Longjumeau Accueille Le Premier Robot Chirurgical De L'essonne

N° 3895 jeudi 7 au mercredi 13 novembre 2019 Page 5 476 mots - 2 min

SANTÉ Longjumeau accueille le premier robot chirurgical de l'Essonne Ce nouvel assistant high-tech est installé à la clinique de l'Yvette : il est utilisé pour les cancers urologiques, digestifs et gynécologiques.

La technologie au service de la médicale offre une précision plus ac- Comme l'établissement desanté médecine. Depuis la fin du mois de crue : le chirurgien peut mieux observer comptait déjà deuxchirurgiens for- septembre, la clinique de l'Yvette, à la zone opérée grâce à la vision en 3D més à cette technologie, la première Longjumeau, est le premier établis- et sa dextérité est amplifiée puisque le intervention a eu lieu le 1er octobre. sement de l'Essonne à utiliser un ro- robot peut effectuer des gestes à 360°. Et les retours sont très positifs : « Le bot chirurgical. Une innovation im- Quant aux instruments, ils sont très patient a pu rentrer chez lui deux jours portante pour les patients mais aussi finset adaptés à une chirurgie coelio- après l'opération, il se sentait en pleine pour l'ensemble des praticiens du scopique. Le practicien contrôle le ro- forme et n'avait aucune douleur. Lors bassin sud francilien, puisque le robot à partir de joysticks, il manipule d'une intervention classique, il faut bot sera à la disposition des médecins les bras comme si c'était lui qui tra- compter entre quatre et cinq jours à exerçant dans les hôpitaux privés du vaillait », poursuit Sébastien Nony. l'hôpital ». Car, selon des études, le groupe Almaviva : Val d'Yerres, Evry- Néanmoins, la présence humaine est recours à un robot chirurgical per- Courcouronnes, Athis-Mons et Arpa- toujours requise pour inciser, intro- mettrait de diminuer le traumatisme jon. Principalement utilisé dans le duire les instruments du robot, sutu- de l'opération et les douleurs post- traitement des cancers urologiques rer et tout simplement contrôler le opératoires. Ainsi, les retours au do- (la prostate ou le rein), « le robot est bon déroulement de l'opération. micile et la reprise des activités se également adapté à la chirurgie cancé- font plus tôt. ■ rologique en digestif, c'est-à-dire le co- lon, et en gynécologie, comme les can- par . M. Vialette cers de l'utérus ou des ovaires », pré- cise Sébastien Nony, directeur de la clinique de l'Yvette.« Onéreux mais nécessaire », cet investissement a re- quis la création d'une salle spécifique dans le bloc opératoire. En effet, le robot se divise en trois parties : les quatre bras télécommandés au-des- sus de la table d'opération (dont l'un est équipé d'une caméra), une console où le chirurgien pilote à dis- tance les instruments, et des unités L'outil est installé à Long- jumeau. informatiques. « Cette technologie