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ÉTUDES DE GIOGRAPH1E FÉODALE.

LES ÀRRIJRE_FIEF1S

LA SEIGNEURIE DE G1JÉMENI 4.

La géographie des grandes divis;ous féodales de vèché de \7;1 t"-le, à peu ) ,.s connue , grficc aux travaux de M. A. de La Borderie nous pensons cependant quil serait intéressant (le rechercher les suffi- divisions de ce vaste réseau qui embrassait autrefois la Franco tout entière et qui subsista peut-être plus longtemps eu lirelague La cern- plaisaee de M. larcliiviste de la préfecture nous u mis à même de faire des recherches dans le dépôt qui lui est confié et daliortl clans le fonds (le Gnémené. Nous nous sommes donc occupé premièrement des arrière-Fiefs qui relévaient (le la seigneurie de Guérnené , sauf ensuite à continuer ce travail pour les autres fiefs de lévêché dc .

La seigneutie de Guémené proprement dite sétendait sur les Va- roisses de , Lignul , P[oirdut , , Saint-Tugdual Pcrsquen , Lescoét , la tréve de Leshornin en Séglicn , Silliac et Lami- goilaii , ainsi que sur les quatre paroisses de Saint- Garadec-Trégomel, , Mellionec et Plougnernevel, qui étaient appelées la terre du Maréchal , parce quelles avaient appartenu au maréchal de Bieux, qit les avaient données à sa fille Louise de Riux, épouse do Louis do lohan, sire de Guémené. Nous avons cru devoir donner en outre autant que possible, la liste des propriétaires des di ers manoirs ré- pandus dans ces paroisses, ainsi que leurs armes et les droits et préro- gatives quils satlriljuaient.

Document ( Il I I I lI 11 1111 ÇA 0000005530618 1:llSSE l)1 lit:l.Lo. Seigneurie de Ménauray. Le manoir de Ménauray. anciennement. Menangioèz , appartenait , la fin (lu xrve siècle, ô Jehan Caron , qui mourut le 2 octobre I 93. Il était lossédé , en 112 f. , par Jehan Le Gentil, puis par khan de Tevorinenel , qui le laissa en douaire ô sa veuve Jeanne de flosmadec. Celle-ci se remaria ô Jelian de Boiseon et tons deux rerulirent aven pour Ménanra ô Louis (le Rohan , le I novembre 1496. Ce manoir appartenait , en I 5f2 , ô Bertrand de Caitillac, triari de Aune du Pou puis ô son fils Louis, qui épousa Marie de Quieten. Celle-ci , veuve en I67 rend aveu au nom de ses enfants, Julien, Pierre et Louise de Cadiflac , dont elle était tutrice. Eu 1575, un oncle de julien , nommé Louis de Cadillac, continua cette tutelle et rendit. au prince (le Gué- mené de si importants services que rions ne croyons pouvoir mieux faite que de reproduire ici le rnarrdemeiut de ce seigneur. i Louis de Ilohan, prince (le Cuérnené , comte (les comtés de Non- bazon et de Rochefort, baron des baronnies (le Mari gny, de Lenielly et de La have en Touraine, capirain (le cinquante hommes «arilles des ordonnances de Sa Majesté , ô vous louis présents et ô venir savoir- que, pour les bons et reniauqural)les services que flous a faits et espérons que nous fera en Yavenir noble homme Louis de Cadillac, licentié eu droit, alloué de la vicomté (le Rouan , tant, en son privé nom que comme curateur décuyer Julien de Cadillac. son neveu, sieur de Mananrès , à iceux leurs huirs , successeurs et cause avant ; pour ces causas et en rémunération diceux et pour autres bonnes considérations ô ce noirs mouvant et désimaui t les gratifier en tout notre pouvoir comme nos bons vassaux et loyaux sujets , sous notre principauté de Cuémené, avons donné, octroyé et concédé et par la teneur des présentes donnons, octroyons et con cédons licence et permission de mettre, apposer et eniplacer un liane et escabeau en forme daccoudoir en notre église paroissiale de Locmallou, située au diocèse de Venues, au duché (le Bretaigne, pour en icelle unir la célébration du service divin, pour ledit escabeau y être et demeurer en peupétuité c et sera mis et apposé joignant un grand pilier de pierre qui est entre la nef ancienne (le ladite église et la chapelle neuve dicdlle du côté de lévangile (lui SC dit sur le maître et grand autel, ci contiendra ledit escabeau 12 empans de longueur et b em- pans de largeur et non autrement, et sous celui escabeau permettons audit de Cadillac et leurs hoirs avoir des enfeus et mettre des tombes de pierre de taille ô fleur et rès de terre pour leur servir et û leur postérité de perpétuelles sépultures prohibitives ô tous antres. Aussi leur permettons mettre leurs écussons et armoiries au-dessous des nôtres en la vitre et verrine de ladite chapelle neuve et une ceinture et lisièretisiéte pat le dedans tie ladite chapelle seulement lors et fuis que los sieurs propriétaires oit dudit lieu do Manaurès dcédeiont et y seront inhumés et enterrés. Et si mandons et enjoignons liés expres- sément i tous nos sujets les habitants en ladite paroisse et en notre ville de Guémené, pareillement à nos officiers de lajuistice audit lieu, chacun en droit soi de souffrir ledit de Cadillac et leurs hoirs jouir entièrement et paisiblement desdites prééminences sans que sur ce leur soit fait et donné aucun trouble ni empêchement directement ou indirectement en aucune manière que ce soit. Car ainsi nous plait et. voulons être fait, promettant si promettons C il foi et parole de prince tant pOUI nous que pour nos hoirs cl successeurs , ne venir jamais au contraire, à la charge toutefois audit de Cadillac et leurs hoirs de tenir et relever de nous lesdites prééminences et supériorité COIUWC de sei gneur féodal.

D Donné au château du Vergier sous le cachet duquel usons pour notre propre nom et seing et scet de nos armes avec les seings de notre très chère épouse Léonor de Ilohan et du comte de Mouutiaon notre fis ainu.i et notre secrétaire , le 15 joui du mois de janvier lait » La femme de Julien de Cadillac , Renée Fleuriot, était veuve avant 4013 et épousa en secondes noces Guillaume de Pluny. Celui-(À et sa compagne, tuteurs des enfants de Cadillac, rendent aveu, le 10 dé- cembre 1613, et déclarent dans cet aveu quau nom le leurs mineurs

ils ont oî droit do tombes, escabeaux , prûliiliilifs à tous autres, cii léglise paroissiale de Locrnalo , y peuvent mettre leurs armes ami dedans et au dehors de la neuve chapelle où lesdits banc et enfeus sont situés lorsque le décès advient au seigneur de ladite maison de !tlénauiay, avec un écusson desdites armes en la vitre de ladite cha- pelle neuve au-dessous des armes de mondit seigneur prince, outru ont lesdits seigneur et dame, audit nom, lemplacement de deux ou trois tombes pour enterrement et enfeu desdits sieurs de Ménauray en léglise collégiale Notre-Dame de la Fosse audit Gtiémcné, près et co- loyant la muraille de la chapelle de monsieur saint Aubine, jusques à lendroit de la chaire faite et enlevée au corps de ladite muraille auquel lien et emplacement fut enterrée demoiselle Aune du Pou femme et épouse de défunt écuyer Derirand de Cadillac, vivant sieur dudit lieu de Ménauray. Vers le milieu du Xvllc siècle , îilénauray appartenait à Jean de Cadillac, et, en 1696, il était la propriété de Louis Le Gall du Cuirufiou, sieur du Pallevar. Son fils, Guillaume Le Gail , possédait Ménauttay Cueniarx et Le lallevar en I 79 et en 1 i50 enfin , en I 71 67 , messire Louis-Maiic-ioscph Le Colt dit tendait aveu à Juls-l1oicule (le [iolian , prince de Ruban et de Guémnené , comme seigneur de Mé- nauray, Crenaiz, Le Pallorar, Kiiec, Prateinel, Méneibec, Kguelavan, Saunt-Tuicicuix et autres lieu. t\ .. &4 ) - t Manoir de Penhaer. Ce manoir appartint aux seigneurs ile Guémenéjusqifau 8 mars 1567, jour ou Louis et Léonor de Rouan le vendirent à flen ys du Fossé celui-ci le transmit, en 1G13, à son fils nommé aussi Denys qui en ren- dit aveu le 7 décembre (le celte année. Les deux du Fossé étaient con- seillers du Roi au Présidial de Vannes. Quelques années après. Denys du Fossé vendit Pcnhaér BertrandGuesdori et û Amie Varz, sa femme, et en 16:32, Louis Le Luhandre, sieur (le Kbreff, tuteur de Josias, René et Louise Gniesdon , rendit aveu en leur nom û Louis tic Rohan. Josias Gucsdon possédait Penhair en t 646 et le transmit è sa fille Marie Gues- ilon, femme de Gifles (le Kpezdron; è la mort (le ceux-ci , Amaury Le Ler et Renée Le Corre, sa compagne, sieur et (lame de La Marre, tuteurs tics enfants de. Gifles Kpezdron, rendirent aveu ail (le Guémené. Le manoir de Penhaér appartenait, au milieu du xviuc siècle, Fran- ois-Joseph Manceaux, avocat è la cour, qui mourut en 17i1 et dont la veuve, Marie-Vincente Ilanlv, rendit aveu au nom et comme tutrice (le ses enfants (levant les notaires de la cour de Guémené.

Manoir de Coatenic. Le manoir de Coatenic ne nous est connu que par un aveu que rendit, en 1646, Pierre Barizy. Manoir de Sainte- Christine. Cc manoir appartenait aux seigneurs de Guémoné dont Pun, Louis de Rohan , y fit bâtir une chapelle. Manoir de Toulbodo. Cc manoir appartenait, au commencement du xv e siècle, è Jehian de Toull)odo, dont la veuve, Jeanne de Saint-Noav, rendait aveu en 1414 au nom et comme tutrice de son fils, Olivier 11e TôUlbodo. Guilkiiirne, de Toulbodo, un des successeurs dOlivier, mourut en 1408, et le tua- noir passa entre les mains de Jehan, son frère puîné, qui mourut en 1509. Son fils Pei-rot ou Pierre rendit aveu le 25 février suivant, puis la terre de Toulbodo passa entre, les mains de Jean Le LIerre, dont la fille Marguerite était mariée, en 173, à René Boteoze]. Plus tard, en 1646, nous voyous la famille de Toulliodo rentrer en possession de. son manoir patrimonial dans la personne de René (le Toulbodo, sieur de Guidfos, et il est probable que les seigneurs de Guidfos possédèrent dans la suite ce domaine.

Fief de -Longueville. La seigneurie de Locmaria-Longuevihle était possédée par la fa- mille du Pare, représentée pat Jacques (lu Parc, cri I 543,et par de- moiselle Gabrielle du Parc, en 1620. Les sires de Guémcné acquirent cette terre cri , et depuis elle fil partie de leur principauti - o -

I \ Il() I SSE DE LI G NOL. Seigneurie du Cranno. Ce domaine important. qui relevait du fief de Locmavia-Longuevillt, est remarquable par son étendue et par les prétentions de ses posses- seurs, qui, rnaltrc.splus tard de la terre de Kmerien, en Saint-Caradec- Trégomel, disaient ne relever que di duc de Bretagne pour ces deux terres, et sobstinaient à ne pas vouloir payer le devoir de rachat aux seigneurs de Guérnené. De là des procès interminables qui occupèrent le xvi e et Presque tout le xvn° siècles. En I .iû() cli 4U i. . le Granito appartenait à Houri Ilotixel ; son fils ainé, Pierre Rouxel, mourut en 1510, laissant lhéritage paternel entre les mains de son fière Main. Celui-ci avait épousé Marie Le Gal, dame de Koetrien, et cette union luit sous une même main deux propriétés dont chacune avait une grande importance. Vincent Rouxel, fils dAlain et et (le Marie, possédait en 1517 les manoirs du Stéro, de Penquesteni, cl de lieslergani ; des tenues à Kganleden, Soumeflin, Kgoazou, K!TladiO, Rosangazio, Buguedou, Talgulou, Khiguet, dont il rendait aveu à Louis dc ltolian, de plus les manoirs de Kmerien et du Cranno quen 4537 il connaissait tenir ligetiient du loi et durit il faisait aveu à la cour «lien- nebout. En 1510, ce même Vincent Ilouxel possédait de plus le manoir de Kneuer en Lignol. Vincent mourut en 1557 ; il avait un frère et une soeur, LOUiS et MaLhurinc, et laissa un fils qui liii succéda et quatre hiles. Louis Ilouxel, fils de Vincent, rendit aveu en 1558 j)oiir les terres de Siéro, Penqiieslen, etc., au sire de Guémnené, et fit hommage au Roi pour lmerien et le Cranno en la chambre des comptes à Nantes, 1 e 13 avril 1550. Son fils aîné Louis épousa Louise (le Baud, (laine de Beaujollys, et mourut probablement sans enfants, PU1UC les biens de la famille passèrent à sa soeur Marguerite. Louise de Baud obtint Plus tard de sa nièce Adelice un douaire après la mort de son mati. Mar- guerite Rouxel épousa N... (le Baud, rendit aveu en 4568, soutint lu- sieurs procès coutre les sires tIc Guémené et mourut en 1581, laissant ses domaines à sa fille Adelico de Baud, qui épousa en premières noces Louis de Fiesay, sieur de Cuctcodu, et en secondes noces Prigent de Kméno. Celui-ci rendit aveu en 1581 pour K1ni3rien , le Granno Pellen , Kméno , Kiouen , kverner, etc. (1), et mourut quelque temps après. En 1501, nous rencontrons une espèce de procès-verbal fait à lissue (le la grandmesse de Lignol , où parait un Zequias de la Saudrayc, qui prend le titre de sieur du Crannu. Sans pouvoir nous rendre compte de sa présence à Lignol comme sieur du Cranno (à moins quil nCùt é1)OUSC

(i) Dans cet aveu il déclare que la duue de tttuetlni devait chaque année, une unie de poivre, et cri sac de ccii l.1ari, fermant à denu cordons. - r; - une fille de Piigeut de Kano) , nous sommes heureux qail nous ait conservé une trace des prérogatives du seigneur dans léglise parois- siale. Ce Zcquias de la Saudraye donc, qui habitait pour lors le château de Guémené « en raison des troubles » (la Ligue), remontre aux parois- siens quil liii apparteirait en léglise de Li g nol o trois tombes ait devant le grand autel et jouxte un escabeau et banc appelé la Table de Pâques, sur lesquelles Lombes il y a apparence dun banc et escabeau , lesdites tombes couvertes (lun plancher , et avoir en intention dy mettre un nouveau escabeau , ce que lesdits paroissiens ont cOnsCii&, lui connaissant appartenir lesdites tombes , payant chacun an la rente ancienne inc ses prédé cesse uis seigneurs dudit lieu du Cianno, paient, quils disent être la somme de dix sols monnaie , CC [l ue ledit seigneur a voulu, lui apparaissant, voulant, veulent et consentent que ledit sieur du Ciannu jouisse â lavenir desdites Lombes et escabeau au-dessus et quil fasse armorier lesdites tombes et escabeau de ses armoiries. » En 1591 , nous trouvons Maurice de Cosnoal et Louise Desportes, sa compagne, sieur et dame de la Villeneuve, Saint-Georges , Kmcrien et le Cranno, ces deux dernières terres échues â Louise Desportes â cause de la succession et décès de défunte demoiselle Adelice de Baud. Elle possédait, outre ces manoirs, ci,-,q villages Lotit entiers et beaucoup de tenues â domaine ; elle avait de plus « cour et juridiction liatite , basse et moyenne en laquelle elle a gibet et justice patibulaire à deux posis, et pouvoir de faire punir les hommes délinquants jusquau dernier supplice. Georges de Cosnoal, fils de Mauiice, et Marguerite Desportes , sa femme, eurent un fils nommé aussi Georges dont le tuteur, Jérôuie de Cosrioal , rendit aveu en 1651 en son nom. hyacinthe , frère de ce se- cond Georges et son héritier, nous apprend, par son aveu de 1667, quil possédait deux justices et patibulaires lun surie haut de la montagne de Saint-Cado, en Saint-Caradcc-lrégomel, avec un cep et Ull collier audit bourg, lautre dans la paroisse de Priziac. Un autre aveu du même seigneur, daté du 25jarivier 1683, mérite une attention particu- lière en ce que, après avoir énuméré ses terres, [an[ dans les paroisses [-Caradec et de Lignol, que dans celles (le Ploérdut, Saint-Tug- dual, , Prizac et , il nous donne une idée des droits féodaux dont jouissaient les seigneurs au xviic siècle. Voici un extraiL de cet aveu » A cause desquelles terres et maisons nobles ledit sieur de Saint- Georges déclare devoir obéir au [toi, être seigneur fondateur de lé- glise paroissiale et du presbytère de Sain t-Caradec-Trépmel et seul Prééminencier de ladite église, dans laquelle église et au dehors «i_ celle il ILy a autres armes que celles de sadite maison de Querruerien qui sont dargent au chef de ahle â trois quintefeuilles de gueules, . I (Itouxel) et avoir une chapelle prohibitive en Féglise et chapelle dû -1- Noire-Darne de Quernascleden, du côté de répitre, située en ladite pa- FO1SSC , øû les armes de ladite maison de Quermerien y sont en relief tant au dedans quau dehors de ladite chapelle ; être seul prééminent de ta chapelle de Saint-Cado située en ladite paroisse dans laquelle église paroissiale de Saint-Caradec il a ses Lombes et enfeus dans le choeur de ladite église du côté de lévangile et un banc au-dessus ; un antre dans la chapelle de Saint-Pierre et Saint-Vaut et un autre dans la chapelle de Saint-Séliastien et Saint-Roch, armoriés des armes ci- dessus. Comme aussi être seul préérninencier (le la chapelle Saint-Va- Ter située dans la paroisse do Saint-Tugdual , nommée la chapelle (le Querinon. Déclare outre ledit sieur de Saint-Georges quà cause (le sa terre et seigneurie du Cranno, il est en possession et jouissance de trois grandes tombes, bancs ô queue et accoudoirs qui lui sont prohibitifs au choeur (le léglise paroissiale de Lignol , lesquelles tombes sont ar- moyées des armes de ladite maison du Cranno , contenant six grands pieds de long , qui sont couvertes (le son banc et accoudoir et que dans la maliresse vitre de ladite église de Lignol il na autres armes (hiC celles de sadite maison du Cranno avec tes alliances des maisons de Quermerien, de Guengat et (le QIIIV1S, savoir du côté de lévangile au liant de ladite maîtresse vitre, il y a deux écussons supportés par un ange, le premier dazur A une Heur-de-lys (lor Cil chef cl deux mAcles dor en pointe; le deuxième parti, portant au t de Kinerien, au 2 écar- telé, au t dazur à 3 mains dargent 2, 1, au fascé dor et de gueules de 6 pièces, sur lequeldit grand banc lesdites armes y sont aussi sur les accoudoirs; comme aussi être seul prééminencier dans la chapelle de Saint-Michel en ladite paroisse de Lignai , située proche le village de Saint-Nennec; quà cause de ladite terre et seigneurie dii Cranno avoir haute, basse et moyenne justice, jusquà punition de mortel cx- tcrinir.ation de vie, et faire fustiger les malfaiteurs et délinquants, et avoir patibulaire à quatre posts dans les paroisses de Saint-Caradcc et Iriziac avec cep et collier dans ledit bourg (le Saint-Caradec où sexerce ladite juridiction, dans lequel bourg il a droit et est en posses- sion dy faire tenir trois foires et trois autres audit Saint-Cado, aux- quels lieux ii a aussi pouvoir dy faire bâtir des halles. Hyacinthe de Cosnoal avait épousé Franoise Ermart qui était veuve en 168. Le 12 janvier 131, la cour et sénéchaussée royale dFtenne- bont mit en possession Pierre-Hyacinthe de Cosnoal , Gabrielle de , sa femme, et Louis-Marc de Cosnoal, son fils unique, des prééminences que cous venons de citer, prééminences qui étaient vi- vement disputées au sieur du Cranno par Louis-Constantin de Rolian lun des héritiers de Charles III de Rohan, prince de Guémené. Louis-Marc de Cosnoal rendit aveu, en 1142, A la cour de Guémené, et laissa deux filles : llyacinthe-Gabrielle, qui était mariée , en 163, A Claude-René de Paris, sieur de Soulanges, ci Aune-Marie qui épousa n -- N. Erman, et dont la fille, Ursule-Cécile-ilcnéc Erman, était, en 1771 , la femme de Joseph-Annibal de Farcy.

Manoir du Coscrau.

Ce domaine que possédait, en 130 . , Robin tic Guerriarpin, était , au commencement du xve siècle, la propriété de Guillaume de Séguetien. Après la mort tic Guillaume, le Coscran lassa è sa soeur Perronnelle. femme de Guillaume Le Govello, qui rendit aveu, en 143l, è LOUIS de Lopriac, receveur de la chLeilenie de Guémené. Perronnello mourut

le 10 aoùl 1 449, et son fils Guillaume [il hommage le 48 janvier sui- vaut. Guillaume ou Guyon Le Govello avait épousé Clémence de Eniain, et tous deux rendent aveu, en 1151 , pour « le manoir et heibergement du Coseralî. Nous navons pu retrouver le nom de la fille de Guillaume Le Go- vello; elle épousa un seigneur de Lantivy cL porta sa terre de Coscrau dans cette ancienne famille. Charles tic Lantivy, petit-fils de Guyon Le Govello , rendit aveu û Louis dc Rohan , sire de Guémené, le .15 juillet 1511 ; son fils khan sieur du Coscran et de Kvéno, lui succéda en 1500 et épousa Jeanne Chohan. Celle-ci, veuve en 1585, rendit, aveu comme tutrice de son fils Louis, qui posséda le Coscrau jusque vers le milieu du xvui c siècle. Sa veuve, lraneoise Guiomai, fi t hommage comme tutrice de son fils Louis-Frarwois de Lanlivy. Nous nous anélerons quelques instants laveu rendit en 1003 par Louiïs-Frarwois de Lanlivy, , sieur du Cos- Crau, Rantlrecar, Le Val dHeliec, Etulliac, etc. Ce seigneur sinféode de « tous les droits de prééminence en léglise paroissiale de Lignol et chapelle de Saint-Yves , comme de bancs, escabeaux, accoudoirs tombes enlevées et non enlevées au-dedans du choeur de ladite église de Lignol et principalement titi côté de lïvangïle, prohitivement è tons autres, et outre, droit de lisières et ceintures darmoiries autour du choeur de ladite église de Lignol, tant dehors que dedans, et de vitres armoriées à leurs armoiries, tant eu ladite é glise que chapelle de Saint-Yves. » Louis-François de Lanlivy mourut vers 1669, laissant è sa veuve, Florinuonde de Caradreux, la tutelle de leur tus en bas û ge. Ce fils était Claude-Francois que nous trouvons, en 1087, marié û Anne- Christine Lévèque, et dont le fils et héritier, Jean de Lantiv y , mourut è La Flèche eu 1703. Sa soeur Florimonde de Lantivy, marquise (lu Plessis-Belliére, dame des baronnies de Itostrenen, Le Coscran et autres lieux, rendit aven au prince de Guémené en 175. Depuis cette époque, la suite des seigneurs dit Coscrau nous échappe totalement, si ce nest un Jean Mauduit que nous trouvons possesseur de ce ma- noir en 1756 et en 1771. -9—

Manoir de Kerduel.

Jean Le Courhin, sieur de Kduel, rendit aveu pour ce manoir, en 1437, Charles de liohan , sire de Guémené, et Jeanne, sa veuve, vivait encore en 1440. Mais les traces de cette famille se perdent jusquen 1518, époque de la mûri de Louis Le Cotirhin , sieur de Nduel. Quatre ans après, Morice de Baud nous apparait comme tuteur dArthur Le Courhin, sieur de idiieI, qui épousa plus tard Marie de Coiteven , dame du Suiltado. Cette Marie de Coéteven rendait aveu i Louis de Rohan, au nom de sa fille, Renée Le Courhin , qui possédait, avec Kdnel, le manoir, de Quenquiseven. Marie de Coiteven ne mourut (I U CIl 1589, laissant kdnel à SOU lits, Louis dOatrcvilLe , SICUF (lu Sitillado , Cr, qui fait penser (lue Marie de Coiteven , après la mort dArthur Le Courhiia , aurait épousé un dOutrevillc, père do ce Louis. Louis dUutre.ville posséda Mue! et Quenquiseven jusquà sa mort époque à laquelle ses propriétés passèrent à son neveu Jean du Pé- renimo, sénéchal de GutSnicné. Cilles du Pérenno, sieur de CoLtcodu, hérita de Fduel , puis son fils Louis qui le transmit à sa soeur, Jeanne du Iércnno. Celle-ci était mariée , en 1080 , à Pierre Le Vicomte, et leur fils, Charles-Yves Le Vicomte, tint Kduol de 1089 à 1757.

Manoir de La Villeneuve. Nicolas Sylvestre, sieur de La Villeneuve, rendit aveu pour ce ma- noir, le 20 janvier, 116, eut vivait encore cri 1431. Cette terre passa ensuite à Jehanne de Guernarpin, qui était veuve dOlivier Gondery. En 1499, leur tille, Marie Gondery, épousa probablement Jelian (le La Court, dont la fille Jehanne fournit aveu, en 15 1il , avec Philippe de Kouallan , sou mari, pour le manoir et lieu de Villeneuve. Après la mort (le Philippe de Kouallan , sa veuve resta en possession de La Villeneuve quelle transmit. à sa mort, \ son petit-lits Louis, fils de Bastien tic Kouallan. Louis rendit aveu, en 1009, à Louis de Rohan sire de Guéniené, et depuisette époque nous navons rencontré aucun document sur les possesseurs de La Villeneuve.

Autres Manoirs en Lignol. Le manoir (le Menezanibec paraît avoir été possédé par la famille de Kouat, au moins daims la première moitié titi xvle siècle. rj5fl Le nom du manoir de ne nous apparaît quune fois, en 1573, époque à laquelle il était la propriété do Jacques de Guengat, sieur de Livinault, Iloepaden , Lozuly, etc. Les manoirs de SaintNenec, Pentrifos et lvcrner ou 1vern, appar- tenaient aux seigneurs de Fmerien et du Cranno. - 40 -

Manoir de Quenquiseven. Possédé en 4114 par Jehan Kmenec qui en rendait aveuili Charles de Rohan, Cr manoir appartenait, en 1522, à Marguerite de Iguesan- gor qui épousa un Coitevcn, sieur du Suillado. Leur fils, Bizien de Coéteven, possédait Quenquiseven en 1530, et le transmit à sa fille. Marie qui, par son mariage avec Arthur Le Courhia, apporta Qucti- quiseven à cette famille. Manoir de Kerouallan. Le 14 août 1402, Henry de Kemar faisait, aveu en son nom et comme garde naturel de ses enfants de tout ce quil possédait en la ville de hgonalian et en ses appartenances. Trois ans après, cette propriété était à Jehan Boutouillic, mari (le Catherine, fille dEon Goalou. En 4478, Philippe Dando, autrement Kouallan , avait acquis cette pro- priété et en faisait hommage à Guyon Le GoveUo , sieur du Coscrau comme la tenant en ramage des seigneurs du Cosernu. Louis de Kouallan, fils de Philippe et mari de Plezon de Kriec , était mort avant 45,22, laissant ses domaines à son fils Charles qui, cri 1551 , rendait aveu à Jehan de Lantivy, sieur du Coscrau et de Kvéno. En 1570, ce rnème Charles de Kouallan connaissait tenir son domaine de Louis de Rolian, sire de Guérnené, et, le 8 janvier 1600, il rendait aveu pour la même terre avec son lits Louis. Vers le milieu du xvw siècle, nous trouvons un Jean de Roualian , sieur dudit lieu, puis Louis-Chai-les, probablement son fils. Il parait que, vers cette époque, le manoir de louailan avait été vendu ou était sorti de la famille pour une autre cause, puisque, par contrat en date du 8 novembre 1687, Franois de Kouallan , lits de Louis-Charles , et Marguerite de Becmeur, son épouse, avaient racheté ce domaine. Le fils de Franois, Jean-Franois de KouaUan, sieur dudit lieu, était marié, en 17 2 7 , à Aune Poulmic, et laissait, en 4751 , ses possessions à son fils, Thomas-François de Kouallan, sieur dudit lieu et de lgraix, qui vivait en 101.

Manoir de Korgarinu. Ce manoir était possédé, en 1413 et 1427, par Robin Pendent et sa femme, Marguerite Picaud, qui, en 1434, après la mort de son mari, en rendait aveu au sire de Guémené, comme tutrice de son fils Robin. Ce second Robin Penderu possédait, outre le manoir dont nous flOUS occupons, ceux de Pentrifos et de, 1beltericn. En 4506, 1gariou appar- tenait à Louis Fra y ai, sieur de Kgrom, par le décès de son père arrivé vers 1488. Puis ce domaine changea encore plusieurs fois tic propriétaire, car nous le voyons , en 4540, à Jean Jégado et à Fran- roise de KouaUan, sieur et daine de Fo1Iein, puis, en 1561, à Rolland Buplessix et Aune FrayaI, sa compagne; en 4018, à leur fils Isaac - li - Duplcssix et è son héritier Léon Duplessix; en 1680, il appartenait à Thomas Barisy; enfin, en 1751, nous trouvons, comme dame douai- rière deKgariou, Marguerite-lfrsule de Gambout.

Manoir de Menezmorvan. Allain Robin possédait ce domaine en 1118, et depuis il passa aux du Péreuno, sieurs de Penanguen ou Penvern.

Manoir de Penderif. Ce manoir, qui apprtenait dans lorigine aux sires de Guimené, fut vendu par mn deux, en iSiS , è Thomas Tuault , sieur du Pallevar. Son fils, Louis rfuault le possédait en 1587, et il passa ensuite è la fa- mille Le Gras par le mariage dIsaheau Tuault avec maître Antoine Le Gris. Leur fils, Jean Le Gras , rendit avec sa mère le 20 décembre 463, et eu 1680, il était la propriété de Thomas J3arisy.

Manoir de Kergrom. Ce manoir relevait de la seigneurie de Locmaria-Lengucvillc , puis de celle de Guémené, lorsque les sires de Guémoné lannexèrent è leur fief. En 1506, mourut Maurice Fra yai, sieur de Kgrom ; son fils Louis lui succéda et laissa ce manoir à Francois Fra y aI , son fils ou plutôt son frère. Bastion t"raval, sieur (le lgroni, de Kgariou et de Géeriianbazic, fils de lun tIcs deux , mourut en 4559 , laissant un fils nommé Louis qui mourut la mnéine année que son père, et deux filles Peirine, qui épousa Pierre de Lezungar et mourut en 1567, et Aune (lui fut mariée è Roland Duplessix è (lui elle porta les domaines de Kgrom et de Kga- riou après la mort de son frère. Aune Fra yai mourut avant 1018, et son fils, Louis Duplessix, rendit aveu è Louis de Rohan pour Kgrom et Rga- riou. Aune i)uplessix , 1111e IIP Louis , épousa Vincent Moro , sieur (le Kamon, qui était veuf en 4040; sa fille , Françoise Moro épousa Louis de Villckon, sieur de la Vicuville, et le manoir de Fgrom passa dans la suite è la famille de Lantivy, puisque nous trouvons un contrat de vente fait en la juridiction de la baronnie de Rostrenen , par lequel dame Florimonde-Renée de Lantivy, marquise du Piessix-Bellière, (lame des baronnies de Rostronen , les lIes Rostrenen en Plounevez- Quintin, Colniel, Ménorval, Le Coscrau, Kgaudu, groin et autres lieux, vend la terre de Kgrom è messire René-François Bertliou, chevalier, sieur de Tronscorit, et è dame Catherine Mcusnier , son épouse. En 1748, Catherine Meusnicr, alors veuve, rend aveu è Julie-Louise-Ga- brielle de Rohan , épouse et curatrice de Hercule-Mériadec de Ruban prince de Guémené, tant en son nom quen celui de son fils, Jean- Jacques Bcrthou, sieur de Tronscorff. Celui-ci mourut en IflO, laissant ses héritages è son fils Juste-Alberl4rénée de Bortliou, qui vivait en fl7Ç). -

Manoir du Cosquer. Le S mai 430, Robin de Guernarpiri rend aveu A Charles de Rohan, sire de Uiiémené , pour toutes les terres quil tient eu la ville du Gos- qucr. En 1413 , le Cosquer appartenait A Alain de Guernarpin, proba- blement fils de Robin , et cet Alain fournit aveu en 1414 ti Charles de Rohan sa veuve , Péronnelle Le Tusclier, reail aveu en 1433 au nom de Louis (le Guerriarpin, son fils, dont elle était tutrice et nous avons deux aveux dc Louis de Giiernarpin datés de 1100 ci l48, Alain de Guernarpin, fils et héritier de Louis, mourut en 1503, elle manoir du Cosquer passa A Miette, soeur dAlain, mariée A Louis tIc Beaucours fils dïvou de Beaucours , sieur de Kourhin. Louis mourut en 1.553 laissant les terres du Cosquer et de Kourhin A sou lits Yvon. Celui-ci épousa Jeanne Le Vcstle qui lui apporta la terre de hinarquer , et rendit aveu cii 1540. Jeanne vivait encore en 1500 et, Fannéesuivarite, son fils, Louis de fleaucours, possédait le Cosquci, Kourliin et Kmar- quci. Ivon dc 13eaucours avait eu aussi une fille , Françoise de fleau- cours qui, en 1548, était mariée A Àugustiu Le Voyer, sieur dc llaraeh. Louis de Beaucours eut cinq enfants : Jean, lainé, quimourut sans hé- ritiers, et dont Fliéritage passa A I3erirand, son frère pidné, qui décéda en 1050. Des trois filles de Louis de Beaucoujs, la première, Guyonne, épousa Louis Hervé et lui porta le manoir de Kmarquer, le seconde Claude , était femme, en 16-13 , dun sieur de Kgoit, et la troisième Jeanne, est seulement nommée. Nous trouvons, en 163 , un Olivier de Beaucours, sieur du Cosquer, qui était peut-tre le lits (le Bertrand. Vers la dernière moitié du xvit siècle, le manoir du Cosquer était possédé par Louis Hamon , sieur de Lagonnav, et en 1 78, cette terre était divisée én partie : lune delles appartenait A Renée Le Cotre, dame de Krio, et lautre, A René-Théophile de Maupeou et sa femme, Renée- Blanche de 13anneville, petite-fille de Renée lluliy, dame du Biarnelez, morte en 170 , daprès leurs aveux à liercule-Mériadec de Roltau prince de Guémené.

Manoir du Pou. Le manoir du Pou, comme celui de PendertT, appartenait aux sires de Guéniené jusquen 1578, époque A laquelle il fut aussi vendu A Tho- mas Tuault, sieur du Pallcvar. Sa fille, Adelice Tuaulr,, dame du Pou épousa Louis Eudo , et tous deux le revendirent A Missire Fraiiçois Gouézl, recteur de Ligiiol. Après la mort de ce dernier , en 160, ses héritiers v endirent le manoir A Thomas Barisv. En 1769 , Ftaucois- Aune Louvart, sieur de Pontigny et Marie-Elizabeth de Montlouis pos- sédaient ce domaine et en rendaient aveu A Jti les-Ilercitie de. fiohan - 13 -

Manoir de Kerbieterien. Nous avons déjà vu que At;iirr Penderu possédait la ville de Kblete- rien en 1413. La môme année , cette terre était en la possession de Iienry Picaut qui en faisait hommage à monseigneur de Rohan. Nous possédons deux aveux de 143 1 et dc 1456, rendus par Eon Le Bras pour_ses héritages en la ville de lanpicteiien. En avril i5i était mort Jeliari du Pérenno, qui avait épousé Isabeau de Stanghirigarit ; llenry , son liLs , mari de Reiréc Le Cotirhin , était mort avant lui , et les deux veuves rendaient aveu û Louis de Rohan le fr août de la même année, au nom des enfants (Pllenry du Pérenno. Ces enfants étaient Jean et Cuillemelle. Jean du Pérenno épousa Jeanne de irnpriac , et toursdeux moururent au bout rie très peu de temps, en laissant un fils sous ha tutelle de Renée Le Courhin , sa grandmère. Guillemette du Péteruno norumut le 10 mai 1505 et son ne- veu Jean hérita (le ses biens. Le manoir (lit Pérenno continua û appar- tcnir S la famille du Prenno en juveigneurie , car nous trouvons un Paru-Romain du Pérenno qui mourut en 1738, laissant la terre de Kbleterieu à suri fils, François du Pérenno, comte de Peuvern.

PJrIIOISSE DE . Seigneurie de Crénihuel. Ce manoir était en la possession dAlain Fraval, de 1394 à 1400 époque (le sa inoil. Soir fils Guillaume était mort dès 141 , puisque sa veuve, Miette de Kour lui fait hommage à Charles de Ruban , sire de Guémené , au nom de soir fils Maurice. Celui-ci mourut en 143.1 . , lais- sant. son fils Jehan en bas )ge sous la tutelle de Nicolas Le Godec, qui rendit aveu en son nolti cette umuème année. Main Fra y ai, fils de ichan, vivait en 1403 et laissa le manoir de Crériihuel û Louis trava1, i.cuohca- Ileinent sort qui mourut ci 1 502- Soir fils Fiaui:ois mourut en 1535 laissant pour héritier René Fi-aval sou petit-fils. Nous emprun- lotis à laveu lue celui-ci rendit en t 553 le passage suivant Plus confesse ledit sieur avoir, suris ladite seigneurie de Guémnené, droit et possession de lever cl recevoir, sur chacun rôtisseur, à chacun jour ci fête de Saint-Laurent, en la paroisse (le SilUac, 1111 quartier de mouton ou douze deniers monnaie cl un pot de vin dessur chacun tavernier. » Et a aussi ledit sieur prééminences dc tombes, enfeus et chapelle en lé glise paroissiale de Sihliac et armoiries en ladite église de Silliac et 1.11 , Saini-Laurent, banc, accoudoir, par cause de la seigneurie de Cmémiihuel. » flené Fra y aI eut huit enfants : Franrois, laîné, qui lui succéda et usa Catherine de Quenechquivillic, Gifles, le putné, qui posséda 14 - Crénihuel après la mort de son frère, Alain, Catherine, Francoise, Louise, Perrine et Marie. Jean Fra y ai succéda é Gifles, et mourut en 4608. Son fils, René Frayai, épousa Jeanne de Quellenec et eut deux filles Marie Frayai, femme de Pierre Plésidy, sieur du Colledy, et Jeanne Fra yai, mariée Marc Rogon, sieur de la lianderie. Jeanne Fra yai céda Crénihuel, en 163e, au seigneur de Coétanfao, et nous croyons utile de donner ici un extrait de ce contrat déchange. Devant nous notaires è Rennes ont comparu messire Francois de Querhoént, sieur de Coitanfao, Querantrec, Mesernin, et dame Jeanne Frayai, épouse de Messire Marc Rogori, sieur et clame de la Randerie entre lesquelles parties a été fait le présent contrat déchange, par lequel ledit sieur de Coétanfao a baillé, cédé û ladite dame de la Han- derie les manoir, maison et dépendances de La Villeroux, de la ma- nière quelles sont audit sieur de, Coélanfao par la vente (l ue lui en a faite Messire Cilles Gouyon, sieur de La Villeroux, Le Doschel, et son fils ainé, par contrat du 14 (lu présent mois. En retour, ladite de Fra y ai a baillé audit sieur de Coétanfao la maison et manoir de Crénihuel.... D Plus tard, en 1643, Anne do houseré, veuve de Franois de Khoént, sieur de Coetanfao, rendait aveu pour la seigneurie dc Cré- nihuel cause de laquelle, (lit laveu, ladite dame de Coétaitfao u droit de prééminence dans la chapelle de Saint-Antoine, laquelle est joignante à léglise collégiale de Notre-Dame de la Fosse audit Gué- mené, séparée de murailles et arcades, pour avoir, en ladite chapelle de Saint-Antoine, en la vitre prochaine de la maîtresse vitre du côté de lÉvangile, huit écussons au haut, au-dessous des aimes de ladite principauté, lesquels huit éclissons portent les armes de ladite maison de Crénihuel avec plusieurs alliances et au bas de ladite vitre sont les représentations dun François et Louis Fra y ai, seigneurs dudit Cr- nihuel, portant les casaques armoydes des armes de ladite maison. Plus en la chapelle de saint Fellan, située en ladite paroisse de Silliac, tous droits de prééminences et prérogatives comme seigneurs fondateurs. D Ladite dame déclare quelle était aussi fondatrice et a un écusson posé au haut de la maîtresse vitre de la chapelle tréviale de Saint- Germain, en Séglien, au-dessus du grand autel, et a droit de Jizière au dedans et au dehors dicelle chapelle. » Nous terminerons lhistoire de Crénihuel par quelques extraits dun aveu rendu en 1770 par « haut et puissant seigneur Messire Charles - Yves Le Vicomte, chevalier, seigneur comte du Humain , vicomte de Cohignac, marquis de Coétanfao, seigneur châtelain de Coétcodu, Langoélan, Crénihuel et autres lieux, à Lou ise-Juiie-Gahrielje de Rohan , épouse et curatrice dllercule-Mériadec (le Rohan, Prince de Guémené, pour ses domaines situés aux paroisses de Silfiac, tréve ibi - 15 - Lesc.harlin , paroisse de Séglien , Loemalo, Meflionec, LescoiL et Lanoé1an.. Dans ledit bourg de Silfiac a ledit seigneur comte du Rumain droit de ceps et pilori avec collier planté au dehors du cimetière dans la franchise et issue oit est. la grande croixà larrivée dudit 110111g orrno tics armes de Crénilinel , et dans une pièce de terre nommée Mané-Porcou, sont la justice et patibulaire dudit Crénihuel, à quatre piliers et un autre au milieu. »

Manoir de Kerserf. Le manoir de Kserf appartint dabord aux sieurs de Crénihuci et était, en 1680, la propriété des princes de Guémené.

PAROISSE DE LESCOET.

Seigneurie de Crénarz.

Ce manoir appartenait, en 1411 , à Olivier de Crénarz, puis il entra dans la maison de Quénécan dèsIi7, poine laquelle nous trou- vons un Maurice tic Quénécan , sieur ile Crénarz et de Penhaér, en Saint-Tugduai. Son fils Jean vivait en 113, et son petit-fils Lancelot de Quénécan ne mourut quen 1100. Louis de Quénécan, sieur de Crériarz et de Penhaiir, fournit aveu en lSl2, et mourut en 1325, laissant un fils, nommé aussi Louis, qui hérita des manoirs de Crénarz et de Pcnhaér, ainsi (lue le constate son aveu, daté du 9 octobre 1326. Yvon do Quénécan, fils de Louis, rendit aveu Polir Crénarz en 1516, tandis que Jeanne, sa soeur, avait reçu en partage le manoir de Pcnhaihr quelle poia à son mari Charles Méhatit, sieur de la Villebour. Il est probable quYvon eut une fille (lui fut mariée à Jean Bûbille, sieur de Campostal. puisquen 16, celui-ci fait aveu à Louis de rtolian pour le manoir de Crénarz à cause duquel, dit cet aveu , t le sieur de Cré- narz a et lui appartient prééminences, privilèges, ternies, enfetis et en- terrements en léglise paroissiale de Lescoit, proliiliitifs û toits autres, ceintures, lisières, courrov ès églises de Lescoét et Saint-Roch, jus- lice patibulaire à trois posts.... etc. D En 15-Î3, le domaine de Crénarz appartenait à Jean Méhaul, sieur la Vilieboury, très probablement f il s (le Charles )léhaut , et à sa femme Catherine Le Magunion. Il le possédait encore en 4503, et nous trouvons sa 1111e. Marguerite Méliaut, épouse de Jean de Maigné, dame de Crênarz en 1613. Le 10 novembre 1638, Marguerite Métrant vendit e terre à Jean de Goesliriant, et., en 1 6-J-2 , le lits dc celui-ci, Yvon de Goesbriant, marquis de Goesbriant et de Crénarz, et sa femme lan:Oise-Gabrivilt de Kgnrlay, , rendaient aveu pour Crénarz à maître avocat, procuretir «Aune ile Jiohan, princesse de Gué- Pterre CUéjiI, - - mené. Le manoir revint ensuite à ses premiers possesseurs en la personne dYvon de Quénécan, mari de Francoise de Tremereuit, qui mourut en 1752 et dont hérita sa tante, Jehaune de Qiiénécan, dame douairière de la Villcboury et de IÇconte et propriétaire de Kpabu, lprigenr, etc. Manoir de Kerguézennec. Ce manoir a, de tout temps, appartenir aux. seigneurs de Coétanfao. Autres manoirs en Lescot. Les manoirs de Pralernel et de Kallain appartinrent successivement à différents propriétaires, ainsi que ceux de llestaotjran et du Ilest, qui tirent longtemps partie des biens de la famille de Quénècan.

TRÈVE DE LESIIEININ, EN SÈGLIEN, Seigneurie de Coètanfao. Cotanfao appartenait, en 1434, à Jehan de lriec qui mourut cette année même, laissant un fils nommé aussi Jehan ; celui-ci mourut le Ç) septembre et un troisième Jehan de Kriec, son fi ls, posséda celle terre. En 156-1, vivait Marguerite de Kriec qui avait probablement épousé un Ieoint, et le fils de ce Kcoint aurait eu pour femme Marie de Ploec, qui mourut en 1573. La nième année, faute davoir rendu aveu assez à temps, Olivier dc Kcoiint, fils dc Marie , vit saisir féO(la- lement son héritage rat les agents du sire de Guémené; mais il Parvint à le dégager, puisquil rendit aveu en 1575. Dix ans plus tard, le sieur de Keoént possédait, outre ses manoirs de Coélanfao et de Kguézenncc, cinq villages en Ploura y , quatre en Mellioiiec, onze en LangoHan, quatre en Lescoit, quatre en Locmalo, quatre en PIoiîdut et onze en Séglien. Charles FÇcoinl, fils dOlivier, avait épousé Isabelle de Que-. nechquerault, qui était veuve en 1613. Leur fils. François de Khoint acheta le manoir de Crénihuet, en Silfiac, et nous voyons que sa femme, Anne de Konséré, était veuve en 163. Coétanfao fui ensuite possédé par Sébastien de liiont, en 1G5; en 1fi)G, par François. Toussaint de tlioént, marquis tic Coitanfao; en 17l2, par Jean-Sé- bastien de 1lioént, marquis de Coitanfao, et, en 1719, par Julienne de Khoiint, dame de Coétanfao et de UrnIljuel, qui épousa Chailes- Yves Le Vicomte, sieur do Coitcodu. La suite de lliishir dit cliteau de Coétanfao se relie ensuite à celle dii manoir de Cuftilti,

PAROISSE DE LANGOELAN. Seigneurie de Cotcodu. Ce manoir était appelé anciennement Breman, nom qui fui, eliaii dans le xvio siècle, pour celui de COétendti. Eu IJl.i, lflouiit Jehan de i n - 17 - une fille qui fut mariée à Alain de Penhoét , sieur de Penfrec. Guillaume de Penhot, leur fils, garda pour lui la terre de Penfrec, et donna le manoir de Bremari cii partage à sa soeur, Beatrix de Pcnhoit. Celle-ci épousa Guillaume (lu Fresna, dont le fils, François, était seigneur de Breinan en 1474. Alain du Frcsnay, lits de François, épousa Jeanne dAvaugour, dame de Meslan , et mourut avant lannée 1518. Son fils Louis était marié à Louise de Tallioat (lui était veuve eu 4531, époque i laquelle elle rendait aveu pour ses trois fils Claude, Guyon et François. Claude épousa Louise de Baud dont il neut pas «enfants, puisque la terre de Coitcodu passa à son frère François, mari dAllannette Olivier. François et Allannette moururent et lais- sèrent leur fils, Louis, sous la tutelle de sa grand-mère Louise de TaIlioit qui, en 1571, fournit aveu au nom de son divazrcin Louis du Fresnay, sieur de Coéteodu, Kien, Le Plessix, floscallel, IÇIlocli, etc. Louis du Fresnay épousa Adelice de Baud, dame du Cranno, et mourut saris enfants, en 1583. La terre de Coilcodu fut saisie, celte même année, par le sénéchal de Guémené, au nom dii prince, s ayant été remontré , dit le procès-verbal, que Louis du Fresnay, sieur de Coitcodu, est mort et décédé sans hoirs procréés de son corps. Ce- pendant, laniée suivante , apparaît Viircent du Fresnay , sieur du 1lJoclt et de Coétcodu, puis, en 1000 et 1600, Frnçois du Fresnay, en 1030, René du Fresnay. Ce René du Frcsnay avait peut-être une tille qui épousa Cilles du Pérenno, sieur de Kduel, car celui-ci possé- dait la terre de CoLtcodu en 1058, et la transmit à Louis du Pérenno, son fils. Celui-ci et sa femme , Jeanne de l]uymarho, fondèrent, à la chapelle du manoir de Coétcotlu, trois messes par semaine. Louis du Pérenno laissa, en mourant, ses biens à sa soeur Jeanne qui les porta en dot Pierre Le Vicomte, sieur du Runiain , et son fils, Charles-Yves Le Vicomte, par son mariage avec Julienne de Khoint, ajouta \ ses domaines la seigneurie de Coétanfao et celle de Crénihuel. Un aveu (le ce seigneur nous fait connaitre les prérogatives féodales que lui raient lesles biens dont il était possesseur. Voici un extrait de cet aveu «.....La chapelle de Saint-Elflaur,.., dans laquelle sont les écussons et armoiries de ladite seigneurie de Coitcodu et du seigneur déclarant, droit de banc et autres prééminences. La chapelle et église tréviale (le Lescharlin, située au bourg de Saint-Germain, avec ai-unes et écussons qui sont vairé et contrevairé, qui est des anciens seigneur-s de Coi3tcodu, à mi-partie avec dAvau- gour. » De plus, ledit seigneur du Humain a droit et est en possession dun liane à queue dans léglise et chapelle de Saint-Joseph proche lliôpilal, au haut de la rue Neuve de Guémené , dans les vitres de laquelle lia- tille sont les armes de ses prédécesseurs, par les soins desquels ledit lipital été lti et lui ont dunné le lriniiui liuls, et p_ut innnuiI - 18 - de leurs soins, avances et bienfaits, le procureur ou administrateur dudit hôpital est tenu et obligé de payer annuellement un prêtre qui doit être nommé par ledit sieur du humain , pour dire une messe tous les mardis de la semaine en ladite église et chapelle de Saint-Joseph à lintention du seigneur du Rumain et de ses auteurs, et ainsi successi- vement, suivant la fondation qui a été faite.. ChLrles-Yves Le Vicomte eut un fils quiiLaitmarié, en 4714, à Mar- guerite-Reine Buttaut de , et de colle union naquit une fille nommée RcineSéJjastienne Le Vicomte.

Manoir de Tronscorif. Ce manoir appartenait, en 147, Gilbert du Iloulle par son mariage avec Marguerite de Tronscorif. Gilbert mourut en 1433 et laissa sa succession à son fils Geoffroy qui épousa Clémence de la Villeneuve et qui vivait encore en 1.190. Guillaume du Iloulle , fils de Geoffroy , lait hommage au sire de Guémené le 15 décembre 1491 et mourut un ou deux ans après sa veuve, labeau de Saint-Noay, rendit aveu à Louis de Rohan au nom de son fils, Louis (lu bulle, encore enfant, (lui vécut jusquen 458 ; Françoise de Quenechquivillic, veuve de Louis, rendit aveu, lannée suivante, à Marie tic Rohan, mère et tutrice tic Louis de Rohan, seigneur de Gui-mené, et leur fils, Jean du Ilouhle, épousa Guil- lemette Le Gal, et mourut avant 1571, laissant sûri fils Abel sous la tu- telle de François do Baud, sieur de Ménézorval. Abel du lIoulle eut trois enfants de sa femme , Louise Le Marariner. Francois , sieur de Tronscorif et de Kropert., qui mourut sans héritiers, Jeanne et Cathe- rine, qui était mariée, en 1616, à Philippe Bertho, sieur des Fdnlaines et qui hérita (le SOfl frère. « Le 10 mai 1013 , Philippe Beitho , sieur des Fontaines, fit la foi et hommage à très haut et très puissant messire. Pierre de Ruban, prince de Guémené, comte de Montauban, seigneur du Verger, Morticrcroul le, Marigny, La Motte-Gla in, châtelain de. Corlay, Le Poirier, Plouha cl Plonézec, chevalier des ordres (lu Roi et con- seiller en ses conseils dElat et privé , suivant la coutume , à cause de son lieu et manoir de rlI.OnScorfl et autres terres et héritages quil possède et tient ligemerit et noblement dudit seigneur, aux paroisses de Langoi.lan, Ploérdut , Leseoi.l. Locmato , Plouguernevel et auteurs cri ladite principauté, échues à Catherine du Iloulle, sa compagne, par Je décès de défunt écu yer Ahct (lu lloulle , vivant sieur dudit lieu de Tronscorfï; lesquelles choses il tient à devoir de foi, hommage et rachat..... Philippe Bert-ho (ou Berthou) eut un fils et deux filles , dont lune Renée, épousa Pierre Guiller, sieur de Kv éno, et lautre fut mariée, en premières noces , à Francois de Langourla, sieur tic PEspinay , et ru deuxièmes noces, à Christophe Gouyon, sieur de La Villepierre. De su premier mariage elle eut une fille. , Franroise de Langr ria , qui - 19 - épousa dabord Franeois du Boisgelin, sieur de Kiolly, puis, en 1713, Julien-François Le Clavier , sieur de la Pagottire, dont elle neut pas denfants. Après sa mort, le manoir de Tronscorif retourna sûri cousin Rcné-François Berthou qui avait épousé Catherine Meusnier, dame de Kgrom, et qui mourut vers 1-138 ; son fils , Jean-Jacques de Berthon qui décéda en 1771) et soit Juste-Alhert-lreriée de Berthon capitaine au régiment de Bourgogne infanterie, en 1770, furent les derniers possesseurs de ce manoir.

Manoir du Rest. Nous ne trouvons mention de ce manoir quen lannée 4738 où de- moiselle Renée Guilloux, veuve de Louis-Alexis de Brossard , mort lannée précédente , rend aveu comme tutrice (le Jean-Jérôme, Louis et Anne-Franoise de Brossard, enfants des deux mariages de Louis Alexis de Brossard. Mais Louis étant mort en 4710 et Jean-Jérôme en 1714 , Anne-Françoise resta seule héritière des biens paternels. Elle épousa messire Jacques-Bruno de 1lémond du Cliéla, ancien capitaine au régiment lyonnais infanterie, et rendit aveu pour le manoir du Rest à Jules-hercule de Rohan, prince de Guémené.

Manoir du Plessix. Le manoir (lu Plessix resta la propriété des seigneurs dc Kmerien et do Craniro jusquen 157, époque à laijuelle il fut donné enjuveigneurie aux Itouxel , sieurs de Ménézangal ; niais cette branchie sétant éteinte, LcPlcssix retourna, par héritage, à Adeliec de Baud, dame de Kmérieri. Le 21 juillet 4077 , Hyacinthe de Cosnoal, sieur de Saint-Georges cl de Kmerien, le vendit à messire Julien Le Goff , recteur de Langoilan, et celui-ci étant mort en 1731, son neveu, Louis Le Goff, hérita de cette terre dont il fournit aveu la méine année.

Manoir de Kerprigent. Le manoir de Kprigent, qui appartenait à Pierre de Kprigent et à Jelianne de Pestivien, son épouse, passa, en 1504, à leur lits Pierre de Eprigent, et ne laisse plus traces.

Manoir de Goêsfourmant. Nous ne connaissons ce manoir que par deux aveux lun de 1431 fait par Jelian Le Vestle, et lautre de 1403 rendu par le fils de celui-ci, iiuiïiiné aii-i Jhiari, et par sa femue Jehanne du Bot.

Manoir de Barazooz ou de Paradis, tuiIlaunie le. Kutiellic possédait ce manoir en 1464, et il le légua à sa lute Catliciiitc d, kulicilic, épouse (le Guillaume Bilzic, (lui le tint - 20 - jusquà sa mort, en 1180, et le laissa à son fils Vincent. Depuis cette époque, nous ne possédons aucune donnée certaine sur les proprié- taires (le ce manoir; nous sommes cependant porté à croire quil appartenait aux seigneurs de Crénihuel.

PAROISSE DE PRIZIAC. Seigneurie de Kergoét. Un ancien aveu (le laii 1300 nous indique la mort de Geoffroy de Kgoét. Plus de cent ans après, en 1419, nous trouvons un aveu de Jehan de lgoéi, rendu à Charles de Rohan, à cause du décès (le sa mère. Eon probablement son fils, lit hommage, en 1 .130, pour le ma- noir de Kgoét, et cet acte poile les restes dun sceau né lon distingue deux fasces nouées et un franc-quartier chargé dune barre Cri- greslée. lion, ou Yvori , mourut en 1170, laissant le manoir de Kgot à son fils Vvorr et la terre (le Mintlrouch à son autre fils Pierre. Yvon eut, (lIsabeau Le Gentil , trois fils et une Elle , savoir Jean, laîné qui frit seigneur de Kgoét , Yvon, Rolland et Isabeau. Jean rendit aveu pour les manoirs do Kgoit et de Bresserien, et mourut en 1511. Le domaine revint à Yvon, son puîné, quon appelait le Jeune pour le distinguer de son père, surnommé le Vieil. IL rendit aveu, le 1 juillet 1543, pour les manoirs de Kgoit, Mindroueh, Trobioret et Carval, et laissa trois enfants : Pierre, laîné, qui lui succéda, Yvon et une fille nommée Jsaljeau. Pierre vivait encore en 1500, et, comme il navait pas en denfants, ses manoirs passèrent à son frère puîné, Yvon, (111i avait épouse Glande de Beaucouts. Celui-ci rendit aveu en i0t pour les manoirs de Kgoét et dc Garni, et eut deux fils : Jean et Bertrand. La fille du premier, Anne (le KgoLt mourut en 1630, et la terre de Kgoét passa û son oncle Bertrand (lui était encore, en 10E, sous la tutelle (le sa mère Claude de Beaucours Nous ne retrouvons plus traces de ce domaine jusquen 1767 , époque à laquelle mourut messire Charles-Gilles-Léoji dc Sorel , époux de dame Marie-Anne Tond sieur et dame (le Kgoit. Cette dernière étant décédée en I 771 , le clià- teau (le Kgoit devint la propriété de leur Elle Arine-Jacqucue de Sorel , qui avait épousé en premières noces Sébastien-Claude_C!iarles_ Joseph ilarbier, vicomte de Lescoét. et en secondes, Ni. le comte de Carné-Marcin, brigadier des armées du Roi, capitaine de ses vaisseaux, chevalier de Saint-Louis et lieutenant-général dépée au ressort de Bi-est et de Saint-Renan. Manoir de La Villeneuve. Ce manoir ne nous apparaît quau xviii siècle où il fut possédé par Nicolas-Franeois de Fiesnay-aouét et An gélique du Quengo , ensuih par leur fille Marie-Claude, qui mourut le 31 décembre 17. et laïs La Villeneuve à son oncle, liené-André du Fresnay-Faout. - 21 -

Manoir du Dréorz. Main Le Scanif, sire du Dréorz, mourut en 1424, laissant son ma- noir à son fils Charles. Alain, héritier de celui-ci, rendit aven, en 4406, à Louis de Rohan et laissa le Prorz à Jehan Le Scaniï, mari dAnne du Cormier. Il mourut en 1490, et, en 4517, son ais Pierre faisait hommage à Louis (le Rohan pour son manoir et herliergement du Dréorz. En 1531 , mourut Gilles Le ScauIT, et son fils Pierre fournit aveu, en 1540, ait sire de Gumcné pour ses domaines qui se compo . -saient des manoirs du l)rorz, de Morgant, de Nn&orven , de seigneuries sur les manoirs de 1oual, de Brecelien, de Kien et de Coleven, I)iUS un bon nombre de tènernents e de chefsrentes. Pierre Le Scaufr était mort en 4500, et son fils Tristan rend aveu , cette même année, au sire tic Guéinené. Yves Le Scaufi, fils et héritier (le Tristan, dans son aveu de 1580, déclare que o à cause de la terre et seigneurie du Dréorz, il a cour et juridiction liante, moyenne et basse, et peut faire punir les délinquants jusquà extermination de vie inclusivement, quil a patibulaire à trois posts et piliers, n En 4503, le Drorz était en la possession de Nicolas de Taihoéi, sieur de Kserrant, Lisleho, Grand-Bois, Trernedern et le Drdorz ; en 4664, il appartenait à Hélène de Tailioit, comtesse (lit et dame de Cre- menec; enfin, en 4748, il était la propriété de Guy-Marie tic Lopriac et passait à sa fille Félicité de Lopriac, femme de Louis-Joseph de Khoént, qui en rendait aveu en 4777.

Manoir de Keroual. Jel:an Botrnael, (Us de Pezron Botmael, rend aveu, en 1436, pour ce manoir, à Louis de Lopriac, receveur (le Guérnené; 23 ans plus tard, il appartenait à Jehan (le Pestien, qui mourut en 4480 et CUL pour successeur son fils, Guillaume de Pestien. A son décès, qui eut lieu en, celui-ci laissa deux fils Jehan et Charles. Jehan, laîné, rendit aveu en 4500, et mourut en 4511, laissant sa 1111e sous la tu- telle de Charles de Pestien, son frère. En 4583, nous trouvons, comme dame (le }oua1, Marguerite de Pestivien, fille ou petite-fille de Jelian, qui avait épousé Corentin Buzic en 1535 et qui mourut en 1580, laissant son héritage à sa dernière soeur Louise de Pestivien darne du Quellenec, épouse de lehan de Ghvedé. Cette Louise rendit a eu en 1586 , comme darne propriétaire de Leuihon et douairière de l.tbihan, Elosquet et KouaI, au nom do soit Marc de Glévedé. i:.s la suite, le manoir de Roual changea souvent de propriétaire iuI, nous voyons Anne du Pont, douairière de La Marzelière , le vendre, en 1604, à Térisien Thornas, sieur de La Villeneuve en 1615, il appartenait à Martin dlratzaval et à Catherine Botbarec, et, en CO), à Bertrand de Kgoèt, sieur de EgoéL Au commencement du IL - - xviw, siècle, il était la propriété de René de Lopriac, marquis de Coitmadeuc, mari de Françoise Sauvager. René de Lopriac mourut en 1733, et son fils, Guy-Marie de Lopriac, rendait aveu lannée suivante pour les seigneuries de Crémenec et de Koual. Félicité de Lopriac, fille (le Guy-Marie, épouse de Louis-Joseph de Khoint, tenait ce do- maine en 1777, et elle rendait aveu en 1785, avec les titres de mar- cluse douairière de Klioërit, vicomtesse de Donges et cia Dréor, marquise dAssérac, baronne do Coétmadeuc, La Roche en Savenay et }ïech, dame des terres et seigneuries de Crémenec, Koual, Khuers, Iivily et autres. Manoir du Plascaér. En 1434, décéda Aliz de Placze-Cazer, (lui laissa ses biens à sa fille Jehannelte, veuve de Roparze Caradec. Celle-ci en rendit aveu en 4461, et mourut en laissant le manoir entre les mains de Guillaume Caradec, qui, en 1474, en rendait aveu avec son fils khan. Mahé Caradec, fils de Jehan, tint le domaine jusquen 1540, époque de sa mort, et, vingt-cinq ans 1)1115 lard, il appartenait à François Bizien. En 1680, nous retrouvons la Plascar entre les mains de Philippe- Emmanuel de Monilouis et de Béatrice Lescobic, sa femme, qui le transmirent à Thomas-Simon de Montlouis, sieur de Zfandol. Celui-ci

rendait aveu le 11 janvier 1711, tant pour lui que 1)0111 dame Fran- roise-Miclielic de Kguelen, veuve tic Louis de Montionis et tuîice de lenfantt, mineure issue de leur mariage. Cette enfant était Marie de Monfiouis qui était mariée, en 1769, à François-Anne Lourait, sieur de Pontigny, sénéchal de Guémené, (.JUi rendit aveu le 30 janvier de cette année. Ils eurent quatre enfants : Joseph-Aimé Louvart, sieur de Pontigny, Joseph-Théodore, Marie-Josèphe, épouse de Jérôme-Bona- venture du Pou, et Marie-Angélique, mariée à Pierre -Gabriel-Noël Le Douarin de Lerno. Les enfants, avec leur mère, rendent aveu à Jules- Hercule de Rohan, eu 1777, pour les manoirs du PIascar et de Kfaudol. Manoirs du Stéro et de Penquesten. Ces deux manoirs ont été, de tout temps, la propriété des seigneurs de Kmcrien et du Cranno.

Manoir do Bresserien. Le manoir tic Bresseilen appartenait, en 1473, à Henry de Benner- yen et à sa femme, Marguerite de Kméno. En 1502, il était la propriété de Jehan de Rgoit, puis, en 156, dAlain du Dresnay et de Fraiiro,se Bennerven; puis les sires du Bréorz et ceux tic Kminizic 1Ô possédèrent successivement et il est probable quil est resté dans celte dernière masoii.

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Manoir de Mindrouch. Le manoir de Mindroucli était la propriété de la famille de Rgoët jusquen I57, époque à laquelle Pierre de Kguit eu vendit la moitié Jean Iluby, sieur de Rguen , et lautre moitié à son frère, Antoine iluby, sieur de llirgair. Plus tard, ce manoir appartint û Isabeau Cleuz, veuve de Guillaume de La Motte. Au milieu du xviiie siècle, Toussaint Simon le transmettait û son frère, Jean Simon, dont la fa- mille le posséda dans la suite jusquen 1785, époque û laquelle il en est rendu aveu par Antoine Caris, négociant, époux de Thérèse- Francohe Simon, et par Jean Guillo du Bodan et sa femme, Félicité- Michelle Simon. Manoir de Carval. La famille de Kgoit posséda Carval jusquen 1654, époque û laquelle François de Lescoét et Françoise du Fresnay, sieur et dame de [tu- nello, Kgoét, Carval et Cosperic, le vendirent û Louis Urvoy et û Louise Le Ny, son épouse.

Manoirs de Cremenec et de Lisleho. Jehan de Kmain , sieur de Cremenec et de Lisleho, mourut en 141 sa veuve, Ciaireniondine de Renquis rendit aveu comme tutrice de Louise de Kmain. Cette Louise de hmain mourut en 1-1it , et lannée suivante, nous trouvons les deux manoirs entre les mains dc Jeanne de Kmain, épouse de Pierre Esmes, sieur de Kservant. Depuis cette époque, ces deux domaines appartinrent aux seigneurs de Kservant, et neurent pas dhistoire particulière.

Manoirs de Kerlen et de Kerfloch. Ces manoirs, après avoir appartenu û Jehan de Creinenec en 141I et û Jehan Le Cotuhiri , sieur de Kduel, en 1437, à Olivier Le Courhin en 1475 et à son fils Charles en 1527, devinrent la propriété dYvon Le I)igoédee qui mourut cri 1540, puis de son petit-fils, Louis Le Digoiidec qui les possédait en 1543. Nous les retrouvons ensuite en la possession de Louis du Fresnay, sieur de Coitcodu, qui les donna en partage de j uveigneurie à un de ses enfants. Ils étaient, avant 17-22), la propriété de fianiis du Frcsna -Faouét et dAngélique du Queugo , sa femme, qui ts transmirent û Marie-Claude , leur fille, dame marquise de Cleudon, dame des terres et seigneuries de la baronnie du Faouét, Barrégan (uUu1irt , Meslan , Klen et autres lieux. Les lnauiirs (le Rien et de hlloch passèrent après sa mort à sou oncle parteruel, Hené-André du Fiesnay-Faouét. - 24 -

PAROISSE DE PERSQtEN. Les actes qui concernent les manoirs de cette paroisse manquent presque totalement aux archives, de sorte que nous sommes réduits 5 donner seulement la nomenclature des arrière-fiefs quelle contenait. 4° Ménèzaubec, qui appartenait , eu 1 767 , û Louis-Maric-Josepli Le Gall de Cun flou. o Le Suiflalo que possédaient Jean (le Coiiteven en 456, Marie de Coéteven en 1541 et Louis «Outreville, son fils, en 1589 et 1603. 3" Le Stang, qui, eu 160, était la propriété de Mathurin Terrien, sénéchal de Guémené. 4" KÏneur, dont jouissaient Jehan (le Kmeur et Jehanne de Rosmadec en 140G; puis, cri Pierre dc Lezongar et Perrine Fra y ai, et après eux leur fille, Catiierine di, Lezongar. 5" Penanguen, possédé par Guillaume (lu Pérenno, mort en 4536, et par son fils Jehan , en 1541 , et qui probablement resta clans celle fa- mille, puisque nous retrouvons ce manoir, en 1751, entre les mains de Franeois du Pérenno, comte de Penvern, en Pcrsquen. 6" Joiicl, CIUC tenait demoiselle Jeanne Huby, en 1633. 7° Kganno, qui appartenait, en 1530, û Louis Le Picard et û Louise Gou iq uc t. Enfin les manoirs du Ilouazinat, de Plousqiien , du Boteren, de Karzur, de Tréhonlcau et du Déran , dont nous navons trouvé aucune mention. PAROISSE 1)1: SAINTTUG1)TjAL, Manoir de Kermartij. Jehan de Ieourliin rend aveu, en 140G, à Louis de Rohan, pour le manoir de Kwarzin; il mourut en 451e, et son fils Jacques rendit aveu pour ce manoir en 151 , 1541 et 1548 ; ce dernier aveu nous apprend que Kmaitin était un ramage de Kinerien. Jacques tenait encore cc domaine en 1515, et de ses deux tilles, Jeanne épousa le sieur de Cam- seul, et Isabeau eut la terre de Kmartin. Vers le milieu du xvue siècle, il était la propriété de Valentin de Talboét, sieur de Sévérac, Kininizic et Roscario, et il aura probablement suivi la mème destinée que ce dernier manoir. Manoir de Roscarlo. Cc manoir, après avoir appartenu iux sires tic Ksalic passa , 1612, aux seigneurs de Kmiuizic et de Emartin.

Seigneurie de Kerininizic Kminizic appartenait, en 4411, 5 Guillaume de Nman.puis en 1403, u Charles liingani , doni la famille le jssda j osque vers 1537 , ii - - nous trouvons Anne-Françoise Hingant mariée A René Tournemine sieur du Ilac, De 1563 à I 575, il étaitpossédé par Jean Beaujouan époux de Marguerite de la Forest, puis, en 1 588 , par son fils, Louis de Beanjouan. Enfin, en 167, il était la propriété de Valentin de Tallioé.t et de Jeanne Le Lagadec, sieur et darne (le Sévérac. En 1680, Jean-Ar- mand de Tallioit , sieur de Sévérac , possédait Rniinizic, et celte terre resta ensuite dans la famille , puisque nous voyons quen 1150 , René- Armand de Taihoél était propriétaire de cc domaine.

Manoir de Penhaèr.

Ce manoir, qui appartenait. en 1401, à ilcnry (le Quénécan , puis A Louis (le Quénécau, sieur (le Crenarï, et, en IjtO, à Jeanne de Qué- nécan, veuve cii premières noces de Charles Mehault, sieur de la Ville- boury, et épouse, A celle époque , de Jehan Plielippot, eut ensuite di- vers propriétaires. Ainsi, en 1018 et en 1633, il appartenait A Yves Cohinet, sieur (le Kprigent, puis il fut divisé cri deux, et lune des moi- tiés était la propriété de Guillaume Dramaid et de Catherine Jouan tandis que lautre appartenait à Julien de la Coudraye, sieur de la Ron- ccraye. Enfin , le 13 avril 168U , Joseph Garraud rendait aveu pour ce manoir. Manoir de Kersalic. Le domaine de Ksalic, api-ès avoir été la propriété de Eon Phelippes, en 4393, cl de Jehan Cainorls jusquen 1432, passa, lannée suivante Il Yvon Aleno ; son fils Louis mourut en 1405. Le 14 juillet de cette année , la veuve de, ce dernier, Jeanne Le Grant, rendait aveu au nom de Vincent Aleno , leur fils. Vincent Aleno étant mort le 22 octobre isto, Yvon, son frère, lui succéda et fit hommage au seigneur de Gué- mené le 15 aoàt 4511. Pierre Alerio rendit aveu en 1575 et en 1584, et il eut pour héiiliei Nicolas Aleno, mari de Renée Uchet. Le fils de ce- lui-ci, Jacques, rendit aveu en 1600, et, eu 168, Pierre Aleno se dé- clara homme lige du prince de Guèmené; son fils, nominé Charles-Bon, mourut en 1 146 ; il avait eu pour femme Thérèse de Penpoulo. Le manoir de lsalic passa ensuite à Madeleinc-Thérèse-Florentuue Menu, 1111e dc Charles-Bon , et celle-ci le porta en dot A son mari , Jean-Rend Le Borgne, sieur de Penquer, qui en rendit aveu le il juin 1746 , à Julie-Galirielle-Louise de Rohan, PjflCCSSC (le Guémené.

Manoir de Poulhazre. Nous navons trouvé de renseignements sur cette terre que pendant Io, xve siècle, où, après avoir appartenu, ci) 1430, à Roland de Pou!- liazre, elle passa A Charles de Poulhazre, puis à son fils, Alain de Poul- ha-zrc, mari dAliz, fille dAlain Le Roux. - -

Manoir do Restergant. Le manoir de Reslergaut a toujours appartenu aux seigneurs de I4merien et du Cranno.

Manoir do Corargant.

Ce domaine, propriété de •Jeanne de }ourhin. en 151.0 et 1333, ap- partenait , en 1613, à Jeanne du Cleusiou , ri. en 1665, à Jacques Le Doulce , dont le fils René-Aune épousa Mrguerite-GabrielIe ioiirdain. De mariage naquirent Jean-Baptiste et Miehel qui moururent, le pre- inier en 1731 et le second en 1737, et Marie Le Iioulce qui vivait encore en 1754. Corargani. tut alors vendu à Ange (le La Monneraye , sieur du Breuil, cL à Agathe de Jret, sa feinuic. Le premier mourut en 1774 ut la seconde en 1779.

PAROISSE DE PLOERI)IJT. Manoir de Barach. Le 0 octobre 1426 , Olivier Le Voyer et Marguerite Saint-Jolys, sa compagne , rendirent aveu à Charles de Rnhan pour un kneinent de terre sis en la ville de l3arach. Mar guirit étant morte le 8 novembre 1444 , Barach passa à son lus, Guillaume Le Voyer, qui était marié Marguerite de Guernarpin. Guillaume vivait encore un 1191 , avec ses deux fils, Pierre et Guillaume, qui firent construire le moulin de Ba- rach avec le consentement du sire de Guémerié. Pierre succéda à son père, et la propriété passa après lui à Yvon Le Vo yer qui mourut en 1540, en la transmettant à son fils Augustin. Celui-ci étant mort au bout de huit ans, Franeoise de fleaucours, veuve dYvon , se chargea do la tutelle de son petit-fils, Jacques Le Voyer, dont la fille Jehanne épousa Guillaume Fournoir, sieur (le Kgléaou, qui rendit aveu en 1570. Leur fils, Michel Fournoir, sieur du Quellence, de Kgléaou et de Barach, fournit aveu pour celle dernière terre en 1600, et la transmit à Pierre Fournoir, époux de menée Le Penchant, qui laissèrent leurs enfants en bas-âge sous la tutelle de Jacques Moro, sieur de la Ville-13i1y. En 1618, Georges Foui-noir et Jeanne du Couédic possédaient Barach; Georges mourut cette même année en laissant trois enfants Georges, lalné qui eut le manoir de Barach , Pierre , sieur de Fallain, et Eulalie- Claude , qui épousa N..... de Brossard. Georges Fournoir eut deux 1111es Marguerite , qui épousa Alexis-Bonaventtire Le None , sieur (le Kourhin, et Marie-Louise, femme (le Guillaume Fraboulet. En 1748, le manoir do itaracli était possédé par Loratis Le Moyne, frère de Alexis- Bonaventure et par Ursule Foui-noir, (lui était peut-être fille de Pierre Fournoir et dont la fille, Ursule Le Moyne, épousa Pierre 41e Kouallan. Pierre de Kouallan et Ursulo Le Moyne rendirent aveu en 1748 et dé- - 27 - clarent quils possèdent, en léglise paroissale de Ploirdut, ô cause de leur manoir de Barac, « une chapelle du côté de lépitre , ayant une tombe eilevc, droit descabeau , armoiries en bosse , tant en dehors queu dedans, et en :a grande vitre diceUe chapelle , ayant en outre deux tombes armoriées contre le grand banc et marchepied du grand- autel au droit du milieu, prohibitif ô tous autres, et les armes dudit ma- noir de Barach au ames de la grande vitre , vis-à-vis desdites deux toit Autre chapelle de la maison de Baracli -s ituée près le village de Sai:1-1llut, en la parc isse de Ploérdut. m Ursule Le Moyne étant morte, son mari, Pierre ile }ouallan se remaria à Marguerite-Georgiuc Four-

noi et eut dcnx nfauts de ce second mariage I Ing nace et Catherine- Rose , qui rendii3nt aveu û Jean , SCUI (le Bellefontaitie , receveur de Guémeiié , ca 17315. Catlieriue-Pwse de Kouallan épousa dans la suite Pierre-J oscpli de lLéa. Ignace de KouaUan hérita clii manoir de Baracli dont il icnIt aveu en 1753 ; son fils, Pierre de Kouallan , possédait Ilaracli cit 1775. Manoir de Kermarquer. Ce manoir était possédé , en 1514 , par Vincent Le Vesile et Louis Le Tenunur , puis par leur fils René Le VestIe qui rendit aveu à mené en I SC I et en 1510. Jehanne Le Vestie, sa fille, épousa Yvon de BeaucoL is, sieur du Cosquer, et le manoir fut possédé par la famille de Beaucour.s jus(1lieri 1015, époque û laquelle Guionne de Beaucours le porta ô Louis hersé , son mari. Louis Hervé rendit aveu en 1613 et en I63; il vivait encore en 10.19. Pierre Hervé, son fils aine, lui suc- céda dans sa terre du Bois-hou, son second fils eut le manoir de ldo, et Jean-François Hervé, le troisième eut les manoirs du Cleuziou et de Kmarquer; il épousa Marie-Madeleine Piau et mourut en 1694. Son fils Louis posséda ensuite Kmarquer elle légua ô sa fille qui était mariée, en 174, t joseph de Pontgeoise, sieur du Grannec. Catherine de Pont- eoisc, leur fille, épousa Jacques-Miehel Calmar qui mourut avant 1765, t leur fils, Jacques-Josepli Calmar, était mort en 1775.

Manoir do Kourliin. li est probable que ce manoir appartenait, dans lorigine, û la famille de hourlun, mais nous nen trouvons aucune trace jusquen 150 où il elait posédé par Jacques de Kourhin, lus de Marie de Kuellic, qui mou- mL cette année même. En 1533, Françoise Le Car p e, veuve de Louis e e Beaueours, rendait hommage , pour Kourhin, au seigneur de Gué- mené, et cette terre appartint ô la famille de l3eaucours jusquen 1614, époque ô laquelle Claude de Ileaucours, clame de Kourhiu, é1)OUSC dun si-e de Kgoét , la vendit à Loraiis Le Moyne. Le manoir appartint eu- s iite ô la famille Le Movne, et nous trouvons un aveu, daté de 1600, rcndu au prince de Guémené par Marguerite Le Gras, veuve de Jeaa - - Le Moyne, sieur de Kponer. En 1683, Alexise Mau, veuve de François Le Mone, et en 130, Mathurine Profil, veuve dun second François Le Moyne, rendent aveu pour la terre de Kourliin Cc second Fraiic.ois eut deux enfants Marie-Vincenle Le Moync, qui mourut en 1743 , et Alexis-Bonaventure Le Mo y ne, (Jul épousa Marguerite Fournoir. En I 747 , celle-ci rendait aveu au nom de SOfl fils, Francois-Mathurin Le Moyne, et héritait de son beau-frère , Jean-Jacques Le Mo\ne, qui lui vendit tous ses droits.

Manoir de Keriagadec. Nous ne connaissons le nom de ce manoir que par un contrat dae- qiiit qui en fut fait. en 1633, par Rend Tuault et Françoise Pezron da- vecIlérté, héritier dAntoine du Fossé. Cinquante ans après il apparte- nait à Louis Tuault.

Seigneurie de Kerservant. Ce domaine appartenait , en 1412 , à Pierre Esmes et à sa leirinic Jeanne de Kwain. Leur (ils, Jean Esmes obtint, en 1506, de Louis d Ruban , la permission davoir ceintures et armoiries en td,lise parois- siale. Il avait épousé Louise de la Forest, et mourut en 151), laissant à sa veuve la luLelte de leur (ils. Pierre Esmes. A celui-ci succéda Frtir- cois Esuies qui mourut en I51 , et laissa ses domaines à ,leau (le Fal- hoét dont le bisaïeul avait épousé une fille de la famille Esnies. Louis de Talliodi, fils de Jean, sieur de Kservanl, Lislelio, Crémenec et Kau- dren , transmit ces terres à son héritier nommé aussi Jean. Ce second Jean était le père de Nicolas de Taihoét , qui accrut encore les vastes domaines de ses aïeux. En 1683, vivait Louis de Talliodt, lus de Nicu- las, cl en 1731 , nous i-etrouvons, comme possesseur de lservant, tin autre Nicolas de Talhoét qui mourut cette année en laissant ses sci- gucuries à son fils , nommé encore Nicolas. La propriété de Kscrvaiit appartenait, en 4 Z76, à Charles-Marie-René Duplessix , marquis de Grénddaii, qui mourut cette année nième, laissant Kservunt à sa veuve Elisabetli Montaudoin.

Manoir de Kerbariller. Le manor de Khariller ou Kanbarillcr dépendait immédiatement des seigneurs de Guémené.

Manoir de Guernarpin. Le manoir de Guernarpin, qui donna son nom à cette ancienne fa- mille , était possédé , en 1437, par Nonce de Guernarpin, (lui le tenait encore en 1463. Eu 1550, Claude (lu Jiich, femme 1e Roland de Le.. zongar, le donna à Vincent de Talhoét, recteur de Langoélan - 29 -

Manoir du Stang. époque de la La famille Rouxel posséda ce manoir jusquen 15O, mort de Jaquette Elousel, femme tiC Julien Fournoir, sieur lu Quelle- nec. Guillaumeournoir, leur fils, en reudtt aveu celte morne année. En j 633 , le Stang était ossédé 1ai leanne Il uh , veuve de Mathurin Terrien, et leur fils, Fianois Terrien, sieur de Kohel, cil aveu en 1648. Enfin, en 1683, ce manoir appartenait à Marguerite Manteau, daine de la GhàteignCrae.

Manoir du Pallevar. Ce manoir fut venait les sires tic Guéniené à Thomas TuaulL an commencement du xviie siècle ou à la fi n du xvIe. Son fils, Louis, était Isabeau Pczron dont la sénéchal de Guéine.né ; il épousa probablement fille, FranoisC Tuault, dame du Pallevar, était mariée à Jean Lohéac en 1031. Cette InI.IIiC aititée, Jean Lohéac et Fian2oise Tuanit, sieur et Le GalI, sieur de (lame de Kpun7.e, vendirent le Pallevat "j Kmorgaiit, procureur fiscal do Guéjuené , dont le fils, Louis, vivait en flOt). Guillaume Le Gall possédait le Pallerar en C83 , et. en il était la propriété dc Louis Le Ga ll , sieur du Cunlio et de Minauiay . H 1tassa, comme ce dernier domaine, à Guillaume et à Louis_Marie-JOSCPL1 Le Gall du Cunflo, qui, dans sort rendit, en 1168, à Julie-Louise- Gabrielle de Ruban , déclare avoir et posséder les prééminences en léglise paroissiale (le Plnérdut , consistant en une tombe dans la cha- pelle appartenant à M. de Volvire avec banc et accoudoir armoé des armes dudit seigneur avouant du côté de tépïlrc et joignant ladiic tombe , de plus les premières prééminences après ledit seigneur prince dans la chapelle de Créiiénan avec tombe et enfeux , escabeau et ac- coudoir, arnioés des aunes de ladite maison du Pallevar. »

Manoir de Kernanliazic. Geolîroy de Chefdubois était veuf, en 1114, de Marguenile de Kour- km et rendit aveu cette même année au sire (le Guémené pour le m a- noir de Knauhazic. Puis nous trouvons cette terre possédée , en 1541 ; Louis donna par Louis Fra y aI, sieur de Kgrom, fils de Bastion Fi -a val Kuaithazic à sa tille Perrine, épouse de Pierre de Lezongar, qui mou- rut en 1567 , laissant son manoir t sa fille Catlieiinc de Lezongar. Knauhazic appartenait en 60 à Franois de Kluuarnec , qui le cndit à Jean Le Mone, sieur de Kourbin et de Kponer, dont la veuve le possédait encore eu 1683. Manoir de Launay. En 1-i22 mourut Guillaume Le VesUe, sieur de Launay , époux de GtLGrdCIUII du Fresne, dont le lils Jeltun Le Yctle. et sa femme Iclian-

30 - nette du Dot rendaient aveu, en 1463, à Louis (le Ilohan, pour leur manoir et herbergerner i t de Lauriav. Olivier, fils de Jehari, lui succéda et mourut en mai 1497, laissa,t ses terres à son fils Perrot Le Vesfie. Jehan Le Vcsfle et Gillette Le Picard , sa femme, possédaient Launay en 4539, année du décès de Jehan, et leur fils Yvou rendit aven pour ce manoir la mémo année. Yvon eut deux fils : Claude qui lui succéila et mourut en 157, laissant ses domaines à son frère Yvon. En 16121 Le manoir était possédé par Henry de Botmarch, dont la 1111e Claude épousa Olivier de La Hoche; leur fils, Francois de La Roche, mourut en 1677, laissant Launay à sa fille Aune qui épousa Josepli-Hvacitlie de Tréouret, seigneur (10 n Kstrat et Trohannet. Aune (le La Hoche rendit aveu, en 1747, à Julie-Louise_Gal)rjell( de Robin, pour les manoirs de Launay et de Kgouraut, et mourut le 1 (lécernl)re de la même année. Son fils, Joseph-Louis de Tréouret, sieur (le Kstrat, Trohannet et Launa y , mourut le 2 mai 1751, laissant son fils Clins- tophe-Josepli sous la tutelle de sa femme, H yacinthe de Ilohien. Christophe-Josepli de Tréouret mourut le G niai 4760, rendit et sa fière aveu, le 31 octobre de cette même année , au nom (le ses cinq autres enfants Jean-Marie, enseigne des vaisseaux (lu Roi, Josepir- Louis-Hyacinthe , Marie-Louise , Céleste- Thé r•èsc_Josèplie et Anne- Louise-JljzabetI tous mineurs. Jean-Marie, laîné, eut le manoir de Launay et vivait encore en 1777.

Manoir de Keraudren. Cette terre appartint aux familles Esrncs et de Taihoét jusquen 1633, époque où elle fut vendue à Julien Le Penchant et à sa fimme, Jeanne Floho; leur fils, François Le Penchant, la posséda ensuite, et, en 1683, elle était la propriété de Jérôme Ilarisy et de Pomme Syl- vestre, sa femme. Elle resta dans cette famille, car. en 1730, nous la retrouvons entre les mains de Pierre-Thomas Ilarisy, (lut monrut vers 4748, laissant sa fille Ange-Marie Barisy sous la tutelle de sa femme, Anne-Françoise Monceaux.

Manoir de Coetlagadnoz ou Coatenoz. Guillemette Le Meur, ou de CoLLmeur, transmit en mourant le ma- noir de Coéuagaclrroz à son fils, Pierre Pestipon, qui était m:irié , en 1552, à Marguerite de Guernarpimr. Christine Pestipor , file (le Pierre, hérita de ce domaine et le porta à son second mari Georges Floho. Tous deux le vendirent à Claude (le Beaucours. sieur de ls:marquer, qui fut forcé de le revendre, en 1000, à Julien Lc Penchant , époux de Jeanne Floho, fille de Georges. Un acte des notaires de Guémera va nous donner lexplication de cette double verte. Gel, acte dit que u le manoir de Coéfiagadnoz est venu aux mains de Julien Le Peuchant - 31 par le racquit fait au nom de demoiselle Jeanne Floho, sa femme, fille «aube demoiselle Christine Pestipon, ù qui ledit manoir ancien- nemerit appartenait, ayant été (saisi) sur ladite Pesliion , faute par elle de paienie t tic la somme de 77 écn en principal et frais dus ù Jean Le Becte, tuteur des enfants de ftii René Gatechair, en son vivant sieur de Saint Mandé, lesquelles maisons et héritages auraient été vendus, en la cour de Guéniené, à noble homme Claude de Beau- cours, sieur de Kmarquer, pour icelle somme , de qui ieeluy Le Penchant les curaient racquittés....duquel manoir ledit Le Penchant du se serait approprié par acte eu date 17 novembre 1O8. o Julien Le Peucharit eut deux enfants Fianois Le Penchant et une fille qui eut en parta ge Coitlagailnoz et qui épousa Pierre Sylvestre dont la fille Perrine, par son mariage avec Jérôme Barisy, porta la terre de Coét- lagadnoz dans cette famille.

Manoir de Guerinelin. Cette terre appartint aux Le Vestle, sieurs de Launay, jusquà sa vente faite, en 4519.p ar Pierre Le Yeslle, à Perceval Guiller. Louis Guiller, son fils, mati de Jeanne de Suasse, eu vendit la moitié à Jean Le Garce, premier mari de Christine Pestipon. Cette moitié passa ensuite à Jeanne Floho, fille du second mariage de Christine Pestipon et à Julien Le Penchant, son mari , et il parait que cette part revint ensuite à Louis Le Garce, fils du premier mariage de Christine Pes- tipon, qui le revendit à Miel Guiller vers 1013. Lautre moitié, appar- tenant encore à Louis Guiller, passa à ses enfants Jacques et Louis, puis au (ils (le lun deux Abel, que nous venons de voir rentrer en possession de lautre partie. Abel Guitler, dans son aveu de 1033, dé- clare « avoir une chapelle (laits le droit du choeur (le léglise paroissiale (le Ploérdut avec ses bancs et escabeaux, joignant par le bout den haut à la chapelle du sieur de Kservant et à côté gauche de la cha- pelle de Barach, avec écussons et armoiries en ladite église cl en la Ghapelle de Notre-Dame de Crénénan. Il épousa Françoise Le Vestie et en eut deux fils Louis et Perceval. Louis, laitié, transmit Guer- mcliii à son fils Pierre, que nous trouvons, cri 1083, sieur de Giierme- lin et de Fontaineper. Pais, la même année, cette maison est entre les mains de François du Pérenrio, sieur de lcnvern , et enfin, en 1709 elle appartenait à Tiimas Jouan. Manoir de Fontaineeal. Co manoir était possédé, en 15-21, par Guillaume Le Vestie, et, en 1540, par son fils Jehan et sa femme, ,Tchanne Le Correc. Ils eurent pour enfants François et Marie qui eut Fonlainegal en partage et le porta cru dot à Jehan Sébastien, en 4569. Leur fils, Louis Sébastien, vendit son manoir, en 1585, à Jean (le Tathoit, sieur de Kscrvanl, et il resta depuis la piopriété (le cette famille. - 32 -

Manoir de Fontaineper. Françoise Le Vesile transmit à sa mort ce manoir à son fils Louis Cuiller, époux de Jeanne de Suasse. Son fils, Jacques Gaille t. , mourut cri 1033, cl son frère Ahel, (l ui possédait déjà (iucrmoliii , lui succéda. En 1683, le manoir de Fontaineper appartenait à Louis Guiller, sieur de Kvily, fils q aillé dAbel , et la famille Cuiller continua à en jouir jus u en 1780, époque à laquelle il appartenait û Fianoise Gitiller, veuve de Loi-ans Le Moyne de Talhoit, qui eut pour héritier Toussaint- Joseph de Lausanne. Les quatre manoirs dont nous venons de parler étaient situés dans le bourg de Ploérdut Coét]agadnoz vers le nord, Foutaineper vers le midi, Guerme- lin vers le couchant, et Fontainegat vers le levant.

Manoir de Kermapguégano.

Pierre de hprigent possédait ce manoir cri 1472, cl, près «un siècle après, une de ses descendantes, Jehanne de Kprigeril était mariée à un sieur de La Boexière dont ta tille, Francoise de La Bocxiie, était, en 1570, lépouse dYves de Léon. hmapguégano passa ensuite à Renault de Léon, fils dYves, et, en 1000, cette terre se trouvait entre les mains de Charles de kmellec, sieur dit Cosquer, qui la vendit à Marie Le Bras, veuve de Jean Sylvestre et tutrica de ses deux enfants Jean-François et Louis Sylvestre. En 1683, elle était possédée par Jérûme Barisy enfin, en 1713. elle appartenait aux héritiers de Jacques-llyaeirithe Tilly, époux de Marie Le Goff, lequel Tilly la tenait de sa grand-mère, Marie Morvan.

Manoir de Porzmadou. Nous ne connaissons cc manoir que par un aveu quen rendit lori Ropertz en lannée 143G.

Manoir de Kernanveleyon. Éon Bocher et sa femme, Aliette de Baud, possédaient ce manoir dans la première moitié du xv siècle. Eori mourut en 1450, et laissa ses biens à son fils, nommé aussi Éon, qui oit rendit aveu à Jehan de Beaucours, receveur du sire de Guémené. En 1477, Kuanveleyon appartenait à Ilenry IJennerven , sieur de Trédiec, et , en 1 iv)-1, à Marguerite de Lôvénu. Enfin, nous avons un aveu, daté du 23 ruai 1506, baillé par Louis de Lopriac, au nom et comme tuteur dïrori Boscher, sieur de Knanveleyon, de Launay et du licssix-liiuiid , hé - ritier principal «autre Yvou 130schcr , sou père. 33 -

Manoir de Kennarien. Un aveu de 4410 nous apprend que Allain de Kmarien, Yvon Le Pestipon et sa femme, Marguerite de lvmarien, fille dAflain, connais- saient tenir du sire d Gudinené leur manoir et herbergeaient de (le Emarien, situé en la paroisse de Ploirdut . Leur fils Main rend aveu, le Il décenibre1506 , pour la moitié « du manoir de Fmarcyon lautre moitié appartenant i Marguerite de Imareyon, pour tarit quil fut acquis durant le mariage, e Allain avait épousé Guillemette Le Meur, darne tic Goéllagadnoz, et, t la mort de sa niùre, il posséda eu entier le manoir de Emarien dont il fit hommage en I3() et en 1i4O. Son lus, Pierre, sieur de Kmarieu et de Coitlagadnoz , était marié \ Marguerite (le Guernarpin et eut trois enfants Louis Peslipon qui lui succéda, Guyon et Christine. Louis rendit aveu en 1G14 et déclare que pour cause de sa maison tic lmarien , il a deux tombes à fleur tic terre avec un escabeau et accoudoir dans léglise de Ploirdut, cri avant de lautel madame sainte Catherine. n Louis Pestipon mourut saris héritiers et transmit ses domaines ô son frère Gu yon qui vivait cri 1fi3. Cette terre passa ensuite clans la famille Baris y et était possédée, en 1148, par Jérôme-René Barisy. Manoir de Kerfandol. Pierre Lescobic, sieur de Rîaridol, mourut en 149 et fut remplacé par son fils, Guyon Lescobic, qui possédait encore ce manoir cri 151.0.

En 15 î I , il était la propriété de Guillaume Lescohie, Puis, eu I de Tristan Lescobic, enfin , en 1650 , de Bertrand Lescohic. iléaliix Lescobic avait épousé René de Morillouis, et le manoir passa ô son fils, Louis de Montlouis, puis ô sort petit-fils, Thomas-Simon de Moullouis, qui le possédait en 1-il 1. Son histoire se confond, depuis ce temps, avec celle du manoir dc Plascair, et nous ne trouvons plus ô noter quun passa ge de laveu dElizabeth de Montlouis et de ses anfants, dans lequel ils déclarent n quà cause de la terre et manoir de Rfandol, ils possèdent, dans léglise paroissiale de Ploirdnt, deux tourbes prohi- bitives qui joignent le halusire dit grand autel du cùlÔ tic lépure avec lécusson des armes do la maison de Kfandol qui est un sanglier, et dans la vitre du grand autel du muéme côté, il y a aussi tin écusson aux armes de la méine maison.... Ladite dame de Pontigny , ô cause (le sadite terre et seigneurie tic Kfandol, déclare aussi avoir dans léglise trévrale de Dictionen Ploérdul , un banc et accoudoir qui joint le balustre dii maître-autel du ccté de lépitre avec un écusson dans les vitres du maure-autel et un autre dans celles de la chapelle du Saint-Alban. Finalement, clans la chapelle dédiée à Notre-Dame de la Fosse, audit Loeuoru , il a trois écussons en bosse des armes de ladite maison - 31 - de Kfandol deux dans la Iongêre du midi et un dans le pignon du couchant de ladite chnpelle, le tout en dehors dicelle, désignant que les seigucurs de kfandol sont patrons et fondateurs dice]le et premiers prééwinencieN après leurs altcsses nos seigneurs princes et princesses de Roha,i-Giiéwe11

PAROISSE DE SAINT_CARADEC_TRIGOIEL Seigneurie de Kermerien. En 1397 vivait Jean de Nnieieii , dont le fils Alain rendait aveu au duc de Bretagne, en 1126 ,pour son manoir de hmcrieri et autres biens en Saini-Caradec. En 1435, le utérin lain reconnaît tenir lige- ment du sire de Guéniené les manoirs du Stère et de Penqueslen , en Priziac. Allain moulut en ma 1441 , et eut. pour successeur son lits Jhan qui rendit aveu ait la mime année ; en 1481, Henr y de Kme- rien fils nu petit-fils de Jehan, confessait tenir liguaient tIc Louis de lb- han, seigneur de Guémerié, les manoirs du Slerio et de Peaquesien, et en 1495, sa fille Bcnrici[u portait les hiens (le Kmerieri à Vincent Le Gal , dont la fille Marguerite épousa P lus tard le sieur dit Cranno. Bepuk Cette époque, fliistoire de Kmcricu est la mème celle du Cranno. (1 UC Manoir du Busquec ihuellan. Pierre Le Bigot était propriétaire de ce manoir en 157; son fils Pierre, sieur de 1jagti et (lit rend aveu pour ce dernier do- maine , en 1510, à la cour de Guémerté. Il passa ensuite à Guillaume Cuineniarit sieur, de Perienhecli , sénéchal de Nattés (Carliaix) par son mariage avec Marguerite Le Bigot, fils de Pierre. De ce mariage flaquirent lin fils et une tille : lainé, Guillaume, avait acquis la terre de 1IosqueL, et laissa Le Ruisquec en dot à sa sœur Marie qui épousa, en premières noces, Tristan Le Dimanach, sieur de Kiergartz, et, en secondes, Hervé du Fou, sieur (le Bezidel. Déjà propriétaire du Rus- (l uec iltuclian, elle acheta, cri 1613, le manoir du Rusquec izellait (le Louis llerrui, cL mourut sans enfants, cri 1619, laissant SOS l)1PtiétéS son frère qui, 41e la sorte, se trouvait posséder les deux PLusquec et Klosquet. Nons retrouvons, en 1080, ces trois manoirs entre les mains dYves liaison, Sieur de La Garde, puis, en 17±, Josepli-Marie Raison, sieur dit , (les Rusquec, de Kiosqiiet et autres lieux rend aveu à Charles de Rohan Pour ces propriétés à lui advenues dc la succession de son père, Pierre Raison.

Manoir du Rusqnoc izellan. Cc manoir appartenait, en I 59 à Charles Ilervé (fui cri fit hommage à Louis de Rohan en 4539. Sort fils, Louis , vivait en 151.9, et Charles ilervé fournit aveu en 1575. Dans ce donner aveu, le sieur - 35 - du liusquec reconnaît être sergent féodé du sire de Guérnené dans la paroisse et bailliage de Saint-Caradec-Ttégomel, et étre Iciin dassister aux plaids de ta cour de Guéniené qui tiennent tic huit Cil huit jours. Louis Hervé, fils de Charles, avait épousé, avant 1600, Guyunne de Beaucours qui lui apporta CII dot le manoir de kmarker, en Ploi.rdut. Aussi vendit-il , avant 1013, le Rusquec izeflan i Marie Guincinent daine du Rusqncc iliucilan Manoir de Kerlosquet. Nous ne trouvons que peu de renseignements sur les premiers pos- sesseius de ce manoir dunt jouissait Louis de Kinareyoii (ou Krnarien) dans la première moitié (lu XVI° siècle. A la fin de ce siècle, il était la propriété de Louis Ilul)y, , dont la fille Marie était, en t011, la femme de Michel Gazet, toriseiller (lu RoiRoi au parlement de Bretagne. il fut vendu probablemcnt vers ce temps à Guillaume Guineinent, sieur du RUSqUeC ihuelian. Manoir du Plessix-Poulhazre. Ce manoir , possédé en 1396 par Roland Pouihazrc ; en 1405, par

Charles Poulliazre, CL eu 1510, par Jehan Pouthazre, devint ensuite la propriété des seigneurs de Irnerien. Manoir de Menguen. Ce manoir, situé au bourg de Saint-Caradec-Trégomel, appartenait aux seigneurs de ISnterien. Manoir du Plessix-Briand. Louis de Kguesangoi, titcu de ]Hervé de hguesangor, sieur de la Ville-Audren, du Lanic, de la \ ilic-Quellec et du Plessix-Briand , rend aveu. en 1510, à la cour de Guét iciié, pour les terres (lu Plessix-Briand ci. de Guer-er-rocli. La fille de Hervé , Catherine de Kguesangor, était niarée, en 1573, à Jehan do Kg( rlay, et rend hommage pour le Plessix- Briand. Guernanroch et Portza troux ; de plus elle déclare avoir basse et moyenne justice. En 1013, c manoir est la propriété de Abel Goni- quel, sieur dc Trédanel, pus d3 Christophe Gouiqiiet, dont hérite son frère, Jacques Gouiquet , sieur dc Ifocozel. Louise de Roliien , darne douairière de Boc3zel. et ; euvc de Jacques Gouiquet, fournit aveu en 163 au tom de ses ci tant:;, et un deux, Jacques, possédait le Plessix en 4640. Vingt-trois an; plus tard, Fiancoise Pczron, veuve de Jean-Bap- tiste de (oitiquet, rendait aveu à Cuéniené , et les traces des proprié- Iaircs du Plesix-Briand se perdent jusquà Vannée 1780, qui nous tour- nit un aveu dl, Jacques-Guillaune, seigneur, chef de nom et darmes Gtic1uel, sieur de BoLozel. Larnogard, Le Frezy, Le Plessix et autres licu: , faisant tant poir lui que pour sa soeur, Murie-Josèphe-Perrine Gouiluci , épone de Charles.-.Nicolas du Iiois-Guéhenueuc , chevalier, seigneur de Trcrnchrit et de La Forest. - 36 -

PAROISSE DE PLOIJPLAY. Manoir do Restroinar.

Restromar appartenait, en 15t0, t Etistaclie Le francher; Un (le ses descendants , Tanguy Le Trancher, marié à Catherine du Rest , irans- mit le manoir ii sou fils Jacques Le Trancher, qui rendit aveu cri 163e, comme sire dii Boiierio et de Restroniar. A cette époque, une autre branche de la famille Le rraiiclicr se déclara propriétaire de flestro- inar et lit un procès P0111 élie mise en possession de celle propriété ce qui rend lhistoire de ce manoir très diF icile \ suivre. Toujours est- il quen 1605, Aune Le Trancher, femme de Jacques-Lo us Raoul était en possession de Rcstrotuar, qui, en 1766, appartenait à Cliarles-Pierr de Ruliien, SICUI (le la Boulae, mari de Fiani:oise Le Trancher. Manoir de Pengui]y. Ce manoir relevait, en juveigneurie (le celui du Dréoi. , cl apparie- liait, en l.W, à Allain Le Scauf, qui rendit aveu à Charles Le Srautï, sieur du I)réorz. Allain Le Scauf avait épo isé Thomasse de Kourbin et Jean , leur lus, posséda Peiiguilly après eux. En 1, cc manoir était la propriété de Vincent Le Scaulï qui rend aveu Cii 15W et qui mourut vers 15GO, laissant un fils , Main, t une tille, Louise , mariée à Jean Le Grant. Celui-ci recueillit lhéritage de son beau-frère, et laissa PenguiLlv à sa fille Marie Le Grant dont il était tueur en 1571. Guillaume du l3aliuiiu, sieur de Kdissoui, L érien et Pcnui!ly. tenait cc dernier manoir en I &J-6 ; son fils, Fraiwi is . épousa Aime tic la Cou- dra-c qui rendit aveu en 1609. Vingt•six ins plus tard Pengiiill ap- partenait à Jacques du Boétié , sieur (le Kurguen , et à lépoque de la révolution il était entre les mains dun du 3oKé de Iorguen, Sieur de Quel t cii cc. Manoir de Cornouet. Cc manoir, qui appartenait dans le xvi siècle à la famille Frayai passa aux sieurs de Coétanfao , et a la mètuc Listoire que ce dernier.

Manoir de Saint-N oay. Jehan de Saint-Noay ut Catherine Loes touaient ce manoir en 456 Catherine Loos fournit aveu en 1510 ait nom et comme tutrice du Pierre de Saint-Noay, son fils ainé. Celui-ci épousa Françoise de Bot- niarcli qui, étant devenue veuve, rendit aveu, en 156, au nom de .son fils, Jean de Saint-Noay. Plus tard, en 163!, nous trouvons un antre Jean de Saint-Noav lui , dans un aveu ait prince de Guéiuené déclare quil existe, « en la inailresse vitre de léglise de P1oura, deux écussons qui sont dargent à deux sangliers de sable , (les deux côtés - 3•1 - qui soutient la fermure de ladite vitre, au-dessous du pilier du milieu randes tombes à fleur de des écussons dudit seigneur prince, et deux g arinoèes dudit sanglier en bosse, dans le choeur, vis-à-vis du terre Cûlé de lévangile. sanctuaire, du ui avait épousé Louise (lu Bois, vivait Un autre Jean de Saint-Noay, q cri 1581 et eut deux filles: Mathurine, laînée, épousa N.....du Fac, et eut un fils que les titres appellent Anonyme (lu Bac; celui-Ci re- ui avait épousé cueillit lhérita ge de sa taule lehanne de Saint-NOaY , (l un sieur ile la BourdonflaYe.. Le manoir de Saint-NoaY fut possédé dans la suite par François-Ba1111éIeY Jégou qui mourut en I 75 , laissant son héritagen à so fils, Marie-Michel Jégou.

Manoir de Limerho. Cette terre tait possédée, en 164G, par Louis de Rosrnordreuc, dont la fille, Perrine, épousa Chales de la Chapelle, sieur de Guerroué ; ils eurent trois cnfants : Louis de la Chapelle, sieur de Limerbo , qui épousa Julienie Le Feubvrc, Jean-Raout et Jeanne-Bose de ta Chapelle. Laiuée eut une fi113 nommée Catherine , qui vendit Liinerlio aux deux frères Yves et Joseph Le Lé nec; mais, quoique lancien manoir ne fût plus quune ruine, Limerbo étant une terre noble fut retiré, par retrait anois-Aflh1C Louvart, sieur de Pontigny eLMarie-ElilabCLh féodal, par F i de Montlouis. Maioir de Kersoulou. Le manoir de Ksoulou appartenait aux seigneurs de Penguilly.

Manoir du Goullo. Pierre et Yvon Nycolas ieidaient aveu pour ce manoir le 21 avril 1d0, au sire de Guémené. Marguerite, fille de lun deux, était mariée, O lyrnant, sieur du Goullo c -155e, à llenry Ropertz. En 1613, Yves vend cette prpriéié à sa soeur, Guonne Olyrnant, épouse de Cilles Iïervé ; leur fils, René Hervé, vivait en 1G.6, et à la tin du xvii 0 siècle, licué-Louis de Touihoilu, siiur de Guidfos, possédait ce manoir.

Manoir do Guidfos. Cc manoir appartint pendant le xvi et le xvile siècles, à la famille d Toulhcdn, représentée p;ir Pe i-rot de Toulbodo en 4506, Vincent en I iO cil 7, René en 1 C46, et René-Louis en 1605.

Manoir de Kerroch. La itile de. Kroçli appartenait, à la fin du.- - vile siècle , au Talhot d Sé éac. - 38 -

Manoir de Kergadelan. Nous flO Connaissons Ce manoir que par un aveu de Pierre Le Ba- hezre, sieur de Kuhel, en 1695.

Manoir de Kervno. Yvon de Kourhin rendit aveu en 151 .0 pur e Ifl;1flOT Ce manoir appartenait, en (le Àguénon. 1570, à Pierre Le Bahezrd qui mourut Jeux ou trois ans après ainsi que son fils nominé aussi Pierre, puis trouvons, en 1574, ueq nous Bé atrice Thépatiit verve ec Pieire atn, tutrice de ses ileux petits-enfants pierre-Loiijs et Cat criiie. Pierr( Le Ba- llez "( et Béatrice Thépault avaient eu jeux aues fils Jean. sieur du Gollou , et Vincent. Pierre-Louis Le Bahezr rendit avec en 1613 et mourut sans enfants. Son héritage passa à on cousi i Michel Olvinaut dont la veuve, Margillie Guillaume, fournit aveu pour Wéno en 1638. Ce Miche! Olyinant était fils dun antre Miche] Olymait qui av it épousé une fille de Jean ou de Vincent Le Bali zie. Nous navons pu trouver la suite des possesseurs de Kvéno jusquen Iaine 1695 partenait. à oi e manoir ap- Jean-flené . FI•ancoisjlmaric de Bréhau . corj d Morori et en 1733, année de ta mort de Touss irit i laui .jic Le Bigot, corule de Ncuhouig, qui laissa Kvéno à son gentre, Jose )II 11isor , sieur de la Ville-Basse, par représentation de son épouse Jécédée, Marie-Louise Le Bigot. En 1753, le manoir de Kvénc passa à Agathe Raison , femme de Pierre-Marie Le Veneur, sieur di, la Ville-Ch;iptûri Jvéno Le Bouillon et la Ville-Dely; Agathe Rais-)n mourut en 1718 ; son mari posséda Kvéno après elle et en rendit aveu en 1788.

Manoir de Gohinac. Coliinac, anciennement Carvignac, appartenait, en 1538, à Jehan de Kourhin ; en 1571 , à Marc Caric, sieur (le la Porte ci de Stanguen ; en 1646, à Jean de Kaly, et en 1095, au sieur de la Boula,c-flo1)ien Manoir de Stanguen. Nous ne connaissons cette petite terre que par les aveïr de Jean (je Saint-Nnav, en 158 et 15 11; Louis Le lb, en I SPi, et Mare Caric, en 4571.

DE IELLIONNEC

Manoir du Pont, Marguerite de la have, veuve de Louis dc Mur, rend Iioniniae en I 540, comme tutrice (le son fils, Jehan de Mur, qui mourut en 155e époque à laquelle sa veuve , Catherine Loes, fournissait aveu an nom de son fils aîné, Henry, Celui-ci vivait encore en 1587, et un de ses - 30 - descendants, Pierre de Mur, laissa le Poul , en 1013, à sa sour, Mar- guerite, femme de Tliéhaut Raout, sieur de Kruapjégou. En 1028, dans un aveu rendu à la cour de Guémené , !e sieur du Poul dé;lare quil a o un écusson dans léglise paroissiale de Mellionnec , dans la vitre du côté de lévangile , ail soufflet , ayant (le gueules à un demi- croissant et une rosette et demie dargent , allié dazur à une croix dentelée dor, avec un canton (le gueules à 4 màcies dor, qui sont les armes des 1irédé cesse urs paternels dudit sieur (lit Puai , avec lalliance de ladite demoiselle du Pou! Marguerite de Mut) et ses prédécesseurs paternels portant le surnom (le de Mur. II y a encore un autre écusson dans Véglise paroissiale (le Mellionuec à la maîtresse vitre , au troi- sième soufflet , vers lépître ; parti dor à un frère de sinople allié û une croix dentelée dor qui sont les armes des anciens seigneurs de Restrouallan, qui portaient le surnom de du Fresue de laquelle maison le frère ainé dudit sieur du Poul est à présent seigneur. » Marguerite de Mur, veuve en 1012, rend aveu au nom de son fils Louis Raoul dont la veuve , Marie Le Lart, fait hommage en 4063. En 4 706 , Jacques Raout était maître du Poul, et cette propriété passa par héritage entre les mains de Charles-Pierre (le flolitcn , seigneur de Pont!o. 11 mourut en 1705 , et un de ses parents, François-Gahriél de Rohien , rend aveu la mémo année au rom de René de Roliien , fils mineur de Charles-Pierre. Enfin, en 1771 , Itené-Gabriél de Robien sieur de Pontlo et du Pou!, rend aveu à la cour de Guémené.

Manoir de Resaubleies. Ce manoir appartenait à Nicolas Lemay et à Catherine de Lochrist, sa femme, qui le vendirent, en 1570, à Jean Gatecliair. En 10.1 .6, il était la propriété du sieur de Villeneuve-Lochrist.

Seigneurie de Trégarantec. Louise (le. la Forêt, , dame de Nmanant, rend aveu en 1530 pour la terre de Trégarantcc . et meurt en 1551 , laissant ses propriétés à son petit-fils Maurice, sieur de Kmanant, Bruillard, Saint-Plue, Lesquellen, Penanguenech, La Forest, Camnpson et Trégarantec. Charles de Maillé, propriétaire (le Trégamautec, en 4620, vend ce domaine û Yves, sieur (le la Tour, qui le cède., en 1622, à Pierre de Perrien et à llélùne Ur- voy, sa femme, sieur et dame do la Yillc-Chevalier. Louis de Perrien, t de Pierre, possédait Trégarantec en 1003, et, en 1080, ce manoir était entre les mains de licié Jégou. Sen fils, l"ianç.ois-René Jégou sieur de Paule et de Trégarantec, mour ut en 1721 , laissant ses terres à Fiancois-IiarLhdleniysu: héritier, Jéou, sieur du Laz, époux de Marie-Thérèse de Kloaguen. R deviul acquéreur de Saint-Noay en t 74 , et mourut tannéc suivante ; son lus, Michel-Maric Jégou, rendit aveu le 15 juillet 1751. - 40 - Manoir de Kergouraut. Alliette Ilervé, veuve le Guillaume de Saint-Noay, rendit aveu , en 1561, pour parvenir au rachat de ce manoir « sans préjudicier, ajoute laveu, au droit de douaire qui appartient û ladite Hervé èsdiLes choses, pat avoir mis le pied ait lit de sondit feu mari , dont elle fait expresse réservation pourjouir dun tiers desdites rentes. Un autre Guillaume de Saint-Nuav fournit aveu c i la cour de Gué- mené le 10 août 1613, et nous le trouvons, en 161, marié Frauroise de Mur. En 4633, vivaient François de Saint-Nea , sieur de Kgouraut, et sa femme, Fiacre Goniquet, (lui était veuve en 1610. Un de ses des- cendants , nommé aussi Francois , possédait Kgouraut au commence- ment ila xvni siècle cl sa veuve, Franoise Guéguen , étant moite en I 747 , Kgouraut passa , par héritage collatéral , û Arme de la Hoche, veuve de Joscph-llyacinthe de Tréourel, sieur de Launay. Son (ils Louis de Tréourct, mourut eu 1760 , et la veuve de celui-ci, Hyacinthe de Roliien, rendit a eu, cette mèwe année, au prince de Guémené.

Manoir de Kerhelegouarh. Ce manoir, après avoir appartenu, en 1560, à Louis du Fossé, était, en 17-l2 , entre les mains de Fran.ois de Lantivy dont la fille , An gé- lique-Marie-Amie, épousa Charles-Franois ile Carné. Leur fils, Louis- Marie, comte de Carné, vicomte de Coétquenan, seigneur du Pont. kjar, du 51er et de Klieleg:uarh , épousa Emmanuelle-Claude-Suzanne de J3ullion, (lui rendit aveu en 1783 au nom de ses deux fils : Louis- Charles et Aaihioise-Marie de Carné.

PAROISSE DE PLOUGUERNEVEL. Manoir de Restrouallan. Pierre Le Fresne, dans son aveu de l-1.36, se reconnaît possesseur 4111 manoir de ltestrouallau oû il demeure et de ceux de Staneboche et de kaulvet. Il eut pour successeurs Guillaume Le Fresne et François Le Fresne, fils de Jeanne Lezongar. François Le Fresne , qui vivait en 1506, transmit Itestrouallan à sa fille, Marguerite, qui épousa Thébaut ]Raoul. Nous trouvons ensuite une Marie Le Fresne, femme de, Jean Ilanul dont la fille Catherine épousa Charles dc l3réhan, sieur de Coét- quellan, Eiio, Heslovarch, etc. Leur fille, Jeanne de Bréhan, était, en 16.16, mariée au sieur de Rvil, ou de Kmir, et [aveu dAnne de Rouan, princesse de Guémené , nous dit que le manoir de Restrouallan appar- tenait à François Le Cardinal, sieur de Kmh celui-ci vivait cncoie en F700. Manoir du Cosquer. Jean Iluby était seigneur du Cosquer en 1455; en lSt$, Louis de Peopoullo et Catherine Touinoel, sa femme, rendent aveu pour le Co.,;- - H . - quoi. ,qui passa, en 1 7J Î3 , i Francois 1)01)111e, Sieur de amposlal Son 11k, Tangoy, Cil rendit aveu le octobre 1613, et fui remplacé en par Jean Bobille e l Marie de Mur qui vivaieni encore vers 1073, époque à laquelle le Gosriuer appartenait à Franois BobiIle

Manoir do Kerdeven. Ce manoir appartenait, en 4540, à llenry de Quencchquiviilie quelques années plus tard, Piezon de Mui en rendait aveu au nain de son lus, Jean de Qucnechquivillic à qui succédait. en 4575, Tanguy deQuenecliquivillic. Kdeven était possédé , en 4640 , par Fran:nis Le Bouteiller, sieur de Saint-Pretan , et Marie tic Coittogon.

Manoir de Kerjacob. Pierre Raoul, sieur de Kjacob, mourut en 15.15, laissant ses biens à son lits Jean Raout, sieur de La Villeneuve, mari de Catherine Droualian, qui rendit aveu en 4553 , et dont ta fille, Francuise Raoul épousa , vers 1013, Fianois du ilalgouet, sieur de Khelfln. Nous trouvons la terre de Kjacob possédée, en 1034 par Vincent Girault et Françoise Le DiUy, qui, six ans pics tard, cédèrent leur manoir à Loi-ans Le Finement, sieur d\ngeeourt; celui-ci mourut vers 1662, laissant ses héritages à sa fille Anne (le Finement, épouse de Jean Morgan. Ceux-ci vendirent lÇjacob à missire Maurice Picot, lnttre, bachelier en théologie, recteur de Plouguernevel, déjà possesseur de la maison noble de Kpliilippes, oit il venait de fonder un séminaire avec lassentiment de lévêque de Cornouaille.

Manoir de Kergorno. Ce manoir ne nous est connu que par un aveu rendu en 4604 par Marguerite de Visdelou, daine douairière de La Ville-Geoffroy, veuve de Pliilippe Boterel, propriétaire de la terre et sei IDgneurie de Kscouadcc et lgorno. Seigneurie de Cotbuza1 et de Porzansal. René de Ktec possédait Coétbuzai ou Coélbual, en 4548: en 1553, Francois de Lesmaec, docteur en droit, sieur de Kodern, bailli de Léon, déclare dans son aven que q à cause de la terre et, seigneurie de Coitbuat, il a cour et juridiction haute, basse et moyenne, auditoire et lieu tribunal et ceps ait de Plougucrne1, armoyé de ses armes,.jusLice patibulaire, ai-mes, armoiries, écussons en la grande vitre de léglise paroissiale de Plouguernevel. D Le 2 septembre 4561 , Anne de KIec, dame de Tronjoly, CoiLbuaI et lmorvan, rend aveu, eu la cour de Saint-Ilenan et du Châtel, et la terre de Coétbuzal appartenait, en 4603, à Glande Barbier, sieur de Lescoit 1, puis en 1613, à Yvon Pappe qui déclare dans son aveu que.

Il 4-2 - autre les prérogatives relatées dans celui de François de Leswaec, il a, en léglise de Plouguernevel, « tombes et enfeus o leurs bancs, escabeaux et accoudoirs contre le grand autel, du côté de lévangile. Cette terre passa, vers 1650, à Pierre Picot, sieur de Longehainps, puis, en 4680, à Maurice Picot, son (ils, qui la transmit à Maurice- Jérôme Picot. Celui-ci était frère de Maurice Picot, sieur de kphilippes et recteur de Plouguernevel, e il légua Coélbuzal à son lits Claude- Maurice Picot, qui épousa Olive Le Chapponnier. De ce mariage iia- quirent Charles-Marie Picot, sieur de Coétbuzal , de Bourré et de Wmanach, et quatre filles qui vivaient encore en 1700. Chaîies-Marie Picaud, dans Favou quil rend cette année même, possédait, outre Coètbuzal, les manoirs de Fpliilippes, de Tronjoly, de Kgorrec et de Kgomar. Manoir do Kormapjégou. Ce manoir, qui appartenait, en 15(31 , à Guillaume Leslen, passa en 470 à Guillaume de Lesnel, puis en 1613 â Catherinc Raout , fille de Jean Ilaoua, et en 1632 à Tliébaut Raoul, sieur du Poul, époux e Marguerite de Mur, dont naquit Louis Raoul, sieur du Pool et de Frnapjégou. Manoir de Launay. Ce domaine était possédé en 4646 par Tanguy Guiller, sieur de iergar1z, puis par son [ils, Étienne Cuiller. En 1067, il appartenait Jean Maignou. Manoir de La Villeneuve-Marigo. Cette terre noble, après avoir été entre les mains de Jehan Raoul sieur de Kjacob, et de sa femme, Catherine Drouallan, en 1570, fut achetée par Yves Le Nezon. Nous la trouvons, en 1710, possédée par Jacques Caillebot, petit-fils dYves Le Nezon, et par sa femme Jeanne Le Du, puis, en 1710, par leur fils Louis Caillehot. Enfin , en 1770, elle appartenait à Guillaume Morvan et à Marguerite Le Moing , qui mourut cette année en laissant deux enfants Guillaume Morvan et Catherine Morvan, femme fïves Le Floury.

Manoir de Kergomar. Tanguy de Qnenechquivillic, sieur de Rdevn et dc Igomar, laissa cette dernière terre à sa fille Françoise qui épousa Antoinc (les Brosses, sieur dudit lieu et (le Toulmain. En 1640, ce. domaine était. entre les mains (le Jérôme Cuiller, sieur de Kiolet, puis, quarante nus après, il était possédé par Cilles le lloisgelin, sieur de Kdu. En 175(3 Claude de Boisgelin, sieur de Rdu et de La Ville-Ilalin, rendait aveu pour gomar ; enfin, en 17fti. le manoir aItaft.rlait à Charles-Mamie Picot 1, sieur de Coéthu,. - 43 -

ARMOIRIES.

sieur de Ksalic. - Dargent à 3 hures de sanglier de sable, ALENO, arrachées de gueules. (Pci de Courcy.) LE BA1IEZRE, sieur de Kvéno, de 1gadeIan, de Kuhel. - Dargent au lion de gueules, armé et lampasSé (le sable. (P. de C.) maison noble. - Écartelé dor et dazur. (P. de C.) J3M1AcIT, Btuisï, sieur de 1audren, de Coatenic, de Coétiagaduoz, de Kmap- guégano, de Kmarien. - De.... 2 1. DE BAUD, sieur de IÇinerien. - Dazur à 10 billettes dor 4 3 (P. d C.) DE BEAucouns, sieur du Cosquer, deKourhifl, de marquer.—De.... J3ERTHOU, sieur des Fontaines, de Tronseorff, de Fgrorn. - Dor à lépervier de sable, la tête contournée, tenant en sa patte dextre un rameau de sinople, accompagné de 3 molettes de sable. (P. de C.) JI0NLLE, sieur de Canipostal, de Crénarz, du Cosquer. - De.... DE CADILLC, sieur de Menaura. - Dc.... CAnAnEc, sieur de Plascai3r. - De.... COETNFAO, maison noble. - Parti au I dazur à une fleur-de-lys dor accompagnée en pointe de 2 màeles de rnmC, au 2 échiqueté dor et (le gueules. (Arch.) à 3 croissants dc gueules. (P. de C.) COETCODU, maison noble.—Da rgent DE COETEVEN, sieur du Suillado, de Quenquiseven. - De.... DE Cosoi , sieur de Saint-Georges, de 1tnérien , du Cranno. - Dami à 3 chevrons dor. (P. de C.) LE C0URIIIN , sieur de Kdnel, de Mon, de Ktloeh. - De.... Lu CosQuEn, maison noble.— Dur au sanglier de sable (P. de C.) CREMENEC, maison noble. - Dargent à 3 pommes dc pin dazur. (P. de G.) rargant._Dargent à la croix de sable. (P. de C.) LE Dou1cE, sieur de cc) }inhiOlz, maison noble. - De sable à la croix ongreslée dargent. (P. de C.) ESMES, sieur (le Kservant, de Cremenec, de Lisleho. - De gueules à & billefles dargent 3 2 L (P. (le C.) FounNoul, sieur de 13arach, du Quélennec, du Stang. - Dazur à 3 coquilles dor. (P. de C.) FRAVAL, sieur de Kgrom, de Kgariou, (le Crenihuel, de knanhazic, de Coruouet. - De gueules à la croix engreslée dargent. (G. le B.) DU FRESNAY, sieur de Coitcodu, de lieu, de Kflocli. - De vair au croissant de gueules. (G. le B.) r au Iréne arraché de sinople. LE FRESNE, sieur de Pestrouallan. - Do P. dc C.) U - Lu G.LL, sieur du Cujitinu, de Palterar, de Menaurax, de Crenarz. de Mndzaijbec. - Dargent au lion (le gueules, armé et lampassé W 2 fasces dor brochant sur le tout, (Aicii.) LE t;ArEc, sieur de Kourhin , de Guermeliii, - De, 11E GOESBRIANT, sieur tic Crenarz, - Dazur à la fasce dor. (P. dc C.) GOUIQCET, sieur du Pless j x-J3riand , de Ilocozel. - Dazur à la croix dngiesbe dargent, canIonné de 1 roses de même ; alias dargent une croix patte, mi-partie de gueules et dazur. cantonnie de 4 MW de gueules. (P. de C.) Lit GOUVELLO, sieur du Coscrati. - 1)argent au fer de mulet (le gueules, accompagné de 3 molettes de mtune. (P. de C GLERMEUR, maison noble. - De gueules à 3 Iozanges (largent rangés et accolés en fasce, aocompagiiés de O aunelets de rntine, 3 en chef CL 3 en pointe 12 1. (P. de C.) DE GUERNABIq N, sieur dudit lieu, du Cosquer. - Dargent ô 3 clic- vrons de gueules. (G, le B.) G,irj,un sieur de Guerinelin, de Fontaineper, de Launay, de Kieigarlz, de hgoniai. De gueules ai lion dor; alias dor à la salamandre de sable, vomissant des flammes de gueules (P. de C.); alias tie saule â une salamandre dargent, jetant des Ilawuies de gueules. (G. le B.) IIERVI;, sieur dii Itusquec, de lwarqucr. Dazur â la fasce dar- gent chargée dc 4 hermines, accompagnée de 4 uiâcles dor en chef et de 3 en pointe2 1. (Arcli. 1677.) DU HOULLE, sieur dudit lieu, do Tronscorij, de Kropert. Dazur à la croix engicslée (largent. (P. de C.) J1GAnO, sieur de Kgarioii. De gueules au lion dargent aimé et lampassé de sable. (P. de C.) Jicou, sieur (lu Dréorz. de Saint-Noav, tic Trégaraniec. - I)argent nu huchet de sable accompagné tIc 3 liannires dazur cliaics dune croiseue pommelée dor. (P. de C.) WFANDOL, maison noble. - De.... â un sanglier de.... (Ai-cil.) DE lcOET, sieur dudit lieu, de Mindroiteli, de Brcsseiien, de Carva] de Koiial, de Nsoulou. Dargent ii 5 fusées de gueules rangées accolées, accompagnées en chef de 4 loses de même. DE 1Mixo, sieur (lu Cranno, de Kmcrien. - De gueules à 3 mâcles dargent. (P. de C.) DE }IEIEN, sieur dudit lieu, du Stéro, de Penquesten. - Dor à chevrons dazur. (G. le B.) DE IÇIIoErçT, sien " de Coitanfao, de Crenihuel. - Lozangé dargent de sable. (G. le B.) DE iOUAL, sieur de Ménézanhec. - Dor à 3 coquilles de gueules. (G. le B.) DE KOUALLAN (anciennement Dando, sieur duLlit lieu, (le Paraih, de illeflcu\c. - I)a/.ur à 3 punun de pin Wei. dc (J - 4;-) -

DE KounuiN , sieur de Kwartin , de hlloch , de Fvéno, de Cohinac. - De . DE KIITF.C, sieur de Coitanfao. - Dazur à la fleur-de-lys dor, côtoyée en pointe do 2 môcles de môme. (P. de C.) DE LATIVÏ,N sieur du Coscran, de Kgrom, de Khclegouarh. - De gueules à lépée dargent en pal , la pointe en bas; alias dargent à 1, 5 Ijurdlles de gueules (P. de C.); alias, dazur à 8 billettes dor 3 2 2 au franc-canton de gueules chargé dune épée dargent en pal , la pointe cri bas. (G, le B.) gueules semé de billettes dargent. (P.de C.) LELAUT, sieur (lu Roz.—De LESCOffiC, sieur de Kfaridol. - De...... DE LEz0M;AR, sieur de Kgrom, de Kineur, de Guernarpin, de înan- hazic. - Dazur à la croix dor cantonnée à dextre dune Iler-delys de môme. (P. de C.) DE L0PR1AC, sieur de Koual. —De sable au chef dargent chargé de 3 coquilles de gueules. (G. le B.) de LOUVAIIT, sieur Pontigny , du Pou, de Plascaiir, de Efandol, de Li- merbo. - De...... DE MONTLQI1S, sieur du Plascaér, de Kfandol. - Waznr à 3 chevrons dor accompagnés en chef de 3 fleurs-de-lys de môme. (P. de C.) LE IlOYNE, sieur de lalhoi1, de Baracli, de Kourhin , de Kianhazic. - Dargent A 3 merlettes de sable, au chef de gueules chargé de 3 besants dargent. (P. de C.) DE Mou , sieur du Poul. - Dargent à la croix engreslée dor (arch); alias dazur à la croix dargent frettée de gueucs, au franc canton dargent chargé dune [leur-de-lys dazur. (P. de C.) nu PkIIC, sieur de Loemaria-Longueville. - Dargent à 3 jumelles de gueules. (P. de C.) nu PÊHENNO, sieur de kduel, de Guermelin, du SuiBado, de Coétcodu, do Menezmorvan, de Penanguen, de 1bleterien, de Kfloch. - Mil à 3 poires, les pieds ce haut, avec leurs feuilles dor, une fleur- de-lys de môme en abyme. (P. de C.) PF:sTlPoN, sieur dc Coétiagadiioz, de lmarien. - De...... DE,PESTIVIEN, sieur de Koual. — Var dargent et de sable. P. de C.) Lu PEuCIIÀNr , sieur (le Kaudren, de Coétiagadooz, dc Guerinclin. —Dc...... PICOT , sieur de Coitbuzal, de Porzansal, de Kjacob, de Kphulippes, de Kgoinar. - Dargent fretié de gueules, au chef de môme chargé de 3 Irèfles dor. (P. de C.) .. DU PLESSIX, sieur de Kgrom, de Kgar iou. - D...... DE QUENECIIQUAN, sieur de Crcnarz, de Penhaer. - De...... DE QUENECUQIJIVILLIC, sieur de ldeven, de Kgomar. - De sable û 3 défenses de sanglier dargent. (P. de C.) BAIsON, sieur du Cleuziou , de Itusquec , de Klosquct. - Dhermines à inc1ot dc sable. (I. de C.) - 40 RAOUL, sieur de Wmapjécou, du Pont, de ljacob. - De gueules à un croissant darg ent accompagné de 3 roses de méme. (Arch.) DE iOnIEN, sieur de la Boulaye, du Polit , de Restremar, de Cobinac. Dazur i 10 billettes dargent 4 3 1; alias, dazur A G coquilles dargent. (P. de C.) DE LA ROCHE, sieur de Launay. —De sable semé de billettes dargent, la première en chef chargée dune hermine de sable au lion morné dargent sur le tout. (P. de C.) ROuxEL, sieur du Cranno, de Wmerien, du Stang, de Stéro, de Pen-. questen, de Hestergant. - Dargent au chef de sable chargé de 3 q uintefeuilles dargent. (Ai-ch.) LE RUMAIN, maison noble. - Dor à 5 fusées de gueules accolées en fasce. (Arcli.) DE SAINT-NOÀy, sieur dudit lieu, de Kgouraut, de Stan guen. - Dar- gent au sanglier passant (le sable. (P. de G.) LE SCÀUFF ) sieur du iiréorz, (IC Penguill y . Dazur A 3 glands dor les coques dargent. (G. le B.) DE SUASSE, sieur (le Corrcc. - Dargent au chevron brisé de gueules cantonné de 5 pommes de pin dor, 3 2, et accompagné en pointe dun arbre arraché de sinople, le tronc char gé dun loup passant de sable. (P. de C.) SYLYF.STflE, sieur de Coitlagadnoz, de l mapguégano. - Dargent Furie de G croisettes recroiselées dazur, à lécu en abîme de gueules chargé dun croissant darge nt. (P. d. C.) DE TALHOET, sieur de Kservant, de Lisleho, de Crémence, du Dréorz, (le Raudren , de Foniainegai. - Dor au chef (le sable. (G. le B.) DE TALHOET. sieur (le Sévérac, de Kuiinizic, de Roscario, de Ktnartin, de lroch.—Daigeri t A 3 pommes (le pin VONées de gueules. (I. (1CC.) DE TOULBODO, sieur dudit lieu, de Guidfos, du Goullo. - Dor semé de feuilles de houx de sinople. 1 P. de C.) LE THANc.IncR, sieur de Restiornar. Dor ail de gueules, accompagné de 3 étoiles de mémo. (P. de C.) DE TROURET, sieur de Launay, de Penanguen, de Kgouraut. - Dar- gent au sanglier de sable en furie, ayant la lumière et la défense dargent. (P. de C.) TUAULT, sieur de Pallevar, (lu Pou, de. Penderf, de kia g LE VESTLE, adec. - De.... sieur tic Launay, de Goasfouimant, de Kmarquer, de Guet- melin, de Fontainegai. - De...... LE VICOMTF., sieur du Humain, de J(duel, do Coitcodu, de Coétanfao, do Crenilinel. - Dazur au croissant dor. (P. de C.) LE VOYER, sieur de Baracli. - Dargent à une quintefeuille de sinople. (P. deC)

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TABLE, ÀLPIIABET1)UE flES SEIGNEURIES ET MANOIRS.

l3arach...... 26}bariller...... S 1t1I)eterten ...... I Baiazoel...... 1deven ...... 4 ]3otren ...... 2 o Bresseiiefl Ma it1o1...... 1arva1...... 23 KIlucli ...... Coatpflic ...... 38 Cotanfao ...... I ganh0 ...... M Coetbugat ...... 41 1gariOu ...... 10 Cotcodti ...... 40 20 iuiÎ...... Coctlagadfloz ...... 30 1goivar...... 42 38 gott ...... 41 Uorrgant...... 2 !j4) 36 1gouraut...... Coriloljet 1giom ...... 44 Coscrau...... 8 4G 1guzemieC ...... Coqiiet (Li.,no1).12...... 1ÇhlegoUa111...... 40 CozqucrP1uuguerfleI)" 40 ( 41 ! iÇjacob ...... Ciam o ...... 1Iagadcc...... 28 Créniellec 23 23 (ren,FZ ...... 13 1losjuit ...... }Çxna1)u1gafl0 ...... 32 Itran ...... 212.1Itnapgou...... 42 ... 27 hnhalcIuer ...... Fntain(gal...... 31 Iinartin ...... 24 I ntaineptr ...... 32 33 Kinarien ...... (;sfourInant...... 10 1fleiiefl ...... 34 ...... 7 24 UuuIIø..... 1icur...... ( ucrinelin ...... 31 1iiiniZ1c ...... 24 coiernarpin...... 28 20 ...... (;uidfoz ...... 3 1iiaflVeICY0n1 ...... 32 flouaziflat ...... 24 24 1ai!ain...... Kohel...... 21 24 ...... 40 K:11.11-on ...... 30 1oua1n

- 18 - JTotnhju 127 lJ)ig)t P[essjs_p0i117, 19 911spw ...... 1LIuCh Pj 11 37 24 lsaIic Pur/arjsI 1) 41 iÇserl ilZIJIadOu...... 15 Io 32 Kservant ...... 12 Poul ...... KOU Ii ...... 38 hT ii 37 Pouihaz...... 38 23 I\Otnr Pratejiici...... 16 9 Quenquis 11 ...... Launay (PluriJ(jt) . 10 29 Rosaubiejcs...... L unay (PIougu(1.11(v C]) . 3!) 42 llest...... Lini t rho 1!) Lisldio 7 lostergant ...... 23 Restroniai ...... Lucifiaria_Longuevijie 3G 4 Restrouaj 1 . Menauray ...... 2 Roscarjo ...... 10 Jht}zanbcc (Lignol ). 24 9 Rusquec ...... Ménézanb( (Peisquit). 24 34 Mineznioj.vai Sain t-Ntnoc...... 9 ilSaint-Noay ...... 36 35 . IrfiuIrouch 23 4 Pallova Stang (Pioirdut) ...... 29 Paradis 29 Sang (Pers1uen) ...... 19 Stanguen ...... 2f. Penanguen Perjderf 24 St0 ...... Penguilly 11 StljIkld)...... :o Penhae (Lotna1o) . 4 Trgaraj ..... Penhair (Saint_Tugd,a1)...... 23 31 Penquesten...... TiehonleaLi...... 22 Tresian ...... Pe tiif S ...... 9 ...... OTronscojf ...... 22 J ...... (Li!.rrio]) ...... 9 19 Vilh qjeuv0 (Priziac) ...... Piessjx -.B11.11d 2!) ...... 33 Vil1ejteuve_i.> .... 42

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