Termes de référence N°06

Mise en place de centres de ressources coordonnés dans les

wilayas pilotes

Phase 1 : Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place de centres de ressources coordonnés

Wilaya de

RAPPORT TECHNIQUE

(22 Janvier – 05 février 2018)

Expert CT Nouria Ouibrahim

Mars 2018

IBF EUROCONSULT

Sommaire Sigles & Acronymes 3 Résumé Exécutif 6 I. Introduction 8 1. Rappel des résultats attendus par le programme 8 2. Rappel des résultats attendus de la mission – Termes de Références 9 3. Méthodologie 10 II. Recherche documentaire 13 1. Les potentialités des territoires 13 1.1. Présentation de la Wilaya pilote 13 1.2. Secteur Agricole 15 1.3. Secteur des Forets 16 1.4. Secteur du Tourisme 17 1.5. Secteur de l’Artisanat 18 2. Les Centres de Ressources (CR) 19 3. Le Rôle des partenariats pluri-acteurs, Public-Prive (PPP) 21 III. Travail de terrain 24 1. Analyse des acteurs 24 1.1. Les Directions 24 1.2. Chambres consulaires 32 1.3. Structures de Formations 37 1.4. Institutions de Financement (ANSEJ, ANGEM, CNAC) 45 1.5. Groupements Structurés et Non- Structurés 46 2. Analyse du cadre règlementaire 51 3. Analyse de l’implantation & Cartographie des Centres de Ressources (CR) 56 4. Analyse SWOT Centres de Ressources (CR) 58 IV. Recommandations 60 1. Missions, stratégie & fonctionnement 60 2. Système de coordination entre les Centres de Ressources (CR) 61 V. Conclusion 63 Références Bibliographiques 65 Annexes 66 Annexe 1 : Identification des groupements, incl. demandesd’appui 66 Annexe 2 : Personnes rencontrées lors de la mission 66 Annexe 3 : Focus Groupe & Guide d’Entretien 75 Annexe 4 : Tableaux d’Analyse 77

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Sigles & Acronymes

ACV Agent Communale de Vulgarisation

AGC-Sétif Association pour l’Amélioration des grandes cultures

ANAT Agence Nationale d’Aménagement du Territoire

ANGEM Agence Nationale de Gestion du Microcrédit

ANSEJ Agence Nationale pour le Soutien à l'Emploi des Jeunes

ATA Assistance Technique d’Appui

ATU-PAM Association « Trait d’Union » pour une agriculture moderne

BNEDER Bureau National d’Etudes du Développement Rural

CAM Chambre de l’Artisanat et des Métiers

CAW Chambre de l’Agriculture de Wilaya

CCI Chambre de Commerce et de l’Industrie

CCL Comité de Concertation Locale

CCLS Coopérative des Céréales et des Légumes Secs de Sétif

CF Conservation de Forêts

CFPA Centre de Formation Professionnelle et d’Apprentissage

CNAC Caisse Nationale d’Assurance Chômage

COOPSSEL Coopérative des Services Spécialisés en élevage de Sétif

CR Centre de Ressources

CRAC Centre de Ressources Associés Coordonnés

CRMA Caisse Régionale Mutualité Agricole

CT Court Terme

DC Direction de la Culture

DEFP Direction de l’Enseignement et de la Formation Professionnelle

DGF Direction Générale des Forêts

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DHW Direction de l’Hydraulique de Wilaya

DMI Direction de l’Industrie et des Mines

DSA Direction des Services Agricoles

DTA Direction du Tourisme et de l’Artisanat

DPISB Direction de la Programmation des Investissements et du Suivi Budgétaire

DRAG Direction de la Réglementation et des Affaires Générales

EAC Exploitation Agricole Collective

EAI Exploitation Agricole Individuelle

ENPARD European Neighborhood Programme for agriculture and Rural Development

FNPAAT Fonds National de Promotion de l’Artisanat et de l’Artisanat Traditionnel

GICA Groupement d’Intérêt Commun Agricole

INRAA Institut National de la Recherche Agronomique d’Algérie

INRF Institut National Recherche Forestière

INSFP Institut National Supérieur de la Formation Professionnelle

INVA Institut National de Vulgarisation Agricole

ITELV Institut Technique de l’Elevage

ITAFV Institut Technique de l’Arboriculture Fruitière et de la Vigne

ITCMI Institut Technique des Cultures Maraichères et Industrielles

ITGC Institut Technique des Grandes Cultures

ITMAS Institut Technologique Moyen Agricole Spécialisé

INSID Institut National des Sols, de l'Irrigation et Drainage

MADRP Ministère de l'Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche

MRE Ministère des Ressources en Eau

PAI Association d’Appui au pôle Laitier

PAM Plantes Aromatiques et Médicinales

PATW Plan d’Aménagement du Territoire de la Wilaya

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PME Petite et Moyenne Entreprise

PMH Petite et Moyenne Hydraulique

PMI Petite et Moyenne Industrie

PPDRI Projet de Proximité de Développement Rural Intégré

PRODEC Association des Producteurs des Céréales et des Semences de la wilaya de Sétif

RéQuaBlé Réseau Qualité Blé

SAU Superficie Agricole Utile

SDAT Schéma Directeur d’Aménagement Touristique

SIVA Système Information Vétérinaire

STEP Station de Traitement et d’Épuration

SWOT Strengths – Weaknesses – Opportunities – Threats

TdR Termes de Référence

TPE Très Petites Entreprises

UNPA Union Nationale Paysans Algériens

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Résumé Exécutif

L’objectif global de l’approche PAP-ENPARD adaptée à ce contexte est d’assurer le transfert des connaissances et l’échange d’expérience au profit des groupements de producteurs dans les secteurs de l’agriculture, de l’artisanat et du tourisme.

La mise en place de centre de ressources conformément au résultat 3 du PAP-ENPARD est un élément clé pour répondre aux besoins en terme de services de formations, d’orientations et d’information aux acteurs. Une plateforme d’échange et d’orientation qui peut également fonctionner comme lien/ relais entre les différents services techniques, les institutions de formation et de recherche et les groupements (structurés ou non-structurés).

La présente mission correspondant à la phase 1 - un état des lieux détaillés – qui nous a permis d’identifier les structures d’accueil potentielles capable d’assurer le fonctionnement des centres de ressources (CR). Les différentes rencontres et entretiens menés pour cette première phase dans la wilaya pilote de Sétif, nous ont permis de faire ressortir cinq (5) structures potentielles et de les cartographier en mettant en évidence leurs forces, faiblesses et potentialités :

A. CFPA Babors : Centre de formation professionnelle (vocation agricole); B. CAM: Chambre de l’artisanat et des métiers ; C. CAW : Chambre de l’Agriculture de wilaya ; D. INFP El-Hidhab : Institut de Formation Professionnelle (vocation agro-alimentaire) ; E. ITMA : Institut Technique Moyen Agricole (vocation céréales).

Les structures identifiées lors de la mission (phase 1) comme centres de ressources potentiels sont très représentatifs de la wilaya de Sétif de part leurs spécificités sectorielles à savoir agricole et leurs vocations informative et formative. La diversification de leurs fonctions peuvent servir pour créer plusieurs centres de ressources qui pourront se juxtaposer et se complémenter.

L’analyse de la faisabilité de la mise en place et d’implantation des CR dans la wilaya de Sétif a été précisée sous forme de SWOT. Notre première constatation en terme d’acceptabilité et d’intérêt pour la mise en place de CR est réconfortée par l’intérêt favorable qui a été clairement exprimé par nos interlocuteurs. Pour capitaliser les opportunités identifiées, un point faible étant la communication aura besoin d’une attention particulière.

L’aspect juridique pour formaliser les CR et la monopolisation par l’hébergeur sont les principales menaces exprimées par les acteurs locaux. La présence de personnes ressource engagées et impliquées dans des initiatives réussites dans la wilaya de Sétif est un atout important pour la mise en place des CR.

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Sur la base des rencontres et résultats de la cette phase (phase 1) nous recommandons, pour la bonne conduite de la phase 2, l’utilisation de deux (02) outils qui permettraient de développer les critères indispensables à la mise en place CR:

ü Le « Mapping » du CR ; ü L’Approche Consensuelle des Acteurs (ACA).

Le « Mapping » permettra d’obtenir une image claire de ce que doit être le CR. En faisant cela avec le groupe de personnes impliquées, nous pourrons rapidement démarrer et obtenir immédiatement une image et les capacités pour la mise en œuvre des centres de ressources (CR).

Ensuite, l’Approche Consensuelle des Acteurs (ACA) permettra aux acteurs de faire le choix déductif du CR identifié. Les acteurs pourront ainsi mieux s’identifier avec les CR. Pour assurer une bonne performance des CR, une réflexion sur la mise en place d’un mécanisme de coordination et coopération des différents CR de la wilaya et inter-wilaya (4 wilaya pilotes) serait nécessaire. Une des recommandations suggérées par nos interlocuteurs serait de travailler autour d’un produit à intérêt commun avec une approche intersectorielle.

Cette étude détaillée nous a permis de constater que la wilaya de Sétif est pionnière en terme de partenariat multi-acteurs. Les coopératives structurées ou non- structurées, rencontrées lors de notre mission sont des initiatives à capitaliser et à dupliquer.

Remerciements Nous remercierons vivement les personnes rencontrées au cours de cette mission à la wilaya de Sétif, les personnes ayant participées aux focus groupes, l’équipe d’antenne de Sétif ainsi que les points focaux. Nos remerciements vont également aux membres du bureau ATA à Alger pour leur soutien pendant notre mission.

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I. Introduction

Le développement rural constitue une option stratégique pour l’Algérie. Cette option a toujours été une ambition pour le pouvoir politique en Algérie mais les conditions économiques mondiale et locale de la dernière décennie ont fait de cette ambition une des premières priorités du gouvernement. Le programme PAP ENPARD a pour objectif de capitaliser les expériences acquises et renforcer les approches afin d’atteindre les objectifs tracés par les pouvoirs publics. 1. Rappel des résultats attendus par le programme

Le Programme d’Actions Pilote (PAP-ENPARD) pour le Développement Rural et l’Agriculture est un programme bilatéral U.E./Algérie dont l’objectif général est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie dans les zones rurales par l’augmentation des revenus et de l’emploi, notamment dans les wilayas d’Ain-Temouchent, Laghouat, Sétif et Tlemcen.

Son objectif spécifique est d’améliorer l’utilisation, la valorisation et la diversification des ressources locales en facilitant l’émergence d’une nouvelle génération de projets innovants de développement agricole et rural impliquant l’ensemble des secteurs économiques concernés en favorisant la mutualisation des ressources et des moyens par l’approche participative et intersectorielle. Le but visé est de développer d’une manière coordonnée l’entreprenariat des secteurs agricole, forestier, artisanal, et éco-touristique. Le terme « Produit » utilisé ci-après porte sur l’un ou l’ensemble des quatre secteurs susmentionnés.

La stratégie du programme est basée sur trois axes d’intervention correspondant aussi aux trois résultats attendus : — Résultat 1 : Mise en place d’un processus participatif pour l’identification des projets de développement rural durable dans les wilayas pilotes ; — Résultat 2 : Mise en valeur des produits et des ressources locaux et amélioration de leur qualité en vue de leur mise sur le marché ; — Résultat 3 : Renforcement de la communication et de l’information sur les initiatives entrepreneuriales des acteurs locaux.

Les priorités thématiques qui découlent de ces résultats sont en lien direct avec le programme régional européen de développement agricole et rural pour les pays du voisinage (ENPARD) et la Politique Agricole et Rurale définie par le gouvernement algérien.

La mise en place de centres de ressources conformément au résultat 3 du PAP ENPARD est un élément clé du développement et de la croissance des groupements des producteurs actifs dans les trois secteurs d’activités du PAP ENPARD. L’objectif visé est de mettre en place dans des structures d’accueil existantes (i) un système d’appui-conseil sur la valorisation des ressources et produits du terroir ; (ii) un système

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de communication permettant l’information et la diffusion des initiatives visant à la valorisation territoriale rurale ; et (iii) un système de suivi des initiatives entrepreneuriales.

Les centres de ressources ont un double ancrage : (i) territorial car bien entendu la demande intéressera en premier lieu les groupements à l'intérieur d'un territoire s'il s'agit d'organiser des échanges d'expériences et des rencontres ; mais aussi (ii) wilayal si une structure à vocation formative est identifiée ou s’il existe des échanges entre territoires.

2. Rappel des résultats attendus de la mission – Termes de Références

L’objectif global de l’approche du PAP ENPARD adaptée à ce contexte est d’assurer le transfert des connaissances et l’échange d’expériences au profit des groupements de producteurs dans les secteurs de l’agriculture, de l’artisanat et du tourisme. Une démarche participative de prospection est définie en concertation avec les acteurs locaux identifiés.

Rappelons que les diagnostics territoriaux participatifs réalisés pendant la phase de démarrage du PAP ENPARD ont mis en évidence :

1. La nécessité de réaliser des prestations d’accompagnement des groupements dans la durée afin de répondre aux problématiques liées au développement de leurs entreprises ; 2. L’existence dans chaque wilaya de ressources pouvant être mobilisées pour favoriser le transfert de connaissance et de savoir faire ainsi que de nombreuses structures non coordonnées entre elles.

Les demandes adressées aux quatre chefs d’antennes mis en place par le PAP dans les wilayas pilotes indiquent que les problématiques posées par les groupements sont très diversifiées.

Elles ne concernent pas seulement la valorisation des produits mais aussi des demandes d’informations et de communication sur les ressources disponibles dans la wilaya ainsi que des demandes d’appuis techniques ne relevant pas directement du mandat du Programme. Il est donc important que les présentes études/missions puissent aussi examiner les réponses possibles à ces questions dans le cadre des centres de ressources à mettre en place.

Objectif spécifique :

Définir les modalités de mise en place et de fonctionnement de Centres de ressources s’appuyant sur les compétences spécifiques des structures d’accueil potentielles identifiées offrant des services au profit du développement communautaire afin de développer la synergie et minimiser les coûts.

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Tableau 1.Résultatsattendus des TdR o6 - Mise en place de centres de ressources coordonnées-

Objectifs TdR-06 Phases de mise en œuvre Résultats attendus

O. Global : Mettre en place dans des Phase 1 : un état des lieux - Les structures d’accueil potentielles capable structures d’accueil existantes: détaillé : d’assurer le fonctionnement des centres de Evaluation des structures ressources sont identifiées et évaluées ; le identifiées, (i) un système d’appui-conseil sur cadre juridique et institutionnel est précisé ; la valorisation des ressources et apprécier leurs capacités, analyse du cadre produits du terroir ; - Les missions, stratégie de fonctionnement réglementaire. (ii) un système de communication et programme de travail du réseau et des permettant l’information et la Après validation phase 1: centres de ressources sont définis en diffusion des initiatives visant à la fonction des publics cibles bénéficiaires des valorisation territoriale rurale ; Phase 2) : mobilisation des outputs attendus iii) un système de suivi des acteurs suivant une démarche initiatives entrepreneuriales. inclusive et participative (atelier - Le fonctionnement du réseau de centres est précisé compte tenu des moyens humains, de réflexion) matériels et financiers à prévoir O. Spécifique : Définir les Phase 3 : mise en place d'appuis modalités de mise en place et de complémentaire : formation - Un système de coordination entre les fonctionnement de Centres de complémentaire du personnel, centres d’accueil au sein de la wilaya et entre ressources s’appuyant sur les définition de la stratégie de les wilayas pilotes est défini compétences spécifiques des communication et de visibilité, - Les besoins en formation complémentaire structures d’accueil potentielles définition du système de suivi des et les grandes lignes de la stratégie de identifiées offrant des services au initiatives entrepreneuriales profit du développement communication et de visibilité sont définis communautaire afin de développer - Une analyse de l’implantation de centres de la synergie et minimiser les coûts. ressources dans la wilaya est précisée sous forme de SWOT

- Un plan d’action de chaque centre identifié est défini

3. Méthodologie

Pour répondre à la méthodologie de travail exprimée dans les TdR, et la note conceptuelle qui se veut participative et inclusive, nous avons opté pour le focus groupe, guides d’entretiens et la cartographie des flux d’informations (Figure 1).Les groupes ciblés communs aux trois phases sont les acteurs des secteurs publics, parapublics mais aussi tous les acteurs de la société civile, en particulier les groupements de producteurs et des acteurs individuels.

Pour avoir une compréhension complète du sujet que l’on étudie et pour fournir un portrait exact de la réalité telle qu’elle est vécue afin de pouvoir faire une évaluation et analyse des besoins, nous avons opté pour la technique du « FOCUS GROUP ».La méthode du Focus Group est une méthode qualitative qui favorise l'émergence de toutes les opinions ; elle ne poursuit donc pas la recherche du consensus. Elle répond aux ‘pourquoi ?’ et aux ‘comment ?’.

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L'intérêt des focus groupes est que les commentaires d'un participant peuvent susciter des commentaires chez d'autres participants. Des idées peuvent ainsi être développées et approfondies et complètent ainsi les guides d'entretiens individuels. Les discussions s'avèrent généralement très fructueuses. Les focus groupes sont utiles et constituent un instrument privilégié pour identifier des questions pertinentes.

Nous avons opté pour une discussion organisée (mais structurée de manière flexible) qui regroupe entre 4 et 6 participants, qui dure entre 1 à 1 heure 30 de temps pour permettre en effet d’assurer la participation de tout le monde et d’offrir un temps de parole à chaque participant. Cela permet de contrôler les relations de domination/soumission qui se développent au sein du groupe, ainsi que les conversations en aparté entre les participants.

La discussion a été structurée autour d'un questionnaire/ guide d'entretien (Annexe 3) définissant les différents thèmes de l'étude pour répondre notamment aux questions suivantes :

— Qui sont les parties prenantes / partenaires? — Quelle est leur structure juridique? — Quels sont les intérêts en jeu? — Quelles sont les relations / flux d’information entre chaque partie prenante? — Qui est prêt/opposé à héberger le centre de ressource? — Quels bénéfices en seront retirés par les unes et par les autres?

En plus du questionnaire et guide d’entretiens, nous avons utilisé des outils supplémentaires pour approfondir l’analyse notamment des parties prenantes. Ce qui nous a permis de synthétiser les informations sur l’ensemble des personnes, groupements et institutions concernées d’une manière ou d’une autre par le centre de ressource. Il s’agit d’identifier l’ensemble des acteurs, d’examiner leurs rôles, leurs intérêts, réceptivités et le degré de collaboration ou résistance potentielles entre les différents acteurs. Nous avons matérialisé les flux d’information entre les acteurs, des liens et interactions par le biais de cartographie des flux. Les flèches a sens unique ou double sens, dédit fort ou faible, étroit ou distendu, nous ont permis de quantifier et qualifier les flux.

Notre démarche méthodologique se veut participative. Nous avons réalisé les entretiens avec les structures d’encadrement et les groupements (sur la base d’une liste établie en coordination avec l’équipe de l’antenne de Sétif) afin de comprendre les relations entre acteurs et identifier les potentiels structures porteuses de CR.

Nous avons présenté à l'équipe de Sétif les résultats obtenus (Cartographie des CR, zone de pertinence et la SWOT- CR) lors d’une séance de débriefing à Sétif pour validation/amendement. Les points focaux et un certains nombres de représentant d’acteurs rencontres lors de la mission ont participé à cette séance de validation. Nous avons adopté une approche résultante d’un échange entre experts suite au briefing de démarrage du TdR06 d’Alger le 05 novembre, pour convenir d’une approche commune. Cette approche a été

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maintenue pour les 4 wilayas pilots. Un croisement entre les résultats obtenus dans les quatre (04) wilayas pilotes est recommandé afin de rechercher et de préciser les connectivités entre CR identifiés en vue de préparer la phase 2(Atelier de Réflexion).

Pour cette phase 1 de l’étude, l'objectif spécifique est de définir les modalités de mise en place et de fonctionnement de Centres de ressources potentiels s’appuyant sur les compétences spécifiques des structures d’accueil identifiées offrant des services au profit du développement communautaire afin de développer la synergie et minimiser les coûts. La mission comprendra des visites des structures potentielles et institutions concernées, ainsi que la réalisation de focus group pour apprécier la capacité des structures identifiées du point de vue des bénéficiaires.

Méthodologie

Réunion : Chef d’antenne - Points focaux : CF ; DSA ; DT, DA

Calendrier des rencontres & Méthodologie Directions CF ; DSA ; DTA ; DE DGP FOCUS GROUPE Chambres Consulaires: CAW ; CAM « Questions/Echange » ENTRETIENS INDIVIDUELS ASSOCIATIONS COOPERATIVES TABLEAU FORCES /FAIBLESSE TABLEAU RECEPTIVITE ITMA INSFP CARTOGRAPHIE DES FLUX CFPA C. Universitaire

ANSEJ ANGEM CNAC DEBRIEFING CCI VALIDATION/AMENDEMENT

Figure 1. Démarche méthodologique

La démarche méthodologique participative inclus :

— Description et analyse des potentialités de la wilaya de Sétif ; — Description des services d’encadrement et analyse des partenaires ; — Recherche des textes de loi et règlementation par secteur ; — Rencontres et entretiens avec les acteurs (forces / faiblesses et cartographie des flux); — Identification CR et cartographie ; — Analyse SWOT CR

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II. Recherche documentaire

Un certain nombre de documents ont été utilise pour notre travail, notamment :

- Rapport de Diagnostic territorial de la wilaya de Sétif ; - Rapport semestriel établi par le Chef d’antenne de Sétif ; - Rapports de différents bureaux d’Etudes (BNEDER, ANAT) ; - Textes législatives et règlementaires pour les différentes structures rencontrées (Journal officiel) - Données et informations reçues par les administrations locales (CF, DSA, DTA, DPB, DFEP, CAW, CAM et CCI) ;

Une liste des références bibliographiques utilisées est établie en annexe. 1. Les potentialités des territoires

1.1. Présentation de la Wilaya pilote La wilaya de Sétif surnomme capitale des hauts plateaux, située à environ 300 Km au Sud-Est d’Alger, elle s’étend sur une superficie de 6.549,64 Km². De part sa situation géographique, la wilaya est considérée comme un carrefour entre l’Est et l’Ouest, le Nord et le Sud de l’Algérie. La wilaya est limitée : - Au Nord par les wilayas de Bejaia et Jijel ; - A l’Est par la wilaya de Mila ; - Au Sud par les Wilayas de Batna et M’Sila ; - A l’Ouest par la wilaya de Bordj Bou Arréridj.

Limites actuelles de la wilaya de Sétif

Figure 2. Limites actuelles de la Wilaya de Sétif

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La wilaya compte 20 Daïras et 60communes. Du point de vue géographique, elle s’étale sur trois (3) grands ensembles relativement distincts en termes de reliefs, couverture végétale, vocations agricoles, occupation des sols, habitats naturels, habitats humains, etc.… Sétif est une wilaya de hautes terres ou 3 zones se distinguent :

• La zone montagneuse au Nord délimitée par la chaine des Babors dont le point culminant est le Djebel Babors (2004m) ; • Les hautes Plaines occupant la partie centrale de la wilaya et présentant une altitude qui varie entre 800 et 1.300m ; • La frange semi aride, zone de dépressions à la limite Sud-Ouest.

Figure3. Identification des zones homogènes de la Wilaya de Sétif (source ANAT)

La wilaya se caractérise par un climat continental semi-aride, avec des étés chauds et secs et des hivers rigoureux. Les pluies sont insuffisantes et irrégulières à la fois dans le temps et dans l’espace ; si les monts de Babors sont les plus arrosés en recevant 700 mm par an, la quantité diminue sensiblement pour atteindre 400 mm en moyenne par an sur les hautes plaines, par contre la zone Sud –Sud- Est est la partie la moins arrosée ou les précipitations ne dépassent pas les 300 mm.

En outre la wilaya de Sétif avec ces deux zones industrielles ( et Sétif) ainsi que ses 24 zones d’activités multiples dégage une offre foncière industrielle en mesure de constituer des possibilités d’accueil très importantes en matière d’investissement.

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La densification et la modernisation du réseau de communication et de télécommunication envers lesquels des efforts spéciaux sont déployés concourent très nettement à hisser Sétif au rang de véritable capitale régionale.

1.2. Secteur Agricole

La Wilaya de Sétif possède un potentiel en sol assez important, une superficie agricole de 360.968,07 hectares et dont 23.994,64 hectares de terres irriguées. Une superficie agricole utile (SAU) de 363.900 ha qui représente soit 65% de la surface agricole totale.

Cette agriculture repose essentiellement sur la céréaliculture. L'agriculture Sétifienne, au vu des ressources édaphiques et hydriques ainsi que les conditions climatiques, est à caractère agropastoral. Elle repose essentiellement sur la céréaliculture localisée particulièrement dans les hautes plaines où à moindre degré, on retrouve aussi les cultures maraîchères et fourragères.

Par contre l’arboriculture en général, et l'olivier et le figuier en particulier, constituent la richesse de la zone montagneuse. Les productions animales pratiquées souvent par les exploitants en association avec les céréales, comprennent l’élevage ovin et bovin laitier. Les bovins à l’engraissement et l’aviculture sont également très répandus (source Rapp. Diagnostics).

Les principales filières agricoles de la wilaya de Sétif sont les céréales, les cultures maraîchères, l’oléicoles principalement au nord de la wilaya, le lait, les viandes rouges et blanches (voir Tab. 2). La wilaya produit ainsi une bonne part de la production nationale notamment dans le lait et les céréales.

Tableau 2. Moyenne (2011- 2016) des principales productions agricoles (DSA, 2016)

productions végétales productions animales

spéculation production (qx) spéculation production (qx)

céréales 1.926.344 qx viandes rouges 202.497 qx

maraichages 1.703.272 qx viandes blanches 252.880 qx

arboricultures fruitières et 504.420 qx lait 103 (litres) 279.235 litres oléiculture

La commercialisation des produits agricoles se fait à travers les différents marchés dont dispose la wilaya de Sétif, le marché de gros, 19 marchés couverts, 37 marchés hebdomadaires, 56 marchés de proximité. Ces structures seront renforcées par l’ouverture d’un marché de gros de fruits et légumes a caractère national (32ha). Une opportunité de vente directe pour les agriculteurs.

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Les structures pour le soutien du développement de l’agriculteur au niveau de la wilaya de Sétif sont : Institut de technologie agricole, IRA, ITGC, Centre National de développement de la pomme de terre ; coopératives de services agricoles spécialises et d’appui COOPSSEL, COPAWI, CASSAPicole ; Fermes pilotes comme structures de référence et d’appui ; Structure de l’agro-alimentaire, huileries et laiteries ; Centres de production spécialisés en aviculture a caractères régionaux, Entrepôts frigorifiques, MAG- SOUMAM et 16 autres unités avec une capacité de stockage de 18.500 m3 (Source CCI El Hidhab).

1.3. Secteur des Forets L’espace rural et forestier se situe en majeure partie au Nord et au sud de la Wilaya de Sétif. Cet espace a subit un retard de développement se manifestant par un exode intense, et ce pour des raisons multiples d’ordres économiques, sociales, sécuritaires et environnementales.

La superficie forestière est estimée à 100 232 ha soit 15,5% de la superficie totale de la wilaya.

Les principaux massifs forestiers sont localisés :

— Au Nord de la Wilaya avec principalement la forêt des Babors, — Au Sud (dans la région d’Ain Oulmène, et Ain Azel). — Au Nord – ouest (, , Béni Ourtilène) — Au Centre dans la région de (Sétif, Ain Arnet, Guedjel) — A l’Est dans la région de (El Eulma, , Djemila, Hammam Sokhna).

Les principales missions de la conservation des forêts découlent des dispositions de la loi forestière 84- 12 du 23/06/1984 portant sur le régime général des forêts. Elles portent principalement sur la protection, le développement, l’extension, la gestion et l’exploitation des forêts ainsi que la conservation des sols et la lutte contre toute forme d’érosion et de dégradation des sols et à la police judiciaire. Ainsi que les nouvelles orientations stratégiques du renouveau rural (PRR).

L'effort d’investissement consenti par l'Etat, à travers les différents plans de développement local a quelque peu favorisé les communes abritant les grands centres urbains de la wilaya, notamment au détriment des espaces ruraux et de montagne qui ont fortement perdu leur attractivité en raison de l’absence d’une vision intégré du développement.

Par ailleurs, l’approche préconisée (PPDRI) pour diversifier les activités économiques en milieux ruraux et améliorer l’accès aux services publics – sans l’implication effective des groupements de tout genre ont eu un impact assez limité sur l’amélioration des activités économiques (14 PPDR entre 2002 et 2006 ; 34 PPDRI entre 2006 et 2008, et 55 PPDT entre 2009 et 3004, Les Projets ont changé de dénomination entre les trois phases : ils sont devenus intégrés en incluant la dimension multisectorielle, puis sont devenus forestiers en dernière phase ).

Malgré l’importance de leur potentiel humain et bien qu’elles recèlent des potentialités économiques avérées (sylviculture, agriculture, tourisme), ces territoires demeurent défavorisés sur le plan socio-

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économique. Ces territoires souffrent encore de l’isolement, de dépeuplement et de la faiblesse des infrastructures socio-économiques et de l’absence d’une vision intégrée et complémentaire du développement (Rapp. Diagnostic).

1.4. Secteur du Tourisme La Wilaya de Sétif recèle un important potentiel touristique constitué par le nombre important de sources thermales ainsi que des sites archéologiques et naturels qui peut être un élément dynamique pour développer l'activité touristique.

Selon l’ANDI (2013), la wilaya de Sétif dispose d'une infrastructure hôtelière et d'hébergement touristique composée de 10 hôtels classés ayant une capacité d'accueil totale de 952 lits, avec 38 bungalows et 04 villas. Quant aux hôtels non classés, ils sont au nombre de 29 d'une capacité d'accueil de 1218 lits.

La wilaya dispose d’une ZET (zone d’expansion touristique située à Hammam Sokhna), environ 40 km au sud de Sétif, dont la superficie est de 68 ha et qui pourrait accueillir des investissements intéressants en matière d’hôtellerie, piscines et restauration.

Le tourisme thermal est fortement prometteur au vu de sa diversité. Il occuperait une place prépondérante avec l’existence de hammams réputés pour leur valeur thérapeutique à savoir: et Hammam Soukhna.

Les sites archéologiques constituent également un centre d’intérêt du fait que la wilaya dispose d’un héritage culturel inestimable à travers ses différents sites (source rapport diagnostics).

Figure 4. Patrimoine de la wilaya de Sétif (source ANAT) PAP ENAPRD TdR_06 : Phase 1: Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place des centres de ressources coordonnés 17

La Direction du Tourisme et de l’Artisanat (DTA) est un établissement public, crée par décret N. 95-260 du 29 Aout 1995, sous tutelle du Ministre du Tourisme et de l’Artisanat. La mission de la DTA est d’établir un plan d’action annuel relatif aux activités touristiques, l’initiation de mesures susceptibles de créer un environnement favorable et incitatif au développement durable des activités touristiques locales.

L’une des principales préoccupation actuelle de la DTA est la sensibilisation des fournisseurs de services (agences de voyage) pour s’organiser en association et établir des partenariats pour le développement du secteur.

La DTA assure aussi le suivi de la mise en œuvre des opérations de soutien au titre de fonds d’investissements, a la promotion et a la qualité des activités touristiques. Le Schéma Directeur d’Aménagement Touristique SDAT de Wilaya est un outil d’aide à la décision, une feuille de route référentielle qui trace les grandes lignes stratégiques du développement touristique pour les vingt (20) prochaines années.

L’article de la loi relative à l’aménagement et au développement durable du territoire définit les modalités de développement des activités et des équipements touristiques compte tenu des spécificités et des potentialités des régions, des besoins économiques et socioculturels, des obligations d’exploitation rationnelle et cohérente des zones et des espaces touristiques.

Le Schéma Directeur d’Aménagement Touristique de Wilaya SDATW se fixe les objectifs suivants : — Identifier les facteurs clés du succès des investissements ; — Déterminer la stratégie (à court, moyen et long terme) ; — Mobiliser les moyens nécessaires à sa mise œuvre ; — Développer et promouvoir l’attractivité du territoire par la mise en valeur des produits et des ressources locales. Selon les responsables de la direction du tourisme et de l’Artisanat, les mesures incitatives appliquées dans le cadre de la Caisse nationale de soutien à l’artisanat ont été d’un grand apport pour le lancement et l'accompagnement des projets initiés par les artisans de la wilaya de Sétif. Ce dispositif de dynamisation du secteur a aussi permis le renforcement de la Chambre de l'artisanat et des métiers (CAM) de Sétif qui regroupe plus de 15 000 artisans actifs.

1.5. Secteur de l’Artisanat La Direction du Tourisme et de l’Artisanat (DTA) est chargée d’élaborer les plans d’actions annuels et pluriannuels relatif au développement des activités artisanales, d’initie les mesures susceptibles de créer un climat favorable au développement durable de l’activité artisanale, de contribuer à la protection et la sauvegarde du patrimoine artisanal et à sa réhabilitation.

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Elle veille à l’application et au respect des lois et des normes de qualité en matière de production et d’exercice des activités artisanales, elle participe au suivi de la mise en œuvre des opérations de soutien au titre du fonds national de promotion des activités de l’artisanat traditionnel. Elle constitue l’un des acteurs majeurs dans la participation, l’élaboration et la mise en œuvre des financements des activités artisanales par les fonds du sud et hauts plateaux.

Elle participe aux efforts d’intégration des activités de l’artisanat dans la sphère économique locale et soutient les actions des organisations et des associations et espaces intermédiaires intervenant dans le domaine de l’artisanat. Elle initie aussi des enquêtes et des études à caractère technique, économique et social se rapportant à l’évaluation des activités artisanales. A cet effet, elle collecte et diffuse les informations et données statistiques en matière d’artisanat, elle encadre et anime les manifestations économiques pour la promotion de l’artisanat et des métiers.

2. Les Centres de Ressources (CR)

Il est reconnu que le développement socio-économique du monde rural et des exploitations agricoles en général repose sur l’offre de service de conseils techniques et économiques dont les besoins sont de plus en plus croissants chez les producteurs. Par conséquent, les dispositifs de vulgarisation et de conseil agricole se doivent d’assurer le transfert de nouvelles connaissances aux producteurs et la fourniture de services adaptés à leurs besoins. La disponibilité et la circulation d’informations de qualité deviennent alors importantes pour pouvoir atteindre les objectifs de développement agricole et rural assignés aux dispositifs de vulgarisation (Norton, 2005).

Dans la mesure où les producteurs sont incapables de s’offrir d’eux-mêmes les services nécessaires pour l’amélioration de la compétitivité et de la productivité de leurs exploitations, des organisations et des groupements de producteurs se forment et se professionnalisent pour fournir ces services. Ces groupements sont devenus crédibles et fiables capable de rendre aux producteurs des services pertinents et il devient une nécessité de s’attacher le concours de structures d’appui efficaces et efficientes.

D’où l’intérêt de Centres de Ressources (CR) ou de CRAC (Centres de Ressources Associatifs Coordonnés) qui offrent des services d’informations, de formations et d’appui technique. Ils jouent également un rôle d’intermédiaires entre les institutions, les instituts techniques, les centres de recherche et les paysans « fellah ».

Nous émettons l’hypothèse que les CR sont « efficaces » dans l’augmentation des flux d’informations. Mais pour approfondir cet aspect, on se doit d’avoir des réponses à un ensemble de questions, à savoir : • Quelles sont les principales activités développées par les CR/CRAC ? • Quels sont les organismes qui appuient les CR/CRAC et pour quels types d’appui ?

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• Quels sont les éléments constitutifs des flux d’informations dans les CR/CRAC ? • Quelle est la contribution des CR/CRAC dans l’accompagnement des organisations de producteurs ?

Il est avant tout important de définir quelques concepts : — La vulgarisation agricole Swanson (2008) définit la vulgarisation agricole comme un dispositif ayant pour rôle le développement du capital social et humain, l’amélioration des connaissances et des compétences pour la production et la transformation, la facilitation de l’accès des producteurs aux marchés et les échanges, l’organisation des producteurs en groupes et le développement en collaboration avec ces derniers des pratiques de gestion durable des ressources naturelles.

Quant à Birner et al. (2006), ils définissent la vulgarisation agricole comme « un dispositif entier qui appuie les différents acteurs de la production agricole dans la résolution de leurs problèmes, l’obtention d’informations, de compétences et de technologies dans le but d’accroitre leurs moyens d’existence et leur bien-être ». Cette dernière définition met en relief l’importance jouée par l’information dans les dispositifs de vulgarisation.

— Innovation L’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE) définit l’innovation comme la mise en œuvre de produits significativement améliorés (biens ou services), d’un processus, d’une nouvelle méthode de commercialisation, d’une nouvelle méthode d’organisation des affaires, du lieu de travail ou des relations externes.

Nous entendons aussi par innovation : une idée, un procédé ou un objet qui est perçu comme nouveau par une audience.

— Diffusion Nous retiendrons que la diffusion est : « le processus par lequel une innovation est communiquée à travers des canaux au cours du temps aux membres d’un système social ».

— Information Elle est définit par Swansonet al. (1997) comme un ensemble de données qui a été traité, et dans un contexte précis rendu utile et significatif, puis communiqué à un destinataire qui l’utilise pour prendre des décisions.

— Flux « d’informations » Nous entendrons par flux : la circulation des informations entre les différents acteurs « les centres de ressources, les groupements, coopératives, associations, Exploitants, Entrepreneures et leurs partenaires. Plus précisément, le terme se rapporte au sens, à la nature et au volume des échanges.

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Les CR doivent mobiliser un ensemble d’informations, de données, de connaissances pour informer et former les producteurs. De plus, les activités de production impliquent un recours à des sources d’approvisionnement en matériel de base et des débouchés pour l’écoulement des produits. Ainsi, les CR collaborent avec diverses parties prenantes qui peuvent être des sources ou des destinataires d’informations. La collaboration entre les CR et toutes les autres parties prenantes implique des flux d’informations et des échanges d’expertises et expériences.

— Typologie d’information Nous pouvons distinguer quatre (04) catégories d’informations, à savoir :

1. Les informations relatives aux techniques agraires et de production, comme le calendrier des semailles et des moissons, l’utilisation des intrants, l’élevage et la santé du bétail, la protection des cultures ou la conception des bâtiments agricoles ; 2. les informations relatives à la gestion de l’exploitation, comme la tenue d’une comptabilité, la gestion financière et organisationnelle, les problèmes juridiques ; 3. les informations relatives à la commercialisation et à la transformation, comme les prix, les options du marché, les procédures de stockage, les techniques d’emballage, le transport et les normes internationales de qualité, de pureté et ; 4. les informations relatives au développement communautaire, comme l’organisation et le regroupement des producteurs en associations.

3. Le Rôle des partenariats pluri-acteurs, Public-Prive (PPP)

Une collaboration étroite entre partenaires de différentes natures permet des enrichissements réciproques permanents (échanges d’expériences) et sont un gage d’une plus grande efficacité de l’aide notamment en faveur des acteurs locaux. Il est démontré que ce genre de partenariat contribue à atteindre plus rapidement les objectifs fixés. Cette collaboration permet également des concertations systématiques entre partenaires par le dialogue, gage d’une résolution des situations de tensions ou de conflits qui constituent autant de freins à un développement harmonieux et durable.

Le partenariat pluri-acteurs permet également la mise en place opérationnelle des politiques publiques lorsque celles ci sont définies après concertation entre les pouvoirs publics et les organisations de la société civile. Quand les règlementations sont adoptées, ces mêmes organisations de la société civile travaillent la main dans la main avec les autorités locales pour faciliter la mise en œuvre concrète des avancées règlementaires ou législative, fruit de leurs expériences au niveau local (EuropeAid, 2012).

Les exemples qui illustrent cette dynamique de collaboration participative et la concertation entre le secteur public, le secteur privé et la société civile sont nombreux. Des nouvelles formes de collaboration et de redevabilité entre acteurs sont nécessaires pour assurer un développement économique inclusif et une gestion durable des ressources naturelles.

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L’exemple Néerlandais :

Avec l'expression «Triangle d'Or», le Ministère Néerlandais de l'Economie, de l'Agriculture et de l'Innovation se réfère a une forme de collaboration qui a démontré sa capacité entre des centres de recherche / éducation, l'industrie et le gouvernement. Cette collaboration est née au XIXe siècle. Au 19ème siècle, on peut distinguer trois (3) phases importantes pour le développement du Triangle d'Or.

Dans la première partie du 19ème siècle, le développement agricole était le terrain des individus, des gentlemen fermiers et des ministres tels que Jan Kops et professeur de botanique H.C. van Hall, le fondateur du collège agricole de Groningue. Au milieu du 19ème siècle, une communauté agricole organisée s'est développée autour de plusieurs organisations privées. En ce temps, l'État néerlandais était toujours absent de la politique agricole. Dans le dernier quart du 19ème siècle, une politique agricole nationale a été orchestrée par le gouvernement national. Un développement important s’en est suivi avec le boom des coopératives avec les associations d'agriculteurs et les Boerenleenbanken (banques coopératives agricoles) (Ref. WUR).

Maintenant que de nouvelles formes de collaboration public / privé sont recherchées, l'histoire du Triangle d'Or peut être un exemple inspirant pour de nouvelles collaborations notamment pour le développement rural. En raison du caractère agraire de la plupart des économies rurales, l’agro-industrie a un rôle essentiel à jouer pour réaliser et maintenir une croissance tirée par le secteur privé. L’objectif essentiel consiste à contribuer à améliorer la valeur ajoutée du secteur, par la transformation, le contrôle de la qualité et la normalisation des systèmes de classement afin de différencier entre les qualités et types de produits agricoles bruts et semi-finis destines à la consommation agro-industrielle (BAD, 2011). Ces aspects sont pris en compte dans le Résultat 2 du programme PAP-ENPARD.

Le secteur privé joue un rôle de moteur dans la croissance économique en redynamisant les territoires, en améliorant le revenu des populations rurales. Pour espérer un développement rural durable, la participation et l'implication des acteurs (public/ privé) est essentielle. Cette coopération est déjà visible, notamment dans la filière céréales. La filière céréales bénéficie depuis 2013 de la mise en place d’un réseau de la qualité du blé « RéQuaBlé » regroupement un moulin privé (ENASSAA), la CCLS (Coopérative Céréales et Légumes Secs) ; l’université de Batna et une trentaine d’agriculteurs. Ce réseau a réussi selon ses concepteurs à atteindre des résultats très encourageants en matière de rendements qui ont progressé de 30% en 3 ans et surtout de taux protéique du blé qui a significativement progressé (12 à 15%). L'exemple du réseau « RéQuaBlé » ou différents acteurs (agriculteurs, producteurs, université et transformateurs) sont réunis au sein de la filière, le démontre.

Aujourd'hui, le secteur privé est en train d’acquérir de l’expérience et devient de plus en plus mature pour affronter les défis du monde agricole. Il est désormais prêt à assumer son rôle vital de moteur de la croissance économique et la lutte contre la pauvreté dans les territoires ruraux. Le secteur privé contribue au développement rural du fait qu’il est créateur d’emplois et générateur de revenus, fournit des biens de consommation et des services essentiels, et investit dans l’infrastructure.

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Le cas de la coopérative agricole COOPSSEL et du réseau RéQuaBlé dans la wilaya de Sétif sont de très bons exemples du triangle d’Or Néerlandais et des approches PPP, à savoir la coopération entre une coopérative, secteur prive, institution du savoir (instituts techniques et université) et institutions publiques.

Dans le cadre du programme PAP ENPARD, ces initiatives peuvent être utilisées comme « Blueprint »pour capitaliser ces expériences et les partager, notamment par le biais des CR.

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III. Travail de terrain

1. Analyse des acteurs

Pour pouvoir effectuer l’analyse des acteurs locaux, nous avons effectues un chronogramme en collaboration avec l’équipe de Sétif et les quatre (4) points focaux.

En plus des partenaires directes du programme PAP-ENPARD, nous avons estime nécessaire d’élargir les rencontres avec d’autres structures ayant un lien directe ou indirect avec les institutions locales et les acteurs locaux pour le développement rurale. Nous avons élargie les rencontres vers d’autres directions : direction environnement (DEW), Direction de la planification et du suivi Budgétaire(DPB) et la Direction des Pêches (DP), les institutions financières, telles que l’ANSEJ, ANGEM et CNAC, les bureaux études : BNEDER, INRF, et la Chambre du Commerce et de l’industrie (CCI) El-Hidhab.

1.1. Les Directions

1.1.1. Direction Conservation des Forets CF Conservation des forets (CF)a pour mission essentielle le développement, la valorisation, la protection, et la gestion du patrimoine forestier, et alfatier, dans le cadre de la politique forestière nationale. CF crée par décret 95-333 du 25/10/1995, elle est subdivisées en cinq (5) circonscriptions avec compétence territoriale d’une Daïra administrative, et en six (6) districts forestiers pour une compétence territoriale d’une commune. CF dispose de quatre (4) services technico-administratif (Gestion des études & programmation, Extension du patrimoine, Administration et des Moyens, Protection de la Faune et Flore) ainsi que d’une cellule de communication.

Tableau 3. Rencontre avec les chefs de districts et circonscriptions - Conservation des Forêts (CF)

Missions Intérêt pour Mode de Forces faiblesses Besoins Commentaires (Connaissances) un CR fonctionnement

Valorisation, -Facilite Accès a -Banque de - Cadres Pas de Suivi Formations CR : Traçabilité protection, l’information données expérimentés spécifiques en des besoins Gestion et communication identifies ; protection du -Orientation et -Cellule - Travail en patrimoine meilleure gestion communication équipe Connaissance Approche forestier des activités avec des spots de la Intersectorielle entre les radio 2 fois par - Maîtrise outil législation CR peut différents semaine, cartographique (foncière) suggère des Acteurs ; déplacements

utilisation du - Très bonne sur terrain en -Assistance Facebook ! comite relation avec PAPC intersectoriel Accompagnement - Equipe des porteurs de Devenue une

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projets et Pluridisciplinaire procédure facilitation des - cellule administrative, tâches d’animation aucune rurale déjà application existante (CRAC)

Tableau 4. Réceptivité des chefs de districts et circonscriptions - Conservation des Forêts (CF)

ACTEURS POTENTIALITES INTERET DE C.R RECEPTIVITE (Expériences à partager) (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place du (Savoir Faire à transmettre) Centre de Ressources) +++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

Chefs de district Expérience (PPDRi) Faciliter l’acquisition de +++ l’information recherchée Chefs de Reboisement ++ circonscription (Ex. Formations) Appui technique + de la conservation Fournir de l’information relative des forêts au domaine forestier Rendre le forestier plus disponible

La séance de travail avec les chefs de districts et de circonscriptions de la Conservation des forets a permis d’évaluer la mise en place de centre de ressource qui s’est avéré positif. Néanmoins, nos interlocuteurs rappellent l’existence des cellules d’animation (crées dans le cadre du programme PPDRI) qui pourraient jouer un rôle dans la mise en place de CR. Le CR pourrait avoir un rôle important dans l’identification du potentiel du territoire relative au domaine forestier.

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Schéma relationnel entre CF et les acteurs du secteur

W. / Daira ANBT DTA APC DPSB

Protection civile

DFP CF DSA

CFPA/ITMA CAW

BADR CRMA Université Associations DAS

BNEDER Assoc. Amis de Djemila INRF El Ouafa Oued Bered Eco-tourisme Ain Legredj Promotion Tourisme Babor CAM

Figure 5. Cartographie des relations et flux d’information - CF

Sur cette figure, la proximité des associations impliquées dans l’environnement, de la DSA et de la CAW traduit la régularité des échanges. Les pointillés traduisent une relation d’intérêt non ou peu exploitée. Une grande proximité implique des échanges réguliers et un éloignement implique des échanges peu réguliers. L’épaisseur de l’extrémité des flèches traduit le volume des informations échangées. Plus l’épaisseur est grande, plus grande est la quantité d’informations circulant dans le sens indiqué.

La relation avec le centre universitaire se fait essentiellement dans le cadre de stage pour étudiants (mémoires et thèses de fin d’études). Aussi la relation avec la DFP et l’ITMA est établie et formalisée dans la « Convention PRCHAT ».

1.1.2. Direction Services Agricoles (DSA) La Direction des Services Agricoles (DSA) a pour tâche essentielle, la mise en œuvre des prérogatives du Ministère au niveau de la Wilaya, notamment en ce qui concerne la mission de puissance publique, et celle relative au développement de l’activité agricole en particulier dans le sens de l’augmentation et l’amélioration des potentialités existantes.

LA DSA a une couverture de plus de 90% sur le territoire par sa présence au niveau des communes (Agent Communal Vulgarisation). Une banque de données est disponible au niveau de la DSA, fournie et alimentée par les subdivisions. Les subdivisons sont les représentations du service au niveau local (Daira et communes). Les services de la DSA transmettent un rapport trimestriel (selon un canevas spécifique) a

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la wilaya concernant les activités entreprisées dans la wilaya; données enregistrées au niveau de la cellule SIG de la wilaya.

Les données du tableau ci-dessous ont été établi lors de l’entretient avec le point focal de la direction des services agricoles, ainsi que la rencontre au niveau de la DSA lors d’une séance de travail avec les représentants des différentes directions et les différents subdivisionnaires agricoles au niveau de la wilaya de Sétif.

Tableau 5. Rencontre au niveau de la Direction des Services Agricoles (DSA)

Missions Intérêt pour un Mode de Forces faiblesses Besoins Commentaires (Connaissances) CR fonctionnement

-Connaissance du Accès facile a Une (01) Présent sur Manque en Formation en CR : CAW peut milieu rural l’information personne qui plus 90% moyens de communication, jouer un rôle gère une base de territoire ; Communications important (ex. -Assistance Valoriser le données Information initiatives PAI, administrative et potentiel du Proche des Aucune relative au ReQuaBle) ; technique territoire Un “Guichet exploitations communication statut juridique Unique” par le biais directe avec ACV, (foncier CR : Opportunité -Rôle administratif Mise à délègues doit passer par agricole, pour la (Etablissement de disposition des En intégrant trois (Agents Daira planification dynamique des plans de cultures - rendements et (03) bureaux : communaux des opérations, territoires engrais) prévisions vulgarisation) (bulletins commercialisati on des (commune) -Bureau de la phytosanitaires) CR : Apporte un produits) -Amélioration des mise en valeur Vulgarisation plus aux capacités des Information et agricole par le biais de Système de instruments de agriculteurs orientation des journées collecte des Besoin de liens préservation des spécifiques et vers université, terres agricoles demandeurs de -Bureau de la données (qui les spots radio notamment -Modernisation réalisation de promotion des reste estimatif) 3 fois par étudiants production agricole projet investissements CR : Faciliter semaine ; (R&D) d’investissement et du suivi des Manque de l’Accès information -Vulgarisation projets valorisation des Orientation sur Organisation études Evaluation des notamment de table ronde actions mise en intersectorielle ; long terme -Bureau de effectuées ; -Accès aux crédits thématique place et vocation l’hydraulique CR : Aide à la (selon besoin) capitaliser ces agricole ; agricole et Règlementation modernisation des -Protection foncier informations équipements spécifique au exploitations Regroupement ruraux Existence d’un secteur et systèmes -Information, d’acteurs service de d’exploitations sensibilisation statistiques différents Et travail en Communication rationnelles. alimente par spécialisés dans collaboration du haut vers le subdivisions - Orientation un domaine avec CAW, ITMAS bas ! CR pourrait précis accompagner R&D

Un guichet Lieu d’échange et unique pour les travail en groupe services techniques, délégués communaux

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Tableau 6. Réceptivité - Direction des Services Agricoles (DSA)

ACTEURS POTENTIALITES INTERET DE C.R RECEPTIVITE (Expériences à partager) (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place du (Savoir Faire à transmettre) Centre de Ressources) +++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

Point Focal DSA Vulgarisation, information Renforcer les capacités humaines et +++ et sensibilisation techniques

Avoir un réseau de communication Différentes entre les différents acteurs subdivisions Expérience de terrain auprès des agriculteurs Diffusion rapide des informations et

par conséquent accélérer le

traitement des problèmes et la prise de décision,

Assurer une coordination des services agricoles et CCLS, banque, Chambre d’agriculture, CRMA, Instituts (INPV, ITGG, ITAF) Défendre l’intérêt commun des agriculteurs

Les différents représentants de la DSA présents à la séance de travail ont exprime leur intérêt pour le CR. Ils le conçoivent comme une plateforme d’échange de bonnes pratiques, et de valorisation du métier d’agriculteur notamment envers les jeunes (futures) agriculteurs.

La CAW a été proposée comme un potentiel CR qui pourrait assurer la coordination entre les différents services et les agriculteurs ; Ce CR pourrait également accompagner la création et structuration des associations par filière agricole et valoriser la formation.

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Schéma relationnel entre DSA et les différents acteurs

SIG /W W. / Daira/ APC MADR SIVA Associations & INVA Coopératives CCLS CAW UNPA Subdivisions APC (ACV) PAI RequaBle

DTA DSA Fellah

C F

Dir. Env./ Dir.Pêche/ Dir Hydrau. DFP ITMA, ITAFV, ITGC, INRAA, INPV, CNCC

Université

Figure 6. Cartographie des relations et flux d’information – DSA

La DSA, à vocation agricole, entretient d’étroites relations avec les agriculteurs, les associations agricoles et les instituts techniques. Le centre universitaire reste assez loin des services agricoles, néanmoins il existe une convention cadre entre l’université de la DSA. Le flux de communication va le plus souvent du haut vers le bas. La DSA organise des spots de sensibilisation via la radio locale (3 fois/semaine) sur différentes thématiques selon l’actualité. La sensibilisation et vulgarisation se fait également par le biais de la CAW par des formations cadre.

1.1.3. Direction Tourisme et de l’Artisanat (DTA) La DTA est une structure transversale couvrant des secteurs clés pour le développement rural : l’artisanat et le tourisme. La DTA comprends trois (3) services : services du tourisme, de l’artisanat et de l’administration et des moyens.

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Tableau 7. Rencontre avec la Direction du Tourisme et de l’Artisanat (DTA)

Missions Intérêt pour un CR Mode de Forces Faiblesses Besoins Commentair (Connaissances) fonctionnement es

Promotion du Diffusion l’information Accompagne Structure Vision Sensibilisation et besoin autorité Tourisme et de l’investisseur, artisan, transversale sectorielle vulgarisation pour une l’Artisanat Accompagner le offices, agence de diffusion sensibilisation développement de l’éco- voyage ; Cadres Rôle réactif et information ; mise en place Services tourisme ; qualifiés pas proactif ! CR ; déconcentrés du Formation Ministère du dévelop. de CR comme Volonté de Pas de cellule de veille Tourisme développer représentation projet et marketing ; (collecte info). information au niveau Mission communes / diffuser uniquement W. développement SDAT information ; (Stratégie de cellule de dévelop. du veille pour Mettre en secteur) avec suivre SDAT ; place des pôles comite de suivi vs CR ; avec les différents Création de Acteurs . bureau d’information au niveau DTA

Tableau 8. Réceptivité de la Direction du Tourisme et de l’Artisanat (DTA)

ACTEURS POTENTIALITES INTERET DE C.R RECEPTIVITE (Expériences à partager) (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place du Centre (Savoir Faire à transmettre) de Ressources) +++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

Direction du Cadres qualifiés, déjà formés Plateforme pour la ++ formation spécialisée ; Tourisme et de (niveau License, Master Améliorer l’information, l’Artisanat (DTA) Business Administration) promouvoir la destination locale et promotion de l’activité de l’artisanat

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Schéma relationnel entre DTA et les différents acteurs

W. / Daira/ Dir. Urbanisme APC architecture et construction

C F CAM

Dir. Env

Associations Touristiques DHW DJS DTA Artisans Dir. Culture

Hôteliers Agences Université Voyages DFP Office

Figure 7. Cartographie des relations et flux d’information DTA Le flux d’information et de communication à partir de la DTA se fait sur une base de réceptivité et diffusion de l’information. La DTA recense et actualise les données relatives aux artisans, investisseurs et agence de voyage sur l’ensemble de la wilaya. N’ayant pas de structure au niveau des communes, la DTA a très peu, voir pas accès aux acteurs locaux (artisans), uniquement par le biais de la CAM. Il y a un souhait de développer une cellule de veille pour le suivi du SDAT, plan d’action et identification des projets sectoriels. La DTA participe actuellement au développement de carte économique en cours de développement par la wilaya.

1.1.4. Direction de la Formation et de l’Enseignement Professionnel (DFEP) La Wilaya possède un important potentiel de formation presque 9.000 postes de formation professionnelle et spécialisée qui peuvent être réadapter au contexte actuel, et de deux pôles universitaires avec 5.249 étudiants.

La Direction de la Formation Professionnelle développe et met en œuvre toute mesure de nature à promouvoir et impulser la formation professionnelle. Et en outre, et conformément au décret exécutif n° 95/215 du 23 juillet 1994 déterminant les organes et les structures de l’administration générale de la

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wilaya elle contribue à l’impulsion du développement au niveau local en coordination avec les autorités de la wilaya.

Structure importante au vu des infrastructures et des thématiques de formation dont elle dispose et qu’elle dispense. Certains de ces centres de formation ont une portée régionale. Elle dispose même d'un système d'enseignement itinérant en milieu rural enclavé.

La direction dispose de trois (3) services structurés en huit bureaux. Conformément à l’arrêté interministériel du 31/03/2001 portant l’organisation des directions de la formation professionnelle: - Service du suivi des établissements de la formation - Service des formations alternatives et de la coordination intersectoriel - Service de l’administration des moyens et du suivi des investissements La wilaya compte actuellement 32 établissements de formation professionnelle offrant 11065 places pédagogiques repartis comme suit : - 27 établissements de formation professionnels (CFPA) - 04 Instituts Nationaux Spécialises de la formation professionnelle (INSFP) - 01 Institut National Formation professionnel (INFP) 1.1.5. Direction de l’Environnement (DEW) La direction de l’environnement de la wilaya se compose de quatre (4) services : - Service de la préservation de la biodiversité, des écosystèmes - Service de l’environnement urbain et industriel - Service de la règlementation, des autorisations de la sensibilisation, de l’information et de l’éduction environnementale - Service de l’administration et des moyens.

La direction de l’Environnement est très peu sollicitée par les autres directions et acteurs locaux, mis a part pour une demande d’autorisation d’exploitation ou pour valider des études d’extensions. Néanmoins la DEW a une bonne couverture territoriale puisqu’elle est représentée au niveau des PAPC (commune) par un délégué de l’environnement. La direction récence 32 associations communales et 2 au niveau de la wilaya.

1.2. Chambres consulaires Les chambres consulaires jouent un rôle très important dans le développement des centres de ressources de part leurs proximités des acteurs locaux dont les agriculteurs et artisans.

Les chambres consulaires sont des établissements Public à caractère Industrielle et Commercial (EPIC).

1.2.1. Chambre de l’Artisanat & Métiers (CAM) Il est à noter que près de 80% des artisans affiliés à la CAM sont dans la filière de production de biens et services (menuiserie, plomberie, bâtiment, coiffure, mécanique...), et seulement 20 % sont dans la production plus ou moins artisanale.

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On relève néanmoins deux produits phares de la wilaya de Sétif et qu'on peut classer produit artisanal : le Tapis de Guergour, et le costume traditionnel sétifien (Beinoir); pour ces deux produits la CAM s'intéresse beaucoup à leur revalorisation. Il y a une véritable opportunité de convertir les potentialités artisanales et touristiques en un produit typique s’identifiant à ces localités pour ensuite pouvoir promouvoir la destination.

Tableau 9. Rencontre avec la Chambre d’Artisanat et des Métiers (CAM)

Missions Intérêt pour un CR Mode de Forces Faiblesses Besoins Commentaires (Connaissances) fonctionnement

Promotion de Partager CAM dotée d’une Structure Chambre Adapter la Sensibilisation l’Artisanat et des l’information et la banque de déjà forme de législation à des acteurs a métiers documentation ; données avec un existence, 20% la situation l’inter- rôle informatif ; connue, déjà production actuelle (Exp. sectorialite plus Accompagne Promouvoir la installée artisanale et Maison du prioritaire que la commercialisation coopération entre Organise des 80% tourisme mise en place de des produits différentes formations aux Cadres production avec statut CR ! artisanaux (dépôt- directions et adhérents ; qualifiés de biens et juridique à vente) structures sur services ; instaurer) ; l’ensemble de la Coordonnées Connaissance Validation des wilaya ; d’infrastructures du domaine Manque de certificats de liées au secteur ; touristique et capitalisation formation établis artisanal des salons et Diffusion notamment dans les -Fonctionne autres d’information zones rurales ; comme un Coopération activités auprès et “Guichet “ unique avec le entre diff. 2 missions : secteur prive associations (ex. Moll - CNRC/ gestion Sétif) fichiers - Chambre consulaire

Tableau 10. Réceptivité de la Chambre d’Artisanat et des Métiers (CAM)

ACTEURS POTENTIALITES INTERET DE C.R RECEPTIVITE (Expériences à partager) (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place du Centre (Savoir Faire à transmettre) de Ressources) +++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

CAM Cadres qualifiés, déjà formés Améliorer l’information, ++ promouvoir l’activité de Gestion de fichiers l’artisanat et des métiers ; Expérience avec le programme Nucleus Lien et coopération avec (coopération GTZ) pour d’autres structures telle que réseau entrepreneurs. CCI pour mettre en relation des membres CAM et CCI.

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Schéma relationnel entre CAM et les acteurs du secteur

CCI

HACCP Wali / PAPC DJS DFP

DAS

DTA CAM

Associations CFPA Artisan(e)s

Min. Justice ANSEJ ANGEM CNAC

DSA CAW Université

Figure 8. Cartographie des relations et flux d’information CAM

La CAM est très proche de la DFEP pour faciliter à ces membres l’acquisition de qualification professionnelle (délivrance de diplôme).CAM siège et valide les demandes financières/crédits au niveau des institutions ANSEJ et ANGEM. Le lien avec l’université est timide, et se résume uniquement dans le cadre de thèse de fin étude des étudiants à la recherche de documentation (ex. tapis de Guergour).

Il y a une volonté de rapprochement entre la CAM et le secteur prive, celle-ci se traduit aujourd’hui notamment par une coopération entre la CAM et le Mol de Sétif (Centre Commerciale). La mise à disposition d’un espace commerciale au Mol de Sétif pour la promotion des produits de l’artisanat est un premier pas vers l’implication du secteur prive au développement et valorisation des produits du terroirs. La directrice de la CAM, nous a exprimé son intérêt de travailler étroitement avec la CCI El Hidhab pour offrir à ces membres une opportunité de mieux développer leurs potentiel en plus de leur donner une meilleur visibilité et position.

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1.2.2. Chambre de l’Agriculture de la Wilaya (CAW) La chambre d’Agriculture de wilaya, à l’instar des autres wilayas, instituée par décret exécutif N°92- 379 du 13 Octobre 1992 regroupe les associations professionnelles agricoles, les coopératives Agricoles ainsi que des conseils interprofessionnels des filières Agricoles. Les groupements agrées au niveau de la CAW sont composes de douze (12) associations professionnelles, sept (07) conseils interprofessionnels, quatre (04) conseils régionaux et un syndicat des Paysans (UNPA).

La CAW a apporté beaucoup d'appui pour renforcer l'organisation des producteurs d'où l'émergence depuis quelques années d'une association d'appui au pôle laitier (PAI), d'une coopérative laitière très performante, d'association d'apiculteurs (2 importantes), et même d'un réseau informel d'appui à la filière céréales pour l'amélioration de la qualité du blé (RéQuaBlé) qui a donné des résultats satisfaisant pour ses membres. Au niveau de l'activité élevage bovin la filière est déjà bien structurée autour d'une coopérative (COOPSSEL) qui regroupe plus de 1000 éleveurs bovins et 200 collecteurs de lait. Sétif est reconnue au niveau national comme étant un pôle laitier important.

Tableau 11. Rencontre avec la Chambre de l’Agriculture de la Wilaya (CAW)

Missions Intérêt pour un CR Mode de Forces Faiblesses Besoins Commentaires (Connaissances) fonctionnement

CAW : EPIC Partager Structure déjà Manque de Formation CR : apprendre l’information et les existante et valorisation des pour à partager Vulgarisation bonnes pratiques Organise des représentative expertises ; structurer et l’information et Organisation de la agricoles ; formations capitaliser sur les profession Connaissance les initiatives expériences ; existantes Coordonnées les Coordonnées du terrain et Accompagne telles que Associations/ initiatives besoins CR : renforcer concernant le PAI, Coopssel coopératives Documentation/ les structures développement rural et RequaBle ; information Expérience de existantes Inscription a des sur l’ensemble de la mise en place micro-CR pour formations wilaya d’initiatives Comment aller vers 1 CR ; réussites ! améliorer les Success synergies CR doit être un entre les stories! centre différents technique ; acteurs de chaque filière pour développer des pôles productifs performants.

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Tableau 12. Réceptivité de la Chambre de l’Agriculture de la Wilaya (CAW)

ACTEURS POTENTIALITES INTERET DE C.R RECEPTIVITE (Expériences à partager) (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place du Centre (Savoir Faire à transmettre) de Ressources) +++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

CAW Améliorer la diffusion de Connaissance du terrain/ +++ l’information et des besoins expériences, promouvoir le Expérience de terrain et métier d’agriculteur reconnaissance par la filière

Schéma relationnel entre CAW et les acteurs du secteur

W. / Daira/ MADR APC

CFPA DSA

CAW ITMA CF Agriculteurs/ INSFP Producteurs INPV PRODEC , RequaBle Eleveurs Coopssel, PAI, Assoc. ITGC Apiculteurs, Ennour, ATU-PAM, AAGC, Assoc. El Hidhab, …..

HACCP Université Sétif/ Univ. Batna ANSEJ ANGEM CCI CNAC

Figure 9. Cartographie des relations et flux d’information CAW

La rencontre avec de la chambre de l’agriculture CAW s’est tenue avec le secrétaire général de la chambre et des représentants d’associations et de coopératives notamment les présidents de PRODECS, ATU-PAM, AGC-Sétif, COOPSSEL et associations des apiculteurs.

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La CAW est proche des différents centres de formations professionnelles pour répondre aux besoins des agriculteurs en terme de formation. Le flux d’information et de communication se fait en particulier avec la DSA et la CF.

La CAW peut jouer un rôle important entant que CR, selon ces membres et associations; il existe néanmoins un manque de coordination en terme de relation intersectorielle, ce qui explique et confirme le diagnostic fait par le Chef d’Antenne de Sétif concernant la préoccupation principale de la CAW : « Comment améliorer les synergies entre les différents acteurs de chaque filière pour développer des pôles productifs performants ».

1.3. Structures de Formations Le secteur de la formation professionnelle au niveau de la wilaya de Sétif est doté de 32établissements. Parmi les 66 spécialités enseignées en résidentielle l’agroalimentaire est bien représentée avec 1 INFP (institut national de formation professionnel El Hidhab).Les formations dispensées peuvent-être : formation résidentielle, formation par apprentissage et la formation du soir. Ces centres de formation coopèrent par le biais de convention notamment avec l’université de Sétif et le secteur prive. Un certain nombre de centre de formation sont en cours de réalisation, à savoir nouveau INFP spécialisé en chimie et plastique ; 1 CFPA à Bougher spécialisé en tourisme et artisanat ; 1 INSFP à El-Eulma spécialisé en Eau et Environnement. A cela s’ajoute l’Institut Technologique Moyen Agricole (ITMA) Sétif, vocation céréales et dédie à la formation de techniciens de l’agriculture et d’adjoints techniques.

1.3.1. Institut National de Formation Professionnelle El Hidhab (INFP)

INFP El-Hidhab est un institut de formation spécialisé dans l’agroalimentaire. Cet institut traitant de l’ensemble des spécialités de l’agroalimentaire (corps gras, automatisme, environnement, contrôle de qualité, lait et industries laitières,..), forme des techniciens supérieurs au nombre de 120 annuellement.

Tableau 13. Rencontre avec Institut National de la Formation Professionnelle El Hidhab (INFP)

Missions Intérêt pour un Mode de Forces faiblesses Besoins Commentaires (Connaissances) CR fonctionnement

Formation Recenser les Formation Structure Pas Formation CR : mettre en Technicien besoins des continue de performante et d’évaluation spécifique place un Supérieur acteurs pour cadre, bien en terme de du observatoire au apporter une développement positionnée ; formation personnel niveau de la vision générale et de compétence. moyen important pour les wilaya ; planification ; pour débouchés Diff. Type de accompagner la Consolider des Moyen de formation : formation (mini- données diffusion laiterie) ; information et - Mise niveau, - répondre au perfectionnement Différentes besoin du secteur et recyclage conventions avec économique le secteur prive, coopérative

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COOPSSEL, et l’université ;

Mise en place de cellule de Communication, utilisation d’intranet .

Tableau 14. Réceptivité Institut National de la Formation Professionnelle El Hidhab (INFP)

ACTEURS POTENTIALITES INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à partager) (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place du Centre (Savoir Faire à transmettre) de Ressources)

Directeur Capacité d’accueil ; Impulser les initiatives +++ entrepreneuriales (chambre Fichier personnes de commerce) ressources Directeur des études +++ Renforcer le lien avec les Structure avec potentialité CFPA et autres instituts de d’hébergement formation

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Schéma relationnel entre INFP El Hidhab et les acteurs du secteur

DEFP

PME Guichet unique Laiterie Documentation. INFP Formation/ COOPSSEL orientation

DSA CAW

Associations professionnels & Producteurs / Agriculteurs

Figure 10. Cartographie des relations et flux d’information INFP INFP El-Hidhab est très bien positionné géographiquement au niveau de la wilaya de Sétif (chef Lieu) mais surtout possède une infrastructure très adaptée pour la formation, l’organisation de séminaire et joue le rôle de plateforme d‘échanges. Le Bureau de communication, d’accueil et d’orientation au niveau INSF est bien équipé ; le même dispositif est mis en place au niveau des différents centres de formation. Les candidats intéressés par une formation peuvent également faire une préinscription en ligne sur le site de la formation professionnelle.

L’idée de la mise en place d’un CR a été très bien reçue par nos interlocuteurs, le directeur de l’institut et son directeur de la formation. INSF El-Hidhab étant très proche des producteurs, de l’entreprise et des institutions publiques, pourrait parfaitement abriter un CR. Encore un autre exemple positif de partenariat pluri-acteurs (PPP) au niveau de la wilaya de Sétif.

1.3.2. Centre de Formation Professionnelle et Apprentissage (CFPA)

La visite du CFPA des Babors a eu lieu lors de la journée de travail au niveau de la Daira avec la participation des PAPC (5 communes) et des associations. Situé au centre de la Daira, commune des Babors, le CFPA est très facile d’accès et dispose d’une bonne infrastructure.

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Tableau 15. Rencontre avec Centres de Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (CFPA)

Missions Intérêt pour un Mode de Forces faiblesses Besoins Commentaires (Connaissances) CR fonctionnement

CFPA Babor Capitaliser et Formations Situe dans la Manque Formation de Conventions diffuser qualifiantes commune des inter- quelques avec ANSEJ, DSA, (Vocation Babors sectorialite formateurs DFP Agricole) Les savoirs Formations à la proximité rurale spécialisés faires en matière carte pour répondre CR a vocation de formation aux Guichet a la demande formative métiers de Communication d’orientation et l’agriculture par écrit/ radio de formation (BAIO) organisation ateliers.

Tableau 16. Réceptivité des Centres de Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (CFPA)

ACTEURS POTENTIALITES INTERET DE C.R RECEPTIVITE (Expériences à partager) (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place du Centre (Savoir Faire à transmettre) de Ressources) +++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

CFPA Babor Cadres qualifiés, déjà formés Promouvoir le métier +++ agriculteur ; Formateurs qualifies et Transfert de savoir faire ; motives Diffusion de bonnes pratiques

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Schéma relationnel entre CFPA commune Babors et les acteurs du secteur

Daira DEFP PAPC

DSA Guichet unique Documentation. CAW CFPA Formation & Orientation

Fellah

Fellah & Jeunes

Figure 11. Cartographie des relations et flux d’information CFPA

La présence de centre d’accueil BAIO (Bureau Accueil Information et Orientation) au niveau du CFPA (formation qualifiante) comme premier point de contact aide à informer et orienter les jeunes stagiaires, agriculteurs et potentiels candidats. Le centre de formation est proche des acteurs institutionnels (Daira et APC).Les CFPA tissent des liens avec différentes structures / acteurs selon leur besoin souvent par le biais de convention. La relation entre les instituts techniques tel que l’ITMA, INSFP et autres CFPA s’effectue de façon ad-hoc notamment pour faire appel à des formateurs spécialisés.

1.3.3. Institut Technique Moyen Agricole Spécialisé (ITMA)

L’ITMA de Sétif est un institut de formation de techniciens de l'agriculture vocation céréale (niveau de recrutement: terminale), d'adjoints techniques de l'agriculture, inclus le perfectionnement des cadres du secteur et le perfectionnement des agriculteurs (tout niveau).

L’encadrement est effectue par: 9 Ingénieurs, 01 Technicien supérieur, 02Adjoints. L’ITMA dispose d’une exploitation Agricole (80 ha) ; Elevage Ovin : 30 têtes dont des brebis; 3 ruches ; Matériel Agricole. L’institut manque de main d’œuvre. L’institut a une très bonne réputation, avec une capacité de 400 élevés et de 100 lits. Un institut avec une bonne infrastructure et un grand potentiel.

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Tableau 17. Rencontre avec Institut Techniques Moyen Agricole (ITMA)

Missions Intérêt pour un Mode de Forces faiblesses Besoins Commentaires (Connaissances) CR fonctionnement

Institut Technique Capitaliser sur la Dispense des Coopération avec Manque Spécialiste en Utilisation des Moyen Agricole : formation, formations l’université et de moyen information délègues Formation techniciens associations par humain et communaux au techniciens et lien vers d’autres le biais de matériel Valorisation profit du centre adjoints structures et convention ; des produits, acteurs du secteur Chaine de Bonne valeur réputation (Amont-Aval)

Tableau 18. Réceptivité de Institut Techniques Moyen Agricole (ITMA)

ACTEURS POTENTIALITES INTERET DE C.R RECEPTIVITE (Expériences à partager) (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place du Centre (Savoir Faire à transmettre) de Ressources) +++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

ITMA Coopération avec le secteur Accompagnement de ++ prive : répondre aux besoins reconversion des cadres vers des investisseurs en terme de d’autres formations, formation formation, employabilité a la carte Expérience BAD pour l’entreprenariat Expérience pédagogique !

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Schéma relationnel entre ITMA et les acteurs du secteur

MADR CF PPDRI

ITMA INPV, INSID

DSA CAW

Université

Associations professionnels & Agriculteurs

Figure 12. Cartographie des relations et flux d’information ITMA La relation est forte avec les instituts techniques INPV et autres ITMA (tel que celui de Tizi-Ouzou) pour faire appel à des formateurs spécialisés. La relation avec les associations professionnelles se fait le plus souvent par le biais de la CAW et de la DSA.

Il y a un intérêt pour la mise en place d’un CR, néanmoins le directeur a fait ressentir une réticence pour abriter un CR à cause du manque de capacité et de moyen au niveau de l’ITMA.

1.3.4. Université Ferhat Abbas de Sétif

Notre séance de travail à l’université Ferhat Abbas de Sétif a eu lieu en présence du Recteur et de ses principaux collaborateurs et responsables de facultés (SNV) ainsi que de la chargée de communication. L’université dispose de « Maison de l’entreprenariat », un incubateur ainsi que d’un centre « BLEU » qui assure les conventions cadres. Un certains nombre de projet sont en cours de réalisation, notamment :

— La création d’un institut des sciences appliques à l’agriculture durable, — La mise en place d’un Master de tourisme — La mise en place d’une ferme expérimentation pédagogique — Mise en place d’un module sur l’analyse des filières économiques

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— Mise en place d’une application de gestion d’exploitation agricole — Mise en place de cluster plastique (coopération GTZ)

L’Université coopère avec trois (3) acteurs différents :

1- l’industrie par le biais de la chambre de commerce de l’industrie (CCI) en organisant des stages en entreprises et des stages Doctorat pour R&D ; dont une relation S2B 2- Institutionnels dont les collectivités locales, APC et la wilaya ; prestation de service comme pour le problème d’eau ou développement de « SMART Cities » 3- Les associations (PAI), coopératives agricoles et réseau RéQuaBlé

Tableau 19. Rencontre avec Université Ferhat Abbas (Sétif 1)

Missions Intérêt pour un Mode de Forces faiblesses Besoins Commentaires (Connaissances) CR fonctionnement

Formation Accessibilité de Dispense des Coopération avec Pas de Formation de Développement (valorisation de la l’information formations te secteur prive par synergie, formateurs de ferme formation) stages en le biais de la même spécialisés expérimentation Sensibilisation entreprises structure constat pour pour répondre Encadrement « Blue » ; et la manque Valorisation aux besoins des Organisation de maison de inter - des produits, agriculteurs. R&D table ronde l’entreprenariat ; discipline Chaine de avec le secteur valeur (Amont- Aval) prive (Blue) Formation, recherche et stage en Développement entreprise (S2B) de stratégie de communication pour valoriser le développement rural

Tableau 20. Réceptivité de Université Ferhat Abbas (Sétif 1)

ACTEURS POTENTIALITES INTERET DE C.R RECEPTIVITE (Expériences à partager) (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place du Centre (Savoir Faire à transmettre) de Ressources) +++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

Université Sétif 1 Coopération avec le secteur prive Valorisation de la +++ formation Expérience projet PPP

Ressource humaine/ compétences très qualifiantes Sensibilisation inter- discipline Bureau interface avec CCI

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Schéma relationnel entre Université Ferhat Abbas Sétif et les diff. acteurs

Wilaya PAPC DSA

ANSEJ D. Envir

UFAS1 CF Maison de l’entrepreneuriat

DHW PAI ONA/ RequaBle ANBT BLEU AREA

S2B

PME CCI

Fellah

Figure 13. Cartographie des relations et flux d’information Université Sétif 1

L’Université a un échange assez intensif avec les différents acteurs notamment l’entreprise et les institutions (APC et wilaya), par contre peu de contacts avec les associations telles que PAI et AREA. Ils constatent un manque d’intérêt de la part des étudiants pour la filière agricole, par faute d’information et de valorisation de la profession. L’université, de par la voix de son recteur, a exprime son intérêt pour la mise en place de centre de ressource, qui pourrait jouer un rôle important dans la valorisation de la formation et sensibilisation au développement rural. L’université pourrait jouer un rôle de plateforme d’échange entre les différents acteurs au niveau de la wilaya et inter-wilaya.

1.4. Institutions de Financement (ANSEJ, ANGEM, CNAC) La wilaya de Sétif dispose de représentations de l’ensemble du dispositif d’aide à l’emploi et l’investissement (ANSEJ, ANGEM et CNAC). Ces organismes, très dynamiques et traitant un nombre impressionnant de dossiers (plus de 60 000 dossiers en 2013 selon un article de presse), ne sont pas malheureusement habilités à prendre en charge les initiatives collectives et n’octroient pas d’aide aux

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associations. Néanmoins très proches des différentes structures administratives, institutionnelles et des chambres consulaires ainsi que des structures de formation et université.

Ces institutions, de par leurs cellules d’accompagnement (ANGEM) sont proches des citoyens et des acteurs locaux notamment en territoire rural au niveau des 20 Dairas et effectue des compagnes de sensibilisation aux niveaux des 60 communes. Ces institutions ont exprimé leurs intérêts à la mise en place de CR qui pourrait fonctionner comme plateforme de sensibilisation et de concertation. La création de réseaux des bénéficiers pour identifier les promoteurs, sélectionner des activités par secteur (groupements) pour accompagner le développement rural.

Tableau 21. Rencontre avec Différentes Institutions de Financement

Missions Intérêt pour Mode de Forces faiblesses Besoins Commentaires (Connaissances) un CR fonctionnement

ANSEJ : Accessibilité de Dispense des Partenariat avec Pas de Formation de Bonne l’information formations et Maison de synergie, formateurs réceptivité ; accompagne les l’entreprenariat intersectoriel spécialisés Sensibilisation jeunes de l’Université communication promoteurs Sétif ;

ANGEM : Apporter un Formation et Cellules Difficultés au Consolidation Projet complément a sensibilisation ; accompagnement niveau local de des données ; développement leurs mission Accompagnement dans 20 Dairas ; sensibilise les de réseau personnes féminin Compagne sur les concernées (agriculture) 60 communes autres préoccupations

CNAC: Fonction de Accompagnement Coopération avec Cible les Formation Formation de sensibilisation pour montage de différents CFPA; personnes 30- spécialisés par formateurs. projet 50 ans secteur activité

Ces institutions peuvent jouer un rôle crucial en terme d’information et sensibilisation en particulier vers les jeunes et les femmes en milieu rural; Ils peuvent également organiser la communication et l’information autour des initiatives entrepreneuriales.

1.5. Groupements Structurés et Non- Structurés La wilaya de Sétif dispose d’un réseau intéressant d’associations, de coopératives de services, ainsi que de groupements structurés ou non-structurés. Un focus groupe a été organisé avec un certain nombre d’entre eux.

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Tableau 22. Différents Groupements structurés ou non-structurés rencontrés

Structure Statuts Remarque

Associations

Associations des apiculteurs Associations des apiculteurs de la wilaya de Sétif Président d’association très jeune et de la wilaya de Sétif dynamique. Intérêt pour mise en place CR éventuellement au niveau CAW.

PRODECS - Association des producteurs des céréales et des Membre du réseau RéQuaBlé semences de la wilaya de Sétif

ATU-PAM Association "Trait d'Union" pour une agriculture Proposition et développement étude moderne notamment pour la transformation ; Membre du réseau RéQuaBlé

AGC-Sétif - Association pour l'Amélioration des grandes cultures Membre du réseau RéQuaBlé

PAI - Association d'appui au pôle agroalimentaire Créer avec l’appui de projet Banque mondiale. intégré-lait Objectif : mettre en place des synergies pour renforcement de la productivité de la filière.

Association de préservation de Milite pour classement de la réserve naturelle du massif Association Locale l'environnement et de des Babors promotion touristique Promotion d’activités éco-touristiques (commune des Babors)

Coopératives de Services

COOPSSEL (Coopérative de Coopérative issue de la restructuration des Aujourd’hui structure leader dans la filière Service Spécialisée en coopératives étatiques ; Assure l’approvisionnement lait au niveau national ; Elevage) en intrants et services nécessaires à la production ; Contraintes rurales : individualisme, aucune acceptation de nouvelles techniques de production ;

Groupements Non-Structurés

RéQuaBlé- Réseau Réseau a été initié en 2011 dans le cadre d'un projet Réseau qui risque de disparaître s’il n’est pas d'intégration des transformateurs de céréales dans formalisé!

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le développement et l'amélioration de la qualité du Bel exemple de coopération entre les différents blé dans la wilaya de Sétif, projet établi entre l'OAIC acteurs du secteur PPP ; (via la CCLS-Sétif) et le transformateur céréalier Réseau qui a commence avec 12 producteurs privé "SMID-Tell" de la wilaya de Sétif. sur 6 communes, regroupe aujourd’hui une centaine céréaliers sur 20 communes !

Tableau 23. Réceptivité des différents Groupements Rencontrés

ACTEURS POTENTIALITES INTERET DE C.R RECEPTIVITE (Expériences à partager) (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place du (Savoir Faire à transmettre) Centre de Ressources) +++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

Association Diversification des produits Support pour la commercialisation +++ Agricoles : Développement de la chaine de valeur Produit de qualité Information fiable et disponible Elevage de race spécifique +++

Accompagner et sensibiliser les agriculteurs à contribuer au développement de l’apiculture ;

Développer la production des produits tiers de la ruche (propolis)

Association Envir. : savoirs faires en matière de Fédérer les acteurs autour du CR et +++ préservation de la nature et diffuser l’information

des espèces

Coopératives: Vulgarisation de la formation ; Communication effective en +++ expérience dans la gestion de adéquation avec agriculture en terme

projet de conditions climatiques et rentabilité ; Mobilisation des acteurs Diffusion de la formation et +++ locaux ; information Besoin de capitalisation « Success stories », le comment !

Réseau : Formation des producteurs, Capitalisation et communication sur les +++ agrumiculteurs pour améliorer travaux de l’université pour RéQuaBlé la production et la qualité ; amélioration de la production ! Expérience réussite auprès des agriculteurs. Exemple de PPP réussi !

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Les présidents d’associations rencontrés mentionnent l’intérêt d’améliorer les échanges d’expérience entre les différents groupements ainsi que la valorisation et capitalisation de bonnes pratiques et de la formation. Un besoin commun d’améliorer leur connaissances en particulier pour une meilleure culture et production adaptée aux changements climatiques.

Lors de notre séance de travail en focus groupe, les échanges entre les représentants des différents groupements étaient ouverts et enrichissants. Ils adhèrent à cette idée de mise en place de centre de ressource qui pourrait fonctionner comme plateforme ou réseau, un lieu de rencontre et d’échange. Ils ont indique la CAW comme structure potentielle pour cette fonction.

Nos interlocuteurs sont des personnes de grandes ressources, elles représentent en elles-mêmes un centre de ressource. La mise en place de CR sous forme de comite technique est souhaitée afin d’échanger les expériences et dépasser les intérêts individuels et ainsi se focaliser sur un intérêt commun « Transfer et échange de savoir-faire ».

Schéma relationnel entre COOPSSEL et les acteurs du secteur

MADR CNIL CAW DSA/ Subdivisions

Assoc. PAI

Eleveurs IGCT, ITMA, INFP COOPSSEL INRV,CFPA, INRAA Laiterie El Anfel Collecteurs Ferme Ecole

CNIAAG ONAB ADGGL DEFP Université Sétif CRBT Constantine

Figure 14 a. Cartographie des relations et flux d’information COOPSEEL

La figure 14a montre un exemple de flux d’information d’une association agricole et les acteurs du secteur. La proximité des différents instituts de formations ICGT, ITMA, INRV, CFPA, INFP et CAW, ainsi que des éleveurs (adhérents) traduit la régularité des échanges. L’épaisseur de l’extrémité des flèches

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traduit le volume des informations échangées. Plus l’épaisseur est grande, plus grande est la quantité d’informations circulant dans le sens indiqué. Une relation COOPSEL – Université et PME par le biais de convention, notamment dans la filière Lait est une initiative réussite de partenariat pluri-acteurs (PPP).

La wilaya de Sétif est riche en réussites dans le domaine associatives et coopératives. Il serait judicieux de formaliser et dupliquer ces expériences, ce qui serait un bon début de capitalisation. Le système coopératif constitue pour l’Algérie une opportunité économique, sociale et culturelle pleine d’espoir que le milieu rural et agricole en particulier se doit de saisir pour son développement et essor économique. Les institutions locales et gouvernementales doivent s’engager dans ce processus et encourager l’administration pour en faire un atout majeur pour la mise en place des stratégies de développement (Abbas, 2010).

Schéma relationnel entre Groupements (agricoles) et les acteurs du secteur

DSA W. /Daira/ Subdivisions APC Institutions Pub. CAW Chambres consulaires Centre Formations/ Inst. Techniques / CU Financement

CAW W. /Daira/ APC Groupements COOPSSEL Structurés ou PAI non structurés AAGC RequaBle

CCLS CRAC Info-Doc. ATU-PAM

COPAWI PRODEC

CASSAPicole

Figure 14 b. Cartographie des relations et flux d’information entre groupements et leur secteur

PAP ENAPRD TdR_06 : Phase 1: Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place des centres de ressources coordonnés 50

La figure14 b ci dessus représente d’un coté le flux d ‘information et de communication entre associations et les différentes structures et de l’autre la situation souhaitée à partir des CR. La figure montre l’interdépendance des différents groupements entre eux mais également avec les différents acteurs du secteur. Les associations recherchent des informations aux niveaux des chambres consulaires notamment pour le calendrier d’évènements. Les associations les plus actives parviennent à trouver l’information et à développer des projets tel que la COOPSSEL.

2. Analyse du cadre règlementaire

L’analyse du cadre règlementaire des différentes structures identifiées doit permettre l’élaboration de la structure juridique, si nécessaire, lors de la mise en place des centres de ressources. Il ne s’agit en aucun cas de créer une structure supplémentaire qui viendraient se juxtaposer ou se greffer à celle déjà en place. Les centres de ressources doivent en priorité s’appuyer sur les structures déjà existantes.

Le tableau 24 ci dessous reprend notre travail de recherche documentaire sur le cadre règlementaire de structures et secteurs relatifs au développement rural.

Tableau 24. Principaux textes de Références

Loi de référence par secteur

Secteur des Forets : Loi N° 84-12 du 23 Juin 1984 portant régime général des Forets (JO N° 26)

§ Elle est formée par 94 articles répartis en 7 titres, à savoir: Dispositions générales (I); Protection du patrimoine forestier (II); Aménagement, classification, gestion et exploitation des forêts (III); Développement des Loi N° 84-12 du 23 Juin 1984 portant régime terres à vocation forestière et lutte contre l'érosion (IV); Police forestière (V); général des Forets Dispositions pénales (VI); Dispositions particulières (VII).

§ Art.40 L’établissement du cadastre forestier avec pour finalité, la reconnaissance et la délimitation du Domaine Forestier National (DFN)

§ Fixant les règles d’établissement du cadastre forestier national. Décret n°2000-15 du 24 mai 2000 § Fixe un ensemble de règles tendant à assurer la préservation des forêts, leur développement, leur extension et leur gestion matérielle.

Secteur de l’agriculture : Loi N° 08-16 du 10 Aout 2008 portant d’orientation agricole (JO N° 46)

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§ Art. 32. Pour la valorisation et la promotion des produits agricoles et des produits d'origine agricole, il est institué un système de qualité qui permet : - de les distinguer par leur qualité ; - d’attester des conditions particulières de leur production et/ou de leur La Valorisation des Produits Agricoles fabrication et ce, notamment en matière d'agriculture biologique ; - de définir des mécanismes de traçabilité prouvant et garantissant leur origine ou terroir ; - d’attester que leur production et/ou leur fabrication a été opérée selon les savoir-faire et les modes de production qui leur sont associés.

§ Art. 48. Les organisations professionnelles Agricoles peuvent revêtir la forme suivante : - d’associations professionnelles d’agriculteurs ; Les organisations professionnelles Agricoles - de coopératives agricoles ; (OPA) - de chambres d’agriculture ; - de groupements d’intérêts communs ; - d’établissements et organismes interprofessionnels ; - de mutualité agricole.

§ Art. 60. Deux ou plusieurs exploitants agricoles peuvent par acte authentique, constituer un groupe d’intérêts communs agricoles pour une durée déterminée dans le but, notamment : - de mettre en œuvre tous les moyens qu’ils jugent nécessaires pour Groupements d’Intérêts Communs développer l’activité agricole et économique de chacun d’eux ; - d’améliorer ou accroître les résultats de cette activité et réaliser des économies d’échelles ; - de créer et/ou gérer des ouvrages hydrauliques nécessaires à leur activité. Les exploitants agricoles peuvent, par acte authentique, créer pour les besoins de leurs activités des coopératives agricoles.

La coopérative agricole, fondée sur la libre adhésion de ses membres, est une société civile qui ne poursuit pas de but lucratif et a pour objet :

Décret N° 88-170 du 13 septembre 1988 - d’effectuer ou de faciliter les opérations de production, de transformation, portant sur le statut type de la coopérative d’achat ou de commercialisation ; agricole de service - de réduire au profit de ses membres et par l’effort commun de ceux-ci, le prix de revient et le prix de vente de certains produits et de certains services ; - d’améliorer la qualité des produits fournis à ses membres et de ceux produits par ces derniers.

Les unions des coopératives sont soumises aux mêmes dispositions que celles appliquées aux coopératives agricoles.

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Décret exécutif N° 91-38 du 16 fév. 1991 § Etablissement public à caractère industrielle et commercial place sous la portant statut des chambres d’agriculture tutelle du MADRP. § Art 03 les CA forum de représentation des intérêts agricole, partenaires (CA) privilèges des autorités administratives et techniques locales ou nationales. - Attributions : organiser et développer les formes de concertations, coordinations et d’information (institution publique, adhérant dans la sphère de la production, approvisionnement, distribution et transformation) ; - Représenter les adhérents auprès des pouvoirs publics ; - Défendre les intérêts professionnels et sociaux Décret exécutif N° 92-379 du 13 Oct. 1992 - Contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique national de portant création de la chambre d’agriculture développement des activités agricole et à leur diversification ; - Promouvoir la création de toute structure à même d’améliorer les de wilaya(CAW) performances des productions ; - Organiser les foires, expositions, concoure, faciliter la diffusion de l’information scientifique, technique et économique ; § Art 04 : les CA sont obligatoirement consultées sur tout projet ayant des incidences sur les intérêts des membres notamment en matière d’aménagement de l’espace rural. Secteur de l’artisanat : Ordonnance N° 96-01 du 10 Janvier 1996 fixant les règles régissant l’artisanat et les métiers

(JO N° 3-1996)

§ Fixant l’organisation et le fonctionnement des Chambres de l’artisanat et Décret exécutif N° 100-97du 29 mars 1997 des métiers ;

§ Etablissement public a caractère industrielle et commercial place sous la tutelle du ministère chargé de l’artisanat. - les CA forum de représentation des intérêts artisanaux, partenaires privilèges des autorités administratives et techniques locales ou nationales. - Dans le cadre de la politique national de développement des activités artisanales et des métiers les CAM sont chargées ; - Tenir et gérer le registre de l’artisanat et de métiers ; Décret exécutif N° 101-97du 29 mars 1997 - Proposer aux autorités un programme de développement des activités portant création de la chambre d’artisanat et artisanales et des métiers ; des métiers de wilaya - Procéder à l’authentification des produits de artisanat traditionnel et délivrer (CAM) tout actes, certificats, visas de qualité ; - Soumettre aux pouvoirs publics avec la CAMN toute recommandations, proposition, suggestions sur les changements en matière de législation et de règlementation ; - Entreprendre toute action visant la promotion (exportation investissement) ; - Editer et diffuser tous documents, revus, périodique ; - Entreprendre des actions de formation, de perfectionnement et de recyclage ; - Emettre un avis sur l’implantation des activités artisanales et des métiers ;

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- Créer des établissements (antenne, école) pour la promotion et l’assistance à l’artisanat ainsi que les infrastructures : exposition, espace de vente et zones d’activités artisanales.

Secteur du Tourisme: Loi N° 03-01 du 17 Février 2003 relative au développement durable du Tourisme (JO N° 11-2003)

- L’office du tourisme assure la promotion du tourisme dans la commune à travers le développement et la valorisation des ressources naturelles, historiques, culturelles et artistiques ; - contribue la promotion des aménagements touristiques dans la commune ; - aide et assiste les touristes qui visitent la commune ; - Informe les touristes avec les moyens adéquats concernant les conditions de résidences ; Décret N° 85-15 du 26 jan 1985 portant - Organise les visites et les voyages touristiques dans la commune et identifie organisation et fonctionnement des offices du les sites touristiques et les lieux de loisirs ; tourisme, des fédérations de wilaya et de la - Propose des guides touristiques pour les visiteurs ; fédération nationale des offices du tourisme - Mets à la disposition du public des documents qui aident à l’hébergement et au déplacement ; - contribue à la protection des sites touristiques, du patrimoine historique et des sites naturels ; - Participe à l’animation artistique et culturelle locale ; - Organise les échanges avec des offices touristiques nationaux et étrangers - Contribue à la protection des traditions des arts populaires et à la reconnaissance de leurs valeurs originelles.

Décret Exécutif N° 06-224 du 21Juin 2006 - Fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de guide de tourisme ;

Décret Exécutif N° 04-81 du 14 mars 2004 - Fixant les modalités de mise en place de banque de données du tourisme;

Associations : Décret N° 12-06 du 12 jan 2012 relatives aux associations

§ Art 2. L’association est le regroupement de personnes et/ou de personne morales sur une base contractuelle à durée déterminer ou à durée Décret N° 12-06 du 12 jan 2012relatives aux indéterminé. associations Ces personnes mettent en commun, bénévolement et dans un but non lucratif, leurs connaissances et leurs moyens pour promouvoir et encourager les activités Association environnementales dans les domaines, notamment, professionnels, sociaux, scientifiques, religieux, éducatifs, culturels, sportifs, environnementaux, caritatifs, et humanitaires.

Institution de Formation :

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Décret exécutif n° 07-274 du 11 septembre § Les CFPA constituent le réseau de base du système de formation 2007, portant création de centres de professionnelle et sont implantés dans les 48 wilayas. Ils sont à vocation formation professionnelle et de l apprentissage CFPA. (JORA n° 57 du 16/9/07 locale et dispensent des formatons dans les niveaux I à IV. Ils disposent d’annexes et de sections détachées destinées à rapprocher l’offre de formation Décret exécutif n° 18-11 du 22 janvier 2018 portant création d’instituts nationaux de la demande. spécialisés de formation professionnelle. (JO 4 du 28 janvier 2018)

Décret N° 73-66 du 16 Avril 1973 portant § Art 2. – L’institut est place sous la tutelle du ministère de l’agriculture et de la sur la création d’un institut de technologie de reforme agraire ; son siège est à Sétif (Wilaya de Sétif) céréaliculture § Art. 3- L’institut est chargé d’assurer la formation et la spécialisation de I.T.M.A.S techniciens, nécessaires a las satisfaction des besoins de l’agriculture dans le système agro-écologique céréalier. (ITEC) Il peut assurer la formation et le perfectionnement des personnels en activité dans le secteur

§ Art.4 – Dans le cadre de son objet, l’institut peut : - accueillir en et de leur dispenser un complément de formation en céréaliculture les élevés des autres établissements d’enseignement agricole - contribuer a la formation de chercheurs dans le domaine de la céréaliculture, en accord avec l’institut national de la recherche agronomique et de la direction de la production végétale - participer activement avec les organismes responsables, à l’information et à la vulgarisation agricole dans les wilayas a vocation céréalière.

A cette fin, il a la charge de constituer un service d ‘études, de documentation et de diffusion, en liaison avec l’institut national de la recherche agronomique et la direction de la production végétale.

Lors de la phase de mise en place de centres de ressources et de leurs formalisations, il faudra s’appuyer sur le cadre juridique et institutionnel qui existe (voir tableau 24 pour les principaux textes de référence). Il faut se garder de ne pas alourdir le processus de mise en place par de nouveaux décrets. Les formes associatives sont des structures plus flexibles dans ce sens.

Les modalités de mise en place et de fonctionnement de centres de ressources, sa configuration en terme de structure, les servies proposés, ses modalités d ‘évaluation, devront être défini consensuellement, sur la base du cadre règlementaire et des appuis légaux identifies selon les structures choisies et discutes au moment de l’atelier de réflexion (Phase 2).

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3. Analyse de l’implantation & Cartographie des Centres de Ressources (CR)

Les CR peuvent servir de cadre de concertation entre les acteurs impliqués dans le secteur agricole, artisanal, touristique et peuvent stimuler le développement rural en général. La faisabilité de mise en place des Centres de Ressources (CR) s’est faite sur la base de critères identifiées et validées par les acteurs :

- Potentialités du territoire autour d’une ressource (produit créateur de revenue) ; - Capacité de groupement associatif coordonner autour du produit (Développement de pôle excellence autour d’une filière) ; - Intérêt commun de la mise en place du CR.

Suite aux rencontres et entretiens effectues lors de la présente mission, nous avons pu identifier au niveau de la wilaya de Sétif cinq (5) structures d’accueil potentielles (CR). Des centres de ressources à vocation informative, formative ou les deux à la fois.

F. CFPA Babors : Centre de formation professionnelle (vocation agricole); G. CAM: Chambre de l’artisanat et des métiers ; H. CAW : Chambre de l’Agriculture de wilaya ; I. INFP El-Hidhab : Institut de Formation Professionnelle (vocation agro-alimentaire) ; J. ITMA : Institut Technique Moyen Agricole (vocation céréales).

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CRAC –Identifiés W. Sétif

A

C B D E

CR Zone de Pertinence Secteur Prive Figure 15 : Cartographie des Centres de Ressources (CR)

La figure 15 localise les centres de ressources potentiels qui ont été identifiés lors de la mission. Les cinq (5) structures identifiées sont pour la majorité localisées au niveau du chef lieu de la wilaya de Sétif, selon spécificité de la wilaya (centralisation des institutions dans le chef lieu). Le CFPA de la commune des Babors couvre la région nord-est de la wilaya.

L’université Ferhat Abbes Sétif qui siège à Sétif (chef lieu) pourrait certainement héberger un CR, dotant plus qu’elle touche les différents acteurs, institutionnels, industrie et associatifs de la wilaya. Sa relation directe avec le secteur prive par le biais de la Maison de l’entreprenariat et « Bleu » ainsi que sa coopération avec les associations (PAI) lui permettrait de jouer le rôle de connexion entre les différents CR au niveau de la wilaya mais également entre les autres CR inter-wilayas.

Les structures d’accueil potentielles identifiées pour assurer le rôle et fonctionnement de centres de ressources sont des structures avec des compétences spécifiques offrant déjà des services au profit des

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acteurs locaux. Elles pourront se constituer en comité local de concertation (technique) et générer ainsi des synergies et assurer le pont entre les différents CR. Ce comité de concertation pourrait regrouper le secteur agricole et artisanal, mais également des vocations formatives et informatives.

La communication étant le maillon faible des différentes structures d’accueil potentielles comme identifier par ces mêmes structures, la condition sine qua none pour la réussite de ces centres de ressources est l’apport technique en communication. Ceci a été confirmé par le fait que 40% des demandes totales de formation sont des demandes de formation relatives à la communication. Autres besoins recensés concernent la capitalisation des formations et des expériences requises, inclus les échanges de bonnes pratiques.

4. Analyse SWOT Centres de Ressources (CR)

L’analyse de l’implantation de Centres de Ressources (CR) a été précisée sous forme de SWOT. Une analyse en terme d’opportunités vs forces et de menaces vs faiblesses a permis d’identifier en concertation avec les parties prenantes lors de cette mission les points susceptibles d’assurer ou d’entraver le succès de la mise en place des centres de ressources associatifs coordonnés.

Une bonne réceptivité pour la mise en place de centre de ressource (CR) a été exprimée par les différents acteurs ce qui se traduit par la nécessité et le besoins d‘échanges d‘information et d’expérience au profit du développement du territoire rural. Les besoins en formation complémentaires identifiés dans le cadre de mise en place des CR montrent également l’intérêt porté au bon fonctionnement, suivi et à la pérennité du CR.

L’analyse SWOT nous a permis de mettre en avant les points forts et les faiblesses à prendre en considération pour la mise en place et l’implantation des CR. Notre constatation lors de cette mission en terme d’acceptabilité et d’intérêt pour la mise en place de CR est réconfortée par l’intérêt favorable qui a été clairement exprimé par nos interlocuteurs.

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Forces Faiblesses

— Réceptivité des acteurs ; — Manque d’inter sectorialite, peu ou pas de coordination entre secteurs autour d’un projet fédérateur ; — Existence de structures institutionnelles (ex. subdivisions agricoles et districts forets) a travers la — Besoin d’autorité en terme de prise de décision ; wilaya et au niveau locale (ACV); — Manque de formation spécifique en communication et — Présences de personnes ressources engagées sensibilisation ; — Groupements demandeurs de vision inversée, i.e. — Manque de capitalisation des expériences réussites Adapter conseil, formation et la recherche a leurs besoins — Présence de groupements et associations très actifs ; — Existence de Succes Stories !

Opportunités Menaces

— Mise en place de politiques et de programmes — Cadre juridique, réglementation pour formalisation et participatif PAP ENPAD pérennité CR ; Risque au long terme de disparition des groupements/ associations non structures s’ils ne sont — Changement de mode de consommation au niveau pas formalisés ; national et prise de conscience de l’intérêt de Produire de la qualité et offrir des services : offrir des prestations — Gestion (financière et administrative) ; de qualité ; — Gestion et actualisation de l’information au niveau CR ; — Disponibilité de ressources humaines qualifiées — Monopolisation et accaparation du CR par l’hébergeur . (formateurs et contenu des formations); — Lancement de travaux de développement de Pole agricole par filière.

Figure 16 : L’Analyse SWOT Centre de Ressources (CR)

Les structures identifiées lors de la mission (phase 1) comme centres de ressources potentiels sont très représentatifs de la wilaya de Sétif de part leurs spécificités sectorielles a savoir agricole et leurs vocations informative et formative. La diversification de leurs fonctions peuvent servir pour créer plusieurs centres de ressources qui pourront se juxtaposer et se complémenter. L’aspect juridique pour formaliser les CR et la monopolisation par l’hébergeur sont les principales menaces exprimées par les acteurs locaux. La présence de personnes ressource engagées et impliquées dans des initiatives réussites est un atout important pour la mise en place des CR.

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IV. Recommandations

1. Missions, stratégie & fonctionnement

Les centres de ressources (CR) ont un objectif, qui est de permettre le transfert de connaissances et l’échange d’expériences au profit des groupements de producteurs dans les secteurs de l’agriculture, de l’artisanat et du tourisme. Les centres de ressources (CR) peuvent avoir une ou plusieurs vocations : informative ou formative ou les deux à la fois. Les structures identifiées rencontrées lors de la mission, nous ont permis de confirmer la nécessite de s’appuyer sur les vocations spécifiques de ces structures et de créer des passerelles entre elles, afin de générer des synergies, d’accélérer l’échange d’expériences et de satisfaire les besoins exprimés par les différents groupements.

L’état des lieux nous a permis de constater que la wilaya de Sétif est pionnière en terme de partenariat multi-acteurs. Les coopératives structurées ou non- structurées, rencontrées lors de notre mission sont des initiatives à capitaliser et à dupliquer.

La définition, rôle, fonctionnement, activités et vocation des centres de ressources (CR) diffèrent d’une structure à une autre, d’ou l’intérêt de mettre en place plusieurs CR. Les centres de ressources peuvent- être définis sur la base de l’objectif, l’orientation, et positionnement (chef lieu). Il serait avantageux d’uniformiser ces centres dans leur façon de travailler (et éventuellement une méthode et/ou un système pour meilleur utilisation de leurs base de données) afin d’améliorer la communication, l’échange entre ces centres et stimuler l’approche participative et consensuelle. La communication reste le défi major à relever. Pour cela un « cahier de Charge » pourrait être développé.

La mise en place des CR passerait par trois (3) étapes :

- Etape 1 : Mobilisation des acteurs suivant une démarche inclusive et participative ; - Etape 2 : Définir ensemble la mise en place de ces CR - Etape 3 : Mettre en place des Systèmes : d’appui conseil, de communication et de suivi des initiatives Entrepreneuriales.

Les ateliers de réflexion (Phase 2) nous permettrons de consolider la mobilisation des acteurs autour du CR et de développer le cahier de charge. Pour cela, nous proposons l’utilisation de deux (02) outils qui permettraient de développer les critères indispensables à la mise en place :

ü Le « Mapping » du CR ; ü L’Approche Consensuelle des Acteurs (ACA).

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Le « Mapping » permettra d’obtenir une image claire de ce que doit être le CR. La méthode employée va nous aider à répondre aux questions sur le Pourquoi, le Quoi, le Qui, le Quand, le Où et le Comment pour mettre en place « un CR ». En faisant cela avec le groupe de personnes impliquées, nous pourrons rapidement démarrer et obtenir immédiatement une image et les capacités pour la mise en œuvre des centres de ressources (CR).

Ensuite, l’Approche Consensuelle des Acteurs (ACA) permettra aux acteurs de faire le choix déductif du CR identifié. Ce travail permettra à l’ensemble des acteurs de consolider le choix des structures identifiés sur une base objective (basée sur la faisabilité pour garantir ainsi la pérennité de la réflexion engagée pour la phase 3). 2. Système de coordination entre les Centres de Ressources (CR)

La mise en place de réseaux de coordination entre acteurs et les différents centres de ressources identifies permet de stimuler le partage d’information, de bonnes pratiques et d’expertise et d’expériences, d’évaluer conjointement les progrès, de définir ensemble des objectifs communs et de mener a bien des activités concertées.

Les centres de ressources ayant un double ancrage : (i) territorial et (ii) wilaya, il est évident que les centres de ressources doivent être connecter entre eux au niveau de la wilaya mais également connecter aux autres centres de ressources des wilayas pilotes en premier lieu. A long terme, il serait permis d’ambitionner le développement d’une toile au niveau national.

Pour ce faire, il s’agira d’identifier « UN » système de structure d’accueil et de mettre en place dans cette structure :

- UN Système d’appui-conseil sur la valorisation des ressources et produits du terroir - UN Système de communication permettant l’information et la diffusion des initiatives visant à la valorisation territoriale rurale - Et UN Système de suivi des Initiatives Entrepreneuriales.

Une réflexion sur la mise en place d’un mécanisme de coordination et coopération des différents CR de la wilaya et inter-wilaya (4 wilaya pilotes) serait nécessaire: Exemple des missions précédentes wilayas voisines : Ain-Temouchent/Tlemcen serait pertinente.

Cette vision a pour but de mettre en place les instruments nécessaires à fluidifier pour la connectivite entre CR des différentes wilayas autour d’un produit à intérêt commun et pourra ainsi répondre aux aspects d’inter-sectorialité.

Le renforcement des capacités des acteurs du développement rural passe également par le renforcement des structures existantes identifiées. Un autre axe du renforcement des structures concerne la pérennité, laquelle passe souvent par leur autonomie financière.

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Au-delà du financement des activités de mise en œuvre, le centre de ressource (CR) aura besoin de couvrir ses frais de fonctionnement et ses frais de personnel. Une des craintes constatées auprès des différents acteurs rencontrés est la garantie à terme de la pérennité (le financement) de ces centres de ressources ; une fois opérationnel, ces centres doivent être capable de générer des revenus basés sur la commercialisation de leurs produits ou services. Cette approche commerciale pourrait bien fonctionner pour ces institutions de formations, par contre cette approche pourrait poser un challenge pour les chambres consulaires qui non pas une vocation commerciale.

Il serait judicieux de prévoir pour la phase 2 une rencontre au niveau de la wilaya (en début de mission) avec le wali pour établir d’ores et déjà un lien avec les différentes initiatives, notamment le développement de carte économique par la wilaya, et de permettre ainsi une synergie voir une complémentarité. Ceci pourrait renforcer l’impact des actions communes à mener et renforcer la mise en place de ces centres de ressources.

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V. Conclusion

Cette première phase de l’étude, l’état des lieux détaillé des structures d’accueil potentielles pour la mise en place de Centres de Ressources (CR) nous a permis l’identification, évaluation et la cartographie de cinq (5) potentiels Centres de Ressources.

A. CR -CFPA Babors : Centre de formation professionnelle (vocation agricole); B. CR- CAM: Chambre de l’artisanat et des métiers ; C. CR- CAW : Chambre de l’Agriculture de wilaya ; D. CR- INFP El-Hidhab : Institut de Formation Professionnelle (vocation agro-alimentaire) ; E. CR- ITMA : Institut Technique Moyen Agricole (vocation céréales).

Quatre (4) centres de ressources sur cinq (5) identifiés dans la wilaya pilot de Sétif se concentrent dans le Chef lieu de la Wilaya. Une centralisation des différentes structures, institutions et associations au niveau du chef lieu de la wilaya explique ce résultat.

Le cadre juridique et institutionnel de ces centres de ressources identifiés correspondrait probablement au cadre juridique existant des structures d’accueil potentielles qui pourraient assurer le fonctionnement de ces centres, notamment :

ü CR assure par un Centre de Formation (CFPA) : Décret exécutif n° 07-274 du 11 septembre 2007 ; ü CR assure par une chambre consulaire : Décret exécutif N° 92-379 du 13 Oct. 1992 (CAW) ; Décret exécutif N° 101-97 du 29 mars 1997 (CAM) ü CR assure par un Institut technique : Décret N° 73-66 du 16 Avril 1973

Les différents acteurs concertés lors des différentes rencontres et entretiens ont réitéré l’intérêt et le besoin de la mise en place des Centres de ressources (CR). Le CR peut être un centre d’information, de formation et/ou bien une plate forme d’échange à caractère technique. Il pourra jouer un rôle unique et important dans le domaine de la communication.

Les résultats de la présente mission (Phase 1) ont permis de fournir les éléments clés pour la mobilisation des acteurs nécessaires pour la phase 2 (atelier de réflexion) suivant une démarche inclusive et participative. Cette phase a aussi permis d’obtenir des appuis à la mise en œuvre de la phase 3 (formation complémentaire du personnel, définition de la stratégie de communication et de visibilité, définition du système de suivi des initiatives entrepreneuriales).

Cependant, il est primordial de prévoir lors des prochaines phases :

- la construction effective de comité de concertation local (CCL) regroupant tous les acteurs autour du centre de ressource ; celle-ci peut établie très rapidement suite aux résultats obtenus (phase 1) ; - une formation du personnel qui aura la charge de la gestion d’un CR pour assurer sa durabilité/ pérennité ;

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- Assurer une formation en communication et capitaliser ces formations ; - Trouver les moyens de garantir la pérennité de ces centres dans le court et moyen terme. L’ambition doit être de rendre ces CR indépendantes (financièrement) au long terme.

Le fait d’avoir élargi les rencontres à d’autres structures lors de cette mission sur la wilaya pilot de Sétif, nous a permis d’identifier des structures telles que l’ANGEM et l’ANSEJ qui pourraient avoir un rôle significatif au sein du CR, à savoir celui de la concertation et de la sensibilisation. Ce rôle fait déjà parti des prérogatives de ces structures.

Une bonne réceptivité pour la mise en place de centre de ressource (CR) a été exprimée. Ce résultat s’est traduit par l’identification et la cartographie de 5 Centres de ressources potentiels dans la wilaya Sétif.

La disponibilité de capacité humaine, cadre qualifié et de structures physiques (bureau, lieu de réunion, hébergement) avec une bonne adhésion au concept de centre de ressource est considéré par les parties prenantes comme une condition permettant aux acteurs au niveau du territoire d’avoir un accès rapide, fiable, et ciblé à l’information et/ou à la formation. La faisabilité de mise en place des CR est conditionnée par la mobilisation des acteurs déjà rencontrés et mobilisés lors de la 1ere phase, suivant une démarche inclusive et participative dans le cadre d’ateliers de réflexion (phase 2).

Il est à prévoir lors de cette 2ème phase avant la tenue des ateliers de réflexion, de revoir certaines structures qui ont été identifiées mais qui nécessitent une attention supplémentaire vu le rôle qu’elles pourraient jouer dans la mise en place de centres de ressources, voir un rôle de connexion tel que la Maison de l’entreprenariat (Université Ferhat Abbas) et la CCI El-Hidhab.

La présente mission a permis d’identifier des structures d’accueil potentielles des CR et une analyse de mise en place des Centres de Ressources (CR) a été faite sous forme de SWOT.

Les besoins en formation complémentaires pour le centre de ressource ont pu être identifiées notamment : formation en communication et sensibilisation, vulgarisation et diffusion d’information et des bonnes pratiques, et capitalisation de la formation et des expériences.

A l’issu de la phase de l’atelier de réflexion (Phase2), seront définis les objectifs qualitatifs et quantitatifs du réseau de centres de ressources en fonction des publics cibles, des services rendus et des résultats attendus. Aussi, le fonctionnement du réseau de centres de ressources pourra être explicité et précisé compte tenu des moyens humains, matériels et financiers à prévoir.

Un système de coordination entre les centres d’accueil au sein de la wilaya et entre les wilayas pilotes devra être défini lors de la phase 2. L’initiative « Carte Economique » mise en place par la wilaya de Sétif pourrait être une source d’information et de données pour les CR. Les grandes lignes de la stratégie de communication et de visibilité pourront être définis ainsi que le plan d’action de chaque centre identifié sur la base de validation des structures d’accueil identifiées par les parties prenantes.

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Références Bibliographiques

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Annexes

Annexe 1 : Identification des groupements, incl. demandesd’appui

Dénomination Abréviation Activité/produit 1 Association des Producteurs de Céréales et de PRODEC Appui aux céréaliculteurs Semences de la wilaya de Sétif- 2 Association pour l'Amélioration des grandes AAGC Appui aux producteurs des grandes cultures cultures de la wilaya de Sétif 3 Association Trait d'union pour une agriculture ATU-PAM Appui aux agriculteurs moderne 4 Association professionnelle et scientifique "Pôle PAI Appui aux producteurs/transformateurs de lait Agroalimentaire Intégré de la filière Lait" de la wilaya de Sétif 5 Association des apiculteurs de la wilaya de Sétif Appui aux apiculteurs 6 Association "Ennour" des apiculteurs de la wilaya "Ennour" Appui aux apiculteurs de Sétif 7 Chambre de l'Artisanat et des Métiers de la wilaya CAM Appui aux artisans de la wilaya de Sétif 8 Chambre de l'Agriculture de la wilaya de Sétif CAW Appui aux exploitants agricoles 9 Association IBTISSAMA pour les personnes aux IBTISSAMA Appui aux handicapés et insertion professionnelle en besoins spécifiques milieu rural 10 Association pour la préservation de l'environnement et la promotion du tourisme de la commune des Promotion activités/produits touristiques Babors 11 Association office du Tourisme de la commune des Promotion activités tourisme de montagne Babors 12 Association des amis de Djemila, Wilaya de Sétif Promotion activités tourisme et patrimoine culturel 13 Association des éleveurs bovins laitiers EL Appui aux éleveurs bovins laitiers de la wilaya de Sétif HIDHAB 14 Association pour l'environnement et le tourisme de El OUAFA Promotion activités : culture et tourisme de la commune de Oued El Bared, Wilaya de Sétif montagne 15 Réseau Qualité Blé "RéQuaBlé" Appui à la filière Blé dur

Source : Rapport semestriel d’activité (CA, mars-aout 2017)

Annexe 2 : Personnes rencontrées lors de la mission

Date : Lundi 22/01/2018 Lieu : Hôtel Kenz / Sétif

Nom et prénom Qualité Contact

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif 0560830290

Date : Mardi 23/01/2018 Matinée

PAP ENAPRD TdR_06 : Phase 1: Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place des centres de ressources coordonnés 66

Lieu : Bureau PAP/ Sétif

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif 0560830290

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

Belhattab AEK Point focal CF 0551889554

Debbah Salah DPSB Sétif / Charge de la gestion de la direction 0670112507

Azouz Boudjris DPSB Sétif / Ingénieur Statistique 0670351058

Chenafi moussa Conservateur des forêts 036621003/04 0670020543

Date : Mardi 23/01/2018 Apres midi Lieu : CAM

KhiatiMed.Toufik AFEEE DG 0550790231

Sedkaoui Noureddine Président CAM 0560003689

Belmahdi Salah Chef de projet charge comptabilité CAM 0670017955

OuahidaBelaabed Directrice CAM 0560908320

Date : Mardi 23/01/2018 Apres midi Lieu : PAP antenne Sétif

BekhoucheZineElAbidine Apiculteur [email protected]

Benkhelif Rachid Président Assoc. Amélioration des grandes 0662689354 Cultures (AAGC) [email protected]

Bennaidja Samir Ingénieur agronome Apiculteur / safranier 0550986366 [email protected]

Douss Abdelkrim Président Assoc. Eleveurs 0663083640

BoudjelidaHamoud SG CAW Sétif 0696763969

MahnameSaid Président PRODEC / ReQuaBle 0663767843

Date : Mercredi 24/01/2018 Matinée Lieu : CACI Sétif

Belhattab AEK PF / CF 0551889554

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

DjerdiSadek Assistant Directeur CCI 0550750929

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif

PAP ENAPRD TdR_06 : Phase 1: Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place des centres de ressources coordonnés 67

Sellam Rachid Directeur CCI 0772226581

CNAC

Belhattab AEK PF / CF 0551889554

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

Mahdaoui Fatima Chef Depart. Prestations PI

Meziane Cherif Brahim Directeur CNAC 0671476094

Date : Mercredi 24/01/2018 Après-midi Lieu : ANSEJ

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif 0560830290

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

Kaaloul Abderrahmane Chargé de la communication ANSEJ

Boudjelal Sid Ahmed Formateur ANSEJ 0560090863

Date : Jeudi 25/01/2018 Matinée Lieu : ANGEM

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif 0560830290

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

BoudjelalBadreddine Directeur Wilaya ANGEM [email protected]

Hadded Med. Amine Charge de la communication ANGEM 0661296108

PAP Antenne Sétif

Habbache Kamel BNEDER 0660771202

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

INRF

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

MouhliNourreddine Chercheur INRF [email protected]

Khaled Zidane Attache de recherche INRF [email protected]

PAP ENAPRD TdR_06 : Phase 1: Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place des centres de ressources coordonnés 68

RiahiWalida Attache de recherche INRF [email protected]

KahiaFaycal Chercheur INRF [email protected]

Ounis Mustapha Chercheur INRF [email protected]

Date : Jeudi 25/01/2018 Après-midi Lieu : ITMA

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif 0560830290

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

Sersoub Djamel 0555366240 Directeur ITMA Sétif [email protected]

Date : Dimanche 28/01/2018 Matinée Lieu : PAP Antenne Sétif

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif 0560830290

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

Belhattab AEK PF / CF 0551889554

DekkilHoussem 0661611794 Ingénieur DSA / PF [email protected]

Benali Yasmina PF DTA 0778359672

Belmahdi Salah CAM / Chef de projet 0670017955

Maddani Toufik [email protected] Président Assoc. PAI 0550594443

Date : Dimanche 28/01/2018 Matinée Lieu : DSA

MahdadiDjahid Technicien Agronome DSA [email protected]

Bellami Abdelhamid Chef de Service DSA [email protected]

Azzouz Mohamed Chef de Service DSA [email protected]

Kebaili Abdelkrim Inspecteur principal Phytosanitaire DSA [email protected]

DekhilRedha Technicien DSA

Barchi Amina Ghozlene Technicien supérieur DSA

PAP ENAPRD TdR_06 : Phase 1: Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place des centres de ressources coordonnés 69

Benallegue Mounir Charge Vulgarisation & Formation DSA [email protected]

Zerargui Amel Chef service Sante Vétérinaire & Phytosanitaire [email protected]

Zitouni Meriem Chef de Bureau

DekkilHoussem 0661611794 Ingénieur DSA / PF [email protected]

Date : Dimanche 28/01/2018 Après-midi Lieu : DTA

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif 0560830290

DekkilHoussem Ingénieur DSA / PF 0661611794

DekhaneNouara Ingénieur DTA 0792139172

Bouzedira Chef de Mission DTA 0664800320

BedouNadhra Inspecteur du Tourisme DTA 0773185159

Sbih Nacir Inspecteur d ‘ Artisanat DTA 0772680148

Merkache Mahmoud Inspecteur d ‘ Artisanat DTA 0775129059

Riadh Inspecteur d ‘ Artisanat DTA 0661122971

Abdelmalek Inspecteur du Tourisme DTA 0665619900

Bouhadjar Oussama Agent Principal d’Administration 0554110992

LaboukhSaid Administrateur DTA 0776602692

Benali Yasmina PF DTA 0778359672

Directeur DTA 036621061

Benzeghiba Abbas C.S Administration DTA 0772579603

Date : Lundi 29/01/2018 Matinée Lieu : DGF

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

Belhattab AEK PF / CF 0551889554

PAP ENAPRD TdR_06 : Phase 1: Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place des centres de ressources coordonnés 70

Drich Mohamed Tahar Chef de Circonscription El Eulma

Belguidoum Chef de Circonscription Bougaa

ZedagDjemai Conservation / SG C.B 0559498084

Chenni Tahar Conservation C.S/I 0791945852

Sahnoune Azzedine Chef de Circonscription Ain Oulmene 0778552062

MayoufBelhouem Chef de district Hama 0699696572

Guessas Djamel Chef de Circonscription Babor 0550825293

SegueniAbderhmane Chef de district 0550519928

HeggaSassi Chef de Service protection CF 0666346690

Belaib Djamel CF SAM 0550755150

NourredineMellizi Chef de Circonscription H Sakhna 0778595606

Date : Lundi 29/01/2018 Après-midi Lieu : DFP

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif 0560830290

HamoudaSeddik Directeur Etudes & Stages INSFP Hidhab [email protected]

Ali Sassi DFP C/S 0771405106

Sakhara Abdelhamid DFP / Directeur 0551692838

Date : Mardi 30/01/2018 Matinée Lieu : Université Sétif 1

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif 0560830290

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

Benlounnas Mohamed Enseignant Chercheur Université Sétif 1 [email protected]

MessahelNourredine Vice recteur Université Sétif 1 [email protected]

PAP ENAPRD TdR_06 : Phase 1: Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place des centres de ressources coordonnés 71

Djenane A. Madjid Recteur Université Sétif 1 [email protected]

Meliani Hakim Enseignant Chercheur Université Sétif 1 [email protected] 0561481271

Gharzouli R. Doyen FSNV Université Sétif 1 [email protected]

Djellal Farid Enseignant SNV Université Sétif 1 [email protected]

Abed CherikiKhalissa Chef de depart. Agro Université Sétif 1 [email protected]

ChennafiHouria Responsable Spec. Hydraulique depart. Agro [email protected] Université Sétif 1

Amar Loucif Vice recteur / Chef de service recherche Univ. [email protected] Sétif 1

Douibi A. Malek Vice recteur PGRS Recherche Scientifique [email protected]

Date : Mardi 30/01/2018 Après-midi Lieu : INSFP Hidhab

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif 0560830290

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

DekkilHoussem 0661611794 Ingénieur DSA / PF [email protected]

HamoudaSeddik Directeur Etudes & Stages INSFP Hidhab [email protected]

Date : Mercredi 31/01/2018 Matinée Lieu : DGF

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif 0560830290

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

MahnaneSaid Président Assoc. PRODEC / REQuaBle 0663767843

Benkhelif Rachid Président Assoc. Amélioration des grandes 0662689354 cultures (AAGC)

Boutouchent Toufik Directeur Direction Pêches DPRH 0559178066

Makhlouf Mahmoud Président Assoc. Trait d’Union ATU-PAM 0551469919

Belmahdi Salah Chef de projet CAM 0670017955

PAP ENAPRD TdR_06 : Phase 1: Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place des centres de ressources coordonnés 72

Bendada Abdelaziz Président Assoc. Anour Apiculture 0660285544

Regatgui El Hadi Président Coopérative des services spécialisés 0775615418 en élevage (COOPSSEL)

Benali Yasmina Chef de service tourisme DTA 0778359672

Date : Mercredi 31/01/2018 Après-midi Lieu : DEW

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif 0560830290

Belhattab AEK PF / CF 0551889554

SemmacheAbdesslem Directeur Direction Environnement DEW 0550414083

Date : Jeudi 01/02/2018 Journée Lieu : Daira / Commune Babor

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif 0560830290

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

MelianiJahid P/APC Oued El Bared 0781339356

LebasdaFaycel Service Technique Oued El Bared 0770779488

Kaya Khaled Ing. Architecte Daira 0775438428

Saber Abdel Hamid P/APC Tizi’nbechar 0775474559

Rechdeche Toufik Service Urbanism APC Amoucha 0779289823

Guessas Djamel 0550825293 CC Forets Ain Kebira

Abdel HakSayoud Adjoint PAPC Amoucha 0771947805

Boughloum Ismail Chef district Babor 0558314376

Belhakimi Meriem Service urbanismBabor 0555139970

Guerra Abdelmalek Subdivisionnaire Travaux PuplicBabor 0555135778

Noureddine Kiren Subdivisionnaire ADE 0553334895

Belaout Mahmoud Pr. Association El WafaOues El Bared 0560240432

PAP ENAPRD TdR_06 : Phase 1: Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place des centres de ressources coordonnés 73

HemsiSaid P/APC Amoucha 0555329789

Ayat Tahar Dir. CFProf. Babor 0555806250

Boulaanaka Hocine SEP Babor 0795726379

BoustilaBoualem Delegueagricol communal 0774342798

Sabla Said P/APC 0771817722

MansouriFarhet P/APC Babor 0660573267

Benchaabane Bachir Chef de Bureau Forets Ain Kebira 0550825290

Ben Aidha El Haden Ched de Daira Bobor 0671121832

Date : Dimanche 04/02/2018 Matinée Lieu : PAP Antenne Sétif

Mme Bouaita Fatma Zohra Chef d’antenne Sétif 0560830290

Naamane Ali Assistant PAP Sétif 0661718711

Belhattab AEK PF / CF 0551889554

DekkilHoussem 0661611794 Ingénieur DSA / PF [email protected]

Benali Yasmina PF DTA 0778359672

Belmahdi Salah CAM / Chef de projet 0670017955

BoudjelidaHamoud SG CAW Sétif 0696763969

MahnameSaid Président PRODEC / ReQuaBle 0663767843

Benallegue Mounir Charge Vulgarisation & Formation DSA [email protected]

PAP ENAPRD TdR_06 : Phase 1: Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place des centres de ressources coordonnés 74

Annexe 3 : Focus Groupe & Guide d’Entretien

Focus Groupe

Q1- Quelles sont les difficultés que vous rencontrez et qui vous empêchent d’améliorer vos revenus ? (Contraintes/faiblesses) ;

Q2- Quels sont les produits que vous pensez pouvoir valoriser ? (R2 Identification produits) ;

Q3-Quelles solutions pourraient vous faciliter votre approvisionnement, réduire vos coûts et mettre en valeur vos produits et les commercialiser ?

(R1 Processus participatif/Structuration);

Q4-Avez-vous pensé à de nouveaux produits ou de nouvelles façons de produire ?

(R2 Filière/ innovation) ;

Q5- Comment placer votre produit sur un marché concurrentiel ?(R2 Labellisation) ;

Q6-Vous avez un savoir-faire et un produit, par quels moyens pensez-vous les faire connaître ?(R3 Communication et information sur les initiatives entrepreneuriats et sur le produit) ;

Q7- Savez-vous où et comment trouver des réponses à vos préoccupations (organisationnel, montage financier, amélioration technique, et formation (précisez vos attentes) (formation technique, gestion de projet, organisation, plan prévisionnel) ?

(R3 Renforcement de la communication et de l’information sur les initiatives entrepreneuriats) ;

Q8 - Si vous avez des projets innovants, comment comptez-vous les mettre en œuvre ?

(R1 ; R2 ; R3).

PAP ENAPRD TdR_06 : Phase 1: Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place des centres de ressources coordonnés 75

Guide d’Entretien

GROUPEMENTS PROFESSIONNELS (AGRICULTURE, ARTISANAT, TOURISME)

IDENTIFICATION

Identification du groupe - Nom du groupe…………………………………………………………………… - Localité………………………………………………………………………………… - Date de création…………………………………………………………………… - Statut : - Nombre de membres : …….H……..F ACTIVITES

Quelles sont les contraintes que vous avez pour développer vos activités? - Quelles sont vos principales difficultés pour la vente de vos produits ? - Quelles sont les principales difficultés dans vos productions ? - Quels sont les freins actuels au développement de votre activité? - Quelles solutions voyez-vous pour les lever ? - Faites-vous de la transformation ? Oui Quoi ? Non ____ Êtes- vous intéressé? ______

Sur quel domaine vous aimeriez faire une « formation ou stage » qui puisse vous servir dans votre travail ?

COMPETENCES/SAVOIR FAIRE

Quelles-sont vos compétences ?

Avez-vous une expérience particulière réussie ?

Avez-vous partagé cette expérience ?

Quels sont vos besoins en compétences ?

Avez-vous une idée de la structure compétente pour ce besoin ?

MARCHE

Où vendez-vous produits ?

Seriez-vous intéressé pour distribuer (vendre) vos produits ensemble avec d’autres producteurs ?

Est-ce que vous considérez qu’avoir un point de vente commun est important et utile ?

Avez-vous de suggestions ou de commentaires ?

PAP ENAPRD TdR_06 : Phase 1: Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place des centres de ressources coordonnés 76

COMMUNICATION

FLUX D’INFORMATION DANS LE GROUPE

Quels sont vos différentes sources d’informations (les listez) - Quels types d’informations obtenez-vous de ces différentes sources, à quelle occasion, par qui et par quels moyens ? - Avez-vous eu des opportunités de formation (nombre de formations reçues et sujets de ces formations) : - En cas de formation, tous les membres du groupe y participent-ils ? - Sinon comment choisissez-vous ceux qui y participent Que faites-vous des informations une fois à votre disposition ? - A qui donnez-vous des informations (les listez) ? - Quels types d’informations donnez-vous à chacun d’eux, à quelles occasions et par quels moyens ? Votre groupe a-t-il déjà été sollicité pour offrir des formations aux autres producteurs ? Si oui : • Par qui et à quelles occasions (quels étaient les membres impliqués) ? • Combien de fois ? Quels étaient les bénéficiaires ? Quel (s) était (ent) le(s) sujet(s) de formation ?

FLUX DE MATERIELS DANS LE GROUPE

Quels sont les partenaires qui vous apportent des appuis matériels ? (les lister) - Que vous apportent chacun des partenaires comme matériels? À quelles occasions et à quelle fréquence ? - Que faites-vous du matériel reçu (lorsque les quantités sont insuffisantes pour satisfaire tout le monde y-a-t-il des membres privilégiés et qui décide de la répartition) ?

Annexe 4 : Tableaux d’Analyse

TABLEAU D’ANALYSE DES ACTEURS Missions Intérêt pour un CR Mode de Forces faiblesses Besoins Commentaires (Connaissances) fonctionnement

TABLEAU DE RECEPTIVITE DES ACTEURS ACTEURS POTENTIALITES INTERET DE C.R RECEPTIVITE (Expériences à partager) (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place du Centre (Savoir Faire à transmettre) de Ressources)

Source : ECT, Novembre 2017

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