Archives départementales de la Haute-Garonne Association des Amis des Archives de la Haute-Garonne

Sous-série 13 J

FONDS POINTIS-INARD

Inventaire établi par

Arnaud Ramière de Fortanier Damien Lagarde 1965 2015 AVANT-PROPOS DE RAMIÈRE DE FORTANIÉ

Les archives du château de Pointis-Inard proviennent d'un don fait par M. le Vicomte de Lapasse aux Archives départementales de la Haute-Garonne (entrée 1453, 6 mai 1959 ; entrée 1560, 10 février 1960). Elles se composent essentiellement des archives de la famille de Pointis et de ses alliances (notamment des familles de Vaux de Brouls, d'Encausse, d'Ustou, de Roquemaurel, etc.), et des archives des terres et seigneuries de Pointis, de la vallée d'Ustou et de Miramont. Très peu de documents seulement concernent le célèbre chef d'escadre, vainqueur de Carthagène au XVIIe siècle ; encore est-ce au sujet de sa succession. Il existe d'autres documents, importants, chez des particuliers. L'intérêt de ces archives est donc local mais essentiel pour l'histoire des vallées pyrénéennes : les points les plus importants semblent être les conflits entre le seigneur et la communauté à propos des droits seigneuriaux : droit de chasse, droit de pâture, lods et vente, forêts, élections consulaires, etc. Et aussi la documentation apparemment complète concernant la forge d'Ustou, les mines de fer et les moulins à eau, pour le XVIIIe siècle. Les pièces les plus anciennes remontent au XVe siècle, mais les dossiers n'ont été constitués qu'au XVIIIe siècle, lors de nombreux procès menés avec l'aide de feudistes. Ces archives se composaient de vingt-cinq paquets représentant quatre mètres soixante cinq de rayonnages, sans aucun classement ; les documents se trouvaient, à l'intérieur, en liasses grossièrement établies, rarement homogènes. Disposant de trois semaines pour effectuer ce classement, nous avons établi une fiche par liasse, n'enlevant, pour les réintégrer à leur place, que les documents ou les dossiers manifestement étrangers à cette liasse, ne disposant pas de suffisamment de temps pour tout classer pièce à pièce. Aussi avons-nous adopté un cadre de classement très souple, séparant en deux parties les documents : famille de Pointis, d'une part, et, d'une autre ceux qui se rapportaient à la famille de Vaux de Brouls. A l'intérieur, nous avons regroupé les grands sujets : documents familiaux, droits seigneuriaux, forges, etc... Ainsi la recherche sera-t-elle orientée vers des tranches déterminées, mais nous n'avons pu, faute de temps, regrouper toutes les affaires éparpillées dans de trop nombreuses liasses, et trop longues à trier à l'intérieur de celles-ci ; nous les avons simplement, alors, signalées à leur place : une rapide lecture de l'inventaire permettant de les retrouver et, éventuellement plus tard, d'établir un classement plus rigoureux ; le but recherché ici étant de rendre possible l'utilisation de ce fonds dans les plus brefs délais.

Arnaud Ramière de Fortanié 1965

1 INTRODUCTION

Ce fonds familial, issu du château de Pointis-Inard, a été inventorié en 1965 en seulement trois semaines. L'inventaire qui était disponible jusqu'à présent manquait donc de précision. D'autant que les cotes avaient par ailleurs été accidentellement mélangées pendant le rangement du fonds, de sorte qu'elles ne correspondaient plus aux notices rédigées par Ramière de Fortanié. Il était donc nécessaire de reprendre ce travail inachevé afin d'aboutir à un inventaire suffisamment cohérent, clair et détaillé du contenu du fonds pour permettre aux chercheurs et aux lecteurs de pouvoir l'exploiter de manière efficace. Cinquante ans après la réalisation du premier inventaire, cette réorganisation a pu être initiée pendant huit semaines de travail grâce au concours de l'Association des Amis des Archives de la Haute-Garonne.

Réogranisation du plan de classement, tri des documents, amendement des notices

La première étape de ce travail a consisté à vérifier la correspondance des notices avec les cotes indiquées dans l'inventaire de 1965, dans le but de corriger les erreurs qui s'y étaient glissées pendant le premier rangement du fonds. Quand cela était possible, nous avons dès lors détaillé quelque peu les notices qui semblaient devoir et pouvoir l'être. Puis, bénéficiant d'une vision d'ensemble du fonds, il a fallu entamer une tâche de réorganisation de certaines parties de l'inventaire, et même en partie du fonds lui-même. En effet, nous avons déplacé beaucoup de documents d'une cote à une autre, et une vingtaine de cotes ont même été crées pour optimiser l'organisation du fonds et le degré de précision de l'inventaire. S'il n'a pas été révolutionné, de classement a ainsi pu être affiné, notamment pour la première partie qui comprend les affaires privées, en faisant apparaître les diverses personnes qu'elles concernent depuis le XVIIe siècle. Dans la partie sur la gestion des biens, nous nous sommes efforcés de trier la documentation pour distinguer chaque type de biens, et nous avons rangé les titres d'autre part. De façon générale, nous avons avant tout détaillé les cotes qui semblaient nécessaires à la compréhension générale du fonds et à une connaissance minimale de la famille et de ses biens, par exemple les cotes portant sur la généalogie de la famille, sur ses titres seigneuriaux, sur des affaires longues aux enjeux importants (par exemple les procès concernant des contestations sur les droits seigneuriaux, comme la possession des montagnes et forêts d'Ustou, ou bien les nombreux conflits de successions...). Le résultat, s'il apportera une meilleure visibilité et une maniabilité optimisée pour quiconque voudra s'intéresser au fonds et l'étudier, ne prétend toutefois pas valoir comme un inventaire parfait et définitif. Certes, nous avons pu regrouper certaines pièces qui portaient sur telle ou telle affaire quand elles étaient véritablement éparpillées sans aucune logique dans des liasses très hétérogènes, mais cette hétérogénéité n'a souvent pu être résolue, ni par une redistribution de tous les documents qui aurait parfois été hasardeuse, ni par une description pièce à pièce qu'il aurait été trop long et fastidieux de mener dans le temps qui nous était imparti. Finalement, des dizaines de liasses restent hétérogènes, et leurs notices pour le moins imprécises. Elles sont regroupées dans les parties portant sur les contestations avec la communauté d'Ustou et sur la famille de Vaux de Brouls essentiellement. Il est à noter que beaucoup de documents plus ou moins isolés concernant l'administration des biens ou des procédures peuvent se trouver dans la première partie de l'inventaire, alors que certains documents qui pourraient être répertoriés comme privés (des lettres familiales par exemple) sont restés classés dans la partie sur la gestion des biens, puisque par leur propos ils avaient souvent à faire avec les procédures qui y étaient incluses.

2 Composition et intérêt du fonds

Malgré ces réserves, il nous semble pouvoir dire que ces quelques cinq mètres linéaires d'archives peuvent désormais être étudiés avec une bien meilleure efficacité, donnant à voir l'évolution d'une famille de la noblesse d'épée commingeoise à travers plusieurs siècles. Si l'on peut trouver des traces de la famille des Saint-Jean de Pointis à partir du XIII e siècle, ce fonds en particulier permet de la suivre en détail depuis le XVIIe siècle, à travers le XVIIIe siècle – qui concerne la majeure partie de la documentation – et jusqu'à la fin du XIXe s. Une large partie du fonds concerne les activités économiques, c'est-à-dire la gestion des biens possédés par la famille à Pointis-Inard et aux alentours, notamment à Miramont-de-Comminges, mais aussi à Ustou dans le Couserans, ainsi qu'à Betchat : métairies bien sûr, mais aussi moulins et forges. L'activité judiciaire entretenue dans le cadre des procès opposant les Saint-Jean de Pointis à leurs communautés d'habitants, ou bien divers membres de la famille entre eux, a par ailleurs laissé de nombreuses traces qui permettent de mesurer la puissance relative et l'influence des Saint-Jean de Pointis, mais aussi les divisions internes à la famille. Les ensembles documentaires les plus originaux contenus dans le fonds concernent d'ailleurs la gestion des biens d'Ustou et les procédures judiciaires qui y sont associées : un ensemble assez complet de papiers (comptabilité, correspondances...) portant sur l'exploitation d'une forge à Ustou au XVIIIe siècle, une partie des archives de la justice seigneuriale d'Ustou, ou encore des cas intéressants de contestations des droits seigneuriaux par des communautés d'habitants – en particulier celle d'Ustou par rapport aux bois et montagnes du lieu. Et l'on peut encore citer nombre d'affaires ayant trait à la gestion et aux droits du seigneur sur plusieurs moulins fariniers, pour certains banaux, à Pointis, à Miramont, à Ustou. Les affaires privées, quoi qu'elles ne soient pas particulièrement conséquentes, sont suffisantes pour observer le fonctionnement de la famille et pour analyser les relations entretenues par ses membres sur plusieurs générations. Chose courante dans les fonds familiaux mais néanmoins notable et appréciable : 13 J comprend, si l'on y ajoute la cote isolée 1 J 793, un ensemble assez important de correspondances passives, et dans une moindre mesure actives, reçues ou rédigées par les vicomtes de Pointis successifs, ou bien par certains de leurs parents proches.

Histoire de la famille Saint-Jean de Pointis

Comme son patronyme en a gardé la trace, la famille noble des Saint-Jean de Pointis a émergé du village de Pointis (actuelle commune de Pointis-Inard, dans la Haute-Garonne, située au confluent de la Garonne et du Ger, près de Saint-Gaudens). Depuis ce village de Comminges, terroir de piémont situé dans le sud-est de la province de Gascogne, les Saint-Jean de Pointis ont étendu leurs possessions et seigneuries aux alentours et en Couserans, en plein cœur des Pyrénées, notamment dans la vallée d'Ustou limitrophe avec l'Espagne. Ce fonds permet donc de retracer l'histoire de la famille pour la période moderne, et ce avec de plus en plus de précision à partir du règne de Louis XIV et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, à mesure que s'est concrétisée l'ascension sociale, lente et toute relative, de cette famille de la petite noblesse provinciale. Mais fort heureusement, le fonds présente aussi l'intérêt de contenir assez de documentation pour suivre la trajectoire de certains des membres de la famille bien après les événements révolutionnaires, pendant une longue moitié du XIXe siècle, suite à quoi les traces se raréfient peu à peu avant de disparaître complètement. Issue de la noblesse d'épée, la famille de Saint-Jean remonte au XIIIe siècle, mais c'est à partir du début du XVe siècle que la maison des « Saint-Jean de Pointis » émerge vraiment, autour de , dont Roger de Saint-Jean, écuyer et capitaine gouverneur de Saint-Lizier-en-Couserans, devient seigneur par son alliance avec Marguerite d'Isaut, dame de Soueich-en-Comminges. Le 19 mars 1535, le mariage de Gaspard de Saint-Jean, seigneur de Soueich, avec Catherine de Comminges, fille d'Odet, vicomte de Couserans et seigneur de Pointis, marque une étape décisive 3 dans l'ascension sociale de la famille, qui se concrétise une génération plus tard avec le mariage, en 1593, de Gaudens de Saint-Jean avec Françoise de Commines, fille de Hugues, vicomte de Couserans, par laquelle il hérite d'Ustou, Pointis-Inard et Taurignan, obtenant le titre de vicomte de Couserans en partie contre Françoise de Foix (par arrêt du Parlement de du 22 juin 1609). L'aîné des enfants, François, qui succède à son père au titre de vicomte de Couserans, apparaît alors sous le nom de Saint-Jean de Pointis, seigneurie dont il est aussi baron et où la famille est alors centrée. Ses frères fondent des branches cadettes : d'Hugues descend par exemple Bernard de Saint- Jean, chef d'escadre, vainqueur de Carthagène et maréchal de camp en 1705, lieutenant général du roi d'Espagne, alors que la descendance de Pierre, garde du corps du roi, s'éteint dans la maison de Roquemaurel, qui hérite ainsi de la seigneurie de Taurignan. Mais c'est bien la branche aînée des Saint-Jean de Pointis, initiée par François de Saint-Jean, dont ce fonds contient les archives. Elle se poursuit avec son deuxième fils, autre François, maintenu dans sa noblesse par jugement de l'intendant de Guyenne en 1667. L'aîné de ce dernier, Jean-Jacques, est également maintenu dans sa noblesse par jugement de l'intendant de la généralité de Montauban en 1669. Seigneur de Soueich et vicomte de Couserans, Jean-Jacques entretient une alliance avec les co-seigneurs d'Ustou par son mariage le 27 novembre 1685 avec Marie de Roquemaurel, fille de Jean, seigneur de Montegut, et de Marthe d'Ustou de Montgaillard. Son fils aîné, autre Jean-Jacques, agrandit le patrimoine familial en achetant un château et des terres à Castelbon, mais il décide surtout de poursuivre cette alliance avec les Roquemaurel destinée à concrétiser l'intégration de l'autre moitié de la seigneurie d'Ustou. Le 21 novembre 1709, par son union avec Marguerite de Roquemaurel, fille aînée et future héritière de François de Roquemaurel, « sieur de Latour d'Ustou » (en fait seigneur de Latour, co-seigneur d'Ustou), il assimile à la lignée des Saint-Jean de Pointis non seulement la seigneurie de Belfaich, mais surtout la propriété pleine et entière de la seigneurie d'Ustou. Il se fera d'ailleurs dès lors qualifier parfois de « vicomte d'Ustou », sans pour autant que la dénomination traditionnelle de « vicomte de Pointis » ne soit remise en cause. Ce titre de « vicomte de Pointis » semble pourtant impropre, puisque la vicomté dont cette branche des Saint-Jean de Pointis possédait en effet une part est bien la vicomté de Couserans, Pointis n'étant qu'une seigneurie dont les Saint-Jean étaient les barons ou seigneurs. Mais dans les faits (c'est-à-dire dans les documents), c'est bien sous le titre de « vicomte de Pointis » que l'héritier de la lignée est le plus souvent désigné, même si le fils aîné de Jean-Jacques, Nicolas-Melchior, a préféré par la suite user dans les documents officiels de la dénomination plus conforme de « baron de Pointis, vicomte de Couserans en la vallée d'Ustou ». Nicolas-Melchior succède donc à son père à la mort de celui-ci, en 1752. Jusqu'à sa propre mort quelques trente-trois ans plus tard, en 1785, il fait prospérer ses métairies et les forges d'Ustou, en montrant une détermination solide pour défendre ses droits sur les forêts du lieu face aux revendications de la communauté d'habitants, et en dépit des décisions de justice et des arrêts du Conseil de roi en sa défaveur. Son décès sans postérité amène son frère cadet Jean de Saint-Jean à prendre en charge l'administration des biens alors que François-Joseph est parti faire la guerre d'Amérique – tous les autres frères étant entrés dans les ordres religieux, tout comme la plupart des sœurs. De part son mariage en 1758 avec Rose de Vaux, fille de François de Vaux, sieur de Brouls (qui est mort sans descendance), Jean hérite par ailleurs de son beau-père des biens à Miramont, et notamment d'un moulin farinier dont la banalité va être contestée par la communauté d'habitants en 1790. Le fils aîné de Jean, prénommé Nicolas-Melchior comme son oncle, siège aux assemblées de la noblesse du Comminges et du Nébouzan en 1789. Puis la Révolution va porter un coup fatal à l'unité de la famille en opposant les frères émigrés, Bernard et Jacques, qui servit dans l'armée de Condé, à leur aîné Nicolas-Melchior et à François-Auguste. En effet, dès leur retour, les frères émigrés remettent en cause un partage du patrimoine familial décidé en leur absence au décès de Jean, survenu le 8 fructidor an V. Dans des conditions difficiles, Nicolas-Melchior hérite donc virtuellement du titre de vicomte et concrètement d'une partie seulement des biens patrimoniaux, le reste étant dispersé entre les membres de la fratrie. Sous l'Empire, la situation familiale semble s'être apaisée et les Saint-Jean de Pointis ont pu

4 renforcer leur situation sociale. Après la mort de Nicolas-Melchior en 1814, ses fils, Théodore et Édouard, préservent le rang de la famille, bénéficiant notamment chacun du titre de chevalier de la Légion d'honneur qui est venu couronner leurs carrières militaires dans les armées napoléoniennes. Mais l'inimitié est relancée entre eux et leur oncle François-Auguste, qui s'opposent en justice sur l'administration des biens patrimoniaux. Albert, fils aîné de Théodore et donc héritier de la branche aînée, poursuit la tradition familiale de l'épée en servant comme capitaine dans le 8e hussard, mais il mourra sans héritier. Il est le dernier des « vicomte de Pointis » dont ce fonds conserve des traces. Au long du XIXe siècle, on voit que l'inertie qui tient encore les Saint-Jean à leur identité séculaire se fait de moins en moins sentir, et que la famille change inexorablement. Comme elle tarde à régler ses conflits internes, l'esprit de famille que les uns et les autres s'efforcent d'entretenir finit par s'affaiblir. Chaque branche de la famille s'éloigne des branches cousines et va dorénavant chercher plus loin des alliances nouvelles, sans déroger toutefois. Le patrimoine, dont la gestion semble assez négligée, est peu à peu divisé ou liquidé, en même temps qu'il se renouvelle par le jeu des successions (par exemple celle de Madame de Ramond, Louise d'Aurelle de Champetière, veuve du marquis de Beynaget de Pennautier, en faveur de ses petits-enfants issus de l'union de sa fille Virginie et de Théodore). A mesure que s'accentue le processus de nucléarisation qui l'affecte, on devine que s'opère une lente mutation sociale de la famille, alors même que la documentation contenue dans le fonds se raréfie peu à peu à la fin du XIXe siècle, jusqu'à ce que l'on perde sa trace. Les informations relevées dans ce fonds permettent de se faire une idée du style de vie des Saint-Jean de Pointis à la fin de l'Ancien Régime. Cette famille assez typique de la noblesse d'épée provinciale et rurale menait une existence assez modeste dans les Pyrénées et leur piémont, loin de la vie citadine, animée et luxueuse de la noblesse parlementaire de Toulouse. Bénéficiant de nombreuses possessions et privilèges seigneuriaux, la famille a donc tout de même profité d'une certaine ascension sociale. Son équilibre et sa prospérité reposaient alors sur plusieurs principes. Le premier principe était la défense de l'intégrité du patrimoine familial et du statut noble de la maison de Saint-Jean de Pointis, c'est-à-dire des privilèges et droits seigneuriaux du vicomte ; ce qui supposait de s'engager le cas échéant dans des procédures judiciaires, par exemple contre la communauté des habitants d'Ustou. La deuxième priorité était la gestion et l'exploitation – même peu innovante – du patrimoine du vicomte (métairies, moulins, forges…), dans le but de fournir à ce dernier et à sa maison des ressources variées et des revenus assez réguliers. Enfin, la réalisation d'alliances favorables, souvent réitérées, avec d'autres familles nobles de la région, devait permettre aux Saint-Jean de Pointis d'étendre leur domaine, leur puissance et leur influence. Pour limiter la dispersion du patrimoine, chez les Saint-Jean de Pointis comme dans la plupart de ces familles nobles aux fratries nombreuses, une des conditions était de conduire certains cadets à chercher fortune ailleurs – en l’occurrence dans la carrière militaire – tout en guidant les autres vers les carrières ecclésiastiques, de même que certaines filles entraient dans les ordres lorsque leur père n'était plus en mesure de les doter et donc de leur assurer une alliance convenable et utile. Ces principes qui régissaient le fonctionnement des familles nobles sous l'Ancien Régime et contribuaient à définir la trajectoire des destinées individuelles de leurs membres, tous les documents conservés dans le fonds Pointis-Inard témoignent en quelque sorte de leur efficience dans le cas de la famille des Saint-Jean de Pointis : procès, recherches généalogiques, comptabilité, actes de mariage ou accords de famille…

Familles alliées

Si le fonds Pointis-Inard permet donc de suivre pendant plusieurs siècles la trace de la famille des Saint-Jean de Pointis en retraçant ses activités, il fournit également bon nombre d'informations sur certaines familles alliées. Une quantité importante de papiers concernant la famille des de Vaux (depuis la fin du XVIe siècle) a rejoint les archives des Saint-Jean de Pointis en 1762, après la mort de François de Vaux, sieur de Brouls, car le patrimoine de ce dernier est alors

5 revenu à sa fille aînée Rose, mariée à Jean de Saint-Jean de Pointis. Ces papiers restent classés à part, mais la plupart n'ont pas pu être répertoriés de façon satisfaisantes. Les documents concernant les procès liés à la succession de François de Vaux et l'administration des biens de Miramont après sa mort ont quant à eux été isolés du reste et ils ont rejoint la section de la première partie de l'inventaire comprenant les papiers de Jean de Saint-Jean. Outre la famille des de Vaux, sieurs de Brouls, les familles alliées à la famille des Saint-Jean de Pointis dont ce fonds est susceptible de fournir des informations intéressantes sont notamment les familles Roquemaurel, Encausse, Coudougnan, Sirgant, Dupac, de Beynaget Pennautier…

Damien Lagarde 2015

6 ÉLÉMENTS BIBLIOGRAPHIQUES

• Auguste S. (abbé), « Le vicomte de Pointis et son temps. 1756-1789 », Revue du Comminges, 1939, 52/4, pp.161-184. • Cantelaube Jean, La forge à la catalane dans les Pyrénées ariégoise, une industrie à la montagne (XVIIe – XIXe s.), CNRS-UTM, PUM, « Méridiennes », 2005. • Duclos Henri-Louis (abbé), Histoire des Ariégeois. De l'esprit et de la force intellectuelle et morale dans l'Ariège et les Pyrénées centrales. Volume 2 : Les militaires de l'Ariège, depuis le commencement du Comté de Foix jusqu'à la Revolution française, Toulouse, 1881, notamment la notice sur François-Joseph de Saint-Jean, p.180. • Dufaur Maurice, L'élection en Comminges à la fin de l'Ancien Régime, L'Adret, 1988, 2 tomes. • Espenan S., « Les clarisses à Castelnau-Magnoac », Revue de Gascogne, nouvelle série, tome XXVIII, 1933, pp.19-33 et 74-87. • Villain Jules, « Saint-Jean de Pointis », La moderne. Grand dictionnaire généalogique, historique et biographique. Haute-Garonne et Ariège, Montpellier, 1911- 1913, pp.606-610. Voir aussi les notices des familles alliées (Roquemaurel, Encausse, etc.).

SOURCES COMPLÉMENTAIRES

ADHG

• 1 J 644 • 1 J 793

Il faut absolument se référer à des cotes de la sous-série 1 J pour compléter la documentation contenue dans le fonds 13 J pour ce qui concerne le XVIIIe s. Ainsi, on trouvera quelques papiers de famille dans 1 J 644 et surtout dans 1 J 793, ainsi que de nombreuses correspondances, notamment familiales, des vicomtes de Pointis Nicolas-Melchior I et Jean de Saint-Jean.

ADA

Nous faisons remarquer, sans être en mesure de donner davantage de précision, que des archives concernant la famille de Saint-Jean de Pointis et ses biens en Couserans, notamment à Ustou, peuvent se trouver aux Archives de l'Ariège (à Foix).

7 SOMMAIRE

Avant-propos de Ramière de Fortanié (1965) Introduction Éléments bibliographiques Sources complémentaires Sommaire ______

PIÈCES GÉNÉALOGIQUES ET AFFAIRES PRIVÉES (XIV e s.– XIX e s.)

Recherches généalogiques et preuves de noblesse réunies au XVIIIe s. François de Saint-Jean de Pointis (mort en 1681) Jean-Jacques I de Saint-Jean de Pointis (v. 1655 – 30 mai 1709) Jean-Jacques II de Saint-Jean de Pointis (28 juil. 1687 – 15 juil. 1752) Guy de Saint-Jean de Pointis (mort en 1776) Nicolas-Melchior I de Saint-Jean de Pointis (août 1720 – avant le 11 fév. 1787) Jean de Saint-Jean de Pointis (9 août 1721 – 25 août 1797) Nicolas-Melchior II de Saint-Jean de Pointis (1 juil. 1759 – 2 avril 1814) François-Auguste de Saint-Jean de Pointis (26 avril 1766 – vers 1847) Jacques de Saint-Jean de Pointis (7 septembre 1768 – 1 mai 1855) Jean-Gaudens-Théodore de Saint-Jean de Pointis (mort en 24 nov. 1864) Jacques-Antoine-Édouard de Saint-Jean de Pointis (14 prairial an 4 – 15 jan. 1864) Jean-Jacques-Adrien de Saint-Jean de Pointis Jacques-Paul-Albert de Saint-Jean de Pointis René-Alexandre de Saint-Jean de Pointis Madelaine-Blanche de Saint-Jean de Pointis, marquise de Castelpers Familles apparentées

GESTION DES BIENS (XVII e s. – XVIII e s. )

Seigneuries de Pointis et Ustou

Revenus nobles et impôts royaux Comptes courants Métairies et fermes d'Ustou et de Pointis Moulins fariniers d'Ustou et de Pointis Forge et mines d’Ustou

8 Seigneurie de Betchat

Métairies et fermes de Castelbon

Seigneurie de Miramont

Revenus nobles et impôts royaux Métairies et fermes de Miramont Moulin de Miramont

DROITS SEIGNEURIAUX ( XIV e s. – XVIII e s.)

Seigneuries de Pointis et Ustou

Recherches des droits seigneuriaux Hommage d'Octavien de Roquemaurel Baronnie d'Aspet Rapports avec la communauté des habitants d'Ustou Lods et ventes Propriété et usage des forêts et montagnes d'Ustou Droit de chasse Propriété des moulins fariniers de Pointis et d'Ustou Juridiction seigneuriale d’Ustou

Seigneurie de Betchat

Seigneurie de Miramont

Procès concernant le moulin de Miramont Partage des communaux

DOCUMENTS FAMILIAUX DES DE VAUX, SIEURS DE BROULS, ET SEIGNEURIE DE MIRAMONT (XV e s. – XVIII e s. )

Recherches généalogiques et preuves de noblesse Affaires de la famille de Vaux de Brouls Gestion des biens à Miramont

AFFAIRES DIVERSES ______

Table de concordance entre anciennes et nouvelles cotes Arbre généalogique

9 PIÈCES GÉNÉALOGIQUES ET AFFAIRES PRIVÉES (XIV e s. – XIX e s.)

Recherches généalogiques et preuves de noblesse réunies au XVIIIe s.

13 J 1 – Recherches généalogiques et titres de noblesse réunis par la famille de Saint-Jean au XVIIIe s. Contrats de mariage, extraits baptistaires et mortuaires, testaments, échanges, procurations. Mémoires, inventaires et analyses de titres. Arbre généalogique (XVIIIe s.). Pièces réunies, semble-t-il, en vue d'une candidature à l'ordre de Malte, ainsi que d'une candidature à une place d'aspirant-garde de la marine. Mémoire pour faire recevoir un chevalier de Malthe (XVIIIe s.). Mémoire pour servir aux preuves de noblesse de François de Saint-Jean de Pointis, fils de Jean et de Rose de Vaux, destiné à être nommé à la place d’aspirant-garde de la marine (XVIIIe s). Demande que Jean de Saint-Jean, chevalier de Pointis, adresse à son aîné Nicolas-Melchior, vicomte de de Couserans, chef de maison, de lui fournir une liste détaillée de titres généalogiques nécessaires pour prouver les quatre degrés de noblesse de son fils François, pour qu'il puisse remplir la place d'aspirant-garde de la marine dans la compagnie de Toulon à laquelle le roi l'a désigné (10 juin 1782). Remise des titres généalogiques à Jean de Saint-Jean, qui promet de les lui rendre dans un délai de quatre mois (21 février 1783). XVIe s. Sentence arbitrale entre Gaspard de Saint-Jean, seigneur de Soueich et Saint-Ignan, Tristan, Gaudens, Jean, Magdelaine et Anne de Saint-Jean, père et enfants (1 août 1582). Accord entre Tristan, Gaudens, Jean, Magdelaine et Anne de Saint-Jean, frères et sœurs, et Antoine-Roger de Comminges, vicomte de Couserans, leur oncle, au sujet de la dot de Catherine de Comminges, leur mère et sœur (1582, original). Pactes de mariage entre Gaudens de Saint-Jean et Françoise de Comminges (26 novembre 1593). XVIIe s. Arrêt du parlement de Toulouse en faveur de Françoise de Foix, vicomtesse de Couserans, messire Gaudens de Saint-Jean de Pointis et son épouse Françoise de Comminges (22 juin 1609). Bail de jouissance pour Espérance de Saint-Jean, religieuse à Lespinasse, par Françoise de Comminges et François de Saint-Jean, mère et fils (1613). Donation faite par Françoise de Comminges et François de Saint-Jean, son fils, en faveur de dame Espérance de Saint-Jean, religieuse de Fontevraud au monastère de Lespinasse (2 octobre 1614). Pactes de mariage entre François de Saint-Jean, baron de Pointis, et Marie d'Amorrie (11 juin 1615). Inventaire fait à la requête de demoiselle Bertrande Debic des biens délaissés par noble Tristan de Saint-Jean (31 mars 1620). Testament de Françoise de Comminges, veuve de Gaudens de Saint-Jean (25 septembre 1631). Extrait de clause par laquelle il est accordé que Pierre de Saint-jean, sieur d'Ustou, possèdera la métairie de la Ruère (1 juin 1640). Testament de Denis de Saint-Jean, seigneur baron de Pointis, fils aîné de François de Saint-Jean et de Marie d'Amorrie (3 mars 1643). Accord contenant division et partage entre les enfants de feu noble François de Saint-Jean, seigneur de Pointis (dont son fils aîné François de Saint-Jean de Saint-Lizié) et noble Hugues de Saint-Jean, sieur de Marcenac (28 septembre 1645, original). Transaction entre Marie d'Amorrie et ses enfants (11 février 1647). Arrêt du parlement de Toulouse pour Marie d'Amorrie contre Pierre Sirgant, conseigneur d'Ustou, pour la terre d'Ustou (27 mars 1648, original). Transaction d'accord entre Marie d'Amorrie et ses enfants (21 juillet 1649). Accord et transaction entre François de Saint-Jean et Roger, son frère (1651). Transaction entre Marie d'Amorrie et François de Saint-Jean, seigneur de Pointis (16 février 1653). Contrat de mariage entre François de Saint-jean, baron de Pointis, et Marguerite de Cabaldy (27 février 1653). Transaction entre le seigneur baron de Pointis, Pierre de Sirgant et son épouse Marie de Saint-Jean (24 octobre 1653). Vente de la prestation de l'hommage à François de Saint-Jean, baron de Pointis et seigneur d'Ustou, par Octavien de Roquemaurel, conseigneur d'Ustou (4 février 1656). Acte de cession de François de Saint-Jean, seigneur d'Ustou et baron de Pointis, à Pierre de 10 Sirgant (9 octobre 1656). Cession en paiement de dot par noble Maximilien de Cabaldy, sieur d'Alos, en faveur de noble François de Saint-Jean, baron de Pointis, son beau-frère (8 novembre 1656). Échange entre Pierre de Saint-Jean, sieur d'Ustou, et son frère Hugues de Saint-Jean, sieur de Marcenac (18 mars 1659). Testament de Marie d'Amorrie, veuve de François de Saint-Jean, seigneur de Pointis (10 février 1660). Transaction entre François de Saint-Jean, baron de Pointis, Françoise de Saint-Jean, sa sœur (3 mai 1660). Échange entre François de Saint-Jean et Pierre de Saint-Jean, sieur d'Ustou, son oncle (26 novembre 1663). Sentence arbitrale entre Jean-Jacques de Saint-Jean et François de Saint-Jean, frères (4 août 1666). Acte passé en faveur de Françoise de Saint-Jean par François de Saint-Jean, baron de Pointis, son frère (26 janvier 1667). Vente au profit de François de Saint-Jean, seigneur baron de Pointis, par Jean-Jacques de Saint-Jean, sieur du Maigne (27 août 1667). Contrat de mariage entre Jean-Jacques de Saint-Jean, baron de Pointis, et Marie de Roquemaurel (27 novembre 1685). Acte de naissance de Jean-Jacques de Saint-Jean (28 juillet 1687). Transaction entre Jean-Jacques de Saint-Jean, baron de Pointis, sieur d'Ustou, et Jean- Jacques de Saint-Jean, baron de Pointis, sieur de La Gentille (17 janvier 1690). Testament de Jean- Jacques de Saint-Jean, sieur de la Rouere, habitant de Pointis (16 mars 1690). Testament de Octavien de Saint-Jean, en faveur de Jean-Jacques, son frère (4 avril 1690). Maintenue en noblesse de Jean-Jacques de Saint-Jean, seigneur d'Ustou, par jugement de Claude-Joseph Sanson, intendant de Montauban (1697). XVIIIe s. Extrait mortuaire de Jean-Jacques de Saint-Jean, vicomte d'Ustou, baron de Pointis, âgé de 55 ans (30 mai 1709). Contrat de mariage entre Jean-Jacques de Saint-Jean, vicomte d'Ustou, et Marguerite de Roquemaurel (21 novembre 1709) ; procédure par devant l'official de Couserans ; bulle de dispense (1710). Extrait baptistère de Jean de Saint-Jean (9 août 1721). Acte de décès de Marguerite de Roquemaurel, âgée de 29 ans (27 octobre 1721). Articles de mariage entre Jean-Jacques de Saint-Jean, vicomte de Pointis, et Marthe d'Encausse, demoiselle de (9 janvier 1723). Contrat de mariage entre Jean de Saint-Jean, chevalier de Pointis, et Rose de Vaux, de Miramont (2 octobre 1758). Extrait baptistère de François de Saint-Jean (25 août 1778). Procuration générale consentie par Nicolas-Melchior de Saint-Jean, vicomte de Pointis, à Jean de Saint-Jean, son frère germain, habitant Miramont (3 avril 1785). Testament de Nicolas-Melchior de Saint-Jean, chevalier baron de Pointis, vicomte de Couserans en la vallée d'Ustou (18 janvier 1787). 1582-1787 Liasse

13 J 2 – Mémoire adressé au roi par Nicolas-Melchior de Saint-Jean de Pointis, pour demander deux places à l'école royale militaire pour deux de ses frères cadets, Joseph-François et Jacques- Lizier de Saint-Jean (milieu XVIIIe s.). Il y relate la carrière militaire et les faits d'armes des Saint- Jean de Pointis qui ont servi dans les armées du roi : son grand-père, ses grands-oncles, dont Bernard, le chef d'escadre, son père Jean-Jacques, ses oncles, ses propres frères et lui-même. Pour expliquer l'infortune de la famille, condition d'entrée à l'école royale militaire, il est rappelé que leur père Jean-Jacques a du « entretenir une nombreuse famille » et « soutenir ses enfants au service », mais il est aussi raconté qu'il a subi le 14 juillet 1713 l'incursion des « miquelets et autres troupes irrégulières » dans sa terre d'Ustou ; il est dit que ceux-ci brûlèrent alors le château, pillèrent ses biens, blessèrent le vicomte qu'ils firent prisonnier et ne le relâchèrent qu'en échange de 10 000 livres de rançon. Mémoire pour le Jean de Saint-Jean de Pointis, chevalier de Saint-Louis, pour demander une place à l'école royale militaire à son fils Jean-Bernard-Nicolas, né le 16 juin 1775 (fin du XVIIIe s.). Mémoire de 90 pages, rédigé au XVIIIe s., comportant la copie des « anciens titres de la maison de Saint-Jean, de Sueix, Saint-Ignan » (testaments, contrats de mariages, accords entre frères et sœurs...) de 1432 (testament de Marguerite d'Ysault, épouse de Roger de Saint-Jean, 23 septembre 1432) jusqu'à 1546 (testament de Roger de Saint-Jean, 1 juillet 1546). Testament de noble Arnaud-Roger de Comminges, seigneur de Baillard (3 mars, 1481, copie XVIIIe s.). Inventaire des preuves de noblesse produites pour Hugues de Saint-Jean, sieur de Pointis, et

11 jugement de maintenue du 21 août 1666. Inventaire des preuves de noblesse produites pour Jean- Jacques de Saint-Jean, seigneur baron de Pointis, et jugement de maintenue du 5 septembre 1699. Jugement de rectification des actes de naissance de Théodore et Édouard de Saint-Jean de Pointis : ils avaient été enregistrés sous le nom de Saint-Jean, et leur père Nicolas-Melchior II sous le nom de Saint-Jean d’Ustou (1860). Copie de pièces justificatives : actes de naissances de Nicolas-Melchior (1 juillet 1759) et de Édouard (14 prairial an 4). 1481-1860 Liasse

François de Saint-Jean de Pointis (mort en 1681)

13 J 3 – Papiers de François de Saint-Jean de Pointis. Quelques documents antérieurs. A noter : « Mémoere des noms des abitans de Pentis » (1606). Fragment de minutes originales du notaire Jean Dupuy, de Rouède (1614). Accord contenant division et partage entre les enfants de feu noble François de Saint-Jean, seigneur de Pointis (dont son fils aîné François de Saint-Jean de Saint-Lizier) et noble Hugues de Saint-Jean, sieur de Marcenac (28 septembre 1645, original). Marquisat de (1647) : recueil d’actes originaux signés (familles d’Ustou, d’Encausse). Relation des réparations de l'étable pour François de Saint-Jean, sieur de Pointis, contre Pierre de Saint-Jean, sieur d'Ustou (21 janvier 1664). Certificat du greffier de Saint-Gaudens concernant la valeur des grains pour les années 1667 à 1670 (6 mars 1671). Elections consulaires de Pointis (pour 1668). Détail du remboursement d'une somme de 850 livres de principal et 850 livres d'intérêts de retards dues à nobles Jean d'Ustou, sieur de Mongaillard, et versée à son fils Jean d'Ustou, sieur de La Commère, par les habitants de Pointis-Inard, fait suivant le taillable d'un chacun (13 octobre 1680). 1606-1681 Liasse

13 J 4 – Procès entre François de Saint Jean, vicomte d'Ustou et de Couserans, co-seigneur de Pointis, et Pierre de Saint-Jean, sieur d'Ustou, ainsi que son fils Jean-Jacques de Saint-Jean, sieur de la Gentille, co-seigneur de Pointis. A noter : Contrat de subrogation du domaine et justice du lieu de Pointis-Inard en faveur de Pierre de Saint-Jean, sieur d'Ustou, consenti par Guy d'Encausse, sieur de Labastide, et divers mémoires antérieurs à cet accord (29 septembre 1646). Extrait de la relation faite des réparations du moulin bladier qui est sur la rivière du Ger à Pointis, pour Jean-Jacques de Saint-Jean, seigneur de Pointis et de La Gentille (25 juillet 1672). XVIIe s. Liasse

Jean-Jacques I de Saint-Jean de Pointis (v. 1655 – 30 mai 1709)

13 J 5 – Papiers personnels de Jean-Jacques I de Saint-Jean de Pointis. Suite des procès avec Jean- Jacques de Saint-Jean, sieur de La Gentille (cf. 13 J 4) . Correspondances et actes divers. A noter : Testament de Bernard de , prêtre de Pointis, notaire apostolique (1523, copie). Mémoire pour Hugues de Saint-Jean, seigneur de Marcenac, pour le paiement des biens qui lui étaient baillés pour sa légitime (s.d.). Arrêt du parlement qui maintient les trésoriers de France de Toulouse dans le droit de recevoir les hommages ; aveux et dénombrement des fiefs au pays de Comminges et Rivière-Verdun (1668). Accord de transaction entre Jean-Jacques de Saint-Jean, vicomte d'Ustou, et Jean-Jacques de Saint-Jean, sieur de La Gentille (17 janvier 1690). Etat du revenu du bien de Messieurs de Pointis (s.d.). Procédure engagée par Octavien de Pointis, capitaine au régiment des fusiliers du roi en quartier en province, contre François et Jean Foix, qui ont

12 déserté sa compagnie pendant la nuit du 4 mars 1690 alors qu'elle se trouvait dans la grange du château du sieur de Pointis (6 mars 1690). Échange entre le sieur de Brouls et le sieur de Pointis (5 mars 1698). Une gazette du 31 janvier 1705 imprimée à Toulouse, chez la veuve J.-J. Boude, imprimeur et libraire à la Porterie, comprenant des nouvelles de Paris, Varsovie, Venise, Madrid, Bruxelles, Hambourg, Versailles, 4 fol. Édit du roi portant création d'un juge gruyer en chacune des justice des seigneurs ecclésiastiques et laïques (1707). Déclaration du roi qui réunit les juges gruyers aux justices des seigneurs (1708). Fin du XVIIe s.-1709 Liasse

13 J 6 – Succession de Bernard de Saint-Jean, baron de Pointis, chef d’escadre des armées du roi, lieutenant général des armées du roi d’Espagne, entre Marie Morin, veuve de Hugues de Saint-Jean, mère du défunt et sa légataire particulière, et Jean-Jacques de Saint-Jean, baron de Pointis, père et tuteur de Jean-Jacques, son fils, légataire universel et petit-neveu du défunt (1707). Dettes de Bernard de Saint-Jean (frais de bouche, frais de voyage, chirurgien). Factum de 7 fol. : « Enqueste faite par devant monsieur Jacob, conseiller en l’Amirauté, du 15 et 17 octobre 1699, contre le sieur baron de Pointis, chef d’escadre, à la requête de la veuve du sieur Caneta, vivant ingénieur sur l’escadre commandée par ledit sieur de Pointis pour la prise de la ville de Cartagène », contenant dépositions et réflexions. Transaction entre Jacques-Charles Bochart, chevalier et seigneur de Champigny, et Jean-Jacques de Saint-Jean, chevalier baron de Pointis, pour le règlement de ce qui restait dû des loyers de la terre et seigneurie de Champigny suivant le bail à vie qui en avait été fait à Bernard de Saint-Jean le 16 janvier 1680, et pour les réparations et dégradations faites à Champigny, pour un montant de 2358 livres (30 décembre 1707). Vente de terres et seigneuries. Transaction entre Jean-Jacques de Saint-Jean, vicomte d'Ustou, tuteur naturel de Jean-Jacques son fils aîné, légataire universel de Bernard de Saint-Jean, et Claire Renaudot, veuve de Jacques Chaspoux, chevalier seigneur de Verneuil, lieutenant des gardes du duc d'Orléans et trésorier de France au bureau des finances, procuratrice spéciale et générale de Marie Morin, veuve de Hugues de Saint-Jean et mère de feu Bernard de Saint-Jean, ayant acquis ses droits en la succession de celui-ci, portant vente de la troisième partie des terres délaissées par Bernard de Saint-Jean en Touraine : Roulet, Saint-Flovier, Sainte-Julitte et Chaumussée (22 novembre 1708). Lettres d'Eusèbe-Jacques Chaspoux, marquis de Verneuil, et de son fils, relative au paiement de la pension viagère de 300 livres que Bernard de Saint-Jean a léguée à sa fille Marie- Jeanne de Saint-Jean, demoiselle de Marcenac, religieuse, et qu'il leur revient de payer par transaction du 2 mai 1719. 1699-1783 Liasse

13 J 7 – Succession de Jean-Jacques I de Saint-Jean, de Marie de Roquemaurel, et de François de Roquemaurel. Comptes pour la composition du patrimoine du vicomte ; factures (Burgalat, Panebœuf et autres marchands), reconnaissances de dettes, comptes, quittances. Procédure entre Jean-Jacques II de Saint-Jean et ses frères, puis entre Nicolas-Melchior et ses oncles, pour la succession des biens de Jean-Jacques de Saint-Jean, leur père et grand-père, mort le 29 mai 1709. Mémoire pour savoir si Jean-Jacques de Saint-Jean avait la capacité de succéder à son père François de Saint-Jean (mort le 28 mai 1681) au titre de la donation de la moitié de ses biens faite par ce dernier à son premier enfant mâle dans son contrat de mariage du 27 février 1653, étant donné sa condamnation à mort par contumace par arrêt du parlement de Toulouse du 13 décembre 1677 pour homicide. Il s'agit aussi de savoir si l'incapacité juridique du condamné est susceptible de rendre nulle la cession à lui faite dans son contrat de mariage du 27 novembre 1685 par Octavien, fils puîné de François, de ses propres droits sur la succession de son père, contre la somme de 4500 livres, étant donné que le contrat stipule aussi que tous les droits de Jean-Jacques doivent être substitués à son premier enfant mâle. Octavien (mort en 1705) a par ailleurs institué

13 son frère Jean-Jacques comme héritier de tous ses biens par son testament. Mémoire sur les droits de Jean-Jacques de Saint-Jean, fils d'autre Jean-Jacques, sur la succession de sa mère Marie de Roquemaurel : observations notamment quant à la validité du testament de cette dernière, qui n'a pas été passé devant notaire ni témoin, quant aux droits de Jean- Jacques sur l'augment de dot que sa mère a gagné sur les droits de son mari, quant aux droits de Jean-Jacques sur l'hérédité de son oncle Joachim de Saint-Jean (mort en 1687), celui-ci ayant institué Marie de Roquemaurel comme son héritière, à charge de rendre son hérédité à un de ses enfants, et au premier enfant mâle au cas ou elle décéderait sans tester. Mémoires, correspondance (début XVIIIe s.), quittances, pièces justificatives. A noter : Copie des pactes de mariage de François de Saint-Jean et Marguerite de Cabaldy (27 février 1653). Inventaire après décès de Jean-Jacques de Saint-Jean (27 juillet 1709). Frais pour le convoi et l'enterrement de Jean-Jacques de Saint-Jean (30 mai 1709). Bordereau de liquidation de billets de banque, pour 8270 livres, en janvier 1721. Sommes dues à Guy de Saint-Jean, curé des Bordes, et à Joseph-François de Saint-Jean, chevalier, pour leurs droits légitimaires, par Nicolas-Melchior de Saint Jean, leur neveu, après la mort de Jean-Jacques de Saint Jean, leur frère aîné (survenue en 1752). 1653-1780 Liasse

Jean-Jacques II de Saint-Jean de Pointis (28 juillet 1687 – 15 juillet 1752)

13 J 8 – Papiers personnels de Jean-Jacques II de Saint-Jean de Pointis. Correspondances, comptes, factures, quittances. Notamment relation avec Darmaing, avocat à Pamiers (1745-1749) et Rives, marchand à Saint-Girons. Actes divers et fragments de procédures. A noter : Bail à ferme du greffe de Pointis pour 15 livres pour six années (12 avril 1711). Extrait des registres du greffe de la commission de M. le président de Saint-Maurice du 3 juillet 1717, portant condamnation à mort par contumace des nommés Laporte, d'Ustou, Vidal, de Seix, et autres habitant du Couserans, accusés du crime de fabrication, exposition et transport de faux- deniers d'Espagne, leurs biens devant être confisqués au profit de sa majesté. Nominations consulaires (Betchat : 1720, 1743 ; Pointis : 1723). Achat aux enchères par le curé de Pointis pour 650 livres d'une pièce de terre près de la chapelle de Notre-Dame de Brouls par Jean-Jacques de Saint-Jean de Pointis, vicomte d'Ustou (1739). Arrêt du conseil d’État (1741). Arrêt du Parlement de Toulouse du 10 juillet 1747 en faveur de messire Jacques-Joseph, marquis de Montlezun, seigneur de Belpech, Labastide et autres places. (10 juillet 1747). 1709-1752 Liasse

13 J 9 – Comptabilité de Jean-Jacques : factures de marchands de Saint-Girons, intendance, quittances, etc. A noter : État des droits de contrôle du testament de Mme de Latour (1738). État estimatif des meubles du château de Pointis (milieu XVIIIe s., 23 pages). 1709-1752 Liasse

13 J 10 – Succession de Claire-Magdelaine de Saint-Jean, sœur de Jean-Jacques. Dame Paule d'Encausse, veuve de Charles de Saint-Jean de la Gentille, co-seigneur de Pointis, cousin de Claire- Magdelaine, est désignée comme exécutrice testamentaire, et comme légataire pour mille livres et pour la jouissance des biens de la testatrice pendant trois ans, selon le testament du 20 janvier 1730. Ce testament est contesté par les frères de Claire-Magdelaine, Jean-Jacques de Saint-Jean, baron de Pointis, vicomte d'Ustou, Joseph, sieur de Saint-Lizier, Joseph-François, chevalier, et Guy, curé des Bordes, car il aurait été rédigé juste avant le décès de Claire-Magdelaine dans le château de Paule d'Encausse à Pointis où elle était tombée malade, peut-être sous l'influence ou la contrainte : procès 14 devant le sénéchal de Pamiers. Acte du 9 avril 1726 par lequel Claire-Magdelaine renonce à ses droits sur les biens de ses pères et mères au profit de son aîné Jean-Jacques, contre la somme de 3900 livres. 1726–1746 Liasse

13 J 11 – Procédures et correspondances relatives à un différend entre Jean-Jacques de Saint Jean, vicomte de Pointis, et le sieur d'Estarbielle, au sujet d'un cheval d'Espagne, poil noir, d'environ cinq ans, que ce dernier aurait acheté au vicomte de Pointis au prix de 650 livres pour le compte du marquis d'Armantière, colonel du régiment d'Anjou, et dont il aurait constaté après qu'il eut été livré à Paris qu'il était lunatique, blessé aux bourses et atteint d'une fluxion le rendant presque aveugle. Dépositions. Ordonnance rendue par les maréchaux de France. 1734-1738 Liasse

13 J 12 – Consultations et mémoires à propos de la dot et de l’augment de dot de Marthe d’Encausse, fille du sieur de Ganties, seconde épouse de Jean-Jacques II de Saint-Jean, seigneur baron de Pointis, vicomte d’Ustou (9 janvier 1723) : elle mourut le 24 août 1727 laissant une fille qui mourut, elle-même, l’année suivante. Définition de la coutume du Comminges en matière d’augment. 1750-1752 Liasse

13 J 13 – Succession de Jean-Jacques II de Saint-Jean, mort le 15 juillet 1752. Comptes pour établir la composition de son patrimoine : État des dettes de Jean-Jacques de Saint-Jean rédigé par lui- même. « État des dettes que j'ai payé à l'acquit et décharge de l’hérédité de mon père depuis le mois de juillet 1752 ». État des dépenses faites pour les honneurs funèbres (juillet 1752). État des bestiaux pour la métairie de Castelbon (pour 1729, 1741, 1747). Divers comptes, frais, recettes et impositions, dont lods et ventes (pour 1747, 1752-1754). Compte de M. de Castelbon avec la vicomtesse de Pointis (1753-1755). Constitution d'une rente pour Mlle de Saint-Lizier auprès de son frère le vicomte de Pointis sur le capital de 2400 livres que représente ses droits paternels (8 avril 1777). Succession de Marguerite de Roquemaurel et de ses père et mère, François de Roquemaurel, sieur de Latour d'Ustou, et Marthe de Lapasse. Règlement pour la légitime maternelle et pour tous autres droits provenant du chef de mère, aïeul et aïeule entre Nicolas-Melchior de Saint-Jean, seigneur baron de Pointis, vicomte d'Ustou, Jean de Saint-Jean, chevalier de Pointis, et Françoise de Saint-Jean, épouse de Jourdain de Roquemaurel, vicomte de Montegut (1753), frères et sœur. Accords, partages, quittances. A noter : Quittance de Jean-Jacques de Saint-Jean, baron de Pointis et vicomte d'Ustou, à François de Roquemaurel, sieur de Latour d'Ustou, pour le droit de lods et ventes de Castelbon (6 janvier 1721). Testament de demoiselle Françoise de Roquemaurel (17 février 1724). Testament de François de Roquemaurel (11 janvier 1730). Accord entre Jourdain de Roquemaurel, vicomte de Montegut, Claire-Jacquette de Roquemaurel de Soueix, frère et sœur, cette dernière considérant son frère quitte de ses droits de légitime en échange d'une pension viagère de 150 livres (3 juin 1742). Accord entre Marthe de Lapasse, veuve de messire François de Roquemaurel, sieur de Latour d'Ustou, et Jean-Jacques de Saint-Jean, baron de Pointis, vicomte d'Ustou, pour liquider les droits qui sont dus à ce dernier en tant qu'administrateur des biens de sa défunte femme Marguerite de Roquemaurel, aussi pour les enfants qu'il a eu avec elle, de par la succession de François de Roquemaurel, père de celle-ci ; où Marthe de Lapasse donne à son beau- fils la jouissance et l'entière hérédité sur les bestiaux, métairies et gazailles qu'elle tient de son défunt mari en échange d'une pension viagère de 700 livres (15 mars 1743). Inventaire des effets délaissés par le sieur de Latour d'Ustou (16 mars 1743). Testament de Françoise de Roquemaurel,

15 veuve du sieur Jean de Saint-Orens, sieur de Deze, en faveur de ses neveux et nièce Nicolas- Melchior, Jean et Françoise de Saint-Jean (17 juin 1745). Testament de Marthe de Lapasse, veuve de François de Roquemaurel, conseigneur d'Ustou, sieur de Latour (7 juillet 1746). Accord entre Jourdain de Roquemaurel, vicomte de Montegut, et son épouse Françoise de Saint-Jean, pour terminer les différends qui s'étaient élevés entre eux à raison des sommes exigées du vicomte de Montegut des biens adventifs et du supplément de légitime paternel et maternel de son épouse, contenant des dons pour « marques de son attachement et de son amitié et lui témoigner combien il désire entretenir une étroite union avec elle » tout en prévoyant une obligation de 7694 livres en cas de séparation ou incompatibilité entre eux (19 février 1756). 1729-1777 Liasse

Guy de Saint-Jean de Pointis (mort en 1776)

13 J 14 – Procès entre le sieur Jean-Paul Baron, bourgeois des Bordes-sur-Arize, et Guy de Saint- Jean de Pointis, curé des Bordes, à propos d'un obit. Correspondance d'affaires (notamment Février, de Toulouse, au curé des Bordes), quittances, comptes, pièces du procès, mémoires et factum de chaque partie. Procès-verbal de capture et d'emprisonnement de Jean-Paul Baron, écroué dans les prisons de Toulouse (4-8 octobre 1763). Etat des biens et effets saisis du sieur Baron, habitant de Bordes (1764, 6 pages). Prise de possession des biens du sieur Baron au bénéfice de Guy de Saint- Jean (15 mai 1765). Appel devant le comte de Saint-Florentine, ministre secrétaire d’État, pour Jean-Paul Baron. Avertissement de recouvrement de frais de justice (1774). 1643-1774 Liasse et factums

13 J 15 – Succession de Guy de Saint-Jean, curé des Bordes-sur-Arize. Quelques documents : mémoire, lettre de Pierre d'Arexy, avocat de Toulouse, comptes, dont : « État des messes que j'ai distribuées à des prêtres pour être acquittées à la décharge de M. de Pointis, curé des Bordes, en l'an 1776 ». 1776 Liasse

Nicolas-Melchior I de Saint-Jean de Pointis (août 1720 – avant le 11 février 1787)

13 J 16 – Comptes, quittances et factures de Nicolas-Melchior de Saint-Jean, vicomte de Pointis. A noter : Comptes de Vidal pour l'abbé de Peyrefitte (1756). Comptes de Cassé, domestique (1759). Frais de voyages fait entre Pamiers et Toulouse (1762). Réparations faites à la diligence de M. le vicomte de Pointis (1778). Réparations faites à la voiture de M. le vicomte de Pointis (1786). 1756-1786 Liasse

13 J 17 – Correspondances, comptes, quittances et factures pour divers artisans ou marchands : par exemple Boyer, maître tailleur à Toulouse en 1762, Caze ou Castan, épiciers de Toulouse, ou encore Daran, Bonnemaison, Ferradou, etc. 1758-1783 Liasse

13 J 18 – Correspondances adressées à Nicolas-Melchior de Saint-Jean, vicomte de Pointis, notamment par des marchands, comme Lechart, à Saint-Girons. A noter : Police de vente de fer entre le vicomte de Pointis et le sieur Lechart (9 janvier 1756). Comptes de Lechart (1 janvier

16 1758). Lettres et notes de Crozat, libraire à Toulouse, envoyant à M. de Pointis les livres nouveaux « qui sont estimés » (1760-1761). 1752-1762 Liasse

13 J 19 – Correspondance de Darmaing, procureur à Pamiers, adressé à Nicolas-Melchior de Saint- Jean, vicomte de Pointis. Frais de procédures. 1754-1762 Liasse

13 J 20 – Correspondances adressées à Nicolas-Melchior de Saint-Jean, vicomte de Pointis, notamment par son frère « d'Ustou » [Jean], chevalier de Pointis, garde du corps du roi, à Versailles, mais aussi par Darmaing, avocat à Pamiers, par Casseirol, à Toulouse, ou encore par Chauliac, procureur à Toulouse. Quelques actes isolés. 1759-1763 Liasse

13 J 21 – Correspondances, comptes, quittances, papiers divers. A noter : État des matériaux qu'il faut pour le château que M. le vicomte projette de faire faire (s.d.). Deux factums : Précis pour mademoiselle Sophie-Elizabeth de Garaud, comtesse de Prat et seigneuresse de Montlaur, contre les consuls de Montlaur, Montpellier, 1761, 6 fol. Réponse pour demoiselle Sophie-Elizabeth de Garaud, seigneuresse du lieu de Montlaur, contre les consuls du même lieu. Montpellier, 1762, 7 fol. (ces deux factums semblent se trouver là à titre d’exemples seulement). 1762-1768 Liasse

13 J 22 – Correspondance active de Nicolas-Melchior de Saint-Jean, vicomte de Pointis, avec Rives, marchand de fer à Saint-Girons. Billets, reçus, quittances, comptes. A noter : Vente de fer à Rives au prix de 48 livres par charge composée de trois quintaux (1777). 1763-1780 Liasse

13 J 23 – Correspondances adressée à Nicolas-Melchior de Saint-Jean, vicomte de Pointis. Factures et quittances. 1770-1779 Liasse

13 J 24 – Correspondances adressées à Nicolas-Melchior de Saint-Jean, vicomte de Pointis, notamment par Mariande, avocat de Saint-Gaudens, ou par Jeames, procureur à Toulouse. Factures et quittances. 1780-1787 Liasse

13 J 25 – Correspondance adressée à Nicolas-Melchior de Saint-Jean, vicomte de Pointis, notamment depuis Paris, par Cassaing, avocat, ou par l'abbé de Pointis, au sujet de l'affaire qui l'oppose à la communauté d'Ustou pour la propriété des forêts. Lettre adressée au vicomte par François-Auguste de Saint-Jean de Pointis, à Miramont, datée du 21 avril 1783, sur le sujet. 1778-1783 Liasse

17 13 J 26 – Prescriptions et recettes médicinales, dont une pour le bétail. 1756-an V Liasse

13 J 27 – Divers actes et fragments de procédures. A noter : Sentence acquiescée entre les communautés d'Ustou et d'Ercé, en la vicomté de Couserans (27 juin 1571, copie fin XVIIIe s.). Vente, pour 2253 livres, de la métairie de Lasmiades, à Ustou consentie par Jean Aragon, receveur des traites, en faveur de Nicolas-Melchior de Saint-Jean, vicomte de Pointis (18 février 1753). Achat d'un pré à Pointis fait par le vicomte de Pointis à Dominique Duprat, habitant de Lauzan, pour 626 livres (8 septembre 1759). Formulaire imprimé pour le paiement du prix de la vente et aliénation des droits seigneuriaux et féodaux aux mutations par échange (1763). Police d'échange entre le vicomte de Pointis et le sieur Cardaillac, prêtre et curé de Cadorcet (8 février 1765). Achat d'une pièce de terre labourable par Nicolas-Melchior à Sernin Duchein au prix de 230 livres (30 novembre 1774). Vente de la métairie de Brouls au prix de 4500 livres au vicomte de Pointis par son frère l'abbé (1er novembre 1775). Ordonnance de la maîtrise en permission de coupe de bois pour la communauté de Pointis (6 février 1777). Achat d'une pièce de terre labourable par Nicolas- Melchior à Pierre Ribes au prix de 495 livres (29 septembre 1777). Estimation des biens délaissés par Nicolas-Melchior de Saint-Jean de Pointis dans la juridiction d'Ustou, pour établir la composition de son patrimoine (1787). 1751-1787 Liasse On trouve aussi des papiers et correspondances de Nicolas-Melchior de Saint-Jean dans la cote isolée mais néanmoins importante 1 J 793 (ADHG).

Jean de Saint-Jean de Pointis (9 août 1721 – 25 août 1797)

13 J 28 – Correspondances de Jean de Saint-Jean de Pointis, chevalier de Saint-Louis, et de son épouse Rose de Vaux. A noter : Lettre de Mme de Coudougnan à sa sœur Mme de Vaux de Brouls, à Miramont, la conseillant sur une affaire contre le fermier du domaine quant aux titres de la famille sur le moulin de Miramont (19 mai 1743). Lettre du duc d'Ayen, adressée au « chevalier de Pointis », sans doute Jean (12 janvier 1752). 1743-an V Liasse

13 J 29 – Comptabilité de Jean de Saint-Jean de Pointis et de Rose de Vaux, y compris pour leurs biens à Miramont. Quittance, notamment du meunier de Miramont (1779-1784). 1758-an V Liasse

13 J 30 – Succession de François de Vaux, sieur de Brouls, mort le 19 juillet 1763, père de Rose de Vaux et donc beau-père de Jean de Saint-Jean de Pointis. Nombreux comptes pour la composition du patrimoine de François de Vaux, sieur de Brouls. État des dettes passives de la succession du sieur de Brouls. Estimation de la métairie de Signan (1765). 1762-1784 Liasse

13 J 31 – Succession de François de Vaux, sieur de Brouls, mort le 19 juillet 1763. Procès devant le sénéchal de Pamiers au sujet de la composition de son patrimoine, entre Jean de Saint-Jean et Rose de Vaux d'une part, et premièrement Marie de Coudougnan, veuve de François de Vaux,

18 deuxièmement les sœurs de Rose (à savoir Germaine-Marianne-Marie-Rose et Joseph-Claudine de Vaux), et troisièmement leur oncle Joseph de Vaux, chevalier de Saint-Louis, lieutenant colonel et major d'infanterie. Mémoires et actes. A noter : contrat de mariage entre Alexandre Dupac et Claude-Françoise-Josèphe de Vaux (6 février 1782) et note relative à ce contrat.

13 J 32 – Idem. 1760-1774 Liasse et 1 cahier

13 J 33 – Ibidem. A noter : Cinq Factums (s.d.) : Conventions sur le procès. Dire par écrit pour Jean de Saint-Jean et Rose de Vaux contre Joseph de Vaux (deux exemplaires). Observations pour Jean de Saint-Jean et Rose de Vaux contre Joseph de Vaux. Instruction sur soit-montré pour Joseph de Vaux contre Jean de Saint-Jean et Rose de Vaux. XVIIIe s. Liasse, 1 cahier, 5 factums

13 J 34 – Ibidem. Nombreuses quittances. 1760-1779 Liasse

13 J 35 – Ibidem. A noter : Contrats de mariages et testaments de la famille de Vaux (XVIIIe s.), dont : testament de noble François de Vaux, sieur de Brouls, en faveur de Roger de Vaux, son fils aîné (11 décembre 1697). Testament de Jeanne de Pégot en faveur de Guy-François de Vaux, son petit-fils (19 août 1710). Testament de Rose de Vaux en faveur de Jeanne de Pégot (1708). 1644-1773 Liasse

13 J 36 – Ibidem. 1762-1764 Liasse

13 J 37 – Procédures et correspondances relatives à une affaire de dettes opposant Jean de Saint- Jean de Pointis et Rose de Vaux, mariés, habitant Miramont, héritiers de François de Vaux, à Bernard-Gaudens de Méritens, baron de , habitant à Saman, et à Félix-Antoine de Méritens de Boussens, habitant au château de Villeneuve, au sujet du paiement d'une rente annuelle de 50 livres au capital de 1000 livres consentie par feu leur père Guy de Méritens de Bagen, baron de Malvezie et de Genos, à François de Vaux, sieur de Brouls, le 27 avril 1732 (1746-1786). 1738-1789 Liasse

13 J 38 – Succession de Jean de Saint-Jean de Pointis, mort le 8 fructidor an 5. Conflit entre ses six enfants. Accords et partages, actes, procédures, consultations, mémoires, quittances. Accord de famille du 28 messidor an 6, passé entre Nicolas-Melchior Saint-Jean, habitant à Pointis-Inard, et ses frères et sœurs François-Auguste Saint-Jean, Rose Saint-Jean, habitants de Pointis-Inard, Jacquette Saint-Jean et George Delpla de Gonnettes, son mari, habitants de Foix, pour procéder à l'amiable à la division et composition du patrimoine paternel et maternel. Melchior est donataire contractuel des biens du père, Jean de Saint-Jean. François-Auguste, quant à lui, acquiert pour son lot des biens situés à Miramont, mais aussi les bois de Tenillon et les métairies de la Hourcade et de Brouls à Pointis-Inard, à charge pour lui de donner son lot à Jacques quand celui-ci sera rayé de la liste des émigrés. Il est précisé que Melchior ne pourra pas faire reconstruire l'ancien moulin devant l'église de Miramont ni faire aucun usage de l'ancien canal, au contraire de François-

19 Auguste, Jacques, Jacquette et George Delpla dans la cas où le moulin et la digue compris dans leur lot viennent à être emportés par l'effet de quelque inondation. Jean-Nicolas-Bernard a pour son lot la métairie de Sempé (Saint-Pé), à Miramont, acquise à Melchior jusqu'à ce qu'il soit rayé de la liste des émigrés. Rose Saint-Jean, Jacquette et George Delpla ont pour leur lot respectivement les métairies de Caufour et d'Hommemort situées à Ustou. Pour parfaire son lot, Rose pourra par ailleurs jusqu'à son mariage jouir d'un appartement dans la maison de l'héritier, et notamment de « la chambre qui est à côté du salon de compagnie ». Les droits et actions de la forge d'Ustou, ainsi que ses ustensiles, resteront en commun, et la maison d'Ustou dite château d'en-haut, ainsi que ses meubles et ses alentours, seront indivis entre Melchior, Rose, Jacquettes et Georges Delpla. État des dettes actives et passives. Nombreux comptes pour la répartition des lots et le calcul de leur valeur. Contestation de l'accord. Procès entre Jacques, Nicolas-Bernard, chevaliers de Saint-Louis, alors émigrés, et leurs frères et sœurs, l'aîné Nicolas-Melchior, François-Auguste, chevalier de Saint Louis, Jacquette, épouse de François-Georges Delpla de Gonettes, et Rose, épouse du sieur de Pautrie : État des biens meubles et immeubles que produit le citoyen Saint-Jean (Jean de Saint- Jean), père d'émigrés, habitant de la commune de Miramont (24 thermidor an 4, 22 pages), qui sont estimés à un total de 126 204 livres, soit 47 030 l. de biens immeubles et 3 866 l. de meubles à Pointis, 71 664 l. de biens immeubles et 319 l. de meubles à Ustou, plus 3 326 l. de bestiaux à Ustou. Contestation par les frères émigrés du partage du 28 messidor an 6, passé pendant leur absence, et demande en recouvrement des arrérages courus pendant leur émigration. Copie de la loi du 28 août 1792 sur le rétablissement des communes et des citoyens dans les propriétés et droits dont ils ont été dépouillés par l'effet de la puissance féodale. Saisie des biens des émigrés (an 2). Procès-verbal d'enlèvement d'effets en fer, plomb, cuivre, de la maison du citoyen Saint Jean (25 nivôse an 2). Demande par Jean d'une main-levée du séquestre mis sur les biens de ses fils émigrés, considérant qu'il n'avait pas le pouvoir de les empêcher d'émigrer. Pétitions, dont pétition de Jean de Saint-Jean, qui demande les deux tiers du revenu de ses biens séquestrés (24 ventôse an 3). Accord de famille du 7 thermidor an 7 par lequel est prévu que les portions des frères émigrés leurs soient rendues par Nicolas-Melchior et François-Auguste. Copie d'une lettre du conseiller d’État ayant le département des domaines nationaux adressée au préfet de Haute-Garonne, concernant les émigrés amnistiés (7 brumaire an 11) : « Les biens échus à la république par les partages des successions et non encore vendus ne doivent pas plus être rendus aux individus rayés, éliminés ou amnistiés, que ceux qui lui sont échus par les partages de pré-succession. » Lettre de Nicolas-Melchior, datée de Miramont le 16 décembre 1802, adressée à Bernard, rentré d'exil : « Mon frère, je t'aurais fait part plus tôt de ce que je suis devenu le fermier de ton bien, si mon frère le chevalier ne t'en eût instruit : j'ai affermé 130 mesures terre labourable de la métairie de St-Pé [...] ». Lettre de Rose de Vaux à Jacques de Saint-Jean, du 12 frimaire an 11, par laquelle elle déclare n'avoir apposé sa signature qu'aux accords de famille et à celui passé entre Melchior et elle. Lettre de Melchior à Jacquette par laquelle il déclare ne pas pouvoir acheter la portion des émigrés (8 messidor an 8). Instruction sommaire pour Jacques et Bernard, habitants de Miramont et Saurat, contre Nicolas-Melchior (11 germinal an 11). Transaction entre Nicolas-Melchior, Jacques et Bernard (1 mars 1806). Après la mort de Melchior en 1814, les contestations vont reprendre entre ses fils, Théodore et Édouard, et leurs oncles, tantes et cousins. An V-1806 Liasse On trouve aussi des papiers et correspondances de Jean de Saint-Jean dans la cote isolée mais néanmoins importante 1 J 793 (ADHG).

Nicolas-Melchior II de Saint-Jean de Pointis (1 juillet 1759 – 2 avril 1814)

13 J 39 – Papiers personnels du « citoyen » Nicolas-Melchior Saint-Jean, l'aîné de la fratrie issue de Jean de Saint-Jean, héritier de son oncle Nicolas-Melchior de Saint-Jean, vicomte de Couserans et 20 baron de Pointis. Correspondances, comptes, quittances, documents divers. En particulier, correspondance avec Maurette, son chargé d'affaires à Ustou, ainsi qu'avec Pagès, employé à la préfecture, et Dartiguette, de Toulouse. A noter : Petit cahier de version et thème en latin – dont l'attribution reste conditionnelle (6 pages). État des fournitures faites par Jean Barès, débitant à Pointis-Inard, pour le château de Mr Saint-Jean aîné, du 1er janvier 1813 au 12 avril 1814). Liste des dix plus imposés dans les communes de Pointis-Inard, Rieucazé et Lespitan, certifiée par Lahore, percepteur à vie de l'arrondissement de Miramont (début XIXe siècle), dans laquelle Saint-Jean aîné, de Pointis-Inard, apparaît en deuxième position après Alexandre Dupac, de Rieucazé. Epoque révolutionnaire-1814 Liasse

13 J 40 - Correspondance active et passive avec Maurette, chargé d'affaires à Toulouse. 1800-1806 Liasse

13 J 41 – Diverses procédures impliquant Nicolas-Melchior de Saint-Jean de Pointis : contre Rose Laricart, de Saliès en Béarn, pour le paiement d'une rente pour le recouvrement d'une dette (1792- 1814) ; contre Pierre Dufour, de Saint-Gaudens (an 8) ; contre la citoyenne Abadie, de Labarthe- Inard (an 9) ; contre la dame Sempé, veuve Fauré, ménagère de Saint-Gaudens (1814-1815). Entre Jean-Louis d'Encausse et la municipalité de Ganties (1792). Contrats de vente, reconnaissances de dettes, quittances, certificats de civisme et de non- émigration, divers actes. A noter : Bail à ferme du moulin du pré de Gravier, à Miramont (6 juillet 1808). Bail à ferme de la métairie de Las Isles, à Ustou, à Jean Cazaux et Marie Aragon (10 décembre 1811). Vente du pré du Bout du pont, à Miramont, par Nicolas-Melchior, pour 2400 francs (le 25 septembre 1813). Bordereau des actes de vente consentie par Nicolas-Melchior Saint- Jean de Pointis (1814). Époque révolutionnaire-1815 Liasse

13 J 42 – Successions. Succession de Marie-Séraphine Dupac de Fronsac, mariée à Nicolas- Melchior en 1790. Testament de Marie-Séraphine Dupac de Fronsac (30 janvier 1807). Quittances pour le règlement de la constitution dotale de celle-ci. Succession de Joseph de Vaux, décédé le 14 juillet 1789, entre ses nièces Rose, épouse de Jean de Saint-Jean, de Miramont, Marie-Rose, de Franquevielle, et Josèphe-Claudine-Françoise, épouse Dupac, de Mont-d'Unité (Saint-Gaudens) (an 3). Succession de Jean Coudougnan. Testament de Jean de Coudougnan, habitant Toulouse, rue Pharaon (28 février 1792). Époque révolutionnaire-1814 Liasse

13 J 43 – Succession de Nicolas-Melchior de Saint-Jean, mort le 2 avril 1814. Procès entre Théodore et Édouard de Saint-Jean et leurs oncles, tantes et cousins. A la mort de Melchior, survenue en avril 1814, ses deux fils étaient au service militaire : Théodore en Russie ou il avait été fait prisonnier, et Édouard en Champagne dans le 3e régiment des gardes d'honneur. N'ayant pas de leurs nouvelles et redoutant qu'ils soient morts, leur père, tout en les instituant héritiers, précisa que dans le cas où il n'aurait plus de descendance, ses biens de Miramont devait revenir à François-Auguste, et ceux de Pointis-Inard à Jacques, aussi désigné comme exécuteur testamentaire. Jacques et François-Auguste, se prétendant les héritiers de Melchior, ont donc pris en main l'administration de ses biens au dépend de leurs neveux. A son retour de captivité en novembre 1814, Théodore s'empressa, avec son frère Édouard, d'accuser en particulier leur oncle François-Auguste, soit disant mandaté par Jacques, d'avoir entre-temps enlevé

21 au château de Pointis 23 sac de grains, 3 quintaux de lin et 8 planches de peuplier pour les amener à son château de Miramont, ainsi que d'avoir brûlé des papiers de Melchior. Auguste prétend avoir eu à payer des réquisitions en nature pour l'armée du maréchal Soult. Procès et dépositions. Actes, notes, mémoires, comptes, quittances, procédures diverses sur la liquidation des biens de Nicolas- Melchior. En 1818, Théodore et Édouard ouvrent aussi une autre procédure contre leur oncle pour recouvrement du résidu de légitime de Jacques sur le lot délivré à Auguste conformément à l'accord du 28 messidor an 6, alors que leur oncle se joint alors aux Pautrie, héritiers de Rose de Saint-Jean, pour contester cet accord. Copie de notes attribuées à Melchior. Comptes de réparation du moulin de Miramont (1808). État de contenance des biens de Auguste à Miramont et Pointis-Inard (métairie de la Hourcade, bois de Tenillon) pour l'an 6 ; valeur productive des biens composant les lots de Melchior et Auguste en l'an 6. Compromis entre Théodore, Édouard et leur oncle François-Auguste de Saint-Jean (11 juillet 1818). Rapport des experts (7 août 1819). Partage entre Théodore et Édouard de Saint-Jean des biens dépendants des successions de leurs père et mère (15 mars 1821). État des dépenses pour reconstruire la digue de Miramont dévastée par les radeliers. Extrait du registre des mercuriales des grains (1814). Prix de la canne de bois en l'an 6. Notes pour l'évaluation du bois de Tenillon. État nominatif des propriétaires qui ont acheté du bien de la Hourcade à François-Auguste de Saint-Jean. Comptes de Nicolas-Melchior avec le sieur Rousseau et avec ses frères Bernard et Jacques, faisant mention de réparations au moulin de Miramont. Factum imprimé et broché : Pour François-Auguste de Saint-Jean, ancien officier du corps de la marine royale, chevalier de Saint-Louis, de Miramont, contre Théodore et Édouard de Saint-Jean, frères, chevaliers de la légion d'honneur, de Pointis-Inard. Succession de Rose de Vaux entre ses enfants et petits-enfants. Procédure entre d'une part François Pautrie, propriétaire d'Encausse, et Cécile et Marceline Pautrie, héritiers testamentaires de leur épouse et mère Rose de Saint-Jean, et d'autre part Théodore et Édouard de Saint Jean, fils de Nicolas-Melchior, donataire contractuel des biens de sa mère Rose Vaux par son contrat de mariage du 1 novembre 1790, par lequel elle stipula aussi une réserve de 12 000 francs pour en disposer comme elle l'aviserait, réserve sur laquelle les héritiers de Rose veulent faire valoir leurs droits, bientôt rejoint en cela par leur oncle François-Auguste (1836). Théodore et Édouard de Saint-Jean, héritier de Nicolas-Melchior, prétendent que les membres de la fratrie ont explicitement renoncé à cette réserve, et que leur demande en nullité du traité du 28 messidor an 6 est irrecevable du fait que l'action n'ait pas été intenté dans un délai de dix ans suivant l'ouverture de la succession de Rose de Vaux, conformément à l'article 1304 du Code civil. Observations de jurisprudence en la matière. Jugement favorable à Théodore et Édouard de Saint-Jean (28 mai 1838). 1808-1838 Liasse

François-Auguste de Saint-Jean de Pointis (26 avril 1766 – vers 1847 ?)

13 J 44 – Papiers personnels de François-Auguste de Saint-Jean de Pointis, officier de marine, chevalier de Saint-Louis. Correspondances, comptes, et actes divers. Trois factums : Mémoire pour Jean Dupac, capitaine de cavalerie au service du roi d'Espagne, contre François-Auguste de Saint- Jean de Pointis et Jeanne Dupac son épouse, contre Baptiste et dame Dutour, contre demoiselles Jeanne et Mimi Dupac (plaidoyer et réplique). Mémoire pour François de Saint-Jean contre Théodore et Édouard de Saint-Jean, frères, ses neveux. Lettres de Bénedicte de Cazaux-Laran, émigrée, adressées à Madame Dupac depuis Madrid (1806 et 1829). Lettre adressée à Mme Dupac Marca par François de Saint-Jean de Pointis (1 avril 1816). Lettres de Jacques. Comptes : facture pour Marianne Pousolle et Feuillerat, médecin accoucheur (juillet 1811), comptes de Jean-Marie Ritouret, meunier à Miramont (1830-1834). Fin XVIIIe s.-Début XIXe s. Liasse 22 13 J 45 – Lettres de Jean-Pierre-Bernard Gertoux, à Guchen, marié à Alexandrine-Marie-Rose- Virginie de Saint-Jean de Pointis le 26 juin 1820, adressées à son beau-père François et à sa belle- mère Jeanne-Marie-Françoise Dupac. Lettres de Virginie aux mêmes, dont une datant de 1817. 1817-1840 Liasse

13 J 46 – Succession Dupac. Succession de François Dupac, mort le 28 mai 1804, entre son fils Alexandre Dupac et son gendre, Auguste-François de Saint-Jean, marié à sa fille Jeanne-Françoise Dupac. Procédure. Composition du patrimoine de François Dupac. Contrat de mariage entre Alexandre Dupac, fils de François Dupac, colonel d'infanterie, et de Marie Duffaur, avec Claude- Françoise-Josephe de Vaux, fille du sieur de Vaux et Marie de Coudouignan [sœur de Rose de Vaux, mariée à Jean de Saint-Jean], à Saint-Gaudens (6 février 1782), par lequel François Dupac institue son fils donataire universel de ses biens présents et à venir sous diverses réserves, notamment celle d'une somme de dix milles francs, qui fait l'objet de revendications de la part des légitimaires. Première moitié du XIXe s. Liasse

Jacques de Saint-Jean de Pointis (7 septembre 1768 – 1 mai 1855)

13 J 47 – Papiers de Jacques de Saint-Jean de Pointis, chevalier de Saint-Louis (mort le 1er mai 1855), à Saint-Girons et Ustou. Correspondances, notamment avec Marrot, à Massat ou à Saint- Girons (1817-1830), et de Faur, avocat à Saint-Giron. Comptes, quittances, administration. A noter : Rapport sur le revenu de la métairie de Saint-Madet, à Ustou, vendue à M. Galy, pour estimer la part de contribution due par celui-ci (années 1830). Procès verbal d'arpentage de la direction générale des forêts dans le bois d'Ustou (1832). Plusieurs brouillons différents de testament olographe de Jacques de Saint-Jean de Pointis, chevalier de Saint-Louis, datant de 1850 et de 1853, instituant notamment pour héritiers universels ses petits-neveux et filleuls Albert et Alexandre de Saint-Jean, fils de Théodore, de Pointis-Inard, et Raoul de Saint-Jean, fils d'Alphonse, demeurant à La Combe, près Tarascon, la version de 1853 comportant aussi qu'il sera à la charge de Raoul de payer une rente viagère de 150 francs à Betrande Cazaux, « qui habite depuis plus de quarante ans avec (Jacques) » à son service. Comptes de la métairie de Lasmiades (1855-1857) et lettre de Faur au vicomte Théodore par rapport à la succession, datée du 14 avril 1857 (d'autres lettres du même sont contenues dans la correspondance de Théodore) : « Il me semble que, dans l'intérêt de du jeune Raoul et dans celui de M. Albert, il faudrait ne plus laisser vieillir l'affaire touchant les part du bois d'Ustou, qui appartenaient à M. votre oncle et au père de cet enfant. Vous savez que la portion du premier a été légué à votre fils. M. Alexandre a dû vous dire quelque chose de particulier à cet égard. » Époque révolutionnaire-1857 Liasse

13 J 48 – Correspondance passive et active (brouillons) de Jacques avec le préfet de l'Ariège ou le sous-préfet de Saint-Girons, par rapport à ses possessions dans les montagnes et forêts d'Ustou et aux conflits qui opposent les Saint-Jean de Pointis à la communauté d'Ustou à ce propos. A noter : une lettre qui fait référence à l'arrêté du mois d'octobre 1846 par lequel le préfet Jacques « fut dépossédé de [sa] propriété pour l'établissement d'un chemin de grande communication d'Ustou au pont de la Taulés. »

Contient des lettres intéressantes adressées par Jacques au ministre des Finances et au préfet de l'Ariège pour réaffirmer et faire valoir son droit de propriété sur les bois d'Ustou, dans lesquelles il fait référence à des épisodes de ce qu'on a appelé la « guerre des Demoiselles ». 23 Durant ces troubles qui agitèrent la région de 1829 à 1832 environ, autour des revendications des habitants sur les bois, des centaines de « demoiselles » de la vallée d'Ustou ont pillé et démoli le château de Jacques de Saint-Jean de Pointis, qui était alors maire d'Ustou :

« A Monsieur le Ministre des Finances

Monsieur le Ministre, Le chevalier de Saint-Jean de Pointis [...] a l'honneur de vous exposer pour la 2e fois que depuis la révolution de juillet, ses propriétés sises à Ustou ont été dévastées, pillées, incendiées, et que pour échapper à la mort dont il fut menacé, il fût obligé de s'expatrier de cette commune et de venir se réfugier à Saint-Girons. [...] »

« 13 août 1831

Monsieur le Préfet, Vous savez que les habitants d'Ustou ayant réduit en cendres l'année dernière mon château et ses dépendances, furent condamnés par jugement du 25 août 1830, dont copie est ci-jointe, à me payer 24 000 fr. à titre de dommages-intérêts. Par arrêt du 1er mars suivant, dont copie est à la suite du jugement précité, les condamnations ont été réduites à la somme de 10 000 fr. et la communauté d'Ustou a été condamnée au titre des dépens et au paiement des frais de l'arrêt […]. »

« Saint-Girons, le 30 août 1833

Monsieur le Préfet, Les habitants d'Ustou ayant incendié mon château le 14 août 1830 furent condamnés à me payer, à titre d'indemnité, la somme de 11 202 fr. Ils doivent l'effectuer, d'après une ordonnance royale du 10 mars 1832, au moyen d'une imposition extraordinaire […]. » 1830-1846 Liasse

13 J 49 – Observations et lettres adressées au préfet par Jacques et Bernard de Saint-Jean de Pointis, où ils dénoncent l'« entreprise révolutionnaire » des sieurs Martin et Duboux, qui ont fait construire en 1791 un moulin et un pont à Pointis-Inard, sur un canal dont les sieurs de Saint-Jean sont propriétaires des francs-bords. Ces derniers réclament la destruction de l'« usine ». 1806 Liasse

13 J 50 – Éléments de procédures engagées contre la communauté d'Ustou pour la propriété et l'exploitation des biens des Pointis à Ustou : la forge, le moulin et les forêts d'Ustou. Réponse du conseil des mines de la République à Jacques, lui confirmant qu'il lui faut bénéficier d'une autorisation pour pouvoir reprendre l'exploitation des forges d'Ustou, abandonnées depuis 20 ans (28 pluviôse an 10). Procédure contre les habitants d'Ustou, qui, après avoir détruit le moulin que les Pointis avaient au Trein, ont construit un nouveau moulin à farine (1806-1813). Théodore, Édouard et Jacques de Saint-Jean, contre Mathieu Souque, forgeron de Sérac, pour des coupes de bois illégales (1835). A noter : Consultation de Lahore et Sudre (1793). 1791-1835 Liasse

24 Jean-Gaudens-Théodore de Saint-Jean de Pointis (mort en 24 novembre 1864)

13 J 51 – Correspondance de Théodore. Lettres de Marrot, de Jacques, son frère le chevalier, de Faur, avocat à Saint-Girons, etc. A noter : Brouillon d'une lettre adressée par Théodore au maire de Pointis-Inard pour expliquer la demande d'invalidation ou de réduction d'un legs fait par Nicolas- Melchior aux pauvres de la commune dans son testament, sous prétexte que celui-ci l'a fait en croyant que ses fils étaient morts à la guerre, sans se rendre compte qu'il les privait par là du seul bénéfice qu'ils pouvaient espérer de la succession, par ailleurs composée de 80 000 francs de dettes (vers 1814). 1814-1864 Liasse 13 J 52 – Comptes, quittances. Papiers divers. A noter : Réparation de la voiture du vicomte de Pointis faites par Arus (1829). Succession de Virginie de Beynaget Pennautier, décédée le 2 septembre 1839 : Frais d'enterrement. Succession de Théodore de Saint-Jean de Pointis, décédé le 24 novembre 1864 : Estimation des biens de Théodore. Début du XIXe s.-1864 Liasse

13 J 53 – Procédures, correspondances, comptes et frais de justice à propos d'une affaire opposant Théodore de Saint-Jean, Étienne Lassere, Jean Rinaud et le maire de Saint-Gaudens. par rapport aux sommes que Théodore a dû payer en tant que caution de Lasserre dans un procès que celui-ci avait contre le maire de Saint-Gaudens et Jean Dulon, meunier, et dans lequel il fut condamné à payer une forte amende par jugement du tribunal civil de Saint-Gaudens rendu le 17 décembre 1821. Le 11 mai 1760, Bertrand Lasserre, père d’Étienne, a acquis de la commune de Saint- Gaudens la jouissance, pour une durée de 26 ans, de deux moulins foulons, jardin, îles et dépendances, sur la Garonne, à Saint-Gaudens, à sa charge de les entretenir, de les réparer et le cas échéant de les reconstruire. Il a aussi acquis du sieur Vidal, de Valentine, un moulin dans le quartier de la Vielle, et s'est arrangé avec lui relativement aux dissensions avec la commune. Le 21 septembre 1765, Bertrand Lasserre a vendu à Henri Rinaud la moitié de ces trois moulins. Quand la durée du traité passé avec la commune arrive à son terme en 1786, Lasserre n'est pas en mesure de rendre les moulins dans l'état ou il les a acquis. En 1811, la commune intente un procès à son fils Étienne pour demander le délaissement des moulins et de leurs dépendances en bon état, réparés ou reconstruis. Redoutant les suite du procès, Lasserre vend la moitié du moulin de la Vielle à Jean Dulon, meunier. La commune fait procéder par saisie arrêt sur le prix de la vente, et ne veut accorder la main levée que moyennant caution solvable. Théodore de Pointis, peu instruit des affaires, « plongé dans l'inexpérience de la jeunesse » (lettre de Théodore au maire de Saint- Gaudens du 20 février 1850) fût engagé à devenir caution de Lasserre, pour une somme qu'il estimait alors à 6000 francs. Quoiqu'il estime avoir été trompé par Lasserre, Théophile est dès lors contraint de payer à la commune de Saint-Gaudens la somme importante que Lasserre a été condamné à lui verser. A noter : Extrait du cadastre de la ville de Saint-Gaudens (1732). Délibération de la commune de Saint-Gaudens (11 mai 1760). Vente de la moitié des moulins farinier à Henri Rinaud par Bertrand Lasserre moyennant 9950 livres (21 septembre 1765). Vente de la moitié des moulins fariniers de Saint-Gaudens, près du petit pont appelé Miramont, et de la moitié de la foulerie de la Vielle (27 janvier 1815). Plan des moulins est fouleries sur la Garonne et le canal. Acte par lequel Théodore renonce à tout tout don ou leg qui pourrait lui avoir été fait par le testament d’Étienne Lasserre (du 26 décembre 1813), n'entendant rien prétendre dans sa succession à titre d'héritier (25 juin 1832). 1760-1852 Liasse

25 13 J 54 – Idem. Frais et état des sommes dues par Théodore à la commune de Saint-Gaudens, par M. Despouy, avoué de Théodore à Saint-Gaudens, et M.M. Bleys et Tournamille, avoués communs des deux parties. 1821-1854 Liasse

13 J 55 – Divers actes et fragments de procédures. Vente des bois et montagnes d'Ustou par Théodore et Édouard de Saint-Jean de Pointis, pour 90 000 francs, aux 90 habitants les plus solvables de la commune d'Ustou, qui ont tous signé (27 août 1837). Copie de 6 quittances des paiements dus à Théodore et Édouard de Pointis par la commune d'Ustou, condamnée le 30 août 1854 par le tribunal de Saint-Girons à leur payer la somme de 59 022 francs (1859-1864). Nomination par la sous-préfecture du sieur François Delbès comme garde champêtre et forestier particulier pour la surveillance des propriétés du vicomte de Pointis, à la demande de ce dernier (10 juillet 1847). Procès-verbaux de coupes de bois illégales à Pointis (1849, 1853, 1853). Demande par la sous-préfecture d'effectuer des travaux d'enlèvement des graviers près du moulin de Miramont et sur les digues attenantes suite aux inondations, suite à la pétition de plusieurs fournisseurs de bois (26 mai 1827). 1814-1855 Liasse

13 J 56 – Autres procès. Notamment un procès impliquant Théodore, contre Augustin Picheloup, officier de santé, afin de purger une hypothèque légale (1852-1853). Saisie immobilière contre Bernard Cassé (3 avril 1852). 1814-1853 Liasse

Jacques-Antoine-Édouard de Saint-Jean de Pointis (14 prairial an 4 – 15 janvier 1864)

13 J 57 – Correspondance passive d’Édouard de Saint-Jean de Pointis, chevalier de la légion d'honneur. 1824-1864 Liasse

13 J 58 – Papiers personnels de Édouard de Saint-Jean de Pointis. Factures et quittances fiscales ; comptes de la banque Despaignol ; quittances de Senac, banquier à Saint-Gaudens. Succession de Mme Dupac Marca, décédée à Toulouse le 21 juillet 1842, en faveur de Édouard de Saint-Jean de Pointis et de Monsieur Gustave de Comminges. Paiements par les acquéreurs des bois d'Ustou (1838-1841). Avertissement pour l'acquit des contributions foncière, personnelle-mobilière et des portes et fenêtres (1845) ; lettre du 20 octobre 1845 ou Édouard expose au sous-préfet que le moulin dit du vicomte est au chômage par suite d'une inondation, et qu'il n'a pas l'intention de le rétablir, afin que soient recalculées ses impositions sur les portes et fenêtres. Vente par Édouard de Saint- Jean de Pointis à Jean Picheloup d'un moulin à farine et d'un moulin à huile dit du vicomte, à Pointis-Inard, sur la rive gauche de la Garonne, pour 250 francs (29 août 1851). Succession de Édouard, décédé le 15 janvier 1864 à Toulouse, en faveur de son neveu Albert, désigné comme héritier universel. Début du XIXe s.-1864 Liasse

13 J 59 – Divers documents et actes portant sur le moulin de la Vielle à Labarthe-Inard. Quittances, 26 comptes, réparations du moulin et de la digue (1836 et 1843). A noter : Copie de l'acte de vente et faculté de construire digue et chaussée pour le moulin de Pointis sur la Garonne, concédé par Joseph de Couret, seigneur de Labarthe-Inard, à Jean-Jacques de Saint-Jean, seigneur de Pointis, vicomte d'Ustou (22 août 1744). Extrait du cadastre de Labarthe-Inard (1753-1759). 1744-Milieu du XIXe s. Liasse

Jean-Jacques-Adrien de Saint-Jean de Pointis

13 J 60 – Correspondance passive d'Adrien de Saint-Jean de Pointis, juge de paix de L'Isle-en- Dodon, fils de François-Auguste, notamment reçue de Cassaigne à Saint-Gaudens. 1846-1856 Liasse

13 J 61 – Lettres adressées par son beau-frère Jacques Gertoux, et son neveu Calixte Gertoux, à Guchein. 1828-1851 Liasse

13 J 62 – Diverses procès commencés par François de Saint-Jean, avec pièces justificatives, notamment contre le sieur Roger, filatier, par rapport aux ouvrages (canal, digues, usine) qu'il a réalisé sur la Garonne à Miramont en empiétant sur le terrain des Pointis. A noter : Bail à ferme d'une foulerie d'étoffes, consenti par François de Saint-Jean pour 2 ans au sieur Abadie (18 novembre 1835). Ordonnance du roi qui autorise François de Saint-Jean à conserver le barrage par lui établi sur la Garonne pour alimenter ses usines (23 novembre 1843). Correspondance de François puis d'Adrien avec le préfet de la Haute-Garonne. Actes (ventes, baux) et comptes relatifs au même sujet (réparations de la digue en 1848, compte des journées du ramier du moulin de Miramont en 1851). Première moitié du XIXe s. Liasse

13 J 63 – Divers procès : François-Auguste contre le sieur Petyt pour dettes (à partir de 1818), François-Auguste puis Adrien de Saint-Jean contre Dominique Dupin et Jacquette Lahore, dite Oustalet, pour dettes (1835-1850). Procès entre Bertrand Verris, marchand de fer de Saint-Gaudens, et Louis Brun, de Miramont (1846). Procès contre Françoise et Jeanne Dupuy, congédiées par Adrien et sa mère après qu'ils eussent hérité de Mourra (1848). Divers documents. A noter : État indicatif des noms, prénoms des maires et adjoints au maire des onze communes dépendantes de l'arrondissement de Coucilles, « avec désignation de leur position de fortune, leur moralité et la considération dont ils jouissent » (milieu XIXe s.). Première moitié du XIXe s. Liasse

13 J 64 – Succession de Jeanne Dupac, dont procès contre Antoine Gendre, dit Bourregut, cultivateur de Pointis-Inard, pour dettes (jusqu'à 1853). Copie de l'acte de naissance de Jeanne- Françoise de Dupac, daté de 1762. Extrait des registres de l'état-civil de la commune de Miramont, du 14 vendémiaire an 13 : acte de naissance de Jean-Bernard-Armand Saint-Jean, fils de François Saint-Jean, chevalier, et Jeanne-Françoise Dupac. Contrat de mariage entre Jean-Pierre-Bernard Gertoux, de Guchen, fils de Jacques Gertoux et de Marguerite Clastrade, et Alexandrine-Marie- Rose-Rosalie-Virginie Saint Jean de Pointis, fille de François-Auguste de Saint-Jean de Pointis, lieutenant de vaisseau, et de Jeanne-Françoise Dupac, à Saint-Gaudens (20 avril 1820). Testament de Jeanne Dupac, épouse de Baptiste Dutour, de Rieucazé (9 octobre 1821). Testament de Jeanne 27 Dupac (4 novembre 1847). État des contenances des pièces composant la métairie de Moura, située dans les communes de Rieucazé et Pointis-Inard, appartenant aux demoiselles Dupac, habitantes d'Encausse et Saint-Gaudens (1827). Estimation des bestiaux du Mourra (5 novembre 1841), compte des fermes de foin appartenant à M. de Saint-Jean. Conflit entre Jacques-Rose de Pennautier et Alexandre Dupac-de-Labastide, de Rieucazé, et Adrien Saint-Jean de Pointis, à Miramont, des suites des successions des sœurs Dupac : Jeanne- Françoise, mère de ce dernier, morte le 15 mars 1849, Antoinette Dupac, dite Castera, d'Encausse, morte le 18 janvier 1830 ayant nommé Adrien comme légataire général et universel de ses biens, et Jeanne-Marguerite-Catherine-Izabeau Dupac, dite Mimi, de Saint-Gaudens, morte le 3 mars 1848, dont il serait héritier. Composition, liquidation et partage entre Adrien de Saint-Jean de Pointis et son neveu Calixte Gertoux, docteur en droit de Guchen, représentant feue sa mère Virginie de Saint- Jean de Pointis, épouse Gertoux, pour faire cesser l'indivision qui existe entre-eux à l'égard de la succession de Auguste-François de Saint-Jean de Pointis et de dame Françoise Dupac, son épouse, dont ils sont respectivement héritiers pour deux tiers et un tiers (1850). 1762-1854 Liasse

Jacques-Paul-Albert de Saint-Jean de Pointis

13 J 65 – Cinq cahiers de géométrie de Albert de Saint-Jean de Pointis pour l’école militaire. 1841-1842 Cahiers

13 J 66 – Papiers de Jacques-Paul-Albert de Saint-Jean, capitaine, chef d'esquadron au 8e hussard, fils de Théodore. Correspondances. Achat de plusieurs pièces de terre à Pointis-Inard par Albert de Saint-Jean de Pointis à Bertrande-Marie-Anne-Irma Baup, née , pour une somme de 30 000 francs (5 mars 1850). Succession de Jean-Pierre Galy et Marie-Jeanne Souquet, entre leurs enfants et leurs créanciers ; composition de leurs patrimoines et partage (1863). Pommade contre la gale et pour la guérir en un jour. Comptes et factures diverses (par exemple Génévray, entrepreneur de monuments funèbres de Toulouse, pour 220 francs, le 19 avril 1869). Mandats ou chèques pour 1873-1886. XIXe s. Liasse

13 J 67 – Papiers de Albert de Saint-Jean de Pointis. Nombreux actes de vente de terres à Pointis- Inard (1847-1868). Rapport avec les frères Picheloup, usinaires à Pointis, sur l'entretien et l'usage d'une digue pour l'irrigation notamment. Plan figuratif de l'usine des frères Picheloup sur le Ger à Pointis-Inard. 1847-1868 Liasse

13 J 68 – Correspondance de Albert de Saint-Jean, vicomte de Pointis après la mort de son père Théodore en 1864, notamment de Faur, avocat à Saint-Girons. 1858-1888 Liasse

13 J 69 – Correspondance de Albert de Saint-Jean de Pointis avec la banque Despaignol et la banque Ch.Vesseron, Cougar et S.Fage, à Sedan. Divers comptes de la banque Despaignol pour le même. 1865-1870 Liasse 28 13 J 70 – Succession de Louise-Magdelaine d'Aurelle de Champetière, veuve du marquis de Beynaget de Pennautier, remariée en troisièmes noces avec Louis-Gilbert-Charles-Raymond de Ramond, entre son fils Amable-Rodolphe de Beynaget, marquis de Pennautier, ses quatre petits- enfants issus de l'union de Virginie, fille de celle-ci et de Jacques de Beynaget, et Théodore de Saint-Jean de Pointis, et autres. Correspondance avec M. Gault et M. Chotard, notaires à Châteaugontier (1849-1859). Estimation de la fortune que les héritiers de Madame de Ramond auront à partager, se montant à un total de 4 595 068 francs, dont 2 000 000 pour les biens situés en Anjou (Mayenne et Maine-et-Loire) selon M. Gault et 1 250 000 pour les terres de Pennautier. Liquidation de la succession et vente des châteaux et domaine de l’Ecoublère en Maine-et-Loire (1844). A noter : Journal de Château-Contier, du 21 juillet 1844 (4 pages), contenant l'annonce de la vente du château de l'Ecoublère. 1841-1859 Liasse

René-Alexandre de Saint-Jean de Pointis

13 J 71 – Papiers de Alexandre de Saint-Jean de Pointis, marié à Albanie de Montredon. Quittance et correspondance avec Senac, banquier de Saint-Gaudens. 1850-1853 Liasse

13 J 72 – Une trentaine de congés adressés par Gaudens Beyt, huissier, à la requête de « Alexandre de Pointis », à des habitants de Pointis-Inard pour leur intimer de libérer en bon état les pièces de terre labourables qu'ils exploitaient chacun à titre de « fermier verbal » (tous datés du 17 juin 1865). 1865 Liasse

Madelaine-Blanche de Saint-Jean de Pointis, marquise de Castelpers

13 J 73 – Papiers de Blanche de Saint-Jean de Pointis, fille de Théodore, mariée à Édouard, marquis de Génibrousse-Castelpers, à Monbardon. Correspondances. Avertissements fiscaux et quittances fiscales. Règlement des dettes du colonel Albert de Pointis, son frère (comptes et correspondances à Paris en 1888). Ventes des coupes de bois à Pointis-Inard (1889-1900). Projet de réparation de la berge droite du Ger (1909). Fin XIXe s.-1909 Liasse

Familles apparentées

13 J 74 – Un factum en deux exemplaires : réponse à une réplique et à un mémoire imprimé pour madame de Cazaux-Laran contre les sieurs de Foix, de Bouzet et de (XIX e s., 34 p.), à propos du droit à la nationalité française de Bénedicte de Cazaux-Laran, chanoinesse commanderesse de l'ordre de Saint-Jacques-le-Majeur, en tant qu'émigrée et habitante de Madrid (vers 1825-1828).

13 J 75 – Procès opposant Guillaume et Pierre Montegut, frères, de Taurignan, à Jeanne-Marie de Vendomois, veuve de Guy-Joseph de Saint-Jean, baron de Pointis, seigneur de Taurignan, par rapport au droit de pêche sur la rivière de Salat (1778-1782).

29 GESTION DES BIENS (XVII e s. – XVIII e s.)

Seigneuries de Pointis et Ustou

Revenus nobles et impôts royaux

13 J 76 – Quittances des impositions (dixième noble, capitation…) payées par Jean-Jacques de Saint-Jean, à Pointis, Ustou et Belfaich. Revenus et déclaration des biens nobles et ruraux. Demandes de modération, correspondances à ce sujet. Arrêt du conseil d’État du roi concernant les droits d'ensaisinement (1708). Extrait du cadastre pour M. le vicomte de Pointis. Etat des biens de messieurs de Pointis à Pointis (1711). Déclaration du revenu des biens nobles que Jean-Jacques de Saint-Jean, baron de Pointis, possède à Ustou et Betchat (1733). Supplique auprès de l’intendant d’Auch pour faire réduire l’estimation des revenus, en particulier des biens de Belfaich et Betbèze (deux moulins notamment) qui ne seraient pas nobles, ainsi que de la forge d'Ustou, construite dix- huit ans auparavant et qui ne rapporte plus, le fer du pays de Foix ne vaut rien et il faut le chercher à Vicdessos (s.d.). État des lods et vente à Ustou (1733-1749). Etat de la terre et des moulins de Pointis, état de la terre d'Ustou, moulin du Tren, de Saint-Lizé et de la Rivière (s.d.). Règlement des arrérages de taille pour un pré à Erp baillé à M. de Latour en 1740. Lettre de Jean-Etienne De Laborde, receveur général des domaines et bois de la généralité d'Auch, sur les droits de Jean- Jacques de Saint-Jean en tant que coseigneur paréage du domaine de Pointis avec un autre gentilhomme, acquéreur engagiste du roi de la moitié de la seigneurie directe à Pointis (27 avril 1744). Modération accordée par Gaspard-Henry Caze de la capitation noble de Jean-Jacques de Saint-Jean, vicomte de Pointis, du fait qu'il tienne « en son château un cheval d'Espagne qui sert d'étalon et des baudets très utiles aux juments des environs » (2 septembre 1745). Requête en suppression de la capitation de Marthe de Lapasse, veuve de François de Roquemaurel, sieur de Latour d'Ustou, après son décès survenu le 4 juillet 1746. Extrait du cadastre des biens nobles de Pointis appartenant à Jean-Jacques de Saint-Jean, vicomte d'Ustou, seigneur de Pointis (1746). 1711-1752 Liasse

13 J 77 – Quittances des impositions (taille, capitation, vingtième noble) payées par Nicolas- Melchior de Saint-Jean de Pointis, à Pointis et Ustou). A noter : Déclaration des biens nobles et ruraux d'Ustou (1756). Cadastre des biens nobles de feu Octavien de Roquemaurel, sieur de Latour Ustou (pour le calcul du XXe en 1776). 1752-1787 Liasse

Comptes courants

13 J 78 – Comptes de la communauté d’Ustou (1693) et de diverses métairies. État du bétail d'Ustou (1789). 1693-1789 Liasse

13 J 79 – Comptes des dépenses courantes (1752, 1773, 1774, 1779, 1783, 1784, 1790). État des lods et vente sur les actes remis par Cazaux, notaire d'Ustou (1733-1749). Lods et ventes pour le vicomte de Pointis (1763). État des lods et vente sur les actes remis par Laporte, notaire d'Ustou

30 (1790-1791). 1736-1791 8 cahiers. Liasse

Métairies et fermes d'Ustou et de Pointis

13 J 80 – Comptes et documents produits par Galy pour la gestion des biens du vicomte Nicolas- Melchior de Saint-Jean de Pointis à Ustou. A noter : état des bestiaux entre 1774 et 1781, fournitures faites par Galy et fromages reçus par lui entre 1771 et 1783, état du foin vendu en 1783, compte des meuniers d'Ustou en 1780. Polices d'afferme de grains (1753 et 1780). Vente de la pièce de terre dite de Boucharolle à Charles Maurette (11 septembre 1754). Police d'afferme du moulin de la Vielle, au sieur Laporte, pour quatre ans (13 septembre 1754). Correspondances d'affaires et documents divers concernant Ustou. 1753-1785 Liasse

13 J 81 – Idem. Comptes et documents produits par Galy pour la gestion des biens du vicomte à Ustou. A noter : revenus des métairies d’Ustou, vente de bétail (1784), reconnaissance de bestiaux (pour 1759, 1784, 1785, 1779, 1787, 1780), dont compoix cabaliste ; comptes et quittances, état des lods et ventes reçus (1781-1783), mémoire du linge et des effets de cuisine qui sont dans le château d’Ustou (s.d.), état des rentes en grains du vicomte de Pointis à Ustou (1782). Quittances. 1756-1787 Liasse – cahiers

Moulins fariniers d'Ustou et de Pointis

13 J 82 – Livre de raison pour les comptes des moulins de la vallée d’Ustou. 1737-1757 Registre

13 J 83 – Livre de raison pour les comptes des moulins de la vallée d’Ustou. 1762-1786 Registre

13 J 84 – Concessions et réparations des moulins de Pointis (sur la Garonne, sur le Ger, sur le Trein). Extrait du bail à ferme du moulin de Pointis-Inard accordé par Nicolas-Melchior de Saint- Jean de Pointis, en faveur de Jean-Bertrand Douat et de Jean Labatut pour une durée de neuf années (21 mai 1764). Police de ferme du moulin de Pointis, sur le Ger, qui commence le 24 juin 1775, passée entre Guy-Joseph de Saint-Jean, seigneur baron de Pointis, Nicolas-Melchior de Saint-Jean, seigneur baron de Pointis et vicomte de Couserans, et Raymond Deboux, pour une durée de neuf années (19 novembre 1772). Bail du moulin de Pointis, sur le Ger, joui indivisément par Catherine- Charlotte de Saint-Jean, marquise de Cazaux-Laran, baronne de Pointis, et Nicolas-Melchior de Saint-Jean, baron de Pointis et vicomte de Couserans en la vallée d'Ustou, à Pierre Ribos et Jean Castera, pour une durée de neuf ans (1 mai 1784). 1675-1785 Liasse

Forge et mines d’Ustou

13 J 85 – Mines de fer. Procès devant le parlement de Toulouse entre Jean-Jacques de Saint-Jean, baron de Pointis, et Jean-Pierre-Gaston de Sirgant, seigneur et baron d’Ercé, à propos de la 31 possession des deux montagnes d’Escot et de Fraichet, en la vallée d’Ustou, qui contiennent des mines de fer (1733) : consultations, procédures, correspondance, copie des actes produits par le baron d’Ercé, dont une transaction entre les habitants de Serac et les consuls et habitants d’Ercé, en occitan (Bernard de Pujol, notaire, 1413). 1413-1733 Liasse

13 J 86 – Procès au sujet de coupes illégales de forêts appartenant au vicomte de Pointis, notamment par le sieur Tomassin, qui cherchait des mines de plomb (1774). Lettres et procédures. 1638-1774 Liasse

13 J 87 – Registre de l’état des charbonniers de la forge d’Ustou : 1728-1732, 1739-1740. 1728-1740 Cahiers

13 J 88 – Registre de l’état des charbonniers de la forge d’Ustou. 1728-1729 Cahiers

13 J 89 – Registre de l’état des charbonniers de la forge d’Ustou. 1731 Cahiers

13 J 90 – Registre des fournitures faites aux voituriers de la forge d’Ustou. 1730-1732 Cahiers

13 J 91 – Comptes des fournitures faites par Germain Lechart, marchand de Saint-Girons, du fer qu’il a reçu de la forge d’Ustou. Fragments de comptes de la forge d’Ustou, par Galy, commis à la forge. Lettres de ce dernier au vicomte de Pointis sur la marche de ses affaires, principalement de la forge. 1743-1780 Liasse

13 J 92 – Lettres de Galy sur la forge et les affaires du vicomte de Pointis à Ustou. 1758-1784 Liasse

13 J 93 – Comptes de recettes et dépenses de la forge d’Ustou remis par le sieur Galy au vicomte de Pointis. État des charbonniers. État des fournitures faites pour l'entretien de la forge. Diverses notes et quittances de la forge d’Ustou. 1759-1773 Liasse

13 J 94 – Comptes de recettes et dépenses de la forge d’Ustou remis par le sieur Galy au vicomte de Pointis. État des charbonniers. État des fournitures faites pour l'entretien de la forge. Diverses notes et quittances de la forge d’Ustou. 1755-1777 Liasse

32 Seigneurie de Betchat

13 J 95 – Papiers des fermes de Belfaich et de Castelbon appartenant au vicomte de Pointis : comptes, quittances, polices d'affermes, procès. A noter : Etat des semences des quatre métairies de Castelbon (1718). Conflit avec Jean Brunet, habitant de Saleix, fermier, pour une diminution du nombre de bestiaux. Procès avec le curé de « Betchat » ou « Belfay » à propos de deux obits à Castelbon, dont un factum pour l'instruction sommaire (imprimé chez J. Douladoure). Procès pour coupes de bois illégales. 1716-1752 Liasse

Seigneurie de Miramont

Revenus nobles et impôts royaux

13 J 96 – Quittances des impositions (taille, capitation, vingtième noble) payées par Jean de Saint- Jean de Pointis et son épouse Rose de Vaux, à Miramont. Demandes de modération. Quittances d’obits. 1758-1783 Liasse

Métairies et fermes de Miramont

13 J 97 – Recettes et dépenses des métairies de Miramont. 1762-1786 Registre

Moulin de Miramont

13 J 98 – Concession du moulin. Bail à ferme des moulins farinier et à huile sur la Garonne à Miramont, entre Jean de Saint-Jean de Pointis et François et Bertrand Cazaux, père et fils (3 juin 1781). Bail à ferme du moulin à huile de Miramont, entre Jean de Saint-Jean, vicomte de Pointis, Rose de Vaux son épouse, et Jean Rousseau, de Miramont (22 janvier 1790). Bail à ferme du moulin farinier de Miramont pour 3 ans, entre Nicolas-Melchior Saint-Jean, et Antoine et Guilhem Anglade, père et fils (14 frimaire an 6). Bail à ferme du moulin farinier de Miramont, entre Nicolas- Melchior Saint-Jean et Julien Douat, meunier, habitant de Labarthe (14 décembre 1804). Bail à ferme du moulin à huile de Miramont, entre Nicolas-Melchior Saint-Jean et François Capdeville, dit Barreau, habitant de Miramont (1 avril 1807). 1781-1807 Liasse

Pour le XVIIIe s., de nombreux documents relatifs aux revenus du moulin de Miramont, mais aussi aux réparations dont il a pu faire l'objet, sont contenus soit dans les procédures qui ont opposé le sieur de Brouls et son fermier François Cazaux aux habitants de Miramont et à Vincent Castaing en particulier (cf. 13 J 142), soit dans les procédures qui ont fait suite à la succession de François de Vaux, sieur de Brouls (cf. 13 J 30 et suivantes).

33 DROITS SEIGNEURIAUX (XV e s. – XVIII e s.)

Seigneuries de Pointis et Ustou

Recherches des droits seigneuriaux

13 J 99 – Titres des seigneuries de Pointis et Ustou, réunis par la famille de Saint-Jean aux XVII e et XVIIIe s. (copies et quelques originaux) pour prouver ses droits dans diverses procédures. Dénombrements, achats, reconnaissances de dettes, mémoires, actes divers, correspondance. XIVe s.- XVe s. Instrument de donation faite à noble Arnaldo de Cazali (Arnauld de Cazaux) du domaine de Brouls, par Ademarius de Malo Leone (Adémar de Mauléon), conseigneur de Pointis-Inard (1384, copie XVIIe s.). Transaction passée entre Bernard d'Ustou et le vicomte de Couserans (20 août 1418, original). XVIe s. Dénombrement des fiefs et arrières-fiefs de Pierre-Roger de Comminges, seigneur d'Ustou (1540, copie XVIIe s.). Dénombrement des biens nobles de Magdelaine de Fraiches, veuve de Arnaud-Roger de Comminges (1540, copie XVIIe s.). Dénombrement des biens nobles de Roger de Binos à Pointis-Inard, qui précise que le moulin du Giros est sujet à l'hommage au seigneur de Pointis (1540, copie XVIIe s.). Dénombrement de Saint-Gaudens (1542, copie). Dénombrement de M. de Mauléon, sieur de Barbazan (24 janvier 1545. Procuration de noble Gaspard de Saint-Jean, seigneur de Sueix, Saint-Ignan, et dame Catherine de Comminges, pour reconnaître et faire quittance à Hugues de Comminges, vicomte de Couserans, frère d'icelle, des sommes par lui payées à compte de la dot de sa fille (1560, original). XVIIe s. Denombrement rendu devant le sénéchal de Toulouse par Gaudens de Saint-Jean, seigneur de Pointis (1601). Vente de l'hommage, justice et direct de la métairie de la Lane, terres de La Bastide, faite par demoiselle Françoise de Comenge, vicomtesse de Couzerans et dame de Pointis-Inard, noble François de Comenge Saint Jean, baron dudit Pointis, et Pierre de Saint-Jean, sieur d'Ustou et dudit Pointis, frères, à noble Guy d'Encausse, sieur de La Bastide (18 février 1630). Sentence arbitrale faite par Pierre Giscard pour les seigneurs de Pointis, François de Saint-Jean de Pointis, vicomte de Couserans, et Jean-Jacques de Saint-Jean, sieur de La Gentille, oncle et neveu (16 mars 1671). Accord entre Jean-Jacques de Saint Jean, seigneur d'Ustou, co-seigneur de Pointis, et Jean-Jacques de Saint Jean de la Gentille, co-seigneur de Pointis (22 juin 1695). État des dettes du sieur de Pointis de la Gentille (1698). Dénombrement de Jacques de Moussens à Martres et Palauny (fragment, s.d.). XVIIIe s. Contrat d'échange de la châtellenie de Salses et autres domaines fait par le roi en faveur de M. de Laloubere de Montesquieu (1700, copie), produit en 1769 pour prouver les droits de M. de Pointis sur le domaine de Belfaich. Mémoire pour décider si les héritiers de Jean-Jacques de Saint-Jean, sieur de La Gentille, sont tenus de faire le piquettement à leurs dépens y compris pour les portions du sieur de Saint-Jean d'Ustou, et si la communauté de Pointis doit aussi fournir des frais pour celui-ci (deuxième moitié XVIIIe s.). 1384-Deuxième moitié du XVIIIe s. Liasse 13 J 100 – Titres des seigneuries de Pointis et Ustou, réunis par la famille de Saint-Jean aux XVIIe et XVIIIe s. (copies et quelques originaux) pour prouver ses droits dans diverses procédures. Achats, partages, hommages, actes divers. XVe s. Notamment : Extrait du livre féodal des nobles de Saint-Jean, seigneurs de Saint- Ignan (copie XVIIe s.). Extrait du testament de Marguerite d'Ysault, femme de noble Roger de Saint-Jean (23 septembre 1402, copie du XVIIIe s.). Extrait des pactes de mariage de noble Roger 34 de Saint-Jean, seigneur de Ruech, et noble Marie de Preyssac (10 août 1410, copie XVIIIe s.). Achat pour noble Pierre-Raymond d'Ustou (1466, original). XVIe s.-XVIIe s. Acte entre noble Pierre d'Espagne, seigneur de La Bastide, et Jeanne de Montesquiou, sa femme (1531, original). Procuration de noble Pierre-Roger de Comminges, vicomte de Couserans, à Hugues de Comminges, son frère (1544, original). Extrait du baptistère de Pierre de Saint-Jean, sieur d'Ustou (9 novembre 1607). Recherche et vérification des droits appartenant à sa majesté au district de la baronnie d'Aspet (1617). Vente à faculté de rachat du droit de lauzes et poules dépendants de la seigneurie de Pointis, par Françoise de Comminges à son fils Pierre de Saint-Jean, sieur d'Ustou, pour 771 livres (1631). Testament d'Hector de Saint-Jean en faveur de son neveu Jean-Jacques de Saint-Jean (13 juillet 1637). Achat de la moitié des droits de Pointis à François de Comminges par Pierre de Saint-Jean, sieur d'Ustou (1640). Partage des biens de Pointis et transaction entre Marie d'Amorrie, Françoise de Comminges et Gaudens de Saint-Jean. (9 février 1647) Testament de Georgette de Vaux, femme de Pierre de Saint-Jean, sieur d'Ustou (15 juillet 1662). Sentence qui décharge M. le baron de Pointis de rendre hommage au roi de sa portion de seigneurie de Pointis comme mouvante de la baronnie d'Aspet (9 juillet 1663). Hommage pour Pointis (1667). Droit de pacage et coupe de bois-mort à Pointis par Antoine-Roger de Comminges. Acte d'opposition et protestation de noble Pierre de Saint-Jean contre le juge d'Aspet qui commençait à s'emparer de la justice et des droits seigneuriaux à Pointis (10 août 1667). Sentence arbitrale entre François de Saint-Jean, vicomte d'Ustou, et Jean-Jacques de Saint-Jean, sieur de La Gentille, fils et donataire contractuel de Pierre de Saint-Jean, sieur d'Ustou, tout deux co-seigneurs de Pointis, pour le règlement de leurs droits seigneuriaux à Pointis (1671). Demande par Jean- Jacques de Saint-Jean d'un délai pour la réalisation du dénombrement et le dépôt des pièces justificatives (1672). Sentence arbitrale entre noble Jean-Jacques de Saint-Jean, co-seigneur de Pointis et de La Gentille, et les consuls de Pointis, pour le droit de loze, poules et fournage (2 mai 1680). XVIIIe s. Testament de Charles de Saint-Jean de Pointis (1738). Hommage et dénombrement de M. de Saint-Jean, vicomte de Pointis, seigneur d'Ustou, pour la terre et seigneurie d'Ustou d'une part, et d'autre part de la communauté d'Ustou pour les biens et droits lui appartenant (1782). 1402-1782 Liasse

13 J 101 – Documents et actes divers : transactions, attestations, prorogations, compromis, sentences arbitrales, contrats, baux à fief, appointements, banalités et droits seigneuriaux de Pointis (moulins), arpentements, reconnaissances, différends avec la communauté des habitants... Dont notamment : XVe s.-XVIe s. Acte d'échange entre les comtes de Comminges et de Foix (12 novembre 1479), copie fin XVIIIe s. pour la dame de Cazaux [Catherine-Joséphine-Charlotte de Saint-Jean, marquise de Cazaux-Laran, cosseigneurs de Pointis] contre le directeur de l'administration des domaine de l’État. Extrait de la reconnaissance générale de la communauté de Pointis-Inard (du 7 mars 1500), copie fin XVIIIe s. pour la dame de Cazaux contre le directeur de l'administration des domaine de l’État. Extrait du procès verbal dressé par Cazaux et Barthier, procureurs fiscaux de Pointis-Inard et d'Aspet, pour régler le territoire et juridiction du lieu (20 août 1518), copie fin XVIIIe s. pour la dame de Cazaux contre le directeur de l'administration des domaine de l’État. Arrêt du parlement portant vu du procès fait par le juge ordinaire de Pointis, par lequel Pierre-Jean Benefeit est condamné à être fouetté dans les rues et carrefour de Pointis, pour François de Saint- Jean, baron de Pointis (2 août 1531, original). Hommage en occitan (1536, original). Assignation de la cour de Montpellier pour les biens ruraux de noble Jean de Saint-Jean (1552, original). Appointement du juge de Pointis pour Pierre-Roger de Comminges, seigneur de Pointis (1557, original). Transaction entre messire Hugues de Comminges et les habitants de la vallée d'Ustou concernant le bail à fief des terres et possessions de ladite vallée (20 décembre 1565). Sentence du sénéchal de Toulouse pour les droits de laudes (8 janvier 1568, original). Appointement du sénéchal

35 de Toulouse qui maintient par provision la dame de Seisses, seigneuresse de Pointis, dans le droit de percevoir le droit de lauze sur les habitants de Pointis (13 janvier 1568, copie). Transaction entre la demoiselle Magdelaine de Seisses, seigneuresse de Pointis avec Roger de Comminges, son fils, et le sindic du lieu (5 mai 1568, copie). Souferme des droits seigneuriaux que le seigneur d'Aspet percevait à Pointis-Inard (27 avril 1572, copie). Appointement donné par le juge du seigneur de Pointis, Hugues de Comminges (17 novembre 1572, original). Transaction pour la banalité du moulin de Pointis, pour Gaudens de Saint-Jean, vicomte de Couserans (27 septembre 1587 au 13 juin 1599, original et copie). Contrat de mariage entre Gaudens de Saint-Jean et Françoise de Comminges (26 novembre 1593, original). Acte d'obligation des habitants de Pointis de moudre au moulin du seigneur (1599, original). Transaction au sujet de la banalité du moulin et pacages sur les bois entre Gaudens de Saint-Jean, vicomte de Couserans, seigneur de Pointis, et les consuls, manants et habitants du lieu (13 juin 1599, original). XVIIe s. Dénombrement de Pointis (11 septembre 1611, copie). Sentence de Samson, juge réformateur du domaine du roi dans la baronnie d'Aspet, qui établit deux juridictions à Pointis, l'une appartenant au roi comme baron d'Aspet et l'autre aux conseigneurs de Pointis (12 septembre 1617, copie). Transaction entre la dame de Comminges, seigneuresse de Pointis, et les consuls de la communauté de Pointis (21 novembre 1623). Ecrit du sieur de Pointis qui consent que le sieur d'Ustou, son frère, jouisse des droits de laude pour l'intérêt de la somme qu'il a payée à M. de Mongaillard en décharge de Françoise de Comminges, leur mère (12 octobre 1631, original). Extrait collationné de la transaction et accord entre la communauté de Pointis et François de Saint-Jean seigneur du lieu (23 mars 1633). Arpentement du bois appelé le Dos, à Pointis (3 juillet 1640). Bail à fief (15 août 1644). Quittance de MM. Colbert et Hemery, contrôleur au trésor royal des deniers extraordinaires de sa majesté, pour Guy D'Encausse, engagiste de la portion du domaine de sa majesté à Pointis-Inard (15 mai 1647, copie par Lahore). Transaction par laquelle noble Octavien de Roquemaurel se démet du moulin qu'il possède à Ustou, sur la rivière de l'Alet, ainsi que de la faculté d'y construire de nouveaux moulins fariniers, en faveur de François de Saint-Jean, baron de Pointis, seigneur d'Ustou, vicomte de Couserans, en échange d'une rente annuelle de 70 sestiers et du droit pour le sieur de Roquemaurel et ses successeurs de faire moudre leurs grains au moulin sans payer aucun droit de moulture (2 décembre 1657). Dettes de Jean-Jacques de Saint-Jean, sieur du Maine, en faveur de François de Saint-Jean de Pointis (28 juillet 1661). Acte d'échange entre M. de Pointis et M. de La Gentille (6 novembre 1663). Exploit et sommation en saisie pour les droits seigneuriaux, pour Jean-Jacques de Saint-Jean, seigneur de La Gentille et Pointis (15 juin 1664). Arpentement des terres nobles de Pointis (26 novembre 1664, original). Contrat de mariage entre Jean-Jacques de Saint-Jean, seigneur de Pointis, et Elisabeth Daimer (29 octobre 1665, original). Acte d'obligation pour François de Saint-Jean, baron de Pointis, contre Pierre de Saint-Jean, sieur d'Ustou (25 février 1667). Requête de Jean-Jacques de Saint-Jean de La Gentille présentée à M. de Parisot (7 octobre 1670, original). Ordonnance rendue par M. de Saint-Luc, lieutenant du roi, pour que Jean-Jacques de Saint-Jean de La Gentille, seigneur de Pointis, et les habitants de Pointis soumettent leurs différends civils et criminels devant M. de Parisot, avocat au parlement de Toulouse (18 octobre 1670, original). Sentence arbitrale par MM. de Paussé et de Parisot, au parlement, pour M. de Pointis contre la communauté de Pointis, à l'occasion du dommage qui avait été causé dans les bois du seigneur (10 février 1672, original). Sentence arbitrale pour le seigneur de Pointis contre Ribet, prêtre de Pointis (7 mai 1673). Compromis entre Jean-Jacques de Saint-Jean, seigneur de Pointis et de La Gentille, et les habitants (29 juin 1678). Arrêt du parlement rendu entre la communauté de Pointis et Jean-Jacques de Saint-Jean, sieur de la Gentille, conseigneur de Pointis (12 septembre 1678). Transaction entre Jean-Jacques de Saint-Jean, seigneur de Pointis, et la communauté du lieu (12 septembre 1681, original). Requête de Jean-Jacques, de Saint-Jean, seigneur de Pointis et d'Ustou, tendant à ce qu'ayant fait vérifier et juger son dénombrement de Pointis, il plut à l'intendant de Guyenne d'ordonner qu'il sera procédé au piquettement et séparation de sa portion de la terre de Pointis d'avec celle du roi (12 décembre 1686). Ordonnance de l'intendant de Guyenne aux fins de faire procéder au piquettement de Pointis (13 décembre 1686).

36 Compromis entre le seigneur de Pointis et la communauté du lieu (25 juillet 1695). Billet d'honneur passé entre Jean-Jacques de Saint-Jean de Pointis et Jean-Jacques de Saint-Jean de La Gentille, coseigneurs de Pointis, au sujet de l'achat du domaine qu'y possède le roi (10 mars 1697, original). XVIIIe s. Accord privé entre Paule d'Encausse, veuve de Charles de Saint-Jean, baron de Pointis, Marie de Saint-Jean, mariée à Pierre de Maylin, et Joseph de Couret, fils et héritier de Germaine de Saint-Jean, pour la succession de Jean-Baptiste Daymier d'Arques, leur oncle maternel, frère de leur mère Elisabeth Daymier d'Arques, mariée à Jean-Jacques de Saint-Jean (4 septembre 1738). Compromis entre les coseigneurs de Pointis et entre Dominique Dupuy, sindic de la communauté (24 février 1749, original). Extrait du cadastre du lieu de Pointis-Inard pour justifier le tènement des biens du vicomte de Pointis d'Ustou et ceux du sieur de Pointis de La Gentille et de sa mère (XVIIIe s.). Acte de protestation pour les seigneurs de Pointis-Inard contre les consuls, sindics et communauté du lieu (27 mars 1788). Procédure pour Jean de Saint-Jean de Pointis et la marquise de Cazaux-Laran (fin XVIIIe s.). 1479 - Epoque révolutionnaire Liasse

13 J 102 – Procédures, observations et mémoires produits par Lahore, feudiste de Miramont, en tant que procurateur spécial et général de Jean de Saint-Jean, vicomte de Couserans, et de Catherine- Joséphine-Charlotte de Saint-Jean, marquise de Cazaux-Laran, cosseigneurs de Pointis (1788), pour parvenir à la liquidation de leurs droits de seigneurie en propriété sur la terre de Pointis-Inard d'avec ceux que le roi y jouit comme successeur des comtes de Foix, baron d'Aspet. Pointis est un membre de la baronnie d'Aspet dont la portion appartenant au roi a été engagée à Jean-Jacques de Saint- Jean, baron de Pointis et vicomte de Couserans, à partir de 1694 puis par un contrat du 20 novembre 1710 confirmé par arrêt du 20 juillet 1784, mais dont le roi a retranché des engagements les lods et vente à son profit en 1771. Il s'agit notamment, à la fin du XVIIIe siècle, de vérifier les droits de Catherine-Joséphine- Charlotte de Saint-Jean, marquise de Cazaux-Laran, baronne de Pointis, veuve de messire François- Louis, marquis de Cazaux-Laran, mestre de camp de Dragons, habitant Taurignan, héritière d'une branche cadette de la famille, issue de Pierre de Saint-Jean, sieur de La Gentille, frère de François de Saint Jean, baron de Pointis, notamment au sujet du piquettement qu'elle demande dans les terres de Pointis, contre les sindics de la communauté (1788-1792). Ceux-ci remettent en doute la probité de Lahore en 1788. Quelques lettres adressées à Lahore. A noter : reconnaissance générale des habitants de Pointis-Inard faite au roi et au seigneur dudit lieu (1686). Deuxième moitié du XVIIIe s. Liasse

Hommage d’Octavien de Roquemaurel

13 J 103 – Pièces pour le procès au sujet de la nobilité et exemption des biens d’Octavien de Roquemaurel à Ustou, intenté par François de Saint-Jean de Pointis puis poursuivi par son fils Jean- Jacques I. Hommage à Bertrand d’Ustou (1408). Inventaire des pièces produites par ce dernier. Dénombrement de 1540, 1626, 1666, 1714. 1408-1714 Liasse

13 J 104 – Pièces pour le procès au sujet de la nobilité et exemption des biens d’Octavien de Roquemaurel à Ustou. Arrêt du parlement, procédures. Factum pour François de Saint Jean, seigneur, baron de Pointis, contre Octavien de Roquemaurel, qui prétendait n’être pas son vassal pour ses possessions de la vallée d’Ustou (trois exemplaires). 1633-1687 Liasse

37 13 J 105 – Pièces pour le procès au sujet de la nobilité et exemption des biens d’Octavien de Roquemaurel à Ustou. 1673 Liasse

Baronnie d’Aspet

13 J 106 – Procès engagé par Jean-Jacques de Saint Jean, seigneur d’Ustou, contre les héritiers du sieur baron d’Encausse et le juge royal d’Aspet Fabien de Ribet (1730-1780) : arrêt du conseil d’État rendu contradictoirement avec les seigneurs engagistes de la baronnie d’Aspet. 1655-1789 Liasse

Rapports avec la communauté des habitants d’Ustou

Les seize cotes composant cette partie n'ont pas été triées ni détaillées.

13 J 107 – Contestations avec la communauté. A noter : comptes des consuls pour 1729. XVIIe s.-XVIIIe s. Liasse

13 J 108 – Contestations avec la communauté. XVIIe s.-XVIIIe s. Liasse

13 J 109 – Contestations avec la communauté devant le sénéchal de Pamiers. 1695 Liasse

13 J 110 – Contestations avec la communauté. A noter : Cahier de redevances dues au seigneur de Pointis (XVe s., en occitan). XVe s.-1792 Liasse

13 J 111 – Contestations avec la communauté. A noter : Verbal de M. Daspe, commissaire du roi, pour faire le piquettement (21 mars 1670). XVIIe s.-XVIIIe s. Liasse

13 J 112 – Contestations avec la communauté. A noter : arrêt de la chambre souveraine des eaux et forêts du parlement de Toulouse portant règlement pour les rivières, ruisseaux, moulins et chaussées du ressort (26 juin 1713). 1643-1774 Liasse

13 J 113 – Contestations avec la communauté. A noter : Consultation sur l'opportunité pour un seigneur haut-justicier d'ôter l'épée à un roturier sur ses terres, 1715). 1634-1782 Liasse

38 13 J 114 – Contestation avec la communauté. Notamment contre Pascal Duchein et Barthelemi Duchein au sujet de l'exploitation de la pièce de terre de l'Estourgeaux. 1738-1772 Liasse

13 J 115 – Contestation avec la communauté. A noter : Copie des comptes de la communauté pour 1717 et 1741. 1536-1795 Liasse

13 J 116 – Requête des habitants d'Ustou auprès de l'intendant d'Auch pour demander le droit de réparer le grand chemin allant de Saint-Girons à Ustou, détruit par l'inondation du 14 mai 1772 Délibération du 16 novembre 1777. Lettre de l'intendant d'Auch qui informe le vicomte qu'il a accepté la requête des habitants d'Ustou mais lui donne par ailleurs des conseils quant au procès qu'il a contre eux pour la propriété des bois et montagnes (6 juin 1778). 1770-1780 Liasse

13 J 117 – Contestations avec la communauté au sujet des élections consulaires. A noter : Comptes de recettes et de dépenses de la communauté pour 1730 et 1733. XVIIIe s. Liasse

13 J 118 – Contestations avec la communauté. A noter : Nominations consulaires. Comptes de la communauté (1716, 1717, 1718, 1721, 1722, 1723, 1725). 1656-1761 Liasse

13 J 119 – Rapports avec la communauté, puis municipalité. A noter : État des sommes dues pour le droit de lods en 1788 et 1789. Comptes divers. 1787-1792 Liasse

Lods et ventes

13 J 120 – Droit de lod : procès de Jean-Jacques de Saint-Jean de Pointis contre Jacques et Marie Cazaux qui le lui contestent. Contrat de relâchement de certains lods et redevances annuelles : Jean- Jacques de Saint-Jean, seigneur baron de Pointis La Gentille avait aliéné à divers particuliers les lozes qu’ils lui devaient, et Charles de Pointis, son fils, les a rachetées en remboursant les sommes payées à son père (26 février 1713). Reconnaissances du droit de loze : 1554, 1599, 1613, 1678. 1554-1713 Liasse

13 J 121 – Idem. Lettres, actes (transactions...), procédures, factums. Factum en six exemplaires pour Jean-Jacques de Saint-Jean de Pointis (1751). 1702-1751 Liasse

39 Droit de chasse

13 J 122 – Droit de chasse. Procès intenté par Jean-Jacques de Saint-Jean de Pointis contre Raymond Lacour, marchand de Pointis, Factum de 6 fol en deux exemplaires pour l'instruction sommaire. Dépositions de témoins. 1727-1728 Liasse

13 J 123 – Droit de chasse. Procès intenté par Jean-Jacques de Saint-Jean de Pointis contre Raymond Lacour, marchand. Le même factum. Dépositions de témoins. 1728 Liasse

13 J 124 – Droit de chasse. Procès intenté par Jean-Jacques de Saint-Jean de Pointis contre Raymond Lacour, marchand. Procès contre des habitants de Pointis, notamment pour fait de chasse ; saisie des armes de chasse. 1769-1779 Liasse

Propriété et usage des forêts et montagnes d'Ustou

13 J 125 – Contestation avec la communauté à propos des forêts. En 1758, Nicolas-Melchior de Saint-Jean saisit le sénéchal de Pamiers pour faire reconnaître officiellement ses droits sur les forêts et interdire aux habitants toute coupe et vente de bois. Ceux-ci estiment être copropriétaires de tous les fonds de vallées et que des usages leurs ont été concédés pour le pacage des bestiaux et les coupes de bois. Procès en parlement et arrêt favorable au seigneur du lieu. En 1761, les habitants d'Ustou se pourvoient en cassation devant le Conseil du Roi, qui casse en 1781 l'arrêt du parlement et condamne le vicomte à restituer les sommes payées par les habitants et la moitié de la valeur des bois par lui coupés à Ustou depuis le 4 décembre 1760. Nombreux mémoires et factums sur ces contestations, important pour les coutumes du lieu (XVIIIe s.). Observation pour M. le vicomte de Pointis contre les habitants de la vallée d'Ustou (années 1780), par rapport à la propriété des montagnes, bois et forêts d'Ustou. Par une transaction de 1548, les habitants de la vallée auraient seulement acquis le droit d'affermer les herbages, glandages, les coupes de bois à chauffer. Transaction et hommage de la communauté d'Ustou (copie de l'acte de 1565). Requêtes présentées au roi et à son conseil par le vicomte de Pointis, Nicolas- Melchior (1777). 1565-fin du XVIIIe s. Liasse

13 J 126 – Idem. Procédures. Lettres de Chauliac, procureur au parlement (1760-1761). Factum : Réponse aux observations, par le baron de Pointis, vicomte de Couserans, contre la vallée d’Ustou, s.d., 6 fol. (Toulouse, imprimerie de la veuve J.-P. Robert, rue Sainte-Ursule). 1756-1761 Liasse

13 J 127 – Ibidem. Procédure sur le recours à la maîtrise des eaux et forêts. Correspondance. 1774-1785 Liasse

40 13 J 128 – Correspondance active et passive de Nicolas-Melchior de Saint-Jean, puis de Jean de Saint-Jean, vicomtes de Pointis, au sujet du conflit avec la communauté d'Ustou porté devant le Conseil du Roi. Le vicomte fait opposition à l'arrêt du Conseil de 1781, mais l'année suivante un nouvel arrêt le condamne à nouveau à une amende. Par la suite, il agit auprès de la maîtrise des Eaux et Forêts de Saint-Gaudens pour se faire concéder un tiers des bois et des montagnes en toute propriété, alors que les habitants d'Ustou revendique une copropriété sur l'ensemble. Une nouvelle fois, le vicomte fait opposition et dépose une requête auprès du Conseil du roi le 7 décembre 1784 pour entériner cette distraction du tiers des bois à son profit, sous prétexte qu'ils ont été concédés gratuitement aux habitants. Relations du vicomte Nicolas-Melchior avec son frère Jean, chevalier de Saint-Louis, avec son frère Jean-Jacques, prévôt de Mirepoix, et avec divers avocats de Paris (Caïsso, Baron, et en particulier Bocquet des Tournelles, avocat au conseil du roi). Correspondance de Jean de Saint-Jean sur la même affaire après la mort soudaine et inattendue de son frère aîné, dont il est question dans une lettre du 11 février 1787 où il apprend la nouvelle à des Tournelles : « La mort vient de m'enlever mon frère que j'aimais si tendrement et qui méritais si tendrement de l'être ; cet événement me laisse dans la dernière consternation et dans la plus vive agitation en sorte qu'à présent je me trouve incapable de la plus petite chose. » Lettre de recommandation adressée par Pierre-Paul Faydit, comte de Terssac, major du régiment d'Artois, cousin de Jean de Saint-Jean de Pointis, à M. Lenoir, conseiller d’État, datée du 22 mars 1789, dans laquelle il présente le vicomte de Pointis comme « un vieux militaire qui réclame des droits qu'il croit bien établis. » A noter :

« Projet de lettre pour Messieurs Vidaud de Latour, de Roquencourt, de Cypière, conseillers d’États.

Nota : Il faut les porter à leurs hôtels et savoir avec leurs suisses s'ils se chargent de les faire remettre à leurs maîtres ou s'il faut les envoyer par la poste, auquel cas leur demander l'adresse d'un chacun.

Monsieur

Jeudi prochain, M. Coupart de la Bloterie doit rapporter au comité contentieux un procès que j'ai au conseil avec mes habitans d'Ustou, dont l'événement doit décider pour toujours de leur bonheur et du mien, ainsi que de ma santé personnelle. Je vous prie, monsieur, de vouloir bien m'indiquer le jour et le lieu ou je pourrai avoir l'honneur de vous instruire de cette affaire importante par son objet, mais très simple en elle-même. Il y a plus d'un an que je suis à Paris pour solliciter cette affaire, mais comme je sais que vos momens sont précieux, j'ai attendu jusqu'à cet instant pour vous demander une audiance. Le désir que vous avès de rendre justice ne peut que s’accommoder avec celui que j'ai de vous mettre à portée de connoitre les questions sur lesquelles vous devés vous prononcer.

Je suis avec respect...

Paris, hôtel d'Angleterre, rue du Jour, le 21 août 1789 » 1782-1790 Liasse

Des correspondances relatives à cette affaire contre la communauté se trouvent dans les papiers de Nicolas-Melchior I, de Jean et de Jacques de Saint-Jean de Pointis. La Révolution ne met pas définitivement fin à l'opposition entre les Saint-Jean de Pointis et la commune d'Ustou à propos de la propriété des forêts, comme le montrent les événements de la guerre des demoiselles

41 vers 1830 (13 J 48), jusqu'à la vente par Théodore et Édouard de Saint-Jean de Pointis de leur part des forêts aux 90 habitants les plus solvables d'Ustou (13 J 55).

Propriété des moulins fariniers de Pointis

13 J 129 – Contestations au sujet de la banalité du moulin dit du Giros, à Pointis, et au sujet de l'hommage qui serait dû pour celui-ci, entre Jean-Jacques de Saint-Jean, co-seigneur de Pointis et seigneur d’Ustou, fils et successeur de François, et Jean-Jacques de Saint-Jean, co-seigneur de Pointis et seigneur de La Gentille, successeur et fils de Pierre, auquel le moulin a été baillé en 1647 (procédures à partir de 1695). Mémoires et pièces justificatives, notamment : Acte de paiement aux héritiers de Mongaillard, Pierre d'Ustou, sieur de Mongaillard, fils et héritier de François d'Ustou, par Françoise de Comminges, dame de Pointis, vicomtesse de Couserans (11 mai 1627). Accord et transaction entre Jean d'Ustou, sieur de de Mongaillard, et ses frères et sœurs (1684). Transaction entre François de Saint-Jean de Pointis et son frère Jean-Jacques de Saint-Jean, sieur du Maine, auquel une maison et des terres vers Sainte-Croix (diocèse de Rieux), dont la métairie de Coulan, sont baillées à faculté de rachat pour sa légitime. Sentence du sénéchal de Toulouse, qui condamne Guy d'Encausse, seigneur de La Bastide, à passer nouvelle reconnaissance à François de Saint-Jean de Pointis (10 mars 1644). Inventaire des effets délaissés par noble François de Saint-Jean de Pointis, marié à Marie d'Amorrie (14 novembre 1646). Transaction entre François de Saint-Jean, ses frères et sœurs, et leur mère Marie d'Amorrie, après la mort de leur père et mari François de Saint-Jean de Pointis (1647). Règlement de la légitime de Marie de Saint-Jean, fille de Marie d'Amorrie et femme de Pierre de Sirgeant (1652). Transaction d'accord entre noble François de Saint-Jean, baron de Pointis, et Pierre de Sirgeant et Marie de Saint-Jean, mari et femme (24 août 1653). Contrat de mariage entre Pierre de Sirgeant et Marie de Saint-Jean (14 juillet 1638). Vente par Hugues de Saint-Jean, seigneur de Marcenac, au sieur de Pointis, de sa portion de justice et fiefs de Pointis (27 octobre 1664). Transactions entre François de Saint-Jean de Pointis et ses oncles paternels : échange entre noble Pierre de Saint-Jean, sieur d'Ustou, et son neveu noble François de Saint-Jean de Pointis. Procédure contre Jean-Jacques de Saint-Jean, sieur de Sérac. 1627-XVIIIe s. Liasse

13 J 130 – Moulin et île sur la Garonne, à Pointis. Procès, porté devant le sénéchal de Pamiers, entre messire Jean-Jacques de Saint-Jean, baron de Pointis, vicomte d’Ustou et descendant de la branche aînée de la famille d'une part, et d'autre part dame Paule d’Encausse, veuve et héritière de messire Charles de Saint-Jean, et messire Guy-Joseph de Saint-Jean, lieutenant au régiment de Lorraine, son fils, qui refusent de prêter l'hommage d'une paire de gants pour une île sur laquelle ils réclament des droits . Cette île étant située sur la Garonne au lieu de Pointis-Inard, son statut dépend de la navigabilité de la rivière à son niveau, au-dessus de Cazères. Ils exigent aussi la destruction du moulin qu'y a construit le vicomte. Mais celui-ci prétend que la rivière étant navigable à cet endroit, il est le seul à pouvoir jouir des droits sur cette île en tant qu'acquéreur des droits royaux sur Pointis depuis 1710. Procès entre Jean-Jacques de Saint-Jean et Joseph Richer, sindic général de la navigation en Navarre et généralité d'Auch, pour obliger le baron de Pointis à réparer et entretenir ses moulins sur la Garonne à Pointis dans le but d'y faciliter la navigation. Procédures, mémoires, consultations, pièces justificatives. A noter : XVIIe s. Extrait du contrat de mariage entre noble Pierre de Sirgant de Seix et Marie de Saint-Jean d'Ustou (14 juillet 1638). Accord entre François de Saint-Jean, baron de Pointis, et Pierre de Siregan et damoiselle Marie de Saint-Jean, mariés, qui prouve que François de Saint-Jean est fils d'autre François de Saint-Jean et de demoiselle Marie d'Amorrie (24 octobre 1653). Accord entre Roger de Saint-Jean et François de Saint-Jean, sieur de Saint-Lizier, qui

42 renonce au droit de primogéniture (XVIIe s.). Procédure concernant le sieur de La Mothe et la dame de Bruyère, sa mère, pour la réparation de leur moulin de Labarthe-Inard (copie de l'acte de vente du moulin datant du 15 juillet 1659). Accord entre Guy d'Encausse, seigneur de La Bastide et de Rieucazé, Jean-Jacques de Saint-Jean, vicomte de Pointis et Madame de La Gentille (Elisabeth Daymier) pour la banalité du moulin de Pointis (s.d.). XVIIIe s. Partage des bois de Pointis entre les co-seigneurs, Jean-Jacques de Saint-Jean, vicomte d'Ustou et Charles de Saint-Jean, baron de Pointis, seigneur Darquès (27 mai 1738). Lettre du baron de Pointis, mousquetaire du roi, à Daniel-Charles Trudaine, intendant des finances, pour demander au roi l'autorisation de reconstruire un moulin farinier à Pointis, au Gravier de Ramade, sur la Garonne, contre un droit d'albergue (s.d.). Lettre de Lassus, de Montréjeau, qui émet un avis favorable quant à cette requête (4 août 1741). Contrat de ferme à Jean Audibert du moulin farinier à trois meules de Pointis sur la Garonne, pour quatre ans et pour 500 livres par an, à charge pour le seigneur d'effectuer les réparations (12 mars 1742). Contrat de ferme du moulin farinier de Pointis- Inard sur la Garonne à Pierre Lassalle, pour 800 livres par an et pour 6 ans, n'étant tenu de faire aucune réparation (23 octobre 1751). Bail à ferme du moulin de Garonne à Pointis, concédé à Julien et Jean-Bertrand Douat, père et fils, pour trois années au prix de 320 livres par an (15 juin 1757). Afferme du moulin farinier de Pointis sur la Garonne à Jean-Lin Guyraude et Jean Daussein, pour 180 livres par an, à charge pour eux d'effectuer les réparations éventuelles (1 février 1762). 1653-1762 Liasse

Juridiction seigneuriale d’Ustou

Les cotes composant cette partie n'ont pas été triées ni détaillées.

13 J 131 – Informations faites par devant le juge et la Cour de la vallée d’Ustou (1716-1735, 1748, 1755, 1757, 1775-1789). 1716-1789 Liasse

13 J 132 – Informations faites par devant le juge et la Cour de la vallée d’Ustou. 1717-1756 Liasse

13 J 133 – Informations faites par devant le juge et la Cour de la vallée d’Ustou. 1717-1758 Liasse

13 J 134 – Informations faites par devant le juge et la Cour de la vallée d’Ustou. Ainsi qu'une affaire impliquant Douat, fermier du moulin farinier de Pointis-Inard, par rapport aux droits banaux sur le moulin auxquels sont assujettis les habitants du lieu ; pièces justificatives. v.1740-v.1780 Liasse

13 J 135 – Informations faites par devant le juge et la Cour de la vallée d’Ustou. 1777-1788 Liasse

13 J 136 – Informations faites pas devant le juge et la Cour de la vallée d’Ustou. 1778-1785 Liasse

43 13 J 137 – Informations faites par devant le juge et la Cour de la vallée d’Ustou 1776-1788 Liasse

Seigneurie de Betchat

13 J 138 – Actes antérieurs à l'acquisition de Belfaig ou Belfaich, actuel Betchat, par les Saint-Jean de Pointis. Château et terre de Castelbon. Contrat de vente du domaine de Belfaig pour 820 livres de principal à noble Henry de Martres, seigneur Du Plan et de Loupian (1640). Contrat d'achat du moulin de la Tranque et du château de Castelbon par Jean-Louis de Martres, seigneur Du Plan, à messire Jean de , sieur de Betbèze (12 février 1651). Extrait du cadastre de Belfaich (1668). Différend avec les habitants des terres de , « Belphach » et Moncaup au sujet des coupes de bois et des moulins (vers 1706). 1640-Début du XVIIIe s. Liasse

13 J 139 – Documents antérieurs à l'acquisition par le vicomte de Pointis, notamment : mise en possession de Belfaig par Henri de Martres Du Plan (4 novembre 1640). Vente, pour 14 000 livres, du château de Castelbon, de cinq métairies (Claréac, La Porte, Sarrempis, Pouloumès et Belloc), des moulins de Pouloumès et de la Travèque et d'une tuilerie, à Marguerite de Vendomois, fille de Philippe de Vendomois, seigneur de Taurignan, veuve de Géraud De Qué, seigneur de Moncaup et Saleix, par messire Jean-Louis de Martres Du Plan, seigneur et baron de Loupian, Castelbon, Belfaich, Belloc (4 juin 1654). Extrait des terres et possessions que noble François De Qué, sieur de Moncaup, possède à Belfaig (1668). Achat du château de Castelbon et des biens dépendants (Belfach, Betbèze, Encausse...) par Jean-Jacques de Saint-Jean, baron de Pointis, à Jean de Vendomois, sieur de , héritier de Philippe Deque, sieur de Moncaup, pour 16 850 lt, le 13 août 1719 ; mais vente de la justice et censives au sieur François de Roquemaurel, qui devrait donc payer les lods et ventes quoiqu'il s'y refuse. Si le château de Castelbon est réputé noble, le reste des terres associées ne seraient pas des fiefs mais des biens roturiers. Donation du domaine de « Belfaich » en faveur de Jean-Jacques de Saint-Jean, baron de Pointis, par noble François de Roquemaurel, sieur de Latour d'Ustou, son beau-père, qui n'a pas eu de fils, le 26 décembre 1723, c'est-à-dire un an après la mort de Marguerite de Roquemaurel, épouse de Jean-Jacques. Procédure de Jean-Jacques de Saint-Jean pour être exempté des lods et ventes sur la mutation de Belfaich. Pièces justificatives, dont : arrêt contradictoire du Conseil d’État rendu le 14 février 1702 contre le fermier, receveur et contrôleur général des domaines, sur les lots, qui ne seraient pas dus à Sa Majesté dans la sénéchaussée de Toulouse. Procès entre Jean-Jacques de Saint-Jean, baron de Pointis et seigneur d'Ustou, et le sieur Jean de Francazal, baron de Betbèze, qui demande le délaissement du moulin de la Tranque pour droit de prélation, vers 1720. Rôle des fiefs des droits seigneuriaux (1691 et 1700). Extrait du cadastre de Betbèze. Etat des biens de Castelbon et Belfach. Extrait du livre terrier de Belfaig, arpentement de la métairie de Belloc. Estimations du bétail. Dénombrement pour Marie-Anne d'Ustou, vicomtesse de Pointis, veuve de Jean-Jacques de Saint-Jean, après la mort de celui-ci en 1752. 1629-1766 Liasse

13 J 140 – Procès au criminel par devant le juge de « Belfaich ». XVIIIe s. Liasse 44 Seigneurie de Miramont

Procès concernant le moulin de Miramont

13 J 141 – Procès entre Guy-François de Vaux, sieur de Brouls, et la comunauté de Miramont, par rapport au moulin construit à Miramont sur la Garonne par l'abbé de Lézat, aumônier de Catherine de Navarre, puis acheté au sieur de Caubous par Raymond de Vaux le 10 juillet 1612, lequel aurait ensuite acquis la banalité du moulin pour 3496 livres auprès de la communauté le 2 janvier 1618, ainsi que divers bois attenants (1666). A noter : Acte du 7 octobre 1618 par lequel les habitants de Miramont font vente d'un moulin bladier assis sur la Garonne à noble Raymond de Vaux, seigneur de Brouls (marié à Renée d'Encausse), devant Laffont notaire. Actes divers. XVIIe s. Liasse

13 J 142 – Conflit avec la communauté de Miramont à propos de la banalité du moulin et à propos de l’île, procès devant le conseil d’Etat. Procès entre François Cazaux, fermier du moulin banal de Miramont, et Vincent Castaing, tisserand du lieu, qui a fait moudre son grain dans d'autres moulins (1755). Procédures et pièces justificatives. A noter : Dénombrement de M. de Brouls pour ses biens à Pointis (1612). Délibération communale de Pointis (1642). Contrat de mariage entre Guy de Sarrieu et Oubriette de Lere, fille de Bertrand de Lere, sieur de Boussens (1623). Extrait du cadastre de Saint-Gaudens (1732). Comptes de Cazaux. Délibération communale de Miramont (26 mars 1773). XVIIe s.-1773 Liasse

13 J 143 – Procès, entre Jean de Saint-Jean et la communauté de Miramont, par rapport à l'usage du canal alimentant le moulin et à l'exploitation des forêts du lieu pour la réparation de la digue et son désengravement (1761). A noter : Bail à ferme entre François de Vaux d'une part et d'autre part Jean Tustes, marchand, et Jean Boyé, teinturier, pour l'usage des eaux du canal du moulin de Miramont (17 décembre 1740). Mémoire présentée par le sieur de Brouls et son gendre Jean de Saint-Jean pour se plaindre que les fabricants de Miramont font dégorger leur laine dans le canal du moulin (1758). Procès-verbaux de coupes de bois réalisées dans les forêts communales par Jean de Saint-Jean pour la réparation de son moulin (1772). Procès-verbal d'une coupe de bois pratiquée par des hommes de Jean de Saint-Jean dans les bois communs, et lors de laquelle Pierre Lahore, consul, tenta d'intervenir, que la communauté présente à la maîtrise des eaux et forêts de Comminges (1777) : « […] Le sieur Lahore se revêtit de son chaperon pour en imposer à ce délinquant rebelle [un certain Dupui] et le ramener à l'obéissance. Dans ce moment là, M. de Saint-Jean et Mme de Vaux, mariés, arrivèrent et de prime abord M. de Saint-Jean, transporté de rage et de colère demande d'un ton furieux « Qui est celui qui fait arrêter mon bois ? » en s'avançant d'un air menaçant vers le sieur Lahore, consul, qui lui répond tranquillement « Ce sont les gardes des bois communs qui l'arrêtent et qui pour l'arrêter m'ont demandé main forte. » « Tu es un drôle. » lui réplique M. de Saint-Jean en le saisissant au collet, le secouant et bavant sur son visage. « Si je puis te surprendre, continue-t-il, tu me le paieras et je t'aurai » puis glissant sa main gauche jusque vers le milieu de sa cane et portant sa droite sur icelle, il fait un mouvement pour la lever et en frapper ce consul, mais la dame son épouse se jette entre deux et l'en empêche. Ensuite il fait remettre sur la charrette quatre pièces de bois que les gardes en avaient descendus, aiguillonne les bœufs avec sa cane, ordonne à Dupuy et Payreau, ses charretiers, de conduire les charrettes à leur château et les escorte jusqu'au village de Miramont [...]. » 1740-1777 Liasse

45 13 J 144 – Procès, entre Jean de Saint-Jean de Pointis et la dame Rose de Vaux, son épouse, d'une part, et la communauté de Miramont puis les sieurs Lasserre et Rinaud d'autre part, au sujet de la propriété d'une île qui s'est formée sur la Garonne près du moulin que Raymond de Vaux, sieur de Brouls, a acquis en 1618, et au sujet de l'exploitation des bois de l'île pour la réparation du moulin et l'entretien des digues. Procédures, comptes, et pièces justificatives. A noter : Catherine de Médicis, reine de Navarre, concède l’île avec faculté de bâtir un moulin, à Miramont, en faveur de Jean de Pardeilhan, abbé de Lézat (copie en gascon du 21 janvier 1589 de l’acte du 21 janvier 1495). Délibérations communales à ce sujet. Comptes consulaires de 1668. Requête présentée au roi en son conseil par Jean de Saint-Jean pour la concession de l'île (7 juin 1768). 1495-an V Liasse

13 J 145 – Cinq factums pour messire Jean de Saint-Jean de Pointis et la dame de Vaux, son épouse, contre les sieurs Rainaud et Lasserre (s.d., fin XVIIIe s.) : instruction sur l'interlocutoire, observations, présomption et réponse. fin XVIIIe s. Brochures

Partage des communaux

13 J 146 – Partage illégal des communaux de Miramont ; délibérations municipales, correspondance avec le directoire du département, pétitions, mémoires, procédure contradictoire intentée par François Lahore, alors maire de Miramont. Décret de l'Assemblée nationale de 1792 concernant le partage égal des communaux. 1791-1792 Liasse

46 DOCUMENTS FAMILIAU X DES DE VAUX, SIEURS DE BROULS, ET SEIGNEURIE DE MIRAMONT (XV e s. – XVIII e s. )

Recherches généalogiques et preuves de noblesse

13 J 147 – Testaments, donations, contrats de mariage, extraits de baptistère, certificat de noblesse, extraits cadastraux, procédures judiciaires et fiscales (contraintes...). A noter : Achat par noble Pierre de Vaux (1569, original). Contrat de mariage de noble Anne de Vaux, fille de Pierre de Vaux, sieur de Brouls, et de Arnaud Barès, juge de la baronnie d'Aspet (12 août 1584, original) Dénombrement rendu par noble Ramond de Vaux, sieur de Brouls (4 août 1597, copie XVIIIe s.). Hommage rendu par noble Ramond de Vaux au roi (9 juillet 1599, copie). Contrat de mariage entre Ramond de Vaux, sieur de Brouls, et demoiselle Renée d'Encausse (17 septembre 1600, copie). Testament de noble Thibault de Vaux (30 octobre 1622, original). Contrat de mariage entre noble Géraud de Vaux et demoiselle Gabrielle de Méritens (12 février 1632, copie). Hommage rendu au roi par noble Géraud de Vaux (11 octobre 1634, copie). Extrait du contrat de mariage de Jeanne de Pégot et de noble Guy de Vaux, sieur de Brouls (17 juillet 1656, copie). 1569-XVIIIe s. Liasse

13 J 148 – Testaments, donations, contrats de mariages, extraits de baptistères, certificat de noblesse, extraits cadastraux. A noter : Contrats d'achats par noble Pierre de Vaux, sieur de Brouls (25 juillet 1553, original et 15 décembre 1570, original). Testament de noble Pierre de Vaux, sieur de Brouls (27 juin 1569, copie). Vente à la requête de noble Raymond de Vaux, sieur de Brouls (1608, original). Contrat de mariage entre Jacques Pégot docteur et avocat à la cour, et Jeannette de Vaux (9 novembre 1669, copie). Testament de noble Auguste de Vaux, sieur de Brouls (7 octobre 1671, copie). Testament de noble Guy de Vaux, sieur de Brouls (21 août 1695, copie). Maintenue en noblesse de Guy de Vaux, sieur de Brouls, par Sanson à Montauban (17 juillet 1697). Testament nuncupatif de noble Guy de Vaux, sieur de Brouls (11 décembre 1697, copie). Contrat de mariage entre Roger de Vaux, sieur de Brouls et Germaine de Sarrieu (22 février 1703, copie). Extrait baptistère de noble François de Vaux (11 septembre 1706). Extrait du testament de Roger de Vaux, sieur de Brouls (12 novembre 1710, copie) Contrat de mariage entre noble François de Vaux, sieur de Brouls, écuyer, seigneur de Pointis-Inard, et demoiselle Marie de Coudougnan (5 mars 1731, copie). Contrat de mariage entre noble Jean de Saint-Jean, chevalier de Pointis, garde du roi, et Rose de Vaux (2 octobre 1758, copie). 1553-XVIIIe s. Liasse

Affaires de la famille de Vaux de Brouls

Les cotes composant cette partie n'ont pas été triées ni détaillées.

13 J 149 – Affaires diverses de la famille de Vaux de Brouls, à Miramont, jusqu'à la mort de François de Vaux, en 1763 ; actes, procédures, mémoires, documents. Fin XVIe s.-1763 Liasse

47 13 J 150 – Idem. Fin XVIe s.-1763 Liasse

13 J 151 – Ibidem. Fin XVIe s.-1763 Liasse

13 J 152 – Ibidem. Fin XVIe s..-1763 Liasse

Gestion des biens à Miramont

Les cotes composant cette partie n'ont pas été triées ni détaillées.

13 J 153 – Comptes de Miramont. 1599-1779 Registre

13 J 154 – Documents d’administration pour Miramont. Correspondance, comptes, quittances, procédures, actes divers. A noter : Procès contre les habitants de la vallée de Barousse (1698). XVIe s.-XVIIe s. Liasse et cahiers

13 J 155 – Idem. 1621-1767 Liasse

13 J 156 – Ibidem. XVIIe s.-première moitié du XVIIIe s. Liasse

13 J 157 – Ibidem. 1562-Début XVIIIe s. Liasse

13 J 158 – Ibidem. XVIIe s.-XVIIIe s. Liasse

13 J 159 – Ibidem. XVIIe s. Liasse

48 AFFAIRES DIVERSES (XVIII e s.-XIX e s.) n'ayant pas de lien apparent avec la famille de Saint-Jean de Pointis

13 J 160 – Procès entre le sieur Bertrand de Mouneville et la communauté des habitants de Saverdun qui prétendaient que le roi avait été lésé lors de l’échange de cette seigneurie. XVIIIe s. Liasse et 2 cahiers

13 J 161 – Correspondance, procédures et papiers de François Lahore, homme de loi de Miramont. Fin du XVIIIe s. Liasse

13 J 162 – Affaire impliquant le sieur Sartor par rapport au bail à titre de ferme de biens ruraux à Billières, en Larboust, concédé par le marquis de Boussost en échange du paiement des obits des religieux de Delcabrère et du curé de Garin, et du paiement du vingtième noble à la décharge du marquis pour raison de la seigneurie de Billières et Bernet. Procédures, pièces justificatives. Fondation obituaire par noble Jean de Bossort (1603). Etat de la recette des rentes des biens labourables et prés de M. de Campels de la terre de Billière et Bernet (1746). Police de ferme pour le sieur Sartor (10 janvier 1787). 1604-Fin du XVIIIe s. Liasse

13 J 163 – Procédure entre Clément Dupin, de , et les dames religieuses du couvent de Saint- Gaudens, pour le remboursement d'un prêt de 1000 livres consenti en 1741 par celles-ci à son père André Dupin, marchand de Labarthe-Rivière, qui n'a pas honoré sa dette. Procès, porté par devant le tribunal de Saint-Gaudens, entre Clément Dupin, de Latoue, et les héritiers du sieur (de Valentine) pour fait de dettes. 1782-1792 Liasse

13 J 164 – Multiples factums et mémoires (XVIIIe s.-XIXe s.), et un plus ancien (peut-être XVIe s.). XVIe s.-XIXe s. Factums

49 TABLE DE CONCORDANCE ENTRE ANCIENNES ET NOUVELLES COTES

Ancienne cote Nouvelle cote Ancienne cote Nouvelle cote 13 J 1 13 J 147 13 J 31 13 J 18 13 J 2 13 J 103 13 J 32 13 J 140 13 J 3 13 J 100 13 J 33 13 J 120 13 J 4 13 J 1 13 J 34 13 J 42 13 J 5 13 J 101 13 J 35 13 J 53 / 54 13 J 6 13 J 87 13 J 36 13 J 153 13 J 7 13 J 93 13 J 37 13 J 90 13 J 8 13 J 94 13 J 38 13 J 97 13 J 9 13 J 22 13 J 39 13 J 83 13 J 10 13 J 132 13 J 40 13 J 96 13 J 11 13 J 109 13 J 41 13 J 34 13 J 12 13 J 104 13 J 42 13 J 32 13 J 13 13 J 129 13 J 43 13 J 43 13 J 14 13 J 125 13 J 44 13 J 41 13 J 15 13 J 126 13 J 45 13 J 14 13 J 16 13 J 91 13 J 46 13 J 30 13 J 17 13 J 76 et autres 13 J 47 13 J 128 13 J 18 13 J 80 13 J 48 13 J 130 13 J 19 13 J 151 13 J 49 Divers 13 J 20 13 J 138 13 J 50 13 J 127 13 J 21 13 J 23 13 J 51 13 J 82 13 J 22 13 J 21 13 J 52 13 J 89 13 J 23 13 J 12 13 J 53 13 J 88 13 J 24 13 J 85 13 J 54 13 J 71 et autres 13 J 25 13 J 115 13 J 55 13 J 111 13 J 26 13 J 27 13 J 56 13 J 152 13 J 27 13 J 163 13 J 57 13 J 62 13 J 28 13 J 144 13 J 58 13 J 59 13 J 29 13 J 146 13 J 59 13 J 45 / 61 / 73 13 J 30 13 J 51 / 69 / 70 13 J 60 13 J 70

50 Ancienne cote Nouvelle cote Ancienne cote Nouvelle cote 13 J 61 13 J 69 13 J 96 13 J 37 13 J 62 13 J 5 13 J 97 13 J 113 / 162 et autres 13 J 63 13 J 7 13 J 98 13 J 75 / 102 13 J 64 13 J 143 13 J 99 13 J 161 et autres 13 J 65 13 J 38 13 J 100 13 J 35 13 J 66 13 J 134 13 J 101 13 J 131 13 J 67 13 J 124 13 J 102 13 J 139 13 J 68 13 J 156 13 J 103 13 J 10 13 J 69 13 J 9 13 J 104 13 J 114 13 J 70 13 J 116 13 J 105 13 J 6 13 J 71 13 J 78 13 J 106 13 J 3 13 J 72 13 J 33 13 J 107 13 J 148 13 J 73 13 J 155 13 J 108 13 J 2 13 J 74 13 J 154 13 J 109 13 J 99 / 1 13 J 75 13 J 107 13 J 110 13 J 123 13 J 76 13 J 20 13 J 111 13 J 106 13 J 77 13 J 112 /130 et autres 13 J 112 13 J 150 13 J 78 13 J 136 13 J 113 13 J 84 13 J 79 13 J 117 13 J 114 13 J 163 et autres 13 J 80 13 J 80 / 163 13 J 115 13 J 17 13 J 81 13 J 118 13 J 116 13 J 157 13 J 82 13 J 19 13 J 117 13 J 13 13 J 83 13 J 86 13 J 118 13 J 142 13 J 84 13 J 135 13 J 119 13 J 121 13 J 85 13 J 48 et autres 13 J 120 13 J 3 / 8 13 J 86 13 J 38 / 47 / 66 13 J 121 13 J 133 13 J 87 13 J 53 / 54 13 J 122 13 J 119 13 J 88 13 J 149 13 J 123 13 J 26 13 J 89 13 J 57 / 68 13 J 124 13 J 11 13 J 90 13 J 60 13 J 125 13 J 31 13 J 91 13 J 44 / 46 / 64 13 J 126 13 J 79 13 J 92 13 J 39 / 49 13 J 127 13 J 108 13 J 93 13 J 40 / 52 13 J 128 13 J 81 13 J 94 13 J 66 13 J 129 13 J 36 13 J 95 13 J 65 13 J 130 13 J 25

51 Ancienne cote Nouvelle cote Ancienne cote Nouvelle cote 13 J 131 13 J 105 13 J 139 13 J 53 / 98 et autres 13 J 132 13 J 122 13 J 140 13 J 67 13 J 133 13 J 110 13 J 141 13 J 137 13 J 134 13 J 95 13 J 142 13 J 159 13 J 135 13 J 24 13 J 143 13 J 158 et autres 13 J 136 13 J 58 13 J 144 13 J 160 13 J 137 13 J 28 / 102 13 J 145 13 J 74 / 145 13 J 138 13 J 141 et autres 13 J 146 13 J 4 / 164 / 47 / 48

52 Gaudens de Saint-Jean Françoise de Comminges La famille Saint-Jean de Pointis … de la fin du XVIIe s. au début du XIXe s. Pierre (N.B. : les informations généalogiques baron de Pointis, sieur Hugues Jean-Jacques François de Saint-Jean Marie d'Amorrie d'Ustou et de La Gentille sieur de Marcenac sieur du Maigne sg de Pointis teste en 1660 synthétisées dans cet arbre confus sont Georgette de Vaux né en 1607 à prendre avec précaution ; elles sont teste en 1662 François de Saint-Jean … Marie Morin incomplètes et parfois incertaines) vicomte d'Ustou et de Marguerite de Couserans, co-sg. de Pointis Jean-Jacques de St-Jean Cabaldy † 1681 sieur de La Gentille 27 fév. 1653 baron de Pointis Bernard … baron de Pointis, Elisabeth Daimer chef d'escadre Jean-Jacques Octavien Jean de Montegut X Joachim Hugues D'Arques vicomte d'Ustou en Marthe d'Ustou de Montgaillard sieur de St Lizier Couserans, co-sg. de Pointis ch. de St Louis, prémontré capitaine cne. d'artillerie v. 1655 - † 30 mai 1709 Marie Charles de St-Jean de Roquemaurel de La Gentille, baron de P. teste en 1738 1665 - † 1725 27 nov. 1685 … Paule d'Encausse Jean-Jacques François de Roquemaurel Joseph-François Guy vicomte d'Ustou en Claire-Magdelaine sieur de Latour d'Ustou chevalier curé des Bordes-sur-Arize Couserans, co-sg. de Pointis 1692 - † juin 1732 Guy-Joseph X Marthe de Lapasse né en 1696 † 1776 26 juillet 1687 - † 1752 baron de Pointis, lieutenant au rgmt Marguerite de Touraine de Roquemaurel Marthe de Ganties d'Encausse 1692 - † 1721 27 mar. 1701 1 21 nov. 1709 † 24 août 1727 … 2 7 fév. 1723 Marie-Anne d'Ustou Nicolas-Melchior Jeanne Jean Françoise De la Molette vicomte de Couserans vicomte de Couserans, sœur Thérèse « ma sœur de Montegut » baron de Pointis baron de P., ch. de Saint-Louis religieuse au couvent de † 1782 août 1720 - † 1787 garde du corps du roi Castelnau-Magnoac 3 août 1720 - † 1787 9 août 1721-25 août 1797 1730 Jourdain de … Roquemaurel Rose de Vaux sieur de Montegut François Jean-Jacques François-Joseph Jacques-Lisier fille de François de Vaux, Josèphe chanoine, aumônier chanoine, prévôt général de brigade, grand vicaire de Bayonne Françoise sieur de Brouls († 1762) religieuse à et grand vicaire et grand vicaire de la maire de Betchat et de Lisieux Castelnau-Magnoac au chapitre de Couserans cathédrale de Mirepoix 14 déc. 1744 - 1825 2 oct. 1758 1744 1748 …

Nicolas-Melchior François-Auguste Jacquette Jacques Jean-Nicolas-Bernard vicomte de Couserans chevalier de St Louis Mariée à Georges Delpla baron de Pointis chevalier de St Louis chevalier de St Louis 28 avril 1776 De Gonettes 07 sept. 1768 Marie de Lapyerière 1 nov. 1790 - † avril 1814 Marie-Séraphine Françoise de Saint-Pastou Dupac-Fronsac Dupac de la Bastide 1790

Alphonse Théodore Edouard Armand vicomte de Pointis et de ch. de la Lég. d'honneur baron de Pointis, cap. de cav. cap. de chasseurs à pieds Adrien Couserans, off. de cav., ch. de la Lég. d'honneur ch. de la Lég. d'honneur † sans all. ch. de la Lég. d'honneur 14 prairial an 4–15 janvier 1864 † 24 novembre 1864 † 7 juin 1842 (Algérie) Albert …