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Année 2018. – no 7 A.N. (Q) ISSN 0242-6757 Mardi 13 février 2018 ASSEMBLÉE DÉBATSNATIONALE PARLEMENTAIRES JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 15e Législature QUESTIONS remises à la présidence de l’Assemblée nationale RÉPONSES des ministres aux questions écrites SITE OFFICIEL DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE www.assemblee-nationale.fr ASSEMBLÉE NATIONALE 13 FÉVRIER 2018 Sommaire 1. Questions orales 1006 2. Liste de rappel des questions écrites auxquelles il n’a pas été répondu dans le délai de deux mois 1034 3. Liste des questions écrites signalées 1036 4. Questions écrites (du no 5262 au no 5499 inclus) 1037 Index alphabétique des auteurs de questions 1037 Index analytique des questions posées 1043 Action et comptes publics 1054 Action et comptes publics (M. le SE auprès du ministre) 1055 Affaires européennes 1056 Agriculture et alimentation 1057 Armées 1064 Armées (Mme la SE auprès de la ministre) 1065 1004 Cohésion des territoires 1066 Cohésion des territoires (M. le SE auprès du ministre) 1069 Culture 1069 Économie et finances 1071 Éducation nationale 1078 Égalité femmes hommes 1084 Enseignement supérieur, recherche et innovation 1085 Europe et affaires étrangères 1086 Intérieur 1088 Intérieur (Mme la ministre auprès du ministre d’État) 1097 Justice 1097 Numérique 1103 Personnes handicapées 1104 Solidarités et santé 1106 Sports 1125 Transition écologique et solidaire 1127 Transports 1132 ASSEMBLÉE NATIONALE 13 FÉVRIER 2018 Travail 1134 5. Réponses des ministres aux questions écrites 1137 Liste des réponses aux questions écrites signalées 1137 Index alphabétique des députés ayant obtenu une ou plusieurs réponses 1138 Index analytique des questions ayant reçu une réponse 1143 Agriculture et alimentation 1149 Armées 1167 Armées (Mme la SE auprès de la ministre) 1170 Cohésion des territoires (M. le SE auprès du ministre) 1172 Éducation nationale 1179 Égalité femmes hommes 1181 Europe et affaires étrangères 1182 Intérieur 1182 Justice 1188 Outre-mer 1196 Personnes handicapées 1198 1005 Solidarités et santé 1216 Transition écologique et solidaire 1235 Travail 1245 ASSEMBLÉE NATIONALE 13 FÉVRIER 2018 1. Questions orales orales Remises à la présidence de l’Assemblée nationale (Les réponses des ministres aux questions orales sont publiées au Journal officiel, Débats de l’Assemblée nationale, dans le compte-rendu intégral des séances du mardi.) Questions 1. Immigration Criminalisation des migrants et "délit de solidarité" 128. − 13 février 2018. − Mme Muriel Ressiguier interroge M. le ministre d’État, ministre de l’intérieur, sur la crise « migratoire » qui a engendré une criminalisation des réfugiés et plus largement des migrants. D’après l’Organisation internationale pour les migrations, plus de 15 000 êtres humains sont morts ou ont disparu ces quatre dernières années rien qu’en Méditerranée : 5 143 personnes en 2016, 3 119 personnes en 2017 et combien en 2018 ? Au lieu de leur tendre la main, une politique toujours plus méfiante est mise en place à l’égard des étrangers. Or ces personnes n’ont commis aucun délit. Elles sont vulnérables, elles fuient les répressions, la guerre ou la misère. Elles attendent qu’on statue sur leur sort avec humanité pour enfin se construire une vie. Outre la menace d’expulsion, la plupart sont assignées à résidence et doivent signer plusieurs fois par semaine un registre de contrôle, les autres sont en rétention administrative comme s’ils avaient commis un délit. Cette criminalisation concerne les réfugiés et plus largement les migrants, mais également ceux qui les aident. Or le délit de solidarité, bien qu’il n’existe pas juridiquement, se base sur la libre interprétation des juges du code d’entrée et de séjour aux étrangers et demandeurs d’asile (CESEDA), un texte prévu au départ pour lutter contre le trafic d’êtres humains mais qui en réalité peut s’appliquer à tous. Aussi elle lui demande si le Gouvernement envisage de mettre un terme au délit de solidarité ainsi qu’à la criminalisation des migrants. 1006 Espace et politique spatiale Fiabilité du lanceur Ariane 129. − 13 février 2018. − M. Bastien Lachaud attire l’attention de Mme la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, sur la fiabilité du lanceur Ariane 5. En effet, la mise en orbite de deux satellites de télécommunications par le lanceur Ariane 5 a été mise en péril en raison d’une déviation importante de la trajectoire du lanceur le 25 janvier 2018. Depuis, on a appris de la direction d’Arianegroup que les satellites parviendraient à retrouver leur orbite nominale dans quelques semaines. La durée de vie des satellites est néanmoins réduite. Toutefois, ce demi-échec doit amener l’État actionnaire à se pencher sérieusement sur les éléments qui ont pu mettre un terme à l’impressionnante série des succès d’Ariane 5. Si l’on s’en tient à l’incident de janvier 2018, il faut noter qu’au-delà de l’enjeu industriel, la sécurité des habitants est en jeu, car, et c’est une première, le lanceur a survolé Kourou ! D’autre part, c’est la crédibilité du lanceur qui est en jeu et par conséquent la conservation à moyen terme d’une capacité stratégique décisive pour la France. Suite à cet incident, les premières investigations internes évoquent la probabilité d’une « erreur humaine ». Cette expression est malheureuse et dissimule le problème plutôt qu’elle ne l’identifie. Il n’y a pas « d’erreur humaine » qui vaille indépendamment des conditions de travail qui les laissent surgir et des procédures qui devraient les empêcher. Or précisément, en janvier 2018, il n’y a eu qu’une vérification du programme de tir au lieu de deux habituellement. Il semble que c’est de là que la défaillance résulte. Il n’appartient pas à un parlementaire de faire l’audit des grandes entreprises industrielles auxquelles participe l’État, toutefois, il est de notoriété publique que la réorganisation d’Arianegroup n’est pas indolore. En 2017, Arianespace a perdu plusieurs dizaines de ses salariés, presque 10 % de sa masse salariale. Cette restructuration s’est faite notamment en raison de doublons identifiés entre Arianegroup et Arianespace… Alors que la contribution financière de l’État dans le secteur demeure importante et légitime, il lui demande quelles dispositions elle a prises et ce qu’elle compte faire pour assurer qu’un tel incident ne se reproduise pas, et plus largement pour garantir la pérennité d’un savoir-faire de pointe dont la valeur est hautement stratégique. ASSEMBLÉE NATIONALE 13 FÉVRIER 2018 Enseignement maternel et primaire « Plus de maîtres que de classes » à l’école Joliot Curie de Gennevilliers. orales 130. − 13 février 2018. − Mme Elsa Faucillon attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur le dispositif « Plus de maîtres que de classes » à l’école Joliot Curie de Gennevilliers. Questions 1. Formation professionnelle et apprentissage Dotations globales horaires attribuée aux lycées professionnels 131. − 13 février 2018. − M. Fabien Roussel attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur les dotations globales horaires attribuée aux lycées professionnels. Étrangers Conditions obtention Aspa étrangers n’ayant pas cotisé 132. − 13 février 2018. − M. Patrick Hetzel souhaite interroger M. le ministre d’État, ministre de l’intérieur, sur les conditions d’obtention de l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées) appelée aussi « minimum vieillesse ». Il s’agit d’une prestation mensuelle accordée sous condition aux Français et aux étrangers de plus de 65 ans ayant de faibles ressources. Les citoyens français ont beaucoup de mal à comprendre pour quelle raison les ressortissants de nationalité étrangère qui n’ont jamais cotisé au préalable aux caisses sociales en France bénéficient eux aussi de l’ASPA. Ils ont bien conscience que ce minimum vieillesse permet à des personnes n’ayant pas cotisé suffisamment de bénéficier de la solidarité nationale. Toutefois, le fait de voir cette solidarité opérer pour des personnes étrangères alors que les comptes de la Nation exigent de plus en plus de sacrifices de la part des Français est ainsi vécu comme une injustice. Ce thème, déjà abordé le 17 janvier 2018 lors des questions sur la politique du Gouvernement à l’égard des migrants, n’a pas apporté une réponse satisfaisante. C’est pourquoi il souhaiterait que soient communiqués les chiffres des bénéficiaires de l’ASPA de nationalité étrangère qui n’ont jamais cotisé en France. Par ailleurs, du fait que le système de retraite français est fondé sur une logique contributive, c’est-à-dire 1007 que chaque retraité perçoit une pension proportionnelle aux cotisations versées au cours de sa carrière, il lui demande s’il ne serait pas pertinent de supprimer l’attribution de l’ASPA aux personnes étrangères n’ayant jamais cotisé en France et de réévaluer à due concurrence la dotation allouée aux ressortissants français ainsi qu’éventuellement aux ressortissants étrangers ayant, eux, cotisé en France. Fonctionnaires et agents publics Traitements et primes des hauts fonctionnaires du ministère des finances 133. − 13 février 2018. − M. Laurent Furst interroge M. le ministre de l’action et des comptes publics sur le référé publié par la Cour des comptes le 20 décembre 2017 qui lui était destiné ainsi qu’au ministre de l’économie et des finances. La Cour des comptes y résume l’analyse qu’elle a faite des rémunérations de 750 postes d’encadrement supérieur des ministères financiers, au sein des directions générales des finances publiques d’une part, des douanes et des droits indirects d’autre part. Il en ressort qu’une part des très généreuses indemnités versées est constituée de primes qui n’ont pas de fondement légal. Cette situation, au sein même du ministère de l’économie et des finances, interroge. D’autant plus que, dans le même temps, l’exigence d’exemplarité exigée par le Gouvernement des parlementaires n’a pas pu être dupliquée pour la haute administration, malgré les demandes répétées de l’opposition parlementaire.