Commune de LAFFITTE-VIGORDANE demande de permis de construire pour l’implantation d’une centrale photovoltaïque au sol et de ses annexes N° E18000133/31

DEPARTEMENT DE LA HAUTE GARONNE

Demande de permis de construire présentée par la société FIBAT ENERGIES pour l’implantation d’une centrale photovoltaïque au sol et de ses annexes sur la commune de LAFITTE-VIGORDANE, lieu-dit « La FIBAT » ENQUETE PUBLIQUE Mardi 9 octobre 2018 à 09h00 au vendredi 9 novembre 2018 à 18h00

RAPPORT D’ENQUETE

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1. INTRODUCTION 1.1 Dispositions légales 1.2 Généralités sur la commune 1.3 Présentation du maître d’ouvrage

2. PRESENTATION DU PROJET 2.1. Justification du projet 2.2. Présentation du projet 2.3. Objet de l’enquête publique 2.4. Principaux impacts sur l’environnement et mesures prises 2.4.1. Les différentes aires d’études 2.4.2. Le milieu physique 2.4.3. Le milieu naturel 2.4.4. Le milieu humain 2.4.5. Les paysages 2.4.6. Le voisinage 2.4.7. La santé 2.5. Avis des personnes publiques associées

3. ORGANISATION DE L’ENQUETE PUBLIQUE 3.1. Autorité organisatrice de l’Enquête publique 3.2. Désignation du commissaire enquêteur 3.3. Arrêté portant ouverture de l’enquête publique 3.4. Objectif de l’enquête publique 3.5. Publicité de l’enquête 3.6. Composition du dossier d’enquête

4. DEROULEMENT DE L’ENQUETE 4.1. Période et siège de l’enquête publique 4.2. Lieux de consultation du dossier et du registre d’enquête publique 4.3. Permanences 4.4. Participation du public 4.5. Clôture de l’enquête

5. OBSERVATIONS DU PUBLIC, DE LA COMMUNE DE SAINT MARTORY ET REPONSES DU MAITRE D’OUVRAGE (SMEA 31)

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ANNEXES

Annexe 1 : Arrêté d’enquête publique

Annexe 2 : avis au public + photos

Annexe 3 : Lettre au maître d’ouvrage et procès-verbal des observations

Annexe 4 : Réponse du maître d’ouvrage

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1. INTRODUCTION

1.1 Dispositions légales Code de l’environnement Section 1 : Etudes d'impact des projets de travaux, d'ouvrages et d'aménagements Article L122-1 Modifié par la Loi n°2018-727 du 10 août 2018 - art. 62 (extraits)

Pour l'application de la présente section, on entend par : 1° Projet : la réalisation de travaux de construction, d'installations ou d'ouvrages, ou d'autres interventions dans le milieu naturel ou le paysage, y compris celles destinées à l'exploitation des ressources du sol ; 2° Maître d'ouvrage : l'auteur d'une demande d'autorisation concernant un projet privé ou l'autorité publique qui prend l'initiative d'un projet ; 3° Autorisation : la décision de l'autorité ou des autorités compétentes qui ouvre le droit au maître d'ouvrage de réaliser le projet ; 4° L'autorité compétente : la ou les autorités compétentes pour délivrer l'autorisation du projet. I. Les projets qui, par leur nature, leur dimension ou leur localisation, sont susceptibles d'avoir des incidences notables sur l'environnement ou la santé humaine font l'objet d'une évaluation environnementale en fonction de critères et de seuils définis par voie réglementaire et, pour certains d'entre eux, après un examen au cas par cas effectué par l'autorité environnementale. Pour la fixation de ces critères et seuils et pour la détermination des projets relevant d'un examen au cas par cas, il est tenu compte des données mentionnées à l'annexe III de la directive 2011/92/ UE modifiée du Parlement européen et du Conseil du 13 décembre 2011 concernant l'évaluation des incidences de certains projets publics et privés sur l'environnement. II. L'évaluation environnementale est un processus constitué de l'élaboration, par le maître d'ouvrage, d'un rapport d'évaluation des incidences sur l'environnement, dénommé ci- après " étude d'impact ", de la réalisation des consultations prévues à la présente section, ainsi que de l'examen, par l'autorité compétente pour autoriser le projet, de l'ensemble des informations présentées dans l'étude d'impact et reçues dans le cadre des consultations effectuées et du maître d'ouvrage. L'évaluation environnementale permet de décrire et d'apprécier de manière appropriée, en fonction de chaque cas particulier, les incidences notables directes et indirectes d'un projet sur les facteurs suivants : 1° La population et la santé humaine ; 2° La biodiversité, en accordant une attention particulière aux espèces et aux habitats protégés au titre de la directive 92/43/ CEE du 21 mai 1992 et de la directive 2009/147/ CE du 30 novembre 2009 ;

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3° Les terres, le sol, l'eau, l'air et le climat ; 4° Les biens matériels, le patrimoine culturel et le paysage ; 5° L'interaction entre les facteurs mentionnés aux 1° à 4°. Les incidences sur les facteurs énoncés englobent les incidences susceptibles de résulter de la vulnérabilité du projet aux risques d'accidents majeurs et aux catastrophes pertinents pour le projet concerné. …. III. Lorsqu'un projet est soumis à évaluation environnementale, le dossier présentant le projet comprenant l'étude d'impact et la demande d'autorisation déposée est transmis pour avis à l'autorité environnementale ainsi qu'aux collectivités territoriales et à leurs groupements intéressés par le projet. Les avis des collectivités territoriales et de leurs groupements, dès leur adoption, ou l'information relative à l'absence d'observations émises dans le délai fixé par décret en Conseil d'Etat sont mis à la disposition du public sur le site internet de l'autorité compétente lorsque cette dernière dispose d'un tel site ou, à défaut, sur le site de la préfecture du département. L'avis de l'autorité environnementale fait l'objet d'une réponse écrite de la part du maître d'ouvrage. IV. Les maîtres d'ouvrage tenus de produire une étude d'impact la mettent à disposition du public, ainsi que la réponse écrite à l'avis de l'autorité environnementale, par voie électronique au plus tard au moment de l'ouverture de l'enquête publique prévue à l'article L. 123-2 ou de la participation du public par voie électronique prévue à l'article L. 123-19. Article L122-1-1 modifié par la loi n°2018-148 du 2 mars 2018 - art. 2 (V)

I. L'autorité compétente pour autoriser un projet soumis à évaluation environnementale prend en considération l'étude d'impact, l'avis des autorités mentionnées au V de l'article L. 122-1 ainsi que le résultat de la consultation du public et, le cas échéant, des consultations transfrontières. La décision de l'autorité compétente est motivée au regard des incidences notables du projet sur l'environnement. Elle précise les prescriptions que devra respecter le maître d'ouvrage ainsi que les mesures et caractéristiques du projet destiné à éviter les incidences négatives notables, réduire celles qui ne peuvent être évitées et compenser celles qui ne peuvent être évitées ni réduites. Elle précise également les modalités du suivi des incidences du projet sur l'environnement ou la santé humaine. …/…. Code de l’urbanisme • Article R*423-57 modifié par Décret n°2017-626 du 25 avril 2017 - art. 12

Sous réserve des dispositions prévues aux quatrième et cinquième alinéas de l'article L. 300-2 et au 1° du I de l'article L. 123-2 du code de l'environnement, lorsque le projet est soumis à enquête

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publique en application de l'article R. 123-1 du code de l'environnement, ou lorsque le projet est soumis à participation du public par voie électronique au titre de l'article L. 123-19 du code de l'environnement, celle-ci est organisée par le maire ou le président de l'établissement public de coopération intercommunale lorsque le permis est délivré au nom de la commune ou de l'établissement public et par le préfet lorsque le permis est délivré au nom de l'Etat. Lorsque la réalisation du projet est soumise à la réalisation de plusieurs enquêtes publiques il est procédé à une enquête publique unique. Cette enquête publique unique est ouverte et organisée par le représentant de l'Etat compétent. A la demande du pétitionnaire, le représentant de l'Etat dans le département compétent peut accorder une dérogation à l'application de l'alinéa précédent, lorsque celle-ci est de nature à favoriser la bonne réalisation du projet. Le commissaire enquêteur ou la commission d'enquête doivent rendre leur avis dans le délai d'un mois à compter de la clôture de l'enquête. Dans un délai de huit jours, l'autorité compétente informe le demandeur de la date de réception du rapport et de la substance des conclusions du commissaire enquêteur ou de la commission d'enquête. Lorsque le projet relève de l'article L. 123-19 du code de l'environnement, l'autorité compétente rend sa décision dans un délai permettant la prise en considération des observations et propositions du public. Ce délai ne peut être inférieur à quatre jours à compter de la clôture de la procédure de participation du public. L'autorité compétente informe le demandeur de la synthèse des observations et propositions du public.

1.2 Généralités sur la commune de LAFITTE-VIGORDANE • La commune de LAFITTE-VIGORDANE est une commune de 1140 habitants appartenant à l'aire urbaine de . Elle est implantée dans la plaine toulousaine de la Garonne, à quatre kilomètres à l’ouest de dans la zone d'emploi de Toulouse et du bassin de vie de Carbonne en Pays du Sud Toulousain. Lafitte-Vigordane est limitrophe de sept autres communes.

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Hydrographie : deux rivières traversent la commune : - La Dourdouille venant de Lavelanet de Comminges qui traverse la commune ; - La qui sert de frontière naturelle avec les communes de Marignac-Lasclares, et une petite partie de Peyssies. Géologie et relief : la commune est établie à cheval sur la première et la deuxième terrasse de la Garonne dans la plaine toulousaine. La superficie de la commune est de 1138 ha ; son altitude varie de 214 à 236 mètres. Rattachements administratifs : la commune appartient à la Communauté de communes du Volvestre, au Pays du Sud toulousain dans le cadre du SCot et au canton d’Auterive.

1.3 Présentation du maître d’ouvrage

La société LA FIBAT ENERGIES est une société de projet qui a été créée par la Société VALOREM pour porter le projet du parc photovoltaïque, objet de l’enquête publique. Elle est détenue à 100% par VALOREM, société qui possède quatre filiales et forme un groupe intégré d’environ 200 collaborateurs. Les compétences du groupe vont de la recherche-développement à la recherche de sites, la réalisation d’études, les développements de projets et de leur financement, l’obtention des autorisations administratives, la maîtrise d’œuvre des chantiers, le suivi d’exploitation et la maintenance des installations. Le dossier de permis de construire, la réponse à l’appel d’offres de la commission de régulation de l’énergie ainsi que toutes les demandes d’autorisation administratives et électriques seront déposées au nom de la FIBAT.

2. PRESENTATION DU PROJET

2.1 Justification du projet

La ressource solaire du territoire étudié encourage à développer un projet photovoltaïque puisque la moyenne annuelle d'irradiation globale horizontale (GHI) du site de Lafitte-Vigordane, d’après les données de Meteonorm, est d’environ 1375 kWh/m2 soit un ratio supérieur à la moyenne française. 2.2 Le projet

Le projet de parc photovoltaïque au sol se situe au sud de la commune de LAFITTE-VIGORDANE en limite des communes de Saint ELIX le Château et Salles sur Garonne dans la basse vallée de la Garonne en rive gauche. Le site retenu, une ancienne carrière, est situé dans une zone industrielle et agricole au milieu d’un habitat diffus. Les terrains ont été remblayés par des matériaux inertes issus du BTP à la suite de l’exploitation par la Société CEMEX granulats sud-ouest d’une carrière de sable et de graviers.

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Le site est entouré : - au nord et à l’est, par la carrière de CEMEX Granulats et son installation de traitement ; - au sud, des terrains agricoles ; - à l’Ouest, l’autoroute A 64, une habitation et des terrains agricoles.

CEMEX

Le parc photovoltaïque au sol comprendra les éléments suivants : - Des modules solaires photovoltaïques, - Des structures-supports fixes, - Des câbles de raccordement, des locaux techniques (transformateur) comportant des onduleurs et du matériel de protection électrique, - Un poste de livraison pour l’injection de l’électricité sur le réseau, - Une clôture et des accès.

La surface totale sera d’environ 10,1 ha et comprendra 19500 modules photovoltaïques d’une puissance unitaire d’environ 420 Wc 1, placés sur des structures en acier galvanisé, orientés vers le sud et inclinés à 25° pour maximiser l’énergie reçue du soleil. Au plus haut, la hauteur de chaque table sera d’environ 3,45m, la hauteur du bord inférieur de la table sera de 0,8m.

1 Watt-crête : puissance maximale d’un dispositif RAPPORT D’ENQUETE 8

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Le choix des structures support sera fonction des résultats d’une étude géotechnique. Elles seront soit fixées par ancrage au sol soit par des fondations externes ne demandant pas d’excavation (de type longrine-béton).

Plan de masse de la centrale photovoltaïque au sol

2.3 Objet de l’enquête L’enquête publique a pour objet de porter un avis sur la demande présentée par la SARL LAFIBAT énergies de déposer un permis de construire en vue d’implanter une centrale photovoltaïque au sol et de ses annexes sur la commune de LAFITTE-VIGORDANE au lieu-dit « La FIBAT ».

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2.4 Principaux impacts du projet sur l’environnement 2.4.1 Les différentes aires d’étude Trois zones d’étude concentriques ont été définies : - Site d’étude (trait rouge) : il correspond à la zone d’implantation potentielle du projet. Les inventaires complets faune, flore et habitats y sont réalisés, ainsi que les différentes cartographies, Le site d’étude se trouve au Sud de l’autoroute A64. D’une superficie de 22 ha, il se compose d’une partie de l’actuelle « zone de traitement » de la gravière CEMEX de Salles-sur-Garonne. On observe ainsi un plan d’eau principal (ancien lac d’exploitation) et une partie des installations liées aux activités de la gravière (bassins de décantation, stockages, machines, locaux).

- Aire d’étude immédiate (trait vert) : elle correspond au site d’étude, plus une zone tampon d’un km de rayon. Elle permet d’affiner les inventaires avifaunistiques.

- Aire d’étude éloignée (trait violet) : elle correspond à un rayon de 5 km au sein duquel sont effectuées les recherches bibliographiques (données des BDD locales, listes communales, zonages ZNIEFF, NATURA 2000). Cette aire correspond au « rayon de 5 km ».

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2.4.2 Impacts du projet sur le milieu physique

2.4.2.1 Relief A l’issue du nivellement du site, celui-ci présentera une topographie relativement plane et orientée vers le sud, favorable à une meilleure productivité du parc photovoltaïque. Les merlons de terre présents au sud-ouest et au nord-ouest seront conservés pour une meilleure intégration paysagère. Il n’y aura donc pas d’effets sur le relief.

2.4.2.2 facteurs climatiques  Pendant la phase travaux Les travaux nécessiteront l’utilisation d’engins de travaux publics et de transport fonctionnant au gazole et rejetant des gaz d’échappement, ce qui provoquera une légère dégradation de la qualité de l’air. Cependant cette dégradation sera négligeable par rapport au trafic de l’A64 et n’entraînera pas une modification notable du climat local. Toutefois les mesures suivantes seront prises : - Vitesse limitée à 30km/h sur le site - Entretien régulier des engins. Pendant, la phase travaux, les impacts sur le climat seront négligeables.  Pendant la phase exploitation Un parc photovoltaïque peut entraîner des différences de température au niveau des panneaux : - Le dessus des modules peut atteindre une température de 50° à 60°, - L’ombre portée des modules provoquera un abaissement des températures évoluant en fonction des heures et des saisons. Toutefois, il convient de noter que les modules seront installés à une hauteur minimale de 0,80 m au-dessus du sol et que les rangées seront espacées de 4,50 m. Ces mesures devraient permettre de réduire le recouvrement du sol et favoriser la couverture végétale.

On peut donc considérer que les impacts sur le climat seront négligeables et que le projet ne présente pas de vulnérabilité au changement climatique. Aucune mesure particulière n’est à prendre dans ce domaine.

2.4.2.3 Sols et sous-sols  Pendant la phase travaux Le chantier pourra impliquer la réalisation de travaux de terrassement qui n’auront pas d’incidences sur les sols dans la mesure où les sols ont été profondément remaniés par l’ancienne activité du site 2.

2 Carrière remblayée par des matériaux inertes RAPPORT D’ENQUETE 11

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Cependant la phase de construction occasionnera des mouvements d’engins qui pourront compacter le sol, voire entraîner une pollution. La mise en place des câblages électriques nécessitera le creusement de tranchées qui seront rebouchées après installation des câbles. Ces phases de travaux peuvent entraîner une augmentation du ruissellement. L’absence de mesures adaptées pourrait avoir un impact sur les sols et les sous-sols.

Pour limiter ces impacts les mesures suivantes seront prises : - Des matériaux perméables seront utilisés pour les pistes intérieures ; - Un décompactage-griffage des sols sera réalisé. S’agissant des risques de pollution, les mesures suivantes seront prises : - Entretien régulier des engins ; - Les produits polluants seront stockés sur rétention ; - Des kits anti-pollution seront mis en place sur le site.

 Pendant la phase exploitation - L’entretien et la maintenance des installations peuvent, éventuellement, provoquer un risque de pollution accidentelle des sols. Cependant le nombre de véhicules sera très modéré. - Le fonctionnement même de parc peut être à l’origine d’un risque potentiel lié à une fuite d’huile d’un des transformateurs. - La présence d’une piste située à l’intérieur, des locaux techniques et les tranchées réalisées pourraient entraîner une modification de la capacité d’infiltration des eaux fluviales et un compactage des sols. L’absence de mesures adaptées pourrait avoir un impact sur les sols et les sous-sols.

Mesures prises : - Des matériaux perméables seront utilisés pour les pistes intérieures ; - Les locaux techniques seront placés sur un lit de 20cm de tout-venant et de 20 cm de sable ; - Les transformateurs possèdent une rétention déportée qui évite tout déversement à l’extérieur des postes.

2.4.2.4 Eaux superficielles et souterraines

Les mesures prises pour la protection des sols et des sous-sols s’appliqueront également pour la protection des eaux superficielles et souterraines.

2.4.3 Impact du projet sur le milieu naturel 2.4.3.1 Altération ou destruction d’habitats  Pendant la phase travaux

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Cette phase aura pour effet : - Une altération des habitats naturels et des habitats d’espèces par dégradation de la végétation due aux travaux de débroussaillage, creusement de tranchées, terrassement. - Un risque de destruction directe d’individus par écrasement, ensevelissement ou choc pour les espèces peu mobiles ; - Un dérangement provoquant la fuite de certaines espèces. Il faut toutefois noter que la phase chantier est limitée dans le temps et que la phase exploitation devrait permettre la mise en place d’habitats favorables et le retour de certaines espèces.

 Pendant la phase exploitation - Le site ne sera occupé que pour les opérations de maintenance et d’entretien qui pourront avoir une influence néfaste pour une partie de la faune, en particulier en période de reproduction. - Les installations seront immobiles et silencieuses ; - La végétation initialement dégradée reprendra ses droits. Il n’y a donc pas de mesures particulière à prendre.

2.4.3.2 Analyse de l’atteinte à la réglementation des espèces préservées L’analyse conduite par le bureau d’études L’ARTIFEX retient une atteinte à la réglementation pour des destructions potentielles d’individus ou d’habitats (code IMN16).

Mesures prises : Les impacts notables identifiés feront l’objet d’un traitement par des mesures de réduction et de compensation afin que les impacts résiduels, après application des mesures, pendant les phases travaux et exploitation soient acceptables. Les travaux d’élimination de la végétation devront se dérouler en dehors des périodes de reproduction (mars à mi-août). Les périodes favorables pour les travaux vont de mi-août à fin octobre. Durant la phase exploitation un suivi écologique sera réalisé. Un bilan écologique mettant en exergue les points positif et négatifs sera rédigé à l’issue.

2.4.3.3 Incidences NATURA 2000 Deux sites NATURA 2000 sont répertoriés dans un rayon de 5 km autour du projet. Ces deux sites se superposent : - ZSC 3 Garonne Ariège Hers Salat Pique et Neste à 1,3 km du projet - ZPS 4 vallée de la Garonne de Boussens à Carbonne à 1,3 km du projet.

Deux types d’incidences peuvent être occasionnées par le projet :

3 ZSC : zone spéciale de conservation 4 ZPS : zone de protection spéciale RAPPORT D’ENQUETE 13

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- Incidences sur les habitats d’intérêt communautaire (pour la ZSC) : comme aucun rejet d’eau ne sera engendré par le projet et que seules les eaux de ruissellement susceptibles de rejoindre la Garonne sont des eaux de pluie, aucune incidence directe ou indirecte n’est attendue sur les habitats d’intérêt communautaire.

- Incidences sur les espèces d’intérêts communautaire : l’analyse des incidences du projet sur les espèces d’intérêt communautaire de la ZPS montre que le projet de présente pas de risque d’incidence notable, dommageables sur les habitats et les espèces ayant justifié la création de la ZSC et de la ZPS.

Conclusion : il n’y a pas lieu d’approfondir l’évaluation des incidences NATURA 2000.

2.4.4 Impacts du projet sur le milieu humain 2.4.4.1 Activités économiques

 Pendant la phase travaux Outre le fait que l’installation d’une centrale photovoltaïque permettra de valoriser une ancienne carrière, elle présente des intérêts économiques certains. • Le site aura une incidence positive sur l’économie locale pendant la durée des travaux. En effet, LA FIBAT ENERGIES prévoit de solliciter un certain nombre d’entreprises locales. • Le projet procurera des rentrées fiscales pour la commune de Lafitte-Vigordane 5, la communauté de communes du Volvestre 6 et le département de la Haute-Garonne 7.

5 39000€ par an 6 8000€ par an 7 44000€ par an RAPPORT D’ENQUETE 14

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 Pendant la phase exploitation L’exploitation du parc photovoltaïque génèrera de l’activité pour la maintenance des installations, la surveillance du site et l’entretien des espaces verts. Les collectivités territoriales et l’Etat continueront à percevoir un certain nombre de taxes et impôts.

2.4.4.2 Patrimoine architectural Le projet de centrale se situe à l’écart de tout monument protégé. Le monument historique le plus proche, le château de Laffite-Vigordane, se situe à près de deux km du parc. Celle-ci ne sera pas visible du château.

2.4.4.3 servitudes et contraintes Un réseau potentiel de télécommunications a été identifié. Celui-ci borderait la zone d’implantation du parc à l’est d’après de servitudes de la commune. Mesures prises : des déclarations d’intention de commencement de travaux (DICT) seront réalisées préalablement aux travaux 8.

2.4.5 Impact du projet sur les paysages 2.4.5.1 A l’échelle éloignée Le projet s’insère au sein d’un paysage composé de terres agricoles, de gravières et de villages organisés autour de l’A 64 qui structure le territoire. Les coteaux au sud-est, les boisements

8 La Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux (DICT) a pour objet d’indiquer aux exploitants de réseaux la localisation précise des travaux projetés et les techniques de travaux qui seront employées.

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accompagnant la Garonne constituent un écran visuel qui rend imperceptible le projet de centrale photovoltaïque.

2.4.5.2 A l’échelle immédiate L’usine de traitement des déchets ainsi que la gravière exploitée par CEMEX sont également très visibles. La centrale photovoltaïque ne bouleversera pas le paysage.

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Elle sera visible depuis le pont au-dessus de l’A64 et depuis la D10 qui traverse les gravières à l’est.

• Le projet s’insère dans un paysage agricole qui a été modifié par la présence de gravières et l’A 64. La position du site au sein d’une gravière lui offre une configuration confinée permettant de limiter rapidement les perceptions. • Des merlons en bordures sud-ouest et nord-ouest y contribuent. Ils devront être conservés.

• Les aménagements connexes du parc photovoltaïque devront s’intégrer dans le paysage en reprenant les teintes et les matériaux locaux.

2.4.6 Impact du projet sur le voisinage On trouve un certain nombre d’habitations dans un rayon de 500 m autour du futur site : les Hôpitaux, Cazevielle, le Peyron, la Vigne et les premières maisons du village de Lafitte-Vigordane qui pourraient être impactées par le projet de centrale photovoltaïque

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Hormis pendant la phase travaux, la centrale ne devrait pas être à l’origine de sources sonores supérieures aux nuisances causées par la circulation sur l’A64 et les activités industrielles à proximité du site. La qualité de l’air ne devrait pas être impactée autrement que par la circulation sur l’A64. Il en est de même pour les odeurs.

2.4.7 Impacts du projet sur la santé Champs électriques et magnétiques La création d’une centrale photovoltaïque peut provoquer des inquiétudes légitimes pour le voisinage. Or il faut savoir que les panneaux photovoltaïqu es produisent un courant électrique continu. Les champs électriques et magnétiques s’annulent par les dispositions prises lors du câblage. Le réseau continu ne présente pas de rayonnement électromagnétique et donc de risque pour la santé. Les onduleurs qui assurent la conversion d’énergie sont confinés dans des armoires électriques métalliques reliées à la terre. A une distance de 10 m des transformateurs, les puissances de champ sont inférieures à celles de la plupart des appareils ménagers.

Les travaux puis l’exploitation du parc photovoltaïque n’engendreront aucun risque pour la santé.

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2.4.8 Remise en état du site La société VALOREM s’est engagée à mettre en place une garantie de démantèlement assurée par un provisionnement spécifique dès les premières années d’exploitation. A l’issue de la décision d’arrêt d’exploitation, les mesures suivantes seront prises : • Les clôtures, les modules photovoltaïques et les structures seront démontés et orientés vers des filières de recyclage ; • Les câbles seront extraits des tranchées, les postes seront renvoyés au fournisseur du matériel électrique ; • Les aménagements seront supprimés avec raclement des matériaux déposés pour les pistes et le nivellement initial sera reproduit. Il convient enfin de signaler que les maîtres d’ouvrage se sont engagés à s’approvisionner auprès de fournisseurs de modules photovoltaïques finançant le recyclage des modules.

Commentaire du commissaire-enquêteur : le maître d’ouvrage a prévu les mesures indispensables à la remise en état du site après exploitation. 2.5. Avis des personnes publiques associées

2.5.1 Avis du SDIS Le SDIS de Haute-Garonne émet un avis favorable au projet avec un certain nombre de recommandations concernant : • L’alerte des secours publics : - Disposer d’un moyen d’alerte des services d’incendie et de secours ; - Etablir, tenir à jour et porter à la connaissance des personnels présents sur le site les consignes de sécurité : mesures à prendre, conduite à tenir, procédures d’alerte. • L’accessibilité des engins de secours et lutte contre l’incendie : - Portail d’entrée devant garantir l’accès « tout temps » des engins de secours ; - Voie périphérique interne ; - Pénétrantes internes ;

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- Respect des caractéristiques des voies engins définies dans l’avis du SDIS du 19 avril 2018 ; - Pas d’entrave à la circulation des véhicules de secours ; - Equiper les voies internes d’une aire de retournement utilisables par les véhicules de secours. • Défense extérieure contre l’incendie : - Disposer de moyens d’extinction adaptés aux feux d’origine électrique et accessibles aux services de secours ; - Respecter les caractéristiques techniques précisées par le Règlement départemental de défense extérieure contre l’incendie et la norme NFS 62-250 relative aux citernes souples pour la défense extérieure contre l’incendie. - Créer un point d’eau incendie supplémentaire ; - Demander la réception du dispositif de défense extérieure contre l’incendie avant la mise en service du parc. • Mesures diverses : - Un certain nombre d’autres mesures devront être prises conformément à l’avis du SDIS du 19 avril 2018 et, en particulier, l’élaboration d’un plan interne d’intervention intégrant notamment les consignes d’intervention réciproques. Réponse du maître d’ouvrage : La grande majorité de ces recommandations sont d’ores et déjà intégrées au projet tel que décrit dans son étude d’impact. Les principales recommandations sont communes à tous les avis des différents SDIS et sont mis en place automatiquement lors de la conception des projets de parc photovoltaïque. Certaines recommandations, qui ne sont pas décrites dans l’étude d’impact seront prises en compte par VALREA à la fois au titre des obligations réglementaires mais également grâce à un document interne appelé « recueil des contraintes » amendé tout au long de la vie du projet afin de rassembler l’ensemble des contraintes liées à la construction et/ou à l’exploitation. Dans tous les cas, la mise en service industrielle sera conditionnée à la réception par les services du SDIS 31 qui vérifieront le respect de l’ensemble des recommandations. Avis du commissaire-enquêteur : les recommandations du SDIS Haute-Garonne seront mises en œuvre par le maître d’ouvrage. Dans tous les cas, les services du SDIS en contrôleront l’application lors de la réception des installations.

2.5.2 Avis de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) La DGAC émet un avis favorable à la demande de permis d’une centrale photovoltaïque car le projet n’est concerné par aucune servitude d’utilité publique relevant de l’aéronautique civile. 2.5.3 Avis de la mission régionale d’autorité environnementale (MRAE) Par courrier du 11 avril 2018, le préfet a sollicité l’avis de l’autorité environnementale sur le projet de construction d’une centrale photovoltaïque sur le territoire de la commune de Lafitte- Vigordane.

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L’Autorité environnementale n’a pas émis d’avis avant le délai qui lui était imparti, soit avant le 11 juin 2018.

3. ORGANISATION DE L’ENQUETE PUBLIQUE 3.1 Autorité organisatrice de l’enquête

Le préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne/direction départementale des territoires est l’autorité organisatrice (AO) de l’enquête.

3.2 Désignation du commissaire enquêteur

Par décision n° E 18000133/31 du 31 juillet 2018, le Président du tribunal administratif de Toulouse m’a désigné comme commissaire enquêteur pour conduire cette enquête publique.

3.3 Arrêté portant ouverture de l’enquête publique

Cette enquête a été prescrite par arrêté préfectoral du 31 août 2018 signé par délégation par le secrétaire général de la préfecture de Haute-Garonne.

3.4 Objectif de l’enquête publique L’objectif de l’enquête publique est d’examiner les avantages et les inconvénients qui peuvent résulter de l’implantation d’une centrale photovoltaïque au sol et de ses annexes sur la commune de LAFITE-VIGORDANE.

3.5 Publicité de l’enquête publique L’arrêté préfectoral précité a été affiché : - A proximité de la zone prévue pour les travaux ; - Sur les portes de la mairie de Lafitte-Vigordane ; - A proximité de l’école et de la salle des fêtes. Les avis dans la presse ont été diffusés par les services de la DDT aux dates prévues à savoir : - le 20 septembre 2018 et le 10 octobre 2018 dans la Dépêche du midi ; - le 17 septembre 2018 (n° du 17-23/09/2018) et le 15 octobre 2018 (n° du 15-21/10/2018) dans la Gazette du Midi. 3.6 Composition du dossier d’enquête Le dossier comprenait : • L’Arrêté préfectoral prescrivant l’enquête publique • L’avis du MRAE ; • L’avis du SDIS ; • L’avis de la DGAC ; • L’étude d’impact comportant en particulier :

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o Les raisons du choix du projet et la description des solutions de substitution raisonnables, o La description du projet, o L’analyse des effets du projet retenu assortie des mesures prévues pour éviter, compenser ou réduire les effets négatifs du projet ; • Le résumé non technique ; • Le dossier graphique ; • Les différents plans de masse ; • L’attestation géotechnique ;

Le registre d’enquête publique était joint au dossier d’enquête.

4. DEROULEMENT DE L’ENQUETE 4.1 Période et siège de l’enquête publique

A l’issue de ma désignation par le président du tribunal administratif, j’ai pris contact avec la Direction départementale des territoires pour obtenir le dossier soumis à enquête publique. Après étude de celui-ci, il a été décidé en accord avec la DDT de Haute-Garonne, que l’enquête se déroulerait sur 32 jours, du mardi 9 octobre 2018 à 9 heures au vendredi 9 novembre 2018 à 18 heures. La mairie de LAFITTE-VIGORDANE a été désignée comme siège de l’enquête publique.

J’ai pris contact le 12 septembre 2018 avec le représentant de la SARL LA FIBAT énergies au cours d’une réunion d’information à la mairie de LAFITTE-VIGORDNE et sur le site même des futurs travaux.

4.2 Lieu de consultation du dossier et du registre d’enquête publique L’arrêté portant sur l’ouverture de l’enquête publique précisait que les pièces du dossier ainsi qu’un registre d’enquête devaient être déposés en mairie de LAFITTE-VIGORDANE du mardi 9 octobre 2018 à 9 heures au vendredi 9 novembre 2018 à 18 heures., ce qui a été fait et vérifié sur place par le commissaire-enquêteur le mardi 9 octobre à 9h00 en présence des responsables de la mairie. Les observations ont pu être consignées sur le registre d’enquête ouvert à cet effet aux jours et heures d’ouverture de la mairie. Un exemplaire du dossier dématérialisé du dossier d’enquête pouvait être consulté dans les locaux de la mairie de LAFITTE-VIGORDANE.

4.3 Permanences Le commissaire-enquêteur a tenu quatre permanences : . Le mardi 9 octobre 2018 de 9h00 à 12h00 ; . Le samedi 20 octobre 2018 de 9h00 à 12h00 ; . Le jeudi 25 octobre 2018 de 15h00 à 18h00 ;

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. Le vendredi 9 novembre 2018 de 15h00 à 18h00.

4.4 Participation du public Le commissaire-enquêteur a reçu deux personnes le samedi 20 octobre. 4.5 Clôture de l’enquête L’enquête publique a été close le vendredi 9 novembre 2018 à 18h00 en présence du maire. Le registre d’enquête a été emporté par le commissaire-enquêteur le vendredi 9 novembre à 18h00.

5. PROCES-VERBAL DES OBSERVATIONS DU PUBLIC, DE LA COMMUNE DE LAFITTE-VIGORDANE ET REPONSES DU MAITRE D’OUVRAGE (FIBAT ENERGIES)

5.1 Observations du public Monsieur Éric CARREY résidant au n°1132 La Tuilerie à Salles sur Garonne-31390- habite à proximité du projet de construction de la centrale photovoltaïque. Il possède un terrain de 10 hectares environ qui est une ancienne gravière. Il serait intéressé par la construction d’une telle installation sur son terrain. Réponse du maître d’ouvrage : la société VALOREM prendra contact avec l’intéressé pour évoquer ce sujet. Avis du commissaire-enquêteur Cette observation se situe en dehors du champ de l’enquête publique mais méritait une réponse, ce qui a été fait.

5.2 Délibération du conseil municipal de la commune de LAFITTE-VIGORDANE (Voir page suivante)

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Réponse du maître d’ouvrage : la société VALOREM a confirmé sa volonté d’accueillir sur le site du projet une installation apicole.

Avis du commissaire-enquêteur : La demande exprimée par le conseil municipal de LAFFITE- VIGORDANE est légitime et dans l’esprit du développement durable. Elle est prise en compte par la société VALOREM qui examinera avec la municipalité les conditions de mise en œuvre.

Ce dernier avis clôt le présent rapport.

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Annexe 1 Arrêté d’enquête publique

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Annexe 2 AVIS D’ENQUETE PUBLIQUE (exemple de la Gazette du Midi +photos)

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Avis sur le futur site de la Centrale Avis affiché sur les portes de la salle polyvalente

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ANNEXE 3

Procès-verbal des questions posées par le public

Pin Balma, le 10 novembre 2018

Monsieur Yves JACOPS Commissaire-enquêteur pour le département de la Haute-Garonne

A

Monsieur le directeur de la Société LA FIBAT ENERGIES

Objet : Enquête publique préalable à la délivrance d’un permis de construire en vue de l’implantation d’une centrale photovoltaïque au sol et de ses annexes sur la commune de Lafitte- Vigordane, lieu-dit La Fibat, déposée par la société SARL LA FIBAT ENERGIES, 213 cours Victor Hugo 33323 Bègles Cedex.

Références : Arrêté du 31 août 2018 du préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne relatif à l’ouverture d’une enquête publique préalable à la délivrance d’un permis de construire en vue de l’implantation d’une centrale photovoltaïque au sol et des annexes sur le territoire de la commune de Lafitte-Vigordane

Monsieur le directeur,

En application de l’arrêté cité en référence, j’ai l’honneur de vous faire parvenir, en pièce jointe, le procès-verbal des questions soulevées au cours de l’enquête publique préalable à la délivrance d’un permis de construire en vue de l’implantation d’une centrale photovoltaïque au sol et de ses annexes sur la commune de Lafitte-Vigordane, lieu-dit La Fibat

Un particulier s’est manifesté au cours des quatre permanences tenues conformément à l’arrêté cité en référence). Le commissaire-enquêteur adresse de questions au maître d’ouvrage. Le conseil municipal a pris une délibération le 7 novembre 2018 à laquelle je vous demande d’apporter une réponse. Je vous informe que vous disposez d’un délai de quinze jours pour produire vos observations éventuelles à la lecture de ce procès-verbal.

Veuillez agréer, monsieur le directeur, l’expression de ma considération distinguée.

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PROCES-VERBAL

1 – Questions posées par le public au cours des quatre permanences effectuées dans le cadre de l’enquête publique.

Monsieur Éric CARREY résidant au n°1132 La Tuilerie à Salles sur Garonne-31390- habite à proximité du projet de construction de la centrale photovoltaïque. Il possède un terrain de 10 hectares environ qui est une ancienne gravière. Il serait intéressé par la construction d’une telle installation sur son terrain.

2 – Questions posées à l’issue de l’examen du dossier par le commissaire-enquêteur 21- Le SDIS de Haute-Garonne a rendu le 19 avril 2018 un avis favorable au projet de centrale photovoltaïque avec un certain nombre de recommandations. Ces recommandations sont-elles prises en compte ?

22 - L’étude d’impact de fait pas mention de mesures de sécurité , actives ou passives, pour la sauvegarde de l’intégrité des installations contre des vols ou des actions de malveillance. Quelles sont les mesures prévues ?

3 – Délibération du Conseil municipal de LAFITTE-VIGORDANE (voir page suivante)

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Annexe 4

Réponses du Maître d’ouvrage

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