SAS MALPAIRE Commune de Précigné Département de la ------

Dossier de demande d’autorisation de procéder au défrichement de 51,11ha de parcelles et d’exploiter une carrière de sables et d’argiles

MEMOIRE EN REPONSE AUX OBSERVATIONS DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR

SAS MALPAIRE – Mémoire réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

SOMMAIRE

INTRODUCTION

REPONSES AUX OBSERVATIONS

1- DEROULEMENT DE L’ENQUETE 2- REPONSES AUX OBSERVATIONS PORTEES AU REGISTRE D’ENQUÊTE

SYNTHESE DES REPONSES AUX REMARQUES DU COMMISAIRE ENQUÊTEUR

ANNEXES

ANNEXE 1 Plan des mesures réductrices de nuisance et des mesures d’accompagnement

ANNEXE 2 Impacts sonores potentiels en phase 1

ANNEXE 3 Impacts sonores potentiels en phase 4

ANNEXE 4 Trajet des camions pour l’évacuation des matériaux du site

ANNEXE 5 Modélisations paysagères des terrains en cours d’exploitation

ANNEXE 6 Courrier du Conseil Général 72 du 19 août 2013

ANNEXE 7 Plan du projet d’aménagement de carrefour

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INTRODUCTION

La SAS MALPAIRE a déposé en septembre 2015 un dossier ICPE qui concerne une demande d’autorisation d’ouverture d’une carrière de sables et d’argiles sur la commune de Précigné (72) sur une superficie de 63 ha 18 a 71 ca, pour une durée de 25 ans.

Le gisement est réparti comme suit :

 Des sables, au nord de la D24, dont la surface exploitable est de 17 ha 39a 14ca. Cela représente un volume maximal de 600 000 m3. Ces sables seront extraits en partie en eau, sans rabattement de nappe, et seront traités à l’aide d’un crible mobile.  Des argiles, au sud de la D24, dont la surface exploitable est de 36 ha 62 a 35 ca. Cela représente un volume maximal de 1 452 000 m3. Ces argiles seront extraites hors d’eau, sans rabattement de nappe. Ces matériaux seront stockés en merlon afin de les assécher et vendus directement, notamment aux briqueteries du secteur.

Ce projet nécessite le déboisement préalable des terrains au fur et à mesure de l’extraction.

La présente demande est faite en application du Code de l’Environnement et du Code Forestier.

Une enquête publique s’est tenue en mairie de Précigné du 21 mars 2016 au 23 avril 2016.

Monsieur Daniel GAUTELIER désigné en qualité de Commissaire Enquêteur a fait parvenir à la SAS Malpaire un rapport mentionnant plusieurs interrogations (Cf Mémoire en réponses), auxquelles le présent mémoire a pour objet de répondre. Les éléments de réponse sont présentés dans l’ordre retenu par M. GAUTELIER dans son mémoire.

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PREFECTURE DE LA SARTHE

COMMUNE DE PRÉCIGNÉ

Demande d'autorisation, pour la SAS MALPAIRE, de procéder au défrichement de 51,11 ha de parcelles et l'autorisation d'exploiter une carrière de sables et d'argiles située au lieu-dit « Malpaire » sur le territoire de la commune de PRÉCIGNÉ.

PROCES VERBAL

DE SYNTHESE DES OBSERVATIONS DE L’ENQUÊTE PUBLIQUE

Références : Code de l’environnement et notamment l'article L.123-1 Code forestier et notamment l'Article L311.1 Décret n°77-1133 relative aux installations classées pour la protection de l’environnement, Arrêté n°DIRCOL 2016-0068 du 25 février 2016 de la Préfète de la Sarthe

Monsieur François BRANGEON co-gérant de la SAS MALPAIRE,

En application des textes cités en référence, je porte à votre connaissance les observations recueillies au cours de l’enquête publique relative à votre demande d'autorisation, pour la SAS MALPAIRE, de procéder au défrichement de 51,11 ha de parcelles et l'autorisation d'exploiter une carrière de sables et d'argiles située au lieu-dit « Malpaire » sur le territoire de la commune de PRÉCIGNÉ. Compte tenu des points particuliers soulevés par les intervenants, je souhaite obtenir une réponse apportant vos points de vue, justifications ou engagements face aux observations répertoriées ci-dessous. Ces réponses peuvent être formuler par l'expert forestier pour le dossier défrichement déclaré recevable par les services de la DDT ou par GE Géoplusenvironnement pour le dossier carrière déclaré recevable par les services de la DREAL au Mans. Ces services ont fait l'objet de contact téléphonique ou de réunion spéciale avec le commissaire enquêteur.

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Déroulement de l'enquête publique:

Dans le cadre de la préparation de l’enquête, j’ai rencontré Madame Marie-Noëlle Tendron secrétaire de mairie de Précigné, Monsieur Jean-François Zalesny maire de Précigné, Monsieur François Brangeon co-gérant de la SAS Malpaire et Madame Michèle Roussillat commissaire enquêteur suppléant. L'affichage et la publicité légale ont été fait conformément à la réglementation en vigueur, à savoir à sur le site de la forêt de Malpaire, dans les mairies concernées par le rayon d'affichage à savoir PRÉCIGNÉ à la Mairie et sur la route de , NOTRE DAME DU PÉ, DAUMERAY, DURTAL, LA CHAPELLE D'ALIGNÉ et LOUAILLES. Les annonces légales ont été publiées dans les quotidiens Maine-Libre, OUEST- Sarthe et Maine-et-Loire et Courrier de l'Ouest le vendredi 4 mars 2016 et le 22 mars 2016. La commune de Précigné a annoncé l'enquête publique sur son site et sur le panneau lumineux du centre bourg. Il faut signaler également la parution dans les journaux cités plus haut de plusieurs articles sur le projet. Des interventions ont été faites par le maire de Précigné et plusieurs personnes intéressés par le projet de carrière. France 3 Maine en a parlé dans son émission du 22 avril. Je vous informe que j'ai dû constater la disparition des panneaux sur le site le lundi 18 avril et leur nouvelle présence le mercredi 20 avril , date à laquelle a été signalé l'absence de 5 pages du dossier d'étude d'impact annexe 6. Ces dernières ont été remises en place le vendredi 22 avril 2016. Ces données et le nombre des personnes reçues me permet de vous rendre compte des difficultés rencontrées dans cette enquête publique. J'ai tenu cinq permanences en mairie et ai rencontré 68 visiteurs. Vous retrouverez dans les interventions manuscrites les noms des personnes qui sont venues lors et en dehors de mes permanences.

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Observations portées au registre d’enquête : Quarante deux (42) interventions manuscrites ont été portées sur 4 registres d'enquête. Observations portées au registre d’enquête : Les interventions manuscrites sont codifiées A. A 1 – Monsieur HAYET Lucien la belle Hoirie Précigné 72 300 – 06 99 83 29 66 informe Monsieur François BRANGEON que son locataire de la ferme de la belle Hoirie a entamé les démarches pour libérer les terres en location fin 2016 ou 2017 – 2018 – (28 ha), je suis donc intéressé pour un reboisement partiel de 12 ha environ. Pouvez-vous me contacter SVP ? Réponse : L’intégralité des surfaces en boisements compensateurs sont pourvus. Chaque dossier retenu fait l’objet d’une convention de mise à disposition engageant le propriétaire foncier et le pétitionnaire. Ces engagements contractuels ne peuvent être déliés sans préjudice pour l’une ou l’autre des parties.

A 2 - Monsieur LAUFERON Jean-Louis habitant de la Chapelle d'Aligné. J'ai déposé un courrier inséré en annexe demandant à Monsieur le commissaire enquêteur d'organiser une séance publique et de suspendre le déroulement de l'enquête afin de modifier le projet de boisement compensateur. Réponse : L’élaboration du volet « boisement compensateur » de la demande d’autorisation de défrichement a été fait dans un cadre strictement légal conformément au règlement départemental concernant le boisement compensateur dans le cadre d’une autorisation de défrichement. Il a été validé par la DDT de la SARTHE.

A 3 – Monsieur ANDRE Michel 36 route de Pincé 72 300 Sablé/Sarthe, constate que le plan de reboisement concerne des propriétés situées autour du Mans et aucune parcelle sur la commune de Précigné. Cette situation ne me convient pas car je suis candidat à un reboisement sur des terrains des communes de Précigné et qui m'appartiennent, tél 06 10 81 15 06. Réponse : Le règlement départemental concernant le boisement compensateur dans le cadre d’une autorisation de défrichement stipule : « le boisement compensateur doit être impérativement réalisé dans le département de la Sarthe ou les communes limitrophes ». Aucune obligation n’impose de réaliser des boisements compensateurs à toute proximité du site.

A 4 – Monsieur HAYET Lucien la belle Avoirie 72 300 Précigné considère que le projet de carrière à Malpaire doit tenir compte d'un reboisement compensateur réservé en priorité aux habitants de la commune de Précigné et des alentours immédiats, en fonction des potentialités signé le 29 mars 2016. Réponse :

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Le règlement départemental concernant le boisement compensateur dans le cadre d’une autorisation de défrichement stipule : « le boisement compensateur doit être impérativement réalisé dans le département de la Sarthe ou les communes limitrophes ». Aucune obligation n’impose de réaliser des boisements compensateurs à toute proximité du site.

A 5 – Monsieur VARNIER Gildas habitant la Normanderie 72 300 Précigné 06 30 20 80 72 . D'après les dossiers que j'ai pu consulter, les habitants de la Normanderie ainsi que mes voisins vont subir une forme dévalorisation de nos propriétés tant pour la vente que la location. Est-il prévue des indemnisations pour les riverains de la carrière ? Réponse : Non il n’est pas prévu d’indemnisations car nous avons pris soin de laisser en lisière de la forêt une bande boisée de 10 mètres minimum en périphérie des deux sites de l’exploitation ainsi que la réalisation d’ondins de terre pour faire écran.

*Apparemment les dossiers de reboisement compensateur étaient déjà finalisés dans les documents que j'ai consulté. Pourquoi les habitants de Précigné n'ont pas été mis au courant des possibilités de reboisement avant le début de l'enquête publique ? Réponse : Lors de l’élaboration du volet « boisement compensateur » de la demande d’autorisation de défrichement, il n’était pas envisageable d’alerter publiquement des opportunités de boisement compensateur pour des raisons évidentes de confidentialité au regard des enjeux industriels. Il a été décidé d’assurer une « communication contrôlée » afin de préserver une certaine confidentialité du projet. Voici les canaux de diffusion mise en place dans leur ordre chronologique de déploiement : 1- Communication à la clientèle du Cabinet LORNE et plus largement à son réseau de prospect. Pour information, il convient de souligner que les boisements compensateurs sont parfois réalisés sur les propres propriétés foncières du pétitionnaire. Il n’y a donc aucun motif de polémiquer sur le choix des bénéficiaires. Le pétitionnaire finance les travaux. A ce titre, le choix des sites relève de son pouvoir discrétionnaire dans les limites du règlement relatif aux boisements compensateurs.

2- Communication auprès de la Direction Départementale des Territoires de la Sarthe. Cette dernière nous a mise en relation, en autre, avec un propriétaire sur la commune de LOUAILLES qui a finalement déclinée notre proposition. 3- Communication auprès du Centre Régional de la Propriété Forestière des , via son antenne sarthoise. Il convient de noter qu’un des dossiers retenu nous a été transmis par le CRPF. 4- Communication auprès du Syndicat des Propriétaires Forestiers de la Sarthe, par l’intermédiaire de son Président, Monsieur François Xavier LEFEUVRE. Nous n’avons reçu aucun retour. 5- Communication auprès du Syndicat Départemental de la Propriété Agricole de la Sarthe, par l’intermédiaire de son Président, Monsieur Pascal YVON. Nous n’avons reçu aucun retour. Nous notons que le vice-président du Syndicat, très implanté dans le secteur de PRECIGNE, n’est autre que Monsieur Hubert GUILLAIS. Nous espérons que l’offre a été réellement diffusée localement aux adhérents.

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*La bande de bois de 10 mètres qui doit rester sur la périphérie du site, du coté de la Normanderie les bois sont mures voir morts, Quand restera-t-il lors du premier coup de vent ? Réponse : Il convient de noter que les arbres de lisière sont naturellement plus résistants aux intempéries du fait de leur exposition permanente. Ils développent un système racinaire qui leur assure un ancrage adapté à l’exposition du vent. Généralement, lors d’une tempête, on constate une certaine résilience des arbres de lisière en comparaison aux arbres situés au cœur des peuplements.

Dans le dossier de la carrière d'argile il n'y a pas de mesures prévues pour les poussières qui seront produites par le déplacement des camions dans ce coté. (salissures des habitations). Réponse : Pour limiter l'impact sur l'air, plusieurs mesures seront prises (Cf. p163 du Tome 2 et carte en annexe de la présente réponse). Les matériaux extraits seront humides (argiles déjà humides et sables extrait en eau). Par ailleurs, les pistes seront arrosées par temps sec. De plus, l'écran boisé dans la bande des 10 m limitera la propagation de poussières en dehors du site. Enfin, un suivi des retombées de poussières, à la charge de l'exploitant, sera réalisé tous les ans au cours des 3 premières années puis tous les 3 ans. En cas de non-conformité, des mesures supplémentaires seront mises en place.

*de même il n'y a aucune mesure prise pour les nuisances sonore pour les habitations proches, gène du bruit au quotidien. Réponse : Une modélisation de la propagation du bruit a été réalisée (Figures 31 et 32 p 121 et 123 du Tome 2 et repris en annexe de ce mémoire). Aucune émergence significative n'a été décelée. Un suivi bruit sera réalisé à la charge de l'exploitant tous les ans pendant 3 ans puis tous les 3 ans au niveau des stations identifiées sur la modélisation. En cas de non-conformité observées des mesures seront prises.

*Un autre élément important à aborder. Les habitations possédant des puits ou des forages autour des sites n'ont aucune garantie que les nappes ne soient pas détruites et que nos puits se retrouvent à sec. Réponse : Aucun rabattement de nappe ne sera effectué. Les principales nappes exploitées dans le secteur sont celles des sables du Cénomanien et du calcaire Bajocien. Ces nappes ne seront pas impactées par le projet. Par ailleurs, un suivi piézométrique sera réalisé sur le site (Cf. Plan des mesures réductrices de nuisance et des mesures d'accompagnement). En cas d'impact avéré, des mesures seront prises (approfondissement des puits par exemple).

Le 29 mars 2016 Pour toutes ces raisons je suis opposé à ce projet. Signé Gildas Varnier SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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A 6 - Monsieur Alain SALESKY, habitant la Plousière à Auvers le Hamon atteste être propriétaire de la parcelle 506 dans les bois de l 'Hommeau sur la commune de Parcé/Sarthe et propose ma candidature pour le reboisement en chênaie (417 ares environ) Merci de me contacter au 02 43 95 31 29 ou mail [email protected] Fait à Précigné le 06/04/2016 signé Salesky Réponse : Cette surface est inférieure au seuil requis dans le règlement des boisements compensateurs. Le seuil est fixé à 1 hectare lorsque la parcelle est attenante à un massif forestier. Dans le cas contraire le seuil est élevé à 4 hectares.

A 7 - Monsieur DELHOMMEAU Frédéric habitant de Précigné à la Bouchardière des vignes – Je trouve pas logique que le reboisement n'a pas été proposé aux habitants de la commune et a été proposé sur les communes loin du site de déboisement. Je me porte candidat pour le reboisement sur la commune de PINCE pour une surface de 12 ha et 50 ares. Téléphone 06 81 59 70 90 – Si le reboisement n'est pas réalisé sur la commune ou les communes limitrophes je suis contre ce projet – Fait à Précigné le 6 avril 20116. Réponse : L’intégralité des surfaces en boisements compensateurs sont pourvus. Chaque dossier retenu fait l’objet d’une convention de mise à disposition engageant le propriétaire foncier et le pétitionnaire. Ces engagements contractuels ne peuvent être déliés sans préjudice pour l’une ou l’autre des parties.

A 8 - Monsieur EVEILLEAU Marc 14 rue du Poirier Rouge 72 300 La Chapelle d'Aligné Observation sur le valet transport Dans le journal ''Les Nouvelles'' du 17 mars 2016 Monsieur le Maire de Précigné présente le projet de carrières dans la forêt de Malpaire, de chaque coté de la route départementale n°24 - Il affirme dans cette article ''Les camions seront vite arrivés à l'autoroute du BAILLEUL et de DURTAL sans traverser de villages''. Or, pour rejoindre l'échangeur du BAILLEUL, en venant en venant de cet échangeur les camions contenants des produits d'extraction ou l'apport de matériaux inertes passeront soit par le bourg de la Chapelle d'Aligné (8 km) ou par le bourg de LOUAILLES (13 km). Passant par le village de la Chapelle d'Aligné, ils passeront, entre autre, outre l'entrée d'une discothèque située à ''La croix de Bossé'', d'un garagiste et d'une pharmacie, AU PIED D'UNE ECOLE FREQUENTEE PAR ENVIRON deux cents enfants, soit un risque supplémentaire pour la SECURITE des écoliers et leurs accompagnants... C'est pourquoi, comme il est indiqué dans le dossier d'enquête, concernant les transport : ''aucun camion ne passera par le village de Précigné '', la mention « AUCUN CAMION QU'IL N'Y AIT PAS DE DISCRIMINATION ENTRE LES DEUX VILLAGES ET LES POPULATIONS DE CES DEUX VILLAGES, les agglomérations de la Chapelle d'Aligné étant à 3 km du projet et de Précigné à 4 km. Et préciser, dans le dossier, que les transports devront s'effectuer par les routes départementales n°24 et 23 (Sarthe) et 59 (Maine et Loire) – Fait à Précigné le 6 avril 2016 Monsieur Eveilleau.

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Réponse : Comme il a été écrit dans le dossier (p114 du Tome 2), aucun camion ne traversera de bourg. L'ensemble des camions prendront la direction de Durtal pour rejoindre l'autoroute A11. Un plan de l'itinéraire des camions est présenté en annexe.

A 9 - Vu Patrick AUBIN Président URPG (union régionale des producteurs de granulats) des pays de la Loire et directeur SAS Carrières de SEICHES groupe PIGEON – RAS signé le 6 avril 2016.

A 10 - Déposé une pétition le 6 avril 2016 demandant une réunion publique et une refonte du dossier du dossier de boisement compensateur. Signé Jean-Louis LAUFERON.

Réponse : L’intégralité des surfaces en boisements compensateurs sont pourvus. Chaque dossier retenu fait l’objet d’une convention de mise à disposition engageant le propriétaire foncier et le pétitionnaire. Ces engagements contractuels ne peuvent être déliés sans préjudice pour l’une ou l’autre des parties.

A 11 - Réflexion de Monsieur Lucien HAYET En 2014 – 2015 la non transmission d'information, sur la création de la carrière de Malpaire aux riverains des communes de Précigné et de la Chapelle d'Aligné s'est traduit par l'élaboration d'un dossier de reboisements compensateurs essentiellement attribué à des propriétaires situés sur le NE de Précigné à des distances de 10 à 70 km. Cette situation demanderait à être corrigée en prenant en compte les demandes formulées en cours d'enquête publique.

Réponse : Le règlement départemental concernant le boisement compensateur dans le cadre d’une autorisation de défrichement stipule : « le boisement compensateur doit être impérativement réalisé dans le département de la Sarthe ou les communes limitrophes ». Aucune obligation n’impose de réaliser des boisements compensateurs à toute proximité du site.

A 12 – BLANDINE 1004 @GMAIL.COM LE 11 AVRIL 2016 ''ACHETER UNE FORÊT POUR LA DETRUIRE'' L'ARTICLE DU MINE LIBRE DU 10 AVRIL 2016 AVEC LEQUEL JE SUIS EN ACCORD M'A SCANDALISÉ MERCI LES JOURNALISTES DE NOUS INFORMER PAS VU DE PANCARTE NI D'AVIS DONC JE N'ÉTAIS PAS INFORMÉE XXI ÈME SIÈCLE : COP 21 SAUVONS LA NATURE PRÉOCCUPATION TRÈS GRAVE – POURQUOI ?DETRUIRE DES ESPÈCES RARES DÉTRUIRE UNE FORÊT QUI EST UNE RESSOURCE ÉNORME SOCIALE ET NATURELLE SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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TOUT CELA DANS LE SEUL BUT DE SATISFAIRE DES INDUSTRIELS OU D'USINES. UNE HONTE ! JUSQU'OÙ IRA-T-ON ?

Réponse : Il convient de noter que l’emprise du défrichement porte sur des peuplements forestiers de qualité commune pour ce secteur géographique. Plusieurs arguments viennent étayer cette position : 1- La forêt de MALPAIRE ne fait l’objet d’aucun classement environnemental particulier ou remarquable. 2- La DDT de la SARTHE a fixé un coefficient multiplicateur de 2 pour les boisements compensateurs sur une échelle de 1 à 5. Le coefficient est proportionnel à l’intérêt de la zone défrichée sur le plan environnemental, économique, récréatif… Le coefficient retenu montre que la DDT de la SARTHE considère que la zone défichée ne présente aucun intérêt majeur. 3- Le Cabinet LORNE gère le massif depuis presque 20 ans. Il procède chaque année au marquage des coupes programmées de telle sorte que la forêt soit intégralement parcourue tous les 10 ans. Lors de ces passages, nous réalisons des inventaires en plein de tous les chênes d’un diamètre à hauteur d’homme supérieur à 20 centimètres. De ce fait, nous disposons d’éléments très précis pour apprécier la densité des peuplements, les caractéristiques dendrométriques (grosseur, hauteur…) et leur évolution entre deux passages. A partir des informations collectées, nous sommes en mesure d’indiquer : a. La partie située au Sud de la route est marquée par un certain vieillissement et un retard de renouvellement. La régénération naturelle a des difficultés à s’installer et à se développer en raison d’une vigueur particulière de la végétation adventice (constat qui d’ailleurs avait été corroboré par le CRPF il y a quelques années). b. La partie située au Nord est assez clairsemée et peu productive. Plus on remonte vers le Nord, plus la qualité des peuplements se dégrade avec l’apparition de taillis simples dégradés.

Par ailleurs, le Plan Simple de Gestion est un document de gestion durable. Ce n’est pas un document qui doit sacraliser ou geler un massif forestier dans sa configuration du moment. Au contraire, sur de nombreuses propriétés privées, il a pour objectif d’améliorer les capacités productives. La partie programmatique du Plan Simple de Gestion précise la quotité, la nature et plus largement, toutes les caractéristiques des coupes régulières qui doivent être entreprises. Abstraction faite du projet de défrichement, il faut bien comprendre que les chênes de MALPAIRE sont de toute façon destinés à être récoltés puis renouveler (généralement lorsqu’ils atteignent un diamètre d’exploitabilité de 80 centimètres, soit après un cycle d’environ 120 ans). Si le défrichement aura pour conséquence d’anticiper la récolte de certains chênes, cet effet sera largement compensé par des travaux de replantation qui auront pour conséquence de densifier le nombre de chêne alors que les peuplements actuels sont plutôt vieillissants et, localement, assez clairsemés

A 13 Monsieur Hubert GUILLAIS 15, rue du Rougé 72 300 Sablé/Sarthe le 11 avril 2016 Quel Paradoxe : Lors de toutes les conventions internationales RIO HELSINKI COP 21 PARIS 2015 les états prennent l'engagement de protéger les forêts pour stocker le CARBONE et réduire les émissions de gaz à effet de SERRE.

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Un industriel a acheté une forêt pour la détruire et s'enrichir. La forêt de Malpaire est un patrimoine naturel et l'une des rares forêts de la Sarthe avec la forêt de ... Ouvrit une carrière en forêt : quel scandale : Au lieu de stocker du carbone un industriel veut faire circuler 525 000 camions en 25 ans jusqu'au Mans et Angers. Plus de 25 ans d'engins de chantier qui polluent et émettent des gaz à effet de serre. Puis après 25 ans il y aura une nouvelle demande pour une extension. Le dossier n'est pas objectif est erroné et incomplet. Absence d'objectivité : l'impact sur l'écosystème forestier est minimisé. De même pour la destruction de la faune et de la flore et de toutes les espèces protégées (amphibiens – Laîche – insectes) Dossier Incomplet : Il manque des espèces végétales et animales. La liste des coléoptères est incomplète (exemple absence de Osmoderma cremita qui est présent en forêt de Malpaire) Oiseaux : exemple le dossier à oublié en autres la huppe fasciées que j'ai vu personnellement route de la Normanderie le 11 avril 2013... Dossier erroné car trop souvent il écrit ''sensibilité faible à moyenne'' au lieu de dire la vérité : Destruction irrémédiable d’habitats matériels et d'espèces protégées par les conventions de BERNE Annexe 2 – exemple le tritons marbrés, tritons palmés et rainette arboricole qui figurent dans la liste rouge des espèces protégées de l'UICN (union internationale pour la protection de la nature) et du Muséum d'histoire naturelle de Paris). Protection nationale Article 1 de la directive habitat Bruxelles Annexe 2 Liste rouge National : VULNERABLE Ce dossier est donc FAUX et à REFAIRE Il est à décharge (il suffit pour comprendre de savoir qui a payé le dossier??) Acheter une forêt pour la détruire pour s'enrichir personnellement : La forêt de Malpaire est le patrimoine de Précigné et de la Sarthe, une des quatre forêts de la Sarthe après Bercé, Sillé (domaniales) et Vibraye à près de 100 km. Qu'un carrier et sableux achète une forêt la … Détruire est un scandale. L'objectif est l'enrichissement personnel afin de détruire un patrimoine naturel et social irremplaçable. Nous devons faire prévaloir l'intérêt général avant les affaires d'argent d'un particulier. Sur le plan économique en pays de Loire la forêt créé plus d'emploi que les carrières. La filière c'est 25 000 emplois directs donc 75 000 emplois indirects. L'intérêt économique impose donc aussi la sauvegarde de la forêt de Malpaire. La demande de destruction des espèces protégées et des habitats naturels de ces espaces est un scandale et je demande à Madame le Préfet de la refuser. La grenouille arboricole est de grande rareté dans la Sarthe il est donc nécessaire de protéger les habitats. Vis à vis des générations à venir peut-on détruire pour de l'argent la forêt de Malpaire ? Et tout son écosystème sur plusieurs centaines d'hectares, la réponse est NON aux carriers... Faudrait-il organiser un nouveau Notre Dame des Landes à Précigné pour être entendu ? Hubert GUILLAIS [email protected] Il y a ceux qui aiment l'argent et ceux qui aiment la nature et la forêt.

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Réponse : S’agissant du coléoptère « Pique-prune », Monsieur Guillais, forestier et riverain dit et écrit l’avoir observé dans sa chênaie à l’ouest de la route de Normanderie (800 m) et au sud (1 km). Compte tenu de la notoriété de l’espèce en Sarthe. En l’absence de photographie, localisation et dates précises, il est difficile de cautionner l’observation (il existe d’autres cétoines sombres). L'espèce a été recherchée dans l’aire d’étude. Ce coléoptère passe tout son cycle de vie dans le terreau des arbres cariés (chênes, châtaigniers, …) qui présente certaines conditions de température et d’humidité. Les populations peuvent persister plusieurs dizaines d’années dans le même arbre… ce qui rendrait assez facile la confirmation ou l’infirmation de l’observation de Monsieur Guillais. Les vieux arbres cariés présentant du terreau sont davantage présents de façon isolée ou en lisière (à l’exception des parcelles de châtaigniers greffés ou vieilles futaies de chênes). Ceci ne correspond pas à la physionomie sylvicole de l’aire d’étude. Concernant la huppe fasciées, celle-ci a très probablement été observée à proximité du massif . Cependant, cette espèce n’est pas forestières (plutôt inféodée au bocage). Elle ne peut donc pas effectuer son cycle dans l’aire d’étude. Par ailleurs, il est inexact d’indiquer que le bilan carbone de l’opération sera négatif. Au contraire la reconstitution du site et la réalisation des boisements compensateurs seront de nature à multiplier par trois la capacité à stocker du carbone. Il convient de noter que l’emprise du défrichement porte sur des peuplements forestiers de qualité commune pour ce secteur géographique. Plusieurs arguments viennent étayer cette position : 1- La forêt de MALPAIRE ne fait l’objet d’aucun classement environnemental particulier ou remarquable. 2- La DDT de la SARTHE a fixé un coefficient multiplicateur de 2 pour les boisements compensateurs sur une échelle de 1 à 5. Le coefficient est proportionnel à l’intérêt de la zone défrichée sur le plan environnemental, économique, récréatif… Le coefficient retenu montre que la DDT de la SARTHE considère que la zone défichée ne présente aucun intérêt majeur. 3- Le Cabinet LORNE gère le massif depuis presque 20 ans. Il procède chaque année au marquage des coupes programmées de telle sorte que la forêt soit intégralement parcourue tous les 10 ans. Lors de ces passages, nous réalisons des inventaires en plein de tous les chênes d’un diamètre à hauteur d’homme supérieur à 20 centimètres. De ce fait, nous disposons d’éléments très précis pour apprécier la densité des peuplements, les caractéristiques dendrométriques (grosseur, hauteur…) et leur évolution entre deux passages. A partir des informations collectées, nous sommes en mesure d’indiquer : a. La partie située au Sud de la route est marquée par un certain vieillissement et un retard de renouvellement. La régénération naturelle a des difficultés à s’installer et à se développer en raison d’une vigueur particulière de la végétation adventice (constat qui d’ailleurs avait été corroboré par le CRPF il y a quelques années). b. La partie située au Nord est assez clairsemée et peu productive. Plus on remonte vers le Nord, plus la qualité des peuplements se dégrade avec l’apparition de taillis simples dégradés. Contrairement à ce qui est affirmé, l’exploitation de la zone à défricher est de nature à stimuler l’activité de la filière forêt-bois sur deux plans : - L’exploitation des bois va fournir de l’activité aux entreprises de bucheronnage, de débardage et de transport des bois. Dans un contexte de déficit d’approvisionnement qui génère une hausse du marché du Chêne, l’exploitation du site alimentera le secteur de la première transformation pour le bois d’œuvre et le marché de la biomasse ou du bois de chauffage pour les produits connexes. - La reconstitution du site et la réalisation des boisements compensateurs fournira du travail aux entrepreneurs de travaux forestiers et aux pépiniéristes lors de leur réalisation et lors de leurs entretiens récurrents.

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A 14 - Hubert Guillais - Président du cercle d'études fruitiers forestiers de l'Institut du développement Forestier – administrateur Prosilva France – Officier du mérite agricole à titre forestier. La forêt de Malpaire est une des forêts de la Sarthe qui plus est remarquable par son caractère de zone humide donc très riche de toutes les espèces végétales et animales. Elle comporte de nombreuses espèces rares menacées et donc protégées (convention de Bern, directive habitat listes rouges VICN et Muséum d'histoire naturelle Le défrichement d'une des plus belles forêt de la Sarthe est un scandale écologique et environnemental. C'est l' exact contraire des prescriptions de la COP 21 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et stocker (les bois et les sols forestiers stockent le dit carbone). Le dossier est très insuffisant et comporte de volontaires lacunes : Je suis propriétaire de cent hectares de forêt à l'ouest de la route de la Normanderie (800 m) (bois des plessis) et au sud (1 km) . J'ai vu à plusieurs reprises l'Osmoder na Grenita ou pique prune. Il est donc présent dans les chênes à cavité. Mais li est curieusement ''oublié'' dans le dossier d'enquête publique. Le dossier de reboisement c'est un grillage, plusieurs passages de tracteurs (donc émission de carbone) utilisation à haute dose de produits chimiques (glyphosathes, gerderet, antigermiratif qui sont des atteintes à l'environnement de la plus grande cavité). ''Dossier Cerfa 13614*01 et espèces animales protégées'' Ce dossier énonce des listes incomplètes ( il manque les deux couleuvres la vipère aspic ( rare mais présente) oiseaux : liste incomplète manque par exemple la huppe fasciée. page 13 sans scrupule le dossier mentionne (case C) motif d'intérêt public majeur. Alors qu'il n'y a aucun intérêt public majeur, le seul intérêt est l'enrichissement personnel de Monsieur François BRANGEON Il y a déjà une carrière d'argile à Durtal qui fournit de l'argile pour 25 ans à la briqueterie. Il y a des carrières de sables à Meslay du Maine, et Malicorne (en cours d'ouverture). Dans la région il y a du sable ou de l'argile partout. Il est possible d'ouvrir des carrières partout sur de mauvaises terres agricoles (sableuses et argileuses). 2013 était l'année internationale de la protection de la forêt. Il est scandaleux que nos anciennes forêts soient sacrifiées sur l'autel de l'enrichissement de quelques personnes. Les forêts ont un rôle social, environnemental et économique. Détruire la forêt, c'est leur porter atteinte. C'est faire le contraire de tous de tous les discours environnementaux des gouvernements (COP 21). La reconstitution du sol forestier demande 150 ans. Je suis surpris de constater qu'un expert forestier, Monsieur Fabien LORNE, dont on pourrait attendre la défense de la forêt Française travaille aux cotés de Monsieur Brangeon pour détruire un site exceptionnel et une forêt remarquable qui figure sur les cartes du XVII éme siècle (ORTELIUS – BLAEV – 1635- Il est vrai que Monsieur Fabien LORNE a été en 2012 l'agent immobilier qui a vendu la forêt de Monsieur Brangeon et à SAS Malpaire. Peut-on acheter une forêt pour la détruire et instruire un dossier de carrière dès le lendemain chez le notaire ? Non Peut-on détruire une forêt patrimoine naturel et environnemental pour l'enrichissement d'une seule personne ? Non

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La forêt créé plus d'emploi que les carrières, donc sur le plan économique la réponse est aussi non à la demande d'ouverture. Pour toutes ces raisons je demande à la commission départementale de la nature, des paysages et des sites de refuser l'ouverture de carrière à Malpaire. Je sollicite de Madame le Préfet le refus de l'autorisation de carrière de sables et d'argiles à Malpaire au titre de la protection d'un patrimoine forestier et naturel d'exception et au titre de la protection de l'environnement de la Sarthe. Signé GUILLAIS le jeudi 14 avril 2016 A titre historique la forêt de Malpaire a appartenu jusqu'en 1648 à la famille de Montmorency puis jusqu'à la révolution à la famille COLBERT de TORCY.

Réponse : Il est inexacte de laisser entendre que la forêt de MALPAIRE va disparaitre. L’exploitation et la reconstitution s’effectueront de front selon un plan de phasage précis, étalé sur près de 25 ans. Au plus fort de l’exploitation du site, il y aura au maximum une dizaine d’hectares, répartis en deux entités de part et d’autre de la route, en attente de reboisement. Il convient de signaler que le passage par la coupe rase est d’ailleurs une opération usuelle dans les parcelles traitées en futaie régulière (et notamment certaines forêts domaniales comme Bercé…). L’utilisation de produits phytosanitaire est très limitée en forêt. Elle se cantonne à quelques rares applications lors de la réalisation des plantations et éventuellement lors des premières années alors que le cycle de production est particulièrement long (entre 50 et 150 ans selon les essences forestières implantées). L’impact d’un ou deux traitements chimiques, à partir d’une liste de produits homologués très restrictive, sur un cycle de production aussi long génère un impact extrêmement faible sur l’environnement. L’usage de ces produits est sans commune mesure avec les pratiques agricoles. Les propos tenus sur Monsieur Fabien LORNE sont de l’ordre de la diffamation. Selon la formule : « On juge les autres d’après soi-même »…

A 15 – Monsieur Michel SENECOT et Madame Dominique BERNARD son épouse: En prévision d'ouverture de carrière sur la commune de Précigné, je souhaite connaître les nuisances quand au passage de camions dans la Chapelle d'Aligné. Habitant rue de la liberté à la Chapelle d'Aligné nous avons suffisamment de passages de camions et ce particulièrement. Aussi nous souhaitons avoir une prise en considération quand à notre requête. Signé Monsieur Michel SENECOT et Madame Dominique BERNARD son épouse.

Réponse : Aucun camion ne prendra la direction de la Chapelle d'Aligné. Tout le trafic se déroulera entre le site et l'échangeur de l'A11 à Durtal. Une carte du trajet des camions est présenté en annexe de ce courrier.

A 16 - Monsieur Hubert GUILLAIS Je demande à Monsieur le commissaire enquêteur de bien vouloir joindre au présent registre tous les articles parus dans les journaux et les citations que j'ai pu y faire. ''Le Maine Libre'' de dimanche 10 avril 2016, Nouvelles de Sablé du jeudi 14 avril 2016, vendredi 15 avril 2016 et ceux à paraître avant le 23 avril 12 heures. Signé GUILLAIS le vendredi 15 avril 2016 SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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Non concerné

A 17 - Monsieur Hubert GUILLAIS La forêt de Malpaire est riche de nombreux arbres remarquables particulièrement de très beaux Alisiers. Monsieur Lorne ne s'y est pas trompé puisqu'il les a marqué de trois barres oranges. Les alisiers sont des fruitiers forestiers précieux (Alisiers Torminal) Les arbres qui doivent êtres protégés sont très nombreux en forêt de Malpaire, curieusement le dossier ne les mentionne pas. La requête de la SAS Malpaire doit être rejetée à cause de ces graves lacunes.

Réponse : L’Alisier Torminal est effectivement un fruitier précieux dont l’usage est réservé à l’ébénisterie et à la marqueterie. Ce n’est pas pour autant un arbre rare dans nos forêts sarthoises, où, au contraire, il est relativement commun. Il est d’ailleurs possible d’enrichir le projet de reconstitution en intégrant de la diversification (généralement 10% de la densité de plantation en feuillus précieux : Merisier, Cormier Alisier Torminal…). Nous sommes surpris d’apprendre que cette personne arpente sans autorisation le massif, en totale violation du respect de la propriété privée.

A 18 - Monsieur Hubert GUILLAIS Président National du cercle d'Etudes Fruitiers Forestiers de l'institut de développement Forestier. Le premier métier de Monsieur Brangeon est le recyclage et le déchet (voir google Brangeon recyclage). En sorte que lorsque Monsieur Brangeon ce sera enrichi avec les argiles et sables et qu'il aura créé un ''Trou'' après avoir vendu le plein il vendra le vide puisque c'est son premier métier. Page 36-6-10 – tome 1 du dossier il fait écrire ''le réaménagement envisagé par la SAS Malpaire pour la carrière est un remblaiement quasi-total du site en vue de son reboisement. Au cours de l'exploitation de cette carrière, 2 052 000 m3 de matériaux seront extraits. Le projet de réaménagement prévoyant la création de 20 000 m3 de plan d'eau – ''2 032 000 m3 de matériaux inertes extérieurs seront nécessaires '' La forêt de Malpaire deviendra-t – elle une vaste poubelle. On l'appellera « La poubelle SAS Malpaire » après avoir vendu le plein, la SAS vendra-t-elle le VIDE. Le reboisement sur un tel site est une plaisanterie d'autant plus qu'il n'y aura plus d'argile support indispensable d'une forêt de chênes aussi remarquable ! Signé GUILLAIS le vendredi 15 avril 2016

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Réponse : Comme il est mentionné dans le dossier, P37 et 38 du Tome 1, Les matériaux admis seront les suivants : CODE DESCRIPTION (1) RESTRICTIONS DÉCHET (1) 17 01 02 Briques Uniquement les déchets de production et de commercialisation ainsi que les déchets de construction et de démolition ne provenant pas de sites contaminés, triés (2) 17 01 03 Tuiles et céramiques Uniquement les déchets de production et de commercialisation ainsi que les déchets de construction et de démolition ne provenant pas de sites contaminés, triés (2) 17 05 04 Terres et cailloux ne A l’exclusion de la terre végétale, de la tourbe et des contenant pas de substance terres et cailloux provenant de sites contaminés dangereuse 20 02 02 Terres et pierres Provenant uniquement de jardins et de parcs et à l’exclusion de la terre végétale et de la tourbe (1) Annexe II à l’article R. 541-8 du code de l’environnement. (2) Les déchets mentionnés dans cette liste doivent être préalablement triés et ne doivent pas contenir d’autres types de matériaux tels que des métaux, des matières plastiques, du plâtre, des substances organiques, du bois, du caoutchouc, etc.,

Seuls des déblais de chantier de terrassement seront mis en dépôt sur le site.

Par ailleurs, il est inexact d’indiquer qu’il n’y aura plus d’argile après exploitation puisqu’il est bien évident qu’un gisement résiduel sera maintenu, ne serait-ce que pour préserver la nappe phréatique. Les matériaux de terrassement qui seront introduit contiennent par ailleurs une teneur naturelle en argile. Enfin, une teneur trop forte en argile provoque généralement une alternance d’engorgement et de sécheresse selon les saisons qui peut générer un stress hydrique, préjudiciable à une sylviculture de qualité.

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A 19 – Monsieur Alain LE DOUCE (Voivres environnement Nature) J'ai constaté sur la forêt de Malpaire, le 15 avril 2016, dans la zone prévue être défrichée pour y créer une carrière d'extraction d'argile, la présence de plusieurs arbres remarquables de l'espèce ALISIER. (cet arbre est remarquable de par le qualité exceptionnelle de son bois, pour ébénisterie et autres emplois, du fait de lenteur de son épanouissement rendant ce bois très dur et fin. Je trouve inadmissible qu'un carrier puisse déforester ces surfaces humides et riches de flore et de faune remarquables, avec un passé historique aussi reculé (Propriété des familles de Montmorency et Colbert depuis avant 1648. Signé Alain LE DOUCE le 15/04/2016. Sur le tome 2 (Étude d'impact / annexes) – Annexe n°6, je n'ai pas trouvé les pages 7 à 11 concernant « le chapitre 3 localisation et résultats des sondages . Ceci fait partie d'un manquement d'information manifeste du public. Signé Alain LE DOUCE le 15/04/2016.

Réponse : L’Alisier Terminal est effectivement un fruitier précieux mais relativement commun dans les forêts de ce secteur de la Sarthe. La commercialisation du bois est aujourd’hui très anecdotique sur des marchés de niche.

A 20 - Monsieur Christian LAMBERT Bouillé 72 300 Précigné tél 06 83 01 34 38 Informe Monsieur François BRANGEON – Donc je met 30 ha en reboisement si possible terre disponible prévenir par rapport à l'exploitation 6 mois avant la plantation nous vous demandons de nous tenir informé de ce projet. Signé LAMBERT le 15/04/2016

Réponse : L’intégralité des surfaces en boisements compensateurs sont pourvus. Chaque dossier retenu fait l’objet d’une convention de mise à disposition engageant le propriétaire foncier et le pétitionnaire. Ces engagements contractuels ne peuvent être déliés sans préjudice pour l’une ou l’autre des parties.

A 21 – BLANDINE THIROUIN Blandine 1004 @gmail.com LE 19 AVRIL 2016  EMPLOI : Le carrier sous-traite avec le Maine et Loire le personnel viendra de là !!!  « 2 032 000 m3 de matériaux inertes sont nécessaires cela est impossible à trouver.  Pillage du sable de la Sarthe >>Le Maine et Loire  Problème de nappe phréatique pour les arbres et les puits  ECRAN BOISE 10 METRES : EN CAS DE TEMPÊTE GROS RISQUE LES ARBRES SERONT DESTABILISES DANS UNE FORÊT LES ARBRES SE PROTEGENT ENTRE-EUX.  CAMIONS PARTANT CHARGES ET REVENANT CHARGES IMPOSSIBLE.

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J'ai connu cette forêt il y a une dizaine d'années et j'affirme que cette forêt est magnifique : LES ARBRES – LES MARES – LA FAUNE... TOUT EST SPLENDEUR .  Signé BLANDIE THIROUIN voir article du ouest-france du 19,04,2016

Réponse : Les emplois pourront s’effectuer dans toutes les communes environnantes du site d’exploitation. Aujourd’hui nous collectons chaque année entre 70 000 et 100 000 m3 de matériaux inertes issus de nos négoces sans avoir démarché les entreprises locales de travaux publics. Ce sable est destiné aux entreprises locales de TP et pose de canalisations, ce qui permettra de préserver la ressource des sables nobles pour la fabrication des bétons. Il est également destiné à l’approvisionnement de notre dépôt d’Angers pour le même usage

Aucune nappe phréatique ne sera impactée (pas de nappe dans les argiles et exploitation sans rabattement de nappe dans les sables). Seul le puit de Malpaire pourrait être impacté d'après l'étude CALLIGEE. Des mesures seront prises dans ce cas là.

Il convient de noter que l’emprise du défrichement porte sur des peuplements forestiers de qualité commune pour ce secteur géographique. Plusieurs arguments viennent étayer cette position : 1- La forêt de MALPAIRE ne fait l’objet d’aucun classement environnemental particulier ou remarquable. 2- La DDT de la SARTHE a fixé un coefficient multiplicateur de 2 pour les boisements compensateurs sur une échelle de 1 à 5. Le coefficient est proportionnel à l’intérêt de la zone défrichée sur le plan environnemental, économique, récréatif… Le coefficient retenu montre que la DDT de la SARTHE considère que la zone défichée ne présente aucun intérêt majeur. 3- Le Cabinet LORNE gère le massif depuis presque 20 ans. Il procède chaque année au marquage des coupes programmées de telle sorte que la forêt soit intégralement parcourue tous les 10 ans. Lors de ces passages, nous réalisons des inventaires en plein de tous les chênes d’un diamètre à hauteur d’homme supérieur à 20 centimètres. De ce fait, nous disposons d’éléments très précis pour apprécier la densité des peuplements, les caractéristiques dendrométriques (grosseur, hauteur…) et leur évolution entre deux passages. A partir des informations collectées, nous sommes en mesure d’indiquer : a. La partie située au Sud de la route est marquée par un certain vieillissement et un retard de renouvellement. La régénération naturelle a des difficultés à s’installer et à se développer en raison d’une vigueur particulière de la végétation adventice (constat qui d’ailleurs avait été corroboré par le CRPF il y a quelques années). b. La partie située au Nord est assez clairsemée et peu productive. Plus on remonte vers le Nord, plus la qualité des peuplements se dégrade avec l’apparition de taillis simples dégradés.

Concernant le frêt retour, tout sera fait pour que celui-ci fonctionne au mieux. Il s'agit ici d'un intérêt environnemental et économique.

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A 22 - Monsieur Alain LE DOUCE vice président de (Voivres environnement Nature), membre de la LPO (ligue de protection des oiseaux), de la SEPENES (Société d’Études et Protection de l'environnement Nord Est Sarthe), de la SCIRPE (Société de connaissance, l'information, le respect et la protection de l'environnement 72), et d'autres associations internationales de protection et sauvegarde des forêts (Madagascar, Burkina Faso, entre autres) etc...  C'est au titre d'ancien membre de la commission départementale des carrières de la Sarthe représentant de SNE (Sarthe Nature Environnement) que j'ai besoin de donner mon avis sur ce dossier.  (1) Il semble évident que la communication près des riverains et de la population ait été tenue secrète jusqu'au début de l'enquête publique.  (2) Cette forêt de la Malpaire, située sur la commune de Précigné (72), aurait été vendu, vers 2010,par les héritiers de la Famille ROUGET le Braconnier, au groupe BRANGEON qui est sensé se préoccuper d'Environnement (Brangeon Environnement) !...  (3) Le PLU de Précigné a été modifié en 2012, suite à la demande de la SAS Malpaire pour y creuser une carrière d'extraction de matériaux (Argiles et sables) sur la forêt achetée par BRANGEON. Dans le dossier de modification du PLU on découvre, comme par hazard, que les zones de la forêt de Malpaire, sont déclassifiées.  Au paravent désignées en EBC (espaces boisés classés), participant ainsi à considérer que cette forêt était protégée qu'en-t-à la qualité exceptionnelle de son milieu (Nombreuses zones humides) démontrant par là son Intérêt Public Majeur.  Dans le PLU nouveau de 2012, ces zones deviennent Nfc (secteur concerné par un gisement d'argile et de sable,  {Question} Cela permet-il pas de dénoncer la procédure même cette modification du PLU, tendant à favoriser un Intérêt économique privé (le marché des matériaux contenus dans le sous-sol, au profit d'une entreprise privée : BRANGEON/SAS MALPAIRE et ce au détriment de l'intérêt Public Majeur que représente la qualité extraordinaire de la forêt de Malpaire en tant que tel ?  (4) La forêt de MALPAIRE aurait été vendue au groupe BRANGEON par l'intermédiaire du cabinet LORNE (cabinet immobilier et expert forestier Sarthois) !...  A l'étude rapide du dossier, faute de temps, j'ai appris que le cabinet LORNE, basé à Chevillé (72 350) « participait à l'aide des sylviculteurs »...  Ses dirigeants sont Fabien et Adward LORNE (Associés, FABIEN LORNE n'est-il pas élu Conseiller Général de la Sarthe depuis 2001 ?  Cela n'amène-t-il pas à se poser la question de mélange des genres entre commerce et politique, ou de conflit d'intérêt ?...  Ainsi on peut se demander pourquoi les zones proposées, dans le dossier, pour des reboisements compensatoires, se trouvent-elles si éloignées de la forêt de MALPAIRE ?  Je cite, si j'ai bien compris :  Pour Monsieur Du Luart (ex président du conseil général de la Sarthe), 17 ha à et Lavaré, et 9 ha à Ecorpain  Pour Monsieur Hubert De Baulieu, 9 ha à Yvré l'Evâque  Pour Madame De Calonne, 8 ha à Beillé  Pour Monsieur Détroyat, 16 ha à LOUARE. Etc... Ces personnes ne sont-elles pas des clients du cabinet LORNE ?  Or, à la lecture du registre de l'enquête publique, je constate que plusieurs forestiers (locaux et riverains ou proche de la forêt de Malpaire) se plaignent de ne pas avoir été pressentis par le cabinet LORNE pour des plantations compensatoires. J'ai noté entre autres ! Frédéric DELHOMMEAU de Précigné qui souhaiterait replanter 12 ha à Pincé – Alain SALESKY de Auvers le Hamon pour 4 ha à Parcé Lucien HAYET de Précigné et André Michel également de Précigné – ainsi que Christian LAMBERT (30 ha sur Précigné) Signé Alain LE DOUCE le 19/04/2016.

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Réponse : Monsieur Fabien LORNE, Expert Forestier associé du Cabinet LORNE, a effectivement contribué à défendre les intérêts de plusieurs propriétaires forestiers de la commune de PRECIGNE à l’occasion de l’élaboration du nouveau PLU. Lors de l’enquête publique préalable, il a accompagné, Monsieur et Madame Jacky FRASSETTO, Monsieur François BRANGEON et Monsieur Arnaud de PANAFIEU pour notifier au commissaire enquêteur les effets néfastes d’un classement systématique en EBC des zones forestières. En effet, pour bon nombre de propriétaires, le classement systématique en EBC est une atteinte au droit de propriété et un frein à la vocation productive de ces espaces. C’est d’ailleurs la position du Syndicat des Propriétaires Forestiers de la Sarthe qui a récemment sollicité l’expertise du Cabinet LORNE pour agir sur des cas similaires. Dans le même sens, il convient de noter l’action entreprise localement par Monsieur Antoine d’AMECOURT (Président du Centre National de la Propriété Forestière) contre le PLU de la commune de PARCE SUR SARTHE. La décision finale de validation du PLU a été prise en toute souveraineté par le Conseil Municipal de la commune.

Lors de l’élaboration du volet « boisement compensateur » de la demande d’autorisation de défrichement, il n’était pas envisageable d’alerter publiquement des opportunités de boisement compensateur pour des raisons évidentes de confidentialité au regard des enjeux industriels. Il a été décidé d’assurer une « communication contrôlée » afin de préserver une certaine confidentialité du projet. Voici les canaux de diffusion mise en place dans leur ordre chronologique de déploiement : 1- Communication à la clientèle du Cabinet LORNE et plus largement à son réseau de prospect. Pour information, il convient de souligner que les boisements compensateurs sont parfois réalisés sur les propres propriétés foncières du pétitionnaire. Il n’y a donc aucun motif de polémiquer sur le choix des bénéficiaires. Le pétitionnaire finance les travaux. A ce titre, le choix des sites relève de son pouvoir discrétionnaire dans les limites du règlement relatif aux boisements compensateurs.

2- Communication auprès de la Direction Départementale des Territoires de la Sarthe. Cette dernière nous a mise en relation, en autre, avec un propriétaire sur la commune de LOUAILLES qui a finalement déclinée notre proposition.

3- Communication auprès du Centre Régional de la Propriété Forestière des Pays de la Loire, via son antenne sarthoise. Il convient de noter qu’un des dossiers retenu nous a été transmis par le CRPF.

4- Communication auprès du Syndicat des Propriétaires Forestiers de la Sarthe, par l’intermédiaire de son Président, Monsieur François Xavier LEFEUVRE. Nous n’avons reçu aucun retour.

5- Communication auprès du Syndicat Départemental de la Propriété Agricole de la Sarthe, par l’intermédiaire de son Président, Monsieur Pascal YVON. Nous n’avons reçu aucun retour. Nous notons que le vice-président du Syndicat, très implanté dans le secteur de PRECIGNE, n’est autre que Monsieur Hubert GUILLAIS. Nous espérons que l’offre a été réellement diffusée localement aux adhérents.

Les autres propos tenus sur Monsieur Fabien LORNE sont de l’ordre de la diffamation. Selon la formule : « On juge les autres d’après soi-même »…

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A 23 Société Rairies MONTRIEUX Remise du courrier C 21

A 24 Thierry et Marie-José GAILLARD le Poirier Rouge 72300 Précigné Remarques : Information des riverains Aucune information spécifique de la mairie ou de l'exploitant n'a eu lieu vers les proches riverains pour les informer de la demande en cours et de la possibilité de faire des remarques et de consulter le dossier en mairie. (Information donnée dans la presse) Le 17 avril, aucun affichage n'était posent sur le site annonçant le dépôt d'une demande d'autorisation en mairie. Nous estimons donc que l'information n'a pas été réalisée correctement vis à vis des riverains. Nous souhaitons qu'une rencontre soit faite avec l'exploitant en mairie avec les proches riverains des communes. Ce projet qui nous a été caché jusqu'à ce jour et pour lequel nous riverains n'avons que quelques jours pour nous exprimer est à l'évidence un projet de longue date pour l'exploitant et pour la mairie. Remarque 2 : Impact sur le milieu naturelles. Nous contestons l'évaluation faite de l'impact sur la faune et la flore. Ce sont bien 51 ha de forêt qui seront détruits, entièrement défrichés entraînant la destruction d'espèces florestiques et d'espèces protégées, amphibiens et et reptiles. Nous ne comprenons pas pourquoi détruire une forêt d'une telle richesse. Autre interrogation comment une commune vient-elle à déclarer une forêt si riche si ce n'est afin d'y installer une exploitation sans tenir compte des impacts environnementaux et humains. Aujourd'hui on parle de la destruction des 51 ha, qu'en sera-t-il des 120 ha de forêt détenus par l'exploitant. Remarque 3 : La pollution L'exploitation du site entraînera des pollutions inévitables :  pollution par le bruit, il est fait état de la limite légale de 70 db en limite de propriété mais rien par contre concernant le niveau d'émergence maximum de 6 db pour l'ensemble des habitations à proximité de la zone d'exploitation. la propagation de poussière, l'exploitation de la zone et en particulier en période sèche, entraînera inexorablement la propagation de poussières  la pollution des sols et des eaux, aucune disposition n'est prise en terme de contrôle et de suivi, laissons l'exploitant agir à sa guise. Remarque 4 : le risque d'accident  Nous attirons votre attention sur la dangerosité de la zone d'entrée et de sortie du site situé au bout de la ligne droite où juste à la sortie d'un virage dans l'autre sens. Tout ceci sur une départementale de campagne très roulante.  Remarque 5 : l'enfouissement Quelles garanties vis à vis de l'enfouissement de matériaux inertes ? Dernière remarque : Ce jour à 9 h 45, des pages sont rajoutées sur ordre de la préfecture, au tome 2 Étude d'Impact par un agent de la commune. Ces documents ne sont pas à la disposition du public qu'à la veille de la clôture de l'enquête publique ? SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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Réponse : En 2013, une partie des terrains ont été classé en zone carrière par la commune de Précigné lors de l’élaboration de leur PLU. Localement les habitants en ont été informés car il y a eu une enquête publique. L'affichage réglementaire pour l'avis d'enquête publique a été respecté (panneaux + journaux locaux). Conformément aux directives de la DREAL, nous proposons la création d’un comité de suivi qui réunira les élus et les riverains souhaitant y participer. Ce comité se réunira une fois par an sur le site d’extraction afin de discuter des points éventuels à améliorer. Il est inexacte de laisser entendre que la forêt de MALPAIRE va disparaitre. L’exploitation et la reconstitution s’effectueront de front selon un plan de phasage précis, étalé sur près de 25 ans. Au plus fort de l’exploitation du site, il y aura au maximum une dizaine d’hectares, répartis en deux entités de part et d’autre de la route, en attente de reboisement. Il convient de signaler que le passage par la coupe rase est d’ailleurs une opération usuelle dans les parcelles traitées en futaie régulière (et notamment certaines forêts domaniales comme Bercé…). Une simulation de la propagation du bruit a été faite (Figures 31 et 32 p121 et 123 du Tome 2 et annexé au présent courrier). Aucune émergence supérieure à 5 dB ne ressort de cette simulation. Un suivi bruit sera réalisé (1 fois par an pendant 3 ans puis tous les 3 ans) à la charge de l'exploitant afin de vérifier la conformité des niveaux sonores en limite de site et de l'émergence aux habitations les plus proches. Pour limiter l'impact sur l'air, plusieurs mesures seront prises (Cf. p163 du Tome 2 et carte en annexe). Les matériaux extraits seront humides (argiles déjà humides et sables extrait en eau). Par ailleurs, les pistes seront arrosées par temps sec. De plus, l'écran boisé dans la bande des 10 m limitera la propagation de poussières en dehors du site. Enfin, un suivi des retombées de poussières, à la charge de l'exploitant, sera réalisé tous les ans pendant 3 ans puis tous les 3 ans. Comme il est mentionné en p150 du Tome 2, un suivi de la qualité des eaux (piézomètre et plan d'eau) 2 fois par an sera réalisé et les paramètres suivants seront analysés : pH, T°, MES, DCO et HCT. La localisation des points de suivi est présenté en annexe de cette réponse. Un aménagement de la voirie est prévu (signalé en p162 du tome 2). Les plans, annexés au présents courrier, ont été établit par le Cabient Branchereau et validé par la DRT. Concernant l'enfouissement des déchets inertes, comme il est mentionné dans le dossier, P37 et 38 du Tome 1, Les matériaux admis seront les suivants : CODE DÉCHET DESCRIPTION (1) RESTRICTIONS (1) 17 01 02 Briques Uniquement les déchets de production et de commercialisation ainsi que les déchets de construction et de démolition ne provenant pas de sites contaminés, triés (2) 17 01 03 Tuiles et céramiques Uniquement les déchets de production et de commercialisation ainsi que les déchets de construction et de démolition ne provenant pas de sites contaminés, triés (2) 17 05 04 Terres et cailloux ne contenant pas de substance A l’exclusion de la terre végétale, de la tourbe et des terres et cailloux provenant de sites dangereuse contaminés 20 02 02 Terres et pierres Provenant uniquement de jardins et de parcs et à l’exclusion de la terre végétale et de la tourbe Seuls des déblais de chantier de terrassement seront mis en dépôt sur le site. SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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A 25 – Texte collectif de messieurs Jean-Bernard SAUDUBRAY les tuileries 72300 Sablé/Sarthe, Daniel BOUHOURS 3, rue de Bergault 53170 Maisoncelles du Maine, France MARECHAL les petites Guettières 53290 BOUESSAY, Bernard DAGUE 21, route de Louplante 72210 Voivres-lès-, Michel DAVIAU 42, avenue d'Angers 49430 Durtal, Daniel DOITEAU , rue du Maine 53170 Maisoncelles, Alain REGAIGNE la Pichonnière à BAILLEUL, Franck BOIRET 1, rue de Chambord 72200 La Flèche, Gérard PLUVINAGE 1, rue de la Coréleraire 53 290 Saint Denis d'Orques, Jean-Claude FOL 2, rue des cerisiers 72350 Brulon, Gilbert LEFEBVRE les Hardouinières 49430 Les Rairies, André GAIGUER route de Maisoncelles 53170 Nilhas Carbernaguer. Projet de carrière à Précigné, lieu-dit Malpaire  Bien évidemment, toujours pareil, sacrifices écologiques au profit d'intérêts économiques privés.  Aux conséquences pourtant fâcheuses pour la nature et l'environnement au motif que la mise en place de cette carrière serait une nécessité absolue (ce qui ne semble pas du tout le cas au vu des informations et des éléments fournis), il n'est que très peu fait état de la transformation du paysage qui sera complètement dévasté et des ravages sur la faune, la flore, les routes et voies d'accès induits par les allés et retours des nombreux véhicules poids lourds.  Alors NON A L'OUVERTURE DE CETTE CARRIERE qui transformerait et détruirait totalement la faune et la flore endant de nombreuses années.  Et que dire du reboisement extra-local envisagé, inacceptable pour les riverains et autres que nous sommes. Signés par les intervenants le 22 avril 2016.

Réponse : L'étude d'impact ainsi que l'étude écologique ont permis de mettre en avant un impact globalement faible du projet sur son environnement. Une modélisation paysagère à l'aide du logiciel VNS a été intégrée dans le dossier (également reprise en annexe de ce courrier). Aucun camion ne traversera de bourg, l'ensemble du trafic étant dirigé vers Durtal et l'échangeur de l'A11. La carte du trafic routier est présentée en annexe. Le règlement départemental concernant le boisement compensateur dans le cadre d’une autorisation de défrichement stipule : « le boisement compensateur doit être impérativement réalisé dans le département de la Sarthe ou les communes limitrophes ». Aucune obligation n’impose de réaliser des boisements compensateurs à toute proximité du site.

A2-1 Monsieur Hubert GUILLAIS de Notre Dame du Pé Président de l'association Sauvegarde de la forêt de Malpaire (en cours de constitution) Je demande un rendez-vous à Monsieur le commissaire enquêteur semaine prochaine pour lui dire de vive voix certaines choses et aller sur place en forêt de Malpaire avec Monsieur BRANGEON pour lui montrer ce que l'on ne lui à pas montré. J'approuve tous les arguments que je ne recopie pas de Monsieur Lauferon, Montier Le Domce, et plus généralement tous les opposants aux carrières et à la future déchetterie de plus de 2 000 000 de m3 de matériaux inertes. La forêt de Malpaire est le patrimoine historique et forestier de la commune de Précigné. Je dénonce qu'une municipalité élue pour six ans s'arroge le droit de détruire un écosystème forestier plusieurs fois millénaire. Nous approuvons totalement la très belle lettre de Monsieur Alain de Rougé ancien propriétaire indivis. SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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Nous dénonçons comme vice de procédure le fait qu'il manque tome 2 annexe 6 les pages 7 à 11 très importantes sur les sondages. (gisement et nappe d'eau) et surtout le fait que le secrétaire de mairie les aient rajoutées devant moi à 9 h 45 au prétexte qu'elles auraient été volées, sauf qu'elles manquent aussi à la chapelle Durtal Dommeray Notre Dame du Pé. Ceci est un vice de procédure qui rend l'enquête publique nulle. Peut-on rajouter quelques pages avent la clôture les pages manquantes d'un dossier d'enquête publique ? INVRAISSEMBLABE ! Les boisement compensateurs c'est détruire 102 h, c'est ''recréer'' de la nature ailleurs là où justement elle existait déjà !! J'accuse la mairie de Précigné d'avoir déclassé dans le PLU les 191 ha de Monsieur BRANGEON de EBC en Nfc (zone d'exploitation d'argiles et de sables) Pourquoi uniquement les terres de Monsieur BRANGEON et pas un seul mètre carré des modestes et sans défense concitoyens de Précigné. Les habitants de Précigné sont-ils des parias pour être exclu de tout sauf des innombrables nuisances. J'accuse la Mairie de Précigné de ne pas avoir pris la mesure de l'impact sur la qualité de l'eau. Le premier devoir d'un élu est de veiller au bien être de ses habitants – La qualité de l'eau devrait être une priorité municipale. Les forêts filtrent l'eau et la purifient des nitrates et autres … Les pollutions seront inévitables, lavage et brossage des matériaux extraits, fuites d'huile dans l'eau et trois fois pire dans la terre de la carrière. Les flexibles qui se rompent, à chaque fois plusieurs dizaines de litres d'eau polluent le sol, la terre et l'eau. Nappe phréatique : Les nappes superficielles ou perchées baiseront automatiquement jusqu'à des distances insoupçonnées que personne peut définir et qui assécheront les puits, feront mourir les arbres. Nous dénonçons la contradiction permanente entre le dossier en ligne qui sollicite la destruction des habitats et des espèces protégées et le dossier de l'EP qui énonce toujours impact faible à modéré. Ce dossier d'EP présente donc le projet sous ses plus beaux jours. Lessivage de sable et des argiles qui génèrent dans l'eau des matières en suspension et retardent l'écoulement des eaux. Le dossier dit eaux de surface à 2 m : oui en été Non en hiver ou l'eau est entre 0 et 30 cm. Parfois l'hiver par temps humide l'eau est 10 à 20 cm sur la terre. Malheureusement sont faux. Les matériaux de la Sarthe seront pillés pour l'enrichissement d'une personne du Maine et Loire. La carrière sera transformée en vaste déchetterie pour matériaux inertes. Après s'être enrichi de dizaines de millions d'euros, avec le plein, Monsieur BRANGEON s'enrichira de millions d'euros avec le vide. De toutes les façons il ne trouvera pas 2 035 000 m3 de matériaux inertes soit plus de 80 000 m3/an. Le dossier est donc faux. Le frêt retour, ceci n'existe que dans les bouquins, cela ne marche jamais pour des questions de synchronisation, c'est encore de la poudre aux yeux. La forêt de Malpaire est forêt ancienne qui existe depuis des millénaires ceci n'est pas restaurable. La partie restauration du dossier de l'EP (création de biodiversité après avoir détruit une biodiversité millénaire) est une vaste fumisterie. Nous remettrons à Monsieur le commissaire les photos de la plaquette de présentation en 2011 de Monsieur LORNE homme d'affaires. Nous y voyons tous les beaux chênes et les belles futaies que Monsieur LORNE vend mais dans le dossier de l'EP nous ne voyons que de vilaines photos de vilains arbres. Le nombre de camions est faux déjà ce sont pas 43 mais 86 car un camion arrive et repart. En outre cela peut être 2un jour et 60 un mois après suivent les clients, plus tous les particuliers qui viendront acheter des matériaux. Le réseau départementale ne permet pas (largeur et état). Ce sera le contribuable qui paiera la dégradation des routes ! Il n'y a probablement pas assez de camions et de risques d'accidents sur les routes ! La DDT n'a rien dit sur les routes ! Pourquoi ?

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Il y a des milliers d'hectares de mauvaises terres agricoles trop sableuses ou trop argileuses. Pourquoi vouloir détruire la plus belle forêt du sud Sarthe. Détruire la forêt de Malpaire pour des matériaux de qualité secondaire est un préjudice disproportionné à l'enjeu. Ce gisement connu mais de faible qualité ne figure pas à ma connaissance sur le schéma départemental des carrières. L'IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT EST TROP IMPORTANT PAR RAPPORT A L'ENJEU ECONOMIQUE. L'EMPLOI, CREATION DE DOUZE EMPLOIS, VASTE FUMISTERIE QUI A ENFUME LE MAIRE. L'extraction des argiles sera soutraitée à une entreprise du Maine et Loire, création d'emploi = 0. L'extraction des sables : une seule personne suffira avec les engins modernes et encore pas tous les jours. En revanche détruire la forêt de Malpaire c'est détruire un cru de chênes connu des marchands de bois. Les meilleures utilisations du chêne jusqu'à la tonnellerie pour les grands vins. La filière bois c'est beaucoup plus d'emplois que les carrières, mais il est vrai mille fois moins d'argent ! Acte de vente, contrairement à la règle vue dans d'autres EP ne voie pas l'acte de vente à la SAS Malpaire, propriétaire, pourquoi ? Je vous remercie de propduire cet acte de vente à l'association pour la sauvegarde de la forêt de Malpaire. Ce dossier a été constitué de toute pièce et de A à Z par Monsieur Fabien LORNE Vice Président du Conseil Général d'où mélange des affaires d'argent et de la politique ou utilisation d'un titre de vice président du conseil général pour faire des affaires ? Propriétaire du bois des Plesses 15 ha en cas d'ouverture de la carrière j'assignerai en responsabilité sur la base de l'article 1684 du code civil. Pour les chênes qui dépériront et mourront dans ma forêt du fait de l'abaissement de la nappe phréatique (Bois du Plesses futaie de chêne sur 15 ha à 800 m à vol d'oiseau de la route la route de la Normanderie) Signé Hubert GUILLAIS le 22 avril 2016

Réponse : Monsieur Fabien LORNE, Expert Forestier associé du Cabinet LORNE, a effectivement contribué à défendre les intérêts de plusieurs propriétaires forestiers de la commune de PRECIGNE à l’occasion de l’élaboration du nouveau PLU. Lors de l’enquête publique préalable, il a accompagné, Monsieur et Madame Jacky FRASSETTO, Monsieur François BRANGEON et Monsieur Arnaud de PANAFIEU pour notifier au commissaire enquêteur les effets néfastes d’un classement systématique en EBC des zones forestières. En effet, pour bon nombre de propriétaires, le classement systématique en EBC est une atteinte au droit de propriété et un frein à la vocation productive de ces espaces. C’est d’ailleurs la position du Syndicat des Propriétaires Forestiers de la Sarthe qui a récemment sollicité l’expertise du Cabinet LORNE pour agir sur des cas similaires. Dans le même sens, il convient de noter l’action entreprise localement par Monsieur Antoine d’AMECOURT (Président du Centre National de la Propriété Forestière) contre le PLU de la commune de PARCE SUR SARTHE. La décision finale de validation du PLU a été prise en toute souveraineté par le Conseil Municipal de la commune.

Le projet se situe en dehors de tout périmètre de protection de captage AEP. Par ailleurs, aucune nappe se trouve dans les argiles et la nappe contenue dans les sables est exclusivement associée à la lentille sableuse faisant l'objet de l'extraction. Le captage le plus proche, à la Chapelle d'Aligné, exploite l'eau des calcaires bajociens. Il n'y aura aucun lavage des matériaux sur site. Par ailleurs, plusieurs mesures seront prises pour éviter tout risque de pollution (entretien régulier des engins, pas de gros entretien sur site, évacuation immédiate des engins présentant une fuite, suivi de la qualité des eaux, ...).

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Il n'y aura aucun rabattement de nappe sur le site (aucun pompage). Par ailleurs, la lentille sableuse est très limitée dans l'espace (celle-ci n'est même pas représentée sur la carte géologique du BRGM). Le résumé non technique (Tome 0, p14) et l'étude d'impact (tome 2, p160) mentionne la nécessité de faire une demande de dérogation pour la destruction d'espèces protégées (pour les reptiles et amphibiens). Celle-ci a été rédigée après le dépôt du DDAE en préfecture. Nous ne savons pas d'où vient le chiffre de 2 m avancé par M. GUILLAIS. Concernant la qualité des eaux, il est mentionné, p150 du Tome 2, qu'un suivi de la qualité des eaux (piézomètre et plan d'eau) sera réalisé 2 fois par an pour le pH, T°, MES, DCO et HCT. Des mesures seront prises en cas de non respect de la qualité des eaux. Concernant le trafic routier, il est bien fait mention, p114 du Tome 2, de 86 camions en moyenne. Il y aura certainement des jours où il y en aura plus et d'autre où il y en aura moins. Pour ce qui est de l'emploi, Contrairement à ce qui est affirmé, l’exploitation de la zone à défricher est de nature à stimuler l’activité de la filière forêt-bois sur deux plans : - L’exploitation des bois va fournir de l’activité aux entreprises de bucheronnage, de débardage et de transport des bois. Dans un contexte de déficit d’approvisionnement qui génère une hausse du marché du Chêne, l’exploitation du site alimentera le secteur de la première transformation pour le bois d’œuvre et le marché de la biomasse ou du bois de chauffage pour les produits connexes. - La reconstitution du site et la réalisation des boisements compensateurs fournira du travail aux entrepreneurs de travaux forestiers et aux pépiniéristes lors de leur réalisation et lors de leurs entretiens récurrents.

Il est inexacte de laisser entendre que la forêt de MALPAIRE va disparaitre. L’exploitation et la reconstitution s’effectueront de front selon un plan de phasage précis, étalé sur près de 25 ans. Au plus fort de l’exploitation du site, il y aura au maximum une dizaine d’hectares, répartis en deux entités de part et d’autre de la route, en attente de reboisement. Il convient de signaler que le passage par la coupe rase est d’ailleurs une opération usuelle dans les parcelles traitées en futaie régulière (et notamment certaines forêts domaniales comme Bercé…). Conformément au mandat que les propriétaires vendeurs ont confié au Cabinet LORNE (en aoutre, signé par Monsieur Alain de ROUGE), la notice de présentation montre que nous avons agi au mieux des intérêts des vendeurs. Cette notice s’adressait à une clientèle traditionnelle d’investisseur forestier. Il n’est fait nulle mention d’une possibilité d’extraction des matériaux du sous-sol, et pour cause, nous ignorions totalement la présence de ces ressources. Monsieur BRANGEON, nous a été présenté par l’intermédiaire de Monsieur MONTRIEUX, lui-même présenté par Monsieur Joseph TRONCY agissant en qualité de représentant de l’Indivision de ROUGE et époux d’une des membres de l’Indivision. Le reste des propos est de nature diffamatoire. Selon la formule : « On juge les autres d’après soi-même »…

A2-2 Monsieur Gildas VARNIER habitant la Normanderie 72300 Précigné  Ce qui est incroyable de lire dans les dossiers, c'est que le vent souffle pour la plus part du temps dans le sens Précigné-Durtal. Alors il faut m'expliquer pourquoi les arbres qui sont tombés par le vent ont la tête vers Précigné. Ceux-ci pour venir au fait qu'il est prévu de faire un merlon du côté de la Pouperie (1 habitation) et que du côté de la Normanderie (180 mètres à découvert puisque c'est la prairie. Il n'est pas prévu de merlon. Pourtant il y a 4 habitations qui sont plus proches du projet de la carrière que la Pouperie, ce qui est valable pour les petites Varennes.

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De plus nous allons subirent la poussière, encrassement des toitures, salissures des habitations, des véhicules, problèmes de respirations pour les habitants et les enfants. Plus questions d'ouvrir les fenêtre par temps chaud. Il faut se rendre à l'évidence des engins qui roulent dans un chantier ou une carrière d'argile dégagent de la poussière et en grande quantité par temps sec. Pour moi, s'en est fini de mon projet d'installation de panneaux solaires. On est également conscient que la carrière ne s'arrêtera pas sur 53 ha quand le propriétaire en possèdent presque 200 ha à ce jour, et que le sous-sol à été analysé sur plus de la moitié de la propriété du carrier et plus encore. C'est pourquoi je suis totalement opposé à ce projet, car en plus il va y avoir un massacre d'une forêt si riche en faune et en flore. Je suis donc entièrement d'accord pour préserver cette forêt et les espèces protégés qu'elle abrite. C'est pourquoi j'approuve la totalité des écris de Monsieur Guillais Hubert qui sont écrit sur les différents registres. Signé Gildas Varnier.

Réponse : Une simulation de la propagation du bruit a été faite (Figures 31 et 32 p121 et 123 du Tome 2 ainsi qu'en annexe du présent courrier). Aucune émergence supérieure à 5 dB ne ressort de cette simulation. Un suivi bruit sera réalisé (1 fois par an pendant 3 ans puis tous les 3 ans) à la charge de l'exploitant afin de vérifier la conformité des niveaux sonores en limite de site et de l'émergence aux habitations les plus proches. Les mesures à mettre en place pourront évoluer en fonction des premiers résultats. Un merlon pourra éventuellement être mis en place également. Pour limiter l'impact sur l'air, plusieurs mesures seront prises (Cf. p163 du Tome 2 et carte en annexe). Les matériaux extraits seront humides (argiles déjà humides et sables extrait en eau). Par ailleurs, les pistes seront arrosées par temps sec. De plus, l'écran boisé dans la bande des 10 m limitera la propagation de poussières en dehors du site. Enfin, un suivi des retombées de poussières, à la charge de l'exploitant, sera réalisé. A ce jour nous n’avons pas d’autorisation pour 51 ha, nous ne pouvons donc pas envisager d’extension.

A2-3 Monsieur Hubert GUILLAIS le 22 avril 2016 Stupéfaction à 9 h 45 en présence et devant Madame GAILLARD et moi-même la secrétaire de mairie vient pour rajouter des pages (Mme TENDRON secrétaire générale de la mairie) Je m'y oppose nonobstant la secrétaire appelle la préfecture à 9 h 50 qui lui dit de rajouter les pages manquantes la veille de la clôture de l'EP. Ces pages manquent aussi dans les autres communes. Stupéfaction ceci est un vice de procédure Tome II annexe 6 pages 7 à 11. Signé Hubert GUILLAIS

Non concerné

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A2-4 Monsieur Pascal COCONNIER La création d'une carrière est forcément une source de nuisances. D'autant plus quand le site choisi est une forêt de chênes qui abrite des espèces protégées. Du sable et de l'argile, on doit pouvoir en trouver ailleurs que sur des sites naturels qui sont plus importants que les ressources financières qui vont tomber dans les poches d'industriels sans scrupules. Quand à la création d'emplois, il suffit de visiter une carrière en activité pour constater que le nombre de personnes qui y travaillent est dérisoire. Bref, oui à la nature, non au profit. Je partage toutes les remarques faites ici par Monsieur GUILLAIS. Signé Pascal COCONNIER cyclotouriste amoureux de la nature.

Réponse : Il convient de noter que l’emprise du défrichement porte sur des peuplements forestiers de qualité commune pour ce secteur géographique et non exceptionnelle. Plusieurs arguments viennent étayer cette position : 1- La forêt de MALPAIRE ne fait l’objet d’aucun classement environnemental particulier ou remarquable. 2- La DDT de la SARTHE a fixé un coefficient multiplicateur de 2 pour les boisements compensateurs sur une échelle de 1 à 5. Le coefficient est proportionnel à l’intérêt de la zone défrichée sur le plan environnemental, économique, récréatif… Le coefficient retenu montre que la DDT de la SARTHE considère que la zone défichée ne présente aucun intérêt majeur. 3- Le Cabinet LORNE gère le massif depuis presque 20 ans. Il procède chaque année au marquage des coupes programmées de telle sorte que la forêt soit intégralement parcourue tous les 10 ans. Lors de ces passages, nous réalisons des inventaires en plein de tous les chênes d’un diamètre à hauteur d’homme supérieur à 20 centimètres. De ce fait, nous disposons d’éléments très précis pour apprécier la densité des peuplements, les caractéristiques dendrométriques (grosseur, hauteur…) et leur évolution entre deux passages. A partir des informations collectées, nous sommes en mesure d’indiquer : a. La partie située au Sud de la route est marquée par un certain vieillissement et un retard de renouvellement. La régénération naturelle a des difficultés à s’installer et à se développer en raison d’une vigueur particulière de la végétation adventice (constat qui d’ailleurs avait été corroboré par le CRPF il y a quelques années). b. La partie située au Nord est assez clairsemée et peu productive. Plus on remonte vers le Nord, plus la qualité des peuplements se dégrade avec l’apparition de taillis simples dégradés. Concernant l'emploi, au delà de la création d'emploi associé à la carrière (2 emplois + sous-traitant), le projet maintiendra l'emploi de la filière bois. En effet, la réalisation de ce projet nécessitera l’intervention de bucherons, de débardeurs et d’entreprises de transport de bois. Il conviendra de valoriser les bois selon leurs usage dans un marché actuellement très demandeur. Ces produits viendront alimenter la première transformation de la filière. Ce projet offrira également du travail aux entreprises de travaux forestiers et aux pépiniéristes pour la réalisation des plantations et des entretiens réguliers. Nous avons toujours eu le souci d’allier le respect de l’environnement et l’exploitation. En tant qu’exploitant, je me suis toujours engagé dans une démarche de progrès environnemental en partenariat depuis plus de vingt ans avec le CPIE. Cela nous a permis d’obtenir au niveau de notre profession la chartre environnement (UNICEM) en 2007. Nous étions les premiers à obtenir cette distinction suivie d’une mention biodiversité en 2009. A ce jour nous avons mis toute notre énergie et des moyens financiers conséquents pour remettre en état ce site (curage des fossés, entretien des allées, des bâtiments).

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A2-5 Monsieur Pylaléars et JY Plateau En profond désaccord d'une ouverture d'une carrière dans un site si remarquable.

Réponse : Il convient de noter que l’emprise du défrichement porte sur des peuplements forestiers de qualité commune pour ce secteur géographique. Plusieurs arguments viennent étayer cette position : 1 La forêt de MALPAIRE ne fait l’objet d’aucun classement environnemental particulier ou remarquable. 2 La DDT de la SARTHE a fixé un coefficient multiplicateur de 2 pour les boisements compensateurs sur une échelle de 1 à 5. Le coefficient est proportionnel à l’intérêt de la zone défrichée sur le plan environnemental, économique, récréatif… Le coefficient retenu montre que la DDT de la SARTHE considère que la zone défichée ne présente aucun intérêt majeur. 3 Le Cabinet LORNE gère le massif depuis presque 20 ans. Il procède chaque année au marquage des coupes programmées de telle sorte que la forêt soit intégralement parcourue tous les 10 ans. Lors de ces passages, nous réalisons des inventaires en plein de tous les chênes d’un diamètre à hauteur d’homme supérieur à 20 centimètres. De ce fait, nous disposons d’éléments très précis pour apprécier la densité des peuplements, les caractéristiques dendrométriques (grosseur, hauteur…) et leur évolution entre deux passages. A partir des informations collectées, nous sommes en mesure d’indiquer :  La partie située au Sud de la route est marquée par un certain vieillissement et un retard de renouvellement. La régénération naturelle a des difficultés à s’installer et à se développer en raison d’une vigueur particulière de la végétation adventice (constat qui d’ailleurs avait été corroboré par le CRPF il y a quelques années).  La partie située au Nord est assez clairsemée et peu productive. Plus on remonte vers le Nord, plus la qualité des peuplements se dégrade avec l’apparition de taillis simples dégradés.

A2-6 MC Détruire une forêt est un non sens, dans cette période ou l'on doit tout faire pour préserver la nature. Réponse : Il est inexacte de laisser entendre que la forêt de MALPAIRE va disparaitre. L’exploitation et la reconstitution s’effectueront de front selon un plan de phasage précis, étalé sur près de 25 ans. Au plus fort de l’exploitation du site, il y aura au maximum une dizaine d’hectares, répartis en deux entités de part et d’autre de la route, en attente de reboisement. Il convient de signaler que le passage par la coupe rase est d’ailleurs une opération usuelle dans les parcelles traitées en futaie régulière (et notamment certaines forêts domaniales comme Bercé…).

A2-7 Madame Laurence LENGLONE la Souchardière 49140 MARCE Pourquoi une carrière en plus et une forêt en moins... ? Je suis contre ce projet. SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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Réponse : Il est inexacte de laisser entendre que la forêt de MALPAIRE va disparaitre. L’exploitation et la reconstitution s’effectueront de front selon un plan de phasage précis, étalé sur près de 25 ans. Au plus fort de l’exploitation du site, il y aura au maximum une dizaine d’hectares, répartis en deux entités de part et d’autre de la route, en attente de reboisement. Il convient de signaler que le passage par la coupe rase est d’ailleurs une opération usuelle dans les parcelles traitées en futaie régulière (et notamment certaines forêts domaniales comme Bercé…).

A2-8 Monsieur François SALEM 9, rue du Loir 49430 Avrillé Préserver la forêt !

Réponse : Il est inexacte de laisser entendre que la forêt de MALPAIRE va disparaitre. L’exploitation et la reconstitution s’effectueront de front selon un plan de phasage précis, étalé sur près de 25 ans. Au plus fort de l’exploitation du site, il y aura au maximum une dizaine d’hectares, répartis en deux entités de part et d’autre de la route, en attente de reboisement. Il convient de signaler que le passage par la coupe rase est d’ailleurs une opération usuelle dans les parcelles traitées en futaie régulière (et notamment certaines forêts domaniales comme Bercé…).

A2-9 Serge POIRIER 3, rue des rouliers 49430 Les Rairies Pourquoi oser détruire une si belle forêt quand nous pouvons entendre tous les exposés sur la nature. Que va devenir la paix des animaux, leurs reproductions. Des camions et autos engins (bruits pollutions) Non à la carrière – Signé Poirier

Réponse : Des habitats de substitution sont présents à proximité des terrains sollicités.

A3-1 Monsieur Gilles ROUSSELET élu de Précigné 1) Dans le CR du CM du 21 janvier 2013, le PLU est modifié sur plusieurs points dont celui concernant la carrière. Ce point aurait dû être indiqué après l'enquête publique. On met là la charrue avant les bœufs. Il méritait une délibération à lui seul. Pourquoi 3 ans d'écart ? 2) Concernant l'avis de l'autorité environnementale, il est écrit « l'exploitation ne descendra pas en dessous de 35 m NGF » Cette formulation induit en erreur, puisque le calcul se fait par rapport au niveau de la mer = la forêt +/- 39 mon 40 m d'altitude, 5 m de hauteur = 35 m. 3) La forêt de Malpaire se situe eu centre d'un triangle dont les sommets sont les villes de LAVAL ANGERS et LE MANS. Rien d'étonnant à ce que de nombreuses espèces y est trouvé refuge (animales et végétales) dont certaines protégées au niveau Européen. Cet écosystème doit être préservé. Signé Gilles ROUSSELET

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Réponse : Pour le point 1 : non concerné. Pour le point 2 : La cote du fond de fouille est effectivement indiquée en mNGF. L'exploitation ne se fera pas sur 35 m de profondeur mais bien, en moyenne, sur 5 m. Pour le point 3 : Il convient de noter que l’emprise du défrichement porte sur des peuplements forestiers de qualité commune pour ce secteur géographique. Plusieurs arguments viennent étayer cette position : 1 La forêt de MALPAIRE ne fait l’objet d’aucun classement environnemental particulier ou remarquable. 2 La DDT de la SARTHE a fixé un coefficient multiplicateur de 2 pour les boisements compensateurs sur une échelle de 1 à 5. Le coefficient est proportionnel à l’intérêt de la zone défrichée sur le plan environnemental, économique, récréatif… Le coefficient retenu montre que la DDT de la SARTHE considère que la zone défichée ne présente aucun intérêt majeur.

A3-2 Messieurs Lucien HAYET, Michel ANDRE et CHUTEU le 23 avril 2016 à 9 h 45 En 2016 le conseil municipal de Précigné à donné un avis favorable à l'implantation d'une carrière sur le massif forestier de Malpaire, CM du 21 janvier 2013. Cette décision a été prise sans information réelle et sérieuse du public et des voisins de ce massif. A la suite et conformément à cet avis, des initiés proche du conseil général ont été informés directement sur les possibilités offertes de reboisement gracieux. Il en ressort que des personnalités comme dans le département de la Sarthe pour leur proximité avec l'expert forestier Monsieur Lorne, fils du conseiller général en place, ont pu bénéficier sous le manteau d'une information qui aurait pu être aussi communiquée aux habitants des communes concernées- Précigné – Louailles – Pincé – La Chapelle d'Aligné. Deux interrogations : Pourquoi ce manque d'information ? Pourquoi déforester une forêt alors qu'en France un département est bétonné tous les 6 ans ? Et que des propriétaires locaux sont en mesure de faire effectuer des boisements de leurs terres agricoles localement. D'autres part, la forêt de Malpaire revêt un écosystème, protégé et protecteur pour l'environnement. Il est totalement inadmissible que l'on puisse envisager de détruire une forêt aussi belle pour des profits mercantiles qui ne satisferait qu'une seule personne. D'autres sortes de production peuvent être envisagés en dehors d'un milieu forestier. Pour valoir ce que de droit Iland Thibault Willeteurs.

Réponse : Les explications sur le déroulement de la constitution du volet « Boisement Compensateur » ont déjà été apportées. Il est inexacte de laisser entendre que la forêt de MALPAIRE va disparaitre. L’exploitation et la reconstitution s’effectueront de front selon un plan de phasage précis, étalé sur près de 25 ans. Au plus fort de l’exploitation du site, il y aura au maximum une dizaine d’hectares, répartis en deux entités de part et d’autre de la route, en attente de reboisement. Il convient de signaler que le passage par la coupe rase est d’ailleurs une opération usuelle dans les parcelles traitées en futaie régulière (et notamment certaines forêts domaniales comme Bercé…). Le reste des propos est de nature diffamatoire. Selon la formule : « On juge les autres d’après soi-même »…

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A3-3 Blandine THIROUIN Je suis contre la carrière.

Réponse : Pour quelle raison?

A3-4 Monsieur Hubert GUILLAIS Je vous demande de bien vouloir me recevoir après le samedi 23 avril pour un rendez-vous et une visite en forêt de Malpaire en présence du propriétaire parce que je pense pouvoir vous montrer sur place des éléments nécessaires à votre appréciation. Par avance je vous remercie. La forêt de Malpaire fait partie d'un massif boisé qui s'étend de Louailles à Montreuil sur Loir soit près de 40 km. Les carrières seraient une rupture de cette trame verte et bleue (continuité écologique). L'intérêt général évoqué tout au long du dossier n'est que l'intérêt particulier de Monsieur BRANGEON et son enrichissement personnel. La forêt de Malpaire stocke dans le bois sur pied et deux fois plus dans le sol des quantités de carbone très importantes qui concourent à réduire les émissions de C02 et donc le réchauffement climatique (COP 21). Détruire cette capacité de stockage de carbone est une abbération. Où est l'acte de vente de la forêt de Malpaire à la SAS Malpaire. Deux ha d'eau au lieu de six mares qui ont des millénaires n'est pas une restauration sérieuse et de toutes manières ceci n'est pas restaurable. Je remets à Monsieur le commissaire enquêteur la pétition signée hier soir lors de la réunion publique organisée par l'association pour la sauvegarde de la forêt de Malpaire. Je remets ce jour à Monsieur Gautelier les belles photos des futaies de chênes qui figurent dans la plaquette de présentation aux clients pour Monsieur Fabien LORNE, hommes d'affaires. J'ai reçu les preuves que monsieur Lorne est intervenu en mairie de Précigné en 2012 afin de faire changer le PLU pour les 191 ha propriété de Monsieur BRANGEON. L'intervention de l'un des 12 vice présidents du Conseil Départemental dans la vente de la forêt et dans le changement du PLU de EBC en Nfc au seul profit de Monsieur BRANGEON et un mélange des genres. Encore aujourd'hui beaucoup de gens et citoyens ne sont pas au courant à cause de : L'absence de panneaux à l'entrée et la sortie des cinq communes. Deux panneaux dans en forêt dans la ligne droite où les véhicules roulent à 90 km/possibilité de garer la voiture. 15 jours de vacances scolaires pendant lesquelles les habitants sont parts. Et beaucoup ne lisent pas les journaux. Gisement d'argile volume 2, il y a 2 m de gravillon avant d'atteindre les argiles. Il n'est pas dit dans le dossier ce qu'ils vont faire de ces matériaux. Signé Hubert GUILLAIS.

Réponse : Il est inexacte de laisser entendre que la forêt de MALPAIRE va disparaitre. L’exploitation et la reconstitution s’effectueront de front selon un plan de phasage précis, étalé sur près de 25 ans. Au plus fort de l’exploitation du site, il y aura au maximum une dizaine d’hectares, répartis en deux entités de part et d’autre de la route, en attente de reboisement. Il convient de signaler que le passage par la coupe rase est d’ailleurs une opération usuelle dans les parcelles traitées en futaie régulière (et notamment certaines forêts domaniales comme Bercé…). La réponse aux remarques concernant le PLU a déjà été apportée. Le reste des propos est de nature diffamatoire. Selon la formule : « On juge les autres d’après soi-même »… L'affichage réglementaire a été respecté.

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Les stériles de découverte seront soit stockés sous forme de merlon (comme demandé par les riverains de la Normanderie) soit réutilisés immédiatement pour le réaménagement coordonné.

A3-5 Monsieur et Madame REZE et leurs enfants la Petitière à Précigné. Etant agriculteur à proximité de la carrière (à 100 m) nous sommes contre la carrière. Les incidences directes vont être les nuisances sonores, la captation de la source qui alimente l'exploitation pour l'alimentation des bovins. Nous sommes inquiets sur les remblaiements utilisés pollution de la nappe ! Abreuvement des animaux avec une eau d'une qualité incertaine. En tant qu'agriculteur, on nous demande en ce qui concerne la PAC de veiller à l'environnement, garder les haies et les arbres pour la biodiversité et le verdissement. Pourquoi ce projet qui va entièrement dénaturer la forêt et la faune sauvage pour des dizaines d'années. ! Signés la Famille REZE.

Réponse : Les bâtiments de la Petitière se trouvent à 600 m au Nord-Ouest du projet et les premières parcelles agricoles à plus de 300 m à l'Ouest. Comme il est mentionné en p150 du Tome 2, un suivi de la qualité des eaux (piézomètre et plan d'eau) 2 fois par an sera réalisé et les paramètres suivants seront analysés : pH, T°, MES, DCO et HCT. Une carte de localisation des points de contrôle est présenté en annexe de ce courrier. Concernant l'enfouissement des déchets inertes, comme il est mentionné dans le dossier, P37 et 38 du Tome 1, Les matériaux admis seront les suivants : CODE DÉCHET DESCRIPTION (1) RESTRICTIONS (1) 17 01 02 Briques Uniquement les déchets de production et de commercialisation ainsi que les déchets de construction et de démolition ne provenant pas de sites contaminés, triés (2) 17 01 03 Tuiles et céramiques Uniquement les déchets de production et de commercialisation ainsi que les déchets de construction et de démolition ne provenant pas de sites contaminés, triés (2) 17 05 04 Terres et cailloux ne contenant pas de substance A l’exclusion de la terre végétale, de la tourbe et des terres et cailloux provenant dangereuse de sites contaminés 20 02 02 Terres et pierres Provenant uniquement de jardins et de parcs et à l’exclusion de la terre végétale et de la tourbe (1) Annexe II à l’article R. 541-8 du code de l’environnement. (2) Les déchets mentionnés dans cette liste doivent être préalablement triés et ne doivent pas contenir d’autres types de matériaux tels que des métaux, des matières plastiques, du plâtre, des substances organiques, du bois, du caoutchouc, etc.,

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Seuls des déblais de chantier de terrassement seront mis en dépôt sur le site.

A4-1 Monsieur Daniel CHARRETIER Nos parents, grands parents, arrières grands parents ont très bien connu la forêt de Malpaire, aujourd'hui ont veut la détruire, beaucoup de questions se posent ? Un agriculteur avec le dossier PAC à bientôt plus le droit d'arracher une haie et il faut garder les arbres ; Créer une carrière dans une zone donc les routes sont très fragiles finira par des chemins de traverse donc le département aura une forte augmentation d'entretien(augmentation des impôts pour le contribuable pour la commune de la Chapelle d'Aligné) les camions passeront derrière l'école donc un bruit infernal, la population va fuir de la commune, fermeture des classes, des commerces fermeront moins de recette + d'impôts pour le profit d'un gros capitaliste, le propriétaire va gonflé son portefeuille et les habitants vont payés la casse des routes. Profit toujours pour les mêmes, c'est dommage de détruire une si belle forêt. Signé Daniel Charretier.

Réponse : Il est inexacte de laisser entendre que la forêt de MALPAIRE va disparaitre. L’exploitation et la reconstitution s’effectueront de front selon un plan de phasage précis, étalé sur près de 25 ans. Au plus fort de l’exploitation du site, il y aura au maximum une dizaine d’hectares, répartis en deux entités de part et d’autre de la route, en attente de reboisement. Il convient de signaler que le passage par la coupe rase est d’ailleurs une opération usuelle dans les parcelles traitées en futaie régulière (et notamment certaines forêts domaniales comme Bercé…). Aucun camion ne prendra la direction de la Chapelle d'Aligné. Tout le trafic se déroulera entre le site et l'échangeur de l'A11 à Durtal. Une carte du trajet des camions est fournie en annexe du présent courrier.

A4-2 JARES Christian, DESLANDES et Patrice DAVID conseil municipal de la Chapelle d'Aligné. Observations : suivant feuille jointe points de précision avec le dossier de reboisement en quoi cohérera avec le SCOTT en étude de le faut et de la Flèche impact sur le voisinage. Circulation des camions notamment dans le bourg de la Chapelle d'Aligné jusqu'au carrefour du chêne vert remblaiement volume 43 camions 86 passages.

Réponse : Aucun camion ne prendra la direction de la Chapelle d'Aligné. Tout le trafic se déroulera entre le site et l'échangeur de l'A11 à Durtal. Une carte du trajet des camions est fournie en annexe du présent courrier. Comme il est mentionné dans le dossier, p114 du tome 2, il y aura bien en moyenne 86 passages de camions (43 allers/retours).

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A4 – 3 Xavier de RICHEMONT élu de la commune de Dommeray. Je souhaite formuler plusieurs remarques sur la notion imprévu du dossier dans son ensemble. Sur l'enquête publique , il est mentionné qu'une demande d'autorisation pour notamment – camions de sables 60kt/an maxi – camions d'argile 115 kt/an maxi et surtout mise en service d'une installation de traitement des matériaux sur une superficie de 63 hectares et pour 25 ans. a) Notamment est très imprécis comme ne dit pas ce qui pourrait être fait d'autres b) Il n'est pas précisé le type d'installation de traitement des matériaux qui sera installé, surtout si on se réfère à l'avis de l'autorité environnementale jointe au dossier où il est indiqué page 2/12 « station de transit de produit minéraux ou déchets non dangereux inertes. Un déchet non dangereux est un déchet dit banal i.e. Ordure industrielles et ménagères. Cette notion de déchets non dangereux ( par opposition aux déchets dangereux qui sont explosifs, toxiques ou corrosif) est à nouveau à peine mentionner au profit des déchets « inerte » issus en général du BTP et présumés non polluant et non émetteur de gaz de déchets non dangereux qui émettent des biogaz (puissants explosifs à effets de serre et des lixifiants (« jus » liquide résiduel qui se née par l'eau de pluie et de ruissellement et se charge de polluants organiques minéraux et autres, métalliques et provoquant la pollution des nappes phréatiques) Je relève une contradiction essentielle entre l'annonce du remblaiement par déchet inerte et la mention explicité au dossier de l'enfouissement de déchets non dangereux.

Réponse : Pour la rubrique 2517 "Station de transit de produits minéraux ou déchets non dangereux inertes", il s'agit des stocks temporaires des matériaux extraits qui seront ensuite acheminés vers les lieux de consommation (briqueterie, chantiers, ...). Pour le remblaiement, il ne s'agit que de déchets inertes. P37 et 38 du Tome 1. Les matériaux admis seront les suivants : Briques (code déchet 17 01 02), tuiles et céramiques (17 01 03), terres et cailloux ne contenant pas de substance dangereuse (17 05 04) et terres et pierres provenant de jardins et de parcs (20 02 02) Aucun matériau de démolition ne sera accepté sur le site. Seuls des déblais de chantier de terrassement seront mis en dépôt sur le site.

2) sur l'étude d'impact c) Il est indiqué à l'avis d'enquête publique un défrichement de 51 ha et en même temps il est marqué une installation de traitement des matériaux sur 63 ha ? Quid du 12 ha de + nouvelle imprécision sur la superficie d'enfouissement des déchets non dangereux et inertes. Réponse : L'emprise de la demande est de 63 ha alors que l'exploitation sera faite sur 51 ha. Seule la partie exploitable sera remblayée, soit 51 ha. d) Il est indiqué une extraction 2 à 3 mois par an ?? laissant croire que le reste de l'année il n'y aura pas d'exploitation ?? Nouvelle imprécision. Réponse : L'extraction se fera par campagne de 2 à 3 mois par an. En revanche, les camions seront chargés toute l'année.

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e) En p2 de l'étude d'impact il est indiqué apport de déchets inertes extérieurs mais cette fois par des déchets non dangereux. Cet enfouissement sur 63 ha qui n'exclue pas les déchets banals est extrêmement préjudiciable à l'environnement et à la qualité de l'eau. Réponse : Il n'est pas fait allusion au déchets inertes en p2 de l'étude d'impact. Les matériaux admis seront les suivants : Briques (code déchet 17 01 02), tuiles et céramiques (17 01 03), terres et cailloux ne contenant pas de substance dangereuse (17 05 04) et terres et pierres provenant de jardins et de parcs (20 02 02) Aucun matériau de démolition ne sera accepté sur le site. Seuls des déblais de chantier seront mis en dépôt sur le site. f) Sur le sujet du reboisement, je souhaiterais savoir quelle est l'épaisseur de terre fertile déduite en surface à ce reboisement. Réponse : Sur la partie sable, l'épaisseur moyenne de la terre végétale (TV) est de 0,3 m et sur la partie argile, l'épaisseur moyenne de la TV est de 0,5 m.

la cote que la profondeur maximale indiqué au dossier pour le creusement est de 5 à 6 m et que la cote à ne pas dépasser est de 34,2 m NGF (nivellement général de la France) C'est en page 12, je souhaiterais aussi connaître avec plus de précision la profondeur réelle des creusement sachant que la majorité des cotes NGF actuelle majoritairement à 38 NGF dont certaines à 34 NGF : cela ne permet pas de creuser à 5 ou 6 m de profondeur comme indiqué page 11 de l'étude.

Réponse : La topographie actuelle du site est comprise entre 37,06 m NGF et 41,30 m NGF. L'extraction se fera sur 5 m de profondeur en moyenne (avec 1 m au minimum et 6 m au maximum) (p21 et 22 du tome 1). Par ailleurs, nous avons précisé dans une note remise à la DDT de la SARTHE : « il convient d’être particulièrement vigilant sur le traitement des cinquante à soixante premiers centimètres de profondeur des terrains qui seront exploités. Ils devront être précautionneusement extraits et stockés afin de limiter leur déstructuration. L’objectif est de reconstituer, après exploitation des matériaux du sous-sol, un substrat favorable à l’installation et au développement des végétaux réimplantés de manière artificielle ».

g) Il est mentionné en page 12 qu'il n'y a pas de circulation d'eau dans le gisement argileux. Quel impact des eaux de pluie et de ruissellement sur 63 ha d'enfouissement de déchets dont déchets non dangereux ordures ménagères et déchets industriels provoquant la création de jus polluants et de biogaz extrêmement inflammables. Réponse : Les matériaux admis seront les suivants : Briques (code déchet 17 01 02), tuiles et céramiques (17 01 03), terres et cailloux ne contenant pas de substance dangereuse (17 05 04) et terres et pierres provenant de jardins et de parcs (20 02 02) Aucun matériau de démolition ne sera accepté sur le site. Seuls des déblais de chantier seront mis en dépôt sur le site. Ainsi, aucun jus polluants et biogaz ne sera produit sur le site.

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37/96 h) Il est mentionné que l'impact bruit est très faible. Il est notons que les systèmes de sécurité des engins d'extraction s'entendent sur plusieurs centaines de mètres. Réponse : Les valeurs seuil fixée dans l'Arrêté Ministériel de 1994 sont, en limite de site, de 70 dB(A) et l'émergence à ne pas dépasser est de 5 dB(A). La modélisation de la propagation du bruit indique que les niveaux sonores seront inférieurs à ces seuils (avec des émergences < 1 dB(A)). On peut donc considérer que l'impact sur le bruit sera très faible. i) Il est indiqué que le risque industriel quasi nul en pages 24 et 25, or en page 29 il est mentionné en gras et encadré que « le risque d'incendie lors du remblaiement du aux engins et le risque d'explosion associé constitueront les principaux dangers de cette carrières sur un environnement qui pourrait le propager à la végétation environnante. Réponse : Il s'agit effectivement de la situation la plus pénalisante. Cependant, ce type d'accident est extrêmement peu probable. j) Dans le cadre de l'enfouissement la pollution de déchets inertes et non dangereux provoque à court terme la pollution des sous-sol et des nappes phréatiques. Je considère par conséquent que ce projet de carrière d'extraction de sable et argile est en réalité un immense projet d'enfouissement de déchets non dangereux et inertes dommageable à l'environnement et à la qualité de vie de la région ; notamment par la liaison évidente des sous-sols sur le massif s'étendant sur plusieurs dizaines de km autour de Précigné, notamment sur la commune de Dommeray, limitrophe de Précigné. Réponse : Seuls des déchets inertes seront acceptés sur le site. Le remblaiement de la zone Sud sera fait hors nappe. Les remblais reposeront sur une couche d’argile imperméable d’au moins 2 m d’épaisseur. Par ailleurs les remblais, sur la partie Nord comme la partie Sud, seront constitués de matériaux inertes, donc d’éléments qui ne relarguent aucun polluant. Il n’y a donc a priori aucun risque de contamination des eaux de la nappe du Cénomanien basal qui de plus est une nappe captive à l’aplomb du projet.

Je demande le report de la décision du 9 mai 2016 et un avis défavorable à ce projet. Je préviens que la commune de Dommeray a voté le 14 avril soit 9 jours avant la fin de l'enquête publique et donc sans capacité de voir le dossier présenté jusqu'au 23 avril la demande présentée au maire Jean-Luc Davy pour motif de décision à rendre avant le 9 mai à la préfecture 72. Le vote a pris le maire de Dommeray en minorité (6 voix pour, 8 abstentions, 3 voix contre) Ce vote reflète l'incompréhension et les interrogations des élus dans le dossier. Il montre aussi le manque d'information et le manque de temps accordé à ce dossier majeur pour la qualité de vie de nos régions. Signé Xavier de Richemmont.

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Cinquante sept courriers (57) et documents ont été insérés aux registres d'enquête . Les courriers et documents dactylographiés sont codifiés C. C 1 Monsieur Jean-Louis LAUFERON de La Chapelle d’Aligné Monsieur le Commissaire Enquêteur, Objet : Enquête Publique. Arrêté DIRCOL 2016-0068 L'affichage concernant l'enquête publique citée en objet, m'amène à faire les observations suivantes : A ma connaissance, les seuls panneaux signalant l'enquête publique en cours existants sur la voie publique sont ceux qui ont été installés sur la RD 24. Ils sont largement dimensionnés et peuvent être lus dans les deux sens de circulation. Toujours à ma connaissance, il n'y à aucun panneau sur les RD 24 (Sablé-Precigné), RD n° 53 (Louailles- Précigné), RD n° 134 (N-D du Pé- Précigné), RD n°18 (Morannes-Précigné) et RD n° 53 (Pincé-Précigné). Je ne doute pas que l'affichage tel qu'il a été réalisé soit conforme à la réglementation. Néanmoins vous me permettrez de m'étonner de cette situation qui fait que l'enquête est signalée sur une seule route départementale sur les six donnant accès au siège de l'enquête. Et je ne tiens pas compte des voies secondaires. Il s'agit d'une enquête d'ICPE, concernant l'ouverture et l'exploitation d'une carrière entraînant un défrichement important (51 ha). Ce n'est pas anodin loin s'en faut. Ne pensez-vous pas que l'information du public auquel cette enquête est destinée est insuffisante ? Il n'est peut-être pas trop tard pour y remédier. La Chapelle d'Aligné Le 21/03/2016 Jean-Louis LAUFERON

Réponse: L'affichage réglementaire a été respecté.

C 2 Monsieur Jean-Louis LAUFERON de La Chapelle d’Aligné Monsieur le Commissaire enquêteur, Objet : Enquête Publique. Arrêté DIRCOL 2016-0068. Le dossier du projet soumis à l'enquête citée en objet génère un grand nombre d'interrogations de la part des riverains de la l'éventuelle future carrière. Le dossier relatif au boisement compensateur prévoit l'essentiel des reboisements à 30 kilomètres et plus (Dollon, Ecorpain etc-l du lieu de défrichement lié au projet. Or il apparais que le t( porter à connaissance de de ce reboisement auprès de la population et de! collectivités locales a été négligé. Les potentialités locales n'ont donc pas été répertoriées ni bien sûr prises en compte. En conséquence je vous demande, Monsieur le Commissaire Enquêteur, afin de clarifier le bon déroulement de l'enquête de bien vouloir envisager dès maintenant deux possibilités en votre pouvoir : Organiser une réunion publique avec le pétitionnaire. SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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Suspendre le déroulement de l'enquête afin que le pétitionnaire puisse modifier le projet de boisement compensateur. La Chapelle d'Aligné, le 29 mars 2016. Jean-Louis LAUFERON Réponse : Lors de l’élaboration du volet « boisement compensateur » de la demande d’autorisation de défrichement, il n’était pas envisageable d’alerter publiquement des opportunités de boisement compensateur pour des raisons évidentes de confidentialité au regard des enjeux industriels. Il a été décidé d’assurer une « communication contrôlée » afin de préserver une certaine confidentialité du projet. Voici les canaux de diffusion mise en place dans leur ordre chronologique de déploiement : 1- Communication à la clientèle du Cabinet LORNE et plus largement à son réseau de prospect. Pour information, il convient de souligner que les boisements compensateurs sont parfois réalisés sur les propres propriétés foncières du pétitionnaire. Il n’y a donc aucun motif de polémiquer sur le choix des bénéficiaires. Le pétitionnaire finance les travaux. A ce titre, le choix des sites relève de son pouvoir discrétionnaire dans les limites du règlement relatif aux boisements compensateurs.

2- Communication auprès de la Direction Départementale des Territoires de la Sarthe. Cette dernière nous a mise en relation, en autre, avec un propriétaire sur la commune de LOUAILLES qui a finalement déclinée notre proposition.

3- Communication auprès du Centre Régional de la Propriété Forestière des Pays de la Loire, via son antenne sarthoise. Il convient de noter qu’un des dossiers retenu nous a été transmis par le CRPF.

4- Communication auprès du Syndicat des Propriétaires Forestiers de la Sarthe, par l’intermédiaire de son Président, Monsieur François Xavier LEFEUVRE. Nous n’avons reçu aucun retour.

5- Communication auprès du Syndicat Départemental de la Propriété Agricole de la Sarthe, par l’intermédiaire de son Président, Monsieur Pascal YVON. Nous n’avons reçu aucun retour. Nous notons que le vice-président du Syndicat, très implanté dans le secteur de PRECIGNE, n’est autre que Monsieur Hubert GUILLAIS. Nous espérons que l’offre a été réellement diffusée localement aux adhérents.

Le règlement départemental concernant le boisement compensateur dans le cadre d’une autorisation de défrichement stipule : « le boisement compensateur doit être impérativement réalisé dans le département de la Sarthe ou les communes limitrophes ». Aucune obligation n’impose de réaliser des boisements compensateurs à toute proximité du site.

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C 3 -Monsieur Jean-Claude HOUDU en date postale du 12 avril 2016 Jean-Claude HOUDU - 16 rue de Bellevue - 72 000 LE MANS - 02 43 39 37 24 Le Mans, le 11 avril 2016. Monsieur Daniel GALITELIER, commissaire enquêteur, ou Madame Michèle Roussillat, suppléante. Ayant pris connaissance des demandes de dérogation à la réglementation sur les espèces protégées, de défrichement et d'exploitation d'une carrière d'extraction de sables et d'argiles en forêt de Malpaire présentés par la SAS Malpaire, je vous fait part de mon avis défavorable. Espèces protégées noria de camions et donc ï , réfection et entretien des routes (notamment celle de précisé à Durtall avec logent des contribuables, CO2 et particules fines - à quoi bon les COP si on ne les respecte pas ? vingt et une en plus de vingt ans et les déforestations continuent alors que nous produisons de plus en plus de CO2. Mais la principale est que je refuse l'idée d'anéantir une forêt même partiellement, en quelques mois alors qu'il lui a fallu des siècles pour parvenir à nos jours depuis sa naissance, et ce pour des raisons seulement économiques. Cette forêt est belle et riche ! Elle conique à stocker du CO2 et à produire de l'oxygène. Oui à son exploitation raisonnée - elle possède des chênes de bonne qualité -, non à sa disparition. Pour de multiples raisons : nombreuses j'ai conscience que l'activité humaine demande des produits de carrière (pierres de ballast, graves, sables, argiles, etc.) mais il existe des lieux où l'impact serait nettement mains dommageable, comme des landes infertiles et incultivables. Mon avis aux dérogation, projets de défrichement et de carrière en forêt de Malpaire est donc défavorable. Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes respectueuses salutations.

Réponse : Il convient de noter que le bilan carbone d’une forêt vieillissante est quasiment nul. Dans une forêt non exploitée, le CO2 est fixé par les végétaux lors du processus chimique de photosynthèse, qui permet la production de diverses molécules stockées par la plante, telles que la cellulose et un arbre va donc emmagasiner du carbone pendant sa croissance. Cependant, lorsque l’arbre meurt, il est décomposé : une partie du carbone stocké retourne dans l’atmosphère sous forme de divers gaz à effet de serre (CO2, méthane…), tandis que l’autre partie reste dans le sol, sous des formes plus ou moins stables, pour une durée allant de quelques mois à quelques milliers d’années. Au final, une forêt non exploitée et arrivée à maturité est à l’équilibre : son stock de carbone ne varie pas et ce n’est donc ni une source, ni un puits de carbone. En revanche, dans une forêt arrivée à maturité et exploitée de façon durable, en régénérant les arbres extraits par les coupes, le stock de carbone de la forêt reste constant tandis que le bois extrait, qui sera conservé sur des longues périodes (dans la construction par exemple), constitue un autre réservoir de carbone : on aboutit à un effet « puits de carbone ». De même, lorsqu’une forêt est en croissance, et que sa biomasse augmente ou que son sol s’enrichit en matière organique, elle constitue un puits de carbone. C’est donc bien l’intervention raisonnée de l’Homme qui contribue à l’amélioration du bilan carbone.

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C 4 – Monsieur Antoine PAVIOT le petit Souchet à Précigné Je déclare Monsieur Paviot Antoine, résident le petit Souchet route de la Normanderie 72 300 Précigné, posséder et utiliser un puit pour une consommation estimé à environ 650 m3/an Est joint à ce courrier 5 feuilles explicatives de la consommation en eau potable d'un élevage de chevaux.

Réponse : Pas de remarques

C 5 – Délibération du conseil municipal de la commune de LOUAILLES MAIRIE DE LOUAILLES EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL SEANCE DU 24 MARS 2016 N° 16.03.14.11 AVIS SUR LA DEMANDE l'autorisation d'ouverture DE carrière DE SABLES ET d'argiles DE MALPAIRE Une enquête publique est organisée du 21 mars au 23 avril 2016. Elle concerne un projet de carrière en forêt de Malpaire sur le territoire de la Commune de Précigné. Il s'agit d'extraction de sables et d'argiles sur 63 hectares pendant 25 ans. La forêt s'étend sur 600 hectares. Il est prévu l'extraction dt 60 000 à 1 15 000 tonnes de sable par an. La profondeur de la carrière serait de 6 mètres pour les argiles et de 5 mitres pour les sables. Il est prévu que chaque arbre arraché soit replanté. L'étude d'impact fait apprise des points positifs sur l'économie, 1| connaissances archéologiques locales et les milieux naturels dans le cadre du déménagement égal du site. Des points légèrement négatifs mois acceptables est temporaire sur le paysage, le trafic, le bruit et les déchets, Aucun impact sur la stabilité des sels, les cette souterraines et superficielles, la ressource en eau, la santé des riverons. Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, émet un avis favorable sous réserve que : les prescriptions dans le dossier d'enquête soient respectées et notamment que les véhicules ne traversent pas le village de Louailles, que tout arbre arraché soit replanté dans les espèces présentes actuellement.

Réponse : Aucun camion ne prendra la direction de la Chapelle d'Aligné. Tout le trafic se déroulera entre le site et l'échangeur de l'A11 à Durtal. Une carte du trajet des camions est présenté en annexe de ce courrier. Par ailleurs, le site sera quasiment intégralement reboisé (excepté un plan d'eau de 2 hectares) et environ 120 ha seront replantés sur différents sites en Sarthe.

C 6 – Monsieur Alain de ROUGÉ pavillon de la Normanderie 72 300 Précigné Monsieur, J'ai été récemment contacté par différentes personnes souhaitant connaître mon sentiment au sujet du projet de carrières en forêt de Malpaire : en qualité de voisin, je ne peux que déplorer les nuisances qui vont être générées par cette exploitation à laquelle je suis formellement opposé par principe. Je dénonce également la la totale démagogie de ce projet : remplacer une forêt plusieurs fois centenaire, par une plantation de surface doublée mais délocalisée, en conservant une bande de 10 mètres SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

42/96 pour cacher le chantier, est véritablement dérisoire : c'est mal connaître la puissance destructrice du vent... La cupidité des gens l'importe sur le respect de la nature et les intérêts du voisinage. C'est un mépris inadmissible que prétendre que le chantier n'impactera que très peu de personnes : même s'il n'y en avait qu'une seule à subir un préjudice, il faudrait la dédommager ! Au titre d'ancien quo-héritier de cette propriété familiale, j'ai vécu comme véritable crève cœur la contrainte de la vente sous la pression de ma fratrie qui désirait faire cesser l'indivision et refusait la création d'un groupement forestier. Cet état d'esprit renaît à l'annonce de la destruction d'une partie de cette propriété qui, bien que privée, fait partie du patrimoine local au même titre que les monuments historiques ou les œuvres d'art : il est question de détruire une richesse qui appartient aux générations futures... Je suis, d'autre part, outré par le manque de respect de la parole donnée : le jour de la signature (devant notaire) de l'acte de vente, les acquéreurs se sont engagés à protéger la forêt et à la gérer en bon père de famille (suivant la formule consacrée)... Quelques mois plus tard, des forages ont été effectués en forêt, ce qui amène à s'interroger sur la sincérité des engagements pris oralement ! Il faut 200 ans pour obtenir un chêne adulte et quelques minutes pour l'abattre... Il en est de même pour l'ensemble de la forêt qui a été respectée par des générations d'homme pour subsister aujourd'hui. Les classes d'âge ont été prises en compte pour effectuer des coupes régulières et permettre à la forêt de se renouveler constamment ce qui n'a rien à voir avec une plantation uniforme juvénile qui mettra des siècles avant de ressembler à une forêt. Je suis amené à constater que le fait d'acheter une forêt ne fait pas naître pour autant chez les acquéreurs, l'âme d'un forestier : si l'on n'apprécie pas la forêt à sa juste valeur et si l'on ne sait pas la respecter par une gestion intelligente, on ne la mérite pas ! Je précise que cette forêt fait l'objet d'un plan de gestion qui viendra à expiration le 31/12/2017 : Par conséquent, je ne parviens pas à comprendre comment ce projet de carrières à pu obtenir l'agrément de l'expert forestier et du centre centre régional de la propriété forestière des Pays de la Loire dont le siège est situé à 44 800 SAINT-HERBLIN. Il se trouve que les parcelles concernées par l'exploitation de la glaise correspondent à celles qui ont la plus forte concentration d'arbres d'avenir : ce serait une honte d'autoriser un tel saccage ! Étant moi-même propriétaire forestier soumis au même plan de gestion, j'ai reçu le 17/12/2015, un courrier du C.R.P.F. Me demandant de leur soumettre avant le 31/12/2016 un nouveau plan de gestion : comment peut-on être aussi rigoureux avec certains particuliers et si laxiste avec d'autres ? A moins que la déforestation ne fasse partie désormais des modes de gestion courante des massifs forestiers : il semblerait qu'il existe deux poids deux mesures... Ce n'est pas ma conception de la justice ! Malheureusement, il existe des gens pour acquérir des demeures historiques, les piller et les transformer en carrières de pierres, mais à l'instar des forêts, l'autorité de l’État devrait empêcher de telles dérives irresponsables dans l'intérêt général. L'argile est localement abondant (matière première des poteries de Malicorne) : de grâce épargnons la forêt et exploitons la glaise où l'ont peut l'extraire sans détruire durablement l'environnement ! Sans ignorer les arguments écologiques de protection de la faune et de la flore locales, je souhaite rappeler que la forêt participe à la régénération de l'air, ce qui n'est pas à négliger à une époque où l'on cherche à combattre la pollution : Ce n'est pas un hasard si un préventorium a été construit autrefois à Précigné, qui était à l'époque entouré de forêts constituant les confins de l'Anjou. Des organisations internationales s'organisent pour lutter contre la déforestation en Afrique et et en Amérique du Sud et ses effets néfastes sur le climat (certes, à une autre échelle) mais au niveau local, beaucoup reste à faire : que dire des dépôts sauvages d'ordure en forêt, qui sont de plus en plus fréquents et impunis... Je ne peux rien faire d'autre que déplorer qu'à l'époque de la robotisation, on soit confronté à des actes de terrorisme aveugle et de destruction vénale, et que l'on n'a pas su instaurer la sagesse et le respect des autres, comme valeurs essentielles. On commence par détruire 63 ha, puis des prétextes seront sans doute trouvés pour détruire le reste...

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Signé Monsieur Alain de ROUGÉ

Réponse : Le cabinet LORNE disposait d’un mandat de vente signé, entre autre, par Monsieur Alain de ROUGE. La forêt de la SAS MALPAIRE est soumise à l’obligation de présenter un Plan Simple de Gestion valide. Les conditions de son renouvellement en 2017 ont fait l’objet d’un protocole validé par la DDT de la SARTHE et le CRPF de la Région Pays de la Loire. Les termes principaux précisent que les zones non impactées par le projet seront intégrées dans un nouveau Plan Simple de Gestion, selon les règles et obligations communes à tous les massifs forestiers privés d’une surface supérieurs à 25 hectares de plusieurs tenants. La zone impactée fera l’objet d’une intégration progressive de tranches de 8 à 10 hectares reconstituées par voie d’avenants successifs. Il convient de noter que le bilan carbone d’une forêt vieillissante est quasiment nul. Dans une forêt non exploitée, le CO2 est fixé par les végétaux lors du processus chimique de photosynthèse, qui permet la production de diverses molécules stockées par la plante, telles que la cellulose et un arbre va donc emmagasiner du carbone pendant sa croissance. Cependant, lorsque l’arbre meurt, il est décomposé : une partie du carbone stocké retourne dans l’atmosphère sous forme de divers gaz à effet de serre (CO2, méthane…), tandis que l’autre partie reste dans le sol, sous des formes plus ou moins stables, pour une durée allant de quelques mois à quelques milliers d’années. Au final, une forêt non exploitée et arrivée à maturité est à l’équilibre : son stock de carbone ne varie pas et ce n’est donc ni une source, ni un puits de carbone. En revanche, dans une forêt arrivée à maturité et exploitée de façon durable, en régénérant les arbres extraits par les coupes, le stock de carbone de la forêt reste constant tandis que le bois extrait, qui sera conservé sur des longues périodes (dans la construction par exemple), constitue un autre réservoir de carbone : on aboutit à un effet « puits de carbone ». De même, lorsqu’une forêt est en croissance, et que sa biomasse augmente ou que son sol s’enrichit en matière organique, elle constitue un puits de carbone. C’est donc bien l’intervention raisonnée de l’Homme qui contribue à l’amélioration du bilan carbone.

C 7 – Monsieur Lilian MENANT de Malicorne sur Sarthe Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion. Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 8 – Monsieur Bruno ALLAIRE 40 ter, rue Paul Doumer à Sablé/Sarthe Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion. Procès verbal d’enquête remis au pétitionnaire François BRANGEON le avril 2016 Mémoire en réponse du pétitionnaire en date du mai 2016. SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 9 – Madame LABE Aude Mr OU Mme LABE Pascal Malpaire 72300 La Chapelle d'Aligné Le 22/04/2016, Mr Le commissaire enquêteur Mairie de Précigné 72 300 Précigné Objet : Avis d'enquête publique bois de Malpaire Monsieur, Je vous adresse ce jour, copie de mon courrier adressé à Mme La Préfète, demandeuse de l'enquête afin de vous faire part de mes remarques. Je reste bien entendu à votre disposition si vous avez besoin, Je vous prie d'agréer Monsieur, l'expression de mes sincères salutations, Mme LABE Aude Mr ou Mme LABE Pascal Malpaire 72300 La Chapelle d'Aligné Le 22/04/2016, Mme La Préfète Place Aristide Briand 72041 Le MANS Cedex 9 Objet : Avis d'enquête publique bois de Malpaire Madame, Je me permets de vous écrire ce jour, journée nationale de la terre, pour vous remercier d'avoir demandé cette enquête publique concernant le projet de carrières dans les bois de Malpaire. En effet, on ne comprend pas dans le contexte actuel de COP 21, où les plus grands dirigeants du monde entier se sont mobilisés, ou les médias nous demandent sans cesse de protéger nos écosystèmes ou tout simplement notre belle planète bleue qu'aujourd'hui, on puisse en catimini aborder un sujet tel que celui-ci en toute discrétion. Même chaque petit geste d'optimisation de nos ressources, permet de limiter l'impact sur la nature. Préserver notre eau, notre oxygène deviennent quasiment automatiques. On trie, on ne brume plus même dans des mentalités de campagne alors... comprenez- moi je ne suis pas contre les projets de carrières mais pourquoi dans un massif forestier si paisible, qui recèlent d'espèces effectivement menacées ou en voie d'extinction, et que sous couvert de profit on puisse éradiquer toute cette vie de faune, de flore et animalcule. On a en effet, déjà assisté à un projet similaire chez Mr De Balzac à environ noms à vol d'oiseau mais qui se trouve dans le département du Maine et Loire. Ce dernier avait également procédé à des sondages qui lui présageaient une excellente rentabilité, or, on sait à ce jour, qu'il est loin des résultats escomptés. Le cas de conscience reste, car le mal est fait lorsque les autorisations sont données. Le plus dommageable dans l'histoire c'est qu'après consultation du dossier sciemment très très épais, il reste malgré des omissions volontaires, je pense d'oublis d'espèces menacées qui ne sont pas énumérées dans leur dossier. Pour vous situer, j'habite à la lisière de ce bois, j'y ai passé d'excellents moments de convivialité avec les prédécesseurs, les De ROUGE, qui y sont nés, qui ont vendus en toute confiance à Mr BRANGEON, leur ayant fait une promesse verbale de ne pas abîmer ce qu'ils leur léguaient (je peux vous garantir qu'ils regrettent bien de ne pas leur avoir fait signés cet accord lors de l'acquisition). Cette forêt a des arbres centenaires voir bicentenaires, et on nous explique tout simplement que les 63 ha abattus vont être remis, même en double, mais avec quel incidence : 1/ sur le biotope 2/ sur les riverains 3/ sur tous ceux qui roulent sur cette départementale 24 qui est connue pour sa dangerosité.

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A ce jour, il exploite déjà vertement les bois, on voit le jour au travers, maintenant c'est la carrière (les), qu'en sera-t-il demain ? Il minimise sciemment le nombre d'habitant (20), sauf que chez moi, nous sommes déjà 6 ; le hameau de (à la Normanderie on compte au moins une quinzaine d'âmes avec 4 habitations au plus proche du futur projet. La commanderie est un hameau pas seulement une seule habitation comme décrit, le bossé (4) , et ainsi de suite ... Mr BRANGEON à une réelle aptitude à relativiser et minimiser sauf qu'en l'occurrence se sont nos biens et notre tranquillité qui est mise à mal. Nous riverains, avons choisis de vivre à la campagne, pour cet esprit de quiétude, être entouré de bois, est un choix de conscience puisque nous sommes loin de certaines commodités mais justement pour éviter les effervescentes de bruit ou autre chose en tout genre, qui fait que l'on ne regrette en aucun notre choix de vie. Vivre de cette manière est un privilège de chaque instant : entendre les coassements, les petits cris des oiseaux, les ululements de nos hôtes de ces bois , voire les chevreuils pâturer dans nos prés, et il; y aurait encore tant d'autre exemple.. Il a omis deux espèces qui sont le pic rouge, ou le chardonneret qui ne sont nulle part mentionné. Au vue des années à arpenter cette forêt, nous maigrirons sucement mieux que tous ces experts assis derrière leur bureau, quel est notre biotope. Il y a un dernier sujet qui me tracasse, qui va payer la réhabilitation de la voirie. En effet, je suis gérante de la Société Locations Services Voirie, qui était basée à mon domicile jusqu'au 1er janvier dernier. Après d'âpres négociations avec le Conseil général, on m'a refusé une nouvelle entrée sur la des, car on estime que cette route est trop dangereuse pour mes camions (j'ai une entreprise de transport, en autre). Et on va aujourd'hui, autoriser un balai incessant de camions (environ 5 à l'heure qu'on nous annonce) sur une départementale qui va être maculée d'argile, de sable ou terre tout simplement, et on peut autoriser cela. Je vous prie de m'excuser mais je ne comprends pas, pourquoi on ferait une telle différence entre ma structure (certes petite) et une société comme celle de Mr Brangeon. (aujourd'hui en SAS), qui aura pour incidence de rendre encore plus dangereuse cette D 24, d’accroître le trafic dans le bourg de la chapelle d'Aligné. Je suis en train de vendre mon bien suite à ce refus, qui a eu d'énormes impacts sur ma structure. J'ai exécuté un déménagement de force et non par plaisir. Même le camion des ordures ménagères, ne souhaite plus passer prendre mes déchets ménagers car jugé trop dangereux. La SAS a pour vocation de livrer ces extractions en local, mais pour aller au Mans, il faut passer par la Chapelle d'Aligné. Pour aller à Durtal ou Seiches, il faudra utiliser également cette route qui est déjà à ce jour, dans un état plus que moyen. ' Qui va payer pour cela, car dans tout son dossier même épais, il n'y fait nullement mention. Cela a été un des arguments du conseil général qu'ils m'ont demandé si mes camions allaient user cette route. Même si mon parc compte aujourd'hui 15 camions, il n'en sortait qu'un parieur car les autres sont en location longue durée. Nous ne sommes vraiment pas dans les mêmes proportions. Même Monsieur JARIAIS, maire de ma commune, a plaidé en ma faveur mais en vain. Aujourd'hui il perd une entreprise, des taxes et on va lui redonner des réhabilitations de voirie, quel cadeau ! Quand je constate dans le projet que les maires de Louailles et Précigné ne s'opposent pas au projet, cela va de soi puisque ces communes n'auront pas de nuisance. Voilà, je vous ai donné mon ressenti du plus profond de mon cour, car nos vieux se sont battus pour nous transmettre et un patrimoine et des valeurs, qu'aujourd'hui on peut bafouer pour la seule raison du mot PROFIT. Je reste bien entendu à votre disposition si vous avez besoin, Je vous prie d'agréer, Madame La Préfète, l'expression de mes sincères salutations, Mme LABE Aude

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Réponse : Plusieurs observations relatent la présence d’espèces qui ne seraient pas présentes dans l’étude « faune-flore » selon notre étude.  Certaines sont fantaisistes (C.9) puisque le « Pic rouge » n’existe pas en tant qu’espèce.  Certaines mentionnent des espèces très probablement observée à proximité du massif qui ne sont pas forestières. Elles ne peuvent donc pas effectuer leur cycle dans l’aire d’étude. C’est le cas de C.9 (Chardonneret élégant), A.13, C.26, A.14 (Huppe fasciée). Il est inexacte de considérer que l’exploitation de la forêt est aujourd’hui excessive. Toutes les opérations réalisées se font en parfaite conformité avec le programme annuel des coupes et travaux du Plan Simple de Gestion agrée par le Centre Régional de la Propriété Forestière des Pays de la Loire. Les propriétaires du massif ont changé mais le gestionnaire depuis vingt ans reste le Cabinet LORNE. Les opérations conduites ces vingt dernières années ont poursuivies de manière intangible des objectifs d’amélioration, de renouvellement et de valorisation du massif forestier. Il convient de noter les efforts conséquents entrepris ces dernières années par la SAS MALPAIRE pour réfectionner la desserte forestière très dégradée et curer le réseau des fossés. Concernant la dangerosité de la RD 24, un aménagement de la voirie est prévu. Les plans ont été réalisés par le Cabinet Branchereau et validé par la DDT. Les plans seront joints à cette réponse. Aucun camion ne passera par le bourg de la Chapelle d'Aligné. Tout le trafic sera dirigé en direction de Durtal, vers l'échangeur de l'A11.

C 10 – Monsieur LE DOUCE Alain 29, rue d'Etival 72210 VOIVRES-lèS-LE MANS VOIVRES, le 22/Avril/2016 Monsieur le Commissaire-Enquêteur Enquête Publique Déboisement forêt de La MALPAIRE à 72300 PRECIGNE Je reviens sur ce dossier, au sujet du plan d'eau de 2 ha qui est prévu être aménagé par le pétitionnaire, au cas où cette carrière verrait le jour. Je ne comprends pas que ce plan d'eau soit destiné, soi-disant, à recevoir les populations de batraciens (grenouilles et ôtons) devant mirer vers cet espace, alors qu'ils seront en danger de disparition par la destruction des 6 mares du territoire humide de la partie extraction des argiles. Les batraciens miment effectivement dans certaines conditions dès particulières; mais comment traverseraient-ils la des sans les dangers évidemment admis par les communautés scientifiques? Et quels intérêts auraient-ils à vouloir mirer vers ce site artificiel prévu en zone sèchent?? Ces animaux se sont installés, au 51 du temps, dans ces 6 mares pour y vivre confortablement grâce à la richesse extraordinaire de ces milieux humides. J'insiste sur ces milieux humides car c'est grâce à l'argile de son sous-sol qu'ils existent, et aussi que la forêt de chênes est aussi prospère. Le pétitionnaire prévoit donc de créer, de toutes pièces, un plan d'eau de 2 ha, carrément au nord de la zone sableuse de son chantier (appelée zone II située au nord de la D24, alors que la zone l située au sud de la D24 correspond à la zone argile). Croyez-vous sincèrement. Monsieur le Commissaire-Enquêteur, que les batraciens vont accepter de migrer et de s'installer sur une zone de conifères (sèche par excellence) alors qu'ils sont si bien sous les chênes et autres arbres de futaies, de plus de 100 ans qui vivent sur la zone Argile? NON... Car, que se passera-l-il dès lors que le carrier creusera pour extraire les sables de la zone II? Immanquablement il y aura abaissement de la nappe phréatique, donc abaissement de l'eau dans le plan d'eau qui est artificiel dans le projet, et ce contrairement aux affirmations du pétitionnaire qui dit qu'il n'y aura pas de ''rabattement de nappe''.

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C'est le sous-sol de sables et raves de la zone Il qui me permet d'affirmer cela. L'eau s'infiltre aisément dans ces matériaux regagnant toujours les points bas de circulation la plus facile. Il est donc évident que le niveau de l'eau de ce plan d'eau sera dès instable dans le temps en fonction des travaux et des saisons; alors que sur la zone I, le problème ne s'est jamais posé du fait de l'étanchéité des couches d'argile. D'où l'existence de ces nombreuses mares et ruisseaux qui règnent depuis des siècles sur la zone des argiles. Comment se fait-il qu'un plan d'eau, de surface au moins équivalente au total des 6 mares identifiées sur la zone 1, n'aie pas été prévu sur l'emprise même de cette parcelle des argiles reconnue très humide? C'est la solution de facilité qui a été retenue par le pétitionnaire car il a beaucoup plus d'intérêts financiers à se protéger sur la zone argiles que sur la zone sables … Milieux humides ou zones humides font l'objet maintenant de mesures de protections particulières au niveau Européen, ce qui entraînera les recours juridiques évidents si ce dossier devait être adopté !... Ne serait-il pas opportun de consulter les attendus de l'arrêté pris en 2009 par le Préfet de la Mayenne refusant le défrichement sur un projet quasiment identique, celui de la carrière dite de « l'Abat » que son propriétaire espérait ouvrir en forêt de Grande Charnie? Veuillez agréer, Monsieur le Commissaire-Enquêteur, l'expression de mes respectueuses salutations. Signé Alain LE DOUCE Nota: courrier déposé en mairie de précisé le 3 avril 2016 avant midi Réponse : Il convient de noter que certains points d’eau présents sur la zone de défrichement sont le produit d’interventions humaines. En effet, ces deux dernières décennies, les chasseurs ont creusé à la pelle mécanique des points d’eau dans le but d’abreuver la faune sauvage. Ces espaces ont progressivement été colonisés par des espèces de batraciens. Cette information démontre que l’intervention humaine est parfois, fort heureusement, favorable à la biodiversité. Les anciennes fosses d’extraction présentes au sein de la zone d’exploitation seront en effet, inévitablement détruites au fur et à mesure de l’exploitation. Comme le montre le plan de phasage de la demande de dérogation les premières mares touchées seront celles du sud de la zone 1 et du nord de la zone 2. Il est important de préciser que les mares présentes au sein des terrains sollicités ne seront pas détruites au même moment. En effet chacune d’entre elles seront détruites au moment de l’exploitation d’une zone. Ainsi, il restera durant toute la durée d’exploitation des sites de reproduction. Afin d’atténuer ces destructions il conviendra de créer des mares de substitution au moins deux ans avant la destruction des mares déjà en place. Ce délai permettra aux nouvelles mares d’être fonctionnelles au moment de la destruction des sites existants. Ces nouvelles mares devront être créées à proximité des mares déjà existantes sur les secteurs anciennement exploités. Les amphibiens, qui, pour certaines espèces peuvent effectuer des déplacements de 1 km iront de façon naturelle au sein de ces nouveaux sites de reproduction.

C 11 – Monsieur Jean-Marie VANHERPE 72540 Chemiré en Charnie Le 17 Avril 2016 Contribution à l'enquête publique unique ouverte du 21 Mars 2016 au 23 avril 2016 à la suite de la demande de la SAS Malpaire d'autorisation de défricher et d'exploiter une carrière de sables et d'argile sur le territoire de la commue de Précigné. Monsieur le commissaire enquêteur, . Veuillez recevoir par la présente ma contribution à l'enquête publique actuellement en cours sur la commue de Précigné, il s'y trouve plusieurs arguments qui plaident en faveur de l'abandon du projet et quelques questions qui s'adressent en priorité à la SAS Malpaire et que vous voudrez bien lui transmettre. Puissent les réponses à ces questions vous aider à formuler vos recommandations. SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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Commençons par l'évidence : l'idée qui consiste à dire qu'on pourrait, en 25 ans, détruire puis remettre en état tm patrimoine forestier qui a mis des siècles à se constituer est farfelue. Les arbres de la forêt de Malpaire s'épanouissent grâce au sol et'au sous-sol, remplacer ce sous-sol par des déchets ne peut que tl'œlsfol|nzer le site en dépotoir sur lequel d'autres arbres peineraient à survivre. L'étude qui conclut à tm intérêt économique au projet est biaisée. Elle n'évalue pas le coût de l'arrêt de l'activité sylvicole en particulier en termes de pertes d'emplois, elle élude l'activité du principal acteur en matière de traitement de déchets industriels. Par aillellm le dossier est incomplet et présente des incohérences. Il est incomplet dis le tome 2 de l'étude d'impact : les pages 7 à 12 du chapitre 3 de l'annexe 6 manquent (constatation .faite lors d'une consultation du dossier faite à la mairie de précisé). Ceci est tm manquement à la nécessaire information du public. Il convient de vérifier que ces manquements ne sont pas répétés dans les autres communes' où le dossier d'enquête publique est mis à la disposition du public. ' La demande présente des incohérences. Par exemple lorsqu'on considère la saison d'exploitation de l'aida e. Dans la demande de dérogation évoquée ci-dessous l'activité aurait lieu à partir de Septembre pour éviter le dérangement pendant la saison de reproduction, selon l'autorité environne- mentale elle aurait lieu en Mai-juin-juillet. Autre incohérence, en matière de transports : selon les chiffres du dossier, les véhicules utilisés ont une charge utile de 30 t, pour une extraction annuelle moyenne d'arcs e de 115 000 t cela exige environ 3833 rotations dans l'année, à raison de 17 rotations parloter cela conduit à par jour d'exploitation qui auraient bien du mal à tenir dans une saison de trois mois. Comme dans beaucoup d'autres dossier de ce genre c'est l'auto-contrôle qui est la seule règle que propose le pétitionnaire. Pourtant, bien folle serait une autorité en charge, par exemple de la sécurité routière, si elle se fait logiquement à l'auto-contrôle de leur vitesse par les automobilistes eux- mêmes. Ici, les données incohérentes présentes dans le dossier ainsi que les préconiserons de I'ARS qui souhaite que l'on s'assure du caractère inerte des déchets admis en remblais et que l'on vérité l'évaluation de l'impact sonore exigent la constitution d'une structure de suivi indépendante la meilleure solution demeurant l'abandon du projet. Venons-en aux questions qui s'adressent à la SAS Malpaire, elles portent sur les quatre points suivants. Une demande de dérogation absente du dossier. Une demande de dérogation pour la destruction, l'altération ou la dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos d'animaux, d'espèces animales protégées et la destruction d'espèces animales protégées a fait l'objet récemment d'il consultation du public (arrêté DIRCOL 2016- 0081). Cette demande de dérogation est directement liée au projet. Comment se fait-il qu'elle ne fasse pas partie du dossier d'enquête publique P L'étude jointe à cette demande exclut de considérer les espèces répertoriées sur la propriété hors du site faisant l'objet de la demande. Sous l'hypothèse d'une probable extension de la carrière, quel sera le traitement réservé d ces espèces ? Une nouvelle demande de dérogation sera-l-elle établie ? Des boisements compensateurs très éloignés. Le dossier de défrichement fait état de boisements compensateurs fort éloignés du site du projet alors qu'un éloignement en adéquation avec le contexte semble être une règle de bon sens. Ici, plu- sieurs interventions au cours de l'en-tête publique montrent l'existence de disponibilités locales. Pourquoi Repas avoir organisé une concertation locale sur le sujet des boisements compensateurs P Une opportune modification du PLU de la commune de Précigné. La maîtrise foncière dont fait amplement état la SAS Malpaire dans le dossier sans indiquer l'origine de propriété date de Novembre 2011. X cette époque le PLU de Précigné considérait la zone comme espace boisé classé. Son acquisition s'est donc accompagnée d'un plan de gestion sous engagement de gestion durable. ' . Qu'advient- il de cet engagement-de-gestion t|ur|c|zàl&-; - – Des solutions alternatives maximalistes. C'est le terme utilisé par l'autorité environnementale pour quarter les solutions alternatives présentées dans le dossier, ce qui discrédite totalement une véritable recherche de telles solutions qui par ailler sont présentées de manière très sucrante. SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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La 5AS Malpaire pourrait-elle présenter de manière plus complète ces solutions alternatives apn de démontrer qu'une véritable recherche de solutions (1 été effectuée ? Je vous prie d'agréer, Monsieur le commissaire enquêter l'expression de mes sentiments respectueux. Jean-Marie Vanherpe Réponse : Le défrichement et le décapage anticipé se fera à partir du mois d'octobre. L'exploitation sera faite à partir du mois de mai. L'évacuation des matériaux se fera sur toute l'année. Seule l'extraction se fera par campagne de 3 mois. La demande de dérogation a été remise dès le mois d’octobre 2015 au service de l’état. Toutefois, de nombreuses corrections ont dû être effectuées. La version finale a été remise en mars 2016. Ce délais n’a pas permis de fournir la demande de dérogation lors de l’enquête public. Il est inexact d’indiquer que l’exploitation du site se fera au détriment de l’activité sylvicole. Au contraire, la réalisation de ce projet nécessitera l’intervention de bucherons, de débardeurs et d’entreprises de transport de bois. Il conviendra de valoriser les bois selon leurs usage dans un marché actuellement très demandeur. Ces produits viendront alimenter la première transformation de la filière. Ce projet offrira également du travail aux entreprises de travaux forestiers et aux pépiniéristes pour la réalisation des plantations et des entretiens réguliers. Par ailleurs, en exploitant le sous-sol nous créons des emplois (extraction de l’argile et du sable, commercialisation des matériaux, remblaiement, transport des matériaux)

La réponse a déjà été apportée sur les aspects urbanistiques. Une emprise forestière qui bénéficie d’une autorisation de défrichement change d’affectation ou de nature de culture. Elle est de facto soustraie à l’obligation de présenter une garantie de gestion durable. En revanche, lorsque l’état bois est reconstitué, l’emprise est à nouveau soumise à la règlementation forestière.

C 12 – Monsieur Christian BESNARD Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion. Nous sommes propriétaires de chevaux, pour eux l'air deviendra irrespirable et pourra leur provoquer d'importantes infections respiratoires. S'il vous plait pour le bien de tous, faite en sorte que cette carrière ne voit pas le jour.

Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

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C 13 – Monsieur Michel ANDRE de Sablé/Sarthe Monsieur, Je suis Monsieur ANDRE Michel. Je suis propriétaire de deux fermes autour des bois de Monsieur BRANGEON. J'ai planté environ 45 ha de chênes pour améliorer le massif forestier. J'étais content que Monsieur BRANGEON ai acheté la forêt en espérant qu'il se comporte comme un forestier car il s'agit d'une forêt centenaire magnifique et je m'aperçois que j'ai à faire à un pollueur. Je suis éleveur en bordure des bois à Monsieur BRANGEON depuis quarante ans. Je n'ai jamais utilisé d’engrais chimique et pesticide. Je sers le ministère de l'intérieur à Paris en leur assurant que mes viandes sont naturelles et saines ainsi que plusieurs grands restaurants. Donnez moi la solution pour la suite. Monsieur je vous fait confiance dans votre décision. Signé Michel ANDRE la Blanchardière 72300 Précigné tél 02 43 95 32 66.

Réponse : Nous félicitons M. ANDRE Michel pour sa démarche environnemental et nous voulons le rassurer que nous sommes depuis tout temps dans la même démarche.

C 14 Monsieur Lucien HAYET Est-que l'enquête publique peut corriger les dérives flagrantes du projet de carrière « Malpaire ». Trois questions se posent :  Pourquoi détruire 63 hectares d'une forêt plusieurs fois centenaire pour exploiter du sable et de l'argile ? Il aurait été plus judicieux de s'orienter vers des terrains nus. Ils existent certainement ces terrains, mais faute d'avoir fait des recherches en ce sens on a retenu la solution la plus agressive pour la nature. Bizarre, et bravo les acteurs : promoteurs, élus, experts...  Dans le droit fil du vieux principe = « l'Intérêt pour soi et des les nuisances pour les autres » les initiés de l'agglomération du Mans se sont réservés 46 ha 66 a de reboisements compensateurs soit soustrait de l'attribution globale. Évidemment, ils s'étaient informés contrairement aux « Manants » de Précigné et de la Chapelle d'Aligné. Aujourd'hui suite à à l'obligation légale de communiquer le projet de dossier aux « locaux » on constate qu'il y a de nombreuses demandes de reboisements compensateurs situées dans un rayon de 10 km autour de la carrière.  Pour répondre à ces demandes on doit s'interroger :  soit en pénalisant le gestionnaire pour lui demander de reboiser 3 fois ou bien de 2 fois la surface détruite ?  Soit en demandant aux initiés situés au-delà de 30 km, qui ne subissent aucune nuisance, de retrouver leur honneur en cédant leur attribution aux manants de Précigné et de La Chapelle d'Aligné (ou une action de la Préfecture).

Réponse : Les exploitations de carrières se font aux endroits où le gisement est disponible. L'argile identifiée au niveau du projet est de très grande qualité. L’intégralité des surfaces en boisements compensateurs sont pourvus. Chaque dossier retenu fait l’objet d’une convention de mise à disposition engageant le propriétaire foncier et le pétitionnaire. Ces engagements contractuels ne peuvent être déliés sans préjudice pour l’une ou l’autre des parties. SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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C 15 – Madame Gisèle VAIDIE Grosloup à Précigné Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion.

Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 16 – Monsieur Jean-Louis VAIDIE Grosloup à Précigné Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion.

Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 17 – Monsieur Jean-Louis LAUFERON La Chapelle d'Aligné Le 21 avril 2016 ENQUETE PUBLIQUE - Demande d'ouverture de carrière SAS Malpaire Commune de Précigné Monsieur le commissaire enquêteur je vous prie de trouver ci-après les observations que je formule concernant le projet soumis à enquête publique cité plus haut : 1. Sur la forme  Absence de publicité sur les RD d'accès au bourg de Précigné. Destruction des panneaux réglementaires au droit du projet le 15 ou le 16 avril 2016. Absence d'avis des PPA dans les dossiers à disposition du public en mairie alors que celui de I'ARS est disponible sur internet site Pref. de la Sarthe. Tout le monde n'a pas internat ou ne surfs pas.... Tome 2 - Annexe 6 les pages 7 à 11 sont inexistantes. D'où l'impossibilité d'avoir connaissance des sondages. Ce qui aurait été bien utile pour connaisse la qualité du gisement et la cote à laquelle les nappes d'eau apparaissent.

Réponse :

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L'affichage réglementaire a été réalisé.

2. Sur le fond  Le projet de boisement compensateur ne tient pas compte des potentialités locales. Il a été manifestement orienté . .. . Ce projet a bien été visé par la DDT. A-t-elle donné son avis ? L'accès de la carrière est représenté sur les plans de manière trop simpliste (deux traits parallèles aboutissant à la RD 24). Ce projet a bien été visé par la DDT. A-telle donné son avis ? Dans le tome 2 le bureau d'étude Calligé mentionne, à juste titre, un risque cinétique concernant l'impact sur la RD 24. Le pétitionnaire mentionne des flux de poids lourds en se basant sur la production annuelle et les jours ouvrés. Or il faut savoir que certains jours il peut y avoir très peu de camions et d'autre beaucoup plus que prévu. D'autre part le projet de fret retour pour les camions est utopique. Cela ne marche jamais... . D'où plus de camions que prévu, les uns pour l'enlèvement des produits, les autres pour l'apport des matériaux de remblaiement. Un aménagement sérieux de la RD 24 au droit de ce projet s'impose. Il en va de la sécurité des usagers de cette route. Imaginez la situation avec des camions, en attente d'ouverture de la carrière, stationnés en bordure de la RD 24.

 Au cours de votre visite du site l'état de cette route ne vous aura pas échappé. Depuis sa réfection, il y a au moins dix ans, elle n'a cessé d'être en réparation. Supportera-t-elle un trafic PL supplémentaire ? Il est prévu une bande de 10 mètres en bordure de la RD 24 devant servir de protection visuelle et devant accueillir un merlon de protection. Cette largeur sera insultante. D'autre part tous les experts forestiers soulignent l'effet t< de lisière y) faisant courir un risque aux usagers en cas de grand vent. La quantité de remblais inertes est estimée à 85 000 m3 par an. Il est peu probable que les projets de travaux du secteur génèrent une telle quantité de matériaux inertes. D'où viendront les matériaux manquants ? Dans la description du processus de traitement des matériaux destinés à la production de sables et de gravillons il est fait état d'une installation de criblage mobile. Il est rare que ce genre d'installation soit équipé pour le traitement sous eaux qui s'impose pour des matériaux « argile-graveleux ». N'est-il pas à craindre que l'exploitant procéda en cours d'extraction à un « lessivage » des matériaux brut dans l'excavation, ce qui aurait pour effet la création de MES au détriment de la circulation des eaux par capillarité dans le sol ?  Dans la destination des produits il est largement fait état de leur utilisation en tranchée en remplacement de matériaux plus noble. Il est fort douteux que les donneurs d'ordre acceptent des matériaux de seconde zone alors qu'ils ont à leur disposition produits de qualité. On ne remblaie pas des tranchées avec n'importe quoi. Des informations sérieuses permettent d'aborder que les responsables de l'entreprise de fabrication de briques de Ducal ont découvert à la lecture du dossier que le pétitionnaire envisageait de leur fournir leur matière première. Il en serait de même pour les entreprises de Rairies également citées. Il est bon de rappeler que l'emploi des matériaux alluvionnaires est interdit en Sarthe pour la constitution des routes et plate-formes. Le bilan que vous ne manquerez pas de faire vous démontrera, je le souhaite, que les lacunes du projet et son impact environnemental désastreux, eu égard à la médiocrité des produits générés, ne justifient en aucun cas une telle atteinte à l'environnement. Vous en tirerez les conclusions qui s'imposent. Signé : Jean-Louis LAUFERON

Réponse : Les boisements compensateurs ont effectivement été jugés recevables par la DDT de la SARTHE.

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Il s'agit d'une moyenne calculée. Il y aura donc effectivement des jours avec plus de camions et d'autre avec moins. Concernant le frêt retour, tout sera fait pour que celui-ci fonctionne au mieux. Il s'agit ici d'un intérêt environnemental et économique. Concernant la dangerosité de la RD 24, un aménagement de la voirie est prévu. Les plans ont été réalisés par le Cabinet Branchereau et validé par la DRT. Les plans sont joints à cette réponse. La bande boisée entre la RD 24 et l'exploitation sera d'au minimum 80 m pour la partie Nord et de 50 m pour la partie Sud. Aucun effet de lisière n'est à craindre. Par ailleurs, un suivi des arbres sera effectué et des mesures seront mises en place si nécessaires. Aucun lavage des matériaux ne sera réalisé sur le site. Un suivi de la qualité des eaux et du plan d'eau sera réalisé à la charge de l'exploitant. Il s'agit de sables de substitution aux sables alluvionnaires dont la qualité est nécessaire pour la fabrication de béton. Concernant les débouchés pour l'argile, Cf. courrier 21 de l'entreprise des Rairies. Il est bon de rappeler que l'emploi des matériaux alluvionnaires est interdit en Sarthe pour la constitution des routes et plate-formes. C'est pour cela qu'il faut exploiter un sable de substitution.

C 18 - Monsieur et Madame BARDOUX Alain 26, rue de DURTAL 72300 Précigné Le 22 Avril 2016 Monsieur le Commissaire enquêtes Notre belle foret de Malpaire ne mérite pas d'être amputée. Nous allons détruire des bois magnifiques et un écho système d'une des plus belles forêts de notre département. A quoi servent NATURA 2000 et La COP 21, si ce n'est pour protéger ces sites. Pour ces raisons, je vous demande de donner un avis défavorable à ce projet. Je suis natif et habitant de Précigné depuis toujours. Signé : Alain Bardoux

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Réponse : Il convient de noter que l’emprise du défrichement porte sur des peuplements forestiers de qualité commune pour ce secteur géographique. Plusieurs arguments viennent étayer cette position : 1- La forêt de MALPAIRE ne fait l’objet d’aucun classement environnemental particulier ou remarquable (ZNIEFF, Natura 2000, APB, ...). 2- La DDT de la SARTHE a fixé un coefficient multiplicateur de 2 pour les boisements compensateurs sur une échelle de 1 à 5. Le coefficient est proportionnel à l’intérêt de la zone défrichée sur le plan environnemental, économique, récréatif… Le coefficient retenu montre que la DDT de la SARTHE considère que la zone défichée ne présente aucun intérêt majeur. 3- Le Cabinet LORNE gère le massif depuis presque 20 ans. Il procède chaque année au marquage des coupes programmées de telle sorte que la forêt soit intégralement parcourue tous les 10 ans. Lors de ces passages, nous réalisons des inventaires en plein de tous les chênes d’un diamètre à hauteur d’homme supérieur à 20 centimètres. De ce fait, nous disposons d’éléments très précis pour apprécier la densité des peuplements, les caractéristiques dendrométriques (grosseur, hauteur…) et leur évolution entre deux passages. A partir des informations collectées, nous sommes en mesure d’indiquer : a. La partie située au Sud de la route est marquée par un certain vieillissement et un retard de renouvellement. La régénération naturelle a des difficultés à s’installer et à se développer en raison d’une vigueur particulière de la végétation adventice (constat qui d’ailleurs avait été corroboré par le CRPF il y a quelques années). b. La partie située au Nord est assez clairsemée et peu productive. Plus on remonte vers le Nord, plus la qualité des peuplements se dégrade avec l’apparition de taillis simples dégradés.

C 19 - Fédération Départementale des Chasseur de la Sarthe Commissaire Enquêteur Mairie de Précigné Rue Alain de Rouge 72300 Précigné Voivres-lès-le-Le Mans, le 21 avril 2016. Objet : Forêt de MALPAIRE Monsieur Le Commissaire, Aux vues des atteintes à la Faune et à la Flore dans la forêt de MALPAIRE, la Fédération Départementale des Chasseurs de la Sarthe demande, par la présente, au Commissaire Enquêteur de donner un avis défavorable à la construction d'une carrière au sein de cette même forêt. Vous en remerciant par avance, Nous vous prions d'agréer, Monsieur Le Commissaire, à nos salutations les meilleures. Le Président de la FDC 72, Henri-Jacques de CAUMONT LA FORCE Le Grand Courtu – 72210 VOIVRES-Lès-LE MANS Tél. 02 43 82 21 46 - Fax 02 43 82 68 23 – [email protected]

Réponse : Il existe des sites de substitution à proximité immédiate de l'aire sollicitée. La contribution de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Sarthe ne s’appuie sur aucun élément probant. Il s’agit d’une simple déclaration de principe alors que le projet de réhabilitation du site prévoit au contraire la création d’un biotope diversifié (lande, zone humide, étang, boisement) qui ne peut être que profitable à la faune sauvage.

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C 21 – Les RAIRIES Montrieux Rémy Route de Fougeré 49430 Les Rairies le 21/04/2016 Monsieur te Commissaire Enquêteur MAIRIE DE PRECIGNE Objet : Enquête Publique relative au projet d'exploitation d'une carrière présentée par la SAS Malpaire sur la commune de Précigné. Monsieur le Commissaire Enquêteur, La commune des Rairies est l'un des centres majeurs de la terre cuite sur le plan national, comptant à son apogée 60 briqueteries. La Société Terres Cuites des Rairies continue à faire vivre la tradition locale et notre clientèle dépasse les frontières de notre pays. La poursuite de notre activité est liée à notre savoir-faire et à la proximité d'une matière première de qualité : l'argile. Le projet d'exploitation d'argile mené par la SAS Malpaire présente des atouts sociaux et économiques dans le respect de l'environnement :  assurer les réserves à terme pour les approvisionnement locaux ;  assurer l'accès à une ressource supplémentaire destinée pérenniser et développer les emplois locaux de notre filière. L'activité d'une carrière et son réaménagement participent à la valorisation d'un milieu et d'un paysage qui lui est associé. Le réaménagement d'une carrière favorise souvent le développement d'une flore et d'une faune diversifiées. D'anciennes exploitations ont d'ailleurs été classées en ZNIEFF (Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Floristique et Faunistique). Au regard de tes éléments, ce projet d'exploitation participe au développement économique responsable et contribue à l'aménagement du territoire. Demeurant à votre disposition pour vous fournir de plus amples informations (tel port : 06-86-87-06-16), Je vous prie de croire, Monsieur le Commissaire Enquêteur, à l'expression de mes salutations distinguées. Rémy MONTRIEUX S A S. Terres Cuites des Raidies 49430 Durtal

Réponse : Ces éléments apportent les réponses à M. LAUFERON, courrier 17.

C 22 – Monsieur Rodolphe LELASSEUX 53290 BOUESSAY Précigné le 23/04/2016 Introduction : Un chêne bien formé permet d'accueillir plus de 3 à 4000 insectes annuellement et surtout en période de reproduction. Ce stock alimentaire permet à une multitude d'oiseaux et de chiroptères (15 espèces recensés) de se nourrir. Pour 50 hectares, C'est un immense stock alimentaire qui va disparaître de ce milieu avec des conséquences graves sur l'avifaune et les coléoptères. Les taux de reproduction vont en être impayés irréversiblement. Les mesures conservatoires sont insuffisantes et inappropriées ; La replantation doit être non pas aux nombres d'arbres plantés, mais à deux points essentiels ; -1' équivalence en biomasse visible et souterraine, en prenant en-compte 25 ans de vieillissement du peuplement. L'équivalent en stock carbone en prenant en compte 25 ans de vieillissement de peuplement. De plus, - L'impact sur la biodiversité de replantation sur des parcelles prairiales et sur des zones humides n'a pas été pris en compte. L'impact sur une zone humide transformée en zone boisée, conséquence disparition des espèces protégées liés à la zone humide (amphibiens par exemple). L'impact sur une zone prairiale, conséquence disparition de la flore remarquable (orchidées). SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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- Les parcelles appartiennent à des propriétaires autres que ceux du projet. Que feront ces propriétaires par la suite sur ces zones replantées ? Un plan de gestion à vie, de ces zones replantées, est il prévue avec ces propriétaires ? La gestion sera-l-elle laissée à I'ONF ? Ces parcelles ont elle pour objectifs de se transformer en flot de vieillissement ? Les mesures conservatoires sont très largement insuffisantes. Ce projet impacte irrémédiablement la biodiversité. Il ne doit pas voir le jour. Rodolphe Lelasseux (Administrateur de la LPO France 1999/2013) (vice-président de la LPO Sarthe 2004/2013)

Réponse : Le projet prévoit la création de zone humide / mares au cours de l’exploitation du site. Aucune Orchidée n'a été observée sur le site. Il est inexact d’affirmer que le « stock » alimentaire va disparaitre en bloc. Il fera l’objet d’une récolte par tranche compatible aux contraintes techniques et aux seuils de rentabilité pour la valorisation des produits forestiers. De ce fait, les défrichements s’effectueront par tranches minimales de trois hectares (à l’exception de la parcelle pure de Pin Maritime qui devra être récoltée comme une entité indissociable de 5 à 6 hectares). La remise en état des emprises destinées au reboisement s’effectuera également par tranches. Dans l’optique de constituer des entités de gestion cohérentes et afin de rationnaliser les travaux, les tranches de reconstitution seront d’une surface d’au moins cinq hectares. Les boisements compensateurs réalisés seront soumis à la règlementation forestière qui protège leur destination. Lorsqu’ils sont compris sur une propriété soumise à un Plan Simple de gestion, ils seront incorporés par voie d’amendement. Lorsqu’ils ne sont pas compris dans un tel périmètre, ils pourront, si le propriétaire le souhaite, faire l’objet d’un document de gestion durable (Règlement Type de Gestion ou Code de Bonnes Pratiques Sylvicoles). Le pétitionnaire a une obligation de résultat à 5 ans. Il doit donc assurer le suivi et les entretiens de ces boisements compensateurs avant que la DDT n’effectue une réception définitive et contradictoire. Ensuite, il appartient au propriétaire de gérer les plantations. Il convient de noter que les jeunes plantations forestières sont généralement des biotopes très riches puisque la végétation herbacée et arbustive est souvent abondante.

C 23 – Monsieur ROMARY et Mlle GAULT Notre Dame du Pé OBJET : Échantillon d'arguments pour dire NON A LA CARRIERE DE MALPAIRE NOTRE-Dame-du-Pé le 24.04.2016 MONSIEUR LE COMMISSAIRE ENQUETEUR NE DONNEZ PAS VOTRE ACCORD A CE PROJET ! En effet, il ne présente AUCUN INTERET pour les populations impactées de près ou de loin ! C'est un PIED DE NEZ'' à l'écologie, et à la COP 21'' ! Mais ou sont donc passées les belles leçons de morale sur l'environnement?....vous nous proposez que nuisances, de tous ordres , bruits poussières, pollutions, destructions de la faune et la flore, protégé ou non ! ...saccage des arbres ! ! ...(des chênes de qualité notamment) ...etc... Et aussi, on croit rêver... ''Reboisement en dehors' des zones détruites! !''...Une aberration! ....puis, rebouchage des trous d'exploitation de la carrière par des matériaux inertes! !??...De quels déchets s'agit-il vraiment ? on ne pose même pas la question car on ne le saura-jamais! ...En effet, l'entrepreneur à l'origine de ce projet n'est-il pas lui-même collecteur de déchets'' en tout genres?! ! ... Alors , Messieurs les décideurs, commencez donc par le début en interdisant formellement le défrichage du site Puis n'accordez aucune dérogation au transfert sur d'autres sites d'espèces protégées.

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CE PROJET NE DOIT PAS VOIR LE JOUR !!!... Signés : Mr ROMARY Roland ; Mlle Gault M-T.5 Rue. J. M. Moreau 72300 NOTRE dan DU PE

Réponse : Il convient de rappeler que les arbres sont des êtres vivants, qui germent d’une graine, se développent puis meurent. L’espace forestier est aujourd’hui un espace géré et façonné par l’Homme en perpétuel renouvellement. Il est inexacte de laisser croire que la forêt de MALPAIRE est un ensemble naturel figé, tel un monument historique, et ce, depuis la nuit des temps. Au contraire, l’absence de renouvellement et le vieillissement des peuplements forestiers conduit parfois à une impasse. Le meilleur exemple actuel est celui de la futaie des Clos en forêt domaniale de Bercé. Celle-ci a été maintenue le plus longtemps possible en l’état compte-tenu de son caractère exceptionnel pour le plus grand plaisir des amoureux de la forêt. Malheureusement, sa disparition est irrémédiable et l’ONF a d’ors et déjà programmé son remplacement. Une simulation de la propagation du bruit a été faite (Figures 31 et 32 p121 et 123 du Tome 2 et annexé au présent courrier). Aucune émergence supérieure à 5 dB ne ressort de cette simulation. Un suivi bruit sera réalisé (1 fois par an pendant 3 ans puis tous les 3 ans) à la charge de l'exploitant afin de vérifier la conformité des niveaux sonores en limite de site et de l'émergence aux habitations les plus proches. Pour limiter l'impact sur l'air, plusieurs mesures seront prises (Cf. p163 du Tome 2). Les matériaux extraits seront humides (argiles déjà humides et sables extrait en eau). Par ailleurs, les pistes seront arrosées par temps sec. De plus, l'écran boisé dans la bande des 10 m limitera la propagation de poussières en dehors du site. Enfin, un suivi des retombées de poussières, à la charge de l'exploitant, sera réalisé tous les ans pendant 3 ans puis tous les 3 ans. Comme il est mentionné en p150 du Tome 2, un suivi de la qualité des eaux (piézomètre et plan d'eau) 2 fois par an sera réalisé et les paramètres suivants seront analysés : pH, T°, MES, DCO et HCT. Un aménagement de la voirie est prévu (signalé en p162 du tome 2). Les plans, annexés au présents courrier, ont été établit par le Cabient Branchereau et validé par la DRT. Concernant l'enfouissement des déchets inertes, comme il est mentionné dans le dossier, P37 et 38 du Tome 1, Les matériaux admis seront les suivants : CODE DÉCHET DESCRIPTION (1) RESTRICTIONS (1) 17 01 02 Briques Uniquement les déchets de production et de commercialisation ainsi que les déchets de construction et de démolition ne provenant pas de sites contaminés, triés (2) 17 01 03 Tuiles et céramiques Uniquement les déchets de production et de commercialisation ainsi que les déchets de construction et de démolition ne provenant pas de sites contaminés, triés (2) 17 05 04 Terres et cailloux ne contenant pas de substance A l’exclusion de la terre végétale, de la tourbe et des terres et cailloux provenant dangereuse de sites contaminés 20 02 02 Terres et pierres Provenant uniquement de jardins et de parcs et à l’exclusion de la terre végétale et de la tourbe SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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(1) Annexe II à l’article R. 541-8 du code de l’environnement. (2) Les déchets mentionnés dans cette liste doivent être préalablement triés et ne doivent pas contenir d’autres types de matériaux tels que des métaux, des matières plastiques, du plâtre, des substances organiques, du bois, du caoutchouc, etc., Seuls des déblais de chantier de terrassement seront mis en dépôt sur le site.

C 24 – Monsieur Jean-Louis DESALAY Le petit Denêche à Notre dame du Pé Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion. Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 25 – Joël LANGLAIS Promenade nature Sablé Joël Langlais le 23 avril 2016 sa me GO Pu L Monsieur le Commissaire enquêteur, Je vous demande de donner un avis défavorable à l'ouverture d'une carrière en forêt de Malpaire. Dans une perspective de gestion durable, le: grands principes de l'exploitation de: forêt ont été précisées lors de différentes conférences internationales. La conférence européenne pour la protection des forêts en Europe, Lors de la réunion d'Helsinki et 1993, énuméré les critères retenus. Ces critères de gestion durable sont repris dans l'article 1 du code forestier. Les principaux sont les suivants : assurer la santé et la vitalité des forêts s'assurer des capacités de régénération des forêts, c'est-à-dire ne pas se mettre dans des situations où on n'arrive plus à renouveler les peuplements à leur terme pour les générations futures  s'assurer que la fonction économique de la forêt est durablement satisfait, notamment pour les besoins en éco-matériaux de la filière bois, ce qui contribue à lutter comme l'effet de serre par piégeage du carbone en maintenant la productivité des forêts.  s'assurer que le: fonction: sociales et environnementales sont prises en compte, notamment concernant l'accueil du public, le maintien de la biodiversité et l'équilibre faune/flore (source ONF) C'est impensable que cela se passe en France, pays de la COP 21 et qui plus est, dans la circonscription de Monsieur Stéphane Le Foll ministre de l'Agriculture de l'Agroalimentaire et de … la Forêt. Signé : Joël LANGLAIS Président Le Clôteau 72300 Précigné Tél. 02 43 92 26 40 [email protected] http://www.promenade-nature.fr

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Réponse : La réponse figure dans la contribution elle-même. Le projet présenté par la SAS Malpaire vise à « s’assurer la santé et la vitalité des forêts, s'assurer des capacités de régénération des forêts, c'est-à-dire ne pas se mettre dans des situations où on n'arrive plus à renouveler les peuplements à leur terme pour les générations futures, s'assurer que la fonction économique de la forêt est durablement satisfait, notamment pour les besoins en éco-matériaux de la filière bois, ce qui contribue à lutter comme l'effet de serre par piégeage du carbone en maintenant la productivité des forêts ». En revanche, la fonction récréative revient aux forêts communales et aux forêts domaniales.

C 26 -Sarthe Nature Environnement Objet : Enquête publique sur la création d'une carrière dans la forêt de Malpaire – Précigné Sarthe à l'attention de Monsieur le Commissaire Enquêteur, Dispositions légales : La demande doit s'inscrire dans un projet fondé sur une raison impérative d'intérêt public majeur y compris de nature sociale ou économique. Le pétitionnaire doit démontrer qu'il n'existe pas d'autre solution alternative satisfaisante. Les opérations ne doivent pas porter atteinte au maintien, dans un état de conservation favorable. des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle (que l'on affecte des individus, des sites de reproduction ou des aires de repos). Ce projet de carrière nous suggère les remarques suivantes : à la lecture, le dossier est fort bien construit : conforme à la législation jusque dans les moindres détails, depuis le plan d'exploitation jusqu'à la remise en état... - Cependant une étude plus attentive permet de mettre en lumière des incohérences, des omissions, ... bref des raisons de s'opposer à ce projet. L'enquête s'est ouverte dans une certaine confidentialité, affichage légal certes mais minimaliser, affiches posées le long de la route dans un endroit où s'arrêter relève du suicide..., bien que cet affichage ait apparemment été complété en cours d'enquête on ne peut pas dire que l'information du public ait été satisfaisante. D'autre part, nous jugeons nuisible à la bonne compréhension du dossier la séparation de l'en-tête sur la arrière et de la demande de dérogation pour destruction d'espèces protégées. Cette consultation uniquement par voie informatique n'était pas accessible à tous facilement, et la non concordance de dates entre enquête et consultation ne pouvait qu'entraîner la confusion. C'est d'autant plus regrettable que le volet faune/flore de cette demande est plus détaillé que l'étude d'impact sur la biologie des espèces menacées par le projet. Ouvrons le dossier - Difficile à consulter au vu des nombreuses redites, des chapitres entiers figurent à la fois dans plusieurs rubriques, et nous nous interrogeons sur la nécessité de certains chapitres concernant la Bretagne, voire tout l'ouest de la France. - Par contre, la description des espèces incluse dans la demande de dérogation (donc absente du dossier présenté en mairie) aurait dû, à notre sens, figurer dans l'étude d'impact, dont le volet faune/flore nous semble insuffisant et mal équilibré : difficile de se faire une idée précise des espèces, même ordinaires, présentes sur le site. La liste complète ?- des espèces observées est renvoyée dans l'annexe 3, mais uniquement en noms latins ! Donc peu compréhensible au grand public. Nous avons noté quelques oublis : la huppe fasciée, l'alisier terminal, et nous nous étonnons de l'absence du hibou moyen duc, Asio Otes). Impossible de passer sous silence l'observation de M. Guillais, forestier riverain des parcelles concernées, qui dit et écrit avoir observé le scarabée pique-prune Osmoderma Eremita dans sa chênaie. L'étude d'impact n'en fait pas mention, mais ne mentionne pas non plus une prospection particulière pour cette espèce qui a déjà « fait la une » en Sarthe ! C'est pourquoi nous prions instamment M. le Commissaire Enquêteur de mettre au moins une réserve à ce sujet, demandant une expertise indépendante sur les chênes et châtaigniers âgés présents sur le terrain, savoir si oui ou non Osmoderma y est présent (il est bien en forêt de Bercé).

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- Les surfaces en jeu sont importantes, en particulier pour l'argile. La disparition des arbres et du sol forestier sera sensible sur l'ensemble du terrain, car lorsque le reboisement commence sur la phase 1, le décapage et le défrichement sont sur la phase 5 ! Le reboisement bien que fait au fur et à mesure n'aura pas l'effet escompté en théorie, car une chênaie, acidophile ou non, met un bon siècle à se reconstituer et l'impact sera donc très loin d'être aussi faible que le prétend le dossier.

Réponse : Plusieurs observations relatent la présence d’espèces qui ne seraient pas présentes dans l’étude « faune-flore » selon l'étude du CPIE. Certaines mentionnent des espèces très probablement observée à proximité du massif qui ne sont pas forestières. Elles ne peuvent donc pas effectuer leur cycle dans l’aire d’étude. C’est le cas de C.9 (Chardonneret élégant), A.13, C.26, A.14 (Huppe fasciée). Malgré nos recherches (y compris nocturnes), nous n’avons pas détecté la présence du Hibou moyen-duc (C.26). Concernant l'Osmederma, il n'a pas été observé. Par ailleurs, Les vieux arbres cariés présentant du terreau sont davantage présents de façon isolée ou en lisière (à l’exception des parcelles de châtaigniers greffés ou vieilles futaies de chênes). Ceci ne correspond pas à la physionomie sylvicole de l’aire d’étude.

Sur les boisements compensatoires : la législation prévoit que les parcelles boisées en compensation des atteintes à la forêt se fassent au plus près des parcelles concernées, et la législation en cours de discussion indique un rayon de 25 à 30 km. Or nous découvrons que certaines parcelles sont à plus de 50 km, voire à 90 km, à l'autre bout du département ! Si l'on ajoute que les transitions conduisant au choix de ces parcelles se sont déroulées dans la plus grande confidentialité, écartant même certains voisins immédiats qui souhaitaient reboiser leurs terres, la question se pose de savoir si le carnet d'adresses du cabinet de l'expert forestier n'a pas pris le pas sur l'intérêt environnemental, voire sur les dispositions légales... nous sommes plus près des intérêts de certains particuliers que de l'intérêt public majeur. Ajoutons que les protocoles de reboisements font largement appel au pin-up et aux antigerminatifs, en contradiction avec les pratiques de protection de l'environnement. Le résultat ne peut en être qu'une culture de bois, pas une forêt.

Réponse : Il y a confusion sur l’échéance de reconstitution de la Chênaie. La reconstitution est effective au jour du reboisement même si l’aspect visuel ne sera compensé que plus progressivement (probablement à partir d’une trentaine d’année suivant la plantation). Il est inexacte de déclarer que les boisements compensateurs doivent être implantés à toute proximité des parcelles défrichées (réponse déjà formulée). Le choix des sites retenus a déjà fait l’objet d’une explication.

Enfin, il convient de bien préciser le rôle prédominant de la production de bois dans les forêts privées. C’est une fonction primordiale mise en exergue par les Schémas Régionaux de Gestion Sylvicole qui incite à la mobilisation du bois. La forêt c’est aussi, selon les termes employés « une culture de bois ». L’usage des produits phytosanitaire a déjà fait l’objet d’une explication

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- L'exploitation est annoncée sur 2 périodes d'un mois pour le sable, 3 mois consécutifs pour l'argile (mai juin juillet, ce qui n'est peut-être pas le meilleur moment si l'on veut ne pas déranger la faune, d'après les autres indications elle aura été dérangée, voire déplacée lors du défrichement l'année précédente de septembre à décembre). On peut résumer les données d'exploitation en un tableau simple : Tonnage moyen/an Sable 40 000 t/an Argile 115 000 t/an Charge utile d'un camion 30 t 30 t Camions /an 40 000:30 = 1333 115 000 : 30 = 3833 Nb de rotations / jour 9 17 Nb de jours nécessaire 1333 : 9 = 148 3833 : 17 = 225 jours jours Durée annoncée d'exploitation 2 mois 3 mois ... ce qui donnerait 70 à 75 jours de travail par mois (cherchez l'erreur), mais lorsqu'on se réfère à la page 114 de l'étude technique on découvre : 230 jours par an... où est la vérité ? Par ailleurs, le nombre de passages de camions par jour (étude d'impact page 86) ne tient pas compte dans les conclusions du trafic dû aux déchets destinés à la fosse d'argile ; il faut compter deux fois 34 passages, donc 68 + les 18 pour le sable, le total est donc à prévoir de 86 passages de camions par jour, soit près de 10 par heure ou un camion toutes les six minutes. L'autorité environnementale, dans son avis, aboutit exactement aux mêmes conclusions. L'impact trafic est donc largement sous-estimé, loin d'être négligeable.

Réponse : L'extraction se fera par campagne de 2 à 3 mois par an. En revanche, les camions seront chargés toute l'année afin d'évacuer les matériaux vers les lieux de consommation (briqueteries, chantiers, ...) Le tableau p 114du Tome 2 mentionne bien le passage de 86 camions par jour, ce qui représente 4,7% du trafic journalier sur la RD 24 et 39% du trafic poids lourds. Les chiffres indiqués par Sarthe Nature Environnement sont ceux présentés dans le dossier. Part du trafic Part du trafic Nombre de de la carrière Trafic journalier de la carrière Voie empruntée % poids lourds passages induits dans le trafic (2014) dans le trafic par la carrière poids-lourds total total RD 24 1805 7,3 86 4,7 % 39%

Les matériaux extraits et leur devenir : le sable, de l'aveu même du carrier, n'est bon qu'à faire du comblement de tranchées, il n'est même pas question de remblai de chemin. Et ce matériau laissera un trou qui devrait être comblé par des déchets inertes, issus c'est prévu essentiellement du BTP, démolitions, creusement... . Matériaux dont M. Brangeon ne manquera pas ! Or ce type de déchet est recyclable précisément en comblement de tranchées, merlons etc... SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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Pourquoi ne pas utiliser directement les déchets recyclables, au lieu de passer par la destruction d'une forêt, même de pins, et faire un trou ? Pour avoir l'occasion de le reboucher ? Nous estimons inutile ce processus à rallonge, qui n'est sûrement pas d'intérêt public majeur au vu de l'énergie dépensée et des atteintes à l'environnement qui en découlent. Le gisement d'argile, si l'on en croit la notice technique, est d'une qualité exceptionnelle. On parle de méta kaolin, ce qui justifie le creusement à cet endroit précis. Les coupes géologiques montrent pourtant une extension vers l'est du gisement, avec une épaisseur croissante. Est-il certain qu'en bordure est du massif n'existe pas une zone propice à l'exploitation, et qui n'entraînerait pas la destruction de futaie comparable à celle de Bercé, et de milieux humides d'une richesse exceptionnelle (en dépit des promesses de réaménagement, excellentes sur le papier, mais rarement aussi efficaces en réalité) ? Les projets de comblement ne nous rassurent pas davantage : trouver deux millions de m3 de déchets inertes relève de l'exploit, et la présence d'un cuvelage étanche de 2 à 4 m d'épaisseur a déjà permis dans le passé de réaliser une décharge d'un autre type ! La question brutale est : peut-on reconstituer une forêt quasi patrimoniale sur une décharge de classe I ? Méta-kaolin + décharge exceptionnelle = motif d'intérêt public majeur ?, pas pour nous. Nous notons enfin que le sable n'est pratiquement pas destiné à la Sarthe, et que les briqueteries de Durtal ne sont pas en manque de matériau avec 18ha en exploitation pour 18 ans, et un projet sur 50ha pour assurer le relais. Intérêt public peut-être, mais pour quel public ? En conclusion, Reprenons l'enchaînement des faits : vente de la forêt à M. Brangeon, (qui n'a jamais été forestier); il demande et obtient la modification du PLU déclassant l'espace boisé en espace ouvert aux carrières, et dépose un projet qui ne couvre pas la moitié de son acquisition... Acheter une forêt d'une telle qualité dans le seul but de la raser quelques années plus tard, au nom d'un intérêt bien davantage financier et particulier que public et majeur nous apparaît inadmissible. Ce projet n'est pas un projet de carrière, si bien habillé soit-il, mais un projet de TROU qui nous laisse fort inquiets. Devant l'ampleur des dommages de très longue durée, voire irréversibles, causés à l'environnement, et le devenir incertain du site malgré les assurances lénifiantes du pétitionnaire, qui nous garantit que le reste du domaine ne justifiera pas une demande d'extension dans 20 ans ? L'association Sarthe Nature Environnement prie Monsieur le Commissaire Enquêteur de noter son opposition ferme à ce projet, et de tenir compte de ses observations. Pour Sarthe Nature Environnement, le Président Jean Christophe GAVALLET

Réponse : Il y a confusion sur l’échéance de reconstitution de la Chênaie. La reconstitution est effective au jour du reboisement même si l’aspect visuel ne sera compensé que plus progressivement (probablement à partir d’une trentaine d’année suivant la plantation). Il est inexacte de déclarer que les boisements compensateurs doivent être implantés à toute proximité des parcelles défrichées (réponse déjà formulée). Le choix des sites retenus a déjà fait l’objet d’une explication.

Enfin, il convient de bien préciser le rôle prédominant de la production de bois dans les forêts privées. C’est une fonction primordiale mise en exergue par les Schémas Régionaux de Gestion Sylvicole qui incite à la mobilisation du bois. La forêt c’est aussi, selon les termes employés « une culture de bois ». L’usage des produits phytosanitaire a déjà fait l’objet d’une explication.

Les sables extraits répondent à certains fuseaux granulométriques demandé par nos utilisateurs. Les déchets inertes recyclés ne peuvent pas se substituer à ses sables. Concernant les argiles, se référer au courrier de Montrieux (C.21). Comme il a été évoqué précédemment, les bois achetés par M. BRANGEON n'ont jamais été classés en EBC au PLU. M. BRANGEON continuera d’exploiter la forêt comme aujourd’hui c’est-à-dire en respectant le plan de gestion. Les travaux se feront de manière coordonnée et à aucun moment la forêt ne ressemblera à un « immense trou ». A ce jour, il n'y a pas d'autorisation sur les 51 ha, il est donc impossible d'envisager une extension.

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C 27 – Monsieur Patrice DAVID La CHAPELLE D ALIGNE- Le 22 avril 2016 ENQUETE PUBLIQUE PROJET D OUVERTURE DE CARRIERE EN FORET DE MALPAIRE POINTS A EVOQUER : Projet de boisement compensateur '' orienté '' n ayant pas fait l objet d un '' porter à connaissance ''préalable sur les communes voisines concernées , Cohérence avec le SCOT à l étude actuellement ( projet sur au moins 25 ans ) , respect des trames vertes et bleues , dont les futurs PLUI doivent tenir comptes , - 50 hectares sur les 191 achetés par monsieur BRANGEON seront exploités , quand sera t il pour les 141 hectares restant dans 1 avenir ? Il y a t il un projet d extension ? Inventaire de la faune et de la flore trop peu détaillé demande un complément d information sur la forêt et ses environs , ainsi que 1 impact sur les déplacements de gibiers nos et moins gros , aux abords des sites clôturés , notamment sur la RD 24 , Impact sur les eaux souterraines et les puits des riverains , Mesures compensatoires ,  Impact sur le voisinage , bruits , poussières , vents dominant d ouest sous-estimé , les habitations à 500 et 550 m et La CHAPELLE D ALIGNE à 2 KM à 1 EST du site de prélèvement du sable , Mesure compensatoires , Merlons , '' effet de lisière '' : en cas de défrichement avec maintien d un voile d arbres entre la carrière et la RD 24 , les arbres du voile résiduel sont fragilisés et deviennent dangereux , Impact sur la valeur des biens du voisinage , Accès et circulation :pas de plan de détail de l accès des sites sur la RD24 , Zones d'attente à l entrée des sites est à prévoir pour plusieurs camions poser éviter tout stationnement dangereux sur la RD24 en attendant 1 ouverture au chantier en début de journée ainsi que les croisements des véhicules , '' Aucun camion ne traversera de bourg de PRECIGNE '' Quid des livraisons en direction du MANS évoquées dans le dossier , LA CHAPELLE D ALIGNE est elle concernée par la traversée de son bourg avec les nuisances et les coût d entretien induit ce trafic ? Maintient des accès aux chemins communaux environnent les sites , Risques d accidents de circulation au carrefour dit du '' Chêne vert '' non repris dans le dossier , Remblaiement ; il est prévu elle 60 et 80 000 m3 de remblais inertes d'apport issus de chantier chantier voisin , ces chiffres ne sont pas compatibles , avec les projets de travaux avenir dans le secteur , D 'ou des risques de accueil de matériaux pas très inertes et des poussières qui ne le soient pas non plus ! Ce projet est il conforme à 1 accord de la COP 21 sur déforestation , signé le 22 avril 2016 par la FRANCE à NEWYORK ?

Signé Patrice DAVID

Réponse : Toutes les explications relatives aux boisements compensateurs ont déjà été apportées. La définition de la déforestation est impropre en l’espèce. La déforestation est une action qui conduit irrévocablement à changer la destination d’un espace boisé. En l’occurrence, la destination est provisoirement suspendue puis rétablie.

Il n'y aura aucun impact sur les puits des riverains (excepté sur les puits de la Cerclerie, appartenant à M. BRANGEON et de Malpaire, à 700 m du projet où un éventuel abaissement pourrait être observé). Par ailleurs, un suivi de la qualité des eaux et sur la piézométrie sera effectué. En fonction des résultats de ce suivi, des mesures de compensation pourront être mise en place (approfondissement des puits voisins par exemple). SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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Une simulation de la propagation du bruit a été faite (Figures 31 et 32 p121 et 123 du Tome 2). Aucune émergence supérieure à 5 dB ne ressort de cette simulation. Un suivi bruit sera réalisé (1 fois par an pendant 3 ans puis tous les 3 ans) à la charge de l'exploitant afin de vérifier la conformité des niveaux sonores en limite de site et de l'émergence aux habitations les plus proches. Les mesures à mettre en place pourront évoluer en fonction des premiers résultats. Un merlon pourra éventuellement être mis en place également.

Concernant la dangerosité de la RD 24, un aménagement de la voirie est prévu. Les plans ont été réalisés par le Cabinet Branchereau et validé par la DRT. Les plans sont joints à cette réponse.

Aucun camion ne passera par le bourg de la Chapelle d'Aligné. Tout le trafic sera dirigé en direction de Durtal, vers l'échangeur de l'A11 (Cf plan du trajet des camions en annexe).

Les terrains du projet sont des terrains privés. Aucune destruction de chemins communaux n'est prévu.

Il y a des risques d'accident sur chaque route. Le respect du code de la route permet de limiter ses risques.

Concernant l'apport des déchets inertes, nous collectons entre 70 000et 100 000 m3 de matériaux inertes par an sur notre site d’Angers. Le reste viendra du marché local.

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C 28 - Monsieur Philippe BAHURON Notre Dame du Pé Le maintien de l'espace boisé constitue l'écosystème nécessaire au cycle de vie des espèces identifiées. La conservation de la destination forestière des sols doit-être reconnue nécessaire aux fonctions exercées par la forêt : zones humides, équilibre biologique et production forestière. C'est pourquoi, je demande à Monsieur le commissaire enquêteur de donner un avis défavorable à l'autorisation de défrichement. Signé : Philippe BAHURON – 3, chemin du Joncheray 72 300 Notre Dame du Pé.

Réponse : Il est inexacte de prétendre que la forêt de Malpaire va être détruite. Il est plus juste d’affirmer que la zone impactée fera l’objet d’un renouvellement progressif. Par ailleurs, des mesures de compensation sont prévues : boisement de 120 ha hors site, restitution de zones humides progressive, création de mares et plan d'eau permettant de multiplier les milieux et favoriser la diversité écologique.

C 30 – Monsieur Lucien BARDOUX La Chapelle d'Aligné Monsieur, habitant La Chapelle d'Aligné et propriétaire du lieu-dit le Meslin situé à 300 m environ de la forêt de Malpaire (angle RD 24-RD 100) je vous adresse mon avis sur le projet. Cette forêt est un poumon pour ma région même si étant privée nous ne pouvons la pénétrer, elle est sous nos yeux tous les jours donc je m'oppose. Que va devenir le voisinage, bruit, poussière, trafic de camion et la pire destruction massive de la faune et de la flore donc je m'oppose. Etant âgé de près de 75 ans je devrai donc laisser à mes enfants un bien pollué et déprécié donc je m'oppose. Monsieur, vivant dans un état La France qui a organisé la COP 21 et signé un accord sur l'environnement de la planète et Précigné étant dans la circonscription de Monsieur le Ministre de l'agriculture et de la forêt je ne peux que m'opposer. Les délais de votre enquête étant très courts je vous adresse cette lettre au dernier moment mais espère attirer votre attention sur le fait qui me préoccupe, avons-nous le droit de détruire une région où il fait bon vivre pour satisfaire un privé. Signé Monsieur Lucien BARDOUX le Meslin La Chapelle d'Aligné.

Réponse : Il est inexacte de prétendre que la forêt de Malpaire va être détruite. Il est plus juste d’affirmer que la zone impactée fera l’objet d’un renouvellement progressif. Pour limiter l'impact sur l'air, plusieurs mesures seront prises (Cf. p163 du Tome 2). Les matériaux extraits seront humides (argiles déjà humides et sables extrait en eau). Par ailleurs, les pistes seront arrosées par temps sec. De plus, l'écran boisé dans la bande des 10 m limitera la propagation de poussières en dehors du site. Enfin, un suivi des retombées de poussières, à la charge de l'exploitant, sera réalisé tous les ans pendant 3 ans puis tous les 3 ans. Une modélisation de la propagation du bruit a été réalisée (Figures 31 et 32 p 121 et 123 du Tome 2 et annexé au présent courrier). Aucune émergence significative n'a été décelée. Un suivi bruit sera réalisé (1 fois par an pendant 3 ans puis tous les 3 ans) à la charge de l'exploitant afin de vérifier la conformité des niveaux sonores en limite de site et de l'émergence aux habitations les plus proches. Concernant la dangerosité de la RD 24, un aménagement de la voirie est prévu. Les plans ont été réalisés par le Cabinet Branchereau et validé par la DRT. Les plans sont joints à cette réponse. Aucun camion ne passera par le bourg de la Chapelle d'Aligné, ni de Précigné. Tout le trafic sera dirigé en direction de Durtal, vers l'échangeur de l'A11.

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C 31 Denise et Bernard BOUXOM La touche 72300 Notre Dame du Pé Monsieur le Commissaire Enquêteur, Faute d'un affichage adapté, ce n'est que très tard que nous avons réalisé l'ampleur du projet visant la destruction d'une partie considérable du biotope de la forêt séculaire de Malpaire. Outre un impact écologique considérable, cette initiative privée, desservant des intérêts individuels comporte de nombreuses atteintes à la quiétude des populations locales. En effet le déboisement et le creusement de la carrière serait une catastrophe pour de multiples espèces végétales et animales qui ne supporteraient pas, comme on veut nous le faire croire, un simple déménagement. Cet écosystème, qui a mis des milliers d'années à se mettre en place n'est pas transférable. L'impact de la carrière sur la nappe phréatique parait également des plus inquiétante. ' Cette folie ne rapporterait économiquement qu'à une poignée de protagonistes non attachés à ce territoire et à cette forêt. Seule une exploitation forestière garantirait la pérennité d'emplois locaux et la compatibilité avec notre patrimoine végétal. Ne restent, pour les locaux, qui n'ont, d'ailleurs pas bénéficié du reboisement Compensateur, que des nuisances. dégradation des routes du fait d'une forte circulation de poids lourds. Problèmes de sécurité routière. Pollutions dues à l'exploitation de la carrière et aux transports (poussières, bruits, . . De. / gaz échappements-.-).

Amoindrissement de la valeur du patrimoine des riverains. Baisse significative de la qualité de vie des riverains (et des visiteurs). Et nous en oublions certainement du fait de notre implication récente. En conséquence, nous vous demandons expressément, monsieur le commissaire, de rendre un avis défavorable à cette aberration écologique et humaine. Respectueusement, Signé Denise et Bernard BOUXOM

Réponse : Il convient de noter que l’emprise du défrichement porte sur des peuplements forestiers de qualité commune pour ce secteur géographique. Plusieurs arguments viennent étayer cette position : 1- La forêt de MALPAIRE ne fait l’objet d’aucun classement environnemental particulier ou remarquable (ZNIEFF, Natura 2000, APB, ...). 2- La DDT de la SARTHE a fixé un coefficient multiplicateur de 2 pour les boisements compensateurs sur une échelle de 1 à 5. Le coefficient est proportionnel à l’intérêt de la zone défrichée sur le plan environnemental, économique, récréatif… Le coefficient retenu montre que la DDT de la SARTHE considère que la zone défichée ne présente aucun intérêt majeur. 3- Le Cabinet LORNE gère le massif depuis presque 20 ans. Il procède chaque année au marquage des coupes programmées de telle sorte que la forêt soit intégralement parcourue tous les 10 ans. Lors de ces passages, nous réalisons des inventaires en plein de tous les chênes d’un diamètre à hauteur d’homme supérieur à 20 centimètres. De ce fait, nous disposons d’éléments très précis pour apprécier la densité des peuplements, les caractéristiques dendrométriques (grosseur, hauteur…) et leur évolution entre deux passages. A partir des informations collectées, nous sommes en mesure d’indiquer :

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a. La partie située au Sud de la route est marquée par un certain vieillissement et un retard de renouvellement. La régénération naturelle a des difficultés à s’installer et à se développer en raison d’une vigueur particulière de la végétation adventice (constat qui d’ailleurs avait été corroboré par le CRPF il y a quelques années). b. La partie située au Nord est assez clairsemée et peu productive. Plus on remonte vers le Nord, plus la qualité des peuplements se dégrade avec l’apparition de taillis simples dégradés.

Concernant les eaux souterraines, les nappes du Cénomanien et du Dogger (nappe exploitée pour l'AEP dans le secteur d'étude) ne seront pas impactées par le projet. De plus, l'apport de déchets inertes n'entrainera aucune pollution du fait du caractère inerte des éléments qui seront stockés. Enfin, d'après l'étude de CALLIGEE, aucun impact n'est à prévoir sur les puits environnant (excepté potentiellement un impact sur les puits de la Cerclerie, appartenant à M. BRANGEON et de Malpaire, à 700 m à l'Est). Un suivi de la qualité des eaux et sur la piézométrie sera effectué. En fonction des résultats de ce suivi, des mesures de compensation pourront être mise en place (approfondissement des puits voisins par exemple)

Pour limiter l'impact sur l'air, plusieurs mesures seront prises (Cf. p163 du Tome 2). Les matériaux extraits seront humides (argiles déjà humides et sables extrait en eau). Par ailleurs, les pistes seront arrosées par temps sec. De plus, l'écran boisé dans la bande des 10 m limitera la propagation de poussières en dehors du site. Enfin, un suivi des retombées de poussières, à la charge de l'exploitant, sera réalisé. Une modélisation de la propagation du bruit a été réalisée (Figures 31 et 32 p 121 et 123 du Tome 2 et en annexe de cette réponse). Aucune émergence significative n'a été décelée. Un suivi bruit sera réalisé à la charge de l'exploitant. En cas de non-conformité observées des mesures seront prises. Concernant la dangerosité de la RD 24, un aménagement de la voirie est prévu. Les plans ont été réalisés par le Cabinet Branchereau et validé par la DDT. Les plans seront joints à cette réponse. Aucun camion ne passera par le bourg de la Chapelle d'Aligné, ni de Précigné. Tout le trafic sera dirigé en direction de Durtal, vers l'échangeur de l'A11.

C 32 – Madame Nathalie THIOUT 10 rue de Sablé/Sarthe à Précigné Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion. J'ai pris connaissance tardivement de ce projet insensé sur la chaîne TVFR3 le 22/04/2016 au soir. Je suis contre pour les raisons suivantes : Nous n'avons déjà pas beaucoup de forêt sur la commune, de plus comment et avec quoi cette carrière va-t-elle être remblayée à long terme. De plus nous avons déjà sur la RD 24, les camions LDC, cela suffit ! Nous sommes en contre bas de cette route, la DDE a dû l'à restaurer déjà deux fois (depuis notre arrivée 1 fois) le mur de soutènement de cette route (pont de la Voutonne non adapté à un flux de circulation élevé!)

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Réponse : Il est inexacte de prétendre que la forêt de Malpaire va être détruite. Il est plus juste d’affirmer que la zone impactée fera l’objet d’un renouvellement progressif.

Concernant l'enfouissement des déchets inertes, comme il est mentionné dans le dossier, P37 et 38 du Tome 1, Les matériaux admis seront les suivants :

CODE DÉCHET DESCRIPTION (1) RESTRICTIONS (1) 17 01 02 Briques Uniquement les déchets de production et de commercialisation ainsi que les déchets de construction et de démolition ne provenant pas de sites contaminés, triés (2) 17 01 03 Tuiles et céramiques Uniquement les déchets de production et de commercialisation ainsi que les déchets de construction et de démolition ne provenant pas de sites contaminés, triés (2) 17 05 04 Terres et cailloux ne contenant pas de substance A l’exclusion de la terre végétale, de la tourbe et des terres et cailloux provenant dangereuse de sites contaminés 20 02 02 Terres et pierres Provenant uniquement de jardins et de parcs et à l’exclusion de la terre végétale et de la tourbe (1) Annexe II à l’article R. 541-8 du code de l’environnement. (2) Les déchets mentionnés dans cette liste doivent être préalablement triés et ne doivent pas contenir d’autres types de matériaux tels que des métaux, des matières plastiques, du plâtre, des substances organiques, du bois, du caoutchouc, etc.,

Seuls des déblais de chantier de terrassement seront mis en dépôt sur le site.

Les camions ne traverseront pas la Voutonne. Tout le trafic sera dirigé en direction de Durtal, vers l'échangeur de l'A11. La carte présentant l'itinéraire des camions est annexée au présent courrier.

C 33 Thierry et Marie Josée GAILLARD Le poirier Rouge PRECIGNE A Mr le commissaire enquêteur Simple négligence ou mépris. Comment expliquer l'absence totale d'information à ce jour auprès des riverains du projet de carrière ? Pourquoi n'avoir pas jugé nécessaire la pose de panneaux sur les routes de la Normanderie ou celles de Notre Dame du Pé à La Chapelle d'Aligné ? Aujourd'hui nous sommes au terme de l'enquête d'utilité publique et nous riverains à moins de 800 mètres du projet d'exploitation avons connaissance de ce projet que seulement depuis 10 jours.

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Alors simple négligence ou mépris ? S'il nous était possible de vous rencontrer nous souhaiterions néanmoins connaître selon vous où est l'intérêt de la commune, de la communauté de commune, du département ou plus largement l'intérêt général qui justifie : La destruction d'une forêt de chêne en zone humide unique dans le secteur et véritable patrimoine de la commune La destruction d'espèces protégées qui nécessitera des demandes d'autorisation spécifiques Des nuisances pour l'ensemble des riverains et des emprunteurs de la RD24 La pollution inévitable (bruit, poussières, enfouissement de matériaux inertes...) de ce type d'exploitation. La perte de patrimoine inacceptable pour les riverains et la commune L'impossibilité criante de restaurer le site et de retrouver une telle richesse de flore et de faune. Nous ne pouvons en vouloir à un dirigeant d'entreprise de chercher à développer son activité et son biseness mais vous et moi ne soyons pas dupe. Cette carrière ne servira que ses seuls intérêts. Le territoire et plus particulièrement la communauté de commune ne manque pas d'activité et d'emploi. Ce ne sont pas 3 mois d'extraction d'argile par an qui dynamiseront la vie économique de notre secteur. Non, l'enjeu pour nos communes est d'offrir aux habitants un cadre de vie agréable et la possibilité de transmettre à leurs enfants un patrimoine préservé. C'est aussi de développer l'attractivité du territoire pour attirer les compétences nécessaires au maintien de nos activités. Quelle belle perspective pour l'attractivité de Précigné qu'une carrière d'argile ! Vous comprendrez avec ce courrier que nous nous opposons fermement à ce projet et que nous souhaitons, si ce n'est pour nous soutenir, dans le simple souci de nous informer que vous puissiez en répondre devant nous. Il n'est. pus trop tard pour bien faire, merci de transmettre ce courrier à chacun des conseillers qui sera par ailleurs joint au registre d'enquête. Votre positionnement sur le projet est à coup sûr l'un des plus importants de votre mandatera pour l'avenir de notre territoire. Le précédent conseil a fait que ce projet soit possible, vous pouvez faire qu'il ne soit pas réalité. Soyez à la hauteur de l'enjeu, ni faible, ni négligeant, ni méprisant. Signés :Thierry et Marie Josée GAILLARD, Le 23 avril 2016 à Précigné

Réponse : Une simulation de la propagation du bruit a été faite (Figures 31 et 32 p121 et 123 du Tome 2 et annexé au présent courrier). Aucune émergence supérieure à 5 dB ne ressort de cette simulation. Un suivi bruit sera réalisé (1 fois par an pendant 3 ans puis tous les 3 ans) à la charge de l'exploitant afin de vérifier la conformité des niveaux sonores en limite de site et de l'émergence aux habitations les plus proches. Pour limiter l'impact sur l'air, plusieurs mesures seront prises (Cf. p163 du Tome 2). Les matériaux extraits seront humides (argiles déjà humides et sables extrait en eau). Par ailleurs, les pistes seront arrosées par temps sec. De plus, l'écran boisé dans la bande des 10 m limitera la propagation de poussières en dehors du site. Enfin, un suivi des retombées de poussières, à la charge de l'exploitant, sera réalisé tous les ans pendant 3 ans puis tous les 3 ans. Un aménagement de la voirie est prévu (signalé en p162 du tome 2). Les plans, annexés au présents courrier, ont été établit par le Cabient Branchereau et validé par la DRT

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. Concernant l'enfouissement des déchets inertes, comme il est mentionné dans le dossier, P37 et 38 du Tome 1, Les matériaux admis seront les suivants : CODE DÉCHET DESCRIPTION (1) RESTRICTIONS (1) 17 01 02 Briques Uniquement les déchets de production et de commercialisation ainsi que les déchets de construction et de démolition ne provenant pas de sites contaminés, triés (2) 17 01 03 Tuiles et céramiques Uniquement les déchets de production et de commercialisation ainsi que les déchets de construction et de démolition ne provenant pas de sites contaminés, triés (2) 17 05 04 Terres et cailloux ne contenant pas de substance A l’exclusion de la terre végétale, de la tourbe et des terres et cailloux provenant dangereuse de sites contaminés 20 02 02 Terres et pierres Provenant uniquement de jardins et de parcs et à l’exclusion de la terre végétale et de la tourbe (1) Annexe II à l’article R. 541-8 du code de l’environnement. (2) Les déchets mentionnés dans cette liste doivent être préalablement triés et ne doivent pas contenir d’autres types de matériaux tels que des métaux, des matières plastiques, du plâtre, des substances organiques, du bois, du caoutchouc, etc.,

Seuls des déblais de chantier seront mis en dépôt sur le site.

En plus des emplois créés par l'activité extractive et le transport associé, l’exploitation de la zone à défricher est de nature à stimuler l’activité de la filière forêt-bois sur deux plans :  L’exploitation des bois va fournir de l’activité aux entreprises de bucheronnage, de débardage et de transport des bois. Dans un contexte de déficit d’approvisionnement qui génère une hausse du marché du Chêne, l’exploitation du site alimentera le secteur de la première transformation pour le bois d’œuvre et le marché de la biomasse ou du bois de chauffage pour les produits connexes.  La reconstitution du site et la réalisation des boisements compensateurs fournira du travail aux entrepreneurs de travaux forestiers et aux pépiniéristes lors de leur réalisation et lors de leurs entretiens récurrents.

C 34 Pierrick MEHEUST Cité d'Alsace 72300 PRECIGNE Je viens d'apprendre par la lecture du journal « Les Nouvelles » du 21 avril 2016 qu'une enquête est constituée pour un avis sur une ouverture de carrière dans la forêt de Malpaire sur la commune Précigné.

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Cette destruction constitue une catastrophe écologique pour l'écosystème, pour la flore et la faune, pour la préservation des zones humides qui sont une ressource et un bien d'intérêt général pour tous les habitants de cette région. Comment peut-on penser, si peu de temps après la COP 21 à détruire des arbres, polluer les sols et l'air par les gaz des camions, à empêcher le nichage et l'implantation durable d'espèces à coté une pollution sonore incessante et d'un défilé de camions. Comment peut on oublier que creuser dans le sol, la terre argileuse va avoir un impact sur les nappes phréatiques, ressources vitale. Qui pense aux arbres centenaires puis qui recyclent le gaz carbonique pour donner l'oxygène dont nous avons un besoin vital et qui peut imaginer qui désire des espèces dans un endroit peut être compensé à l'équivalent par un essai de réimplantation ailleurs, sans le biotop nécessaire. Pour toutes ces raisons, je souhaite être consultée comme tous concitoyens et je souhaite que vous émettiez un avis défavorable à un projet qui concoure au bien d'un seul contre l'intérêt général de nombreux citoyens qui souhaitent préserver leur patrimoine écologique.

Réponse : Il convient de noter que l’emprise du défrichement porte sur des peuplements forestiers de qualité commune pour ce secteur géographique. Plusieurs arguments viennent étayer cette position : 1- La forêt de MALPAIRE ne fait l’objet d’aucun classement environnemental particulier ou remarquable. 2- La DDT de la SARTHE a fixé un coefficient multiplicateur de 2 pour les boisements compensateurs sur une échelle de 1 à 5. Le coefficient est proportionnel à l’intérêt de la zone défrichée sur le plan environnemental, économique, récréatif… Le coefficient retenu montre que la DDT de la SARTHE considère que la zone défichée ne présente aucun intérêt majeur. 3- Le Cabinet LORNE gère le massif depuis presque 20 ans. Il procède chaque année au marquage des coupes programmées de telle sorte que la forêt soit intégralement parcourue tous les 10 ans. Lors de ces passages, nous réalisons des inventaires en plein de tous les chênes d’un diamètre à hauteur d’homme supérieur à 20 centimètres. De ce fait, nous disposons d’éléments très précis pour apprécier la densité des peuplements, les caractéristiques dendrométriques (grosseur, hauteur…) et leur évolution entre deux passages. A partir des informations collectées, nous sommes en mesure d’indiquer : a. La partie située au Sud de la route est marquée par un certain vieillissement et un retard de renouvellement. La régénération naturelle a des difficultés à s’installer et à se développer en raison d’une vigueur particulière de la végétation adventice (constat qui d’ailleurs avait été corroboré par le CRPF il y a quelques années). b. La partie située au Nord est assez clairsemée et peu productive. Plus on remonte vers le Nord, plus la qualité des peuplements se dégrade avec l’apparition de taillis simples dégradés.

Il n'y a pas de nappe dans les argiles exploitées. La nappe des sables Cénomaniens, sous les argiles, restera "protégée" par un délaissé de 2 m d'épaisseur d'argile au minimum (5 m à certains endroits). Par ailleurs, aucune pollution associée aux déchets inertes n'est à envisager.

C 35 Madame Nathalie LECHAT-MEHEUST Cité d'Alsace 72300 PRECIGNE Je viens d'apprendre par la lecture du journal « Les Nouvelles » du 21 avril 2016 qu'une enquête est constituée pour un avis sur une ouverture de carrière dans la forêt de Malpaire sur la commune Précigné.

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Cette destruction constitue une catastrophe écologique pour l'écosystème, pour la flore et la faune, pour la préservation des zones humides qui sont une ressource et un bien d'intérêt général pour tous les habitants de cette région. Comment peut-on penser, si peu de temps après la COP 21 à détruire des arbres, polluer les sols et l'air par les gaz des camions, à empêcher le nichage et l'implantation durable d'espèces à coté une pollution sonore incessante et d'un défilé de camions. Comment peut on oublier que creuser dans le sol, la terre argileuse va avoir un impact sur les nappes phréatiques, ressources vitale. Qui pense aux arbres centenaires puis qui recyclent le gaz carbonique pour donner l'oxygène dont nous avons un besoin vital et qui peut imaginer qui désire des espèces dans un endroit peut être compensé à l'équivalent par un essai de réimplantation ailleurs, sans le biotop nécessaire. Pour toutes ces raisons, je souhaite être consultée comme tous concitoyens et je souhaite que vous émettiez un avis défavorable à un projet qui concoure au bien d'un seul contre l'intérêt général de nombreux citoyens qui souhaitent préserver leur patrimoine écologique.

Réponse : Il convient de noter que l’emprise du défrichement porte sur des peuplements forestiers de qualité commune pour ce secteur géographique. Plusieurs arguments viennent étayer cette position : 1- La forêt de MALPAIRE ne fait l’objet d’aucun classement environnemental particulier ou remarquable. 2- La DDT de la SARTHE a fixé un coefficient multiplicateur de 2 pour les boisements compensateurs sur une échelle de 1 à 5. Le coefficient est proportionnel à l’intérêt de la zone défrichée sur le plan environnemental, économique, récréatif… Le coefficient retenu montre que la DDT de la SARTHE considère que la zone défichée ne présente aucun intérêt majeur. 3- Le Cabinet LORNE gère le massif depuis presque 20 ans. Il procède chaque année au marquage des coupes programmées de telle sorte que la forêt soit intégralement parcourue tous les 10 ans. Lors de ces passages, nous réalisons des inventaires en plein de tous les chênes d’un diamètre à hauteur d’homme supérieur à 20 centimètres. De ce fait, nous disposons d’éléments très précis pour apprécier la densité des peuplements, les caractéristiques dendrométriques (grosseur, hauteur…) et leur évolution entre deux passages. A partir des informations collectées, nous sommes en mesure d’indiquer : a. La partie située au Sud de la route est marquée par un certain vieillissement et un retard de renouvellement. La régénération naturelle a des difficultés à s’installer et à se développer en raison d’une vigueur particulière de la végétation adventice (constat qui d’ailleurs avait été corroboré par le CRPF il y a quelques années). b. La partie située au Nord est assez clairsemée et peu productive. Plus on remonte vers le Nord, plus la qualité des peuplements se dégrade avec l’apparition de taillis simples dégradés.

Il n'y a pas de nappe dans les argiles exploitées. La nappe des sables Cénomaniens, sous les argiles, restera "protégée" par un délaissé de 2 m d'épaisseur d'argile au minimum (5 m à certains endroits). Par ailleurs, aucune pollution associée aux déchets inertes n'est à envisager.

C 36 Madame Michèle FRASSETTO Le Rousson 72300 Parcé sur Sarthe Monsieur le Commissaire Enquêteur, Je n'ai appris qu'hier l'existence d'un projet visant à l'exploitation d'une carrière en forêt de Malpaire sur une parcelle de la commune de Précigné jouxtant ma propriété de la Tranchandière

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Ce projet m'inquiète vivement en raison notamment de la Proximité de mes bois qui risquent de s'en trouver asséchés, la Raréfaction des grands animaux du fait de la pollution que ne manquerait pas de générer un tel projet, la Dépréciation de mon droit de chasse et d'une façon plus générale de la valeur globale de ma propriété. Dans ces conditions je vous remercie de noter que je suis formellement opposée à la réalisation de ces carrières, et vous remercie de considérer ma position. Je vous prie d'agréer Monsieur le Commissaire Enquêteur, l'expression de mes meilleurs sentiments. Signé : Michèle Frassetto

Réponse : L'exploitation se fera sans rabattement de nappe. Il n'y a aucune raison d'observer un assèchement des bois alentours. Concernant les grands animaux, ils disposent de possibilité de report assez importantes (le massif forestier de Malpaire s'étend sur plusieurs centaines d'hectares).

La dépréciation du droit de chasse est sans fondement. Il est reconnu que les grands animaux, les cervidés en particulier, ne sont absolument pas sensibles à l’activité humaine. La présence d’animaux à toute proximité d’équipe de bucheron n’est pas rare. De même, il convient aujourd’hui de protéger quasi systématiquement toutes les plantations forestières dont les cervidés sont très friands.

C 37 Monsieur Hubert GUILLAIS Notre Dame du Pé Document de vente immobilière du cabinet LORNE concernant la vente du domaine de Malpaire

Réponse : Non concerné

C 38 Monsieur Hubert GUILLAIS Notre Dame du Pé Quatre articles de Presse ou s'exprime l'intéressé.

Réponse : Non concerné

C 39 Monsieur Claude DAVID maire de Notre Dame du Pé et Patrice LAURENT 1er adjoint La prochaine séance du conseil municipal aura lieu le mardi 3 mai 2016, à 20 heures, en mairie de Notre Dame du Pé, sans préjuger de l'avis des conseillers municipaux, je reste persuadé que l'impact sonore aura des conséquences néfastes pour la population en terme de tranquillité et de commercialisation immobilière. D'autre par, le centre bourg étant situé en hauteur et dominant la forêt de Malpaire, l'impact visuel resterait pour plusieurs dizaines d'année bouleversée irréversible. Par ailleurs, je souhaite que la durée de l'enquête soit prorogée d'une durée de deux mois afin d'une meilleure prise de connaissance du dossier. L'article 1er de l'arrêté 2016-0068 du 25 février 2016 prévoit cette possibilité. Signé Claude DAVY L'implantation de la carrière aura un impact négatif sur la commercialisation du lotissement et l'arrivée de nouveaux habitants. Il est fortement regrettable que le PLU n'ait pas prévu de contraintes environnementales et ne protège pas les zones naturelles de captage en eau potable. Signé Patrice Laurent.

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Réponse : Le Bourg de Notre Dame du Pé est situé à environ 2,5 km au Sud-Ouest du projet. L'impact sonore sera très limité du fait de la distance mais également de la faible activité sur le site. Pour rappel, l'extraction se fera par campagne de 2 à 3 mois par an. Seule l'évacuation des matériaux sera réalisée toute l'année. En ce qui concerne l'impact paysager, les surfaces défrichées seront limitée par un décapage à l'avancé des travaux et un réaménagement coordonné. Par ailleurs, la distance et les nombreux écrans visuels (habitation, haies, bosquets, massifs boisés) limiteront les zones pouvant avoir un point de vue sur le site. Le projet est en dehors de tout zonage de protection des milieux naturels et en dehors de tout périmètre de captage AEP.

C 40 – Monsieur Gérard CHEVALIER de DUREIL Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion.

Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 41 – Monsieur Frédéric SELMANI Livet 53170 ARVENAY Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion.

Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 42 – Monsieur Gaétan ETFOUIN de Sablé/Sarthe Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion.

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Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 43 – Monsieur Michel ANDRE de la Blanchardière à Précigné Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion.

Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 44 – Monsieur Gildas VARNIER de la Normanderie à Précigné Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion.

Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 45 – Madame Michèle BESNARD de 2, chemin de la Joncheray à Notre Dame du Pé Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion.

Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

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C 46 – Madame Christel BAUDET de 5, chemin de la chapelle à Juigné/Sarthe Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion.

Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 47 Monsieur LETESSIER Jean Paul, Sablé le 22 avril 2016 Je demande à Monsieur le Commissaire enquêteur de donner un avis défavorable au projet de création d'une carrière en forêt de Malpaire sur la commune de Précigné; en raison des dommages multiples qui ont déjà été dénoncés publiquement et auxquels je souscris. Signé : LETESSIER Jean Paul 46 rue Alain de Rougé 72300 Sablé sur Sarthe

C 48 – Monsieur Joël CORMIER de 9, route de la faucillette à La Flèche Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion.

Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 49 – Monsieur Damien FORTIN de Juigné/Sarthe Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion. Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation. SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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C 50 – Monsieur Martin OGER de Sablé/Sarthe Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion.

Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 51 – Madame Agathe CROSNIER de Sablé/Sarthe Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion. Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 52 ASSOCIATION de CHASSE du PAVILLON de MALPAIRE. Après avoir pris connaissance du dossier. Nous sommes favorable à l'implantation d'un site d'extraction de sable et argile, pour le compte de la SAS MALPAIRE . Outre l'effet bénéfique pour les entreprises locales qui disposeront d'une matière première de proximité , donc moins de CO2 en ce qui concerne le transport , l'aspect économique ne sera pas négligeable localement. Avantages pour la faune : Amphibiens fanatisés ,Grands-gibiers qui disposeront de plans d'eau favorables à leur conservation et implantation pour certaines espaces. A noter également que les abords de ces plans d'eau seront aménagés . Une étude a été réalisée en collaboration avec la Fédération départementale des Chasseurs de la Sarthe et le CPIE Loire et Mauges pour la mise en place d'un couvert végétal. Ces plans d eau seront agacement une manne d eau pour les services incendie qui disposeront d'une réserve appréciable. Pour toutes ces raisons, notre association donne un avis favorable au dossier de la SAS MALPAIRE . Fait à Précigné le 21 Avril 2016. Signé Le Président Gilles TRICHET

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C 53 Laurent DESPREZ La Boulaie 72540 Chemiré en Charnie Monsieur le Commissaire-enquêteur Une population informée a minima, des riverains prévenus au dernier moment, même pas éclairés du pourquoi de sondages hydrauliques effectués chez eux un an auparavant, des propriétaires de terres voisines du site écartés des compensations au profit de propriétaires très éloignés, une forêt déclassée à la faveur d'un nouveau PLU pour permettre un changement d'affectation du sol, cette affaire s'est engagée dès le départ sur des bases suspectes. La presse locale ne s'y est pas trompée qui, au fil des jours, a multiplié les articles, sentant bien que l'intérêt public majeur, nécessaire pour accorder destruction d'espèces protégées puis défrichement puis exploitation peine à s'imposer aux observateurs neutres. D'autant plus que l'Autorité Environnementale, estimant l'évaluation environnementale de l'étude d'impact insuffisante, a dû imposer au pétitionnaire de procéder à un inventaire faune supplémentaire. L'article L411-2 : un intérêt public de nature sociale ou économique On pense aussitôt création d'emploi. Le pétitionnaire annonce 1,5 emplois directs. Au profit de la commune de Précigné ? Non puisque le même précise qu'il sous-traitera une bonne partie des travaux à à-. entier, notamment l'exploitation de la carrière de sable. Un débouché pour les briqueteries de Durtal et des Rairies ? Celles-ci sont déjà pourvues largement en argile, l'importante société Wienerberger ayant obtenu de surcroît en 2014 une extension de 18 ha de la carrière des Jaunières au nord de la forêt de Chambiers sur la commune proche de Durtal. Quant au sable, les carrières abondent dans le sud de la Sarthe et tout récemment la société Orbello a obtenu l'autorisation d'en ouvrir une nouvelle en forêt de Courcelles. Intérêt public majeur que le déversement de matériaux inertes, déchets du BTP, collectés par le groupe Brangeon, de la famille du pétitionnaire, au lieu et place des sables et argiles extraits en forêt ? Au lieu et place des êtres vivants de la forêt, végétaux et animaux, le pétitionnaire annonce l'introduction de tonnages massifs de Matériaux inertes : plus de 2 millions de m3, écrit-il, seront nécessaires pour créer un plan d'eau de 20.000 m3. Plan d'eau artificiel, parodie de zone humide, alimenté par des norias de camions venant de la plate forme Brangeon de Cholet. Doit-on se réjouir pour l'activité de l'entreprise ? Il y aura la quantité. Et l'impact sur l'effet de serre et le réchauffement climatique ? La même entreprise se dit soucieuse de contribuer à la réduction de l'empreinte carbone de ses acidités. En multipliant les allées et venues de ses véhicules lourds ? Et qui contrôlera la nature des matériaux apportés ? On sait bien que l'administration n'a pas les moyens d'assurer ton tel suivi. La mairie de Précigné, dont on se demande quel est son intérêt dans cette affaire ? Alors auto- surveillance ? Un patrimoine forestier millénaire : quid du défrichement ? Monsieur le commissaire-enquêteur, et par votre intermédiaires je m'adresse à l'administration préfectorale, vous aurez à donner un avis motivé, placé devant un dossier développant, notamment dans la Demande de dérogation, une planification redoutable de mesures de et protection et de la faune remarquable. Permettez-moi de convoquer l'avis unanime ainsi motivé donné en 2009 par les trois commissaires-enquêteurs en charge de statuer sur l'ouverture d'une nouvelle carrière au cœur de la forêt de Charnie : 4| fiez sylviculture, qui est une branche de l'agriculture, ne doit pas être confondue avec l'industrie exil-active de la roche 1 >/ et plus loin : de ... la vocation d'un groupement forestier est la sylviculture et non la destruction partielle d'un massif forestier. >> Monsieur le Préfet de la Mayenne avait suivi cet avis et refusé le défrichement, le motivant selon l'article 1-341=5 du Code forestier dans ses alinéas 3 et 5. Il y est dit notamment, alinéa 39 que le défrichement peut être refusé si l'on constate dans l'emprise envisagée or l'existence de sources, cours d'eau et zones humides z> et, alinéa 8, si le projet risque de nuire de à l'équilibre biologique d'une région a .d'un territoire présentant un intérêt remarquable a motivé du point de vué des espèces animales ou végétales et de l'écosystème ou au bien-être de la population pp. Relevons la sagesse du législateur qui donne la même importance à la préservation des espèces et au bien-être de la population. Les riverains de Malpaire sont évalués à une centaine. En faut-il plus pour empêcher la destruction définitive de 51 ha d'une forêt historique, magnifiquement préservée depuis des siècles, riche de multiples espèces remarquables ? Que faut-il de plus que 10,7 ha de zones humides, riches de nombreux batraciens protégés comme le triton palmé et de 7,5 ha d'habitat d'intérêt patrimonial au cœur d'une exceptionnelle chênaie ? Que faut-il de plus que le Grenelle de l'Environnement qui a consacré la notion déterminante de corridor écologique lié à la trame verte et bleue, la prise en compte non moins déterminante des zones humides à Sivens et Notre-Dame des Landes, la COP 21 pendant laquelle notre ministre de l'agriculture a insisté sur le rôle indispensable des forêts pour contenir le réchauffement climatique ? Surtout puisqu'elles possèdent un riche humus comme celui de Malpaire qui, détruit, demanderait 100 ans pour être reconstitué. SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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Face à la destruction planifiée d'un trésor, on ne peut que dire : ça suffit ! Et convier le pétitionnaire-propriétaire, s'il veut réaliser du profit, à le faire en exploitant durablement son bien, (( en bon père de famille p, comme l'on disait encore il y a peu de temps. Il fera moins d'argent mais il y gagnera l'estime de ses voisins et pour son propre compte, guidé par les gens qui savent, il s'enrichira de beautés et de sensations telles que la nature, et ses habitants, nous en offre à profusion. Quant elle est respectée. Et aimée. Respectueusement à vous I Laurent Desprez Président du Collectif pour la Sauvegar de la Charnie Réponse : L'affichage réglementaire a été respecté.

Il est inexact de dire que les bois ont été déclassés. Monsieur Fabien LORNE, Expert Forestier associé du Cabinet LORNE, a effectivement contribué à défendre les intérêts de plusieurs propriétaires forestiers de la commune de PRECIGNE à l’occasion de l’élaboration du nouveau PLU. Lors de l’enquête publique préalable, il a accompagné, Monsieur et Madame Jacky FRASSETTO, Monsieur François BRANGEON et Monsieur Arnaud de PANAFIEU pour notifier au commissaire enquêteur les effets néfastes d’un classement systématique en EBC des zones forestières. En effet, pour bon nombre de propriétaires, le classement systématique en EBC est une atteinte au droit de propriété et un frein à la vocation productive de ces espaces. C’est d’ailleurs la position du Syndicat des Propriétaires Forestiers de la Sarthe qui a récemment sollicité l’expertise du Cabinet LORNE pour agir sur des cas similaires. Dans le même sens, il convient de noter l’action entreprise localement par Monsieur Antoine d’AMECOURT (Président du Centre National de la Propriété Forestière) contre le PLU de la commune de PARCE SUR SARTHE. La décision finale de validation du PLU a été prise en toute souveraineté par le Conseil Municipal de la commune.

Lors de l’élaboration du volet « boisement compensateur » de la demande d’autorisation de défrichement, il n’était pas envisageable d’alerter publiquement des opportunités de boisement compensateur pour des raisons évidentes de confidentialité au regard des enjeux industriels. Il a été décidé d’assurer une « communication contrôlée » afin de préserver une certaine confidentialité du projet. Voici les canaux de diffusion mise en place dans leur ordre chronologique de déploiement : 1- Communication à la clientèle du Cabinet LORNE et plus largement à son réseau de prospect. Pour information, il convient de souligner que les boisements compensateurs sont parfois réalisés sur les propres propriétés foncières du pétitionnaire. Il n’y a donc aucun motif de polémiquer sur le choix des bénéficiaires. Le pétitionnaire finance les travaux. A ce titre, le choix des sites relève de son pouvoir discrétionnaire dans les limites du règlement relatif aux boisements compensateurs. 2- Communication auprès de la Direction Départementale des Territoires de la Sarthe. Cette dernière nous a mise en relation, en autre, avec un propriétaire sur la commune de LOUAILLES qui a finalement déclinée notre proposition. 3- Communication auprès du Centre Régional de la Propriété Forestière des Pays de la Loire, via son antenne sarthoise. Il convient de noter qu’un des dossiers retenu nous a été transmis par le CRPF. 4- Communication auprès du Syndicat des Propriétaires Forestiers de la Sarthe, par l’intermédiaire de son Président, Monsieur François Xavier LEFEUVRE. Nous n’avons reçu aucun retour.

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5- Communication auprès du Syndicat Départemental de la Propriété Agricole de la Sarthe, par l’intermédiaire de son Président, Monsieur Pascal YVON. Nous n’avons reçu aucun retour. Nous notons que le vice-président du Syndicat, très implanté dans le secteur de PRECIGNE, n’est autre que Monsieur Hubert GUILLAIS. Nous espérons que l’offre a été réellement diffusée localement aux adhérents.

Concernant les débouchés pour l'argile, Cf. courrier 21 de l'entreprise des Rairies. Par ailleurs, la Société ORBELLO a obtenu une autorisation pour extraire des matériaux nobles dédiés à la construction de bâtiments, préfa … donc des matériaux différents de Malpaire. Concernant les déchets inertes apportés sur le site, ils feront l'objet d'une procédure d'accueil stricte. Celle-ci a été décrite dans le Tome 1 du dossier, p37-38 et est reprise ici : "Ainsi, la procédure d’admission des inertes, disponible à l’entrée du site, se déroulera de la façon suivante :  Un panneau placé à l'entrée du site d’accueil précise les types de matériaux acceptés ;  Tout dépôt est accompagné d'un certificat d’acceptation préalable qui sera vérifié à l’entrée du site d’accueil :  Etabli et signé par le producteur du déchet (responsable du chantier) ;  Indiquant : Le chantier d’origine ; Les quantités ; Le type de déchets ; La conformité (inertie du déchet).  Les volumes d’inertes sont estimés visuellement à leur arrivée sur le site d’accueil ;  Un contrôle visuel et olfactif est réalisé lors du déchargement du camion sur la plateforme de dépotage ;  Pour les inertes acceptés sur le site d’accueil :  Bennage des camions (après contrôle) dans le « carroyage » affecté ;  Enfin, une couche superficielle de terre sera mise en place grâce aux apports de terre qui auront été préalablement stockés séparément.  Pour les matériaux refusés (en petites quantités), ils sont triés et évacués vers des installations agréées. Des bennes spécifiques à certains déchets seront mises à demeure ;  L'exploitant tient à jour un registre des admissions et des refus dans lequel il consigne pour chaque dépôt d’inertes (Cf. Annexe 5) :  La date de réception, la date de délivrance de l'accusé de réception des déchets délivré au producteur et, si elle est différente, la date de leur stockage ;  L'origine et la nature des déchets ;  Le volume (ou la masse) des déchets ;  Le cas échéant, le motif de refus d'admission.  Ce registre des admissions et des refus devra être conservé pendant au moins trois ans, et de préférence sans limitation de durée." SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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Les matériaux admis seront les suivants : CODE DÉCHET DESCRIPTION (1) RESTRICTIONS (1) 17 01 02 Briques Uniquement les déchets de production et de commercialisation ainsi que les déchets de construction et de démolition ne provenant pas de sites contaminés, triés (2) 17 01 03 Tuiles et céramiques Uniquement les déchets de production et de commercialisation ainsi que les déchets de construction et de démolition ne provenant pas de sites contaminés, triés (2) 17 05 04 Terres et cailloux ne contenant pas de substance A l’exclusion de la terre végétale, de la tourbe et des terres et cailloux provenant dangereuse de sites contaminés 20 02 02 Terres et pierres Provenant uniquement de jardins et de parcs et à l’exclusion de la terre végétale et de la tourbe (1) Annexe II à l’article R. 541-8 du code de l’environnement. (2) Les déchets mentionnés dans cette liste doivent être préalablement triés et ne doivent pas contenir d’autres types de matériaux tels que des métaux, des matières plastiques, du plâtre, des substances organiques, du bois, du caoutchouc, etc.,

Seuls des déblais de chantier de terrassement seront mis en dépôt sur le site.

Actuellement, 70 000 à 100 000 m3 de matériaux inertes par an sont collectés sur le site SDVL d'Angers. Le reste viendra du marché local. Aucuns matériaux inertes ne viendront de Cholet.

Par ailleurs, Il est plusieurs fois mentionné que le massif forestier de Malpaire contient une faune et une flore remarquable et qu’il s’agit d’un site d’une grande richesse. Rappelons toutefois, que le massif n’est concerné par aucun des zonages suivants: arrêté de de protection de biotope, réserve naturelle, Zone Naturelle d’Intérêt Floristique et Faunistique (ZNIEFF) de type 1 et 2 (1ière et 2ième génération), Natura 2000, site classé… Au plus proche, une ZNIEFF de type II existe à la hauteur du Bois du Grip situé à environ 2,5 kilomètres au sud des terrains expertisés. Il s’agit du zonage suivant : n° 21530000, nommée « BOIS DU GRIP ».

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C 54 – Madame Christine RICHARD de Sablé/Sarthe Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion.

Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 55 – Madame Nadine MENANT de Sablé/Sarthe Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion.

Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

C 56 - syndicat départemental de la propriété privée rurale DE LA SARTHE Le Mans, le 19 Avril 2016. LETTRE RECOMMANDEE Ayant été saisi par des adhérents de notre syndicat départemental, je vous demande de tenir compte de nos avis dans votre Enquête Publique. Noie Syndicat regroupe plus de 300 propriétaires ruraux, couvrant près de 25.000 Hectares dans la Sarthe. A ce titre, nous avons une réelle représentativité départementale. Au nom de notre Syndicat, nous vous demandons de rendre un avis défavorable pour ce projet de carrières. De notre point de vue, le projet de carrières en forêt de Malpaire constituerait une réelle catastrophe forestières environnementale et économique, et voici les raisons que nous soumettons à votre appréciation : Catastrophe forestière et environnementale : 1/ La forêt de Malpaire constitue un réel site environnemental, qui peut être classé dans ce que l'on appelle les forêts anciennes, c'est à dire les forêts boisées de mémoire d'homme, et présentant des caractéristiques environnementales importantes reconnues. Malpaire est probablement un des restes de la grande forêt gauloise décrite par César. Sur le plan de la purification de l'air et de l'eau potable, Malpaire a une fonction primordiale, dans une partie très sableuse du département, où les risques liés aux nitrater sont accrus.. Sur le plan de la réduction des gaz à effet de serre, Malpaire constitue un acteur important du stockage du CO2 dans la Sarthe. Quelques mois après la COP 21, la destruction d'une telle forêt est clairement inacceptable. SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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2/ Cette forêt constitue un massif important de 192 Hectares, qu'il est regrettable de détruite ainsi. Un bois de moins de 25 Hectares ne justifierait peut-être pas la même réaction. Catastrophe économique : 3/ Cette forêt représente à elle seule un véritable outil de production industrielle du bois, tel que notre pays en a besoin. En effet, une telle grande surface permet de faciliter l'exploitation forestière, et l'approvisionnement des scieries. Faut-il rappeler que l’État demande aux forestiers de mobiliser plus de bois, et de lutter contre le morcellement. (En France, 40% du bois produit sur pieds n'est pas exploité à ce job ; par ailleurs, la filière Forêt-Bois représente le 2ème poste déficitaire de la balance extérieure). Ce projet contribuera donc directement à aggraver ce déficit. 4/ L'installation d'une carrière en forêt est toujours une honte. il faut des années pour constituer un capital forestier apte à produire une telle qualité (plus de 150 ans). Quand il y a partout dans notre département des déprises agricoles, sur des terrains où l'on a les mêmes matériaux que ceux recherchés. L'agriculture est une culture annuelle du sol, qui n'a pas besoin de capitaliser sur le long terme. On pourrait même imaginer extraire des matériaux après avoir remisée la terre arable, pour la remettre après l'extraction afin de cultiver à nouveau. En forêt, c'est impossible. Ce qui sera détruit le sera irrémédiablement. 5/ Qu'un propriétaire de longue date dépose un tel dossier, justifierait qu'on l'instruise. Et pourquoi pas, avant qu'il ne mette en vente la forêt. Mais qu'un investisses industriel fasse l'acquisition d'un tel bien, aux fins de sa destruction, interpelle, et conduit immanquablement à la spéculation sur les biens de cette nature, sur les territoires voisins. C'est pourquoi il est nécessaire de mette un frein à de telles pratiques. Pour conclure, il nous semble que le Commissaire enquêtes doit aussi peser les effets négatifs futurs d'un tel projet. Nous partageons pleinement le point de vue exprimé dans les articles parus ces jours dans le Maine Libre, Ouest France et les Nouvelles de Sablé. Pour toutes ces raisons, au nom du Syndicat de la Propriété Privée Rurale de la Sarthe, nous sollicitons de votre haute bienveillance, afin de rendre un avis défavorable pour le projet des deux carrières en forêt de Malpaire. Veuillez agréer, Monsieur le Commissaire, l'assurance de notre considération distinguée. Le président Pascal YVON

Réponse : Il serait bon de signaler que le vice-président du Syndicat n’est autre que Monsieur Hubert GUILLAIS. Sur l’ensemble des points soulevés des réponses ont été apportées. Nous sommes surpris de voir qu’un tel syndicat ne défend pas d’avantage le droit de propriété ou plutôt l’arroge seulement, et selon les termes employés, «aux propriétaires de longue date »… Concernant la purification des eaux, le projet ne sera pas responsable d'une quelconque pollution au nitrates. Au contraire, l'ouverture d'un plan d'eau favorise la dénitrification (Cf. Figure 29 du Tome 2). Le projet prévoit un reboisement entier du site ainsi que sur 8 sites soit l'équivalent de plus de 170 ha de forêt replantés. Il convient de noter que le bilan carbone d’une forêt vieillissante est quasiment nul. Dans une forêt non exploitée, le CO2 est fixé par les végétaux lors du processus chimique de photosynthèse, qui permet la production de diverses molécules stockées par la plante, telles que la cellulose et un arbre va donc emmagasiner du carbone pendant sa croissance. Cependant, lorsque l’arbre meurt, il est décomposé : une partie du carbone stocké retourne dans l’atmosphère sous forme de divers gaz à effet de serre (CO2, méthane…), tandis que l’autre partie reste dans le sol, sous des formes plus ou moins stables, pour une durée allant de quelques mois à quelques milliers d’années. Au final, une forêt non exploitée et arrivée à maturité est à l’équilibre : son stock de carbone ne varie pas et ce n’est donc ni une source, ni un puits de carbone. En revanche, dans une forêt arrivée à maturité et exploitée de façon durable, en régénérant les arbres extraits par les coupes, le stock de carbone de la forêt reste constant tandis que le bois extrait, qui sera conservé sur des longues périodes (dans la construction par exemple), constitue un autre réservoir de carbone : on aboutit à un effet « puits de carbone ». De même, lorsqu’une forêt SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

84/96 est en croissance, et que sa biomasse augmente ou que son sol s’enrichit en matière organique, elle constitue un puits de carbone. C’est donc bien l’intervention raisonnée de l’Homme qui contribue à l’amélioration du bilan carbone.

C 57 – Monsieur Lucien BARDOUX de le Meslier à Chapelle d'Aligné Suite à la lecture des journaux Le Maine Libre 10 avril 2016, Les Nouvelles 14 avril 2016, Ouest-France 19 avril 2016, Maine Libre 20 avril 2016, les Nouvelles 21 avril 2016 émettre un avis défavorable à la carrière dans la forêt de Malpaire. Cette destruction est une catastrophe pour l'écosystème et l'environnement : espèces animales, flore, pollution, eaux, bruit, camion. Réponse : L'ensemble de l'étude d'impact permet de répondre à ces interrogations avec notamment la sensibilité du milieux, les impacts prévus associés à l'exploitation et les mesures qui seront mises en place afin de limiter très fortement l'impact de l'exploitation.

Procès verbal d’enquête remis au pétitionnaire François BRANGEON le avril 2016 Mémoire en réponse du pétitionnaire en date du mai 2016. Un (1) courriel a été adressé au commissaire enquêteur par la Préfecture. (voir ci-dessous). ------Message original ---n°1----- Sujet: [INTERNET] enquête publique Malpaire Date : Sat, 23 Apr 2016 05:10:39 +0200 De : Daniel Trubert Pour : [email protected] Remplacer 50 ha de forêt de chênes millénaire par des plantations de peupliers ou de pins disséminées, remplacer quelques hectares de zones humides par un bassin ou les amphibiens s'installeront vraiment dans quelques centaines d'années, sont des choses absurdes (mais possiblement légales???). Les besoins de sables de mauvaise qualité et d'argile ne sont pas prouvés dans le dossier. S'agit-il de creuser un trou pour y enterrer a coût minimal des matières inertes qui gagneraient peut-être à être recyclées? Ce projet impacterait la forêt, les zones humides et la nature bien au delà du périmètre de la carrière envisagée. Le projet n'impactera pas la forêt autour ..... Concernant la nature ... Ce projet n'a aucune utilité publique et doit recevoir un avis défavorable de la part du commissaire enquêteur. Et le promoteur devrait rembourser aux contribuables le coût que l'état subit à instruire un dossier de ce type. Monsieur Trubert - président de l'ANEVR - Neuvillette en Charnie - L'absence de virus dans ce courrier électronique a été vérifiée par le logiciel antivirus Avast. https://www.avast.com/antivirus

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Réponse : Le Peuplier n’est pas une essence retenue dans le projet de reboisement. Les plantations ne s’effectueront pas de manière « disséminées » mais selon des densités au moins égales à celles fixées dans le règlement des boisements compensateurs. Elles correspondent à des densités de plantations forestières en plein. Concernant les zones humides, elles sont associées : - aux sols argileux formant des micro-dépressions. Les zones humides identifiées sur la partie Sud du projet sont déconnectées les unes des autres. Aucun impact sur les zones potentiellement humides autour n'est à prévoir. - au mauvais drainage du sol sur la partie Nord. Ces conditions resteront les mêmes (pas d'exutoire possible pour ces drains). Il n'y a donc aucune raison que le projet impact d'autres zones potentiellement humides.

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Synthèse des interventions:

Intervenants Les interventions favorables observations

A 23 – C 5 – C 21 - C52 L'entreprise Les RAIRIES Montrieux Rémy , Eu niveau du PLU les gisements de sables et Favorable au projet de la Chasse du Pavillon Malpaire, d'argiles ont été signalés lors de l'enquête LORNE carrière et de défrichement Le carrier du groupe Pigeon publique de modification validé en 2013. La municipalité de Louailles sous réserve transport.

Les interventions Intervenants observations défavorables

C 6 – Monsieur Alain de ROUGÉ pavillon de la Normanderie 72 300 Précigné A2-4 à A2-9 , A3-3 A3-4 C 3, 9, 10, 11, 13 à 19, 26, 32, 35 à 38, 40 à 51, 53 à 55 et C 57 et courriel n°1 Tous les intervenants rappellent les objectifs de Sont intervenus près de 60 personnes et les associations suivantes : la COP 21 la préservation des forêts pour le Voivres environnement Nature) menace de destruction de la stockage du carbone (responsable de l'effet de LORNE Sarthe Nature Environnement forêt de MALPAIRE serre) par les forêt. Monsieur de ROUGE Fédération Départementale des Chasseur de la Sarthe rappelle qu'il existe un plan de gestion forestière syndicat départemental de la propriété privée rurale DE LA SARTHE sur ces parcelles. (C 56) Président de l'association Sauvegarde de la forêt de Malpaire l'association Sauvegarde de la forêt de la CHARNIE C 25 – Joël LANGLAIS Promenade nature Sablé reboisement compensateur trop A 1, A 2, A5, A 20, A22, C11, C14 Ces intervenants sont candidats au reboisement éloigné du site et non concerté LORNE Messieurs HAYET, LAUFERON, ANDRE, DELHOMMEAU compensateur. localement A26&, A2-3, A3-1, C1, 2 et 11 vice de forme du au manque Messieurs GUILLAIS, LAUFERON, LE DOUCE ,14 personnes qui ont d'affichage et disparition de Ces faits ont été corrigé avant la fin de l'enquête NC signé la pétition n°1 pages du dossier

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A5, A2-2, A3-5, C10, C12 L'ensemble des riverains et la municipalité de Notre Dame du Pé. Texte collectif de messieurs Jean-Bernard SAUDUBRAY les tuileries 72300 Sablé/Sarthe, Daniel BOUHOURS 3, rue de Bergault 53170 Maisoncelles du Maine, France MARECHAL les petites Guettières 53290 BOUESSAY, Bernard DAGUE 21, route de Louplante 72210 Voivres-lès-Le Mans, Michel DAVIAU 42, avenue d'Angers 49430 Durtal, Daniel DOITEAU , rue du Maine 53170 Maisoncelles, Alain REGAIGNE la Pichonnière à BAILLEUL, Franck BOIRET 1, rue de nuisances excessives sonores et G+E Chambord 72200 La Flèche, Gérard PLUVINAGE 1, rue de la poussières Coréleraire 53 290 Saint Denis d'Orques, Jean-Claude FOL 2, rue des cerisiers 72350 Brulon, Gilbert LEFEBVRE les Hardouinières 49430 Les Rairies, André GAIGUER route de Maisoncelles 53170 Nilhas Carbernaguer. Signale qu'il n'est que très peu fait état de la transformation du paysage qui sera complètement dévasté et des ravages sur la faune, la flore, les routes et voies d'accès induits par les allés et retours des nombreux atteinte à l'environnement et à A13, 14, 17 et 19 chasseurs en Sarthe, C13, 22, 23 et 26 la pétition n°2 La faune le pique prune, les arbres précioeux la préservation de la CPIE de 63 personnes. chênes et Alisiers biodiversité A15, A4-2, C26 Sarthe nature environnement C33 Les municipalités de la Chapelle d'Aligné et de Notre Dame du Pé, les dégradation de la circulation G+E riverains et les associations qui remettent en cause le calcul des routière. rotations de camions la pétition n°2 de 63 personnes.

raisons économiques et sociales de la création de la carrière, pas Les RAIRIES Montrieux Rémy assure le A14, A2-1, C26, C30, C39 la pétition n°2 de 63 personnes. BRANGEON d'emplois créé et un marché des contraire matériaux extraits incertain. LORNE A5, A2-1, A3-5, C4, 10 et 30 la pétition n°2 de 63 personnes. écran boisé de 10 mètres CPIE Pollution des nappes A5, A2-1, A3-5, C4, 10 et 30 la pétition n°2 de 63 personnes. G+E phréatiques

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A13 et A4-1, C26 Manque d'utilité public majeur BRANGEON

A18, 24, A3-4, A4-3 et C26 Les remblaies G+E

A 22 Modification du PLU NC

A24, C33 et l'ensemble des riverains Concertation des riverains BRANGEON

Abus de biens sociaux et vente A2-1 LORNE de la forêt

C11 et C26 Alternatives BRANGEON

Surface et profondeur impactées A4-3 Xavier de RICHEMONT G+E par l'extraction des matériaux

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Synthèse des observations J’ai retenu lors de cette enquête, par les interventions des visiteurs, l’analyse du dossier et la visite des lieux, les éléments suivants inhérents à la création d'une carrière dans la forêt de Malpaire : 1. La manifestation d'opposition au projet de la population pour les raisons suivantes : a) Le manque de concertation des riverains pour le projet de défrichement ; b) désaccord envers le projet de création d'une carrière dans une forêt; c) Impact environnemental important sur l'eau, l'air, la faune et la flore, la profondeur d'extraction; d) Estimation des intérêts économique et social surévalués; e) Non prise en compte de la conservation du patrimoine naturel; f) La non prise en compte de la demande de dérogation des espèces protégées; g) La présence d'incohérence dans l'étude d'impact ; 2. Les habitants de Précigné ou de sa région, particulièrement intéressés par le reboisement et la carrière sont favorables au projet pour les raisons suivantes : a) La perspective d'un reboisement compensateur concerté localement ; b) La raisons économiques et sociales création d'emplois créé et un marché des matériaux extraits . c) Le développement économique de la commune ; d) L'impact environnemental faible ; e) Un projet adapté à la géographie de la commune pour le respect de la population ; 3. Trois personnes s'interrogent sur la procédure d'enquête publique pour les raisons suivantes : a) Publicité insuffisante ; b) Information insuffisantes sur la commune de Précigné et sur les routes vers les communes voisines c) Disparition de l'affichage sur le site d) Pièces manquantes dans le dossier e) Non diffusion du dossier aux habitants des communes intéressées par le transports.

Fait à Précigné le vendredi 29 avril 2016.

Signé : Daniel GAUTELIER Commissaire enquêteur Reçu par : Destinataire : Monsieur François BRANGEON

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Synthèse des réponses aux remarques du commissaire enquêteur

I. Aspect forestier

A. Destruction d’une forêt historique

Il convient de noter que l’emprise du défrichement porte sur des peuplements forestiers de qualité commune pour ce secteur géographique. Plusieurs arguments viennent étayer cette position : 4- La forêt de MALPAIRE ne fait l’objet d’aucun classement environnemental particulier ou remarquable. 5- La DDT de la SARTHE a fixé un coefficient multiplicateur de 2 pour les boisements compensateurs sur une échelle de 1 à 5. Le coefficient est proportionnel à l’intérêt de la zone défrichée sur le plan environnemental, économique, récréatif… Le coefficient retenu montre que la DDT de la SARTHE considère que la zone défichée ne présente aucun intérêt majeur. 6- Le Cabinet LORNE gère le massif depuis presque 20 ans. Il procède chaque année au marquage des coupes programmées de telle sorte que la forêt soit intégralement parcourue tous les 10 ans. Lors de ces passages, nous réalisons des inventaires en plein de tous les chênes d’un diamètre à hauteur d’homme supérieur à 20 centimètres. De ce fait, nous disposons d’éléments très précis pour apprécier la densité des peuplements, les caractéristiques dendrométriques (grosseur, hauteur…) et leur évolution entre deux passages. A partir des informations collectées, nous sommes en mesure d’indiquer : a. La partie située au Sud de la route est marquée par un certain vieillissement et un retard de renouvellement. La régénération naturelle a des difficultés à s’installer et à se développer en raison d’une vigueur particulière de la végétation adventice (constat qui d’ailleurs avait été corroboré par le CRPF il y a quelques années). b. La partie située au Nord est assez clairsemée et peu productive. Plus on remonte vers le Nord, plus la qualité des peuplements se dégrade avec l’apparition de taillis simples dégradés. Il est inexacte de laisser entendre que la forêt de MALPAIRE va disparaitre. L’exploitation et la reconstitution s’effectueront de front selon un plan de phasage précis, étalé sur près de 25 ans. Au plus fort de l’exploitation du site, il y aura au maximum une dizaine d’hectares, répartis en deux entités de part et d’autre de la route, en attente de reboisement. Il convient de signaler que le passage par la coupe rase est d’ailleurs une opération usuelle dans les parcelles traitées en futaie régulière (et notamment certaines forêts domaniales comme Bercé…).

B. Boisement compensateur trop éloigné

Le règlement départemental concernant le boisement compensateur dans le cadre d’une autorisation de défrichement stipule : « le boisement compensateur doit être impérativement réalisé dans le département de la Sarthe ou les communes limitrophes ».

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Aucune obligation n’impose de réaliser des boisements compensateurs à toute proximité du site.

Lors de l’élaboration du volet « boisement compensateur » de la demande d’autorisation de défrichement, il n’était pas envisageable d’alerter publiquement des opportunités de boisement compensateur pour des raisons évidentes de confidentialité au regard des enjeux industriels. Il a été décidé d’assurer une « communication contrôlée » afin de préserver une certaine confidentialité du projet. Voici les canaux de diffusion mise en place dans leur ordre chronologique de déploiement : 6- Communication à la clientèle du Cabinet LORNE et plus largement à son réseau de prospect. Pour information, il convient de souligner que les boisements compensateurs sont parfois réalisés sur les propres propriétés foncières du pétitionnaire. Il n’y a donc aucun motif de polémiquer sur le choix des bénéficiaires. Le pétitionnaire finance les travaux. A ce titre, le choix des sites relève de son pouvoir discrétionnaire dans les limites du règlement relatif aux boisements compensateurs. 7- Communication auprès de la Direction Départementale des Territoires de la Sarthe. Cette dernière nous a mise en relation, en autre, avec un propriétaire sur la commune de LOUAILLES qui a finalement déclinée notre proposition. 8- Communication auprès du Centre Régional de la Propriété Forestière des Pays de la Loire, via son antenne sarthoise. Il convient de noter qu’un des dossiers retenu nous a été transmis par le CRPF. 9- Communication auprès du Syndicat des Propriétaires Forestiers de la Sarthe, par l’intermédiaire de son Président, Monsieur François Xavier LEFEUVRE. Nous n’avons reçu aucun retour. Communication auprès du Syndicat Départemental de la Propriété Agricole de la Sarthe, par l’intermédiaire de son Président, Monsieur Pascal YVON. Nous n’avons reçu aucun retour. Nous notons que le vice-président du Syndicat, très implanté dans le secteur de PRECIGNE, n’est autre que Monsieur Hubert GUILLAIS. Nous espérons que l’offre a été réellement diffusée localement aux adhérents.

C. Ecran boisé de 10 mètres insuffisant

Il convient de noter que les arbres de lisière sont naturellement plus résistants aux intempéries du fait de leur exposition permanente. Ils développent un système racinaire qui leur assure un ancrage adapté à l’exposition du vent. Généralement, lors d’une tempête, on constate une certaine résilience des arbres de lisière en comparaison aux arbres situés au cœur des peuplements.

D. PLU

Monsieur Fabien LORNE, Expert Forestier associé du Cabinet LORNE, a effectivement contribué à défendre les intérêts de plusieurs propriétaires forestiers de la commune de PRECIGNE à l’occasion de l’élaboration du nouveau PLU. Lors de l’enquête publique préalable, il a accompagné, Monsieur et Madame Jacky FRASSETTO, Monsieur François BRANGEON et Monsieur Arnaud de PANAFIEU pour notifier au commissaire enquêteur les effets néfastes d’un classement systématique en EBC des zones forestières. En effet, pour bon nombre de propriétaires, le classement systématique en EBC est une atteinte au droit de propriété et un frein à la vocation productive de ces espaces. C’est d’ailleurs la position du Syndicat des Propriétaires Forestiers de la Sarthe qui a récemment sollicité l’expertise du Cabinet LORNE pour agir sur des cas similaires. Dans le même sens, il convient de noter

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l’action entreprise localement par Monsieur Antoine d’AMECOURT (Président du Centre National de la Propriété Forestière) contre le PLU de la commune de PARCE SUR SARTHE. La décision finale de validation du PLU a été prise en toute souveraineté par le Conseil Municipal de la commune.

II. Nuisances générées par le projet

A. Bruit

Une simulation de la propagation du bruit a été faite (Figures 31 et 32 p121 et 123 du Tome 2 et annexé au présent courrier). Aucune émergence supérieure à 5 dB ne ressort de cette simulation. Un suivi bruit sera réalisé (1 fois par an pendant 3 ans puis tous les 3 ans) à la charge de l'exploitant afin de vérifier la conformité des niveaux sonores en limite de site et de l'émergence aux habitations les plus proches.

B. Air

Pour limiter l'impact sur l'air, plusieurs mesures seront prises (Cf. p163 du Tome 2). Les matériaux extraits seront humides (argiles déjà humides et sables extrait en eau). Par ailleurs, les pistes seront arrosées par temps sec. De plus, l'écran boisé dans la bande des 10 m limitera la propagation de poussières en dehors du site. Enfin, un suivi des retombées de poussières, à la charge de l'exploitant, sera réalisé tous les ans pendant 3 ans puis tous les 3 ans.

C. Eau

 Risque de percement de la nappe captive basale du Cénomanien : Ce risque porte uniquement sur la partie sud du site d’extraction, là où les coupes géologiques des sondages ont mis en évidence la présence de cette nappe.

Pour limiter tout risque de percement de cette nappe, les dispositions suivantes ont été prises : - Une épaisseur minimale de 2 m d’argile est laissée en place au-dessus de cette nappe ; - Cette épaisseur peut localement s’avérer plus importante. Compte tenu de la charge hydraulique de la nappe captive, elle peut atteindre ponctuellement jusqu’à 4,6 m. Un calcul spécifique de cette épaisseur minimale à préserver a été réalisé pour contenir les sous-pressions de la nappe en s’appuyant sur les données de piézométrie de hautes-eaux mesurées en 2013 sur les sondages recoupant les dépôts sablo-graveleux aquifères de la base du Cénomanien. Tous les éléments de calcul sont exposés au chapitre 6 du rapport Calligée constituant l’annexe 1 de l’étude d’impact. - Dans l’état actuel des connaissances du site, une cote minimale de 34,2 m NGF a été calculée sur le site. En s’appuyant sur ce calcul et en ajoutant une marge de sécurité, il a finalement été retenu de ne pas descendre en dessous de 35 m NGF sur l’ensemble du site d’exploitation. Pour tenir compte du caractère lenticulaire des dépôts sablo-graveleux du Cénomanien basal, il est de plus préconisé d’effectuer des piézomètres temporaires avant de débuter chaque phase d’exploitation pour déterminer précisément la cote du toit de l’aquifère et la cote de la nappe, afin d’en déduire l’épaisseur exacte d’argile à maintenir en place à SAS MALPAIRE – Mémoire en réponse aux remarques du commissaire enquêteur – mai 2016

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l’aplomb de la nouvelle tranche d’exploitation et de retenir ainsi le cas échéant une cote minimale de fond de fouille à ne pas dépasser supérieure à 35 m NGF.

 Risque d’assèchement des puits environnants : Dans la zone d’extraction sud du site, le risque d’assèchement des puits est faible à négligeable dans la mesure où l’excavation ne recoupera aucune nappe. L’exploitation concernera uniquement les formations argileuses du Cénomanien inférieur qui sont très peu perméables. Un risque moyen à fort a été diagnostiqué sur deux ouvrages de la zone d’extraction nord qui peuvent être en relation avec les sables aquifères exploités. L’un est localisé à la Cerclerie et appartient au pétitionnaire. Le second est situé à Malpaire soit à plus de 700 m de la zone d’extraction. Le suivi régulier des niveaux d’eau prévu permettra d’apprécier si l’exploitation de la carrière aura un impact particulier sur ce point d’eau. En cas d’impact avéré le carrier sera tenu de remédier à cet impact en préconisant une mesure compensatoire adaptée au contexte hydrogéologique et à l’usage du point d’eau, telle que l’approfondissement du puits. Rappelons toutefois que l’exploitation des sables est prévue sous eau et avec recyclage des eaux de lavage des sables. Il n’y a aucun rejet d’eau à l’extérieur du site, hormis par surverse du plan d’eau d’extraction en cas de très hautes eaux. Par ailleurs un calcul de bilan hydrique de plan d’eau effectué montre que, compte-tenu du contexte climatique et hydrographique local, le bilan demeure excédentaire tant que le plan d’eau n’excède pas une superficie de 19 ha (cf. § 8.3.5 du rapport Calligée N12-72365-C). Or le plan d’eau final du projet atteindra une superficie de seulement 2 ha. Il n’y a donc aucun risque pour le bilan hydrique du plan d’eau ne soit déficitaire et qu’en conséquence le plan d’eau ne vienne impacter l’équilibre de la nappe superficielle contenue dans les sables.

 Risque de pollution de la nappe lors du remblaiement : Le remblaiement de la zone sud sera fera hors nappe. Les remblais reposeront sur une couche d’argile imperméable d’au moins 2 m d’épaisseur. Par ailleurs les remblais seront constitués de matériaux inertes, donc d’éléments qui ne relarguent aucun polluant. Il n’y a donc a priori aucun risque de contamination des eaux de la nappe du Cénomanien basal qui de plus est une nappe captive à l’aplomb du projet.

D. Traffic routier

La sortie des camions se fera uniquement sur la RD24 vers l’échangeur de Durtal. Ainsi aucun bourg ne sera traversé. Le tableau p. 114 du dossier d’étude d’impact mentionne bien le passage de 86 camions par jour.

E. Remblaiement

Le remblaiement sera fait avec des matériaux inertes provenant de chantiers de terrassement. Cela se fera selon la procédure mise en place dans tous les centres d’accueil de matériaux inertes. Les matériaux admis seront les suivants : Briques (code déchet 17 01 02), tuiles et céramiques (17 01 03), terres et cailloux ne contenant pas de substance dangereuse (17 05 04) et terres et pierres provenant de jardins et de parcs (20 02 02) Aucun matériau de démolition ne sera accepté sur le site.

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III. Aspect faune/flore

S’agissant du coléoptère « Pique-prune », Monsieur Guillais, forestier et riverain dit et écrit l’avoir observé dans sa chênaie à l’ouest de la route de Normanderie (800 m) et au sud (1 km). Compte tenu de la notoriété de l’espèce en Sarthe. En l’absence de photographie, localisation et dates précises, il est difficile de cautionner l’observation (il existe d’autres cétoines sombres). L'espèce a été recherchée dans l’aire d’étude. Ce coléoptère passe tout son cycle de vie dans le terreau des arbres cariés (chênes, châtaigniers, …) qui présente certaines conditions de température et d’humidité. Les populations peuvent persister plusieurs dizaines d’années dans le même arbre… ce qui rendrait assez facile la confirmation ou l’infirmation de l’observation de Monsieur Guillais. Les vieux arbres cariés présentant du terreau sont davantage présents de façon isolée ou en lisière (à l’exception des parcelles de châtaigniers greffés ou vieilles futaies de chênes). Ceci ne correspond pas à la physionomie sylvicole de l’aire d’étude. Concernant la huppe fasciées, celle-ci a très probablement été observée à proximité du massif . Cependant, cette espèce n’est pas forestières (plutôt inféodée au bocage). Elle ne peut donc pas effectuer son cycle dans l’aire d’étude.

IV. Intérêt du gisement

A. Argiles

L’argile de Malpaire présente quantité et surtout en qualité, permettra de pérenniser l’approvisionnement des briqueteries locales et la fabrication après transformation de méta-kaolin.

B. Sables

Ce sable est destiné aux entreprises locales de TP et pose de canalisations et à notre dépôt d’Angers, ce qui permettra de préserver la ressource des sables nobles pour la fabrication des bétons.

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Conclusion

Nous avons, M. le Commissaire Enquêteur, répondu comme vous le souhaitiez à chaque remarque qui vous est parvenue lors l’enquête publique.

Suite à ces remarques nous avons pris acte de certaines inquiétudes des riverains, nous proposons de ce fait plusieurs mesures complémentaires :

 Augmentation de la périodicité des suivis bruits et poussières (1 fois par an pendant 3 ans puis tous les 3 ans au lieu d’1 fois tous les 3 ans)  Mise en place d’ondins de terre sur la partie ouest du site d’argile (près du lieu-dit la Normanderie)  Nous proposons la création d’un comité de suivi et de concertation réunissant les élus, les riverains et l’exploitant une fois par an.

En souhaitant que ces dispositions retiennent votre attention.

Fait à La Pommeraye Le 13 mai 2016

Le Directeur

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