Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX

(Charente‐Maritime) ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐

DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE CARRIÈRE D’ARGILE ET DE SABLES Rubrique 2510‐1

Gisement dénommé « Sarrazin »

DOSSIER DE DEMANDE

Pièces complémentaires et réglementaires

HN/W16.1253v1/DEM

IRMC Dossier réalisé par : La Gare – 17270 Clérac ‐ Tél. : +33 (0)5 46 04 17 11 ‐ Fax : +33 (0)5 46 04 18 36 12, avenue Fernand Pillot ‐ 33133 GALGON http://www.ags‐mineraux.com Tél : 05.57.84.36.09 ‐ [email protected] Imerys Refractory Minerals est une marque commerciale du Groupe Imerys

Projet de carrière de « Sarrazin » Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX

Dossier réalisé par :

12, avenue Fernand Pillot ‐ 33133 GALGON Tél : 05.57.84.36.09 ‐ [email protected]

Projet de carrière de « Sarrazin » Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX

SOMMAIRE

QUALITE DU DEMANDEUR ...... 7 EMPLACEMENT DU SITE ...... 9 NATURE ET VOLUME DE L’ACTIVITE, RUBRIQUES DE LA NOMENCLATURE...... 17 NATURE DE L’ACTIVITE ...... 17 VOLUME DES ACTIVITES ...... 17 RUBRIQUES DE L’INSTALLATION ET RAYON D’AFFICHAGE ...... 18 SCHEMA DEPARTEMENTAL DES CARRIERES DE LA CHARENTE‐MARITIME (SDC 17) ...... 19 CARACTERISTIQUES DE L’EXPLOITATION ...... 21 DUREE DE L’AUTORISATION DEMANDEE ...... 21 MOYENS D’EXPLOITATION ‐ RYTHME DE FONCTIONNEMENT ...... 21 PRINCIPE D’EXPLOITATION ...... 23 MATIERES UTILISEES SUR LE SITE ET DECHETS ...... 24 TRAVAUX PREPARATOIRES ...... 27 AVANCEMENT DES TRAVAUX (PHASAGE)...... 29 DESTINATION DES MATERIAUX ...... 33 REMISE EN ETAT ...... 35 LES CONTRAINTES ET INCONVENIENTS ...... 36 DANGERS ET SECURITE ...... 36 CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES DE L’EXPLOITANT ...... 37 CAPACITES FINANCIERES ET TECHNIQUES ...... 37 AUTORISATIONS ET DECLARATIONS EN COURS ...... 38 GARANTIES FINANCIERES ...... 39 PLAN DE GESTION DES DECHETS D’EXTRACTION ...... 39

PIÈCES COMPLÉMENTAIRES :

Pièce complémentaire n°1 : Justification du dépôt de demande d’autorisation de défrichement

Pièce complémentaire n°2 : Plan de gestion des déchets d’extraction

Pièce complémentaire n°3 : Garanties financières : calculs et montants

PIÈCES RÉGLEMENTAIRES :

Pièce réglementaire n° 1 : Plan de situation au 1/50 000e

Pièce réglementaire n° 2 : Plan des abords de l’installation au 1/2 500e

Pièce réglementaire n° 3 : Plan d’ensemble au 1/1 750e

Pièce réglementaire n° 7 : Avis du maire et des propriétaires sur la remise en état du site

Pièce réglementaire n° 8 : Attestation de maîtrise foncière

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LISTES DES FIGURES

Figure 1 : Plan de situation au 1/100 000e ...... 8 Figure 2 : Plan hors texte ‐ Limites cadastrales...... 9 Figure 3 : L’accès au site ...... 12 Figure 4 : Organisation du projet et de ses emprises ...... 14 Figure 5 : Coupe schématique de la nature des terrains au droit du projet ...... 16 Figure 6 : Plan des aménagements ...... 26 Figure 7 : Plan du phasage général de l’exploitation ...... 28 Figure 8 : Exploitation des phases 1 (0‐5 ans) et 2 (6‐10 ans) ...... 31 Figure 9 : Exploitation des phases 3 (11‐15 ans) et 4 (16‐20 ans) ...... 32 Figure 10 : Principe de remise en état ...... 34

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Qualité du demandeur ...... 7 Tableau 2 : Coordonnées géographiques du site ...... 9 Tableau 3 : Liste des parcelles de la demande ...... 10 Tableau 4 : Liste des parcelles pour la piste d’accès...... 13 Tableau 5 : Tableau de synthèse des productions attendues ...... 18 Tableau 6 : Rubriques de l’installation ...... 18 Tableau 7 : Tableau de synthèse des travaux d’exploitation ...... 33 Tableau 8 : Indicateurs financiers de la Société AGS ...... 37

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DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE INSTALLATION CLASSEE : Exploitation d’une carrière Commune de SAINT‐MARTIN‐DE‐COUX Gisement de « Sarrazin »

Documents demandés aux articles R.512‐2 à R.512‐9 du Code de l’Environnement ______

QUALITE DU DEMANDEUR

Pétitionnaire IMERYS REFRACTORY MINERALS CLÉRAC

Statut juridique Société par Actions Simplifiée

Nom Commercial A.G.S

Capital social 3 548 325 €uros

La Gare Adresse du siège social 17270 CLÉRAC Tél : 05.46.04.17.11

Code APE 0812 Z

SIRET 320 091 119 00018

Monsieur Jean‐Pierre VARRIN Qualité du signataire Directeur Des Opérations de la Société AGS Domicilié de droit au siège de la Société

Responsable d’exploitation Madame Laure FONTAINE et suivi du dossier Chef de service Carrière Tél : 05.46.04.57.31

Tableau 1 : Qualité du demandeur

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Figure 1 : Plan de situation au 1/100 000e

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EMPLACEMENT DU SITE

Département :

Charente‐Maritime

Commune :

SAINT‐MARTIN‐DE‐COUX

Lieux‐dits :

« Les Ouches de la Grande Marie », « Le Creux des Renards », « La Nauve de l’Étang », « Les Enclos », « La Camelote », « Les Petits Prés » « Aux Piniers », « Sarrazin Est » et « Sarrazin Ouest ».

Par commodité, seul le terme de « Sarrazin » a été retenu pour nommer cette carrière.

Références cadastrales et propriété de l’emprise carrière :

Le Tableau 4, page 8 et 9 ainsi que la figure n°2 hors texte récapitulent les parcelles concernées par ce projet de carrière. Le demandeur détient la maîtrise foncière de l’ensemble de ces parcelles. Une attestation de maîtrise foncière (Pièce réglementaire n°8) est annexée à ce tome 2.

Figure 2 : Plan hors texte ‐ Limites cadastrales.

Coordonnées géographiques pour la carrière :

Tableau 2 : Coordonnées géographiques du site

Borne de Lambert 93 géoréférencement X Y A 453 950 6 453 650 B 454 280 6 454 030 C 454 455 6 454 275 D 454 805 6 454 330 E 454 870 6 454 015 F 454 685 6 453 590

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Tableau 3 : Liste des parcelles de la demande

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Figure 3 : L’accès au site

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Accès :

Le site est localisé à l’ouest de la commune de SAINT‐MARTIN‐DE‐COUX. Il est actuellement accessible en empruntant des chemins ruraux depuis les RD n° 159 et 160.

Dans le cadre de l’exploitation de la carrière, son accès se fera, à partir de la RD n° 159, par une piste privée à créer sur les parcelles présentées dans le tableau 4 et en Figure 3 ci‐contre.

Tableau 4 : Liste des parcelles pour la piste d’accès

L’accès sur la RD n° 159 et le choix du trajet des camions ont fait l’objet d’une concertation auprès des Services Routiers du Conseil Départemental de la Charente‐Maritime.

Note : afin de permettre le passage des camions au nord de la carrière, IMERYS a également négocié la maîtrise foncière sur plusieurs autres parcelles (Cf. Tableau 4 ci‐dessus).

Superficie totale sous maitrise foncière :

412 600 m² soit environ 41 ha.

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Figure 4 : Organisation du projet et de ses emprises

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Superficie de la demande d’autorisation à exploiter :

370 360 m² soit environ 37 ha, répartis en deux secteurs de 23,5 ha (sud‐ouest) et 13,5 ha (nord‐est).

Superficie de découverte :

242 500 m², soit environ 24,2 ha, répartis en 13,5 ha (sud‐ouest) et 10,7 ha (nord‐est).

Cette superficie correspond à « l’entrée en terre » pour atteindre le gisement, situé entre 25 et 30 m de profondeur soit une superficie exploitable de 15,7 ha (8,9 et 6,8 ha).

Autres superficies utilisées :

Le solde des terrains compris dans le périmètre ICPE sera utilisé pour :  la verse pour les stériles non valorisables, sur 4,6 ha au sud‐ouest de la carrière,  les zones de sécurité ceinturant le gisement avec une largeur de 10 m minimum,  les zones de traitement des eaux d’exhaure à proximité de la carrière et de la verse à stérile,  la zone de stockage temporaire des argiles kaoliniques,  les espaces destinés à restituer les chemins forestiers et ruraux déplacés pour les besoins de l’exploitation…

Occupation des sols :

L’occupation du sol sur les parcelles du projet est représentative de la mosaïque d’habitats présents sur le secteur d’études, avec deux grands ensembles :  à l’ouest et au nord : des pinèdes de production (massif assez jeune) et des taillis de Châtaigniers, Chênes pédonculés, Chênes tauzins,  au sud et à l’est : des terres cultivées : prairies essentiellement.

Situation des installations de traitement :

Les matériaux extraits ne seront pas traités sur place. Il n’y a pas d’installation de traitement projetée sur ce site.

Les argiles kaoliniques seront transférées vers l’usine de la Société IMERYS, située sur la commune de CLÉRAC (17).

Les matériaux sableux peuvent trouver des débouchés sur le marché local après traitement. Le pétitionnaire envisage la possibilité de valoriser 50 000 m3 de sables par an (type B5 – sables et graves très silteux et type B4 – graves peu argileuses, de la classification GTR). Les matériaux seraient transférés par camions vers des installations de lavage‐criblage d’une autre entreprise locale.

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Figure 5 : Coupe schématique de la nature des terrains au droit du projet

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NATURE ET VOLUME DE L’ACTIVITE, RUBRIQUES DE LA NOMENCLATURE

NATURE DE L’ACTIVITE

• Extraction à ciel ouvert de matériaux sablo‐graveleux et d’argiles kaoliniques datés de l’Éocène (Tertiaire).

La coupe‐type des terrains traversés par les sondages de reconnaissance est donnée ci‐contre.

Le mur (base) d’exploitation s’établira vers + 40 m NGF avec très localement une surprofondeur à + 20 m NGF. La profondeur maximale de l’excavation sera ainsi d’environ 60 m.

• Stockage provisoire des argiles kaoliniques et des sables et graviers extraits.

VOLUME DES ACTIVITES

 Extraction des sables graveleux et sables argileux :  épaisseur moyenne à extraire : 25 m,  volume à extraire : 4 200 000 m3, dont environ : . 900 000 m3 (types B4 et B5 de la classification GTR) seront valorisés, soit 1 600 000 tonnes, . 350 000 à 450 000 m3 seront mis en verse, . 2 900 000 m3 seront utilisés sur site pour les aménagements (piste, bassin, terrassement et remblaiement partiel des fosses et talutage des plans d’eau en fin d’exploitation…),  production annuelle des sables valorisables : environ 90 000 à 100 000 tonnes/an. S’agissant de découverte des argiles kaoliniques, cette production sera valorisée sur 17 à 18 années.

 Extraction des argiles kaoliniques :  épaisseur moyenne à extraire : 7,6 m, sous les recouvrements sableux,  volume à extraire : 738 000 m3, soit 1 200 000 tonnes environ,  production annuelle : 60 000 à 100 000 tonnes/an.

 Stockage temporaire des argiles kaoliniques et matériaux sableux valorisables :

Une aire sera dédiée au stockage des argiles kaoliniques. Elle pourra accueillir 30 000 à 40 000 tonnes de matériaux, répartis en plusieurs stocks pour ne pas détériorer la qualité des argiles.

Les sables valorisables seront soit évacués en direct, soit stockés temporairement au niveau de la verse.

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Tableau 5 : Tableau de synthèse des productions attendues

Nature des matériaux valorisables Quantité Production annuelle

90 000 à 100 000 tonnes Sables graveleux 900 000 m3, soit 1 600 000 tonnes sur 15 à 17 ans

60 000 à 100 000 tonnes Argiles kaoliniques 738 000 m3, soit 1 200 000 tonnes sur 19 à 20 ans

TOTAL 2 800 000 tonnes 160 000 à 200 000 tonnes/an

RUBRIQUES DE L’INSTALLATION ET RAYON D’AFFICHAGE

Les activités exercées relèvent des rubriques suivantes de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement : Tableau 6 : Rubriques de l’installation

Désignation Caractéristiques du site Rubrique Régime Rayon d’affichage Superficie de la demande : 370 360 m² Superficie exploitable totale : 242 500 m² Cote minimale du plancher : + 20 m NGF Durée d’exploitation : 20 ans Production : 2 800 000 tonnes de matériaux commercialisables (sables graveleux : 1 600 000 t Exploitation de carrières et argiles kaoliniques : 1 200 000 t) 2510‐1 Autorisation 3 km Production annuelle d’argiles kaoliniques : Moyenne : 60 000 – Maximum : 100 000 tonnes Production annuelle de sables : Moyenne : 90 000 – Maximum : 100 000 tonnes Production annuelle globale : Moyenne : 150 000 – Maximum : 200 000 tonnes Installation de stockage de déchets résultant de la prospection, de l’extraction, du traitement et 2720 NC ‐ Stériles d’exploitation du stockage de ressources minérales, ainsi que de l’exploitation de carrières

NC : Non classé.

Les stériles de la carrière non valorisables seront pour partie déposés en verse et dans les aménagements annexes (cf. Ci‐avant), le solde étant replacé dans l’excavation dans le cadre de sa remise en état. Il s’agit de matériaux argilo‐sableux inertes et non dangereux (code déchet 01 01 02 dispensé de caractérisation sans restriction). Dans les formations sidérolithiques, des sables gris‐ noirs liés à la présence de pyrite peuvent être rencontrés. Conformément à la circulaire du 22 août 2011 relative à la définition des déchets inertes pour l’industrie des carrières au sens de l’arrêté du 22 septembre 1994 relatif aux exploitations de carrières et aux installations de premier traitement des matériaux de carrières : « Les déchets contenant des pyrites pourront toutefois être considérés comme inertes s’ils sont compactés et/ou stockés dans des conditions les protégeant de toute oxydation ». Ces dispositions seront inscrites au plan de gestion des déchets tel que prévu par l’article 16bis de l’arrêté du 22 septembre 1994 et décrit au chapitre 6 de ce dossier.

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Huit communes (dont deux dans le département de la Gironde) sont comprises dans le rayon d’affichage de 3 km (cf. Pièce réglementaire n° 1, page 39). En dehors de SAINT‐MARTIN‐DE‐COUX, il s’agit : Département de la Charente‐Maritime : , , , , SAINT‐ AIGULIN, SAINT‐PIERRE‐DU‐PALAIS. Département de la Gironde : CHAMADELLE et LAGORCE.

SCHEMA DEPARTEMENTAL DES CARRIERES DE LA CHARENTE‐MARITIME (SDC 17)

Le schéma Départemental des Carrières (SDC) de la Charente‐Maritime (approuvé le 7 février 2005, pour une période de 10 ans) réalise la confrontation des ressources minérales et des contraintes à leur exploitation.

Il en ressort que le projet de carrière de « Sarrazin » fait partie des ressources connues cartographiées par le SDC « Formation argilo‐sableuse à lentilles d’argiles kaoliniques ».

La carrière et son projet d’extension sont implantés dans un secteur où la seule contrainte retenue est associée à un Monument classé (Église de SAINT‐MARTIN‐DE‐COUX). Aucune zone écologiquement sensible en liaison avec un classement ZNIEFF ou Natura 2000 n’est présente au droit du site ou à proximité immédiate. L’analyse des milieux a toutefois été confiée à un Ingénieur‐ Écologue afin de s’assurer de la compatibilité de l’exploitation et de la remise en état avec la sauvegarde des caractéristiques essentielles de la faune et la flore, des équilibres biologiques, du milieu naturel.

Le projet répond à plusieurs orientations et objectifs de ce schéma :

 L’exploitation rationnelle et optimale du gisement, liée à la valorisation de l’ensemble des matériaux présents au sein du gisement : les argiles kaoliniques en premier lieu par IMERYS mais également dans la mesure du possible les sables siliceux par une autre entreprise locale.

Sur le secteur géographique de SAINT‐MARTIN‐DE‐COUX, les formations géologiques à l’affleurement sont essentiellement représentées par des formations détritiques tertiaires continentales. Ces matériaux présentent souvent une qualité hétérogène, des variations rapides de faciès existant tant en profondeur qu’en extension.

Les reconnaissances mécaniques menées sur le projet ont mis en évidence la présence de deux types de matériaux valorisables pour différentes entreprises de la région : argiles et sables. Cette présence commune permet une exploitation globale de la ressource (dans un objectif d’exploitation rationnelle du gisement) et donc de diminuer les demandes d’ouverture de carrière « mono‐produit ».

 Le transport

Le site de « Sarrazin » répond aux objectifs de transport du SDC. Il sera en effet desservi par la RD 159, voie de desserte locale reliant la RD 730 au nord, à la RD 910 au sud‐ouest.

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À partir de la RD 159, l’accès au site de production de « Sarrazin » se fera par une piste privée, dans de bonnes conditions de sécurité. En liaison avec le service routier du Département, l’accès à cette piste sera sécurisé et permettra une intégration aisée des camions sur la route départementale.

L’usine de valorisation des argiles sera située à moins de 20 km de cette nouvelle carrière permettant une utilisation rationnelle de l’énergie.

Note : à terme, l’exploitant envisage d’utiliser la RD 260 E1, après réfection du pont sur le Palais. Cela permettra de réduire la distance de transport à 12 km.

 Prise en compte de l’activité extractive par les documents d’urbanisme

La commune de SAINT‐MARTIN‐DE‐COUX est dotée d’une carte communale (approbation préfectorale du 3 mai 2007) qui ne réglemente pas les ICPE. Il n’y aura pas de construction sur ce site.

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CARACTERISTIQUES DE L’EXPLOITATION

DUREE DE L’AUTORISATION DEMANDEE

La durée demandée pour l’exploitation de cette carrière est de 20 ans à partir de la date d’autorisation.

Cette durée ne tient pas compte du temps nécessaire à la réalisation éventuelle de fouilles archéologiques, conformément à l’article R.512‐35 du Code de l’Environnement, souligné pour les carrières par l’article L.515‐1 dudit code.

MOYENS D’EXPLOITATION ‐ RYTHME DE FONCTIONNEMENT

Sur cette carrière, la Société IRMC sera associée à des entreprises extérieures pour les travaux d’extraction, de mise en stock sélectif, de transport ainsi que pour les travaux de remise en état.

Les matériaux ne seront pas traités sur place, mais :  pour les argiles, aux installations de transformation de la Société IRMC à CLÉRAC,  pour les sables et graviers, par une entreprise locale.

Trois à six personnes seront employées sur ce site. Elles seront chargées de la conduite des engins et de la manipulation des différents matériaux.

• Pour le défrichement :

Ces travaux seront sous‐traités à une société spécialisée dans les travaux forestiers (broyage, nettoyage des forêts, débardage, arrachage…).

Ce défrichement sera mené lors de plusieurs campagnes :

- lors de l’aménagement du site : emprise des aménagements annexes, de la verse et de la première phase quinquennale, - à chaque fin de phase quinquennale, sur la phase suivante.

La coupe des arbres, à la charge de chaque propriétaire, sera programmée par IRMC pour respecter les dates favorables à la coupe ainsi que les écrans à conserver.

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• Pour la découverte :

Les découvertes sableuses seront extraites et transportées :  soit par tombereau pour les stériles sablo‐argileux et déposées sur l’emprise de la verse au sud‐ouest ou par la suite dans les zones à remblayer de l’excavation,  soit par camion pour les sables et graviers valorisables avec un transport direct vers les installations de lavage‐criblage de l’entreprise sous‐traitante1.

Les entreprises sous‐traitantes, spécialisées et compétentes en terrassement, mettront sur site :  une pelle hydraulique et un bouteur,  des tombereaux pour le transfert vers la zone de stockage,  des camions pour le transfert vers les installations de lavage‐criblage retenues.

L’exploitation sera menée par campagne.

• Pour les argiles kaoliniques :

L’extraction des argiles sera également réalisée par campagne en fonction des contraintes climatiques. Le matériel utilisé sera :  une pelle hydraulique pour l’extraction et le chargement direct des tombereaux,  des camions (6 x 4, 8 x 4, semi‐remorques) pour le transport à l’usine de transformation de CLÉRAC.

Les campagnes d’extraction d’argile seront fonction des besoins de l’usine. Le rythme de production se fera par campagne, pour une production maximale de 100 000 tonnes dans l’année.

Pour les besoins d’optimisation de la valorisation de ces argiles et afin d’apporter une réponse favorable à des exigences liées à la qualité des produits vis‐à‐vis des clients, l’exploitant est amené régulièrement à conserver sur site des stocks. 30 000 à 40 000 tonnes pourront ainsi être stockées au maximum sur l’espace réservé à l’ouest de la carrière.

• Pour la remise en état :

Un atelier complet composé d’une pelle hydraulique, de tombereaux et d’un bouteur (ou/et un chargeur) sera utilisé pour la remise en état du site. Cette étape sera sous‐traitée.

1 Plusieurs installations, appartenant à différentes entreprises sont présentes dans un rayon de 5 km autour du projet. Selon les accords possibles avec IRMC, les matériaux sableux seront transportés vers l’un ou plusieurs de ces sites de traitement (lavage‐criblage) Dossier de demande d’autorisation Page 22 GÉOAQUITAINE – W16.1253/DEM Projet de carrière de « Sarrazin » Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX

• Pour le chargement et le transport des matériaux – Trafic induit :

Un chargeur assurera le chargement des camions sur l’aire de stockage.

Des camions (6 x 4, 8 x 4 et semi‐remorques de 18 tonnes de charge utile) assureront le transport des matériaux :  véhicules IRMC pour le transfert des argiles vers les installations de transformation de la Société : pelle ou à défaut chargeur pour le chargement et camions pour le transport. Ce transport pourra induire une quarantaine de rotations journalières de camions, correspondant à 720 tonnes évacuées par jour,  véhicules d’une entreprise sous‐traitante pour le transfert des matériaux sablo‐graveleux vers l’entreprise qui valorisera ces matériaux : chargeur pour le chargement et semi‐ remorques pour le transport (sous‐traitance). Les camions n’emprunteront que des pistes privées jusqu’à l’accès à la RD 159. Ils représenteront en moyenne lissée sur 200 jours une vingtaine de rotations par jour pour la production maximale.

• Les équipements annexes :

 piste et parking (véhicules légers),  local du personnel et bureaux,  zones de traitement des eaux d’exhaure, et local pompe.

• Personnel et période de fonctionnement du site :

Les activités de ce site se dérouleront du lundi au vendredi, hors jours fériés, à l’intérieur de la tranche horaire : 7 h 00/22 h 00. Les horaires de fonctionnement s’inscriront le plus souvent dans la tranche horaire 7 h 00/17 h 30. En période de canicule, les horaires d’activité seront décalés pour éviter les débuts d’après‐midi et privilégier les débuts de matinée et fin d’après‐midi. Cela ne concerne que quelques jours par an.

PRINCIPE D’EXPLOITATION

Les matériaux contenus dans le projet d'exploitation « Sarrazin» seront exploités à ciel ouvert. Les venues d’eau dans la carrière seront évacuées par pompage.

Ce mode d'exploitation se caractérise par les étapes suivantes :  défrichement puis décapage sélectif de la terre végétale par phase d'exploitation et création des merlons de protection,  travaux de découverture des sables et des sables argileux coordonnés avec des remises en état partielles ou de leur évacuation après stockage éventuel pour les sables valorisables (cf. Ci‐avant). Les bordures de l’excavation présenteront une pente de 35° maximum,  extraction de l'argile par campagne programmée tout au long de l’année,  remise en état finale du site.

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MATIERES UTILISEES SUR LE SITE ET DECHETS

• Matériaux inertes :

Les principaux matériaux seront les matériaux argileux, argilo‐sableux et sableux déplacés sur la carrière, stockés et/ou évacués vers les installations de traitement ou l’usine de transformation. Aucun produit inerte en provenance de l’extérieur ne sera admis sur site.

Les produits minéraux non valorisables (colluvions argilo‐sableuses ‐ Code 010102) seront placés en verse pour les premières tranches d’exploitation ou stockés provisoirement sous forme de merlons avant d’être utilisés dans la remise en état du site. Ils viendront pour les tranches suivantes combler progressivement l’excavation résultant des extractions des tranches précédentes. Ils représentent un volume total d’environ 3 300 000 m3.

Ces terres de découverte ne présentent pas de risque de pollution. Toutefois l’oxydation naturelle et/ou biologiquement catalysée de la pyrite, pouvant être présente dans les formations sidérolithiques sous un facies de sables noirs, peuvent au contact de l’air et de l’eau libérer des eaux acides avec des concentrations élevées en sulfates, fer et différents métaux. Si des sables noirs sont rencontrés, ils seront systématiquement confinés au sein des argiles sableuses non valorisables. Ils seront inscrits dans le plan de gestion des déchets de la carrière conformément à la circulaire du 22 août 2011.

Note : Les sondages, réalisés à ce jour sur le site, recoupent peu de sables gris.

• Les autres fluides :

Les engins utilisés sur le site (pelle hydraulique et chargeur) fonctionneront avec des moteurs thermiques alimentés au Gasoil Non Routier (GNR). Ces engins seront entretenus aux ateliers d’IRMC ou à ceux des sous‐traitants.

Le ravitaillement en carburant des engins pourra être fait sur place pour des raisons de mobilité réduite. Les engins seront approvisionnés en carburant par une entreprise spécialisée. Il sera utilisé pour cela un dispositif de tapis absorbants disposés sous l’engin avant le déroulement de l’opération. Cette alimentation se fera, en bord à bord, par un camion‐citerne‐ravitailleur spécialisé muni d’un pistolet de remplissage anti débordement.

Des kits d’absorption en cas d’égoutture accidentelle seront disponibles sur les engins et dans le bungalow.

Il n’y aura donc aucun stockage d’hydrocarbures, d’huiles ou de graisses sur le site du projet. Hors période d’activité, les engins ne seront pas stationnés sur le site.

• Besoins en eau :

Des toilettes chimiques seront installées sur la plateforme à l’entrée de la carrière. Elles ne nécessitent pas de réseau d’assainissement. Des agents de liaison de la Société assureront l’approvisionnement en eau potable.

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Par temps sec et/ou venteux et si nécessaire, un arrosage des pistes, utilisant l’eau des bassins de décantation, pourra être réalisé à l’aide des engins présents sur le site ou une tonne à eau amenée à cet effet.

• Électricité :

Les besoins en électricité (cabane de chantiers et pompes) seront assurés par un raccordement au réseau EDF.

La mise en place d’un poste transformateur et d’une ligne aérienne basse tension pour l’alimentation en électricité de ses équipements fait l’objet d’une concertation avec le service gestionnaire du réseau d’alimentation électrique.

• Les produits de traitement des eaux :

Dans ces carrières d’argiles, les eaux d’exhaure collectées en fond de fouille peuvent présenter des taux de matières en suspension (colloïdes argileux) parfois importants et en présence de pyrite, le pH peut s’abaisser sous le seuil réglementaire des 5,5 unités pH. Dans les deux cas, un traitement des eaux sera mis en place :

Pour le pH, il sera utilisé, si nécessaire, un produit neutralisant (lait de chaux) pour tamponner les eaux d’exhaure.

Pour les matières en suspension, si la décantation en fond de fouille n’est pas suffisante, il sera mis en place comme sur la carrière de Bois des Rentes, une unité de traitement, avec injection d’un floculant (NOVUS CE 2680). Les eaux traitées passeront dans des géotubes pour la déshydration des boues qui seront ensuite replacées dans les zones de remblaiement de la carrière (Cf. Descriptif dans l’étude d’impact).

• Gestion des déchets :

L'extraction de matériaux tels que prévus sur la carrière de « Sarrazin » n'est pas une activité susceptible de produire des déchets : aucun traitement ni procédé de fabrication, pas de maintenance des engins sur le site.

Les déchets métalliques (pièces d'usure des engins) sont quasi‐inexistants sur de tels sites, les opérations d'entretien des engins étant programmées et réalisées sur les sites des usines. Ils suivront la procédure d'élimination des déchets internes de la Société AGS ou de ses sous‐traitants.

Il en sera de même pour les tapis absorbants, les chiffons, papiers et divers.

Il n’y aura pas d’eaux usées sur ce site (utilisation d’un WC chimique). Les déchets seront donc exclusivement liés aux matériaux minéraux non valorisables du site. Le plan de gestion de ces déchets d’extraction est présenté en pièce complémentaire n°2.

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Figure 6 : Plan des aménagements

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TRAVAUX PREPARATOIRES

Conformément à la réglementation en vigueur et pour les besoins de l’exploitation, des travaux préparatoires seront réalisés avant le début d’exploitation par AGS. Ces aménagements sont décrits plus précisément en première partie de l’étude d’impact :

 bornage des limites de l’autorisation d’exploiter (bornes raccordées au système Lambert 93 et NGF),  mise en place d’une clôture en périphérie du site, équipée d’un portail cadenassé à l’entrée ouest. Cette clôture évoluera selon l’avancée de la carrière. Au démarrage, elle intégrera la verse, la zone au sud de la carrière (sud du chemin rural) avec les espaces de stockage des argiles et de traitement des eaux. Elle progressera ensuite selon le phasage, en laissant un passage pour le chemin déplacé entre les deux zones d’exploitation,  installation d’un panneau d’information à l’entrée de la carrière indiquant le nom de l’exploitant, les références de l’autorisation, l’objet des travaux et l’adresse de la Mairie où le plan de remise en état pourra être consulté et de panneaux de signalisation, rappelant la présence d’une carrière et ses dangers, le long de la clôture,  aménagement de l’accès au site en accord avec les services gestionnaires du réseau routier départemental : piste d’accès privée et raccordement à la RD 159,  mise en place du raccordement électrique en liaison avec le service gestionnaire du réseau électrique,  défrichement des terrains utiles aux équipements annexes (emprise des pistes, verse à stériles, stocks d’argile…),  réalisation éventuelle des travaux d’archéologie préventive sur la phase 1 et la verse (14,6 ha),  réalisation de la plateforme d’accès, de la zone de traitement des eaux, de la piste d’exploitation, de la zone de verse et de la plateforme de stockage des argiles (décapage des terres végétales et stabilisation…),  la verse et la plateforme de stockage seront ceinturées par un réseau de fossés pour le captage des eaux de ruissellement avec raccordement à la zone de traitement des eaux.

Les garanties financières seront également constituées dès que seront mis en place les aménagements du site permettant la mise en service effective de cette carrière.

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Figure 7 : Plan du phasage général de l’exploitation

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AVANCEMENT DES TRAVAUX (PHASAGE)

Le site ayant été prévu d’être exploité sur un maximum d’une vingtaine d’années, le gisement fera l’objet de 4 phases quinquennales d’exploitation, comportant chacune cinq tranches d’exploitation annuelle. Le plan ci‐contre présente l’organisation générale de la carrière, avec ses 4 phases quinquennales et ses 20 tranches annuelles.

Le détail des mouvements des stériles d’exploitation est présenté au chapitre VI, relatif au plan des déchets de la carrière.

• Exploitation de la phase quinquennale 1 :

L’exploitation débutera au sud‐ouest du site sur l’emprise de la tranche 1. Les découvertes sableuses valorisables de cette tranche seront soit exploitées en direct, soit mises en stocks sur la verse. Les stériles intermédiaires impossibles à valoriser et autres argiles sableuses intercalées seront disposés sur l’emprise de la verse pour constituer dans les meilleurs délais le versant ouest qui sera boisé, afin d’offrir un masque de protection visuel.

Les matériaux argileux seront alors extraits. Ils pourront, si besoin, être stockés au nord‐ouest de la fouille.

Les travaux se poursuivront sur le même principe, vers l’est, sur l’emprise des autres tranches en maintenant des pentes inférieures à 35 °. Les stériles de la tranche 3 seront utilisés pour débuter le remblaiement partiel de la zone excavée (tranche 1). Les stériles des tranches 4 et 5 seront également utilisées pour le remblayage des tranches 1 et 2 avec une légère avancée de la verse à stérile sur la phase 1 pour créer une morphologie en pente douce vers l’est. Cette verse sera totalement remise en état à l’issue de cette phase.

• Exploitation de la phase quinquennale 2 :

En phase quinquennale 2, l’exploitation se poursuivra vers le nord sur la tranche 6, avec un démarrage des travaux de découverte simultané à la fin de l’extraction des argiles de la tranche 4 précédente. Les travaux se poursuivront vers le nord puis l’ouest.

Ces cinq tranches de découverte (6 à 10) permettront progressivement de remblayer les tranches 3 à 6 précédentes.

Le déroulement de l’exploitation sur les 5 tranches se poursuivra à l‘identique de la tranche précédente. Les stériles de recouvrement non valorisables viendront combler au fur et à mesure de l’évolution des travaux, la fosse résiduelle exploitée précédemment plus à l’ouest. L’ensemble du site évoluera donc, travaux de remise en état coordonnée compris, de la partie sud vers la partie nord de cette première fouille.

Le remblayage des tranches 3 et 4 ne sera que partiel afin de laisser une excavation résiduelle de 1 à 2 ha et d’environ 6 à 7 m de profondeur au sud‐est de la carrière. Une couche d’argile non valorisable d’au moins 1 m d’épaisseur sera placée au fond de cette excavation pour favoriser le maintien d’un plan d’eau permanent de 3 à 5 m de profondeur, entouré d’une zone humide avec des mares temporaires.

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Pendant l’exploitation de ces deux premières phases quinquennales, le stockage des argiles en attente de transport sera réalisé à l’ouest de la fouille, ainsi que le traitement des eaux d’exhaure.

Note : au cours de ces 2 premières phases, les mouvements de matériaux seront limités à l’emprise de la carrière clôturée et à la piste de transport.

• Exploitation de la phase quinquennale 3 :

Préalablement au démarrage de cette phase, une réorganisation des chemins ruraux sera effectuée, pour assurer la continuité des déplacements locaux. Le chemin reliant « Sarrazin » à « La Vergne » sera ainsi légèrement déplacé à l’ouest.

Une piste réservée à l’activité carrière, sera créée pour transférer les matériaux vers la partie ouest de la carrière (argile et sables commercialisables, stériles d’exploitation pour le remblayage final de cette première zone).

Les stériles d’exploitation des tranches 11 à 14 seront ainsi utilisés pour le remblayage des tranches 7 à 10 en recréant une morphologie en pente douce orientée vers le nord‐ouest comme à l’état actuel.

En tranche 15, les stériles seront utilisées pour le confortement des futures berges de la tranche 11.

Les eaux d’exhaure, pompées au fond de la nouvelle fouille seront renvoyées gravitairement vers la zone de traitement toujours positionnée à l’ouest (conduite de refoulement le long de la piste). Cet espace de traitement pourra toutefois migrer vers l’est. Les eaux traitées rejoindront alors gravitairement le vallon à l’ouest (cf. Figure 9 page 30).

• Exploitation de la phase quinquennale 4 :

Cette phase de plus petite superficie est prévue avec une exploitation en quatre tranches annuelles. L’année 20 sera consacrée à la fin des extractions et/ou à la remise en état finale.

Les terres de découverte des phases 16 à 19 seront utilisées pour le remblayage partiel de la partie sud de la fouille et l’aménagement des berges en pente très douce vers le plan d’eau dont le niveau se situera vers + 76 m NGF.

Les stériles des phases 18 et/ou 19 seront ainsi pour partie utilisés pour renforcer les berges en bordure du chemin créé au nord‐est de la carrière (trafic local).

Les argiles et les sables commercialisables seront évacués vers l’extérieur en passant par la phase 2 réaménagée sur laquelle une piste aura été aménagée.

Cette piste pourra être conservée à la fin des travaux (reconstitution du chemin rural détruit sur la phase 2).

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Figure 8 : Exploitation des phases 1 (0‐5 ans) et 2 (6‐10 ans)

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Figure 9 : Exploitation des phases 3 (11‐15 ans) et 4 (16‐20 ans)

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Tableau 7 : Tableau de synthèse des travaux d’exploitation

Phase d’exploitation Extraction des Valorisation Remise en état Découverte non valorisable quinquennale argiles des sables coordonnée

3 400 000 m mis en verse Verse et tranches Période 0 ‐ 5 ans 350 000 tonnes 250 000 m3 3 1 et 2 : (tranche 1 à 5) 500 000 m utilisés pour le comblement partiel de l’excavation 6 ha environ

Période 6 ‐ 10 ans 1 050 000 m3 utilisés pour le 6 ha environ 315 000 tonnes 250 000 m3 (tranches 6 à 10) comblement partiel de l’excavation (tranches 3 à 7)

Période 10 ‐ 15 ans 875 000 m3 utilisés pour le 5 ha environ 300 000 tonnes 250 000 m3 (tranches 11 à 15) comblement partiel de l’excavation (tranches 7 à 10) 2,5 ha Période 16 ‐ 20 ans 480 000 m3 utilisés pour le 210 000 tonnes 150 000 m3 (tranches 11 à 12) (tranches 16 à 19) comblement partiel de l’excavation + 8 ha de plan d’eau et ses berges Année 20 ‐ ‐ ‐ + environ 1,5 ha Remise en état final (stocks, plateforme…)

DESTINATION DES MATERIAUX

Les matériaux extraits seront destinés à différents types de chantiers de la région (sables) et d’industries (argiles). Ils sont susceptibles d’être utilisés :

• Pour les sables : Une partie des matériaux sablo‐graveleux de la carrière de « Sarrazin » sont destinés à alimenter les installations de traitement d’entreprises locales. Plusieurs sont en effet à proximité (ST PIERRE DU PALAIS, …).

Les matériaux élaborés sur ces installations seront commercialisés sur les marchés de Charente‐ Maritime et Gironde dans les secteurs d’activité suivants : béton BPE, préfabriqué, chantiers du BTP, travaux publics et privés.

• Pour les argiles kaoliniques : AGS a acquis une expérience très solide tant dans le traitement des minéraux argileux que dans leur calcination. Cette expérience, associée à un développement commercial international, en fait aujourd'hui le leader européen pour la production d’argiles calcinées.

Les produits issus des différentes usines AGS sont destinés à :  l'industrie des réfractaires (réfractaires, fonderie de précision, verrerie et cristallerie…),  l'industrie de céramique (sanitaire, carrelage, céramique culinaire…),  l'industrie chimique (élastomères, caoutchoucs, colles et adhésifs, engrais, phytosanitaires…),  le bâtiment (bétons, enduits, chaux…).

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Figure 10 : Principe de remise en état

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REMISE EN ETAT

Le détail des travaux de remise en état est présenté dans la huitième partie de l’étude d’impact.

Au regard des contraintes techniques du projet, des caractéristiques du site et de ses abords, il est possible de proposer des aménagements adaptés au contexte biologique et social, permettant la mise en valeur des potentialités du secteur.

Le projet de remise en état de la carrière de « Sarrazin » sur la commune de SAINT‐MARTIN‐DE‐ COUX, se base sur des mesures de réhabilitation paysagère et écologique compte tenu d’un milieu naturel de qualité à proximité. Ces mesures ont été étudiées avec différents partenaires : le pétitionnaire, l’Écologue intervenu pour les expertises (Gérard GARBAYE) et le paysagiste (Julien LABORDE). Ce projet tient également compte des souhaits formulés par certains propriétaires. Ce projet a été soumis pour avis à la Mairie de SAINT‐MARTIN‐DE‐COUX et aux propriétaires.

Structurés autour de deux plans d’eau de profondeurs différentes, les différents habitats (zone humide, boisement mixte par bosquets, chênaies, lande à chênes tauzins et prairies) permettront la réinstallation des espèces présentes à proximité, voire la colonisation de nouvelles espèces.

Cette remise en état sera réalisée au fur et à mesure de l'avancement des travaux.

Les aménagements et autres travaux qui seront réalisés sont décrits dans la huitième partie de l’étude d’impact : retrait des installations de pompage et des lignes d'alimentation, terrassement des aires de stockage…

Au terme de cette remise en état, les travaux auront pu restituer au milieu sur le site de la carrière de « Sarrazin » :  boisement d’essences mixtes (Pin maritime, Chêne et châtaigniers par bosquets) .. 252 000 m²  Talus à Guêpiers ...... 200 ml  prairie ...... 56 600 m²  2 plans d’eau ...... 77 800 m²  prairie humide et zone inondable ...... 14 000 m²  lande sèche piquetée de chênes tauzins ……………………………………………………………….. 10 700 m²  piste d'accès ...... 6 000 m²

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LES CONTRAINTES ET INCONVENIENTS

Ce projet ne présente aucun inconvénient majeur. L’expertise faune‐flore a permis d’écarter les secteurs de fort intérêt écologique. Toutes les précautions seront prises pour réduire l’impact de l’exploitation sur la flore et la faune et développer, par la remise en état, des conditions favorables à l’implantation des espèces végétales et animales

Le projet, bien que proche du hameau de « Sarrazin » a été conçu de façon à réduire au mieux les nuisances pour les riverains (distance vis‐à‐vis des habitations, évacuation des produits à l’opposé du hameau…).

DANGERS ET SECURITE

Les risques et dangers, liés au fonctionnement de la carrière, concernant la sécurité publique et celle du personnel sont présentés dans l’étude de dangers et la notice relative à l’hygiène et la sécurité jointes à ce document (Cf. Pièces réglementaires n° 5 et 6). Ces documents prennent en compte l’ensemble des formes de dangers et des risques pouvant exister sur ce site et précisent les mesures apportés par l’exploitant pour y remédier.

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CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES DE L’EXPLOITANT

CAPACITES FINANCIERES ET TECHNIQUES

Leader européen de la production d'argiles calcinées, IRMC est devenue au fil des années, un acteur industriel majeur dans le domaine des argiles kaoliniques, tant par la qualité des gisements qu'elle possède, que par son savoir‐faire en matière de transformation.

Son usine de traitement est située à CLÉRAC (Charente‐Maritime). C'est là qu'est acheminée, pour transformation (déchiquetage, calcination, séchage, broyage), puis pour expédition à la clientèle, une partie importante des argiles provenant des carrières exploitées par cette Société.

Entre ses équipes de prospection, ses carrières, ses 2 usines de traitement, son service de maintenance et ses services administratifs, IRMC totalise un effectif global de 114 salariés (mai 2016). La Société IRMC est également génératrice d'emplois pour les entreprises locales de sous‐traitance auxquelles elle fait appel de manière habituelle, notamment en matière de terrassement, d'extraction et de transport.

La Société IRMC dispose des capacités financières nécessaires pour mener à bien le projet de carrière de « Sarrazin » en se conformant aux conditions qui seront prescrites par l'arrêté préfectoral d'autorisation.

Après deux années difficiles, liées à une situation nationale et internationale complexe, le chiffre d'affaires d'IRMC en 2015 a été de 44 465 M€, avec un résultat à nouveau bénéficiaire. IRMC est une des principales entreprises de la région. Ses principaux indicateurs financiers démontrent sa capacité à faire face à ses obligations et à mener à bien ses projets.

Tableau 8 : Indicateurs financiers de la Société AGS

Chiffre Capitaux Endettement (y compris Indicateurs Résultat net Investissements d'affaires propres dettes courantes)

Année 2009 38 105 550 € < 2 098 043 € > 624 000 € 18 067 478 € 10 914 332 €

Année 2010 45 668 416 € 2 443 283 € 967 386 € 20 477 385 € 12 969 725 €

Année 2011 48 748 223 € 1 590 321 € 1 167 535 € 22 444 688 € 11 604 787 €

Année 2012 45 969 179 € 282 008 € 1 266 927 € 20 979 789 € 16 700 033 €

Année 2013 42 883 359 € < 2 102 474 € > 2 076 694 € 20 866 840 € 18 667 928 €

Année 2014 43 022 835 € < 2 773 621€ > 1 521 092 € 18 714 236 € 19 326 965 €

Année 2015 44 465 631 € 887 985 € 2 121 746 € 15 676 138 € 16 883 410 €

IRMC possède ainsi une assise financière lui permettant de faire‐face à ses obligations en matière d'exploitation et de remise en état des sites.

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En 2006, la société AGS est devenue filiale d'IMERYS, leader mondial des minéraux industriels. En 2014, AGS a changé de nom et par mesure d'uniformisation des noms au sein du groupe, est devenue IRMC. A l'intérieur du groupe, IRMC est un élément important de sa stratégie dans le domaine des produits réfractaires. IRMC fait partie de la branche High Resistance Minerals de la division Refractaire., ayant pour objectif de renforcer la communication et la visibilité du groupe IMERYS pour l'Europe et les États‐Unis.

Cet ensemble de considérations démontre clairement qu'IRMC occupe dans cette zone peu industrialisée qu'est l'extrême Sud de la Charente et de la Charente‐Maritime, et au‐delà sur un plan régional, une place prépondérante dans les domaines économique et social.

En matière d'environnement, la Société IRMC est adhérente à la Charte de l’Environnement des Industries de Carrières.

Celle‐ci vise à favoriser la concertation entre les différents partenaires, à mettre en place les compétences optimales concernant les techniques de production ou de réaménagement et d'environnement et à adopter une démarche environnementale intégrée dans la gestion des sites.

IRMC développe également un partenariat avec le Conservatoire Régional des Espaces Naturels du Poitou‐Charentes sur le site réhabilité de TOUVERAC (16).

IRMC a été l'une des premières entreprises dans le secteur des minéraux industriels à obtenir une certification de son système qualité en 1991, puis à obtenir dès janvier 2003, la certification ISO9001 : 2000. Cette certification couvre l'ensemble de ses activités d'extraction en carrières et de production d'argiles et de chamottes dans les usines de CLÉRAC et d'ORIOLLES.

IRMC propose à ses clients la prestation de transport des produits avec la recherche de la meilleure solution logistique, tant d'un point de vue technique qu'économique : route, rail, fluvial, maritime.

IRMC est également bien placée pour les expéditions par voie maritime, avec la proximité du port de BORDEAUX. Les vracs sont expédiés à partir du terminal de BASSENS où la Société dispose d'un hangar de stockage. Les expéditions par container sont effectives depuis le terminal du VERDON. Le port de ROCHEFORT est également proche et permet des expéditions en vrac et conventionnelles.

AUTORISATIONS ET DECLARATIONS EN COURS

La Société IRMC dispose, à l’heure actuelle, de 5 carrières sous couvert d’autorisations au titre des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), toutes situées dans les départements de la Charente et de la Charente‐Maritime.

Plusieurs d’entre elles arriveront à échéance dans les prochaines années.

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GARANTIES FINANCIERES (Article R.512‐5 du Code de l’Environnement)

Conformément aux dispositions légales et financières, le pétitionnaire s’engage à constituer des garanties financières destinées à assurer la remise en état du site. Le détail des calculs est présenté plus avant en Pièce complémentaire n°3.

Cette autorisation est demandée pour une période de 20 ans. Le montant des garanties financières est donc calculé pour quatre périodes quinquennales. Il est établi selon le mode de calcul forfaitaire de l’annexe I de l’arrêté du 9 février 2004 modifié par l’arrêté du 24 décembre 2009.

Au regard des calculs présentés ci‐après, le pétitionnaire s’engage à constituer des garanties financières s’élevant à :  160 132 € pour la 1ère phase quinquennale,  173 844 € pour la 2ème phase quinquennale,  194 965 € pour la 3ème phase quinquennale,  172 426 € pour la 4ème phase quinquennale.

PLAN DE GESTION DES DECHETS D’EXTRACTION

Le plan de gestion des déchets d’extraction, demandé à l’article R 512‐4 du Code de l’Environnement, est présenté en pièce complémentaire n°2 ci‐après.

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Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX (Charente‐Maritime) ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐

DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE CARRIÈRE D’ARGILE Rubrique 2510‐1

Gisement dénommé « Sarrazin »

Article R.512‐4‐2° du Code de l’Environnement

PIECE COMPLEMENTAIRE N° 1 :

JUSTIFICATION DU DEPOT DE DEMANDE D’AUTORISATION DE DEFRICHEMENT

Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX (Charente‐Maritime) ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐

DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE CARRIÈRE D’ARGILE Rubrique 2510‐1

Gisement dénommé « Sarrazin »

Article R.512‐4‐6° du Code de l’Environnement

PIECE COMPLEMENTAIRE N° 2 :

PLAN DE GESTION DES DECHETS D’EXTRACTION

Projet de carrière de « Sarrazin » Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX

SOMMAIRE

INTRODUCTION...... 3 CADRE REGLEMENTAIRE GENERAL ...... 3 DESCRIPTION DU FONCTIONNEMENT DE L'ACTIVITE EXTRACTIVE : ...... 4 INFORMATIONS GEOLOGIQUES SUR LE CONTEXTE DU GISEMENT A EXPLOITER ...... 4 DECOUVERTURE ET EXTRACTION ...... 6 TRAITEMENT ...... 7 TERRES NON POLLUEES ET DECHETS INERTES ...... 7 BOUES DE DECANTATION DES EAUX D’EXHAURE ...... 10

Projet de carrière de « Sarrazin » Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX

INTRODUCTION

CADRE REGLEMENTAIRE GENERAL

L’arrêté ministériel du 22 septembre 1994 relatif aux exploitations de carrières et leurs installations de premier traitement a été modifié par arrêté ministériel du 5 mai 2010 (JORF du 27 août 2010) à titre de transposition de la directive européenne n°2006/21/CE relative aux déchets de l’industrie extractive pour ce qui concerne la gestion des terres non polluées et des déchets inertes.

Cette modification : - donne des définitions des terres non polluées et des déchets inertes et fixe les critères de détermination du caractère inerte des déchets d’extraction et de traitement des ressources minérales exploitées ; - impose à l’exploitant d’établir un plan de gestion des déchets inertes et des terres non polluées ; - établit des prescriptions d’exploitation des installations de stockage de déchets inertes en matière d’environnement de sécurité, de contrôle et de surveillance.

L’exigence relative au plan de gestion des déchets inertes et des terres non polluées résultant du fonctionnement de la carrière est établie par un nouvel article 16bis de l’arrêté ministériel du 22 septembre 1994.

Ce plan de gestion doit être établi par l’exploitant avant le début d’exploitation. Les dispositions de l'article 16 bis sont applicables depuis le 27 août 2010 aux nouvelles installations et pour le 1er juillet 2011 pour les installations existantes autorisées avant le 27 aout 2010, date de publication de l’arrêté modificatif du 5 mai 2010.

Pour la détermination du caractère inerte des déchets, le présent plan de gestion s’appuie sur la note d’instruction du MEDDTL aux DREAL du 22 mars 2011 (réf BSSS/2011‐35/TL) qui fixe les principes applicables et établit une liste nationale de déchets inertes dispensés de caractérisation.

Par décret n°2015‐1614 du 9 décembre 2015, ce plan de gestion des déchets d’extraction doit être intégré au contenu de la demande d’autorisation (Article R. 512‐4‐6° du Code de l’Environnement).

Le présent plan de gestion des déchets inertes et des terres non polluées est établi pour répondre à ces nouvelles exigences. Il est proposé pour la première phase quinquennale. Conformément à la réglementation, il sera révisé par l’exploitant tous les cinq ans ou, dans le cas d’une modification apportée aux installations, à leur mode d’utilisation ou d’exploitation, de nature à entrainer une modification substantielle des éléments de ce plan. La version mise à jour sera alors transmise au préfet.

Plan de gestion des déchets d’extraction Page 3 GÉOAQUITAINE – W16.1253/DEM Projet de carrière de « Sarrazin » Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX

DESCRIPTION DU FONCTIONNEMENT DE L'ACTIVITE EXTRACTIVE : CONTEXTE GÉOLOGIQUE, EXTRACTION, TRAITEMENT, DÉCHETS

INFORMATIONS GEOLOGIQUES SUR LE CONTEXTE DU GISEMENT A EXPLOITER

Le gisement exploité par les carrières IMRC s’inscrit dans un des plus vastes ensembles sédimentaires tertiaires à vocation industrielle de France, le bassin argilier des Charentes.

Le site de la carrière de « Sarrazin », objet du projet, figure sur la carte géologique au 1/50 000ème de Coutras, feuille XVI‐35 réalisée par le BRGM et publiée en 1980.

Apparaissent sur cette feuille, d’une part les dépôts du Crétacé supérieur (Campanien et Maestrichtien) et surtout les dépôts continentaux du sidérolithique qui appartiennent à l’ère tertiaire. Ces formations constituent un ensemble complexe de sables, de graviers et galets portant de nombreuses lentilles de sables argileux, d’argile kaolinique et d’amas argilo‐sableux divers.

D’un point de vue structural, aucun incident majeur ou secondaire n’affecte les sites.

Au‐dessus du substratum calcaire crayeux d’âge campanien (Crétacé supérieur) qui affleure dans la vallée du Lary à l’ouest du projet, vient se déposer en discordance, la série stratigraphique tertiaire suivante avec de bas en haut : - Éocène inférieur (formation de Bernet) : attribuée au Sparnacien, cette formation est composée de sables fins micassés jaunâtres, avec des niveaux de graviers et galets à stratifications obliques reliant des lentilles discontinues d’argiles kaoliniques. - Éocène inférieur à moyen (formation de Guizengeard inférieure) : cette formation chevauche le Cuisien et le Lutétien. Elle est constituée de sables feldspathiques gris à vert pâle. Les argiles kaoliniques occupent la base de cette série. - Éocène moyen à supérieur (formation de Guizengeard supérieure) : elle recoupe le Lutétien et le Bartonien. Principalement constituée de sables micacés feldspathiques, elle comporte de nombreux troncs fossilisés à sa base. Sa partie supérieure regroupe des sables et argiles silteuses vert pâle. - Éocène supérieur à Oligocène (formation de Boisbreteau) : elle est constituée de bas en haut de sables argileux verdâtres, de sables oxydés ocre à rouille puis de sables fins gris clair. Elle comporte 2 à 3 niveaux d’argiles kaoliniques, entrecoupés de niveaux sableux fins ocre rouille.

- Pliocène (formation d’Oriolles) peu décrite dans la littérature, et composée de sables grossiers feldspathiques, à passées argileuses.

À l’affleurement, ces couches sont recouvertes d’un horizon humique dit de terre végétale sableux, pauvre et d’une épaisseur de 20 cm environ.

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FICHE D'INVENTAIRE LITHOSTRATIGRAPHIQUE DES MATÉRIAUX EXTRAITS

Site : IRMC Substance : Argiles kaoliniques et sables Carrière : Sarrazin Coordonnées (Lambert 93) : X = 454 550 m Y = 3 454 100 m Commune : SAINT‐MARTIN‐DE‐COUX Département : Charente‐Maritime Carte géologique au 1/50 000 : COUTRAS XVI‐35 N° Carte : XVI‐35 Log Lithostratigraphique :

Ep. (m) Lithologie Formation Stratigraphie 0‐0,25 Terre végétale

Sable fin beige à passées 0,25‐10 argileuses

Découverte Sables grossiers et 10‐12 Formation graviers Cuisien à de Guizengeard Lutétien 12‐16 Argile kaolinique inférieure

16‐27 Sable grossier beige Gisement

27‐30 Argile kaolinique

Sable fin à grossier 30‐40 beige à gris Formation de Sparnacien Bernet 40‐45 Argiles versicolores Substratum

45‐50 Calcaires Campanien

Sarrazin

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DECOUVERTURE ET EXTRACTION

Les matériaux contenus dans les carrières IRMC sont exploités à ciel ouvert selon le synoptique suivant :

Abattage des arbres

Défrichement

Découverture du gisement

Décapage Décapage des de la terre matériaux de végétale découverture

Extraction sélective des Stockage en Stockage argiles verse de spécifique kaoliniques surface de la terre végétale Stockage en fosse : aménagement coordonné de la carrière

Mise en stock ou transport direct Stériles des argiles vers intercalaires l’usine

Remise en état final du site par remblaiement partiel

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Le mode d’extraction prévu pour la carrière est décrit dans le dossier de demande d’autorisation d’exploitation ci‐avant.

TRAITEMENT

Les argiles extraites de la carrière seront acheminées vers l’usine de Clérac. Le schéma des différents traitements est figuré ci‐dessous.

TERRES NON POLLUEES ET DECHETS INERTES

II.4.1 ‐ Terres végétales

 Origine : découverture de la carrière.  Nature : terres végétales de surface.  Quantité : 0,20 à 0,25 m d’épaisseur moyenne, soit environ 50 000 m3.  Classification : terres non polluées.  Mode de stockage prévu : dépôts temporaires en surface.  Utilisation : régalage sur les zones remblayées.

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II.4.2 ‐ Matériaux de découverte des carrières

 Origine : découverture des carrières.  Nature : sables, sables argileux. Il s’agit du mélange solide des couches sableuses et argilo‐sableuses constituant les terrains naturels de découverte.  Quantité estimée : 2 000 000 à 2 500 000 m3.  Classification suivant annexe 3 (Note d'instruction et liste déchets inertes dispensés de caractérisation du MEDDTL) : Code déchet 01 01 02 dispensé de caractérisation sans restriction.  Mode de stockage prévu : verse de surface et comblement de la fosse. Le stockage en verse ne concerne que les matériaux issus des premières phases d’exploitation de la carrière (soit environ 400 000 m3), afin de dégager un plateau d’extraction de l’argile suffisant.

II.4.3 ‐ Stériles intercalaires des carrières

 Origine : extraction des carrières.  Nature : sables, sables argileux. Il s’agit des couches de sables et d’argile sableuse non exploitables pour les activités IRMC, se trouvant entre les lentilles d’argile kaolinique.  Quantité estimée : 1 000 000 à 1 500 000 m3.  Classification suivant annexe 3 (Note d'instruction et liste déchets inertes dispensés de caractérisation du MEDDTL) : Code déchet 01 01 02 dispensé de caractérisation sans restriction.  Mode de stockage prévu : verse de surface et comblement de la fosse.

II.4.4 ‐ Rejets sableux de traitement des argiles par sélection pneumatique

 Origine : traitement.  Nature : sables, sables argileux. Il s'agit du refus du procédé d'épuration des argiles par sélecteurs dynamiques en voie sèche.  Quantité estimée: 15 000 tonnes par an.  Classification suivant annexe 3 (Note d'instruction et liste déchets inertes dispensés de caractérisation du MEDDTL) : Code déchet : 01 04 09 Dispensé de caractérisation sous réserve de conditions de stockage prévenant toute dispersion de matériau dans l'environnement.  Mode de stockage prévu : Comblement de la fosse.

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II.4.5 ‐ Fines de dépoussiérage, fines de nettoyage des installations, matériaux déclassés après traitement

 Origine : traitement.  Nature : argiles, chamottes. Il s'agit des fines de dépoussiérage collectées dans les filtres à manches ou électrofiltres des installations de broyage des argiles, de calcination, de broyage des chamottes ainsi que des fines argiles et chamottes issues du nettoyage des installations, et de matériaux déclassés pour qualité insuffisante.  Quantité estimée: 15 à 20 000 tonnes par an.  Classification suivant annexe 3 (Note d'instruction et liste déchets inertes dispensés de caractérisation du MEDDTL) : Code déchet : 01 04 10 Dispensé de caractérisation sous réserve de conditions de stockage prévenant toute dispersion de matériau dans l'environnement.  Mode de stockage prévu : Comblement de la fosse.

Système de traitement des eaux (remplacement possible par un traitement par géotubes)

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BOUES DE DECANTATION DES EAUX D’EXHAURE

II.5.1 ‐ Origine et nature  Origine : extraction.  Nature : boues d’argiles recueillies au fond des bassins de décantation qui traitent les eaux d'exhaure des carrières, avec ajout éventuel d'un produit floculant et d'un produit basique (carbonate de sodium) pour corriger l'acidité. Si nécessaire, un système de géotubes sera utilisé pour filtrer et récupérer les matières en suspension.  Quantité estimée : 300 m3 par an.

II.5.2 ‐ Classification suivant annexe 3 (Note d'instruction et liste déchets inertes dispensés de caractérisation du MEDDTL)

Code déchet : 01 04 99 : Ces déchets ne peuvent être considérés comme inertes a priori et doivent faire l'objet d'un stockage les préservant de l'érosion et du transport par l'eau. Ils seront replacés en fond de fouilles dans des conditions de confinement satisfaisantes.

II.5.3 ‐ Caractérisation des boues

a ‐ Critères b et d de l'annexe 1 de l'arrêté du 22 Septembre 1994 (teneur en soufre et teneur en métaux lourds)

5 échantillons de boues en provenance des carrières différentes de l’entreprise ont fait l’objet d’analyses.

Teneur en soufre : Boue Croix de Boue Bois des Boue Planton Boue La Motte Boue Chierzac Nadeau Rentes S (ppm) 2 597 3 093 498 534 505

Critère pour classement inerte : soufre sulfure inférieur à 1 000 ppm

Teneur en métaux lourds : Boue Boue Base Boue Boue La Boue BRGM sols Croix de Bois des données Planton Motte Chierzac ordinaires Nadeau Rentes argiles AGS % matière sèche 99,1 99,0 99,4 99,6 99,6 V (mg/kg de matière sèche) 89,93 42,65 45,52 72,94 56,41 50 ‐‐ 300 Cr (mg/kg de matière sèche) 15,08 13,88 12,25 14,34 11,61 10 ‐‐ 90 75 ‐‐ 180 Co (mg/kg de matière sèche) 5,76 28,14 11,35 2,22 2,99 2 ‐‐ 23 0 ‐‐ 15 Ni (mg/kg de matière sèche) 5,01 18,77 10,09 5,39 3,17 2 ‐‐ 60 1 ‐‐ 30 Cu (mg/kg de matière sèche) 8,56 10,03 14,05 16,17 3,96 2 ‐‐ 20 0 ‐‐ 60 Zn (mg/kg de matière sèche) 58,53 262,3 59,55 16,13 22,54 10 ‐‐ 100 2 ‐‐ 100 As (mg/kg de matière sèche) 28,99 19,22 6,24 15,92 8,66 1 ‐‐ 25 2 ‐‐ 7 Mo (mg/kg de matière sèche) < 1 < 1 < 1 < 1 < 1 < 0,2 Cd (mg/kg de matière sèche) < 0,2 0,464 0,249 < 0,2 < 0,2 0,05 ‐‐ 4,5 < 5 Hg (mg/kg de matière sèche) < 0,2 < 0,2 < 0,2 < 0,2 < 0,2 0,02 ‐‐ 0,10 < 5 Pb (mg/kg de matière sèche) 41,87 39,57 27,05 < 0,2 30,62 9 ‐‐ 50 0 ‐‐ 70

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Critère pour classement inerte : " teneurs ne dépassant pas les seuils fixés au niveau national pour les sites considérés comme non pollués ou les niveaux de fond naturels nationaux pertinents ".

Nous retenons comme critère les valeurs issues du document du BRGM "Bases de données relatives à la qualité des sols – Avril 2008 V.0.1", tableau page 15, colonne " gamme de valeurs couramment observées dans les sols ordinaires " (annexe 4).

b‐ Critère e de l'annexe 1 de l'arrêté du 22 Septembre 1994 (les déchets sont pratiquement exempts de produits utilisés pour l'extraction ou pour le traitement qui sont susceptibles de nuire à la santé humaine).

Le produit utilisé pour accélérer la décantation des fines d'argile dans les géotubes est un floculant (NOVUS CE2680E) qui n’est pas classé dangereux pour la santé humaine ou l’environnement (cf. Fiche sécurité en annexe technique). c‐ Conclusion sur la caractérisation

Caractère dangereux : non.

Caractère inerte : sur 5 échantillons, 3 remplissent les critères "inerte" et 2 ne les remplissent pas du fait de teneur en soufre élevée + teneur élevée en Zinc dans un cas (présence de pyrite dans certaines formations argilo‐sableuses). Une caractérisation des stocks de boues sera donc réalisée au démarrage de l’activité pour statuer sur leur caractère inerte ou non.

II.5.4 ‐ Gestion des stocks de boues

La gestion des stocks de boues se fera au cas par cas de la façon suivante :  selon les besoins, curage du bassin de décantation, stockage des boues en bassin étanche sur la carrière pendant 1 an maximum pour séchage.  échantillonnage représentatif du stock, analyse S et métaux lourds.  si résultat non conforme aux critères "inerte" : le stock de boue est recyclé sur l'usine de Clérac : introduction en faible proportion dans des mélanges d'argiles destinées à la calcination.  si résultat conforme aux critères "inerte" : stockage définitif en fosse ou recyclage sur les usines. Le même protocole sera appliqué aux matières sèches issues des géotubes s’ils sont utilisés sur ce site.

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Plan de gestion des déchets sur la première phase quinquennale

Plan de gestion des déchets d’extraction Page 12 GÉOAQUITAINE – W16.1253/DEM Projet de carrière de « Sarrazin » Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX CARRIÈRE DE SARRAZIN : stockage de terres végétales DÉPÔT DE SURFACE Site : SARRAZIN Date : Juin 2016

Stockage Dépôt de surface composé de terres végétales plan d’exploitation avec localisation du stockage Codes déchet / Désignation TERRES NON POLLUÉES nomenclature

Caractéristiques cf. II.4.1

Exploitation générant le déchet cf. II.4.1

Présente estimée : 12 500 m3 (1ere phase) Total estimé sur l’emprise du projet : 50 000 m3 Quantités stockées À la fin de l’AP : 0 m3 totalité utilisée en re‐végétalisation des surfaces remises en état (verse, fosse et abords) Durée maximale de Moins de 5 ans stockage Traitement ultérieur Stockage définitif végétalisé au fur et à mesure de l’avancement.

Le sol support est plan ainsi que non compressible. Stockage dans l’emprise du Stabilité du stockage site.

ENVIRONNEMENT Eau Sol Air Santé ET SANTE Aucune. Stockage en bute de faible Néant. Les risques d’émission de MES, lessivage par les eaux de hauteur en périphérie du site. Les déchets Impacts potentiels Négligeable. poussières et d’altération de qualité ruissellement sont de même nature que l’horizon des eaux sont négligeables. humique sous‐jacent. Moyens de Stockage en humidité naturelle des prévention pour Végétalisation naturelle Sans objet matériaux. Pas d’envol possible. Néant réduire les impacts Recouvrement végétal du stockage. Procédure de contrôle et de Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet surveillance

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CARRIÈRE DE SARRAZIN: stockage des sables des matériaux de découverte et stériles intercalaires en dépôt de surface VERSE A STÉRILES : DÉPÔT DE SURFACE Site : SARRAZIN Date : Juin 2016

Stockage Création d’une verse extérieur a la zone d’extraction selon les dispositions de l’A.P. Codes déchet / Désignation 01 01 02 nomenclature Caractéristiques cf. II.4.2 et II.4.3 Exploitation générant le déchet cf. II.4.2 et II.4.3 Quantité totale : 3 000 000 à 4 000 000 m3 Quantités stockées Quantité stockée en verse : environ 400 000 m3 pour une superficie de 5 à 6 ha au final (8 à 10 m de haut au maximum) Durée maximale de Stockage définitif stockage Stockage définitif. Régalage de terre végétale puis replantage d’espèces choisies. Traitement ultérieur La végétalisation sera faite au fur et à mesure de l’avancement. Stockage dans l’emprise du périmètre d’autorisation du site. Talutage selon la pente de Stabilité du stockage stabilité naturelle des matériaux. Fossé de récupération et de drainage des eaux pluviales avant rejet. Pas de risque identifié. Plan d’exploitation avec localisation du stockage ENVIRONNEMENT Eau Sol Air Santé ET SANTE Aucune. Stockage en bute sous Négligeable. Matériaux Néant. Les risques couverture végétale ou extraits en humidité d’émission de poussières et Impacts potentiels MES, lessivage par les eaux de ruissellement. sableuse : hors oxydation. Les naturelle. Très faible envol d’altération de qualité des déchets sont de même nature de poussière. eaux sont négligeables. que le fond géochimique local. Versant externe de la verse : mise en place d’un couvert végétal enraciné, collecte des eaux de ruissellement, bassin de décantation. Stockage en humidité Moyens de Versant interne : les eaux de ruissellement seront et traitées avec les eaux naturelle des matériaux. Pas prévention pour Sans objet Néant d’exhaure de la carrière. Revégétalisation au fur et à mesure du d’envol possible. réduire les impacts Recouvrement végétal du réaménagement. Pour les rares sables riches en pyrite, confinement à stockage. l’intérieur des zones de tremblais.

Procédure de Versant externe : mesure mensuelle des MES à la sortie du bassin de Surveillance régulière de la contrôle et de décantation dédié. Versant interne : selon procédure auto contrôle des stabilité des talus en cours Sans objet Sans objet surveillance eaux d’exhaure (mesure mensuelle). d’exploitation.

Plan de gestion des déchets d’extraction Page 14 GÉOAQUITAINE – W16.1253/DEM Projet de carrière de « Sarrazin » Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX CARRIÈRE DE SARRAZIN : stockage des matériaux de découverture, stériles intercalaires et boues séchées inertes en comblement de la fosse COMBLEMENT EN FOSSE POUR RÉAMÉNAGEMENT COORDONNE Site : SARRAZIN Date : Juin 2016 Stockage Remise en dépôt dans la fosse : Remblaiement partiel et végétalisation selon les dispositions de l’A.P. Codes déchet 01 01 02 Désignation 01 04 99 nomenclature

Caractéristiques cf. II.4.2 – II.4.3 – II.4.4 et II.5

Exploitation générant le déchet cf. II.4.2 – II.4.3 – II.4.4 et II.5

3 Quantités stockées Présente : 2 500 000 à 3 500 000 m pour un remblayage sur environ 15 ha (reconstitution des sols)

Durée maximale de stockage Stockage définitif

Traitement ultérieur Stockage définitif végétalisé au fur et à mesure de la remise en état coordonnée du site.

Stockage dans l’emprise de la zone d’autorisation. Talutage inférieur à la pente de Stabilité du stockage stabilité des sables purs. Pas de risque identifié d’effondrement. La partie non comblée de la fosse sera remise en eau. Plan d’exploitation avec localisation du stockage

ENVIRONNEMENT ET SANTE Eau Sol Air Santé Aucune. Stockage en masse stable (pente des sols équivalente à la Négligeable. Matériaux Néant. Les risques d’émission de MES, lessivage par les eaux de Impacts potentiels topographie actuelle). Les déchets extraits en humidité poussières et d’altération de qualité ruissellement. sont de même nature que le fond naturelle. des eaux sont négligeables. géochimique local sous‐jacente En exploitation traitement par un réseau Stockage en humidité naturelle Moyens de prévention pour spécifique de fossés et un bassin de Sans objet des matériaux. Pas d’envol Néant réduire les impacts collecte des eaux d’exhaure possible. Surveillance régulière de la stabilité Procédure de contrôle Selon procédure d’autocontrôle des des talus en cours d’exploitation, Sans objet Sans objet et de surveillance eaux d’exhaure (mesure mensuelle) selon les dispositions de l’étude d’impact et de l’A.P. (pente < 35°)

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ANNEXES

Annexes Page 17 GÉOAQUITAINE – W16.1253/DEM Projet de carrière de « Sarrazin » Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX

ANNEXE 1 : Annexe I de l’arrêté du 22 septembre 1994 Définition des terres non polluées et des déchets inertes

ANNEXE I

A ‐ TERRE NON POLLUÉE :

Une terre est considérée comme non polluée dès lors que ses caractéristiques sont cohérentes avec le fond géochimique naturel local.

B ‐ DÉCHETS INERTES :

1. Sont considérés comme déchets inertes, au sens de cet arrêté, les déchets répondant, à court terme comme à long terme, à l’ensemble des critères suivants :

 les déchets ne sont susceptibles de subir aucune désintégration ou dissolution significative, ni aucune autre modification significative, de nature à produire des effets néfastes sur l’environnement ou la santé humaine ;  les déchets présentent une teneur maximale en soufre sous forme de sulfure de 0,1 %, ou les déchets présentent une teneur maximale en soufre sous forme de sulfure de 1 % et le ratio de neutralisation, défini comme le rapport du potentiel de neutralisation au potentiel de génération d’acide et déterminé au moyen d’un essai statique prEN 15875, est supérieur à 3 ;  les déchets ne présentent aucun risque d’auto combustion et ne sont pas inflammables ;  la teneur des déchets, y compris celle des particules fines isolées, en substances potentiellement dangereuses pour l’environnement ou la santé humaine, et particulièrement en certains composés de As, Cd, Co, Cr, Cu, Hg, Mo, Ni, Pb, V et Zn, est suffisamment faible pour que le risque soit négligeable pour la santé humaine et pour l’environnement, tant à court terme qu’à long terme. Sont considérées à cet égard comme suffisamment faibles pour que le risque soit négligeable pour la santé humaine et pour l’environnement les teneurs ne dépassant pas les seuils fixés au niveau national pour les sites considérés comme non pollués, ou les niveaux de fond naturels nationaux pertinents ;  les déchets sont pratiquement exempts de produits, utilisés pour l’extraction ou pour le traitement, qui sont susceptibles de nuire à l’environnement ou à la santé humaine.

2. Des déchets peuvent être considérés comme inertes sans qu’il soit procédé à des essais spécifiques dès lors qu’il peut être démontré à l’autorité compétente, sur la base des informations existantes ou de procédures ou schémas validés, que les critères définis au paragraphe 1 ont été pris en compte de façon satisfaisante et qu’ils sont respectés. »

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ANNEXE 2 : Article 16 bis de l’arrêté du 22 septembre 1994

A ‐ ARTICLE 16 BIS

L’exploitant doit établir un plan de gestion des déchets inertes et des terres non polluées résultant du fonctionnement de la carrière. Ce plan est établi avant le début de l’exploitation.

Le plan de gestion contient au moins les éléments suivants :

• la caractérisation des déchets et une estimation des quantités totales de déchets d’extraction qui seront stockés durant la période d’exploitation ; • la description de l’exploitation générant ces déchets et des traitements ultérieurs auxquels ils sont soumis ; • en tant que de besoin, la description de la manière dont le dépôt des déchets peut affecter l’environnement et la santé humaine, ainsi que les mesures préventives qu’il convient de prendre pour réduire au minimum les incidences sur l’environnement ; • la description des modalités d’élimination ou de valorisation de ces déchets ; • le plan proposé en ce qui concerne la remise en état de l’installation de stockage de déchets ; • les procédures de contrôle et de surveillance proposées ; • en tant que de besoin, les mesures de prévention de la détérioration de la qualité de l’eau et en vue de prévenir ou de réduire au minimum la pollution de l’air et du sol ; • une étude de l’état du terrain de la zone de stockage susceptible de subir des dommages dus à l’installation de stockage de déchets ; • les éléments issus de l’étude de danger propres à prévenir les risques d’accident majeur en conformité avec les dispositions prévues par l’arrêté du 19 avril 2010 relatif à la gestion des déchets des industries extractives et applicable aux installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation et aux installations de gestion de déchets provenant des mines ou carrières.

Le plan de gestion est révisé par l’exploitant tous les cinq ans et dans le cas d’une modification apportée aux installations, à leur mode d’utilisation ou d’exploitation et de nature à entraîner une modification substantielle des éléments du plan. Il est transmis au préfet. »

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ANNEXE 3 : Liste des déchets inertes dispensés de caractérisation dans le cas des industries extractives de minéraux industriels suivant la note du MEDDTL du 22 mars 2011.

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ANNEXE 4 : Référence des fonds géochimiques ‐ BASE INRA et BRGM

Teneurs totales en éléments traces dans les sols (France) ‐ Gammes de valeurs "ordinaires" et d'anomalies naturelles

Les gammes de valeurs présentées ci‐dessous correspondent à divers horizons de sols, pas seulement les horizons de surface labourés. Les teneurs sont exprimées en mg/kg de "terre fine" (< 2 mm). Les numéros entre parenthèses renvoient à des types de sols effectivement analysés, succinctement décrits et localisés ci‐dessous. aaa gamme de valeurs gamme de valeurs gamme de valeurs couramment observées observées dans le cas observées dans le cas de dans les sols "ordinaires" d'anomalies naturelles fortes anomalies naturelles de toutes granulométries modérées As 1,0 à 25,0 30 à 60 (1) 60 à 284 (1)

Cd 0,05 à 0,45 0,70 à 2,0 (1)(2)(3)(4) 2,0 à 46,3 (1)(2)(4) 150 à 3180 Cr 10 à 90 90 à 150 (1)(2)(3)(4)(5) (1)(2)(3)(4)(5)(8)(9) Co 2 à 23 23 à 90 (1)(2)(3)(4)(8) 105 à 148 (1)

Cu 2 à 20 20 à 62 (1)(4)(5)(8) 65 à 160 (8)

Hg 0,02 à 0,10 0,15 à 2,3

Ni 2 à 60 60 à 130 (1)(3)(4)(5) 130 à 2076 (1)(4)(5)(8)(9)

Pb 9 à 50 60 à 90 (1)(2)(3)(4) 100 à 10180 (1)(3)

Se 0,10 à 0,70 0,8 à 2,0 (6) 2,0 à 4,5 (7)

Tl 0,10 à 1,7 2,5 à 4,4 (1) 7,0 à 55,0 (1)

Zn 10 à 100 100 à 250 (1)(2) 250 à 11426 (1)(3)

(1) zones de "métallotectes" à fortes minéralisations (à plomb, zinc, barytine, fluor, pyrite, antimoine) au contact entre bassins sédimentaires et massifs cristallins. Notamment roches liasiques et sols associés de la bordure nord et nord‐est du Morvan (Yonne, Côte d'Or). (2) sols argileux développés sur certains calcaires durs du Jurassique moyen et supérieur (Bourgogne, Jura). (3) paléosols ferrallitiques du Poitou ("terres rouges"). (4) sols développés dans des "argiles à chailles" (Nièvre, Yonne, Indre). (5) sols limono‐sableux du Pays de Gex (Ain) et du Plateau Suisse. (6) "bornais" de la région de Poitiers (horizons profonds argileux). (7) sols tropicaux de Guadeloupe. (8) sols d'altération d'amphibolites (région de La Châtre ‐ Indre). (9) matériaux d'altération d'amphibolites (région de La Châtre ‐ Indre) (Disponible sur http://etm.orleans.inra.fr/gammes3.htm)

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ANNEXE 5 : Définitions de la Directive Européenne 2006/21 CE extraites de l’arrêté ministériel du 19 avril 2010.

Bassin : un site naturel ou aménagé destiné à recevoir les déchets à grains fins, en principe des résidus, et des quantités variables d’eau libre issue du traitement des ressources minières ainsi que de l’épuration et du recyclage des eaux de traitement.

Déchets d’extraction : les déchets provenant de la prospection, de l’extraction, du traitement et du stockage de ressources minières (dont les matières premières fossiles) et les déchets issus de l’exploitation des mines et carrières, y compris les boues issues des forages permettant l’exploitation des hydrocarbures.

Digue : un ouvrage d’art aménagé dont la fonction est de retenir ou de participer au confinement de déchets.

Lixiviat : tout liquide filtrant par percolation des déchets déposés et s’écoulant d’une installation de gestion de déchets ou contenu dans celle‐ci, y compris les eaux de drainage polluées, et qui est susceptible de nuire à l’environnement s’il ne subit pas un traitement approprié.

Résidus : les déchets solides ou boueux subsistant après le traitement des minéraux par des procédés de séparation (par exemple, concassage, broyage, criblage, flottation et autres techniques physico‐chimiques) destinés à extraire les minéraux de valeur de la roche.

Terre non polluée : terre extraite de la couche supérieure du sol au cours des activités d’extraction et dont les caractéristiques sont cohérentes avec le fond géochimique naturel local.

Traitement : un procédé mécanique, physique, biologique, thermique, y compris la calcination des argiles du kaolin et de la silice, ou chimique ou une combinaison de ces procédés, appliqué à des ressources minières, y compris celles provenant de l’exploitation de carrières, destiné à extraire le minéral, y compris la modification de la taille, le triage, la séparation et le lessivage, ainsi que le traitement secondaire de déchets précédemment mis au rebut, mais à l’exclusion de la fusion, des procédés de fabrication thermiques (autres que la calcination de la pierre à chaux) et des procédés métallurgiques.

DÉFINITION DE LA CATÉGORIE A (ANNEXE VII) :

Une installation de gestion de déchets est classée dans la catégorie A, au sens du présent arrêté, si les effets, à court ou à long terme, d’une défaillance due à une perte d’intégrité structurelle ou des défaillances de fonctionnement ou d’exploitation d’une installation de gestion de déchets peuvent entraîner : A) Des conséquences graves sur les personnes physiques ; B) Des dommages graves sur la santé humaine et l’environnement.

Projet de carrière de « Sarrazin » Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX

On entend par « intégrité structurelle » d’une installation de gestion de déchets la capacité de cette installation à contenir les déchets à l’intérieur de ses limites suivant les modalités prévues lors de sa conception. La perte d’intégrité structurelle couvre tous les mécanismes de défaillance susceptibles de toucher la structure de l’installation de gestion de déchets concernée. L’évaluation des conséquences de la perte d’intégrité structurelle comprend l’incidence immédiate de tout transport de matériau hors de l’installation du fait de la défaillance et les effets qui en résultent à court et long terme.

On entend par « défaillances de fonctionnement ou d’exploitation » de l’installation de gestion de déchets, les modes d’exploitation ou de fonctionnement susceptibles de donner lieu à un accident majeur, y compris le mauvais fonctionnement des mesures de prévention ou de protection de l’environnement et une conception défectueuse ou insuffisante de l’installation.

Le classement en catégorie A s’apprécie au regard de trois critères :  le niveau de risque de perte d’intégrité des installations de stockage ;  la quantité de déchets dangereux présente dans les stockages ;  la quantité de substances et préparations dangereuses présente dans les bassins de résidus.

Projet de carrière de « Sarrazin » Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX

ANNEXE 6 : Évaluation de sécurité du produit floculant

(9 pages jointes dans le Tome 8 en annexe technique n°3)

Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX (Charente‐Maritime) ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐

DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE CARRIÈRE D’ARGILE Rubrique 2510‐1

Gisement dénommé « Sarrazin »

Article R.512‐5 du Code de l’Environnement

PIECE COMPLEMENTAIRE N° 3 :

GARANTIES FINANCIERES : CALCULS ET MONTANTS

Projet de carrière de « Sarrazin » Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX

Les garanties financières sont estimées conformément aux articles L.516‐1 à L.516‐2, R.512‐5 et R.516‐1 à R.516‐2 du Code de l’Environnement, à l’arrêté interministériel du 31 juillet 2012 fixant le modèle d’attestation des garanties financières et à l’arrêté du 9 février 2004 modifié.

Cette autorisation est demandée pour une période de 20 ans. Le montant des garanties financières est donc calculé pour quatre périodes quinquennales. Il est établi selon le mode de calcul forfaitaire de l’annexe I de l’arrêté du 9 février 2004 modifié par l’arrêté du 24 décembre 2009 concernant les autres carrières (modalité de calcul n°3).

CR = α . (S1C1 + S2C2 + S3C3).

CR = Montant de référence des garanties financières pour la période considérée.

S1 (en ha) : somme de la surface de l'emprise des infrastructures au sein de la surface autorisée et de la valeur maximale atteinte au cours de la période considérée par les surfaces défrichées diminuées de la valeur maximale des surfaces en chantier (découvertes et en exploitation) soumises à défrichement.

S2 (en ha) : valeur maximale atteinte au cours de la période considérée par la somme des surfaces découvertes et des surfaces en exploitation diminuée des surfaces remises en état.

S3 (en ha) : valeur maximale atteinte au cours de la période considérée par la surface résultant du produit du linéaire du périmètre d'extraction par la profondeur moyenne diminuée des surfaces remises en état.

Les coûts unitaires (TTC) sont les suivants :

C1 = 15 555 €/ha C2 = 34 070 €/ha C3 = 17 775 €/ha.

α = Index/Indexo x (1 + TVAR) / (1 + TVAO) avec :

Index : Indice TP01 lors du calcul des garanties financières, soit pour février 2016 : 100,0.

Indexo : Indice TP01 de mai 2009, soit 94,3.

TVAR : Taux de la T.V.A. applicable lors du calcul des garanties financières, soit 0,20.

TVAO : Taux de la T.V.A. applicable en mai 2009, soit 0,196.

α = 100,0 / 94,3 x (1 + 0,20) / (1 + 0,196) = 1,064.

S1 = Emprise des infrastructures de traitement, stockage, piste et équipements annexes et des aires défrichées non exploitées.

S2 = Somme des surfaces décapées et des surfaces en cours d’exploitation et en cours de réaménagement par remblayage (hors surface inondée à la cote 76 m NGF).

S3 = Produit du linéaire de fronts non réaménagés par la hauteur moyenne des fronts (30 m).

Cette garantie financière sera constituée sous forme d’un acte de cautionnement solidaire. Elle sera produite dès validation de l’autorisation d’exploiter par le nouvel arrêté préfectoral. Calcul des garanties financières Page 1 GÉOAQUITAINE – W16.1253/DEM Projet de carrière de « Sarrazin » Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX

Le calcul de ces garanties financières est basé sur les situations de la carrière présentée sur les Figures 8 et 9 pour chaque phase quinquennale d’exploitation. Les superficies mises en jeu sont comptabilisées dans le tableau ci‐dessous.

Tableau 9 : Calcul des garanties financières

1ère phase 2ème phase 3ème phase 4ème phase

quinquennale quinquennale quinquennale quinquennale Zone S1 (ha) d'infrastructures, 1,8 1,6 2,2 2,2 stockage et piste Zone décapée en cours 1,00 1,50 1,00 1,00 d'extraction Zone en cours de S2 (ha) 1,50 1,00 2,20 1,50 remblayage

Total 2,50 2,50 3,20 2,50

Fronts non 700 1000 750 800 réaménagés en ml S3 (ha) Surface en ha pour 30 m de haut 2,10 3,00 2,25 2,40 moyen Zone en travaux sous le niveau 1,90 3,40 2,40 5,00 de la nappe en ha Hors garanties Fronts financières réaménagés 300 700 1300 1750 en ml Zone remise en 5,0 10,7 14,9 18,1 état en ha Garanties financières 150502 163388 183239 162056 brutes en € GF actualisées 160132 173844 194965 172426 en €

Le remblayage avec les stériles de la carrière (sables, sables argileux et argiles déclassées) se fera en reconstituant des pentes douces que ce soit pour la verse (10 à 15°) ou les terrains reconstitués. Ils seront recouverts par les terres végétales. Il n’y a pas de risque d’accident majeur lié à ces dépôts solides et stables. Il n’y a pas de mesure de surveillance à prévoir dans ces garanties financières (Article R.516‐2 IV 2° du Code de l’Environnement).

En conséquence, le pétitionnaire s’engage à constituer des garanties financières s’élevant à :  160 132 € pour la 1ère phase quinquennale,  173 844 € pour la 2ème phase quinquennale,  194 965 € pour la 3ème phase quinquennale,  172 426 € pour la 4ème phase quinquennale.

Calcul des garanties financières Page 2 GÉOAQUITAINE – W16.1253/DEM

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DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE CARRIÈRE D’ARGILE Rubrique 2510‐1

Gisement dénommé « Sarrazin »

Article R.512‐6 du Code de l’Environnement

PIECE REGLEMENTAIRE N° 1 : Plan de situation au 1/50 000e

PIECE REGLEMENTAIRE N° 2 : Plan des abords de l’installation au 1/2 500e

PIECE REGLEMENTAIRE N° 3 : Plan d’ensemble au 1/1 750e

(Le pétitionnaire sollicite de l’Administration, la dérogation de présenter le plan d’ensemble à une échelle réduite à la place du 1/200e)

IMERYS ‐ Projet de carrière "Sarrazin" ‐ Commune de SAINT‐MARTIN‐DE‐COUX

Pièce réglementaire N°2 PLAN DES ABORDS au 1/2 500 ème 

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0250

mètres Échelle : 1:2 500

Commune de SAINT‐MARTIN DE COUX (Charente‐Maritime) ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐

DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE CARRIÈRE D’ARGILE Rubrique 2510‐1

Gisement dénommé « Sarrazin »

Article R.512‐6 du Code de l’Environnement

PIECE REGLEMENTAIRE N° 7 :

AVIS DU MAIRE ET DES PROPRIETAIRES SUR LA REMISE EN ETAT DU SITE

L’avis du Maire de la commune de SAINT‐MARTIN‐DE‐COUX a été sollicité en juillet 2016 par la société IRMC. A ce jour, celle‐ci n’a pas reçu de retour à sa demande. Le délai de réponse étant dépassé, seule la preuve de dépôt de la demande d’IRMC est jointe à ce dossier.

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DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE CARRIÈRE D’ARGILE Rubrique 2510‐1

Gisement dénommé « Sarrazin »

Article R.512‐6 du Code de l’Environnement

PIECE REGLEMENTAIRE N° 8 :

ATTESTATION DE MAÎTRISE FONCIÈRE

demande Cadastrale Coefficient applicable pour défrichement compensation Statut N° défrichement Propriétaire (m2) boisement compensateur (m2) (m2) obligatoire

Achat AN202 2 052 oui 1 boisement naturel mixte 2 052 2 052 Indivision ALLAIRE

Achat AO240 316 oui 1 boisement naturel mixte 316 316 Indivision BELAIR ROCHE

Achat AO241 525 oui 0 ‐ Ancienne Culture 525 0 Indivision BELAIR ROCHE

Achat AO246 1 955 oui 1 boisement naturel mixte 1 955 1 955 INDIVISION BELAIR ROCHE

Achat AO247 3 176 oui 1 boisement naturel mixte 3 176 3 176 INDIVISION BELAIR ROCHE

Achat AN172 6 255 non 0 ‐ prairie 0 0 Indivision BOITEAU GAUTRIAS

Achat AN154 4 111 oui 2 boisement feuillus 4 111 8 222 Indivision ROCHE BEL AIR

Achat AN156 208 oui 2 boisement feuillus 208 416 Indivision ROCHE BEL AIR

Achat AN179 668 oui 1 boisement naturel mixte 668 668 Indivision ROCHE BEL AIR

Achat AN181 1 450 oui 1 boisement naturel mixte 1 450 1 450 Indivision ROCHE BEL AIR

Achat AN182 3 255 oui 1 boisement naturel mixte 3 255 3 255 Indivision ROCHE BEL AIR

Achat AO229 766 oui 1 boisement naturel mixte 330 330 M BOITEAU Jean‐PAUL

Achat AO207 10 390 non 0 ‐ prairie 0 0 M RIOM Michel François

Achat AO208 455 non 0 ‐ prairie 0 0 M RIOM Michel François

Achat AO328 884 non 0 ‐ prairie 0 0 M RIOM Michel François

Achat AO223 1 120 non 0 ‐ prairie 0 0 M RIOM Michel François

Achat AO225 5 097 non 0 ‐ prairie 0 0 M RIOM Michel François

Achat AO226 372 non 0 ‐ prairie 0 0 M RIOM Michel François

Achat AO227 2 207 non 0 ‐ prairie 0 0 M RIOM Michel François

Achat AO228 1 788 oui 1 boisement naturel mixte 850 850 M RIOM Michel François

Achat AN516 1 374 oui 2 boisement feuillus 1 374 2 748 M. BEAU Fréderic

Achat AN 173 3 660 oui 1 boisement naturel mixte 3 660 3 660 M. BEAU Fréderic

Achat AN209 1 953 oui 1 boisement naturel mixte 1 953 1 953 M. BEAU Fréderic

Achat AN142 350 oui 1 boisement naturel mixte 350 350 M. BELAIR Jean‐Marie

Achat AN143 252 oui 1 boisement naturel mixte 252 252 M. BELAIR Jean‐Marie

Achat AN144 402 non 0 ‐ prairie 0 0 M. BELAIR Jean‐Marie

Achat AN145 1 603 oui 1 boisement naturel mixte 1 603 1 603 M. BELAIR Jean‐Marie

Achat AN146 1 680 oui 1 boisement naturel mixte 1 950 1 950 M. BELAIR Jean‐Marie

Achat AN147 200 oui 1 boisement naturel mixte 350 350 M. BELAIR Jean‐Marie

Achat AN151 251 oui 0 ‐ Ancienne Culture 251 0 M. BELAIR Jean‐Marie

Achat AN153 3 785 oui 0 ‐ Ancienne Culture 3 785 0 M. BELAIR Jean‐Marie

Achat AN494 730 oui 0 ‐ Ancienne Culture 730 0 M. BELAIR Jean‐Marie

Achat AN495 6 175 oui 0 ‐ Ancienne Culture 6 175 0 M. BELAIR Jean‐Marie

Achat AN511 855 oui 1 boisement naturel mixte 1 850 1 850 M. BELAIR Jean‐Marie

Achat AN210 450 oui 1 boisement naturel mixte 450 450 M. BELAIR Jean‐Marie

Achat AO233 1 495 oui 1 boisement naturel mixte 1 050 1 050 M. BELAIR Jean‐Marie

Achat AO234 532 oui 1 boisement naturel mixte 200 200 M. BELAIR Jean‐Marie

Achat AM109 580 oui 1 boisement naturel mixte 580 580 M. BOITEAU Hervé

Achat AM098 743 oui 1 boisement naturel mixte 743 743 M. BOITEAU Jean Paul

Achat AM113 1 133 oui 1 boisement naturel mixte 1 133 1 133 M. BOITEAU Jean Paul

Achat AN195 444 oui 1 boisement naturel mixte 444 444 M. BOITEAU Jean‐Paul

Achat AN196 1 485 oui 1 boisement naturel mixte 1 485 1 485 M. BOITEAU Jean‐Paul

Achat AN199 375 oui 1 boisement naturel mixte 375 375 M. BOITEAU Jean‐Paul

Achat AO210 337 non 0 ‐ prairie 0 0 M. BOUCHERIE Lionel

Achat AO211 884 oui 0 ‐ Ancienne Culture 884 0 M. BOUCHERIE Lionel

Achat AO327 2 502 oui 0 ‐ Ancienne Culture 2 502 0 M. BOUCHERIE Lionel

Achat AO239 368 oui 1 boisement naturel mixte 368 368 M. CABIROL Xavier

Achat AM064 1 320 oui 1 boisement naturel mixte 1 320 1 320 M. DUCOURNEAU Didier

Achat AN159 1 770 oui 2 boisement feuillus 1 770 3 540 M. DUCOURNEAU Didier

Achat AM097 7 855 oui 1 boisement naturel mixte 7 855 7 855 M. DUCOURNEAU Didier

Achat AM101 1 364 oui 1 boisement naturel mixte 1 364 1 364 M. GRENIER Gynil Achat AO236 4 499 oui 1 boisement naturel mixte 3 500 3 500 M. GRENIER Gynil

Achat AM316 1 450 oui 2 aide nettoyage tempête 1 450 2 900 M. HERVOUET Pascal

Achat AM066 5 794 oui 1 boisement naturel mixte 5 794 5 794 M. HERVOUET Pascal

Achat AM067 631 oui 1 boisement naturel mixte 631 631 M. HERVOUET Pascal

Achat AN162 1 698 oui 2 boisement feuillus 1 698 3 396 M. HERVOUET Pascal

Achat AN163 1 424 oui 2 boisement feuillus 1 424 2 848 M. HERVOUET Pascal

Achat AN164 2 858 oui 2 boisement feuillus 2 858 5 716 M. HERVOUET Pascal

Achat AN177 719 oui 1 boisement naturel mixte 719 719 M. HERVOUET Pascal

Achat AN178 305 oui 1 boisement naturel mixte 305 305 M. HERVOUET Pascal

Achat AN183 1 300 oui 1 boisement naturel mixte 1 300 1 300 M. HERVOUET Pascal

Achat AN187 322 oui 1 boisement naturel mixte 322 322 M. HERVOUET Pascal

Achat AN188 955 oui 1 boisement naturel mixte 955 955 M. HERVOUET Pascal

Achat AN189 251 oui 1 boisement naturel mixte 251 251 M. HERVOUET Pascal

Achat AN190 681 oui 1 boisement naturel mixte 681 681 M. HERVOUET Pascal

Achat AN192 1 715 oui 1 boisement naturel mixte 1 715 1 715 M. HERVOUET Pascal

Achat AN201 5 585 oui 1 boisement naturel mixte 5 585 5 585 M. HERVOUET Pascal

Achat AN212 210 oui 1 boisement naturel mixte 210 210 M. HERVOUET Pascal

Achat AO231 594 oui 1 boisement naturel mixte 0 0 M. HERVOUET Pascal

Achat AO232 2 065 oui 1 boisement naturel mixte 1 400 1 400 M. HERVOUET Pascal

Achat AN194 2 625 oui 1 boisement naturel mixte 2 625 2 625 M. LOYER ALAIN

Achat AN207 912 oui 1 boisement naturel mixte 912 912 M. ROY Michel

Achat AN152 444 oui 0 ‐ Ancienne Culture 444 0 M. VIAUD André

Achat AO230 684 oui 1 boisement naturel mixte 330 330 Mme BEAU Marlène

Achat AM061 4 269 oui 1 boisement naturel mixte 4 269 4 269 Mme BEAU Marlène ‐ Ep BARDOT

Achat AN180 1 655 oui 1 boisement naturel mixte 1 655 1 655 Mme ESCALANTE PEREZ Annie

Achat AN197 513 oui 1 boisement naturel mixte 513 513 Mme GRENIER ép BERNARD

Achat AN211 300 oui 1 boisement naturel mixte 300 300 Mme GRENIER ép BERNARD

Achat AN200 1 827 oui 1 boisement naturel mixte 1 827 1 827 Mme LAGARDE Carmen

Achat AN198 1 522 oui 1 boisement naturel mixte 1 522 1 522 MME MATHIEU Marie Micheline

Achat AN208 1 093 oui 1 boisement naturel mixte 1 093 1 093 Mme PIQUE ép CROIZET

Achat AM321 4 724 oui 1 boisement naturel mixte 4 724 4 724 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AN155 233 oui 2 boisement feuillus 233 466 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AN158 120 oui 2 boisement feuillus 120 240 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AN160 1 740 oui 2 boisement feuillus 1 740 3 480 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AN176 1 640 oui 1 boisement naturel mixte 3 250 3 250 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AN184 200 oui 1 boisement naturel mixte 200 200 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AN203 3 800 oui 1 boisement naturel mixte 3 800 3 800 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AO212 8 oui 0 ‐ Ancienne Culture 8 0 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AO237 136 oui 1 boisement naturel mixte 136 136 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AO238 362 oui 1 boisement naturel mixte 362 362 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AO242 427 oui 0 ‐ Ancienne Culture 427 0 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AO243 1 953 oui 0 ‐ Ancienne Culture 1 953 0 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AO244 4 401 oui 0 ‐ Ancienne Culture 4 401 0 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AO245 459 oui 1 boisement naturel mixte 459 459 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AO248 7 225 oui 0 ‐ Ancienne Culture 7 225 0 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AO249 5 520 oui 0 ‐ Ancienne Culture 4 800 0 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AO250 2 961 oui 0 ‐ Ancienne Culture 1 500 0 Mme ROCHE ép BELAIR

Achat AO251 1 635 oui 0 ‐ Ancienne Culture 200 0 Mme ROCHE ép BELAIR

Bail AO195 1 270 non 0 ‐ prairie 0 0 M. BOITEAU Florian

Bail AO196 4 195 non 0 ‐ prairie 0 0 M. BOITEAU Florian

Bail AO206 7 700 non 0 ‐ prairie 0 0 M. BOITEAU Florian

Bail AN169 11 270 non 0 ‐ prairie 0 0 M. SYLLA Pierre OLIVIER

Bail AM102 3 400 oui 1 boisement naturel mixte 3 400 3 400 Mme SYLLA Gaby

Bail AM284 535 oui 2 aide nettoyage tempête 535 1 070 Mme SYLLA Gaby Bail AM292 3 203 oui 3 aide boisement tempête 3 203 9 609 Mme SYLLA Gaby

Bail AM001 8 445 non 0 ‐ prairie 0 0 Mme SYLLA Gaby

Bail AM005 5 109 non 0 ‐ prairie 0 0 Mme SYLLA Gaby

Bail AM290 3 735 oui 2 aide nettoyage tempête 3 735 7 470 Mme SYLLA Gaby

Bail AM300 2 175 non 0 ‐ prairie 0 0 Mme SYLLA Gaby

Bail AM301 17 non 0 ‐ prairie 0 0 Mme SYLLA Gaby

Bail AM302 2 700 non 0 ‐ prairie 0 0 Mme SYLLA Gaby

Bail AM303 15 770 non 0 ‐ prairie 0 0 Mme SYLLA Gaby

Bail AM304 4 290 non 0 ‐ prairie 0 0 Mme SYLLA Gaby

Bail AM305 454 oui 0 ‐ Ancienne Culture 454 0 Mme SYLLA Gaby

Bail AM306 1 170 non 0 ‐ prairie 0 0 Mme SYLLA Gaby

Bail AM317 719 oui 2 aide nettoyage tempête 719 1 438 Mme SYLLA Gaby

Bail AM329 640 oui 1 boisement naturel mixte 640 640 Mme SYLLA Gaby

Bail AM330 4 512 non 0 ‐ prairie 0 0 Mme SYLLA Gaby

Bail AM320 825 oui 1 boisement naturel mixte 825 825 Mme SYLLA Gaby

Bail AM062 1 717 oui 1 boisement naturel mixte 1 717 1 717 Mme SYLLA Gaby

Bail AM063 1 725 non 0 ‐ prairie 0 0 Mme SYLLA Gaby

Bail AM065 11 270 oui partie a 1 boisement naturel mixte 4 000 4 000 Mme SYLLA Gaby

Bail AM069 1 920 oui partie a 1 boisement naturel mixte 1 000 1 000 Mme SYLLA Gaby

Bail AM070 1 810 oui 1 boisement naturel mixte 1 810 1 810 Mme SYLLA Gaby

Bail AM071 5 050 non 0 ‐ prairie 0 0 Mme SYLLA Gaby

Bail AM072 1 763 oui 1 boisement naturel mixte 1 763 1 763 Mme SYLLA Gaby

Bail AM075 2 384 oui 1 boisement naturel mixte 2 384 2 384 Mme SYLLA Gaby

Bail AN157 262 oui 2 boisement feuillus 262 524 Mme SYLLA Gaby

Bail AN161 3 202 oui 2 boisement feuillus 3 202 6 404 Mme SYLLA GABY

Bail AN165 480 non 0 ‐ prairie 0 0 Mme SYLLA Gaby

Bail AN185 425 oui 1 boisement naturel mixte 425 425 Mme SYLLA Gaby

Bail AN186 10 oui 1 boisement naturel mixte 10 10 Mme SYLLA Gaby

Bail AM295 4 157 oui 3 aide boisement tempête 4 157 12 471 Mme SYLLA Jeanne Marie

Bail AM289 7 858 oui 2 aide nettoyage tempête 7 858 15 716 Mme SYLLA Jeanne Marie

Bail AM331 39 688 oui 2 aide nettoyage tempête 39 688 79 376 Mme SYLLA Jeanne Marie

Bail AM068 608 oui 1 boisement naturel mixte 608 608 Mme SYLLA Jeanne Marie

Bail AN166 2 956 oui 2 boisement feuillus 2 956 5 912 Mme SYLLA Jeanne Marie

Bail AN167 1 284 oui 2 boisement feuillus 1 284 2 568 Mme SYLLA Jeanne Marie

Bail AN517 1 436 oui 2 boisement feuillus 1 436 2 872 Mme SYLLA Jeanne Marie

Bail AN170 195 non 0 ‐ prairie 0 0 Mme SYLLA Jeanne Marie

Bail AM105 647 oui 3 aide boisement tempête 647 1 941 Mme SYLLA Jeanne‐Marie

Echange AN204 1 635 oui 1 boisement naturel mixte 1 635 1 635 M. ARSICAUD Jean

Echange AN205 1 709 oui 1 boisement naturel mixte 1 709 1 709 M. ARSICAUD Jean

Echange AN206 6 730 oui 1 boisement naturel mixte 6 730 6 730 M. ARSICAUD Jean

Orpheline AM110 152 non 1 boisement naturel mixte 152 152 M. MUSSEAU Pierre Chemins ruraux parties 6 750 non Chemins 0 0

Total 370 358 246 472 304 883