SOCIETE D’EXPLOITATION DES CARRIERES FARRUSSENG RESUME NON

TECHNIQUE DE

L’ETUDE D’IMPACT

Février 2017 Carrière Farrusseng, Beaulieu (Hérault)

Ce dossier s’adresse au public voulant prendre connaissance,

dans leur ensemble, des informations contenues dans l’étude d’impact. Il répond aux prescriptions réglementaires en vigueur.

Le lecteur souhaitant avoir une information plus complète sur ce

dossier pourra se reporter à l’étude d’impact (Pièce 3) où sont traités avec plus de détails les différents points évoqués ci- après. Résumé non technique de l’étude d’impact

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Résumé non technique de l’étude d’impact

Résumé non technique de l’étude d’impact

CARRIERE FARRUSSENG, BEAULIEU (HERAULT)

1. PRESENTATION DE LA PROCEDURE D’INSTRUCTION

En application de l’article L.515-1 du Titre I du Livre V du Code de l’Environnement, le présent dossier a été établi au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement en vue d’obtenir l’autorisation d’exploiter une carrière de pierres de taille (rubrique 2510.1) sur le territoire de la commune de BEAULIEU dans le département de l’Hérault (34). La demande d’autorisation au titre des installations classées sera instruite suivant une procédure dont le contenu et le déroulement sont définis par les articles R.512-2 à R.512-27 du Code de l’environnement. Le déroulement de la procédure est présenté sur le schéma ci-joint. Par ailleurs, compte-tenu de l’importance et des incidences du projet sur l’environnement, celui-ci est soumis à l’avis de l’autorité environnementale, conformément aux articles L 122-1 et R 122- 1-1du code de l’environnement. L’avis porte sur la qualité du dossier de demande d’autorisation, en particulier de l’étude d’impact et de l’étude de danger, et sur la prise en compte de l’environnement dans le projet. Il sera mis à la connaissance du public au cours de l’enquête publique.

En vertu des textes réglementaires applicables aux installations classées, cette demande d’autorisation sera soumise à une enquête publique intégrée à la procédure administrative. Cette enquête publique intéressera les communes dont une partie du territoire est situé à une distance inférieure à 3 km du périmètre du projet (conformément au rayon d'affichage figurant à l'annexe de l’article R.511-9 du Code de l’environnement : nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement).

Dans le cas du présent projet, il s’agira des communes suivantes :

BEAULIEU – CASTRIES – RESTINCLIERES – SAINT CHRISTOL – SAINT DREZERY – SAINT GENIES DES MOURGUES - SAINT HILAIRE DE BEAUVOIR – SAINT JEAN DE CORNIES - SUSSARGUES

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2. RAISONS A L’ORIGINE DU PROJET ET VARIANTES ETUDIEES

La Société des Carrières Farrusseng est l’une des deux dernières entreprises exploitant encore la pierre calcaire de Beaulieu, dont l’extraction remonterait à l’époque Gallo-romaine. Entreprise familiale depuis une quarantaine d’année, elle a été en activité jusqu’au 23 août 2013, date d’échéance de son dernier arrêté préfectoral d’autorisation. L’autorisation avait été accordée pour une durée de 30 ans, une superficie d’environ 20 000 m² et une production annuelle de 5000 m3 au maximum. L’exploitation de la carrière Farrusseng répondant parfaitement aux attentes du marché et s’intégrant bien dans son environnement paysager et social, c’est tout naturellement que la société a envisagé de poursuite son activité : elle sollicite une nouvelle autorisation portant sur la reprise de sa carrière, mais également sur une extension de sa superficie et une production maximale augmentée. En effet, les réserves de pierres disponibles sur la carrière autorisée en 1983 limiteraient son activité à quelques années, en raison des niveaux (c’est-à-dire les hauteurs de pierres) restant à extraire et de la qualité hétérogène du gisement. Il s’agit donc d’anticiper sur les futures commandes en prévoyant une surface d’exploitation plus vaste et en sollicitant une augmentation de la production maximale. Cette production maximale permettra de répondre à des commandes ponctuellement plus importantes mais également d’extraire une plus grande quantité de blocs si l’exploitation rencontre un niveau de pierre d’une moins bonne qualité.

La société Farrusseng a pour objectif de développer un marché de vente de pierre pour la construction, ce qui est actuellement une activité marginale pour le site.

Les réalisations en pierre de Beaulieu sont essentiellement orientées vers le marché de la décoration (90% des ventes). Les produits finis sont taillés dans de la pierre blanche et nécessitent une valorisation maximale du matériau, ce qui conduit à éliminer les pierres présentant des défauts d’aspect. Accroitre la production pour la construction permettrait dès lors d’utiliser une masse plus importante du gisement. Ce projet va tout à fait dans le sens du marché actuel. En effet, depuis quelques années, la pierre naturelle est de plus en plus prescrite en utilisation d’éléments massifs. On sait qu’aujourd’hui cela va au-delà d’un effet de mode, le consommateur étant de plus en plus attentif à l’aspect naturel du produit ; de plus son rapport économique favorable sur le long terme en fait un atout pour le prescripteur qui voit là une possibilité d’alternative aux autres matériaux de construction. Les professionnels de la région sont à pied d’œuvre pour légitimer l’emploi de la pierre de Beaulieu dans le domaine de la construction et de la décoration. Au niveau national, la création d’un centre technique dédié à la pierre permet aux exploitants de répondre à la demande. Ne pas prendre en compte dès maintenant ces aspects positifs pour l’ensemble de la filière pierre risquerait de conduire à une situation paradoxale : malgré son réel potentiel en matière de gisement, la carrière ne pourrait plus offrir les quantités et la qualité de pierre permettant à la fois d’approvisionner ses marchés habituels et de répondre à une demande croissante allant en se diversifiant. Par ailleurs, du point de vue règlementaire, il n’existe pas de servitude ou de contrainte qui puisse remettre en cause la poursuite de l’exploitation ; notamment, le projet est conforme avec le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de Beaulieu. Enfin la société des Carrières Farrusseng prépare son dossier depuis plusieurs mois en engageant des investigations préalables par des bureaux d’études spécialisés (Les Ecologistes de l’Euzière pour l’écologie, Eau & Géoenvironnement pour l’hydrogéologie et ENCEM pour l’acoustique, le paysage et l’ensemble de

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MODIFICATION DU PROJET :

Réduction du périmètre d’exploitation rd No ECHELLE : 1/ 1 500

Zone exclue pour des raisons écologiques : préservation du gîte du Hibou Grand-Duc 450 m2 Zone exclue pour des raisons écologiques : préservation des chauves-souris Capacité de remblaiement d’environ 8 000 m3

Carrière autorisée par Ancienne fosse d’extraction l’Arrêté Préfectoral du 23/08/1983 Chemin conservé

Extension Ancienne carrière de la zone d’extraction

Limite de la demande d’autorisation retenue (après réduction d’emprise) Extension Limite de la demande d’autorisation initiale (avant réduction d’emprise) de la zone d’extraction

Périmètre d’extraction retenu (après Zone exclue : réduction d’emprise l’approfondissement du niveau d’extraction permet Zone exclue Extension retenue de la zone d’extraction (après réduction d’emprise) de limiter l’emprise spatiale pour des raisons écologiques : - chemin conservé, préservation des Garrigues à Labiès Périmètre d’extraction initial (avant - limitation des perceptions visuelles, 2 réduction d’emprise 3 600 m - évitement secteur soumis à aléa d’inondation Zone exclue du projet d’extraction 9 000 m2 Zone exclue du projet de remblaiement Zone qui ne sera pas extraite mais où sera créé un milieu ouvert Source : Géoportail.gouv.fr 1 850 m2 FARRUSSENG / Beaulieu (34) ENCEM 2013 Résumé non technique de l’étude d’impact l’environnement humain). Ces investigations ont pour but de fournir des connaissances suffisantes sur le site et ses alentours de manière à évaluer au mieux les impacts prévisibles du projet et à mettre en œuvre les solutions adaptées à leur évitement ou leur réduction. Toutes les expertises menées ont montré qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre le développement de l’exploitation et son intégration dans l’environnement, tant naturel qu’humain. Le cas échéant, des dispositions spécifiques seront prises. D’ores et déjà, le projet retenu présente un périmètre réduit par rapport à celui envisagé initialement. En effet, l’analyse hydrogéologique a démontré la possibilité d’approfondir le niveau d’extraction du carreau tout en maintenant une épaisseur de roche suffisante pour assurer la protection des eaux souterraines ; il a alors été jugé préférable d’approfondir l’exploitation plutôt que de l’étendre aux terrains avoisinants. Cela permettra d’atteindre un gisement de meilleure qualité tout en limitant les impacts sur l’environnement.

 « Modification du projet : réduction du périmètre d’exploitation ».

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3. PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU PROJET

3.1 Localisation et occupation des terrains objets de la demande La carrière est située sur la commune de Beaulieu dans l’Hérault, au lieu-dit « Régagnat », au sein du massif du même nom.  « Carte de localisation »

Les terrains objets de la demande sont occupés d’une part par la carrière autorisée par l’arrêté préfectoral du 23 août 1983 et les espaces techniques liés à son fonctionnement (zones de stockage, de découpe et de sciage de la pierre, bureau, parking…), et d’autre part par les terrains à l’état naturel sur lesquels l’exploitation sera étendue. Les nouveaux terrains destinés à être exploités dans les années à venir sont couverts d’une végétation de garrigue (boisement dense majoritairement constitué de chênes verts et de chênes kermès). Les parcelles concernées sont les suivantes :

Parcelle Section Superficie superficie Propriétaire cadastrale totale d’emprise

117 AL 33 215 m² 33 215 m² Commune de Beaulieu

114 pp AL 205 895 m² 16 281 m² Commune de Beaulieu

86 pp AL 576 m² 516 m² FARRUSSENG Jean- Noël

85 pp AL 102 642 m² 11 025 m² Commune de Beaulieu

81 pp AL 1 121 m² 451 m² FARRUSSENG Jean- Noël

 « Etat actuel ».

3.2 Gisement Le gisement disponible sur le site est un calcaire coquillé. A dominante blanchâtre, la couleur de la pierre peut varier du rose à l’ocre clair selon les bancs. Seule une partie de ce gisement (60 %) est exploitable sous forme de blocs commercialisables et de produis finis. La part non commercialisable correspond aux blocs de moindre qualité (environ 30 % du volume extrait) et aux pertes liées aux traits de coupe lors de la découpe des blocs (environ 10 %). Nous verrons que ces « stériles d’exploitation » seront toutefois valorisés en étant utilisés pour la remise en état de la carrière.

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ETAT ACTUEL Nord ECHELLE : 1/ 2 000 Stocks autre société (Société PROROCH)

Entrée

Bureau et parking

Autre carrière (Société PROROCH) Bassin Accès au carreau de décantation Carrière autorisée Hangar par l’Arrêté Préfectoral du 23/08/1983

Bassins de décantation en construction

Hangar en cours Réserve de construction

Limite de la demande d’autorisation Ancienne fosse d’exploitation (antérieure à l’A.P. de 1983) Zone d’extraction envisagée Ancienne carrière Zone de sciage et de taille de la pierre

Zones de stockage Blocs

Produits finis

Source : Géoportail.gouv.fr FARRUSSENG / Beaulieu (34) ENCEM Montpellier 2013 Résumé non technique de l’étude d’impact 3.3 Activités concernées par la demande, superficies et volumes

N°de la Activités Critères Régime nomenclature des ICPE

Superficie totale de la demande : 6ha 14a 88ca

Superficie de la zone d’extraction : 2ha 43a 03ca Autorisation 2510.1 Exploitation de carrière

Production annuelle moyenne : 10 000 tonnes, soit 5000 m3

Production annuelle maximale : 14 000 tonnes, soit 7000 m3

Station de transit de produits minéraux ou de La superficie de la station de 2517 déchets non dangereux inertes autres que Non soumis ceux visés par d’autres rubriques, la transit sera de 5000 m² superficie de l’aire de transit étant :

égale à 5000 m²

Ateliers de taillage, sciage et polissage de Puissance totale : 105 kW minéraux naturels ou artificiels tels que le engendrée par 2 haveuses et 2 Non soumis 2524 marbre, le granite, l'ardoise, le verre, etc. débiteuses fixes

La puissance installée de l'ensemble des machines fixes concourant au fonctionnement de l'installation est inférieure à 400 kW

Cuve double paroi avec détecteur de fuite dans atelier (local fermé en dur avec compteur volumétrique et kit antipollution : 4734 Stockage de gazole non routier Quantité totale de 0,6 tonnes Non soumis (700 litres) ; inférieur à 250 tonnes

Distribution de liquides inflammables : Débit maximum équivalent de 3 1434.1 installation de remplissage des réservoirs des l’installation = 1 m /h donc Non soumis véhicules à moteur inférieur à 5 m3/h

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Résumé non technique de l’étude d’impact 4. MODALITES D’EXPLOITATION

Nous avons vu que des modifications seront apportées par rapport à l’exploitation actuelle, en termes de superficie et de volumes maximal. Pour le reste, aucun changement, concernant la méthode et le rythme de production notamment, ne sera opéré. Le site fonctionnera uniquement dans la journée, de 7h30 à 12 h et de 13h 30 à 17 h. La poursuite de l’exploitation sera opérée selon les étapes suivantes :

4.1 Décapage des terres recouvrant le gisement précédé de travaux de défrichement Le défrichement concernera une superficie de 1, 13 hectares. Il sera réalisé de façon progressive durant les 15 premières années d’exploitation.

Autre carrière (société PROROCH)

Vue (approximative) des secteurs à défricher Carrière FARRUSSENG autorisée par l’arrêté préfectoral du 23/08/1983

Autre carrière (société PROROCH)

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Résumé non technique de l’étude d’impact 4.2 Extraction du gisement L’extraction consiste à découper le gisement en blocs de pierre. Cette opération est réalisée par des haveuses ; elle se déroule de la façon suivante : - le gisement est quadrillé verticalement par la haveuse verticale, - il est ensuite découpé horizontalement par la seconde haveuse.

Vue sur le carreau, les haveuses et les traits de coupe

Les blocs extraits sont de deux dimensions, selon qu’ils sont destinés à être vendus tels quels ou à être découpés dans l’atelier de sciage. Ils sont ensuite repris par un engin de levage puis stockés s’ils sont destinés à être commercialisés tels quels, ou conduits à l’atelier implanté sur le site.

4.3 Transformation des blocs extraits Les blocs issus de la masse et destinés à la découpe sont par la suite sciés sur place grâce à deux débiteuses fonctionnant sous aspersion d’eau pour éviter l’échauffement des lames. Les tranches sont ensuite recoupées en pierres sciées à six faces. Les pierres à six faces peuvent être retaillées ou pas, en fonction des commandes. La taille de la pierre se fait manuellement, en dehors du hangar ; elle ne génère pas de bruit, et une poussière infime.

Débiteuse Outils de taille

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Résumé non technique de l’étude d’impact 4.4 Stockage Les produits destinés à la vente seront stockés dans l’enceinte du site comme illustré sur l’extrait de plan ci- dessous ; il s’agit de blocs bruts ou transformés (tranchés ou pré-sciés) et de produits finis tels que des piliers, colonnes, dalles, balustrades, etc.

Stockage de blocs Exemple de produits finis

5. EVOLUTION TEMPORELLE DE L’EXPLOITATION

Dans le cadre de la future autorisation, la carrière autorisée par l’arrêté préfectoral du 23 août 1983 sera approfondie et les nouveaux secteurs à l’ouest et au sud seront exploités. La progression de l’exploitation a été établie en tenant compte du rythme de production envisagé (5000 m3 en moyenne par an) et de la qualité du gisement. Elle permet également de disposer rapidement d’espaces à remblayer avec les stériles d’exploitation et de commencer la remise en état de la carrière. Ainsi, autant que possible, la remise en état sera coordonnée à l’avancée des travaux d’extraction : lorsqu’une zone de la carrière sera abandonnée (c’est- à-dire lorsqu’elle ne sera plus utilisée pour l’exploitation), des opérations seront mises en œuvre afin de taluter et de végétaliser les fronts. Durant les 5 premières années, l’extraction de la carrière actuelle sera achevée. Parallèlement, l’exploitation débutera sur les nouveaux terrains au sud-ouest (zones « S ») et à l’ouest (zones « N » et « Z »). Durant les années suivantes, l’extraction se fera en parallèle sur les terrains du sud-ouest et de l’ouest. La remise en état globale de l’ensemble du site sera effectuée durant les 6 derniers mois de l’autorisation. La remise en état est décrite au chapitre 14 « Projet de remise en état ».

 carte « Localisation des zones d’extraction ».

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6. DIAGNOSTIC INITIAL : ENVIRONNEMENT PHYSIQUE

6.1 Eaux superficielles et souterraines

Les eaux superficielles Le cours d’eau le plus proche est le ruisseau de Bérange. Il prend sa source en amont de Saint-Drézéry et se jette dans l’étang de au niveau de , après un parcours d’une quinzaine de kilomètres. Il longe le massif de Régagnat au niveau de Sussargues.

Dans le massif de Régagnat, les multiples excavations résultant de l’exploitation de la pierre constituent autant de points bas collectant les eaux de ruissellement. Celles-ci s’y accumulent plus ou moins temporairement, et d’anciennes carrières peuvent être inondées une partie de l’année. Ce phénomène s’observe également sur la partie basse du carreau de la carrière Farrusseng. Les eaux souterraines

Le projet se trouve dans le périmètre de protection rapprochée des captages du Bérange exploités par le Syndicat de Garrigues Campagne et autorisés par l’arrêté préfectoral n° 2003-01-3522 du 08/10/2003. Les captages sont situés à environ 700 mètres au point le plus près.

L’aquifère exploité du Burdigalien inférieur est captif à sub-captif, libre sur les limites est et nord, à l’est de la rivière du Bérange et donc au droit des captages du Bérange et des carrières de Beaulieu.

6.2 Facteurs climatiques Le secteur est soumis aux influences climatiques du régime méditerranéen : un été chaud et sec suivi d'un automne aux pluies abondantes, devenant de plus en plus intenses lorsque l’on s’éloigne de la mer. Les vents dominants sont de secteur Nord-est (Mistral), Nord-ouest (Tramontane) et, dans une moindre mesure, de secteur Sud-est (Marin).

6.3 Qualité de l’air Localement, la carrière Farrusseng se trouve dans un environnement boisé, mais limitrophe de la carrière de pierre de taille PROROCH. Cette exploitation peut être considérée comme non polluante, au même titre que la carrière Farrusseng. Notons que la mairie de Beaulieu nous confirme l’absence d’étude sur la qualité de l’air sur la commune1.

1 Pas de dispositif régional de surveillance de la qualité de l’air (Air Languedoc-Roussillon). Les stations de mesure les moins éloignée de Beaulieu sont celles de St-Gély-du-Fesc, en zone périurbaine nord et celle de Lunel-Viel, en zone industrielle. Il semble difficile d’en extrapoler les résultats.

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7. DIAGNOSTIC INITIAL : MILIEU NATUREL

 Le diagnostic du milieu naturel a été établi par l’association naturaliste Les Ecologistes de l’Euzière. Les informations données ici en sont issues.  Les inventaires ont été menés sur la zone d’étude déterminée par les écologues, zone plus vaste que l’emprise du projet d’extension de la carrière. Les habitats et les espèces évoqués ci-après ne sont donc pas obligatoirement situés dans le périmètre du projet.

7.1 Contexte écologique La carte ci-dessous permet de localiser les ZNIEFF et les zonages Natura 2000 sur la zone du projet ou à proximité. A noter qu’une notice d’incidences Natura 2000 a été réalisée en raison de présence de la ZPS à 5 Km du projet.

Hautes Garrigues du Montpelliérais

= à 1, 5 Km Hautes Garrigues du Plaine de Beaulieu et de Montpelliérais = à 1, 6 Km = à 5 Km

Vallée de la rivière Mares et bois des ZN du Bérange carrières de = à 200 m Beaulieu = Sur zone du projet Garrigues Basses de Sussargues = à 1, 2 Km

7.2 Les habitats naturels Quatre habitats naturels présentent un intérêt fort ou majeur : les Garrigues à labiées, les pièces d’eau abritant des batraciens d’intérêt patrimonial, dont une avec tapis de characées présentant un lieu de reproduction pour la reproduction et l’alimentation de Tritons et les pelouses à Aphyllantes, participant à la mosaïque d’habitats ouverts au sein du massif forestier.  Carte « Types d’habitats »

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7.3 La flore Trois espèces patrimoniales ont été identifiées, que l’on retrouve au sein de l’habitat «Garrigues à labiées » (voir carte des habitats ci-avant) : l’Hélianthème poilu, la Bugrane sans épines et la Germandrée de la clape.

7.4 La faune Concernant les oiseaux, une espèce dont la valeur patrimoniale est modérée a été rencontrée sur le site : le Grand-Duc d’Europe. Une aire de nidification récente avec des restes de repas a été trouvée sur le site (au niveau de la carrière autorisée par l’arrêté préfectoral de 1983). Etant donné les exigences de l’espèce concernant sa reproduction et la rareté des sites de reproduction, l’intérêt du site pour le Grand- Duc est jugé fort. A noter que dans le cadre de l’évaluation des incidences Natura 2000, le Grand-duc a été identifié comme étant un enjeu sur le site.

Des chauves-souris ont été enregistrées sur la zone d’étude, signifiant la présence quasi certaine d’une colonie de Pipistrelles communes dans une des fissures des anciennes carrières présentes sur le site. Ces parois peuvent être aussi utilisées par le Vespère de Savi pour gîter durant la journée. Compte tenu des espèces présentes, de l’activité et de l’intérêt du site dans le contexte paysager proche, l’enjeu chiroptérologique apparaît modéré sur la zone d’étude.

Quatre espèces de reptiles ont été contactées, qui présentent toutes une valeur patrimoniale modérée : la Couleuvre à collier, le Lézard catalan, le Lézard vert et le Psammodrome algire. Dans sa partie sud, la zone d’étude présente un intérêt modéré pour les reptiles.

Concernant les amphibiens, notons la présence de Tritons marbrés à forte valeur patrimoniale, dans les mares temporaires qui se sont formées dans les excavations des anciennes carrières. Le site présente un intérêt très fort pour le Triton marbré.

Aucun enjeu particulier n’a été identifié pour les insectes.

7.5 Bilan La carte ci-après permet de localiser les enjeux écologiques sur la zone d’étude.  « Localisation des enjeux écologiques ».

7.5 Les continuités écologiques Le projet ne constitue pas un élément fragmentant pour les deux continuités écologiques présentes sur le territoire : le massif boisé correspondant à la ZNIEFF « Mares et bois des carrières de Beaulieu » et le réseau de mares où l’on retrouve de nombreux amphibiens.

7.6 Les espaces forestiers La carrière Farrusseng est implantée au sein du massif forestier de Régagnat.

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Résumé non technique de l’étude d’impact Enjeu = chauves-souris Enjeu = chauves-souris (anciennes carrières) eu = Triton marbré marbré eu = Triton j En eu = Hibou Grand-Duc Grand-Duc eu = Hibou j En tiles tiles p eu = re j En eu = flore et habitats et habitats eu = flore j En Enjeu = Psammodrome algire Enjeu = Psammodrome

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8. DIAGNOSTIC INITIAL : PAYSAGE ET PERCEPTIONS VISUELLES

Le diagnostic initial fait apparaitre un contraste entre deux espaces caractéristiques : les villages dans la plaine et les carrières, anciennes ou actuelles, aux formes géométriques strictes, dans le massif fermé et dense de Régagnat. La carrière, dans ses limites actuelles, reste globalement très peu visible proportionnellement à sa surface, grâce à la végétation environnante et au relief. Trois points de vue ont toutefois été mis en évidence :

. Point 1 : depuis la partie haute des lotissements de la Croix de Reboul et des Fontaines à Sussargues, . Point 2 : depuis la départementale 54 en venant de St-drézéry, . Point 3 : depuis le chemin de Claudel à St-Drézéry.

Les éléments de l’exploitation actuellement visibles sont la grue installée au niveau de l’atelier de sciage, mais qui devrait être retirée lorsque le nouvel hangar en cours de construction sera terminé, les hangars et les blocs stockés dans le secteur nord de l’emprise.

Enjeux du projet :

 Conserver la confidentialité visuelle actuelle du site ;

 Intégrer la vocation future du site dans son environnement (ambiance de garrigue, intégration au patrimoine artisanal de Beaulieu) ;

 Prendre en compte les enjeux en termes d’écologie (voir les paragraphes 7.1 à 7.2 ci-avant).

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Carte des points de vue, extraite de l’étude paysagère annexée à l’étude d’impact (échelle d’origine 1/40 000, non respectée ici).

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Résumé non technique de l’étude d’impact 9. DIAGNOSTIC INITIAL : ENVIRONNEMENT HUMAIN

9.1 Population et habitat La commune de Beaulieu compte 1 641 habitants (recensement de 2009). Cette population a triplé depuis les années 70. Globalement, la même tendance s’observe aux alentours, à l’image de l’évolution de la périphérie de Montpellier. Les secteurs d’habitation les plus proches de l’exploitation et les distances au projet (distances à vol d’oiseau par rapport à limite de la demande administrative) sont illustrés sur la cartographie ci-contre. Mais plus encore que les distances, ce sont le relief et le couvert végétal dense dans lequel s’insère la carrière qui l’isolent des secteurs d’habitations.

 Planche « Environnement humain »

9.2 Principales filières économiques locales et espaces agricoles L’économie locale est traditionnelle. Elle est faite de commerces de proximité, d’agriculture, d’artisanat, de petites entreprises, auxquels il faut ajouter pour Beaulieu l’exploitation de deux carrières de pierre de taille.

La viticulture est la culture dominante, avec des productions classées en AOC (Coteaux du Languedoc). Le territoire en AOC Coteaux du Languedoc s’étend sur 170 ha environ (Source : PLU de Beaulieu) ; les parcelles sont éloignées de la carrière Farrusseng, distantes de plus de 850 mètres. Les cultures sont situées principalement dans les plaines du Bérange et du nord-est de la commune.  Planche « Environnement humain »

9.3 Patrimoine culturel et archéologique L’exploitation de la pierre de Beaulieu s’inscrit à part entière dans les activités traditionnelles locales, et la carrière Farrusseng participe donc entièrement de ce patrimoine (voir : Espaces de loisir ci-après).

Aucun Monument Historique protégé ne se situe dans un rayon de 500 mètres de la carrière. Les monuments identifiés dans les environs mais à plus de 500 m du site, sont l’église de Sussargues et la Chapelle Notre-Dame de la Pitié, à Beaulieu. Aucun vestige archéologique et aucun terrain susceptible d’en abriter, ne nous a été signalés par la DRAC du Languedoc-Roussillon (Direction Régionale des Affaires Culturelles).

9.5 Espaces de loisir Le massif de Régagnat, parcouru par de nombreux chemins, est un lieu de randonnées pédestres, cyclistes et équestres. Ces promenades souvent familiales, sont l’occasion de découvrir le caractère patrimonial du massif ou subsiste les vestiges des anciennes carrières.

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ENVIRONNEMENT HUMAIN Nord Habitat, espaces agricoles et de loisirs ECHELLE : 1/ 25 000

RD118

St-DREZERY

RESTINCLIERES

BEAULIEU RD118 E3

RD120

RD54 RD118 E2

RD171 850 m 740 m

SUSSARGUES 370 m RD610

320 m 480 m

Emprise de la demande d’autorisation

Autre carrière en activité (Proroch)

RD54 Principales zones d’habitations

Principales routes RD118 E2 Massif boisé de Regagnat

Secteurs classés AOC «Coteaux du Languedoc» (Source : PLU de Beaulieu) ST-GENIES-DES-MOURGUES

Bâti agricole isolé/mas

ZAC du Renard

Promenade et découverte de l’une des anciennes carrières

Source : Géoportail.gouv.fr

FARRUSSENG / Beaulieu (34) ENCEM Montpellier 2013 Résumé non technique de l’étude d’impact

En effet, un parcours de découverte explicatif a été mis en place par les communes de St-Géniès-des – Mourgues, Beaulieu et Sussargues. Ce projet a été conduit par Jean Farrusseng (il a développé l’exploitation de la carrière Farrusseng avec son père André en 1956) et M. Delon.

Promeneurs dans une ancienne carrière Les anciennes carrières situées dans l’emprise de demande d’autorisation (non concernée par le projet d’exploitation)

9.4 Biens matériels à proximité L’entrée de la carrière Farrusseng se trouve à environ 300 m de la route départementale D118 E 2, empruntée par les transporteurs assurant les livraisons.  « Transport des matériaux » Aucun ouvrage de distribution d’énergie ou d’eau, ou de téléphonie, n’est implanté à proximité du projet. Les bâtiments les plus proches sont ceux de la carrière limitrophe PROROCH.

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TRANSPORT DES MATERIAUX Nord ECHELLE : 1/ 25 000

RD118

St-DREZERY

Vers A.9 NÎMES BEAULIEU

RESTINCLIERES

RD118 E2

SUSSARGUES

RD610

ST-GENIES-DES-MOURGUES

Emprise de la demande d’autorisation Vers A.9 Transport des matériaux MONTPELLIER

Source : Géoportail.gouv.fr

FARRUSSENG / Beaulieu (34) ENCEM Montpellier 2013 Résumé non technique de l’étude d’impact 10. DIAGNOSTIC INITIAL : DOCUMENT D’URBANISME, PRINCIPAUX SCHEMAS, SERVITUDES ET CONTRAINTES REGLEMENTAIRES

10.1 Plan Local d’Urbanisme de la commune de Beaulieu Le PLU de la commune de Beaulieu a été approuvé le 19 septembre 2011. La carrière de la société Carrières Farrusseng est inscrite en zone 4N où sont admis : « Les carrières existantes et leurs extensions (installations classées) pour l’exploitation des sous-sols si elles sont situées dans des secteurs protégés au titre de l’article R 123-11c2 en raison de la richesse du sol et du sous-sol et si elles respectent les orientations du schéma départemental des carrières. Le secteur 4N est couvert pour sa majeure partie par une servitude AS1 (DUP du 18/10/2003) interdisant l’exploitation de nouvelles carrières et règlementant l’extension des carrières antérieures à la DUP : l’étude d’impact présentée à l’appui de la demande d’extension comportera une étude hydrogéologique tenant compte de l’importance de la ressource en eau existante dans ce secteur et sa vulnérabilité ».

La carrière est antérieure à la DUP du 18/10/2003 : son extension est donc possible sous couvert d’une étude hydrogéologique Une étude a été réalisée par M. Pappalardo, hydrogéologue agrée (Eau & géoenvironnement) ; elle est intégrée à l’étude d’impact et démontre l’absence de risques pour la ressource en eau tout en présentant les mesures de protection adoptées.

En outre, le PLU de Beaulieu présente une cartographie des orientations à l’échelle du territoire communal. Les carrières y sont représentées avec la légende suivante : « Carrières en activité participant à l’économie traditionnelle du village et à son identité (extension possible) ».

10.2 Schéma de cohérence Territoriale (SCOT) La commune de Beaulieu est intégrée au SCOT de l’Agglomération de Montpellier, approuvé le 17 février 2006. Le Document d’orientations générales (DOG) du SCOT relève la nécessité de « Préserver la proximité des ressources en matériaux ». Concernant les espaces de garrigues et boisés, il précise que « sont admis : les équipements d’intérêt général : notamment (…) les carrières (…) pour autant que leur localisation réponde à une nécessité technique avérée et que leur implantation participe d’une intégration harmonieuse et adaptée à l’environnement. » Plus précisément, le DOG a consacré un Plan de secteur à la zone Cadoule et Bérange où se situe, dans sa partie nord, la commune de Beaulieu. L’économie traditionnelle, l’identité locale « également marquée par l’exploitation ancienne de carrières de calcaires blancs » sont pointées.

L’exploitation de la carrière Farrusseng apparait donc tout à fait compatible avec la vision et les objectifs du SCOT. L’étude d’impact montre que tout est fait pour assurer l’intégration du projet dans son environnement naturel et humain.

10.3 Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) L’enquête publique concernant le SRCE du Languedoc-Roussillon s’est tenue du 16 juin au 16 juillet 2015 inclus. Les terrains de l’extension de la carrière se trouvent au sein d’un réservoir de biodiversité identifié par la trame Verte et bleue et la sous-trame des milieux forestiers : le massif forestier du Régagnat .Les Ecologistes de l’Euzières notent cependant que le projet n’aura pas d’incidences sur les continuités écologiques locales.

2 Code de l’urbanisme : les secteurs protégés en raison de la richesse du sol ou du sous-sol, dans lesquels les constructions et installations nécessaires à la mise en valeur de ces ressources naturelles sont autorisées.

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Résumé non technique de l’étude d’impact 10.4 Bois soumis à autorisation de défrichement La poursuite de l’exploitation entraînera la suppression de boisements de garrigue ; ce déboisement nécessite le dépôt d’une demande de défrichement sur le secteur concerné, soit sur 1, 47 hectares. Un dossier d’autorisation administrative de défrichement est déposé parallèlement au présent dossier.

10.5 SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) – SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) Le projet doit respecter les orientations du SDAGE du bassin Rhône-Méditerranée approuvé par arrêté préfectoral en date du 20 novembre 2009. Celui-ci fixe pour une période de 6 ans les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et intègre les obligations définies par la directive européenne sur l’eau, ainsi que les orientations du Grenelle de l’environnement pour un bon état des eaux d’ici 2015. Beaulieu fait partie du sous bassin versant de l’étang de l’Or du bassin Rhône Méditerranée. Selon le SDAGE, ce sous bassin versant n’a pas été identifié pour mener des actions de résorption du déséquilibre ou des actions de préservation de l’équilibre. « Les grands enjeux de l’eau du bassin Rhône-Méditerranée concernent le partage de l’eau, la restauration et la préservation des milieux aquatiques et la lutte contre les pollutions. » L’organisation et le fonctionnement l’exploitation se feront en privilégiant la prévention et les interventions à la source, pour plus d’efficacité dans la lutte contre les pollutions chroniques ou accidentelles. Le projet ne nuira pas à la préservation de la qualité des eaux superficielles et souterraines dans la mesure où toutes les précautions seront prises pour éviter les pollutions.

L’exploitation sera située hors du lit mineur et hors lit majeur de tout cours d’eau (ici le Bérange).

La commune ne Beaulieu n’est intégrée à aucun SAGE.

10.6 Schéma Départemental des Carrières de l’Hérault (SDC 34) Le SDC est un document qui définit les conditions générales d’implantation des carrières dans le département (intérêt économique, ressources et besoins en matériaux, protection des paysages, des sites et des milieux sensibles, utilisation économe des matières premières, conditions de remise en état...) Toutes les autorisations de carrières doivent être compatibles avec ce schéma. Le SDC de l’Hérault a été approuvé par Arrêté préfectoral le 22 mai 2000.

Le projet présenté respecte les orientations du Schéma des carrières.

En outre, le choix de poursuivre l’exploitation du site va dans le sens du SDC 34 qui privilégie les reprises et extensions de carrières existantes, plutôt que l’ouverture de nouvelles exploitations.

10.7 Plans de prévention des risques naturels La commune est dotée d’un PPRI (PPRI du Bérange) approuvé par arrêté préfectoral du 18 mars 2004. La zone N du PLU, dans laquelle s’inscrit la carrière, est partiellement concernée par le risque d’inondation (classée en zone inondable rouge naturelle au PPRI). Toutefois, la zone 4N qui correspond plus précisément à l’implantation de la carrière n’est pas classée en zone rouge.

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Emprise de la demande Zone rouge d’autorisation de la du PPRI carrière Farrusseng

Extrait de la carte « Prévention des risques d’inondation (PPRI) Commune de Beaulieu »

La carrière se situe également dans une zone d’aléa feu de forêt moyen (sources : PLU de Beaulieu et cartographie interactive CARMEN) mais ne dispose pas d’un Plan de Prévention des Risques d’Incendies de Forêt (PPRIF).

10.8 Périmètres de protection des captages d’eau potable  Voir au paragraphe 6.1 « Eaux superficielles et souterraines ».

10.9 Sites classés ou inscrits, Monument historique, site archéologique, Aires de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine Aucun de ces éléments du patrimoine n’est présent sur le secteur.

10.10 Appellation d’Origine Contrôlée viticole (AOC) Selon l’INAO, les communes de Beaulieu, Restinclières, St.-Génies-des-Mourgues, Sussargues et Saint- Drézéry appartiennent à l’aire géographique des AOC Coteaux du Languedoc, Huile d’olive de Nîmes et Taureau de Camargue - (zone sèche). L’AOC Coteaux du Languedoc est suivi de la dénomination Grès de Montpellier sur les cinq communes. L’appellation Vérargues se retrouve, en outre, à Restinclières et à St.-Géniès-des-Mourgues.

 Voir également au paragraphe 9.2 « Principales filières économiques locales et espaces agricoles ».

10.11 ZNIEFF, réseau Natura 2000, ZICO  Voir au paragraphe 7.1 « Contexte écologique ».

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11. DIAGNOSTIC INITIAL : ENVIRONNEMENT SONORE

Un constat acoustique des niveaux sonores de l’environnement de la carrière (avec et sans activité du site) a été réalisé par un acousticien (bureau d’étude ENCEM) le 24 avril 2013.

Les mesures ont permis de qualifier l’environnement sonore du site. Celui-ci est calme, représentatif d’une zone rurale. Le trafic routier sur les routes d’accès au site est faible. Les valeurs d’émergence constatées sur l’ensemble des points situés en zone à émergence règlementée (ici, des habitations) respectent la règlementation en vigueur.

Les niveaux de bruit ambiant (bruit mesuré lorsque la carrière est en activité) répondent aux prescriptions règlementaires en vigueur.

 Carte des mesures de bruit.

12. ANALYSE THEMATIQUE DES EFFETS DU PROJET ET DES MESURES DE PROTECTION ENVISAGEES

21.1 Eaux superficielles et souterraines Eaux superficielles Effets sur les eaux superficielles : Le projet ne présente pas de risque de pollution par des eaux qui se seraient chargées en matières en suspension (fines particules minérales) ou en hydrocarbures.

Du fait de l’absence d’écoulement pérenne sur le site, la poursuite de l’exploitation ne fera pas obstacle ni ne modifiera le cheminement d’un cours d’eau. Mesures : Les eaux de précipitation ruisselant sur la carrière se concentreront, comme cela était le cas lors de la précédente autorisation, au niveau d’un point bas du carreau où elles décanteront. Les eaux provenant du sciage des blocs sous aspersion seront dirigées vers un bassin de décantation. Les risques liés aux hydrocarbures seront contenus : voir ci-dessous « Eaux souterraines ».

Eaux souterraines Effets sur les eaux souterraines : La ressource locale en eau est exploitée pour l’alimentation en eau potable et la carrière se trouve dans le périmètre de protection rapprochée des captages du Bérange ; il faut parer à toute pollution de cette ressource. Le risque identifié est lié à une pollution des eaux par des fuites d’hydrocarbure.

Mesures : La première mesure de protection des eaux souterraines consiste à limiter la profondeur de l’exploitation de façon à conserver une épaisseur de roche suffisante au-dessus de l’aquifère, permettant d’intervenir avant que des produits polluants n’atteignent celui-ci. Les cotes de fond à ne pas dépasser ont été déterminées par l’hydrogéologue M. Pappalardo (Eau & Géoenvironnement). D’autres mesures de prévention ou d’intervention seront prises : notamment, comme actuellement, le fuel sera stocké dans un bâtiment fermé au sol étanche, dans une cuve située dans un coffre de rétention à double paroi étanche. Le plein des engins se fera en bord-à-bord grâce à une pompe distributrice à arrêt automatique. Le site sera équipé de kits anti-pollution.

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12.2 Sol Effets sur le sol : La poursuite de l’exploitation implique le déboisement et le décapage du secteur restant à exploiter, soit 1,47 ha. Le décapage de la terre végétale peut entraîner une dégradation de ses qualités ; en outre, l’enlèvement du sol accroît le ruissellement et l’infiltration, augmentant ainsi les risques en cas de pollution par des hydrocarbures. Les effets sont estimés comme étant faibles en raison des mesures qui seront adoptées.

Mesures : Le déboisement et le décapage s’effectueront par campagne ponctuelles en fonction de l’avancée de l’exploitation. La circulation des engins sera limitée afin d’éviter la dégradation du sol. Les mesures prises pour la protection des eaux participeront également à la protection du sol.

12.3 Qualité de l’air Effets sur la qualité de l’air : Aucun risque de pollution atmosphérique, liée d’émissions de gaz et de fumées, n’est identifié en raison du faible nombre d’engins sur le site et de leur conformité avec la règlementation en vigueur en matière de pollution.

Mesures : Les engins seront révisés et entretenus régulièrement.

12.4 Paysage et points de vue Effets sur le paysage et les visibilités : D’un point de vue paysager, les effets du projet seront identiques à ceux de la carrière actuelle, mais avec des extensions dans le temps et l’espace. Le défrichement se traduira dans le paysage par la mise à nu d'une roche dont la couleur claire tranchera avec celle des terrains voisins. Concernant les visibilités, la poursuite de l’exploitation pourrait rendre visible, pour Sussargues (lotissement de la Croix de Reboul et des Fontaines), le sommet du front est. L’impact est jugé modéré. Mesures : La remise en état du front Est sera menée de façon à offrir des points de vue sur des « talus » végétalisés, et non pas sur des surfaces contrastant avec l’environnement.

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Illustration de la remise en état du front (en vert hachuré), permettant de rendre les impacts « faibles » depuis Sussargues.

12.5 Habitats naturels, flore et faune Effets sur les habitats naturels, la flore et la faune : En l’absence de mesures, les effets seraient la destruction d’habitats et d’espèces : Garrigues à labiées, flore (Teucrium polium subsp. clapae), reptile (Psammodrome algire), chauves-souris, Grand-duc (voir les enjeux au paragraphe 7.5 ci-avant). Du point de vue des incidences Natura 2000 (ZPS « Hautes garrigues du Montpelliérais »), l’étude des Ecologistes de l’Euzière à conclut que le projet n’impacterai pas le Hibou Grand-Duc, moyennant certaines mesures. Mesures : La principale mesure, permettant d’éviter la majorité des effets, consiste en une réduction du périmètre de l’exploitation. La carte « Modification du projet : réduction du périmètre d’exploitation » présentée en début de document indique les zones évitées et les espèces ainsi préservées. Les autres mesures consistent en un planning pour le défrichement et un suivi par un écologue afin de vérifier la bonne application des mesures, leur pertinence et proposer si besoin des adaptations « en cours de route ».

12.6 Espaces forestiers Effets sur les espaces forestiers : La poursuite de l’exploitation entraînera la disparition d’environ 1,47 ha de boisement, avec les effets sur les habitats, la flore et la faune cités ci-avant. Des risques d’incendie existent : un accident ou un court-circuit sur un engin lors des phases de défrichement pourraient entraîner un départ de feux. Un incendie sur l’exploitation pourrait se propager aux boisements voisins. Mesures : Durant les phases de défrichement, la vigilance sera accrue ; les végétaux coupés ne seront pas brûlés sur place afin d’éviter la transmission d’étincelles vers les boisements voisins. Tous les engins et matériels utilisés seront régulièrement contrôlés. Des extincteurs portatifs seront mis à disposition dans les engins et au niveau des postes de sciage et de découpe des blocs.

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Résumé non technique de l’étude d’impact 12.7 Espaces agricoles Effets sur les espaces agricoles : Aucun effet négatif n’est identifié : l’extension de la carrière ne concerne pas de terrains agricoles ; ceux-ci sont éloignés du site. Pas de pollution possible des cultures.

Mesures : Aucune mesure n’est à envisager.

12.8 Espaces de loisir Effets sur les espaces de loisir : Le projet évite les chemins pratiqués par les promeneurs et n’aura pas d’effet négatif sur les loisirs. Mesures : Toutes les mesures seront prises dans le cadre de l’extension de la carrière pour assurer la sécurité des promeneurs (voir paragraphe 12.5 ci-après). Les anciennes carrières qui seront incluses dans le périmètre d’autorisation du projet seront préservées.

12.9 Patrimoine Effets sur le patrimoine : D’un point de vue patrimonial, la carrière joue un rôle positif : l’exploitation de la pierre de Beaulieu participe de l’histoire, de la culture de la commune. Ce projet aura donc un effet positif pour le patrimoine local.

Mesures : Aucune mesure n’est à envisager.

12.10 Biens matériels Effets sur les biens matériels : Aucun effet négatif n’est identifié en raison de la nature des activités exercées et de la distance des habitations ; le trafic des camions induits par l’exploitation demeurera modeste, ainsi, pas plus qu’aujourd’hui, ce dernier n’aura de conséquence sur la voierie (risque de déformation de la chaussée).

Mesures : Pas de mesure particulière.

12.11 Bruit Effets sur l’environnement sonore : le bruit ne constitue pas un enjeu dans le cadre du projet. Pas plus que lors de l’autorisation précédente, l’exploitation ne sera source de nuisances sonores pour le voisinage, tant durant la phase de travaux (défrichement et décapage des terrains, réalisés avec peu de machines et sur des temps d’intervention limités en raison des surfaces relativement faible : moins de 1,5 hectares) que durant l’exploitation proprement dite (activités d’extraction des blocs et de transformation au niveau de l’atelier). En règle générale, le trafic des camions restera inchangé dans le cadre du projet : 2 semi-remorques par semaine pour le transport des blocs et 2 plateaux par semaine pour la livraison des produits taillés. Lors de possibles pics de production, ce trafic concernerait 3 semi-remorques et 3 plateaux par semaine au maximum.

Mesures : Les mesures, simples, consisteront en un entretien régulier des pistes et des engins et en une vitesse de roulage réduite.

12.12 Poussières Effets sur l’empoussièrement : l’impact de la carrière sur les émissions de poussière sera très faible. Le poste émetteur de poussière ne sera pas différent de celui de la carrière autorisée par l’arrêté préfectoral de 1983 : il s’agit du roulage des engins et camions. Cependant, cet effet est très limité du fait du nombre réduit d’engins– deux chargeurs transportant les blocs extraits de la zone d’extraction aux zones de transformation ou de stockage et au chargement des camions et du peu de rotations de camions de livraison.

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De plus, le sciage de la pierre étant réalisé sous aspersion d’eau, ces phases ne génèrent aucun envol de poussières.

Mesures : la vitesse de roulage sera limitée, ce qui permet de réduire la remise en suspension dans l’air des poussières. Aucune mesure supplémentaire n’est nécessaire.

12.13 Emissions lumineuses Effets sur les émissions lumineuses : aucun effet négatif n’est identifié, l’exploitation sera menée uniquement de jour.

Mesures : pas de mesure particulière.

12.14 Déchets Effets sur la production de déchets : La production de déchets sur la carrière ne constitue pas un enjeu particulier. Il s’agit de déchets banals (papier, verre, plastique, caoutchouc…). Les seuls déchets qui seront produits par les travaux de défrichement seront des résidus végétaux (souches, branchages…).

Mesures : Les déchets produits par les travaux et par l’exploitation de la carrière seront stockés en bennes et régulièrement évacués vers des filières agréées.

12.15 Sécurité des tiers Effets sur la sécurité des tiers : Les risques pour la sécurité des personnes sont jugés faibles en raison des mesures de sécurité déjà adoptées et qui seront étendues aux nouveaux terrains.

Mesures : Les mesures concernent la sécurisation des accès et des abords de l’exploitation.

A noter : la société ne dispose pas de ses propres camions de livraison : ce sont des transporteurs privés qui viennent chercher les produits.

Piste d’accès ceinte de murs de Blocs barrant le passage Aménagement de l’accès sur la blocs et portail et panneau « Danger » route départementale

12.16 Hygiène et santé publique Effets sur l’hygiène et la sécurité publique : le seul risque possible pour serait lié à une infiltration d’hydrocarbure dans les eaux souterraine captées pour l’alimentation en eau potable. Nous avons vu plus haut que les volumes d’hydrocarbures en jeu sont faibles, et que le risque est limité.

Mesures : toutes les mesures prises dans le cadre de la protection des eaux et du sol, de réduction des poussières et de niveaux sonores, par ailleurs peu élevés.

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Résumé non technique de l’étude d’impact 13. IMPACTS RESIDUELS APRES MESURES

13.1 Habitats, faune, flore Selon Les Ecologistes de l’Euzière, après mise en place des différentes mesures citées dans les paragraphes précédents, l’impact du projet d’extension de la carrière est jugé très faible.

13.2 Espaces forestiers Les 1, 47 hectares déboisés ne seront pas reconstitués mais, à terme, l’exploitation créera des milieux ouverts favorables à la biodiversité. L’impact résiduel est donc considéré comme faible d’un point de vue quantitatif mais positif d’un point de vue qualitatif.

13.3 Paysage et visibilités L’impact visuel sur une carrière en exploitation sera rendu faible grâce aux mesures de remise en état coordonnée. Il en est de même pour l’impact paysager. A l’état final, l’impact du projet sur le paysage sera donc direct et permanent mais les travaux de remise en état contribueront à intégrer le site dans son environnement.

13.4 Eaux souterraines M. Pappalardo (hydrogéologue agréé) juge les impacts résiduels très faibles au niveau qualitatif et positifs du point de vue quantitatif car on améliorera la recharge de l'aquifère (moindre évapotranspiration, concentration localisée plus proche du niveau piézométrique...)

13.5 Sol Impact résiduel très faible.

13.6 Bruit Impact résiduel très faible.

13.7 Trafic Impact résiduel très faible.

13.8 Eaux souterraines Impact résiduel très faible.

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14. EFFETS CUMULES AVEC LES AUTRES PROJETS CONNUS

Il s’agit d’évaluer si le projet d’extension de la carrière Farrusseng (défrichement et exploitation proprement dite) est susceptible d’entraîner des effets cumulés notables sur l’environnement (effets majorés ou supplémentaires) avec d’autres projets ayant été recensés. Le « projet connu » identifié après avoir effectué des recherches sur les sites de la DREAL et de la DDTM, est le Projet d’aménagement de la ZAC du renard sur la commune de Beaulieu. Il a fait l’objet d’une étude d’impact et l’avis de l’Autorité environnementale a été émis le 20 juillet 2012.

Ce projet prévoit la construction de 240 logements individuels, groupés et collectifs et d’un équipement sportif ; il s’étendra sur 16,3 hectares dans le prolongement de l’urbanisation des communes de Beaulieu et de Restinclières le long de la RD 118 E2, au sein d’une zone de garrigue arbustive.

Le projet d’extension de la carrière Farrusseng et le projet de la ZAC du Renard sont distants de 740 mètres.

Après avoir pris en compte l’avis de l’autorité environnementale émis sur le projet de ZAC, nous avons examiné la possibilité d’un accroissement du risque de pollution de la ressource en eau, d’une augmentation des risques de feu de forêt et des impacts sur le milieu biologique (habitats, flore, faune et corridors) ; les effets sur le paysage et les visibilités ont également été étudiés.

Au vue des mesures prévues dans le cadre des travaux de défrichement et de l’extension de la carrière Farrusseng et de l’implantation géographique de chacun des projets, le cumul de ces deux aménagements ne nous semble pas susceptible d’entraîner des effets majorés ou supplémentaires sur l’environnement.

15. PROJET DE REMISE EN ETAT

Les objectifs de la remise en état sont triples :

- réintégrer la carrière dans son environnement naturel de garrigue, - créer des conditions favorables pour la biodiversité (selon les recommandations des écologues), - intégrer le site au patrimoine de la pierre de taille de Beaulieu tout en valorisant sa spécificité (carrière moderne aux formes géométriques strictes, point haut du massif de Regagnat offrant une vue panoramique de qualité, lien entre les anciennes carrières du sud et celle du nord du massif...) Pour ce faire, la remise en état se fera progressivement, de façon coordonnée à l’exploitation, puis sera achevée durant les 6 derniers mois de l’autorisation. Le plan d’état final illustre et décrit le projet de réaménagement du site, en expliquant les objectifs de chaque type d’aménagement projeté.

 Planches « Plan d’état final réaménagé » (extrait de l’étude paysagère)

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Octobre 2013

Marches d’escaliers et paliers : Mare Temporaire : Zone laissée Le bassin de décantation en l’état pour mettre en place un talutage des fronts sous forme de sera converti en mare tem- préserver le Echelle = 1 : 1500 talus ou de replats végétalisés en alternance avec des poraire et constituera donc Grand-Duc marches d’escaliers de 1,4 ou 2,8 m de haut, constituées une zone humide d’un fort 75 Gîte à chauves-souris : d’alignement de blocs taillés non commercialisés. intérêt écologique. Au sud du site, une ancienne fosse d’ex- traction, abritant actuellement des chauves- 90 80 souris, sera conservée telle quelle. Anciennes carrières : 85 Situées dans le périmètre d’autorisation, ces anciennes 70 carrières représentent un grand attrait pour les ran- donneurs. Des mares tempo- 85 raires s’y trouvent également. 85 80 80 80 85

73.5 80.5 83.3 67.9 80.5 75 80 Fronts résiduels : Des fronts résiduels seront partielle- 75 ment maintenus en limite ouest pour des 69.3 65.1 65 75 trace du côté artisanal et traditionnel des 78.4 carrières locales. 70 Milieux ouverts : Les zones centrales des carreaux d’ex- 63.7 ploitation les plus récents ne seront pas 67.9 67.9 remblayées de façon à ce qu’elles soient 75 très peu regagnées par la végétation. Périmètre d’autorisation Ceci permettra de conserver des milieux ouverts, très intéressants d’un point de 70.7 69.3 Ouverture de milieu : vue écologique. Des mares temporaires Dans le secteur sud- pourront naturellement se mettre en place 75 81.6 ouest, une zone sur le carreau le plus bas. 80 sera débroussaillée Talutage : créer un milieu ouvert, Dans la zone sud, un secteur de front 75 favorable à l’établisse- sera taluté de tête en pied (pente 20%) ment d’une plus grande - diversité écologique. mettre un accès aux carreaux pour les reptiles et amphibiens. 75

Encem - Montpellier 0 50 100 m 26 Résumé non technique de l’étude d’impact

16. COORDONNEES DES AUTEURS DE L’ETUDE D’IMPACT, RESUME DES METHODES UTILISEES

Les principales caractéristiques de l’environnement sont analysées de façon thématique. C’est au vu de cette analyse de l’état actuel du site et de son environnement que la recherche des impacts est possible. Elle est établie à partir : • de la réalisation de recherches bibliographiques auprès des différents services concernés (courriers, échanges téléphoniques, rendez-vous, collecte d’informations sur les sites internet correspondants…), • de la consultation de sources générales : Météo (climatologie), IGN-Géoportail (topographie, photographies aériennes), BRGM (cartes géologiques de la France à l’échelle 1/50 000, cartes hydrogéologique lorsqu’elles existent), cartographies et informations associées sur le site de la DREAL (zonages biologiques, sites et paysages,...), • de l’acquisition de données complémentaires : observations de terrain (campagne photographique), métrologie (acoustique …), levés écologiques, etc. Les études techniques réalisées ont porté sur l’écologie, l’hydrogéologie, l’acoustique et le paysage, chacune utilisant une méthodologie spécifique et éprouvée. L’évaluation des effets repose sur une bonne connaissance de l’activité et de ses caractéristiques physiques et techniques (utilisation du sol, procédés, produits utilisés, …). Aucune difficulté n’a été rencontrée pour établir l’étude d’impact. L’étude d’impact a été réalisée sous la responsabilité de :

SOCIETE D’EXPLOITATION DES CARRIERES FARRUSSENG Avenue de Saint-Geniès Plan des carrières 34160 Beaulieu Représentée par M. Jean-Noël Farrusseng

La rédaction et l’illustration (DAO) du document ainsi que les études acoustiques et paysagères ont été confiées à : ENCEM, agence de Montpellier 385 rue Alfred Nobel BP 63 34 935 MONTPELLIER CEDEX 9 . Chargée d’étude : Florence Brau . Paysagiste : Anne-Claire Sirami . Acousticien : Sylvain Reynaud . Infographiste : Caroline Lauze

Avec la participation de :

M. PAPPALARDO, EAU & GEOENVIRONNEMENT pour l’étude hydrogéologique 13, RUE DES BALESTRIERS, 34080 MONTPELLIER

LES ECOLOGISTES DE L’EUZIERE pour l’étude écologique DOMAINE DE RESTINCLIERES, 34730 PRADES-LE-LEZ

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