dans une déclaration écrite publiée après la conférence de presse, il s'est dit "choqué et indigné" par cette attaque "complètement inacceptable". "L'AMISOM est à Mogadiscio pour aider à mettre fin au conflit qui ravage ce pays depuis les vingt dernières années, et pour un avenir meilleur permettant à tous les Somaliens de vivre en paix et en sécurité", a-t-il dit." J'appelle tous les Somaliens à renoncer à la violence et à travailler avec le gouvernement fédéral de transition vers la réconciliation nationale".

Il a ajouté que les Nations Unies restaient "déterminées à continuer à travailler avec le gouvernement fédéral de transition et le peuple somalien pour faciliter la réconciliation et le processus politique, construire les institutions de sécurité et d'état de droit somaliennes et fournir l'assistance humanitaire". "Les Nations Unies se tiennent aux côtés de l'Union africaine et de l'AMISOM et continueront à soutenir le déploiement et les opérations de l'AMISOM. Des ressources de l'ONU d'opérations de la paix voisines sont disponibles pour aider l'Union africaine à répondre à l'incident d'aujourdhui si nécessaire", a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général a précisé que "les Nations Unies mobilisaient tous les moyens possibles pour évacuer les blessés et aider l'AMISOM". "Je vais bientôt parler avec les Présidents de l'Ouganda et du Burundi, et avec le Président de l'Union africaine", a-t-il ajouté.

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Ban Ki-moon a présenté ses condoléances et sa sympathie aux victimes et aux familles de ceux qui ont été tués. « Je rends hommage à leur engagement et à leur courage », a-t-il ajouté.

Selon la presse, l'attaque qui a visé le quartier-général de l'AMISOM à l'aéroport de Mogadiscio, a été revendiquée par les rebelles islamistes.

RDC : Le chef de la MONUC appelle les autorités à protéger les journalistes

17 septembre - Le représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC), Alan Doss a appelé jeudi les autorités congolaises à protéger les journalistes menacés et à mener avec diligence les enquêtes et procès de ceux qui ont été assassinés.

Le 23 août de cette année, Bruno Koko Chirambiza, journaliste à Radio Star de Bukavu a été assassiné dans cette ville. L'année dernière, au mois de novembre Didace Namujimbo a Alan Doss, chef de la Mission des Nations été victime de meurtre, et avant lui, en juin 2007, Serge Maheshe a été abattu dans cette Unies en République démocratique du ville : tous deux journalistes à Radio Okapi, a rappelé la Mission de l'Organisation des Congo (RDC). Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC ) dans un communiqué.

« Aujourd'hui le monde entier sait que trois autres journalistes de Bukavu, toutes des femmes, font l'objet de menaces de mort. Il s'agit de Delphie Namuto et Caddy Adzouba de Radio Okapi et de Jolly Kamuntu de Radio Maendeleo », a ajouté la MONUC.

La MONUC se dit vivement préoccupée par ces menaces, d'autant plus que les meurtres des autres journalistes à Bukavu restent non élucidés et leurs auteurs échappent toujours à la loi.

« Une presse libre et plurielle qui représente toutes les sensibilités et opinions est l'une des conditions pour le d éveloppement de la démocratie. Ces attaques contre les journalistes sont à la fois un signe de l'intolérance et d'une culture d'impunité qui minent les efforts de tous les congolais à établir une paix durable et une démocratie forte », a souligné la Mission.

Mettre fin à l'impunité est de la responsabilité des autorités légitimes du pays. Elles seules peuvent le faire. C'est aussi un devoir vis-à-vis de leur peuple qui aspire légitimement à avoir accès à des informations fiables que seuls des media professionnels et responsables peuvent fournir », a-t-elle ajouté.

« J'ai discuté mes préoccupations aujourd'hui avec le gouverneur Mudherwa qui a partagé mes inquiétudes et m'a rassuré de son engagement personnel. Je suis encouragé par sa réaction, et par l'engagement des autorités nationales dans ce sens », a dit Alan Doss. « Je voudrais tout de même lancer un appel aux autorités judiciaires, provinciales, et nationales pour qu'elles prennent les mesures nécessaires afin de garantir la sécurité des personnes menacées et leur permettre d'exercer leur métier de journaliste sans obstacle ».

Alan Doss leur aussi demandé « de faire diligence concernant les procédures judiciaires dans le cadre des dossiers de Serge Maheshe, Didace Namujimbo et Koko Chirambiza afin que les auteurs de ces crimes odieux soient retrouvés et subissent toute la rigueur de la loi ».

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Carl Lewis, Pierre Cardin et Anggun nommés Ambassadeurs de la FAO

17 septembre - Cinq personnalités, dont l'athlète américain Carl Lewis, le couturier français Pierre Cardin et la chanteuse indonésienne Anggun, ont accepté de se joindre aux Ambassadeurs de bonne volonté de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture ( FAO ), a annoncé jeudi la FAO.

Les autres personnalités sont la Première Dame de la République dominicaine, Margarita Cedeno de Fernandez et la chanteuse colombienne Fanny Lu. Une cérémonie aura lieu au La chanteuse indonésienne Anggun. cours de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation le 16 octobre 2009 à Rome.

Mme Cedeño de Fernández sera nommée Ambassadrice extraordinaire en signe de reconnaissance pour les nombreux projets sociaux ayant trait à l'alimentation et à l'agriculture qu'elle a lancés dans son pays et notamment en faveur des femmes.

Pierre Cardin, célèbre couturier français, a lancé un grand nombre de projets humanitaires et des campagnes de sensibilisation notamment en faveur des victimes de la catastrophe de Tchernobyl.

Le coureur américain Carl Lewis, qui a gagné neuf médailles d'or olympiques, a également été nommé "sportif du siècle" par le Comité olympique international. En tant qu'Ambassadeur, il aidera la FAO à sensibiliser le public au problème de la faim dans le monde.

La chanteuse et compositrice de chansons Anggun, une des premières artistes asiatiques à s'être illustrée sur la scène musicale internationale grâce à son "" a fait campagne pour un large éventail de causes sociales et pour la protection de l'environnement.

La chanteuse colombienne Fanny Lu, qui est en tête du box office en Amérique latine depuis trois ans, a activement soutenu la campagne JMA/TeleFood de la FAO pour financer des micro-projets dans le monde.

"Atteindre la sécurité alimentaire en temps de crises" est le thème de la JMA cette année. La FAO veut ainsi attirer l'attention du public sur les conditions critiques de 1,02 milliard de sous-alimentés et sur la nécessité de porter secours à ceux qui ont faim en ces temps de crise économique.

Des initiatives à court et à long terme sont nécessaires pour aider en urgence les ménages les plus touchés et, à plus long terme, pour doper les investissements dans l'agriculture.

Investir en zones rurales permettrait d'améliorer la productivité agricole et les moyens d'existence ainsi que la sécurité alimentaire des communautés pauvres rurales; de développer et de conserver les ressources naturelles; de renforcer et d'améliorer les infrastructures rurales et d'élargir l'accès aux marchés; d'améliorer la formation et de diffuser les connaissances; d'assurer l'accès à la nourriture des plus démunis grâce notamment aux filets de sécurité et d'autres formes d'aide directe.

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La CPI accueille le Chili en tant que nouvel État partie

17 septembre - Une cérémonie a eu lieu jeudi au siège de la Cour pénale internationale (CPI) pour marquer l'accession de la République du Chili en tant que nouvel État partie au Statut de Rome. Le Statut est entré en vigueur pour ce pays le 1er septembre 2009, ce qui porte à 109 le nombre total d'États parties.

C'est la première fois que la CPI organise une telle cérémonie. D'autres cérémonies se tiendront à l'avenir, lors de l'adhésion de nouveaux États.

Dans un geste symbolique, le Président de la Cour, le juge Sang-Hyun Song, a félicité l'Ambassadeur du Chili, Juan Antonio Martabit, et lui a remis un exemplaire spécial du Statut de Rome. « Alors même que le Chili se penche sur son passé, en ratifiant le Statut de Rome, il a clairement affiché son engagement en faveur d'une vision particulière d'un avenir commun pour l'Humanité. C'est un avenir placé sous le signe de la responsabilité ? un avenir où justice sera faite pour les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le génocide », a déclaré le Président Song.

M. Martabit a souligné pour sa part que « même si cet accomplissement est le fruit des efforts de nombreux secteurs de notre société, nous le devons avant tout à l'intérêt personnel manifesté par notre Présidente Michelle Bachelet qui avait fait de la ratification du Statut de Rome l'un des principaux objectifs de son gouvernement. »

La cérémonie s'est déroulée en présence du vice-président de l'A ssemblée des États parties et de l'Ambassadeur du Mexique, Jorge Lomónaco. Le vice-président de la CPI, la juge Fatoumata Dembele Diarra, le Procureur, Luis Moreno Ocampo, le Greffier, Silvana Arbia, et les juges de la Cour ont également assisté à la cérémonie.

M. Lomónaco a également rendu hommage à la République du Chili, soulignant que cette ratification représentait un accomplissement considérable au regard de l'histoire des pays d'Amérique latine au XXe siècle. Je souhaite, a-t-il déclaré, « exprimer l'espoir sincère que d'autres pays qui doivent encore ratifier le Statut de Rome s'inspirent de l'exemple qu'a donné le Chili et surmontent eux aussi les obstacles juridiques, techniques et politiques pour venir nous rejoindre dans le combat commun que nous menons pour mettre fin à l'impunité »

Sri Lanka : Les enquêtes sur une vidéo montrant des exécutions sommaires pas impartiales

17 septembre - Les enquêtes menées par le gouvernement du Sri Lanka démentant l'authenticité d'une vidéo qui montrerait des militaires sri-lankais exécutant des rebelles tamouls manquent d'impartialité, a estimé jeudi un expert indépendant auprès des Nations Unies, qui a appelé à une enquête indépendante.

Philip Alston, Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, a déclaré qu'il pouvait attester que les quatre enquêtes séparées avaient été « Philip Alston, Rapporteur spécial des rapides » alors qu'elles ont été menées dans les deux semaines qui ont suivi la diffusion de Nations Unies sur les exécutions la vidéo fin août. extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires. Toutefois, il a estimé qu'il ne pouvait pas conclure qu'elles étaient « complètes » et « impartiales », notant que deux des experts étaient des membres de l'armée sri lankaise, que le troisième était un universitaire ayant des liens reconnus avec le gouvernement et que « les critères de sélection utilisés quant aux quatrième expert n'étaient pas claires ».

Le gouvernement sri lankais affirme que les quatre enquêtes ont démontré scientifiquement et sans aucun doute que la vidéo était truquée. Mais M. Alston a déclaré qu'il ne pouvait arriver à une telle conclusion et qu'une enquête supplémentaire était nécessaire.

« Je dois donc conclure, d'après les renseignements fournis par le gouvernement, que l'enquête ne peux pas être décrite

Bulletin quotidien de l ’ONU 17 septembre 200 9 8 comme étant impartiale », a-t-il dit. « La seule façon de c onclure si la vidéo est authentique serait d'entreprendre une enquête indépendante ».

De son côté, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, a réitéré jeudi son inquiétude concernant le sort des personnes déplacées au Sri Lanka. Il s'est également inquiété de la détention prolongée sans inculpation de deux employés de l'ONU.

TPIR : Un responsable industriel rwandais plaide coupable de complicité de génocide

17 septembre - L'ancien directeur général du bureau de l'industrie du thé au Rwanda, Michael Bagaragaza, a plaidé jeudi coupable de complicité de génocide, a annoncé le Tribunal pénal international pour le Rwanda ( TPIR ).

M. Bagaragaza s'était rendu au Tribunal volontairement le 16 août 2005. Le TPIR l'avait inculpé de quatre chefs de génocide, de complot en vue de commettre des actes de génocide, de complicité de génocide et de violations des Conventions de Genève de 1949 et Affiche de 2003 montrant des personnes du Protocole additionnel II de 1977. recherchées par le Tribunal pénal international pour le Rwanda. Selon la presse, M. Bagaragaza a été responsable dans l'industrie du thé jusqu'en juillet 1994. A ce poste, et avant le génocide, il aurait participé à la collecte de fonds visant à mettre en place des forces armées capables d'éliminer les Tutsis dans la préfecture de Gisenyi. Il aurait aussi donné des ordres en vue du meurtre de centaines de civils Tutsis qui avaient trouvé refuge sur la colline de Kesho, à proximité d'une usine de thé à Rubaya, ainsi que dans la cathédrale de Nyundo dans la préfecture de Gisenyi.

Il aurait appuyé les milices Hutu génocidaires, les Interahamwe, en leur fournissant de l'essence et des armes stockées dans l'usine. Il aurait aussi été nommé président honoraire d'une unité locale interahamwe. Il avait fui en juillet 1994 pour le Kenya.

AIEA : Pas de preuve concrète que l'Iran a, ou a eu, un programme nucléaire militaire

17 septembre - Réfutant des informations parues dans un média, l'Agence internationale de l'énergie atomique ( AIEA ) a répété jeudi qu'elle n'avait pas de preuve concrète que l'Iran a, ou a eu, un programme nucléaire militaire.

Le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, a déclaré la semaine dernière devant le Conseil des gouverneurs de l'agence que les accusations selon lesquelles l'AIEA retenait des informations sur l'Iran étaient à la fois motivées politiquement et complètement sans Le directeur général sortant de l'AIEA fondement. Mohamed ElBaradei. « L'agence reçoit des informations de différentes sources qui pourraient avoir de la pertinence concernant la mise en œuvre des garanties », souligne l'AIEA dans un communiqué publié jeudi, ajoutant que toutes ces informations sont examinées par des experts.

L'AIEA répète que toutes les informations et évaluations pertinentes qui sont passées par ce processus ont déjà été fournies au Conseil des gouverneurs à travers les rapports du directeur général.

Bulletin quotidien de l'ONU est préparé par la Section des services de l’information sur Internet du Département de l’information de l’ONU