Commune de Saint-Martin-aux-Champs

Département de la

Lieux-dits :

LES PATURES PILLEES, LE PRE SAINT-PIERRE

*

DEMANDE D'AUTORISATION D'EXPLOITER UNE INSTALLATION CLASSEE POUR LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

EXPLOITATION DE MATERIAUX ALLUVIONNAIRES (Rubrique n° 2510-1 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement)

VOLUME IV

Description résumée du projet Résumé non technique de l'étude d'impact Résumé non technique de l'étude de dangers

S.N.C. SOCIETE MORGAGNI-ZEIMETT 12, rue Léopold-Frison - BP 53 51006 CHALONS-EN-CHAMPAGNE CEDEX Tél. : 03 26 21 80 60 Fax : 03 26 21 80 69

- décembre 2012 - - Edition février 2014 -

CONTENU DU DOSSIER DANS SON ENSEMBLE

VOLUME I

Demande d'autorisation - Description du projet Etude d'impact sur l'environnement Etude de dangers Notice hygiène et sécurité

VOLUME II

Documents graphiques Plans réglementaires

VOLUME III

Documents et rapports

VOLUME IV

Description résumée du projet Résumé non technique de l'étude d'impact Résumé non technique de l'étude de dangers INTRODUCTION

Le code de l'environnement fixe le cadre réglementaire dans lequel doit être formulée une demande d'autorisation d'exploiter une installation classée pour la protection de l'environnement. Il prévoit notamment que soient fournis des RESUMES NON TECHNIQUES de l'étude d'impact (article R. 512-8.-III) et de l'étude de dangers (article R. 512-9.-II).

Ces résumés ont pour objet, lors de l'enquête publique, de rendre accessible à toute personne non spécialiste le contenu desdites études, faisant très souvent appel à des connaissances scientifiques et/ou techniques.

Bien qu'inclus au Volume I du dossier de demande d'autorisation, ils sont réintroduits dans le présent Volume IV, accompagnés d'une présentation synthétique du projet.

Ce document permettra au lecteur d'appréhender le projet dans sa globalité, tant au niveau de ses caractéristiques techniques élémentaires, qu'au niveau de son intégration dans les différentes composantes de l'environnement et des risques qu'il peut représenter pour l'environnement extérieur.

On y trouvera les réponses aux questions qui viennent naturellement à l'esprit : environnement général, aspect esthétique global, incidence sur les eaux souterraines, bruits, poussières, trafic sur les routes ... Y sont également abordés des aspects plus spécifiques, comme la nature et la qualité de la remise en état après exploitation.

Pour autant, il s'agit bel et bien d'un résumé, l'ensemble des sujets abordés étant traités en détail dans le Volume I.

* * *

Nota : Les planches jointes numérotées sont extraites du Volume II du dossier : Documents graphiques.

1 I.- RENSEIGNEMENTS GENERAUX

Pétitionnaire :

S.N.C. SOCIETE MORGAGNI-ZEIMETT Signataire : Monsieur Patrick ROCAUD, de nationalité française, agissant en qualité de directeur d'agence, élisant domicile au siège social de la société.

Siège social :

12, rue Léopold-Frison - BP 53 51006 CHALONS-EN-CHAMPAGNE CEDEX Tél. : 03 26 21 80 60 Fax : 03 26 21 80 69

Registre du Commerce :

S. N .C. au capital de 1 867 250 euros R.C.S. Châlons-en-Champagne - SIREN B 096 450 143 Code activité NAF : 0812Z

Données comptables - Exercices 2009, 2010, 2011 :

Chiffres d'affaires HT, M€ : 19,26 / 17,52 / 17,75 Excédent brut d'exploitation HT, M€ : 0,47 / 1,57 / 1,19 Masse salariale moyenne chargée, M€ : 3,0

Responsable du dossier :

Monsieur Gilles DESCHAMPS - Adjoint foncier

Objet de la demande :

Exploitation d’une carrière de matériaux alluvionnaires.

Services administratifs en charge du projet : Localement :

Mairie de Saint-Martin-aux-Champs

Instruction du dossier :

. Préfecture de la Marne : D.D.T. / S.E.E.P.R. Cellule ICPE, Déchets, Energie 40, boulevard Anatole- - BP 60554 51022 CHALONS-EN-CHAMPAGNE CEDEX

2

. Inspection des Installations Classées : D.R.E.A.L. Champagne-Ardenne, subdivision de (agit également au titre d'Inspection du Travail) Téléphone : 03 26 77 33 59 Télécopie : 03 26 97 81 30

II.- PRESENTATION DU PROJET

Localisation du projet :

L’exploitation concerne une parcelle au lieudit "Les Pâtures Pillées" et un ensemble de huit parcelles au lieudit "Le Pré Saint Pierre" :

* section ZE n° 12, pour 20 ha 43 a 50 ca, * section ZE n° 4 à 7, 9 et 33 à 35, pour 24 ha 49 a 10 ca.

Accès :

Les transports de matériaux entre la carrière et les installations de traitement situées au nord immédiat du projet, sur la commune voisine de Cheppes-la-Prairie, s’effectueront au moyen de convoyeurs à bande installés dans la plaine ; deux ouvrages aériens seront mis en place au passage de la RD 302 et du chemin dit "du Pré Saint-Pierre" qui marque la limite communale.

En parallèle du convoyeur de plaine, une piste de circulation interne sera créée pour permettre une circulation des véhicules à l’intérieur de la carrière.

L’évacuation des produits finis depuis le site de traitement s’effectuera comme actuellement par le chemin dit "du Pré Saint-Pierre" puis celui dit "de Boulangère" jusqu’à la RD 302.

Emprise :

La superficie totale sollicitée en autorisation porte sur 44 ha 92 a 60 ca, desquels 34 ha 20 a 70 ca représentent la superficie à exploiter, compte tenu des zones non exploitables et du recul réglementaire par rapport aux limites de propriété ou de voirie.

3 Communes concernées par le rayon d'affichage (Neuf communes) :

Ablancourt, Cheppes-la-Prairie, La Chaussée-sur-Marne, , , Saint-Martin- aux-Champs, , Soulanges, Vitry-la-Ville.

Nature et volumes des activités :

Le volume des matériaux à exploiter est estimé à 1 207 000 m3 de sables et graviers bruts (soit 1 931 200 tonnes de matériaux commercialisables) ; les terres de découverte (628 000 m3) seront employées en totalité pour la remise en état de l’exploitation. Un apport de 164 000 m3 de matériaux inertes extérieurs est en outre à considérer pour augmenter les surfaces remblayées vouées aux prairies humides.

L'unité de traitement des matériaux de Cheppes-la-Prairie sur laquelle seront traités les matériaux extraits est autorisée par arrêté préfectoral, le dernier renouvellement d’autorisation de cette exploitation a été accordé le 20 mars 2008.

Avec le scalpage à 40 mm au front d’extraction, pour supprimer au départ une fraction grossière trop crayeuse, et le traitement par lavage criblage sur le site de Cheppes-la- Prairie pour séparer les fines argileuses, c’est environ 16 % du produit brut qui reste ou repart en carrière pour la remise en état du site ; ce volume représente sur la durée de l’exploitation plus de 193 000 m3.

Matériaux de carrière :

Sables et graviers, formations alluviales de la Marne et de ses affluents. Les caractéristiques du gisement pour chacun des deux secteurs d’exploitation sont données ci-après :

Zone sud (ZE n°12) Surface exploitable : 16 ha 56 a 30 ca Epaisseur découverte : 1,00 à 2,20 m avec une moyenne de 1,75 m Volume découverte : 290 000 m3 Epaisseur gisement : 2,50 à 4,00 m avec une moyenne de 3,21 m Volume matériaux bruts : 532 000 m3 Profondeur de l’extraction : 4,00 à 5,80 m et 5,00 m de moyenne

Zone nord (ZE n°4 à 7, 9, 33 à 35) Surface exploitable : 17 ha 64 a 40 ca Epaisseur découverte : 0,70 à 2,90 m avec une moyenne de 1,92 m Volume découverte : 338 000 m3 Epaisseur gisement : 2,70 à 5,90 m avec une moyenne de 3,82 m Volume matériaux bruts : 675 000 m3 Profondeur de l’extraction : 4,20 à 7,50 m avec une moyenne à 5,70 m.

4 Destination des matériaux extraits :

Le traitement réalisé sur les installations de Cheppes-la-Prairie consiste à élaborer des produits finis de différentes granulométries répondant aux demandes quantitatives et qualitatives du marché.

Les produits fabriqués (0/4 lavé, 0/8 semi-concassé, 4/10, 5/20, 10/20 et + 20 mm) sont stockés en fonction de leur granulométrie respective en périphérie de l’installation de traitement.

Tous ces matériaux sont essentiellement destinés à l’usage du béton prêt à l’emploi, des produits préfabriqués, des lits de pose des assainisseurs-canalisateurs et du négoce. Ils alimentent les marchés de la Marne dans un rayon de 60 km.

Durée de l'exploitation et cadences :

Production moyenne : 87 500 m3 par an soit 140 000 t commercialisables. Production maximale : 100 000 m3 par an soit 160 000 t commercialisables.

La demande est formulée pour une durée de dix huit ans, dont quatorze correspondront à l'activité d'extraction elle-même ; la durée supplémentaire englobe le temps nécessaire à l'exécution des travaux préliminaires, avant le démarrage de l'activité à la suite de l’exploitation de la Grande Pâture, et la période après extraction pour parfaire la remise en état.

Phasage d’exploitation :

Chaque phase, d'une durée d'un an sensiblement, représente une consommation d'espace variant de 2,80 ha dans le secteur sud et 2,20 ha dans le secteur nord où le gisement est plus épais.

Garanties financières :

Caution bancaire nominale variant de 155 343 € TTC à 215 216 € TTC.

Planches à consulter : (annexes)

Plan de localisation Plan cadastral Plan de phasage Plan de remise en état

5 III.- SYNTHESE DES MOTIVATIONS DU CHOIX DU PROJET

Raisons stratégiques :

La société S.N.C. MORGAGNI-ZEIMETT extrait des matériaux alluvionnaires qui servent, ici, à la réalisation de routes (40 %), à la fabrication de béton (40 %) et à la fourniture d’un marché local dispersé (20 % pour le monde agricole et le petit artisanat).

Elle souhaite continuer à satisfaire les exigences du marché local en répondant à une demande spécifique pour la production de granulats à bétons.

Les terrains sont localisés aux abords de la RD 302. Ils sont facilement accessibles et dans de bonnes conditions de sécurité. De plus, la proximité au nord de l’installation de traitement existante permet de poursuivre l’extraction sans nuisance significative supplémentaire.

Le projet constitue la suite logique, pour une durée d’une quinzaine d’années d’extraction, à la même cadence, des activités exercées sur ce secteur ; il prendra la suite des extractions en cours et des projets en instruction.

Conditions techniques :

Le secteur est bien connu pour son gisement potentiel, comme l’ont confirmés les nombreux sondages réalisés sur le site. Il est facilement exploitable soit au moyen d’une pelle hydraulique soit d’une dragline sans rabattement de nappe.

Cette région naturelle a non seulement un gisement alluvionnaire très régulier en termes de puissance et de qualité de ses matériaux bruts, mais elle possède aussi une épaisseur de recouvrement suffisamment importante pour procéder à une remise en état de qualité par remblayage de grandes surfaces, laissant toutefois le rapport Découverte/Gisement économiquement acceptable.

Les installations de traitement étant toute proche, seule la mise en place de convoyeurs de plaine s’avère nécessaire pour compléter le dispositif.

Conditions d'environnement :

L'expérience acquise depuis de nombreuses années dans le secteur, mais aussi sur de nombreux autres sites, sur la remise en état des carrières alluvionnaires a conduit S.N.C. MORGAGNI-ZEIMETT à maîtriser l'aménagement des plans d'eau résiduels et la reconstitution de prairies humides, notamment sur le site en cours d’exploitation.

Chaque nouveau projet fait l'objet d'études détaillées, confiées à des spécialistes, dans les deux domaines environnementaux les plus sensibles que sont le capital faunistique

6 et floristique ainsi que la préservation de la ressource en eau potable.

Au regard de l'environnement général, il apparaît que le site ne comporte aucune contrainte majeure en termes de protection des eaux, des milieux naturels ou des paysages.

Le réaménagement sera ici l’occasion de créer des zones humides pour améliorer la biodiversité tant aquatique que terrestre en privilégiant des réaménagements de type "prairies humides, roselières..." dont l’intérêt sur le plan faunistique et floristique est remarquable.

7

IV.- RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE D'IMPACT

Les terrains sur lesquels porte la présente demande d'autorisation d'exploiter sont situés sur la commune de Saint-Martin-aux-Champs, aux lieudits "Les Pâtures Pillées" et "Le Pré Saint Pierre".

La superficie totale sollicitée est de 44 ha 92 a 60 ca, dont 34 ha 20 a 70 ca représentent la superficie à exploiter ; le volume des matériaux à extraire est estimé à 1 207 000 m3 de sables et graviers bruts, soit 1 931 200 tonnes de matériaux commercialisables.

Pour une production moyenne de 140 000 tonnes par an, la durée sollicitée est de dix huit ans, y compris le délai nécessaire à la réalisation des travaux préliminaires et de remise en état des lieux.

L'étude d'impact analyse les différentes composantes de l'environnement afin de vérifier soit que le projet n'aura pas d'incidence néfaste, soit que des mesures de réduction de nuisances ou de compensation peuvent être proposées. Ces différents éléments sont résumés ci-après.

ETAT INITIAL DU SITE : ENVIRONNEMENT NATUREL ET HUMAIN

NATURE ET OCCUPATION DES SOLS

La plaine alluviale de la Marne sur laquelle porte le projet a une vocation traditionnelle agricole, qui tient aux caractéristiques particulières du sol et du sous-sol (nature, épaisseur, rétention d'eau). Les parcelles prévues en exploitation sont également toutes occupées par des cultures.

A l’est vers la Marne et à l’ouest vers la Guenelle, l’occupation du sol est plus variée avec une mosaïque de prairies, de peupleraies et de noues et leur végétation associée.

ENVIRONNEMENT HUMAIN - ECONOMIE LOCALE

Les plus proches habitations de Saint-Martin-aux-Champs sont à 270 m des limites de l’autorisation sollicitée, derrière une large bande de terrains boisés occupant la vallée de la Guenelle. Les autres villages environnants sont à plus de 1 km des limites du projet.

Les bourgs sont essentiellement des villages-rues, ménageant de vastes zones agricoles inhabitées. Ils sont répartis de part et d’autre de la plaine inondable de la vallée de la Marne au pied des coteaux crayeux.

8 L'agriculture extensive cohabite avec les activités d'extraction de granulats ; au nord immédiat du projet se situent la carrière et les installations de traitement de S.N.C. MORGAGNI- ZEIMETT, sur la commune de Cheppes-la-Prairie, et au sud une autre gravière est exploitée par les Carrières Saint-Christophe.

ANALYSE DU PAYSAGE

Traversant le plateau de la Champagne crayeuse, la vallée de la Marne est une véritable coulée verte où l’eau est omniprésente. L’occupation du sol dominante est constituée de boisements naturels (forêt alluviale) ou artificiels (peupleraies). Ces derniers ont bien souvent remplacé les boisements originels des zones humides autrefois abondantes.

Les zones les plus sèches de la vallée ont été valorisées par les cultures céréalières, oléagineuses... Elles forment alors de vastes espaces ouverts dans le paysage boisé et fermé de la vallée.

FLORE - FAUNE

Le projet s'inscrit dans le périmètre de la Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique de la "Vallée de la Marne de Vitry-le-François à Epernay" qui s’étend sur 13 000 hectares le long du cours moyen de la Marne.

Parmi les groupements végétaux très intéressants, on retiendra entre autres exemples les boisements alluviaux inondables, les boisements marécageux, les prairies inondables et les roselières.

L'intérêt pour les oiseaux provient en grande partie du caractère inondable de la vallée de la Marne recouverte périodiquement : espèces nicheuses, migratrices et hivernantes s'y arrêtent en fonction des saisons.

Le râle des genêts, qui fréquente les abords du site, fait l'objet de nombreuses mesures de conservation en France, sa présence à Saint-Martin-aux-Champs est à prendre en compte dans le cadre du projet d'exploitation.

Les secteurs les plus riches correspondent aux prairies de fauche. Ces dernières disparaissent rapidement en raison de l'évolution des pratiques agricoles. S'agissant d'habitats patrimoniaux, elles ont donc d'autant plus d'intérêt.

Le projet ne présente pas en l'état d'intérêt essentiel à la préservation de la faune et de la flore. En effet, occupées par des cultures, les parcelles n'abritent que des espèces végétales communes. C'est la qualité de la remise en état qui leur donnera à terme un attrait particulier.

Aucune zone humide au titre de la végétation n’est présente au sein du périmètre de la demande d’autorisation d’exploiter.

9 PATRIMOINE CULTUREL ET HISTORIQUE

S'il existe bien des établissements classés comme monuments historiques dans la région, ou simplement "inscrits", aucun n'est cependant recensé dans le périmètre de protection visuelle de 500 m.

La plaine alluviale de la Marne peut s'avérer riche en vestiges archéologiques ; la nouvelle procédure sur l'archéologie préventive sera donc mise en oeuvre, en relation avec le Service Régional d'Archéologie.

MOYENS DE TRANSPORT – COMMUNICATIONS

Les principales dessertes routières aux abords du site sont :

* la RD 302 qui joint Saint-Martin-aux-Champs à La Chaussée-sur-Marne selon un axe sud- ouest / nord-est ; le trafic routier sur cette voie est de l’ordre de 250 à 500 véhicules/jour avec une estimation de 8 à 12 % de trafic poids lourds ;

* la RD 2, principale voie de communication, qui dessert l’ensemble des communes de la rive gauche de la Marne entre Vitry-le-François et Châlons-en-Champagne et qui supporte un trafic de 1 000 à 2 500 véhicules/jour.

* et une voie routière d’importance nationale en rive droite de la Marne, il s’agit de la RN 44 dont le trafic est estimé à 15 800 véhicules/jour dont 22 % de poids lourds.

EAUX DE SURFACE

Le site s’inscrit entièrement dans le lit majeur de la Marne, en rive gauche de la rivière et en rive droite de l’un de ses affluents, la Guenelle. Le projet de carrière se situe hors des espaces de mobilité de ces deux cours d’eau.

En période de crue, la plaine alluviale de la Marne, dont la morphologie est plane, constitue une vaste zone d’épanchement temporaire des eaux excédentaires. Le sens d’écoulement des crues se fait sensiblement du sud-est vers le nord-ouest.

L’inondation du lit majeur est réduite en fréquence et en durée, notamment par l’écrêtement des crues. La modélisation des écoulements montre que pour une crue exceptionnelle (1 000 m3/s) la majorité du projet serait recouverte de plus de 1 m d’eau.

EAUX SOUTERRAINES

Dans le secteur d’étude, on note la présence de deux aquifères en continuité : celui des alluvions anciennes et celui de la craie sous-jacente ; ils renferment une puissante nappe à forte régénération qui assure l’alimentation en eau potable des diverses agglomérations présentes en bordure des vallées.

10

Cette nappe affleure dans toutes les gravières de la Vallée de la Marne et constitue un vaste aquifère, d’une épaisseur totale de 250 mètres environ. Dans les alluvions, elle s’écoule du sud-est vers le nord-ouest selon une pente de l’ordre de 5 cm pour 100 m.

Sa profondeur est d’environ 2,60 m sous le niveau du sol en période de basses eaux contre 1,40 m de profondeur en période de hautes eaux (hors périodes d’inondation).

Le site de la future carrière se trouve en dehors des périmètres de protection définis pour les captages d’adduction en eau potable les plus proches.

CLIMATOLOGIE

La région subit une double influence atlantique et continentale, avec notamment un hiver marqué par l'alternance de périodes douces et humides, apportées par les vents d'ouest, et de périodes froides et brumeuses, avec vents de nord à nord-est.

Les précipitations dans la région sont importantes, avec une moyenne annuelle de 713 mm. L'intensité et la direction du vent sont des éléments qui paraissent essentiels pour l'exploitation de gravières : le vent influe en effet sur la dispersion des particules de poussière, et sur la propagation du bruit.

Les vents dominants sont ici de secteur sud-ouest. La vitesse moyenne annuelle est proche de 14 km/h, mais elle est plus élevée en période hivernale.

Le brouillard, présent 61 jours/an dans la région, influence également beaucoup la propagation des bruits.

LES PRINCIPAUX RISQUES DE NUISANCES ET LEUR PRISE EN COMPTE DANS LE PROJET

EFFETS SUR LE PAYSAGE

L’impact visuel de la carrière est assez faible du fait des écrans boisés de la Guenelle, de la Marne et de sa Vieille Noue. Il pourra être ressenti pendant l’exploitation à partir des axes de communication proches et en particulier de la RD 302 sur un tronçon de 800 m entre la Guenelle et la noue de la Vieille Marne.

L’impact le plus évident concerne le convoyeur de plaine et surtout les deux passages aériens à 5 m de hauteur. Cet élément rectiligne d’une longueur maximum de 1 500 m sera réduit à l’avancement de l’exploitation et au bout de 8 années d’exploitation le premier passage aérien sur la RD 302 pourra être déposé.

11 La mise en place de nouvelles infrastructures n’est pas prévue, les matériaux étant traités sur le site actuel dont l’impact visuel est déjà connu. La zone d’extraction apparaîtra comme une activité visible offrant un contraste net par rapport à l'utilisation agricole du secteur et à son caractère rural.

La remise en état des terrains interviendra au fur et à mesure de l’exploitation et les caractéristiques paysagères de la plaine alluviale seront respectées lors du réaménagement de la carrière afin que l'évolution du paysage reste en harmonie avec l'identité du territoire ; pour ce faire il est prévu :

- le maintien de l'ouverture visuelle par une végétation des berges herbacée et entretenue ainsi que par des clôtures les plus transparentes possibles ; - le respect de la topographie (sans relief apparent) ; - une diversité de la végétation des berges grâce à une diversité de milieux ; - l’assurance de la gestion et de l'entretien du site pendant l'exploitation.

LA FLORE, LA FAUNE

Il n'y aura pas de destruction d'un patrimoine floristique ou faunistique important, et la nouvelle vocation du site conduira à une fréquentation accrue par les oiseaux aquatiques, en complément de l'attrait existant de la Marne.

Les perturbations que pourra subir la faune seront d'une part progressives, d'autre part temporaires. La principale préoccupation sera d'assurer aux oiseaux terricoles (nichant à même le sol) des conditions de nidification préservées. A ce titre, dans le secteur nord-est du site, un ajustement du phasage des travaux a été établi afin de garantir une exploitation des abords de la prairie en dehors de la période de présence du râle des genêts donc de septembre à mars.

Cette prairie, en limite nord-est du projet, fait l'objet d'une convention entre la société MORGAGNI-ZEIMETT et l'exploitant : une fauche annuelle est réalisée tardivement afin d'y assurer la pérennité du râle des genêts ; les prairies à l'ouest et au sud-ouest sont des prairies communales qui font également l'objet d'une fauche annuelle, mais sans contrainte de date.

En l’absence d’impact connu sur l’emprise du projet ; la protection de la faune et de la flore passe avant tout par les conditions de remise en état du site, susceptibles d’apporter une plus value écologique à ce secteur actuellement occupé par de grandes cultures.

Dans le cadre du projet d'exploitation de ce site, qui s'inscrit dans une vallée alluviale, il convient de reconstituer des prairies à la faveur de sa remise en état (en rapport avec les volumes de matériaux disponibles pour le remblayage et des contrats conclus avec les propriétaires, certains souhaitant une remise en culture de leurs parcelles) et d'en assurer leur gestion durable selon les exigences écologiques des différentes espèces.

La remise en état du site favorisera notamment la création de prairies humides sur des terrains

12 remblayés à une cote inférieure au terrain naturel (par expérience -60 cm) ; des zones humides favorables à la flore et à la faune aquatiques seront également aménagées : hauts-fonds, roselières, îlots, mares communicantes, etc.

Aussi, la création de corridors écologiques permettant de relier les prairies entre elles constituera un atout essentiel pour le déplacement local des espèces : râle des genêts, et de manière générale oiseaux des prairies, insectes ou encore mammifères en tireraient profit.

Dans cet esprit, de larges espaces seront remblayés au sud du projet et entre les deux plans d’eau afin de conserver des couloirs de communication entre la Marne et la Guenelle.

Pour conserver l’espace ouvert originel et favoriser le libre écoulement des eaux de crue aucune plantation ne sera effectuée ; le développement des saules, espèce envahissante nocive, sera particulièrement surveillé afin de procéder à leur coupe ou leur arrachage lorsqu'ils tendent à proliférer.

REGIME ET QUALITE DES EAUX DE SURFACE OU SOUTERRAINES

Pour éviter une élévation du niveau de la nappe de crue de la Marne ou de la Guenelle, certaines prescriptions concernant les modalités d’exploitation ont été déterminées dans l’étude hydraulique, il s’agit :

- de stocker les terres de découverte en merlons (de 2,5 à 4 m de hauteur selon les matériaux stockés) dans le sens d’écoulement des eaux,

- de placer les convoyeurs de plaine sur pieds ou pilotis afin que le tablier des tapis soit à une cote supérieure ou égale à celle déterminée dans l’étude,

Le respect de ces conditions rendra l’exploitation "transparente" vis-à-vis de l’écoulement des eaux pour une crue exceptionnelle et ne portera pas atteinte à la qualité des eaux superficielles.

L'étude hydrogéologique effectuée indique qu'aucun des captages pour l’eau potable ne sera influencé par l’exploitation, tout en recommandant une vigilance sur les risques de pollution aérienne.

L’aménagement de certains secteurs de berges pourra permettre d’annuler en théorie les phénomènes d’assèchement ou d’inondation au droit des zones humides et de maintenir le libre écoulement des eaux souterraines. Le bon fonctionnement pratique des aménagements proposés reposera sur un réglage optimum des berges filtrantes.

Bien que les eaux soient recyclées et qu’on ne puisse considérer le pompage dans le bassin d’eaux clarifiées comme un prélèvement dans la nappe, malgré toutes les précautions prises (étanchéité du bassin), par application du principe de précaution, il est prévu de moduler les périodes de pompage afin de ne pas agir sur les écoulements. Les prélèvements d’eau seront

13 effectués par pompages en continu de 3 à 5 heures au maximum avec une pause intermédiaire d’une heure (pose de midi).

ENVIRONNEMENT HUMAIN

Le projet ne portera atteinte à aucune activité de la population environnante ; il vise au contraire à prolonger l'activité de l'entreprise dans la région.

PATRIMOINE CULTUREL

En fonction de la réglementation sur l'archéologie préventive, l’entreprise se conformera à la décision éventuelle du préfet de région de faire procéder à un diagnostic archéologique et à des fouilles sur les parcelles concernées.

QUALITE DE L'AIR

L'extraction des matériaux étant réalisée dans l'eau, il n'y a aucun risque d'émission de poussière à cette étape des activités. L’émission de poussières liée à la circulation des camions de transport sur les différents chemins ruraux asséchés sera limitée au transport sur vente, en effet le transport interne des matériaux bruts jusqu’au site de traitement sera effectué au moyen de convoyeurs de plaine.

Les gaz d'échappement des engins de transport ou de chargement constituent une autre source de pollution : elle est maîtrisée par un bon entretien des véhicules fonctionnant au fioul, entraînant par ailleurs d’importantes économies de consommation.

BRUITS

Les mesures et calculs réalisés indiquent qu'au niveau des habitations, et à la limite des périmètres d'autorisation, le niveau de bruit généré par les activités n'atteindra pas le niveau maximal réglementaire, au-delà duquel il y aurait présomption de nuisances, que ce soit en termes de bruit maximum ou de bruit supplémentaire s'ajoutant au bruit existant.

Les engins et les véhicules utilisés sont assez récents pour être conformes aux dernières normes applicables dans ce domaine. L’utilisation de convoyeurs de plaine pour le transport des matériaux bruts constitue en soit une importante mesure de réduction des bruits en limitant le nombre de véhicules sur site.

Afin de limiter les bruits, dont la perception reste très subjective, l’exploitant s'engage à ne pas travailler en dehors des horaires normaux, soit de 7 h 00 à 22 h 00 les jours ouvrables.

TRANSPORT DES MATERIAUX

S’agissant de la prolongation d’une activité existante et non d’une activité complémentaire, la mise en exploitation du site n’entraînera pas de modification du tracé routier ou vicinal actuel.

14 Les matériaux bruts seront toujours transportés par convoyeurs de plaine comme actuellement, également pour le projet d’extension nord en cours d’instruction pour lequel l’exploitation projetée fera suite.

Sans augmentation des cadences d’extraction et de traitement, le transport sur vente restera identique à la situation actuelle, à savoir un maximum de 75 poids lourds par jour sur la RD 302, ce qui représente au moins 25 % du trafic de cette voie et la quasi-totalité des poids lourds. Les circuits empruntés resteront inchangés ainsi que la répartition des trafics sur les voies routières environnantes.

Une des principales mesures de réduction des nuisances est liée à l’usage de convoyeurs de plaine pour acheminer les matériaux jusqu’aux installations. La traversée des voies et chemins par les convoyeurs de plaine est prévue par ouvrages aériens dont les caractéristiques ont été validées par l’administration.

INCIDENCE SUR LA SANTE PUBLIQUE

Un chapitre spécifique de l'étude d'impact, axé sur le bruit, les risques de pollution des eaux et de l'air, traite de ce sujet. Toute atteinte à la santé ou la salubrité publique venant de cette activité est à exclure.

REMISE EN ETAT PENDANT ET APRES EXPLOITATION

Les deux sites en exploitation feront l'objet d'une remise en état coordonnée, afin de permettre une reconversion par la réalisation de plans d'eau harmonieux, selon des critères précis tenant compte du paysage et du milieu biologique.

A la demande de certains propriétaires une partie des parcelles, d’une emprise totale d’une dizaine d’hectares correspondant à 23 % de l’emprise totale du projet, fera l’objet d’une remise en culture.

Pour le reste, le réaménagement est l’occasion de créer des zones humides pour améliorer la biodiversité tant aquatique que terrestre et, pour ce faire, de privilégier des réaménagements de type "prairies humides, roselières..." dont l’intérêt sur le plan faunistique et floristique est remarquable.

En l’occurrence, c’est près de 45 % de la surface initiale, soit environ 20 ha qui seront reconvertis en prairies (dont un peu plus de 11 ha de prairies humides), les plans d’eau résiduels de 7 et 8 ha (soit 33 % de la surface totale) étant réduits au maximum grâce à un apport complémentaire de matériaux extérieurs.

Pour garantir la réalisation effective de la remise en état complète, S.N.C. MOGAGNI- ZEIMETT mettra en place une caution bancaire variant, suivant l'avancement de l'exploitation, de 155 343 € à 215 216 €.

15 V.- RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DE DANGERS

L'article R. 512-9 du code de l'environnement impose que "l'étude (de dangers) comporte, notamment, un résumé non technique explicitant la probabilité, la cinétique et les zones d'effets des accidents potentiels, ainsi qu'une cartographie des zones de risques significatifs".

Ce résumé prend la forme d'un tableau récapitulatif des différentes composantes des dangers (définition et évaluation des potentiels de dangers ; analyse des risques) et des moyens de maîtrise ou des barrières de sécurité mises en place. Les critères de cotation à prendre en compte, à savoir la gravité, l'intensité, la vulnérabilité du milieu, la probabilité d'occurrence et la cinétique, sont présentés ci-après avec la définition des échelles de cotation retenues dans l'évaluation du danger.

Le résultat de la cotation du danger provient de la multiplication des notes attribuées pour chacun des critères. Selon le barème obtenu, la note maximale est de 32. La valeur à partir de laquelle le danger est jugé critique est 16, le danger est jugé inacceptable lorsque le résultat atteint 24.

Cotation en gravité : La gravité est la combinaison de l'intensité des effets avec la vulnérabilité des enjeux. Le tableau A ci-après détaille le niveau de gravité traduit au niveau de différentes cibles prises en compte.

Cotation en probabilité d'occurrence : Tableau B ci-après.

Cotation en cinétique : Tableau C ci-après.

Evaluation du danger - Tableau récapitulatif : Les différents critères ci-dessus sont quantifiés dans le tableau D ci-après.

On vérifie que les cotations obtenues donnent des risques encourus une valeur tout à fait acceptable, et en tout cas éloignée du seuil "critique". On ne recense donc pas dans l'environnement de zones à risques significatifs, et la cartographie de ces zones est donc inopérante.

Outils de référence pour la réalisation de cette étude :

Documents de l'INERIS sur la " Formalisation du savoir et des outils dans le domaine des risques majeurs " : - L'étude de dangers d'une Installation Classée B avril 2006 - Outils d'analyse des risques générés par une installation industrielle B mai 2003

16 TABLEAU A : Cotation en gravité (G)

La gravité est la combinaison de l'intensité des effets avec la vulnérabilité des enjeux. Le tableau ci-après détaille le niveau de gravité traduit au niveau de différentes cibles prises en compte :

Niveau Cibles humaines Cibles matérielles Cibles environnementales de Gravité

4 Effets critiques (létaux ou Atteinte d'un bien, équipement Atteinte critique à des irréversibles) sur au moins une dangereux ou de sécurité à zones vulnérables personne à l'extérieur du site ou l'extérieur du site. (ZNIEFF, points de au niveau de zones occupées (*) captage...), avec du site. Atteinte d'un équipement répercussions à l'échelle dangereux ou d'un équipement de locale. Exemple : au moins une victime sécurité critique sur le site, à l'extérieur du site ou au moins conduisant à une aggravation deux victimes sur le site. générale des conséquences.

3 Effets critiques (létaux ou Atteinte d'un équipement Atteinte sérieuse à irréversibles) limités à un poste dangereux ou d'un équipement de l'environnement nécessitant de travail sur le site. sécurité critique sur le site, sans des travaux lourds de aggravation générale des dépollution. Exemple : une victime à un conséquences. poste de travail occupé en permanence.

2 Aucun effet critique au niveau Atteinte à des équipements Atteinte limitée au site et des zones occupées ou postes dangereux du site sans synergie nécessitant des travaux de de travail du site. Des effets d'accidents, ou à des équipements dépollution minimes. peuvent être observés de façon de sécurité non critiques. très localisée.

Exemple : effet critique pour une personne se trouvant de façon fortuite à proximité du siège de l'accident.

1 Pas d'effet significatif sur le Pas d'effet significatif sur les Pas d'atteinte significative personnel du site. équipements du site. à l'environnement.

Exemple : aucun effet ou accident corporel même sans arrêt de travail.

(*) "Zone occupée" désigne des zones (postes de travail, bureaux, salles de contrôle...) où .plusieurs personnes peuvent se trouver en permanence.

17 TABLEAU B : Cotation en probabilité d’occurrence (P)

Niveau de Probabilité Traduction qualitative Traduction en barrières de sécurité

4 Evènement très probable dans la Performances limitées des barrières de sécurité. vie d'une installation. Exemples : le non-respect d’une procédure de sécurité S'est déjà produit sur le site ou de entraîne l’accident, ou les barrières de sécurité mises en nombreuses fois sur d'autres place sont insuffisamment dimensionnées. sites.

3 Evènement probable dans la vie Performances moyennes des barrières de sécurité. Au d'une installation. moins un contrôle permanent nécessaire.

Ne s'est jamais produit de façon Exemple : l'accident suppose le non-respect d'une rapprochée sur le site mais a été procédure de sécurité et la défaillance d'un contrôle observé de façon récurrente sur permanent. d'autres sites.

2 Evènement peu probable dans la Performances des barrières de sécurité fortes. Au moins vie d'une installation. une barrière de sécurité indépendante.

Ne s'est jamais produit de façon Exemple : l’accident suppose le non-respect d’une rapprochée sur le site mais procédure de sécurité, la défaillance d’un contrôle et la quelques fois sur d'autres sites. défaillance d’une barrière de sécurité indépendante.

1 Evènement improbable dans la Performances des barrières de sécurité maximales. vie d'une installation. Plusieurs barrières de sécurité indépendantes nécessaires Ne s'est jamais produit de façon (ou une barrière particulièrement performante). rapprochée sur le site et très rarement sur d'autres sites. Exemple : l'accident suppose le non-respect d'une procédure de sécurité, la défaillance d'un contrôle et la défaillance de plusieurs barrières de sécurité.

TABLEAU C : Cotation en cinétique (C)

Niveau de cinétique Critère d'évaluation Traduction qualitative

2 Temps de détection de réaction Délai d'occurrence, ou de dynamique d=évolution, d=un ou de réponse des dispositifs en phénomène accidentel (par exemple la montée en puissance place : lent d=un incendie) : rapide

1 Temps de détection de réaction Délai d'occurrence, ou de dynamique d=évolution, d=un ou de réponse des dispositifs en phénomène accidentel (par exemple la montée en puissance place : rapide d'un incendie) : lent

18 TABLEAU D : Evaluation du danger - Tableau récapitulatif (R = résultat)

Caractérisation Analyse du risque Niveau de maîtrise GP CR et localisation encouru Gestion du risque des potentiels de (* barrières de sécurité +) dangers 2 2 1 4 Présence de Ecoulement - Réparations / interventions courantes / matériels : d'hydrocarbures et/ou ravitaillement effectués à l'extérieur du site - chargeuse d'huiles : pollution du - Cas fuite / détérioration des réservoirs : - pelle sol, des eaux réactivité du personnel, isolement et - camions (superficielles, nappes) évacuation des terres souillées vers CSDU 3 2 2 12 Utilisation de Accident de véhicules - Plan de circulation interne signalé et matériels sur le site et en sortie de permettant des manoeuvres aisées carrière - Conducteurs titulaires du CACES - Moyens de secours et de première intervention présents sur le site - Panneaux réglementaires annonçant la sortie de carrière et bonnes conditions de visibilité 3 1 2 6 Présence de Incendie / explosion - Entretien régulier des engins produits - Personnel compétent combustibles : - Moyens de secours et de première fioul contenu intervention présents sur le site dans les engins

2 3 1 6 Intrusion de - Chute Protection du site contre les intrusions : personnes - Décharge sauvage - Barrière fermée en dehors des heures - Pollution du sol et des ouvrées eaux - Panneaux de signalisation réglementaires (Interdiction de pénétrer, Danger... ) - Installation de merlons périphériques aux zones en excavation 3 1 2 6 Survol du site par Chute aéronef : - Arrêt de l’exploitation, signalisation de avions - risque majeur pour l’accident aux autorités compétentes personnel et engins - Moyens de secours et de première - pollution du sol / des intervention présents sur le site eaux 3 2 2 12 Anciens lieux de Explosion d'engins : - Cas de découverte d’engins explosifs : arrêt combat : - risque majeur pour de l’exploitation, signalisation de la présence personnel et engins découverte aux autorités compétentes éventuelle de - pollution du sol / des - Moyens de secours et de première cache d'armes, eaux intervention présents sur le site d'obus, de bombes... Fin du résumé non technique de l'étude de dangers

19