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Sept bobines de 300 mètres... Huit bobines de 325 mètres... — Bien, M'sieu. Six bobines de 350 mètres... — J'ai donné à vous trois djours pour sortir cinq films OUS avons toujours pensé dans ce journal que Le cinéaste, jusqu'ici, était prisonnier de ces chiffres. cummiques !

— M. Natan si puissamment aidé par son frère Emile « Allongez. » — « Coupez. » — « Votre film est trop court ». Entendu, M'sieu.

— — « Votre film est Voici une Natan, était tout à fait capable de montrer la voie au trop long. » chèque !

— — Mais le scénario ? La pensée de l'auteur ? L'origina¬ Oh ! merci, merci, M'sieu ! cinéma français et de lui inculquer la confiance qui lité ? La fantaisie ? L'inspiration ? Cette conversation finie, le régisseur sautait dans un taxi, lui manqua jusqu'à présent. — allait chercher On s'en moque. Coupez, quand on vous le dit. Allongez Boucot, ou Biscot, ou Dorville, ou n'importe quand le producteur l'exige. Il nous faut, il faut aux exploi¬ quel autre « as » de music-hall, de théâtre de quartier ou de Travailleur acharné, possédant au plus haut tants, un métrage-standard, vous m'entendez : stan-dard... n'importe quoi. Il le ramenait au studio. Devant n'importe point l'obstination qui permet de triompher des pires N'est-ce pas ? quel décor, avec n'importe quelle musique, il lui faisait tourner obstacles et « cran » tout ce qui donne du à qu'on Tout cela va changer, parait-il. n'importe quoi, n'importe comment. L'opérateur américain ne entreprend, l'animateur de la compagnie Pathé- La petite et la moyenne exploitation ne peuvent plus supporter comprenait pas et mâchait son cigare. L'acteur, énervé, pas Cinéma, que l'usage désigne à peu près constamment sous le nom de Pathé- les frais d'un programme comprenant deux grands films : habitué du tout au studio, aveuglé par les « sunlights » mul¬ Natan, méritait le succès. S'il le touche aujourd'hui, après deux dures années 1.800 à 2.500 mètres chacun. Aussi bien va-t-on faire des tiples, perdait le nord, transpirait, bafouillait. Les machinistes laborieuses et films de première partie... rigolaient dans leur barbe. Le régisseur, pendant ce temps, d ailleurs préparatoires, il le doit à ce ressort moral qui carac¬ Les films de scrutait avidement les oeuvres térise première partie ! Si nos grandes firmes le veu¬ complètes de M. Vernot : il cher¬ les grands caractères et sans lequel la plus lumineuse intelligence lent bien, c'est la porte largement ouverte à l'imagination et chait déjà un sujet pour le prochain acteur. ne saurait atteindre son but. à la fantaisie. Les documentaires sonores, dont je parlais dans ... Et lorsque la bande passait dans les salles, les spectateurs En tête du un récent numéro de Cinéma, peuvent, avec des sketchs amu¬ prenaient le chemin du bar, dans les cinémas où il y avait un Livre d'Or de Cinéma qui parut fin décembre dernier, nous sants, avec des fantaisies visuelles vraiment jeunes, avec des bar ; des w.-c. dans les cinémas où il y avait les w.-c. ; du publiâmes une déclaration de M. Natan dont nous ces véri¬ rappelons lignes films de poupées — comme savent en réaliser ces deux magi¬ sommeil, dans les cinémas où il n'y avait rien du tout... tablement prophétiques : ciens franco-russes : Bianchi et Starevitch — avec des actua¬ Est-ce que tout cela va changer aussi ? lités ne se bornant pas à reproduire les discours des ministres, Il y a, à Paris, toute une équipe de jeunes cinéastes qui ne « et lui ai voué J'aime le cinéma depuis déjà de longues années toute mais restituant tout le charme, toute la richesse, tout le désordre demandent qu'à travailler. Ils ont fait leurs preuves : du temps mon activité. ses Je l'aime sans réserve, sous multiples formes, avec toutes poétique du monde, avec des dessins animés enfin, où le rêve du muet, ils nous ont donné quelques petits films — « des ses et films de possibilités quasi incalculables. Cette passion, comme toutes les passions, l'humour prennent toujours leur revanche sur tout ce qui quat'sous », dirait Gaston Thierry — où l'originalité est est lourd, dur, la plus authentique éclatait malgré toutes les embûches maté¬ exigeante. Elle absorbe mon temps, mon énergie, ma puissance de travail. plat, anguleux et tiré par les cheveux, — com¬ Mais poser un spectacle d'une heure, spectacle d'autant plus riche, rielles, toutes les difficultés financières et techniques. Georges le cinéma, celui d'aujourd'hui que nous réalisons, celui de demain que plus substantiel et copieux qu'il mêlera tous les genres, culbu¬ Lacombe, collaborateur dévoué et infatigable de René Clair; nous préparons, mérite qu'on lui consacre sa vie... tera toutes les classifications arbitraires, et, ne se souciant que Pierre Chenal; Marcel Cerné; Paul Gilson; Jean Dréville; de l'amusement du Claude Autant Lara, a « Il faut spectateur, fera pleinement ressortir toutes qui travaillé à Hollywood; Eugène que 1931 voit le triomphe de la production française non les possibilités, toutes les originalités, toutes les malices, tous les Deslaw, tels sont les noms des jeunes cinéastes les mieux doués. seulement sur nos écrans mais encore sur les écrans du monde, partout, du tours, de cet art nouveau : le cinéma parlant et sonore. Va-t-on se décider à faire appel à leur talent ? moins, où l'influence française entretenue par la culture de la langue, reste Hélas, nous avons bien peur... Et surtout : une firme française va-t-elle se spécialiser dans vivace. On a déjà fait des sketchs en France. Cela se passait à les films de première partie, se charger de fournir chaque semaine peu près ainsi : aux circuits et surtout aux directeurs indépendants (qui sont « Pour ma part, je m'emploierai de toutes mes forces à faire de ce Le directeur-Américain, comme de juste, faisait mander le encore innombrables) un programme complet comprenant trois vœu une réalité. » régisseur ou n'importe quel autre vague employé subalterne. La à quatre petits films, plus les actualités et le dessin animé ? conversation suivante avait lieu : Il y a là de l'argent à gagner. Neuf mois après, M. Natan organisait ces magnifiques Journées Natio¬ —• Vo avez in France des ertistes cummiques ? Il y a là, surtout, une bonne action à faire en faveur de notre nales du Cinéma que nous venons de vivre et qui se terminèrent en apothéose —- Oui, M'sieu. cinéma qui se porte tellement mal. par le banquet de mille couverts des studios de Joinville. La profession de —- Allez chercher lui et faites petits films avec ! Michel GORELOFF. foi si énergiquement exprimée recevait ainsi sa plus haute confirmation et sa plus éloquente consécration, celle du fait. Le succès couronnait la formi¬ dable entreprise et les hommages affluaient du monde entier, dépassant la personnalité d une firme et même d'un homme, et honorant le cméma français tout entier.

La presse, sans distinction d'opinion, a dégagé la leçon admirable de travail, d'énergie et de confiance qui se dégageait des Journées Nationales organisées par Pathé-Natan. Aujourd'hui, et beaucoup grâce à ces mani¬ Gina MANES festations heureuses, il serait bien difficile de rencontrer quelqu'un qui désespérât de notre avenir y a cinématographique. Il quelques mois encore et le pessimisme régnait en maître et les sceptiques avaient beau jeu d'exercer m leur verve. C'était monnaie courante de vouer le cinéma français à dolorès del RIO la faillite finale.

A M. Natan doit reconnu comme être le principal auteur de ce redresse¬ ment qui nous libère de graves inquiétudes pour le présent et pour l'avenir. Croquis de Spat Il fait véritablement œuvre nationale. Nul ne peut dire quelles brillantes et fructueuses conséquences entraînera son bel exemple déjà si riche de moissons.

Edmond EPARDAUD. Naïvetés Sur le sccnan'c...

« Scénario » est un mot d'origine italienne. Cela permet à Et puis, après, Vous Vous aperceviez que c'était le scénario ceux qui, parmi les cinématographistes, se nomment « cinéas¬ qu'il n'aimait pas... Y donc tes », de dire négligemment: « des scénarii... » aurait-il confusion, dans le public, entre ces deux choses si différentes ? Dans « scénario », il y a « scène », et cela m'a toujours un peu choqué... Un de mes amis m'a dit que celui qui, le premier, Une idée trop répandue dans le public. employa ce mol, prévoyait probablement le film parlant. L'histoire d'un film commence par la découverte d'un scé¬ Pourquoi? nario intéressant. Voudrait-il insinuer que le film parlant a un quelconque rapport avec le théâtre? Une habitude trop répandue dans les milieux cinématogra¬ phiques. « Scénario » devrait être un mot charmant, agréable à pro¬ L'histoire d'un film finit par l'adoption vive et rapide d'un noncer, joli à écrire, une sorte de récompense pour ceux qui scénario que rien n'empêche d'être alors d'une exaspérante bana¬ l'inscriraient en tête du travail accompli avec probité et cons¬ lité. cience... Il signifierait alors: histoire originale mais profondément Un jour je suis allé Voir un film, une grande machine, lancée humaine avec un début attachant, une exposition claire et par les quotidiens. rapide, un intérêt sans cesse grandissant, des développements Et le scénario de ce film était basé uniquement sur un inattendus, une jolie surprise Vers la fin et un dénouement déli¬ malentendu tragique qui existait entre le héros et l'héroïne... cieux semblant venir trop tôt... Mais l'auteur n'avait probablement pas pensé qu'une simple Devrait être... question, posée normalement par l'un des deux protagonistes, Signifierait... pouvait rejeter son petit fait-divers dans le néant d'où il l'avait tiré. Beaucoup d'Américains et même des Français, retour d'Hol¬ Personne d'autre, non plus, du reste, n'y avait pensé pen¬ lywood, ont le soin apporté en au dit énorme Amérique choix dant la réalisation. des scénarios. Et je fus mal à l'aise toute la soirée. Des milliers d'œuvres, pièces, livres ou scénarios originaux J'avais peur qu'un autre spectateur s'aperçoive de cette sont lus, sont retenus, quelquefois pour une quelques dizaines invraisemblance... seule situation... qui semblait intéressante. Je vous donne ma parole que j'ai eu mal physiquement jus¬ Divers spécialistes se sont emparés de ces quelques situations qu'à la fin du film... et de dix livres ont fait un scénario. Vous savez, mal, comme quand on voit un monsieur mani¬ Divers spécialistes ont adapté cinémato graphiquement ce scé¬ festement fort que femme... nario. plus soi insulter une Divers spécialistes ont découpé cette adaptation. E.-C. PATON. Divers spécialistes ont supervisé ce découpage. Le metteur en scçne, le décorateur, le photographe, le paro¬ lier (si j'ose m'exprimer ainsi), ont apporté d heureuses amé¬ liorations à ce découpage supervisé. Le directeur de production a approuvé le tout. Et puis, enfin, un jour Vous avez vu le film, dans un cinéma des Boulevards, et, ignorant tout cela, vous avez été surpris de l'effarante puérilité qui se dégageait du film... Mais maintenant que vous savez, ne trouvez-vous pas qu'il y a de quoi sourire doucement pendant des mois?

Pourquoi dit-on toujours qu'un scénario, pour réussir, doit finir bien, puisqu'ils finissent à peu près tous par un mariage?

Je suis marié et je ne veux pas du tout dire par là que le mar'age n'est pas une bonne fin... Je veux dire simplement que le mariage n'est pas une fin, tout court, mais qu'il marque simplement la fin d'une étape faite en solitaire, et le commencement d'une autre étape à faire VERA ENGELS en duo, ce qui, très souvent, peut considérablement changer l état d'esprit qui régnait durant l'étape précédente! dans Le Parfum de

Sans remonter jusqu'à Freud, et simplement pour suivre la tendance actuelle qui est très psychanalytique, ne croyez-vous la Dame en noir, pas qu'il serait intéressant de connaître à quoi pouvaient bien penser certains scénaristes en écrivant leur petite histoire? film Marcel L'Herbier,

LAUREL et HARDY, Vous avez certainement entendu de nombreuses fois un spec¬ tateur déclarer Production Osso, qu'il n'aimait pas tel film. vus par Carretto. LES JOURNEES NATIONALES PATHE-NATAN

L'énorme succès des Journées Nationales du Cinéma, orga¬ réalisé par nisées par Pathé-Natan à l'occasion de l'ouverture de la nou¬ velle saison 1931-1932, a dépassé certainement l'espoir des dirigeants de la grande firme. Ce succès, que couronne magni¬ fiquement le banquet monstre de 1.000 couverts aux studios de Joinville, déborda les frontières et s'étendit à l'étranger. Les d'après le roman journaux de Londres, de Berlin, de Rome, de Rio-de-Janeiro, d'Henri duvernois de Buenos-Ayres, ont souligné comme la grande presse de Paris et de province l'importance de ces véritables assises ciné¬ matographiques qui groupèrent autour de M. Natan et de interprété par M. Emile N.atan l'élite du cinéma mondial.

Nous n'en rappellerons pas le programme complet, dont le compte rendu a été donné par nos confrères. Quelques films de la nouvelle production Pathé-Natan y figuraient: Partir, Atout... Cœur!, Faubourg Montmartre, Le Rêve, Dactylo. Nous donnons d'autre part la critique de ces films, dont l'im¬ portance se mesure au succès qu'ils obtiennent actuellement devant le public.

Une visite à l'Exposition coloniale, une visite approfondie des studios et des usines de Joinville et le banquet dont nous parlons plus haut, complétèrent ce programme, qui résumait Faubourg l'effort le plus considérable accompli dans les différentes bran¬ ches du domaine cinématographique.

Aujourd'hui, grâce à M. Natan, l'élan est donné. La con¬ Montmartre fiance demeure. Et des résultats positifs ne manqueront pas de couronner une campagne si vaillamment entreprise, campagne Production Pathé-Natan dont devra profiter le cinéma français tout entier.

En haut, Gaby Morlay dans le

beau film de Léonce Perret Gaby MORLAY

Après l'Amour d'après Pierre Line NORO

Wolf et Duvernois. En bas, une FLORELLE

de ces vigoureuses eaux-fortes Charles VANEL

qui émaillent le nostalgique film Pierre BERTIN

de Maurice Tourneur, Partir, André DUBOSC

d'après Roland Dorgelès. JOFFRE Visages de Cinéastes Scénario

d'Yves Mirande. frcJcrSc «« Waller Aurnou M :se en scène de Robert Wyler. j. Flaherty, une société de production et tourna, sur Grand, blond, rêveur, le regard toujours égaré en Superviseur : les indications de celui-ci : Tabou qui devait être son quelque région lointaine laissant au milieu du visage dernier film. De retour à Hollywood il fut tué en ovale ce sourire en accent circonflexe s'épanouir au JH.-P. Garver. mars 1931, le jour même de la présentation de cette gré des illusions, F.-W. Murnau, autoritaire mais Administrateur général : œuvre, dans un accident d'automobile. calme, avare de paroles comme de gestes, admirable¬ Si on excepte Nosferaiu (scénario de Henrik Georges Guillemet. ment jeune malgré une vie intellectuelle assez dépri¬ Galeen) qui doit plus à son sujet qu'à sa réalisation, mante, brûlant d'une flamme intérieure, réservé, lucide Distribution entre les images duquel il semble que d'étranges fan¬ et froid, sachant toujours joindre la critique à ses tômes se soient donné rendez-vous, où pour la première moindres intentions, réprimant par cela même ses pour le monde entier : fois la caméra capte non seulement l'aspect réel des enthousiasmes sous des dehors négligeants et taciturnes, Universal-Film. choses mais encore leur irréel prolongement, où s'agite représentait l'Allemand type, le blond géant des bords un monde étrange de vampires, d'enchanteurs et d'en¬ du Rhin, malgré ses ascendances écossaises. chantés, au mirieu d'une hallucination fantastique, Né à Bielefeld en 1889, venu très jeune à Heidel- Murnau, malgré sa culture profonde, sa pénétration berg, il y fit toutes ses études et en sortit ans agrégé à 24 psychologique certaine demeure avant tout un « tech¬ de lettre et docteur en philosophie. Déjà il songeait nicien ». Sa personnalité transfigurée en de puissants à entreprendre un voyage d'études océanographiques éclairages, en de savantes combinaisons picturales ne aux îles Canaries; mais, passionné de théâtre, étudiant s'est jamais exprimée qu'en de magnifiques jeux les possibilités nouvelles de cet art, il suivit bientôt Max d'ombres et de lumières, rejetant toute valeur humaine Reinhardt, devenant en peu de temps son principal col¬ au second plan, ce qui est assez grave pour lui, ses laborateur, montant avec lui de nombreux spectacles films ayant toujours eu une intention psychologique d'avant-garde à Berlin, Munich et Vienne. C est lui évidente. qui mit en scène au « Kammerspiele » Le Miracle et Si Le dernier des hommes demeure un modèle de y créa — inoubliablement — le rôle du chevalier technique cinématographique, les images, aussi belles mystique. qu'elles soient, ne nous font pas oublier la pauvreté tout ce que Presque le cinéma allemand comporte du scénario. D'un bout à l'autre du fiim on sent une de valeurs étant issu du théâtre Max Reinhardt où il prodigieuse puissance, mais la recherche y est toujours fit la connaissance d'Ernst Lubitsch, c'est sur les visible, cédant parfois même à la simple virtuosité. Il conseils de celui-ci que, tout d'abord intéressé par le faut reconnaître cependant que cette seule technique cinéma, il vint à s'y consacrer exclusivement. nous a offert des moments de réelle grandeur, tel ce C'est en 1919 qu'il réalisa son premier film, avec début de l'Aurore, cette véritable découverte du paysage Conrad Veidt dans le rôle principal — lui aussi ex¬ à mesure que l'homme poursuit son chemin dans la cam¬ pensionnaire de Reinhardt —- : Januskopf (La tête de pagne, et qui mérite d'être ciassé parmi les beaux mor¬ Janus). Vinrent ensuite, en 1920 : Todessmaragd ceaux de poésie visuelle, telles aussi les images du (L'Emeraude fatale), et Nosferatu-le-Vampire, qui rendez-vous nocturne, les eaux immensément calmes et Interprètes : reste l'une des manifestations les plus parfaites, les toutes ces visions d'étrange poésie, lourde, gonflée plus frappantes d'un certain cinéma allemand, celui Noel-Noel, d'inquiétude, tenant presque du cauchemar, que l'on en lequel revit toute la littérature fantastique des rencontre un peu partout dans ces films. Mais dès l'ins¬ Françoise RoSAY, Kleist, Hoffmann, Achim d'Arnière ou Chamino. tant que l'on quitte la simpie beauté, plastique pour En 1921, il tourne : Der Brennende Acker (La Suzanne DELVÉ, la psychologie, celle-ci apparaît faible, puérile, enve¬ Terre qui flambe). En 1922 : Schloss Vogelod (Ch⬠Christiane loppée de trop d'artifices pour être vraie et sincère. DELYNE, teau Vogeiod) et Phantom, d'après Gerhardt Haupt- Technicien donc, mais technicien, Murnau le fut man. En 1923 et 24 : Finanzen des Grosshezog (Les Pierre Brasseur, Finances du Grand admirablement. Il peut être considéré comme l'un des Duc), puis Austreibung Christiane Dor (L'Expulsion). En 1925 : Der letzte Man (Le dernier premiers maîtres d'un art naissant et le cinéma lui doit une bonne des hommes), qui marqua une date importante dans partie de sa forme actuelle. Ce que furent et l'évolution par la suite les Paul Leni et les Sternberg, c'est à lui technique du cinéma. En 1926: Tartufe et Lugné PoÉ seul qu'ils le doivent et son ne Faust. Depuis 1927 en Amérique, il y réalisa: Sunrie principal défaut tient après tout avec (L'Aurore) d'après « Le voyage à Tilsitt » d'Her- qu'à la sécheresse volontaire d'un homme man Suderman trop conscient de la médiocrité psychologique de la (1927) ; The four devils (Les quatre Jeanine merrey. diables), 1928; et Our daily bread ou City Girl plupart des œuvres qu'il devait « mettre en film ». (L'Intruse), 1929. Mais las de ne pouvoir s'exprimer comme il l'entendait, il fonda en 1930, avec Robert Jean MITRY. NAItlUS

réalisé par Alex. Korda

d'après Marcel pagnol

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Alice COCEA et Pierre FRESN.|\Y

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L o u v i g n y

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DELPHINE

Mise en scène de Roger capellani Une jeune vedette A la Société Indépendante de Production NT J'AI] • 9 SCIHlilFIFil^ Interview de M. Simon Barstoff NE 0€ A l'issue présentation pre¬ de la de Deux bons Copains, le sans trop de concessions pourtant, une simple idylle illustre Parmi les nouvelles venues au cinéma, celles que Depuis de nombreuses années déjà, attiré par la montagne, parmi mier film réalisé par la Société Indépendante de Production, cette ascension, donnant un peu vie aux person¬ je songeais à réaliser un film sur la vie des skieurs, l'histoire de humaine chaque nouvel octobre Voit fleurir à l'ombre des sunlights, nous avons pu féliciter M. Simon Barstoff, le sympathique direc¬ nages. promettant un éclat plus radieux que d'autres trop souvent teur dont les projets nous semblent dignes du plus grand intérêt. d'une ascension. ou Mais il ne pas éphémères rapidement fanées, voici un nouveau sourire, -— Comme vous l'avez constaté, nous a-t-il dit, nous nous Mais on sait trop ce que valent semblables projets, au cinéma m'appartient ici de parler du résultat. Plutôt un nouvel espoir. des aventures. De la réalisation et non du film. sommes attaqués pour nos débuts à un sujet de court métrage. surtout, si bien que c'est au moment même où j'y songeais le Nos intentions sont modestes mais très Ces aventures, en vérité, furent nombreuses. sérieuses. Après une série moins qu'il me fut donné de pouvoir l'exécuter. Après avoir de trois comédies de 1.000 à 1.200 mètres (la première est rencontré à Chamonix le. suisse Donc, vers la fin mars, nous partîmes, les opérateurs Lucas, champion Gérard Vuilleumier, Deux bons Copains, dont l'accueil en présentation nous fait plai¬ le Boris Lachowsky et moi-même, accompagnés de Mme Cha- guide Camille Fournier et toute une équipe de skieurs et sir, la seconde sera Photos et la troisième Rugby), nous envisa¬ dourne, notre d'alpinistes professionnels, nous partîmes pour tourner sur la geons la production de grands films. interprète principale, pour le massif du Mont- mer de au et Notre collaborateur Abel Jacquin vient de révéler dans notre Blanc, avec la ferme intention d'en rapporter une œuvre inté¬ glace, dans les séracs du Géant, col à l'aiguille du Midi, en maints endroits encore, choisissant comme centre première production des dons très personnels de metteur en ressante, d'autant plus que cette idée n'avait été jusqu'ici réali¬ scène. Nous travaillons ici avec lui en collaboration très étroite sée que partiellement. principal un refuge du Club alpin, le « refuge du Requin », étroite et rien de notre travail commun n'est laissé au hasard. où nous vécûmes mois comme sauvages, sans J'entends m'expliquer sur ce point, écartant toute pendant trois des La vente de notre production a été confiée à M. Caval, dont présomp¬ reprendre contact avec la vie civilisée. la haute compétence est bien connue de tous. » tion ridicule de la part d'un débutant dans l'art septième. La Nous adressons à M. Simon Barstoff et à ses collaborateurs Les films de neige ne manquent pas. Sans aller jusqu'à citer plupart des scènes de montagne furent tournées entre toute la réussite que 3.000 et 4.000 mètres d'altitude. On imagine sans les mérite leur entreprise. ce chef-d'œuvre que fut Nanoub, d'ailleurs étranger au but peine difficultés que représente la simple montée des appareils et du que nous poursuivions, la montagne, le ski ont vu de nombreux matériel. On s'en rendra compte on films les ayant pris pour thème. Et certains d'entre eux sont plus facilement quand saura ne des œuvres assez remarquables pour que modestement je puisse qu'un porteur pouvant transporter à lui seul plus de La Super-film va lancer m'en prévaloir. 30 kilos, c'est 250 kilos que nous avions à « charrier » cons¬ tamment, à transporter notre Pourtant — si toutefois la critique m'est permise — malgré de repaire jusqu'au site choisi une nouvelle vedette tant d'efforts, malgré tant de beauté prodiguée, quelque chose peur les rapporter chaque soir. L'ascension du col du Midi, à 3.850 mètres, fut en eux me choque, notamment certaines exagérations volon¬ particu¬ qui découvrit Rudolf Valentino, Ramon lièrement pénible. Novarro, et autres étoiles du firmament cinémato¬ taires, gênantes pour ceux qui font de l'alpinisme. S'il Je passe sur les multiples aventures qui nous sont arrivées, graphique, a choisi une jeune fille inconnue pour jouer le rôle est rare, en effet, qu'une ascension se déroule sans péri¬ et principal de Baroud, la nouvelle production de 12.000.000, péties, sans aventures, sans incidents, les accidents mortels, pour la narration desquelles de nombreuses pages me Photo Henri Manuel seraient nécessaires, outre une chûte qui faillit être mortelle et que tourne actuellement Markam, le producteur anglais, con¬ encore qu'ils soient trop fréquents, ne constituent malgré tout curremment avec la Super-Film. Yvonne SGHEFFER. qu'une exception. qui m'entraîna au fond d'une crevasse de 20 mètres, tombant Son nom est Rosita Garcia-Iniguez Enamorado, et sera sur un pont de neige surplombant un abîme impressionnant, appelée Rosita Garcia. Elle est la fille du général Calextro Gar¬ Or, dramatiques avant tout, ces films manifestent trop visi¬ Tiendra-i-il les promesses que déjà l'on peut fonder sur sa mais d'où l'on me tira sans dommages, sinon sans peine. Le cia-Iniguez Enamorado, consul général de Cuba en Angleterre, blement une tendance à présenter des situations exceptionnelles, gracieuse fragilité, sur sa fraîcheur comme sur ces grands yeux et son grand-père était le général de même nom qui commanda à jouer sur 1' « accident », toute leur action étant nouée autour quotidien nous demandait suffisamment d'efforts — un certain candides, un tantinet moqueurs ?... les armées cubaines pendant la guerre hispano-américaine et qui « héroïsme quelquefois — si je songe à Lucas et Lachowsky Naïvement espiègle, d'un charme extraordinairement jeune, d'un clou » central qui met en valeur un état paroxyste res¬ devint plus tard président de la République. enfermés pendant huit presque enfantin, telle apparaît Yvonne Scheffer, à peine sortissant plus de la plus Rex Ingram et sa femme Alice Terry rencontrèrent cette âgée que seize ans, issue de quelque conte d'Audersen ou de cas jours dans ce refuge petite brunette à la maison ses parents psychologie de de lorsqu'ils tournèrent — la bibliothèque rose et faite peut-être bien pour illustrer dans où l'on ne pénétrait IVhere ihe Pavement ends, à Cuba, il y a neuf ans. A ce particuliers que de la le réel le bon petit diable inventé par la comtesse de Ségur. moment, Rosita Garcia avait onze ans et elle avait fait une si simple vérité docu¬ qu'après avoir franchi Après avoir débuté dans Les Mendiants de Stamboul, ce grande impression que Rex lui confia un petit rôle dans ce film mentaire. Et c'est un tunnel de glace de film turc dont les intérieurs furent tournés à Paris, la Voici et les parents avaient accepté. 8 mètres de long — qui vient d'interpréter un petit rôle à côté de Michel Simon cette vérité documen¬ Depuis ce moment, Rosita avait été attirée par le cinéma et dans Baleydier. taire seuls et presque sans envoyée à l'école de Miami. Elle prit toutes les occasions de qui me tentait, D'autres films, d'autres rôles vont bientôt suivre. Une petite vivres, tandis que visiter les studios. Elle joua de petits rôles dans plusieurs autres que je voulais attein¬ nous sœur vient de naître à Josselyne Gaël, notre plus jeune vedette. étions retenus à Cha¬ films de Rex Ingram. dre, retracer simple¬ Nous lui souhaitons de tout cœur le même succès et, qui sait... Lorsque Rex voulut trouver un type de jeune fille ment dans un film. monix, dans l'impossi¬ la même gloire future. du Sud pour bilité absolue de leur J. M. interpréter le rôle d'une magnifique fille arabe, il envoya Est-ce à dire que chercher la jeune Cubaine à Liverpool. Sa grande chance était le résultat de notre porter secours du fait venue. Elle arriva à Nice plusieurs semaines après et partagea d'une interminable son temps entre les essais, les répétitions et aussi à se faire brunir petite expédition est un documentaire tempête. Félix Méric tourne au soleil, de façon à avoir la couleur locale, ce qui lui évitera pur? de se maquiller lorsqu'elle sera avec toute la troupe au Maroc. Non. Si cela était Mais ce ne sont là " Mlle Garcia aura pour partenaires dans Baroud: Pierre Aux Urnes, Citoyens ! " mon intention pre¬ que les risques du mé¬ Batcheff, Raymond Caillaux, la très blonde Colette Darfeuil, mière, certaines né¬ tier dont on se souvient M. Félix Méric, dont l'activité est infatigable, prépare un le prestigieux Engelmann et toute une pléiade d'artistes connus avec nouveau film dont les cessités commerciales plaisir, une fois premiers tours de manivelle vont être don¬ et aimés du public. nés au cours de ce mois-ci, et c'est sous le soleil du Midi que m'ont à tenir l'œuvre achevée, sinon Baroud, ou Les Hommes bleus, sera l'événement le plus obligé M. Félix Méric va tourner la plupart des scènes de plein air, le but absolument at¬ considérable de la saison cinématographique, et nombreux sont compte des goûts pré- car notre belle Provence est inépuisable en jolis coins. Ce film, les Directeurs qui dès maintenant écrivent à la Super-Film pour tendûment publics. teint. dont l'auteur est M. Jacques Bousquet, sera mis en scène par qu'ils ne soient pas sur la liste invités G. de MIRE M. oubliés des à la présen¬ Sacrifiant à ceux-ci Une scène de Neiges. Jean Hemard et le titre est Aux Urnes Citoyens! Voilà tation. encore un succès en perspective. Cclnduslrae française à réalisé l'honneur par

Les Établissements Debrie F.-A. Elias, ont fêté la sortie du 6.000e appareil de prise de vue d'après

Xanrof et Monjardin. M. Orienter, Directeur de Production des Films Osso; M. Gar- Pour fêter la sortie du 6.000° appareil de prise de vues, ganoff, de Liano-Films; M. Glatti, de Paramount News, etc... M. André Debrie, l'illustre et sympathique constructeur fran¬ Musique de çais, avait eu la charmante pensée d'inviter à un grand ban¬ La Presse était représentée par M. Jean Châtaigner, Pré¬ sident de l'A. P. P. C. et les directeurs des quet, au Claridge, ses agents, clients, représentants à l'Etran¬ principales publi¬ L. de Breteuil. ger, ainsi que les membres de la presse. cations corporatives et les délégués de plusieurs grands jour¬ naux étrangers : MM. Coissac, de « Cinéopse » ; Jean Pascal, Ce par banquet fut présidé M. Charles Delac, Président de I' « Agence d'Information cinégraphique » ; L. Druhot, de Supervision de de la Chambre syndicale de la la table Cinématographie. A « Ciné-Journal » ; Harlé, de la « Cinématographie Fran¬ d'honneur, autour de M. A. Debrie, on pouvait reconnaître çaise » ; de Reusse, d' « Hebdo-Film » ; Epardaud, de « Ci¬ C. Lemoine. M. Queroy, chef du Cabinet du Ministre du Commerce; néma »; Mandelik, du « Film Kurier )), de Berlin; Montel, M. le Lieutenant de vaisseau Grillot, représentant le Minis- de la <( Revue Française de Photographie » ; Aros, du « Ber- liner Lokal Anzeiger » ; Drago Mitre et Jacob, de lg « Nacion », de Buenos Ayres; Krannakrauss, du « Film- technik », de Berlin, etc., etc.

A l'issue du banquet, M. David, l'aimable chef des services de publicité, fit distribuer un ouvrage élégamment relié en cuir souple où a été réunie une documentation très complète sur les appareils Debrie. L'après-midi avait été consacrée à une visite approfondie des LANC usines Debrie 103, 111 et 113, rue Saint-Maur. M. André Debrie, assisté de son directeur, M. Maurice Dalotel, fit lui- même les honneurs de sa maison. ONNE Grâce aux explications qui leur furent données, les visiteurs purent se rendre compte de l'évolution des usines et de la mar¬ che ascensionnelle de ses fabrications: 1900, première machine à perforer la pellicule; 1904, première machine à tirer; 1908, E I G E premier « Parvo » ; 1921, adjonction du « fondu automati¬ que », appareil G. V., pour le ralenti, première tireuse « Ma- tipo »; 1922, la ciné-mitrailleuse « Horo-Ciné », construite en collaboration avec le service technique de l'aéronautique; 1922, équipement électrique des appareils de prises de vues; 1925, la « D.-S.-G.-M. », machine double pour développer, fixer, virer, teinter et sécher les films automatiquement; 1926, « Parvo L. », comportant trois mises au point directes, sans passer par un prisme, les fondus par l'obturateur, sur toutes les longueurs, tous les caches visibles, pendant toutes les opéra¬ interprété par tions et de nombreux autres perfectionnements. René koval, Depuis cette époque, les Etablissements Debrie ont sorti de m. debrie. nombreux types d'appareils répondant aux multiples nécessités de la prise de vues modernes. C'est ainsi qu'ils nous donnèrent Roland toutain, 1' « Interview », appareil de reportage, le « Polytypar », tre de l'Air; MM. G. Clouzot, Conservateur du Musée Gal¬ appareil permettant toutes les surimpressions et juxtapositions à bera; Lussiez, Président du Syndicat Français des Direc¬ Moussia, différentes échelles, le « Parvo » à caisson insonore, le pied- teurs de Cinématographes ; Pierre Bonardi, Vice-Président de chariot électrique, la tireuse permettant la reproduction automa¬ la Société des Gens de Lettres ; Laurent, Secrétaire de la tique, par contact ou optiquement, d'un ou plusieurs films sur Betty Stockfields, Cinémathèque de la Ville de Paris; Adolphe Osso; Wash- un contre-type, de façon à réaliser tous les truquages qui n'ont neck, Directeur des Laboratoires Ufa, de Berlin; Charles pu être exécutés à la prise de vues, ainsi que toutes les Henri fabert. Gallo, Secrétaire général de la Chambre Syndicale de la combi¬ naisons sonores, etc. Cinématographie. Parmi les hautes personnalités du monde cinématographique, citons MM. Max Laemle, d'Universal; Prochainement Debrie sortira le « Jacky-Sonore », équi¬ Production Orphea. Schwartz, Directeur des Laboratoires Paramount; Fouque, pement portatif comportant un lecteur de son avec cellule Secrétaire général de la Paramount Française; M. Holmberg, photo-électrique et un plateau 80 tours. L'appareil, qui peut Edition G.F.F.A. de la Swenska ; M. Chateau, Directeur des Studios Haïk; être installé en quelques minutes et se brancher sur le secteur, M. Georges Maurice, Directeur de G. M. Film; M. Léopold s'imposera à la petite exploitaion. Maurice, Directeur de C. T. M. ; M. Schmitz, Directeur de Toutes ces inventions, auxquelles M. André Debrie a atta¬ Kodak-Pathé; M. Roger Weill, Directeur commercial de ché son nom, Cinélux; M. André Weill, Administrateur de Super-Film; portent dans le monde entier le bon renom de la science et. de l'industrie françaises. M. Richard de Rochemont, de Fox News; M. de Venloo; ETABLISSEMENTS HAÎK. Potir un sou d'amour. — Jean Ketnm, qui va com¬ Pour la petite exploitation mencer les prises de vues de Pour un sou d'amour, scénario lin suîvanl la Src^uclicn d'Alfred Machard, avec André Baugé, est rentré à Paris, Maintenant que toutes les grandes salles ont été équipées, les après avoir déterminé les conditions dans lesquelles il va réa¬ constructeurs d'appareils sonores cherchent naturellement de osso PATHE-NATAN liser les extérieurs de cette nouvelle production Jacques Haïk. nouveaux débouchés en sollicitant les exploitants des moyennes C'est sur la Côte d'Azur que le metteur en scèn conduira et des petites salles qu'ils avaient négligés jusqu'alors. C'est Au nom de la loi. — Au cours vues La Terreur des Batignolles. — Dans peu de temps, des prises de de prochainement ses interprètes. Et de plus, une partie du film pourquoi l'on voit apparaître une quantité d'appareils nouveaux M. Henri-Georges Clouzot mettra en pour Au nom de la loi, Maurice Tourneur utilise une figuration scène, les films se déroulera à bord d'un des paquebots les plus modernes de et moins coûteux. Or, ce qui frappe le plus, c'est la différence Osso, un sketch comique: Terreur dont typique, afin de créer l'atmosphère interlope dans laquelle la des Batignolles, le la ligne d'Extrême-Orient. parfois considérable des prix pratiqués pour chacun des types évoluent les héros de Paul Bnnguier. scénario est dû à M. Jacques de Baroncelli. construits Coquecigrole. — Voici la distribution complète de par une même firme, et l'on est amené à se demander On voit donc rôder autour de Vanel, qui pour une fo.s, Oui, vous avez bien lu, c'est M. de Baroncelli qui a écrit Coquecigrole, que le sympathique André Berthomieu réalise quelles raisons justifient de tels écarts. le scénario et M. Clouzot qui mettra en scène. passe de l'autre côté de la barricade, des faces patibulaires et actuellement aux studios de Courbevoie, d'après le scénario En effet, il semble, à première vue (et un examen approfondi d'authentiques En travaillant au découpage du film Océan, M. Henri- piliers de commissariat. L'astucieux Jean qui d'Alfred Machard: Max Dearly (Macarol) ; Daniè'e Du- ne le dément pas), que, quelle que soit la grandeur de la salle est Georges Clouzot eut de nombreuses occasions de converser passé maître dans l'art de recruter des figurants d'origine, rieux (Coquecigrole) ; Raymond Galle (Tulipe) ; Armand à laquelle ils sont destinés, les appareils sonores, qui ont des amena l'autre jour au metteur en scène, le plus terrible des avec le célèbre metteur en scène de Pêcheur d Islande et de Bour (Petit Durand) ; Gina Barbieri (Léocadie) ; Gaston fonctions identiques à remplir, ne doivent pas présenter entre errants que route sur ses Je seule minuit. ainsi que la ait portés jusque là flancs. serai après C'est naquit l'idée d'une Jacquet (Saint-Palmier). eux de différences essentielles. Et de même que pour les pro¬ Hirsute et haut en couleurs, il se prêta d'assez bonne grâce collaboration assez inattendue, puisqu'elle verra les débuts, M. Alfred Machard, auteur de Coquecigrole, collabore jecteurs muets, dont la source lumineuse et le foyer des objec¬ à l'interrogatoire comme réalisateur, d'Henri-Georges Clouzot, qui fit les adap¬ d'usage. avec Berthomieu à la réalisation du film dont Max Dearly est tifs sont seuls affectés par la grandeur de la salle, de même, en — Votre adresse ? tations cinématographiques de Ma Cousine de Parsovie, d Un la vedette. sonore, on peut admettre que pour adapter le volume du son à —- Mon adresse ! Eh bien, sur la route. Soir de Rafle et, avec Pierre-Gilles Veber, de Je serai seule M. Alfred Machard, auteur et scénariste, adore le cinéma une salle déterminée, c'est une simple question d'étages d'ampli¬ — Quelle route ? après minuit. et sait en comprendre les exigences. Il ne cherche pas à faire fication et de puissance des haut-parleurs. — La route, mon vieux, celle n en pas. qui finit Les exploitants feront donc bien de s'assurer que Un beau voyage. — C'est celui que vont faire les inter¬ prévaloir sans motif le dialogue qu'il apporte au réalisateur. le prix Le chemineau de Jean Richepin n'aurait pas mieux dit. réduit de prètes du Chant du Marin, le nouveau film Osso que va tour¬ Et l'autre jour, André Berthomieu fut à la fois étonné et l'appareil qui leur est proposé n'affecte en aucune Deux dans une voilure. — Le metteur en scène de ravi de l'entendre dire: « Moi, il a que manière la qualité de son et du bande, ner M. Carminé Gallone, d'après le scénario de M. Henri n'y l'image qui du lecteur dérouleur de dans une se Deux voiture, Joë May, est un homme qui ne Decoin. m'intéresse... ». qui n'admettent jamais la médiocrité. Le reste: amplificateurs, laisse pas au dépourvu. que prendre En tournant ses extérieurs à En effet, les prises de vues des extérieurs vont commencer Nicole et sa vertu. — René Hervil a terminé, la haut-parleurs, accessoires, n'entrera en ligne de compte Nice, il s'aperçut manquait un acteur sachant un peu aux qu'i' lui bientôt, et techniciens et artistes s'embarqueront sur un cargo nuit, aux studios de Courbevoie, les prises de vues de Nicole proportionnellement exigences de la salle, sans toutefois d'allemand. D'un seul coup d'œil, à la terrasse du Negresco, d'une compagnie marseillaise, dans notre grand port méditer¬ et sa vertu, production Jacques Haïk-Jean de Merly. Les jamais atteindre des différences de prix aussi marquées que il découvre non seulement un s.en ami répondant à cette défi¬ celles que nous rencontrons souvent. ranéen, et s'en iront vers l'Orient. Ils feront escale dans un girls du Casino de Paris, transportées dans un vaste autocar, trop nition, mais encore une grande étoile du théâtre et de 1 écran. Dès lors, à quoi bon créer tant de modèles et de types divers des ports de la mer Noire, puis fileront vers Dakar et revien¬ quittèrent la rue de Clichy pour le studio, où elles arrivèrent Joë May les tenante. si un seul suffit pour tous les besoins, à condition d'être vrai¬ embauche séance Et voilà pourquoi vous dront, non sans avoir fait un crochet par Pernambouc et d au¬ après minuit. verrez dans son nouveau film, aux côtés d Annabella et de ment très bon, sans être trop cher. tres villes brésiliennes. Tout était préparé pour les recevoir et l'on travailla jusqu'à Murât, grandes vedettes, Louis Verneuil en comparse et Gaby Mais est-ce réalisable? Si l'on pouvait en douter, voici une Et au retour, le travail des prises de vues des intérieurs l'aube. Morlay en figurante. commencera, mais les artistes auront vu de bien jolis pays. Pour une fois on se félicitait de la chaleur du studio, et preuve décisive, un argument de fait, facilement contrôlable : la Société des Les Croix de Bois. — Raymond Bernard continue acti¬ l'aurore glacée de cette fin de septembre glaça les plus enthou¬ Appareils sonores « Universel » ne construit qu'un seul vement le montage de son grand film dont il a tourné encore SUPERFILM siastes danseuses, qui s'endormirent dans le car qui les rame¬ type d'appareil, d'un prix accessible aux petites exploita¬ tout récemment quelques raccords. Le travail de montage très nait à Paris. tions et muni cependant du lecteur de son et du dérouleur de M. André Weill, administrateur-délégué de la Super-Film, délicat se poursuivra pendant plus d'un mois, mais les quel¬ bande les plus parfaits jusqu'à ce jour : la qualité et la sou¬ est rentré enthousiasmé de sa visite aux studios Gaumont de BRAUNBERGER-RICHEBE ques fragments présentés au cours des Journées Nationales nous plesse de ce type unique sont telles qu'il a été possible d'équi¬ Nice, où Rex Ingram tourne pour la Super-Film Baroud ou per, font présager une œuvre d'une ampleur exceptionnelle. L'Amour à l'américaine. — Marc Allegret termine grâce à lui, une petite salle de 250 places (La Tremblade) les Hommes bleus, d'après un scénario de Benno Vigny. actuellement le découpage de l'Amour à /'américaine, dont il et une grande salle de 1.700 places (l'Impérator, rue Ober- PARAMOUNT — Je suis encore tout ému de ce que je viens de voir, a va commencer la réalisation aux studios Braunberger-Richebé, kampf, à Paris) avec un égal succès. déclaré M. André Weill. Evidemment, je m'attendais bien à Le Cordon bleu. — Le bon comédien Pierre Bertin, à Billancourt. installées voir de grandes choses, mais tout de même pas au point d en Les salles par « Universel » qui a connu d'éclatants succès aussi bien à la rampe qu'à André Luguet vient d'être engagé pour jouer aux côtés de être émerveillé, et vous savez, je n'ai trouvé que rarement l'écran, vient d'être engagé par Paramount pour interpréter Spinehi dans l'Amour à l'américaine. RIQUET CINEMA, 22, rue Riquet, à Paris (19e). l'occasion de l'être. un des rôles principaux du nouveau film français tiré d'une DIVES PALACE, à Dives-sur-Mer (Calvados). La Petite Chocolatière. — Raimu, le célèbre comé¬ Pensez donc: un seul décor, celui du maure, se comédie fameuse de Tristan Bernard: le Cordon bleu, dont café déve¬ EDEN-CINEMA, à Saint-Valéry-en-Caux (Calvados). dien qui triomphe actuellement dans Mam'zelle Nitouche, et Karel Anton vient de commencer la réalisation aux studios loppe sur toute la surface du grand studio. Dans ce décor FAM ILY-CINEMA, à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron). a par à d'un luxe inouï, une immense figuration défile et joue sous qui été prêté, les Etablissements Braunberger-Richebé, de la rue des Réservoirs. la GAITE-CINEMA, à Morlaix (Finistère). Paramount, pour direction de Rex Ingram, véritable tourner dans Marius, sera le principal inter¬ Le Cordon bleu groupe une interprétation de premier ordre, manieur de foule. PALACE-CINEMA, à Auvers-sur-Oise (Seine-et-Oise). D'autres décors de la même importance sont en construc¬ prète de la Petite Chocolatière, la célèbre pièce de Paul comprenant les noms de: Jeanne Helbhng, dont c est la ren¬ CINEMA SPLENDID, 24, boulevard d'Arras, à Marseille Gaveau, dont les Etablissements Braunberger-Richebé com¬ trée; Edwige Feuillère, Marguerite Moreno, Madeleine tion dans les ateliers de décoration, où de nombreux artisans menceront prochainement la réalisation. (Bouches-du-Rhcne). Guitty, Simone Héliard, Baron fils, Maurice Lagrenée, Noël- tous artistes, travaillent, tels des fourmis, à la reconstruction CINEMA ORPHEON, à Fives-Lille (Nord). de toutes les subtilités de l'art mauresque. Baleydier. — Aux studios Braunberger-Richebé, Jean Noël, Pierre Bertin, Lucien Baroux et Marcel Vallée. FAMILY-ÇINEMA, à Tonnay-Charente (Charente-Infér.). Parmi les artistes qui évolueront dans ces décors, il faut Mamy continue la réalisation de Baleydier, grande Vedette, La Chance. — Le sympathique artiste français Marcel APOLLO-CINEMA, à la Tremblade (Charente-Inférieure). citer Colette Darfeuil, Pierre Batcheff, Engelmann, pour un grand scénario comique qu'André Girard a écrit spécia¬ André, qui, CINEMA MAJESTIC, à Cholon (Indochine). qui a connu de beaux succès dans les studios d Holly¬ lement la circonstance, a laissé pousser sa barbe, et Raymond Cail- pour Michel Simon. wood, vient d'être engagé par Paramount pour tourner un CINEMA-1 HEATRE, à Saint-Mihiel (Meuse). laux. La rue qui avait été reconstituée en studio, dans laquelle rôle de tête dans le nouveau film la Chance, d'Yves Mirande, CINEMA-MAJESTIC, à Haïphong (Indochine). se trouve la boutique de coiffeur de Baleydier, a cédé la place dont René Guissart poursuit actuellement la réalisation aux La principale vedette femme est une jeune artiste de très à un très grand décor de Rome sous Néron. Installations en cours studios de Joinville. grand talent, Rosita Garcia, qui de plus est la fille du général Garcia, ambassadeur de Cuba à Londres. L'interprétation de ce film comporte des noms populaires LEON MATHOT CINEMA-IMPERATOR, 113, rue Oberkampf, à Paris. Il faut avoir vu travailler Rex Ingram pour comprendre ce entre tous: Marie Bell, Françoise Rosay, Marcel André, Fer- APOLLO-CINEMA, à Bagnères-de-Bigorre (Htes-Pyrén.). Titine. — Le premier tour de manivelle de la nouvelle nand Fabre et Pierre de Guingand. qu'est la mise en scène. Rex Ingram ne fait pas seulement CINEMA REGINA, 22, Grande-Rue, à Créteil réalisation de Léon Mathot: Titine, a été donné aux environs (Seine). tourner les vedettes, toutes les scènes sont pour lui d'égale CINEMA IDEAL, rue de Lille, à la Bassée (Nord). Mistigri. — Harry Lachman, réalisateur du Monsieur de Chantilly, avec Milton, notre populaire vedette, entouré importance, et il met autant de soin à réaliser une scène de de Minuit, poursuit la réalisation, aux Studios de Joinville, d'une distribution éclatante. CINEMA FAMILIAL, à Oignies (Pas-de-Calais). figuration qu'à tourner une scène principale, car, dit-il, et il a CINEMA MONTCALM, 134, rue Ordener, Paris de Mistigri, d'après la comédie de , qui obtint On verra dans ce film comment Milton, simple chauffeur (18e). raison, toutes les scènes son capitales pour un film de cette à la scène le succès que CINEMA SAINTE-ANNE, 23, rue Martin-Bernard, l'on sait. de taxi, arrive à être propriétaire d'une écurie de course. Œuvre importance. Le moins que l'on puisse dire c'est que ce film Paris puissante et originale, Mistigri a pour principaux Le scénario de Willemetz et Pujol réserve d'amusantes sur¬ (1 3e). sera unique et marquera une l'histoire cinéma interprètes: Madeleine Renaud, de la Comédie-Française, et date dans du ELYSEE CINEMA, Fontenay-sous-Bois (Seine). mondial, prises, dont Titine, le titre du film, n'est pas la moindre. Noël-Noël. Une belle invention française TTD©

LE CONGRES CATHOLIQUE DU CINEMA LA SUPER-FILM S'AGRANDIT

Le Congrès catholique du cinéma vient de se tenir à Le L'Hgpergonar l'Ex¬ 8 bis de la cité Trévise est, une fois de plus, accaparé position coloniale. A la séance solennelle d'ouverture, que par les maçons, les peintres, les électriciens. La Super-Film présidait S. E. le cardinal Verdier, assistaient les représentants s'agrandit et, après avoir successivement occupé les deuxième Il faut donc modifier les proportions des écrans, agrandir des ministres des Affaires On a étrangères, des Colonies, des P. et pu voir à l'Ermitage des Champs-Elysées, le film docu¬ leur quatrième étages, vient de prendre pour l'agence de Paris champ tout en conservant la qualité des images et en accor¬ T. T. et des mentaire de M. Benoit sur l'Exposition Coloniale, dont un Beaux-Arts, ainsi que le délégué du secrétariat le rez-de-chaussée. dant plus de place à l'inscription sonore. de la S. D. N. grand nombre d'images ont été prises à l'aide de l'hypergonar, Voici comment, à partir du 15 octobre, se répartiront les la merveilleuse invention du professeur Chrétien. Un grand cinéaste français qui fut un précurseur dans cette Après que le vice-amiral Lacaze, ancien ministre, eut différents services : voie: , avait déjà, dans son film Napoléon, triplé souhaité la bienvenue aux congressistes, le chanoine Joseph Rez-de-chaussée: Vérification, affiches, photos, publicité, Depuis trente années, le format des écrans cinématogra¬ les dimensions de l'écran. Il n'était pas, à l'époque où parut Reymond prit la parole pour définir le but du Congrès. Après emballage, expédition, agence de Paris. lui, diverses communications furent faites phiques est celui de l'image sur la pellicule. Cette image a son film, poussé par les nécessités de la technique du film par¬ par M. Charles Deuxième étage: Services des ventes à l'étranger, service pro¬ Delac, 18x24 m/m, soit 3 en hauteur pour 4 en largeur, quel que lant, seules des considérations artistiques le guidaient. président de la Chambre syndicale française de la Ciné¬ pagande, services des agences. soit son agrandissement à travers le projecteur, ses proportions matographie; M. Raymond Lussiez, président du Syndicat Quatrième étage: Comptabilité, secrétariat, direction. Les Américains se sont emparés de l'idée française et ont sur l'écran restent des Directeurs de Théâtres les mêmes, soit 3x4. cinématographiques; M. Paul Bre- Nous rappelons à nos lecteurs que le département étranger résolument abordé le problème. Ils y virent une transformation not, président du Syndicat professionnel des Industries radio- est confié à M. Barki. profonde de leur industrie qui accroîtrait encore leur maîtrise. électriques; M. Edouard Belin, président de l'Association Une solution simpliste leur vint à l'esprit: changer le format générale des Auditeurs de T. S. F.; M. Tabouis, vice-prési¬ PAUL WHITEMAN A PARIS de la pellicule. dent de l'Union internationale de Radiodiffusion; Mgr de La vedette de la production Universal la Féerie du Jazz Guébriant, supérieur général des Missions étrangères. C'était une solution radicale mais coûteuse. Elle entraînait viendra prochainement à Paris. Nous pourrons ainsi entendre de Une visite aux stands du Cinéma à la Section métropoli¬ un effort considérable, car il aurait fallu changer non seulement nouveau les si beaux airs de ce film. les caméras, modifier les studios, le matériel des ateliers de taine, suivie d'une présentation de films, termina cette pre¬ mière journée. développement et de tirage, mais encore et surtout transformer UN PARLANT SANS CABINE Les le matériel des salles. La dépense totale plusieurs journées suivantes furent marquées par d'importantes aurait atteint Heureuse sur nouvelle, qui sera la surprise de la saison. centaines de millions de dollars. communications tous les sujets intéressant le cinéma et par Sonorisés des présentations de films à tendance éducative ou sociale. par Cinetone, les Jacky-Cabine, qui se suffisent à En outre, il aurait fallu tous les ans deux fois plus d'argent eux-mêmes, s'installent rapidement partout en quelques minutes. pour le prix de la pellicule employée. AU THEATRE EDOUARD-VII Le prix? 25.000 francs le poste simple complet. Le poste double à moins de 50.000. Cette révolution réjouissait les fabricants de matériel et de Le Théâtre Edouard-VII est le cadre choisi par la Fox- Ces postes Jacky-Cabine conviennent très bien pour l'ensei¬ pellicule. Malgré son arrêt momentané, elle menace encore gra¬ Film pour présenter toutes ses grandes productions. Aussi gnement et la petite exploitation. vement l'industrie cinématographique toute entière. pourra-t-on y voir se succéder de belles œuvres de haute valeur. Will Cet arrêt est dû en grande partie à des difficultés techniques Rogers, le célèbre humoriste, a l'honneur de s'y faire UNE BROCHURE UTILE considérables qui ont surgi lors de la mise au point du nouveau applaudir dans son premier grand film parlant anglais : A A l'occasion du Congrès du cinéma éducatif, la Western matériel pour film large. La crise mondiale est venue fort à pro¬ Yankee in King Arthir's Court, d'après le roman de l'écrivain Mark Twain, dont on connaît l'imagination débordante. Dans Electric, dont l'effort pour tout ce qui concerne le cinéma d'en¬ pos donner un prétexte pour différer la poursuite de ce pro¬ ce film, Will Rogers est, par suite circonstances, seignement et de publicité est méritoire, a publié une brochure Deux vues gramme. de bizarres très documentée contenant outre le transporté subitement à la cour du roi Arthur et condamné à programme du congrès, une extraites du Or, nous possédons une solution optique très simple de ce étude sur « la valeur du cinéma dans être brûlé vif. L'exécution va avoir lieu lorsque l'Américain se l'enseignement », un problème posé dans toute sa généralité; elle est due à M. Henri entretien avec le docteur une documentaire souvient qu'une éclipse a été annoncée et il menace le roi de Comandon, déclaration du pro¬ Chrétien, professeur de l'Institut d'optique, et a été présentée fesseur Brindeau sur l'utilisation du film plonger le royaume dans les ténèbres s'il met son projet à parlé dans les facultés, de M. Benoit en 1927 par M. Louis Lumière à l'Académie des sciences. une étude de M. exécution. L'éclipsé se produit et le roi lui fait grâce. L'Amé¬ J.-E. Otterson, président de l'Electrical Re¬ search Products de New-York sur le cinéma sur l'Exposi¬ L'hypergonar est le nom qui a été donné à cet appareil ricain dote alors le royaume des inventions les plus modernes parlant. et devient vite La brochure, dont il convient de féliciter M. G. de Boissière, tion Coloniale optique, base du nouveau procédé de cinématographie panora¬ populaire. C'est alors une suite d'aventures contient encore une mique qui permet de changer le format des écrans, d'augmenter extraordinaires où chevaliers et gentes damoiselles font appel démonstration photographique complète de et montrant le champ soit en hauteur, soit en largeur, d'élargir l'inscription aux derniers perfectionnements de notre siècle... Un humour l'appareil sonore portatif construit par Western. la modifica¬ sonore, et cela sans rien changer au matériel actuel, ni même remarquable préside à chacune des scènes, qui abondent en VISIONS AUSTRALES au film. trouvailles du et tion du for¬ plus haut comique, font de ce film une œuvre pleine d'entrain et de fantaisie. rentrer en un d'un Placé à la prise de vues devant l'objectif de la caméra, il Jean Mugeli vient de France après séjour mat de l'écran an en Océanie où il a réalisé un film sur les mœurs « » indigènes. anamorphose les images, c'est-à-dire les comprime optique¬ DE EN l'aide de NOTRE-DAME PARIS SONORE Le monde est bien à ment dans un seul sens seulement. De cette manière, un champ petit puisque Mugeli et Chaumel, le réali¬ Nous sateur de la Symphonie exotique, se sont rencontrés sur le petit l'Hypergonar. plus grand est enregistré sur l'étendue du film normal. A la reverrons, grâce à Universal-Film, le regretté Lon îlot de Mele où Alain Gerbault lui-même avait séjourné pen¬ projection, ces images sont restituées à leur forme exacte par Chaney dans le rôle de Quasimodo, une de ses plus extraordi¬ dant un mois... un appareil analogue, ce qui les étale sur des écrans élargis. naires créations, dans l'œuvre immortelle de Victor Hugo: Notre-Dame de Paris. Mugeli a commencé le montage de son film. Ce procédé présente une grande souplesse d'application. En Visions australes comprend des chansons indigènes et Cette production, réalisée par Wallace Worsley, des tournant l'hypergonar de 90°, on peut augmenter le champ en interprétée par Lon Patsy Ruth Miller, Norman dialogues en langue lifou et maorie. hauteur. On peut obtenir tous les formats compris entre le for¬ Chaney, Kerry, Raymond Hatton et Ernest Torrence, sera présentée dans mat normal et le format doublé en largeur ou en hauteur. prochainement DONT ACTE une version entièrement sonore. Ce format convient mal à la présentation de la plupart des L'invention est sortie de la période de recherches pour entrer Les photographies de Simone Cerdan et de Nora Miesto, que sujets. Tout amateur photographe a la ressource, en NOS INGENIEURS DU SON tournant dans la voie de l'exploitation industrielle, grâce à M. Natan, nous avons publiées dans notre dernier numéro, sortaient des son appareil de 90 degrés, de prendre ses vues soit en largeur, studios G.-L. Manuel frères. qui comprit dès le début les possibilités de l'hypergonar et ses Parmi nos meilleurs techniciens de la production sonore, il soit en hauteur, suivant le sujet. L'opérateur de cinéma n'a pas avantages immenses sur les autres procédés. convient de citer M. Roger Handjian, le jeune ingénieur de cette possibilité, et une vue de haute montagne ou un large CHANGEMENT D'ADRESSE son, dont la collaboration a été remarquée horizon marin doivent se contenter du même format moyen, II n'hésita pas, dès 1927, à faire des premiers essais lors de particulièrement dans Atout... Cœur et Un Soir au Front. M. Roger Handjian Le Consortium International Cinématographique nous prie donc médiocre. la prise de vue du film de La merveilleuse Vie de Jeanne d'Arc vient encore de terminer chez Osso le Parfum de la Dame en d'annoncer son changement d'adresse. Prière de s'adresser dé¬ et par la suite à s'assurer pour la grande firme Pathé-Natan Cet inconvénient s'est encore aggravé avec l'inscription sonore Le sormais l'exclusivité de l'hypergonar. noir et Chanteur inconnu. 14, rue de Marignan (8e). Elysée 87-77. qui réduit sensiblement le format de la pellicule. LES NOUVELLES PRODUCTIONS U.F.A.

que vient ce présenter L'ALLIANCE CINÉMATOGRAPHIQUE EUROPÉENNE iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiii>iiiiiiiiii>>iiiiiiiiiii||it"ll",m"l'l|i,lllll,IIII"l,'i|i|,ll"liiii„iniiiiiiiisiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiliiiillliiiiiiiiiiiiliiniiii:iiiiiiiitiiiiiiiiiiiiii!i

Calais-Douvres. Calais-Douvres

Depuis que la Ufa a inauguré, avec le fameux plus agréable spectacle. On regarde, on écoute, on Chemin du Paradis, sa production de films français, est ravi. Reinhold Schiinzel, avec la collaboration cette puissante firme n'a cessé de connaître les plus d'Henri Chomette pour la mise en scène, et de Raoul beaux résultats d'exploitation. Que ce soit avec Fla¬ Ploquin pour les dialogues, prodigua là tout son grant Délit, avec Princesse à vos Ordres, avec Autour talent et les interprètes français Lucien Baroux, André d'une Enquête, la plus importante maison de produc¬ Berley, Fernand Frey, Pizani, Louise Lagrange, tion européenne a enregistré, avec une impression¬ Jeanne Boitel, Odette Talazac, joints à leur cama¬ nante régularité, des succès de presse, de public et de rade allemand Richard Willm, rivalisent d'entrain recettes qui ont rendu populaire la marque, devenue et de charme. Et la musique de Ralph Erwin est désormais le symbole de la qualité: « C est un par¬ adorable. lant Ufa ». Cette année, poursuivant inlassablement son effort, LE CAPITAINE CRADDOCK la Ufa s'est assigné un programme très important, dont elle a par¬ déjà réalisé brillamment la première Le Capitaine Craddock peut être considéré comme tie, ainsi qu'en témoignent les films récemment pré¬ une très importante production, dont l'ampleur et le sentés à Paris par l'Alliance Cinématographique Euro¬ faste sont inusités depuis l'invention du parlant. Le péennes: Calais-Douvres, le Petit Ecart, le Capi¬ scénario est intéressant et parfois angoissant. Tou'es taine Craddock, viennent en effet de recevoir un les scènes du bateau, les vues de Monte-Carlo et la accueil triomphal de la part des tou¬ professionnels, panique dans la ville à la suite de la menace du Le petit écart. Le petit écart. jours si attentifs aux manifestations de l'activité de la bombardement, sont traitées de main de maître. Hans Ufa. Schwartz et son collaborateur français Max de Vau- CALAIS-DOUVRES corbeil, ont enrichi l'écran d'une belle œuvre solide. Les Calais-Douvres est un film gai d'une excellente interprètes: Kate de Nagy, Jean Murai, Alice Tissot, Rachel Lucien qualité et d'une facture supérieure. On ne se lasse Devirys, Paul OUivier, Calla- mand, Charles Redgie, Sinoël, constituent une distri¬ guère du genre quand il est ainsi exploité. Le réalisa¬ bution très teur allemand Litvak et l'adaptateur français Jean homogène. Boyer ont parfaitement réussi à nous amuser et nous Ces trois caractère n'en demandons pas davantage. Lilian Harvey, films, de si différent mais de Roanne, Darthez, Sinoël, Armand Bernard y con¬ qualité égale, nous confirment dans l'opinion que nous avions de la tribuent de tout leur talent. production parlante Ufa, depuis l'inou¬ bliable Chemin du Paradis. Il est impossible d'appor¬ Jean Boyer a écrit les couplets de plusieurs chan¬ ter plus de soin, plus de science et aussi plus d'esprit sons que Mischa Spolianski a mises en musique. Toui à la réalisation de films, tout en évitant l'écueil du le monde fredonnera demain Fini l'Amour..., On ne dialogue de théâtre. Ces films restent du cinéma, du lutte pas contre l'Amour et Zanzi Bar. Rmm1 meilleur cinéma, et c'est là leur principal mérite. LE PETIT ECART Le public a déjà ratifié pour Calais-Douvres le Le Petit Ecart est un film vraiment charmant qui jugement de la critique. Le Petit Ecart et le Capi¬ rallia tous les suffrages à la présentation. Voici une taine Craddock ne tarderont pas non plus à solliciter action ingénieuse, qui se, pare du meilleur esprit et du ses applaudissements. Le Capitaine Craddock Le Capitaine Craddock. Deux Bons Copains. Le Chant du Hoggar.

On demande des comédies de première partie. En voici une Pierre Ichac a fait là œuvre courageuse et hardie. Partir excellente, où le sympathique artiste Abel Jacquin fait des seul pour le Hoggar (pas celui de l'Atlantide de Feyder), débuts en heureux de metteur scène. L'histoire, bien imaginée, avec une simple caméra pour tout bagage et toute arme, cons¬ est bien Ces faims conduite, et l'interprétation nous révèle trois nouveaux titue déjà un acte méritoire. Le film qu'Ichac a rapporté des prcsciilcs artistes de l'écran comme « territoires du Sud » est qui ont de l'autorité des anciens: intelligent et captivant par sa partie Lucien Nat, Arthur Dévère et Mlle Mireille. documentaire ; il l'est un Faubourg Montmartre. peu moins par son affabulation. Enfin, Après l'Amour. grâce à ce film nous avons une connaissance photographique et Il semble (Société Indépendante de Production.) La pièce de Pierre Wolff et d'Henri Duvernois avait eu qu'on ait déprécié un peu ce film, soit en lui attri¬ jusqu'à un certain point ethnologique du Hoggar et c'est l'es¬ buant un sens moralisateur qu'il n'a pas, soit en le classant sentiel. déjà les honneurs de l'écran, au temps du muet. Ce fut le pre¬ Mam'zelle Nitouche. dans un genre, con¬ mier film de Maurice Champreux. La réalisation de Léonce le réalisme, qu'il déborde. On aurait dû le (Production E.-C. Paton; distribution Super-Film.) sidérer simplement du point de vue Une excellente réussite dans un genre suranné mais Perret parut répondre tout à fait au goût et aux aspirations cinématographique. On se toujours serait alors aperçu que pas agréable. L'opérette d'Hervé un peu oubliée Le Monsieur de Minuit. actuelles de l'exploitation. Jamais encore l'art du sympathique le film de Raymond Bernard n'est revit, grâce à la loin d'un chef-d'œuvre. Il l'est même tout à fait par l'intensité réalisation alerte et metteur en scène sûr, le aussi pres¬ spirituelle de Marc Allegret. On a fait n'avait été aussi disons mot, Ce premier film français d'Harry Lachman, le brillant réa¬ et la qualité de l'émotion, par les traits puissamment observés également un bon emploi de la musique pimpante, qui garde tigieux. Découpage et montage à l'américaine, jeu intense, pro¬ lisateur de The Outsider, dont « Cinéma » a parlé, donne tout des caractères, par l'habileté des enchaînements dramatiques. toute sa fraîcheur. Et c'est si bien joué par Raimu, comédien gression parfaite des sentiments et des caractères. Voilà du ce qu'il promet. Un sujet sans prétention et simplement gai, à part, nous film « fait », Quelques longueurs dans le montage ralentissent parfois 1 ac¬ Jan:e Marèse, dont regrettons aujourd'hui la bien auquel on ne peut rien reprocher, rien de tiré d'une pièce anglaise, mais finement relevé de détails ciné¬ tion. Le défaut assez sérieux et la sérieux. Si le genre paraît facilement corrigible. grâce fluette voix chantante, Alerme qui charge peut-être, théâtre prévaut, Après l'Amour mérite et une Edith Méra et Alida graphiques ingénieux drôles, réalisation élégante où rien l'une des premières suc¬ L'interprétation est supérieure avec Gaby Morlay, un de Rouffe, bien dans leur rôle. places. Les interprètes contribuent au n'a été ménagé et une distribution excellente avec Jean Weber, ses beaux rôles cinégraphiques ; Line Noro, pathétique parfois cès, surtout Gaby Morlay, émouvante aux larmes, et Victor (Production Braunberger-Richebé.) Josseline Gaël, Jean Gobet, Jules Moy, Jean Guitton, Odette Francen, vrai tragédien de l'écran. avec excès; Florelle, toujours exquise; Charles Vanel, une Le Juif polonais. Talazac, Marcel Simon, assureront le succès de ce film déjà gouape comme il n'y en a plus ; Dubosc et Joffre, comédiens (Production Pathé-Natan.) bien accueilli en exclusivité au Gaumont-Palace. de la grande tradition. Son Altesse l'Amour. De cet admirable sujet dont les Américains ont tiré jadis (Production Pathé-Natan.) avec Frank un (Production Albatros-Chaoez; distribution Armor.) Keenan chef-d'œuvre muet, Jean Kemen a tiré et Partir. Le film très réussi de René Pujol de Eric Schmidt tient un excellent film très émouvant et hautement pathétique. Harry Rive à la fois de la comédie sentimentale, de la comédie-bouffe et gauche. Baur y exerce sa verve et excès Le roman de Roland Dorgeles manquait de mouvement, de puissante cet d'autorité qui sent de l'opérette. C'est invraisemblable mais irrésistible. Et l'on rit parfois le théâtre mais ne se discute est A'exandre Korda, sur un scénario de Benno ce dynamisme cinéma se passe si difficilement. Le guère. Simone Mareuil Vigny, a fait à satiété, dont le malgré quelques longueurs regrettables. une bien un film très film de Maurice Tourneur a su extraire de ce livre d'atmos¬ jolie comédienne, spontanée et touchante. Mady parisien (pourquoi pas?). Il y a même là une Annabella aura du succès et le méritera, Roger Tréville est Berry, Préfils, Dayle complètent une bonne distribution d'en¬ reconstitution du vieux Paris phère son essence à la fois dramatique et poétique. Il en a tiré (déjà) de 1907 qui a de l'ac¬ simple, à côté d'Alerme, excessif; Prince est excellent, ainsi semble. cent. Réalisation excellente un mélange de film policier et de poème « à la nostalgie du ayant bénéficié d'une interprétation que Dubosc. hors pair avec voyage )) qui n'est pas sans saveur. De beaux tableaux de mer (Production HaïR) Henry Garat, Jean Worms, Meg Lemonnier, La Chienne. Marcelle (Prod. Standard; dist. Les Productions Réunies.) rompent la monotonie du décor invariable. Et le drame lui- Praince, Fanny Clair et Esther Kiss. même est vigoureusement traité, à la manière habituelle de Atout... Cœur. Un très beau film, dont la puissante et cruelle vérité détonne (Production Paramount.) Maurice Tourneur. au milieu Ekaluk, la Vénus du Pôle. des fadeurs habituelles. Jean Renoir prouve là qu'il La pièce de Félix était et Cerdan est dans rôles ou les scènes Gandéra alerte gaie. Le film Simone charmante les est un grand artiste connaissant à fond son métier et particuliè- Les d'Henry Roussell n'est pas autrement. C'est son premier grands films parlants d'aventures sont très rares. Celui- film qui se prêtent au sourire. Elle force un peu sa note dans les remen habile à dépeindre des milieux vrais. (Nana était plus gai et il est parfaitement réussi. La gaîté n'y règne pas exclusi¬ situations qui appellent les larmes. Jean Marchât est un bon ci, qui est de la classe de Nanoul(, a en outre cet avantage de qu une indication.) Il fallait assez d'audace pour porter vement. Le charme, la tendresse et parfois un à parler français. C'est une admirable production qui vaut certain air de jeune premier, sympathique. Ginette d'Ys fait des débuts écran 1 le sujet très dur de La Fouchardière. Renoir en a autant par l'affabulation dramatique que par gravité l'accompagnent. Mélange savoureux dont le résultat est remarquables. Prince est — ce que nous savions depuis long¬ l'évocation des triomphé grâce à son sens aigu de l'observation. Michel Simon un très paysages. Il faut avouer que le metteur en scène joli film, bien conçu, bien enlevé, « à la française ». temps — un très fin comédien. Georges retrouve là son grand succès de Jean de la Lune; Janie Ma¬ Alice Cocéa est très experte à nous captiver. Sa voix s'ac¬ (Production Pathé-Natan.) Schneevoigt a été inspiré et les interprètes français jouent très rèse est délicieuse, Georges Flament et Madeleine Bérubet commode fort bien du micro. Jean Angelo, qu on n a pas 1 ha¬ Le Rêve. sincèrement: Raymond Guérin, Daniel Mendaille, Jean-Paul sont dans leur rôle. bitude non plus de voir dans des films légers, se tire à mer¬ Debarre, Suzanne Delmas, Marguerite Guereau. C'était une entreprise hardie de refaire en « parlé » le (Production Braunberger-Richebé.) veille d'un rôle de pure fantaisie. Florella est exquise, et si (Production Nordisb; distribution Méric.) femme. Marcel Levesque est drôle, mais Numès campe avec roman mystique et un peu nuageux d'Emile Zola. Jacques de La Fortune. Baroncelli, eu Madeleine ORTA. un art magistral un rôle de vieux domestique familier. qui n'a jamais peur de la difficulté, a réussi à la délicieuse comédie de Tristan nous intéresser à une action et à des personnages un peu loin D'après Bernard, si joli¬ (Production Pathé-Natan.) ment optimiste: le Monde de nous. Une suite merveilleuse de tableaux compose ce vrai Que est petit, Jean Hémard a tiré un excellent film sous ce titre cinéma : la Fortune. film d'art qui plaira aux délicats. plus Photo.. de travail !... Simone Génevois était l'Angélique rêvée. Jaque Catelain, Jean Hémard avait fait des débuts remarquables avec Cen- drillon de Paris. Son nouveau film le met déjà en Un instantané du banquet Pathé-Natan Le Bargy et Germaine Dermoz complètent un solide quatuor. pleine posses¬ sion d'un métier difficile dont il n'a plus guère à apprendre. (Production Pathé-Natan.) On aimera dans la Fortune un scénario charmant et spirituel, de très Delphine. jolis paysages, une élégance du meilleur goût et une interprétation parfaitement homogène avec Jane C'est un début prometteur du jeune metteur en scène Roger Marny, Simone Deguyse, Maryane, Alice Tissot, Claude Dauphin, Capellani. Il y a là du goût, de l'aisance, de l'esprit dans un Lecourtois, Rognoni, Gil Roland, Armand film assez innocent dont le scénario paraît un peu faible. Mais Guy, Henri Pou¬ pon... Et ce sera... la fortune pour la firme éditrice. Alice Cocéa a son charme piquant des meilleurs jours; Henry Garat est toujours le favori du public ; Dréan et Louvigny sont (Production-Edition Félix Méric.) drôles. Rien que la vérité. (Production Paramount.)

Passeport 13444. C est un bon film, gai, un peu théâtre comme il convient (hélas!), très lestement mené. René Guissart y manifeste un Léon Mathot a réussi là un film amusant et adroit que l'on métier sûr et Saint-Granier en est l'animateur habile. Tous les suit sans ennui, malgré ce que l'intrigue peut avoir de conven¬ rôles sont d'ailleurs bien tenus par Meg Lemonnier, Marcelle tionnel. La réalisation est soignée et fait preuve d'une grande Praince, Janine Voisin, Pauley, Armand Lurville, Etchepare. conscience artistique. Léon Mathot, réalisateur, est bien servi Enfin, on a su incorporer dans le film d'agréables chansons par Léon Mathot interprète. Tania Fédor, à ses côtés, a plus où Saint-Granier et Meg Lemonnier font valoir leur art de de majesté que de charme. Marié de l'isle et René Ferté jouent « diseurs ». juste et simplement. (Production Paramount.) Papa sans le savoir, au studio d'Epinay. M. Herriot, à côté de M. Natan, prononçant son allocution. (Prod. Paris-International Films; dist. G.h.F.A.) LE MARCHÉ FINANC! ER le programme 4 millions de francs, a pour objet l'acquisition, la création et APRES LA DEVALORISATION DE LA LIVRE l'exploitation de tous établissements cinématographiques avec de la Production Soviétique pour 1932 La Bourse de Paris a brillamment résisté à la brusque tem¬ les opérations en résultant, notamment la création de sociétés pête déchaînée par la soudaine défaillance anglaise alors que la nouvelles et la fusion avec des sociétés similaires déjà existantes. Soiouzkino a publié le programme du développement et de les républiques nationales et dans les localités éloignées (Asie plupart des autres places avaient jugé prudent de fermer leurs Ont été nommés premiers administrateurs: MM. Brézillon, la reconstitution de la cinématographie soviétique pour l'an¬ Mineure, Russie-Blanche et Sibérie Orientale). portes. Des mesures judicieuses ayant été prises contre les Ven¬ Rocher, Mano, Dondaine, Chariot, Declaron, Anselme, Lévy née 1932, signé par le président de Soiouzkino, M. B. Chou- deurs, on est resté relativement et la — calme situation de place et Nacu. La construction de 100-120 nouveaux grands théâtres miatzky. pouvant être considérée comme techniquement favorable, une WESTERN ELECTRIC dans les récentes constructions et les centres des « colkoz », reprise pourrait être espérée, n'était le trouble monétaire actuel en moyenne de mille places chaque. Les annoncent et ses répercussions à prévoir sur différents pays. L'Italie ne journaux américains qu aux Etais-Unis le

— finira-l-elle pas par dévaloriser également la lire? Que fera l Al¬ remplacement d'appareils sonores d'autres marques par des Equiper sur le territoire de l'Union 8.500 théâtres Western Electric Erpi a porté sur un sonores lemagne? La France ne va-t-elle pas se trouver handicapée total de 1.791 installa¬ (au lieu de 4 en 1930 et 100 en 1931). tions, dont 372 en 1929, 891 en 1930 et 528 dans les cinq industriellement du fait de ses prix trop — de revient hauts? La La production de 50 à 70 millions de mètres de pelli¬ dépression aciuelle des cours semble toutefois avoir, dans la premiers mois de 1931. cule iiimimimiimiiiMiiimiiiiiiiiNiiiiiiiiiiiimiiiiiimiiiiimmiiiiiiiiii (au lieu de 0 en 1930 et 6 millions en 1931). plupart des cas, escompté le pire.

— UNION SONORE EUROPEENNE Conjointement avec les organisations intéressées, pro¬ DISQUES duire et mettre en marche 5-10.000 « tatchanka » (une espèce Sous cette dénomination vient de se constituer une Société CHRONIQUE des de voiture) qui se trouvent à chaque Machino-Tracteur-Sta- nouvelle ayant pour objet en tous pays la technique sonore, Après l'interruption habituelle des vacances, les grandes tion, dans les plus importants « sovkoz » et « colkoz » ; équi¬ l'industrie de la radiophonie et des appareils sonores de toute maisons d'édition phonographique reprennent leurs programmes per ces « tatchanka » d'appareils portatifs et organiser la fonc¬ nature. Le conseil de celte Société comprend: MM. Léopold de nouveautés. tion de ces <( tatchanka » pour la propagande du livre, pla¬ Walforl, président; Kalman Kaplan, Ceux d'octobre marquent une brillante reprise qui fait bien administrateur délégué cards et autres éléments publicitaires. (adm. dél. de l'Union Economique Européenne, département augurer de la nouvelle saison 1931-1932. commercial de la Compagnie Française du Groupe Zaharoff), Gramophone reprend la série de ses grandes réalisations Malcolm Lyon, de la Wireless Music Lld; Camille Pietri, symphoniques qui lui valurent une notoriété mondiale. Voici Edouard P. Hentsch, et les professeurs Goldschmidt et Ka- en deux disques une excellente interprétation de Thamar, le Le célèbre metteur en scène russe Eisenstein minlça. poème symphonique de Balakireff, morceau de consistance de pendant qu'il tournait, au Mexique, Sandounga. PHONO-INDUSTRIE nos concerts. M. Piero Coppola, à la tête de 1 orchestre du De formation récente, cette Société anonyme a pour objet la Conservatoire, nous en donne une exécution vibrante, nuancée Ce fabrication, l'achat, la vente, la représentation et en général l'ex¬ sans excès et toujours très phonogénique. programme contient les articles suivants : Une autre œuvre russe: KiI(imora, de Liadov, est remar¬ — ploitation industrielle et commerciale de tout ce qui a trait aux Réaliser 500 films de grand métrage (au lieu de 232 machines enregistrée par parlantes, aux disques, au cinéma, à la télégraphie quablement le London Symphony Orchestra et films en 1931 ). sans fil et à la télévision. Le siège est à Paris, 6, rue Lincoln. son chef, M. Albert Coates. — De ce total (500) produire 80 films sonores de grand Le capital est de 1 million, en actions de 100 francs, dont La partie instrumentale comprend plusieurs enregistrements métrage (au lieu de 4 en 1930 et 30 en et 4.000 attribuées en représentation d'apports à M. Grisolle; il importants, deux préludes pîano (Vent dans la Plaine et Mins- 1931) 20 films coloriés, d'après la méthode de l'Institut d'Explorations scien¬ pourra, dès maintenant, être porté à 5 millions. En outre, il a trels), de Debussy, par Paderewski, deux morceaux assez tifiques de Soiouzkino (N. J. F. et autres été créé 3.000 parts de fondateur. anonymes mais brillamment exécutés par Kreisler, le Concerto K. I.) de plusieurs inventions. Premiers administrateurs: MM. André Grizolle, Louis Hu¬ pour flûte et harpe, de Mozart, exécuté par M. Marcel Moyse bert, Maurice Cornille, Georges Borgeaud, Emile Meyran et et Mlle Lily Laskine, et enfin le Trio de Maurice Ravel, par — Toucher trois milliards de spectateurs (au lieu de M. Paul Meyran. Merckel, Mmes Marcelli-Herson et Eliane Tenroc. 700 millions en 1930 et 1 milliard en 1931). PATHE-BABY De charmants disques de danse, d'importants fragments des — Un milliard de roubles de capital de roulement (au lieu Le Brigands, des enregistrements de la toute charmante Jean¬ bénéfice net de l'exercice clos le 30 juin ressort à de 300 millions en 1930 et 400 millions en nette Mac Donald et de l'émouvante Marlène Dietrich com¬ 1931). 3.040.000 francs contre 3.023.750 francs pour l'exercice — Bénéfice net: 200-220 millions de roubles précédent. Les dividendes distribués l'année dernière seront plètent ce catalogue de rentrée. (au lieu de 1 7 millions en maintenus, savoir: 36 fr 11 pour les actions a A », 69 francs Polydor nous apporte la forte et pure sensation de la Sym¬ 1931).

phonie de César Franck, dont les concerts Lamoureux, dirigés — pour les actions « B » anciennes et 48 fr. 1 6 pour les actions La construction d'une grande usine de pellicule avec par Albert font le grave « B » nouvelles. Wolff, valoir lyrisme. Enregistre¬ production de 150 millions de mètres de pellicule. ment excellent en quatre disques que tous les musiciens vou¬ MACHINES PARLANTES PATHE FRERES — dront posséder. La construction de trois grands nouveaux studios dans L'assemblée ordinaire a les approuvé comptes de l'exercice Le prélude et la mort de Tristan et Isolde, tels qu'ils sont clos le 28 Curieux effet de silhouettes en contre-jour dans Tommy. février 1931 faisant apparaître un bénéfice de exécutés aux concerts, ont été enregistrés par l'Orchestre phil¬ 3.123.154 fr. Le dividende brut a été fixé à 60 fr. par action harmonique de Berlin, sous la direction magistrale de Furt- de capital, les actions de jouissance aucune n'ayant répartition. waengler. Deux disques précieux que 1 on pourra comparer — Intensifier 1 exportation des films soviétiques trois à qua¬ D'après le rapport du Conseil les licences de Palhé Orient avec d'autres enregistrements des mêmes pages glorieuses. tre fois plus qu'en 1931 et de six à sept fois plus qu'en 1930. qui a été absorbée antérieurement ont été rétrocédée à deux Le grand pianiste Brailowsky nous donne deux pièces fine¬ sociétés chinoises : la Chinease Record Co et la Pathé — Produire dans les usines ment stylisées: le Scherzo en mi mineur de Mendelssohn, et mécaniques de Soiouzkino Orient Lid, moyennant le versement d'une somme de Songes troublés de Schumann. Suzanne Balguerie, très à l'aise 20.000 appareils portatifs pour la pellicule étroite (au lieu de 15.355.000 0 en fr. devant le micro, interprète avec beaucoup de conscience la 1931). D'autre part, la Société des Machines Parlantes Pathé prière d'Elisabeth et le Rêve d'Eisa, un disque particulière¬ — Fabriquer 10 à 1 1.000 appareils sonores de projec- Frères a passé avec la Société Columbia et la Compagnie Géné¬ ment homogène. ti-n rale des pouvant convenir à tout appareil muet. Disques différents accords qui permettront de faire Signalons, dans le programme d'octobre de Polydor, une fabriquer les disques par la Société Columbia d'où une réduc¬ intéressante collection de disques exotiques enregistrés par l'or¬ — Augmenter le nombre des ouvriers et employés dans des tion frais généraux. Enfin une participation de 2.500.000 fr. chestre créole de l'Exposition coloniale. Préalablement, Poly¬ 1 industrie du cinéma. Le chiffre sera porté à 250.000 hom¬ environ a été mes prise dans la Société Palhé Belgique. dor nous avait donné quatre « extraits » de l'émouvante (au lieu de 50.000 en 1931). COMPAGNIE GENERALE musique de l'Opéra de quat' sous, le chef-d'œuvre cinégra- On peut juger, d'après les chiffres donnés, du plan vrai¬ ment DSS GRANDS CINEMAS PARLANTS phique de Pabst, qui, présenté en petit comité, attend toujours grandiose de Soiouzkino pour l'année 1932. la consécration du Cette société, constituée le 18 novembre 1930, au capital public. M. O. de 1.880.000 francs pouvant être augmenté d'une somme de Une scène de Tommy. Chamil AKOUCHKOFF. HARMONIES SICILIENNES

C est sous la direction de M. Carlo Campogalhani qu'a été M©yWiLlES P entreprise la réalisation de ce « short », avec la collabo¬ ration du fameux orchestre « Sicania ».

C'est un film de couleur et de caractère, riche en mélodies ALLEMAGNE ITALIE et en danses originales. UN BON GARÇON LES NOUVEAUX METTEURS EN SCENE ETATS-UNIS DE LA Un nouveau film, dont la réalisation va commencer inces- UFA SHANGHAI EXPRESS samment et qui aura pour titre Un bon garçon, est dû à la La Ufa vient d'engager pour tourner, en AVEC MARLENE DIETRICH Hans Heinrich colla¬ fantaisie fertile des deux sympathiques auteurs italiens Dino boration avec Paul Martin, le nouveau film sonore de Hans Falconi et Oreste Biancoli. Josef Von Sternberg, le metteur en scène de Cœurs Albers Le Vainqueur (production Erich Pommer). Paul brûlés et de Dans ce travail, dirigé par M. Mario Camerini, qui a X-27, commence, aux studios Paramount d'Holly¬ Martin a débuté à la Ufa comme « cutter )), puis il fut assis¬ désormais terminé le montage de Ostrega che Sbrego !, wood, les premières prises de vues d'un nouveau film qui a tant du metteur en scène Hanns Schwarz, pour le film sonore M. Armando Falconi, principal interprète, aura pour collabo¬ pour titre Shanghai Express, dont Marlène Dietrich sera la de la vedette. production Erich Pommer Capitaine Craddoclt, et d Erik rateurs des artistes de renom qui formeront un ensemble digne Charell pour le grand Le qui Ce film-opérette Congrès danse. du plus brillant succès. film, dont Jules Furthmann a préparé l'adaptation, réunira aux DOCUMENTAIRES SONORES côtés de la célèbre vedette qui interprétera le rôle une d femme de la haute société : Clive Brook, dans un rôle La Ufa vient de sortir un nouveau documentaire sonore d'officier britannique, Anna May Wong et Louise Closser. sur les chasses du roi de Roumanie. Le metteur en scène allemand Hans Steinhoff Ce nous tourne NOUVEAU FILM DE LOUIS GASNIER film, intitulé In den Wipfeln des Hochwaldes, à l'autodrome du Littorio pour la Cinès. montre des scènes absolument inédites sur la vie des oiseaux Sylvia Sidney vient de rentrer à Hollywood, après avoir dans les merveilleuses forêts des Carpathes. L objectif a capté LE PALLIUM DE SIENNE passé ses vacances à New-York. C'est elle qui interprétera le de ravissantes scènes de famille, la ponte des œufs et les principal rôle féminin de Ladies of the Big House (Les M. Alessandro Blasetti a premiers essais de petits poursuivi dans les scènes exté¬ vol des oisillons, 1 éducation des des femmes de la prison) que Louis Gasmer met en scène en milans rieures son travail brillamment noirs, que jamais l'écran n'a encore présentés et qui, entrepris à Sienne par la reprise collaboration avec Max Marcin. des cadres de d'ailleurs, ont presque complètement disparu des forêts l'historique « Pallium ». Rappelons à ce sujet que Louis Gasmer vient de fêter son d'Europe. On y verra également les nids des aigrettes, et Rappelons que 1 artiste exquise Mlle Leda Gloria interpré¬ trentième anniversaire de metteur en scène — son premier film, tera l'un des rôles les leurs occupants, des tableaux des coqs de roches et de la plus importants dans le film de M. Bla¬ en effet, date de 1 901. setti et chasse que leur a faite l'ancien roi Georges de Grèce, que qu'un autre interprète de marque est M. Guido Celaro, l'émule du EVELYN l'expédition de la Ufa a rencontré en même temps. grand « Doug » américain. BRENT REVIENT A PARAMOUNT Evelyn Brent revient à Paramount. Elle doit dans REOUVERTURE DE L'UFA-PALAST créer UN ACCORD LUCE-FOX ACTUALITES The Mad Parade (la Folle Parade), un rôle d'aventurière. L'Ufa-Palast complètement remis à neuf, et situé près du Après plusieurs mois de pourparlers, la Société Fox-Film GARY COOPER ET CLAUDETTE COLBERT Zoo, à Berlin, a fait sa réouverture avec une superproduction a signé un accord avec l'Istituto Nazionale Luce, de Rome secret, a un Ufa, En service qui obtenu gros succès. La pre¬ Gary Cooper, rentré en Amérique, vient de commencer à (organisation fonctionnant sous le contrôle du Gouvernement) mière de ce film a eu à une assem¬ un lieu bureaux fermés devant New-York nouveau film: S al of avec Claudette d après lequel les Actualités Fox-Movietone seront, suivant la Singapore, blée choisie. Colbert comme partenaire. loi et à partir d octobre projetées dans tous les cinémas italiens équipés en sonore, dont le nombre s'élève SUCCES GENERAL POUR CALAIS-DOUVRES actuellement à WILLIAM POWELL ET CAROL LOMBARD 500 environ. Le grand film Ufa, de la production Bloch-Rabinowitch, William Powell et Carol Lombard sont de retour à L'accord a été signé par le Baron A. Sardi, président de Holly¬ régisseur Anatol Litwak, Calais-Douvres, interprété dans sa 1 Istituto Nazionale wood, après avoir passé leur lune de miel à Hawaï. Luce, et par M. J.-C. Bavetta, repré¬ version allemande par et Lilian Harvey, Harry Liedtke Félix sentant la Société Fox-Film. D'après les termes de cet accord, Bressart a obtenu, depuis la première à Berlin, le même ERNST LUBITSCH Luce profitera, en Italie, de des Actua¬ accueil enthousiaste dans de l'organisation mondiale L'AS DES METTEURS EN nombreuses villes allemandes. Ce lités SCENE Fox-Movietone, et Fox sera assurée de recevoir la préfé¬ film a battu des records de recettes tant à Breslau, Dresde, rence A a eu le concours du quant à l'enregistrement des Actualités sonores en Italie. Hollywood lieu dernièrement meil¬ Leipzig, et Danzig Hambourg. A tous autres leur metteur en scène de l'industrie du égard, les deux parties conserveront leur liberté cinéma. UN NOUVEAU PALACE A LEIPZIG d'action. Quatre-vingt-six concurrents étaient sur les rangs. Un jury composé de cinq producteurs, cinq scénaristes, cinq artistes et Au mois de novembre prochain, la Ufa inaugurera à Leip¬ cinq assistants, attribua le premier prix à Ernst Lubitsch, dont zig un nouveau cinéma, qui portera le nom de <( Ufa Palast chaque film est un nouveau chef-d'œuvre. Briihl ». Ce cinéma, construit selon les formules des plus Lya FRANCA Le second prix fut attribué à Lewis Milestone. Le troisième modernes et muni de tout le confort, contiendra environ interprète de Resurrectio, réalisé par Blasetti à la Cinès. à Josef von Sternberg, l'auteur de Cœurs Brûlés et X-27. 1.000 fauteuils. Il est situé au centre de Leipzig, au Briihl Viennent ensuite, dans l'ordre: King Vidor, Richard Wal- UN THEATRE UFA A WEIMAR LE SOLITAIRE DE LA MONTAGNE lace, Rouben Mamoulian que nous a révélé City Streets. A La Ufa a repris le cinéma le plus élégant de Weimar, le l'occasion de l'inauguration des salles de première vision FURTHMAN SIGNE AVEC PARAMOUNT « Zentral-Palast ». Ce théâtre, construit il y a quelques de Pittaluga il a été décidé de projeter le film Cinès sonore, Ju'es Furthman, l'adaptateur de Cœurs brûlés, vient de années selon toutes les exigences modernes, contient chanté et parlé, Le Solitaire de la montagne (titre français signer un engagement avec la Paramount. Il écrit actuellement 1.048 fauteuils. Edelweis) . à Hollywood un scénario pour un film dont Marlène Dietrich Il s'agit, ainsi que nous l'avons déjà écrit, d un drame sera la vedette. SOCIETE POUR LA POSTSYNCHRONISATION passionnel qui se déroule dans le mystère troublant des Alpes, DES FILMS ALLEMANDS où le cœur en exil est tourmenté de la nostalgie de l'amour. L'HOMME INVISIBLE A L'ECRAN Une société spéciale, la Tobis-Polyphon, vient d'être créée L'auteur du sujet est Mlle Olga Battaggi, qui a eu pour collaborateur M. L'étrange roman l'Homme invisible, de H.-G. est à Berlin avec pour programme la réalisation de versions étran¬ Eugenio De Liguoro. Wells, Le Solitaire de la Montagne a par certainement parmi les œuvres de cet auteur, celui gères et la postsynchronisation de films allemands destinés à été dirigé M. Wladi- qui, par son scénario et l'exportation. miro De Liguoro. Ses principaux interprètes sont Mlle Letizia par sa grande originalité, se prêtait le mieux à une Bonini et MM. Carlo Ninchi, Gustavo Serena et Giorgio adaptation cinématographique. On estime que ce procédé de postsynchronisation se déve¬ Universal-Fîlm a Bianchi. Les opérateurs : MM. Ubaldo Arata et Beniamino acheté récemment les droits mondiaux de loppera d'une façon merveilleuse et ramènera certainement les Une scène du Solitaire de la montagne, film de la Cinès. ce roman. prix de fabrication à de plus justes proportions. Fossati. A LA FOX-FILM The Bargain, avec Lewis Stone, Doris Kenyon, Charles audition, mais au retour, elle fut bien plus nette et n'eussent été Butterworth et Evalyn Knapp. les bruits secousses — La Fox-Film se provoqués par les du wagon et les trains prépare à tourner Surrender, film tiré The Road lo Singapore, avec William Powell et Marian croisés, les voyageurs auraient pu une vraie du roman de Pierre Benoit: « Axelle ». William K. Howard Marsh. se croire dans salle de cinéma. Cet heureux essai COFIPAGNIE DE TRANSPORTS en sera le metteur en permet d'envisager une scène. Penrod and Sam, avec Léon Janney, la vedette de 1 3 ans. mode nouvelle: celle des DES ANCIENS ÉTABLISSEMENTS — représentations cinématographiques Désormais, les studios Fox, à Hollywood, ne s appelle¬ Fine Star avec Final, Edward G. Robinson. dans les trains. ront plus « Fox Hills Studios » mais uniquement « Movietone Expensive Women, avec Warren William, qui a fait ses City ». Une commission vient d'être nommée pour envisager débuts dans cette production. les nouveaux agrandissements de cette cité. Le plan des archi¬ The Ruling Voice, avec Walter Huston. FINLANDE tectes pour la construction de nouveaux bâtiments a déjà été Side Show, avec Winnie Lightner et Charles Butterworth. Robert MICHAUX s. a. LA PRODUCTION accepté. The mad Genius, avec John Barrymore. Cette dernière pro¬ NATIONALE —- von vient d'être par Erich Stroheim engagé la Fox- duction sera réalisée le 7 novembre. La Finlande 2, Rue Rocroy -■ Paris (Xe) Film pour réaliser le film Walp.ng down Broadway, d'après possède elle aussi sa cinématographie natio¬ nale le roman de Dawn Powell édité tout récemment. En agissant LIL DAGOVER TOURNE I SPY qui existe déjà depuis une dizaine d'années c'est la j TRUDAINE 72-81 de la sorte, la Fox-Film montre bien la confiance qu'elle a en firme Guonis qui inaugura la production des films finlandais. Téléphone — 72-82 Harvey Thew, écrivain réputé, a été choisi pour l'adapta¬ Au ce metteur en scène de talent et en la valeur de l'œuvre choisie. début, cette production nationale subissait une très I — 72-83 tion à l'écran du roman écrit par von — la baronne Caria Jenn- forte influence de la Conchita Monténégro, engagée depuis peu par la Fox- cinématographie suédoise, mais peu à peu -p.,. I ROMICIIAUX-PARIS' 83 ssen: I Spy. La production commencera dès le retour de Lil elle s'en libéra et Télégrammes Film, a déjà tourné The Cisco Kid, avec Warner Baxter et acquit des traits particuliers. Au cours des j ^ Lieber Dagover, en sera Edmund Lowe. Elle attend à Movietone City le retour du qui la vedette. premières dix années de son existence la cinématographie fin¬ landaise a metteur en scène John Blystone, actuellement à New-York, produit vingt-cinq grands films sur des sujets tirés, ARLISS TOURNERAIT CAGLIOSTRO où il se documente sur les récentes méthodes de la police pour pour la plupart, des œuvres des romanciers finnois. le film dont Conchita Le succès a été Première maison Monténégro sera la belle vedette : Disor- Le grand intérêt que porte George Arliss à deux grandes plus grand obtenu par les films La Fiancée, française spécialisée montrant la vie des bûcherons dans les immenses ce derly Conduct. Victor MacLaglen, Edmund Lowe et El figures de l'histoire Cagliostro du XVIIIe siècle et le vieux mar¬ forêts de dans les transports de films. Brendel seront pays aux également au nombre des interprètes de ce film. quis de Queensbury du XIXe, fait penser que ce grand acteur petit nordique paysages rudes, mais poétiques, et — Fifi Charlotte Levienskald, Services d'Orsay, la vedette franco-canadienne, depuis s'inspirerait du caractère de l'un de ces deux hommes pour d'après le célèbre roman de Selma extra-rapides pour toutes directions Lagerleff. Dans les récentes quelque temps à la Fox, vient de remporter un immense suc¬ ses prochains films Warner Bros First National. productions sont considérés cès aux côtés de Will Rogers, dans Yourtg as you Feel. comme particulièrement réussis les films Nos jeunes soldats, — José Mojica tourne actuellement avec Carmen Larra- dépeignant les conditions d'existence de jeunes recrues dans ANGLETERRE beiti, le film l'Insoumise, dont Charles Farrell et Greta Nissen 1 armée finlandaise et 1 Aurore, premier film historique finlan¬ AGENTS : dais monté A LONDRES :- Northern ont été les interprètes il y a plusieurs années. par K. Nortmann, cinéaste ayant passé par l'école Transport Agency Ltd, POUR LE FILM EDUCATIF — de 11, Gerrard Street (W.l). Lois Moran, que nous avons vu à l'écran dernièrement Hollywood. A NEW-YORK : et Massee C , 42 Stone Street. dans L'année dernière, la firme « Guonis » avait Rapsodie fantastique, est l'une des vedettes du film Une séance de projection de films éducatifs a été donnée à produit son A BERLIN : R. Haberlîng, 13, Schonebergerstrasse premier film sonore Dans le costume d'Adam et Transatlantic, qui réunit Edmund Lowe, Jean Hersholt, Londres, au restaurant « Holdorn », en présence des étu¬ d'Eve, dont (S.W.ll). A : le sujet a été tiré d'une nouvelle BRUXELLES Deblon et C°, 13, boulevard Baudoin. Myrna Loy, Greta Nissen et Earle Foxe. diants venus pour participer aux cours de vacances annuels. d'Agapetus, le Mark Twain A ROME : Benedettini, 61 Piazza San Silvestro. finnois. D autre part, le où est brossé un Ces cours ont été fondés en 1922, par Sir Robert Evans, et film Finlande large tableau de la GEORGE BANCROFT TOURNE c'est maintenant leur dixième anniversaire. culture, de la vie économique, de la nature et du AVEC LOUIS GASNIER développement de ce pays, a fait le tour de tous les écrans Le programme a comporté plusieurs des films qui ont fait d'Europe et fut même projeté à la Conférence de Genève. immiiiiimiiiiiiiiiiimiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiii Aussitôt Rich Man's Folly terminé, George Bancroft inter¬ l'objet de la récente expérience du Middlesex; ils avaient été Le nombre de cinémas est assez considérable en Finlande. pour Paramount Through il sera communiqués par la British Movietone News et la British In- prétera the IVindow, dont On en structional Films; la compte 229 avec 61.000 places. Détail caractéristique la vedette et que mettront en projection a été assurée au moyen d'un scène Louis Gasnier et Max Mar- à noter et qui fait honneur à ce — cin. équipement portatif Western Electric. pays les films scientifiques et de caractère éducatif sont libérés de toute taxe. EAST OF BORNEO Bien que de semblables présentations de films d'enseigne¬ comœdia L'année dernière, 610 films, totalisant 820.000 ont 25e Année ment aient déjà eu lieu à Londres, soit à ces mêmes cours de mètres, Le silence s'était fait sur la réalisation du grand film docu¬ passé par la censure finlandaise. vacances, soit en au présence de divers auditoires intéressés Directeur . JEAN La de ROVERA mentaire East of Bornéo, qui avait été annoncé il y a plus d'un première place a été tenue par avec problème du film d'enseignement, c'est la première fois que les films américains an. 490.800 mètres. Les autres nations des films éducatifs sont présentés à une assistance internatio¬ figurent dans cette statis¬ On annonce que ce tique par les chiffres suivants : film est complètement terminé et qu'il nale d'une importance aussi considérable. En effet, à cette Allemagne, 188.000 mètres. serait présenté à et à Suède, 25.900 mètres, France, 37.100 prochainement Berlin Paris. session de cours de vacances, plus de 30 nations étaient re¬ mètres, Russie, La 27.600 le présentation privée de ce film, à New-York, a obtenu présentées. mètres, Angleterre, 23.800 mètres. grand un succès enthousiaste, et une grande carrière fut prédite à cette production. LE CHEMIN DU PARADIS EN FRANÇAIS A LONDRES quotidien TOM MIX REVIENT A L'ECRAN M. Bryson, directeur de l'Universal-Film à Londres, con¬ ?/ avoir abandonné l'écran ans pour une sa Après pendant deux tinuant politique en faveur du film parlant français, a est tournée en H Amérique, dans un cirque qui l'avait engagé à des annoncé récemment à la presse anglaise que la version fran¬ illustré conditions extraordinaires, Tom Mix revient au cinéma, où il çaise du Chemin du Paradis, serait présentée prochainement connut de si grands succès. au public londonien, par les soins de sa firme. aussi Le pionnier du cinéma américain, Cari Laemmle, vient en effet de passer un contrat avec Tom Mix, stipulant que le PROJECTION DANS UN TRAIN le premier fameux cow-boy tournerait pour sa firme six grands films, dont La revue anglaise « Cinéma » raconte que la maison Gau- le premier serait commencé en octobre. mont British a fait pour la première fois une projection de Une compagnie de production, séparée, et de grandes faci¬ film sonore dans un train anglais, le Scarborough Express. quotidien lités, lui seront accordées pour mener à bien les films qu'il L'un des wagons avait été transformé en salle de projection, tournera pour Universal. la motrice produisant le courant électrique était montée sur français une petite remorque. Le programme de cette projection, qui LA PRODUCTION WARNER FIRST NATIONAL fera époque dans les annales du cinéma, comportait, outre les Les studios Warner, Bros First National ont annoncé la actualités Gaumont, un documentaire Ufa: Bois turbulent et du CINÉMA réalisation des productions suivantes : quelques films Gaumont. Cette représentation a eu lieu en deux d The Lasi Flighl, avec Richard Barthelmess. parties, à l'aller et au retour. Malgré toutes les précautions, Tableau extrait de La a Alexandre le début de la a par Terre soif, le chef-d'œuvre de Reizmann, (Tf o«CCS Hamilton, avec Georges Arliss. représentation été troublé la mauvaise a A 4 TI A réalisé par Vostokino, de Moscou, dans le désert du Turkestan. Cinécomœdîa EN UN AN...

Films parlants tournés aux Studios Sonores ÉCLAIR

parmi lesquels...

Paris la Nuit Prisonnier de mon Cœur

Le Tampon du Capiston Cœur de Paris L'Ensorcellement de Séville Le Fils à Papa

La Vagabonde Tout s'arrange

Le Train des Suicidés En Bordée

. . . et de nombreux courts Deux Bons Copains métrages . . .

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