Président du Conseil d’administration Jean-Philippe Billarant

Directeur général Laurent Bayle Cité de la musique

RICHARD WAGNER

Vendredi 10 décembre 2004

Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert : www.cite-musique.fr Le drame lyrique wagnérien est tout autant une rupture avec la tradition que le retour à une tradition fantasmée. Le recours à l’universalité du mythe est réaction contre l’opéra historique, qui a fait les grands succès de la première moitié du XIXe siècle, mais également plongée dans un passé supposé authentique et dépositaire des racines d’un peuple. Les mêmes impulsions animent la réforme que Wagner impose à l’écriture musicale. La découpe de l’opéra en numéros lui paraît en tous points opposée à la continuité du drame telle qu’il cherche à l’exprimer, dans la filiation d’un Gluck. Musique et texte doivent converger dans la représentation d’un drame qui les rassemble et leur donne sens. L’instrument le plus évident de la réforme wagnérienne est 3 2 le leitmotiv. Avant Wagner, aucun compositeur ne l’avait utilisé de manière aussi systématique. Grâce à lui, le drame s’inscrit concrètement dans la musique, la plupart des motifs apparaissant liés à des éléments de l’action. Les vant-propos

liens de parenté entre les motifs, leur agencement, leur A dimension sémantique permettent un dialogue constant Richard entre la scène et la fosse, qui ne demeurent jamais sourdes l’une à l’autre. Wagner abandonne petit à petit les thèmes développés de ses débuts pour s’en tenir à des formules génériques susceptibles d’évoluer dans de multiples configurations. Ainsi, toute notion d’air disparaît, l’orchestre assumant la conduite thématique de l’œuvre tandis que la voix se contente de la paraphraser, et le discours musical se présente comme un flux continu.

Si le leitmotiv est l’élément le plus visible de la réforme wagnérienne, toutes les dimensions de l’écriture se plient chez lui aux exigences du drame. Ainsi le chromatisme généralisé de acquiert-il une valeur à part entière : il est apparenté au royaume de la nuit, tandis que les rares moments à dominante diatonique de l’œuvre sont liés au jour. La dissonance en quête d’une résolution ici sans cesse différée figure ainsi le désir et l’aspiration des amants à sa satisfaction. Richard Wagner 4 Gaëlle Plasseraud que les personnages eux-même ne savent pas. de fonction révélatrice du leitmotiv : grâce aux thèmes hérités Le premier acte de tentative d’analyse en temps réel. musical qui, familier, se dérobe par sa complexité à toute jeux de faux-semblants et le plonger dans un univers Dieux à partir de seulement un signal lancé depuis l’orchestre vers la scène : parentés entre ses différents moments. Il n’est plus élaborées, éclairant l’action, l’anticipant, révélant des à mesure de la composition des fonctions plus en illustratif dans exploiter au mieux les possibilités du leitmotiv. Encore C pèlerins, sensualité du chromatisme pour Vénus. nettement l’un de l’autre : majesté du diatonisme pour les musicales de chacun ces univers les distinguent celui des pèlerins et de Vénus. Les caractéristiques mondes qui s’opposeront dans l’opéra qu’elle introduit : de Dans un esprit encore proche de la tradition, l’ouverture aisément décryptable pour Cosima. courte pièce instrumentale se charge donc d’un sens son père Wotan l’a plongée, et celle-ci lui céder. Cette le héros sortir Brünnhilde du sommeil éternel dans lequel la dernière scène du troisième acte de Siegfried-Idyll Composé pour l’anniversaire de sa femme Cosima, leitmotive à endosser une signification extra-musicale. A vec ’est avec L T ’Or du Rhin annhäuser Siegfried-Idyll , tout est leitmotiv, jusqu’à perdre l’auditeur dans des L Siegfried ’Anneau du Nibelung emprunte la plupart de ses thèmes à présente sous forme thématique les deux L , l’orchestre peut signifier aux auditeurs ce ’Or du Rhin , Wagner profite de la capacité des La et, surtout, dans

Wa lkyrie , le leitmotiv acquiert au fur et utilise principalement la que Wagner parvient à Le Siegfried

Crépuscule des , qui voit

Vendredi 10 décembre - 20h entracte Une version jeune public de ce concert est donnée le samedi 11 décembre à 11h. 2h25 (entracte compris) : Durée du concert le Conseil Général de la Seine-Maritime et l’Eure. Culture et de la Communication/DRAC Haute-Normandie, la Région L Coproduction Cité de la musique, Opéra Rouen/Haute-Normandie. Oswald Sallaberger, Orchestre de l'Opéra Rouen/Haute-Normandie Jyrki Korhonen, Alan Woodrow, Studer,Cheryl 65’ Die Walküre 13’ T 20’ Siegfried-Idyll 13’ T Richard Wagner Salle des concerts V ’Opéra de Rouen/Haute-Normandie est soutenu par la Ville de Rouen, le Ministère la annhäuser – ristan und Isolde – endredi 10 décembre - 20h (acte I) Ouverture soprano (Sieglinde) ténor (Siegmund) basse (Hunding) (1813-1883) P direction – rélude version de concert

Programme 5 Richard Wagner Le Prélude de Tristan und Isolde est l’une des pages Siegfried-Idyll Le 25 décembre 1870, Cosima Wagner, dont c’est Prélude de symphoniques les plus célèbres de Wagner. Tout comme l’anniversaire, se voit donner une aubade dans sa villa de Tristan und Isolde Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg, Wagner composa Composition : 1870. Dédicace : à Tribschen. Friedrich Nietzsche, ami du couple Wagner, est Tristan entre le second et le troisième acte de Siegfried Cosima Wagner, pour son anniversaire. de la fête. Les musiciens jouent Siegfried-Idyll, cadeau du Composition : 1857-59. Création : le 25 décembre 1870, Création : le 10 juin 1865 à (dix années séparent la composition de ces deux actes). en audition privée. compositeur à sa femme. Durant l’été 1864, Wagner avait sous la direction de Hans von Bülow. Mais si les Maîtres Chanteurs relèvent essentiellement Effectif : 1 flûte, 1 hautbois, 2 clarinettes, ébauché le premier mouvement d’un quatuor à cordes. Effectif : 4 flûtes (dont piccolo), du diatonisme, Tristan est une plongée dans les tourments 1 basson – 2 cors, 1 trompette – Deux thèmes de ce quatuor abandonné avaient été 2 hautbois, 1 cor anglais, 3 clarinettes, du chromatisme et les errances harmoniques qu’il implique. 2 violons, 1 alto, 1 violoncelle, réutilisés dans Siegfried. C’est de ce mouvement de quatuor 3 bassons – 4 cors, 3 trompettes, 1 contrebasse. 3 trombones, 1 tuba basse – timbales – Ainsi l’« accord de Tristan », qui naît au croisement des qu’est né Siegfried-Idyll. Le compositeur y ajouta différents percussions – harpe – cordes. thèmes dits de l’Aveu et du Désir qui ouvrent la partition, motifs de son opéra, ainsi qu’une berceuse. a-t-il été l’objet d’un nombre incalculable d’exégèses, sans Les thèmes dits de l’Immortelle bien-aimée et du Sommeil pour autant livrer ses secrets. de Brünnhilde constituent l’introduction de la pièce. Du thème du Désir, montée chromatique de quatre notes La berceuse fait ensuite son entrée, au hautbois. qui envahira toute l’œuvre, paraissent naître, d’un même Le thème dit du Trésor du monde finira par s’imposer, geste, drame et musique. Exposée à trois reprises, la triomphal, à peine interrompu par les Appels de l’oiseau. 7 6 formule énigmatique Aveu-Désir cède la place au thème Siegfried-Idyll s’achève sur un sentiment de tendresse du Regard. C’est ce nouveau motif qui constitue la matière et de sérénité. des grandes vagues qui scandent ce prélude maritime entre Les thèmes musicaux de Siegfried-Idyll en font un parent tous. Comme les voiles de ce navire qui emporte Isolde symphonique du troisième acte de Siegfried, et plus vers les terres du roi Marke, l’orchestre se gonfle, s’élance particulièrement de sa troisième scène, qui voit le héros Commentaires de plus en plus haut, chaque nouvelle vague s’appuyant sur réveiller Brünnhilde et leur union consacrée. Comme Richard Wagner Richard l’élan de la précédente. Les thèmes du Philtre et de la toujours chez Wagner, les éléments thématiques Délivrance par la mort sont également invoqués. Ce s’entremêlent, tantôt exposés sur le devant de la scène, gigantesque crescendo finira par se replier sur lui-même, tantôt plus discrets, pour se fondre en une unité faite retrouvant dans leur nudité première les thèmes de l’Aveu de réminiscences et de révélations. et du Désir qui l’avaient ouvert. Prédominance du chromatique sur le diatonique, suspension de la résolution, recours systématique aux Ouverture de Tannhäuser Créé le 19 octobre 1845 au Théâtre de la Cour royale de appoggiatures appuyées, avec Tristan, Wagner porte un Saxe à Dresde, Tannhäuser fut remanié à de nombreuses coup fatal aux fondements de la tonalité. Sans jamais Composition : 1843-1845. reprises. En 1845, Wagner en récrit le dénouement. Création : le 19 octobre 1845 au s’extraire du cadre tonal, il le pousse à bout, jusqu’à Théâtre de la Cour royale de Saxe En 1847, il effectue à nouveau quelques modifications. l’écarteler. La dissonance finit par primer sur sa résolution. à Dresde sous la direction En 1861, Tannhäuser est représenté à Paris. Il est alors Ce faisant, Wagner ouvre la porte à l’atonalité, libération du compositeur. impensable, sous peine de huées, de donner un ouvrage de la dissonance vis-à-vis de la consonance. Effectif : 3 flûtes, 2 hautbois, sans ballet. Wagner augmente donc l’ouverture d’une 3 clarinettes, 2 bassons – 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, 1 tuba – bacchanale, dans le but de se débarrasser de cette timbales – percussions – conventionnelle obligation. 2 harpes – cordes. L’ ouverture débute par un thème ample, d’esprit choral, à la clarinette, au basson et au cor. Ce thème deviendra, plus loin dans l’œuvre, celui du chœur des pèlerins. Après être passé par différentes couleurs orchestrales, il culmine sur Richard Wagner 8 rain:le 26 juin 1870 au Théâtre de Création : timbales – percussions glockenspiel – la Cour de Munich sous direction atos o nli,4 clarinettes, 1 cor anglais, 3 hautbois, asn os 4 trompettes, 3 bassons – 8 cors, fetf:4 flûtes (dont piccolo), Effectif : Die Walküre (Acte I) opsto 1854-1856 Composition : rmoe,5 tubas – 4 trombones, 6 harpes – cordes. 6 harpes Franz Wüllner.Franz txe:1852). (texte : Ring des Nibelungen le violoncelle solo chante thème de l’Amour. La femme femme se précipite et lui donne à boire. Premiers regards, un homme entre dans une maison et s’écroule à terre. Une cuivres – ceux de Donner, dieu du tonnerre. Blessé, épuisé, Le rideau s’ouvre sur une tempête ponctuée d’éclats de Scène 1 grâce au leitmotiv, nous l’apprendra. l’orchestre. Ce qu’eux-mêmes ne savent pas, la musique, sur les coulisses de leur histoire, mais bel et bien Qui sont-ils ? Ce n’est pas la scène qui nous renseigne des dieux, géants et nains à celui humains. ( scénique en un prologue et trois journées. De l’entravent, saura le délivrer de la malédiction l’anneau. innocente, ignorante des lois et serments qui Siegmund et Sieglinde. Wotan espère que cette lignée à une mortelle qui donne naissance deux jumeaux, W les Walkyries, qui constituent une armée, ramenant au destin des dieux. Pour tenter d’y échapper, Wotan engendre a maudit l’anneau, et la malédiction pèse désormais sur le paiement de la construction du Walhalla. Mais Alberich anneau. Il est contraint de le céder aux géants pour de toute-puissance. Par ruse, le dieu Wotan lui dérobe cet dérober l’or aux Filles du Rhin et s’en forger un anneau Die Walküre elle l’avait ouverte. bacchanale, c’est le thème des pèlerins qui la clôt, comme à deux reprises. Lorsque l’ouverture est jouée sans la de sons. Un motif triomphant, lié à Tannhäuser, intervient cède la place à l’érotisme de Vénus et ses déferlements d’agilité et de sensualité. Le monde pieux des pèlerins de s’éteindre quand surgit le thème du Venusberg, tout de retrouver sa calme allure marche. Il est sur le point un accompagnement en double-croches de violons avant L ’Or du Rhin alhalla les héros morts au combat. Il s’unit également L ’Or du Rhin ( La ), qui la précède, a vu le nain Alberich

Wa à La lkyrie ( L

’Anneau du Nibelung Wa ) est la première journée de lkyrie , Wagner saute du monde ), festival Das Rheingold Der accompagne sa description. Il a planté une épée dans le un œil – c’est, à l’orchestre, le thème du Walhalla qui vieillard est entré dans la maison. Son chapeau lui cachait lance à son tour dans un récit : lors de ses noces forcées, alors. Elle a endormi son mari à l’aide d’un philtre. se voit que la lumière des yeux de son aimée. La femme entre indéfiniment à l’orchestre. Tout à son amour, l’inconnu n’y point sur le tronc de l’arbre. Le thème l’Épée scintille profond malheur, une épée. Les braises illuminent un son père, qui lui promit qu’il trouverait, dans le plus amour pour la femme qu’il vient de rencontrer. Il invoque Siegmund se retrouve seul, partagé entre sa détresse et son Scène 3 au combat pour le lendemain. hospitalité pour la nuit, mais il l’enjoint de se préparer est le thème de l’Épée. Hunding accorde à l’homme son apparaît un arpège ascendant sur rythme pointé qui après un bref retour du thème de Hunding, au cor anglais, maison – à la trompette basse, puis au hautbois, enfin, un point sur le tronc du frêne qui pousse au milieu de la de sortir. En quittant la pièce, celle-ci désigne du regard en face de lui l’un ses ennemis. Il ordonne à sa femme À l’écoute de son récit, Hunding prend conscience qu’il a se réfugier dans cette maison. venir en aide à une jeune fille qu’il fut désarmé et vint lors d’un combat mené pour rejeté des hommes. C’est le thème du Walhalla s’élève à l’orchestre. Partout, il fut perdit la trace. Il ne retrouva de lui qu’une peau loup – mère. Il combattit longtemps aux côtés de son père, puis en il avait une sœur jumelle, dont fut séparé, ainsi que de sa L ressemble à sa femme. Il lui demande de se présenter. Dès son arrivée, Hunding remarque à quel point l’inconnu Scène 2 retient : le malheur habite déjà cette maison, lui dit-elle. malheur partout où il se rend, veut partir. La femme le dont elle est l’épouse. L’homme, qui dit apporter le annonce à l’homme qu’il est dans la maison de Hunding, ’homme s’exécute. Son père, Wälse, était un loup. Enfant,

Commentaires 9 tronc du frêne. Personne n’est parvenu à l’en extraire. Elle Cheryl Studer Schatten, EMI), ainsi que rôles favoris de Strauss : La soprano américaine Cheryl le prix Edison 1992 pour son Arabella et Chrysothemis a su alors que cette épée était destinée à celui qui viendrait Studer est devenue l’une des enregistrement de . (Elektra) la saison suivante. à son secours. artistes les plus acclamées sur La même année, elle reçoit Elle est également invitée à La femme remarque comme les traits de l’homme et le les scènes américaines et l’International Classical Music Thessaloniki pour Fidelio, à européennes, tant au concert Award dans la catégorie Hambourg pour Tannhäuser timbre de sa voix sont proches des siens. Lorsque le regard qu’à l’opéra. Dans sa ville de « Meilleure chanteuse de et à la Deutsche Oper de Berlin du vieillard s’est posé sur elle, elle a reconnu en lui son Midland (Michigan), Cheryl l’année », puis le prix Wilhelm- pour Senta (Der fliegende propre père. Elle demande son nom à l’inconnu, qui lui Studer commence par étudier le Furtwängler. Holländer). Elle retourne au piano et l’alto, avant de prendre La soprano fait ses débuts dans festival de Munich en 2003 pour répond qu’il veut le recevoir d’elle. Son père s’appelait-il des cours de chant à l’âge de 12 les rôles d’Aida et d’Arabella à interprèter la Maréchale. La réellement Loup ? L’homme lui répond qu’il s’appelait ans. Ses prestations en concert la Royal House et dans même année, elle donne des Wälse. La femme le nomme alors : il est Siegmund, et le et récital à Tanglewood attirent ceux de la Maréchale (Der récitals à Bucarest, au festival l’attention de Seiji Ozawa, qui Rosenkavalier) et Leonore d’Athènes, et à Gent. glaive planté dans le tronc de l’arbre lui est destiné. engage l’artiste pour une série (Fidelio) à Salzbourg. En 1998 et Siegmund se saisit de la poignée de l’épée, qu’il nomme – de concerts avec le Boston 1999, elle retourne au Festival Alan Woodrow Nothung – avant de l’arracher du tronc. Le thème de Symphony Orchestra en 1979. de Bayreuth pour interpréter Le ténor canadien Alan Par la suite, elle est Senta et, en 2000, elle y chante Woodrow a fait des études au l’Épée explose dans tout l’orchestre. La femme lui révèle régulièrement invitée par Sieglinde (Die Walküre). Par la Conservatoire royal de musique alors qu’elle est Sieglinde, sa sœur jumelle. Il a conquis la les plus grands opéras à travers suite, elle remporte un grand de et au London Opera 11 10 sœur et la femme d’un même geste. « Que fleurisse le sang le monde : La Scala à , succès avec son interprétation Centre, où il a bénéficié d’un la Royal Opera House Covent du rôle-titre d’Arabella à Zurich. parrainage de la part de des Wälsungen ! » Les jumeaux amoureux s’enlacent, Garden à Londres, le Au début de la saison 2000/01, l’. le rideau tombe. Metropolitan Opera à New York, elle interprète les Quatre À la fin de ces études, il rejoint l’Opéra de Paris, le Théâtre Derniers Lieder de Strauss avec l’English National Opera en

du Châtelet et la Staatsoper la Philharmonie de Berlin. tant que ténor principal, où Biographies Gaëlle Plasseraud de Vienne. Elle participe Cheryl Studer chante la il développe rapidement ses également aux plus prestigieux Maréchale à la Staatsoper capacités de ténor dramatique. Richard Wagner Richard festivals tels ceux de Salzbourg, de Vienne avant de partir en C’est dans ce répertoire qu’il Bayreuth ou Munich. Au tournée au Japon avec le rôle a émergé en tant qu’artiste concert, Cheryl Studer se d’Ariadne. Elle retourne ensuite international. Sa prestation produit notamment avec au Metropolitan Opera pour dans la Passion grecque de l’Orchestre Philharmonique une nouvelle production de Martinu au Festival de Vienne, la Philharmonie Der Rosenkavalier dans laquelle d’Édimbourg attire l’attention de Berlin, le Philadelphia elle remporte un très grand des grands opéras européens. Orchestra, l’Accademia Santa succès, tout comme dans les Suivent une première Cecilia, l’Orchestre rôles de l’Impératrice avec interprétation du rôle de Sergei Philharmonique de Tokyo, le Giuseppe Sinopoli à la dans Lady Macbeth de Mtsensk à London Philharmonic. En 1994, Staatsoper de Dresde, Elsa l’Opéra Bastille, à La Scala et à elle fait ses débuts au Carnegie (Lohengrin)à la Bayerische l’Opéra de Francfort, et ses Hall, où elle retourne deux ans Staatsoper et Elisabeth débuts dans le rôle du Tambour- plus tard avec la Staatskapelle (Tannhäuser) dans une mise en major dans pour de Dresde sous la direction de scène de Werner Herzog à Rio l’Opera North, Pinkerton à Giuseppe Sinopoli. de Janeiro. Au cours de la saison Essen et Florestan à l’Opéra Cheryl Studer a reçu de 2001/02, elle participe à Die Omaha. Alan Woodrow nombreux prix internationaux, Frau ohne Schatten à Dresde entretient des relations parmi lesquels le High et Vienne et donne plusieurs fructueuses avec l’English Fidelity/Musical America Prize concerts, notamment au Beijing National Opera, pour lequel il a et le Franz-Schubert-Institut- Music Festival. incarné le Prince dans L’Amour Preis pour son excellence dans L’artiste retourne par la suite des trois oranges, ainsi que Bob l’interprétation du lied. Elle à Vienne pour Die Frau ohne Boles, Bacchus, le Capitaine reçoit également le Grand Prix Schatten et Die Walküre, puis dans Wozzeck et le Prince Andrei du Disque « Prix Maria-Callas à Dresde pour Der fliegende dans La Khovantchina. 1989 » pour ses interprétations Holländer et Der Rosenkavalier. Il a interprété les rôles de de Sieglinde (Die Walküre, EMI) À la Bayerische Staatsoper, l’Empereur (Die Frau ohne et l’Impératrice (Die Frau ohne elle se produit dans deux de ses Schatten) à l’Opéra de Bâle, du Prince dans L’Amour des trois pour le Nouveau Théâtre (La Forza del destino), Schlemil première fois Gurnemanz dans Pintscher à Vienne ainsi que qui est à l’affiche de la saison oranges à et de Ladislaw national de Tokyo. (Les Contes d’Hoffmann), Don la production de Parsifal réalisée deux opéras de Param Vir à 2004/05. dans Les Deux Veuves au Festival Il a fait ses débuts en France Alfonso (Così fan tutte) et Lord par l’Opéra National Anvers. de printemps de Guelph. Son en tant que Siegfried dans la Syndham (Zar und Finlandais. Par ailleurs, il fait De nombreux engagements Orchestre de l’Opéra de interprétation de Herodes pour nouvelle production du Ring au Zimmermann). Par la suite, il ses débuts à l’Opéra de Rouen comme chef invité lui sont Rouen/Haute-Normandie l’English National Opera lui a Théâtre du Capitole de signe un contrat permanent et avec l’Orchestre proposés auprès de l’Orchestre Créé en 1998, l’Orchestre de valu de nombreux éloges. Il a Toulouse, rôle qu’il reprendra avec le Staatstheater Darmstadt Symphonique de Cincinnati National de France, l’Orchestre l’Opéra de Rouen/Haute- repris le rôle de Florestan au avec le National Irish Youth où, parmi ses rôles, on peut dans le rôle de Hunding (Die Philharmonique de Radio Normandie est composé Stadttheater de Berne (où il a Orchestra dans le cadre du citer le Premier Compagnon Walküre) ainsi qu’à la Staatsoper France, l’Ensemble d’un noyau permanent de été également Boris dans Katia Festival international des arts (Wozzeck), Oberlin (Jakob Lenz) de Vienne dans celui de Intercontemporain, trente-neuf musiciens placés Kabanova), a interprété de Perth, au Gran Teatre del Osmin (Die Entführung aus dem Sarastro. les Orchestres Radiophoniques sous l’autorité du directeur l’Empereur dans Die Frau ohne de Barcelone, au Festival Serail), Lord Plunkett (Martha), de Baden-Baden, la Camerata musical, le chef d’orchestre Schatten à la Bayerische Amazonas à Manaus, au Teatro Raimondo (Lucia di Oswald Sallaberger Academica de Salzbourg, Oswald Sallaberger. Staatsoper de Munich, Don José Real de et à l’Opéra de Lammermoor), Sarastro (Die Né en 1966 à Innsbruck, Oswald le Concertverein de Vienne, Il est enrichi par des musiciens au Royal Albert Hall et Aegisth Seattle. Il sera Boris (Katia Zauberflöte) et le Landgraf Sallaberger a étudié le violon les Orchestres Philarmonique supplémentaires participant à dans Elektra pour le Theater Kabanova) à l’Opéra de Seattle, (Tannhäuser). Ses prestations et la direction d’orchestre au de Graz et de Liège. de nombreuses productions et . Bacchus au Teatro Verdi à en tant qu’artiste invité Mozarteum de Salzbourg. Il s’investit autant dans l’étude s’investissant totalement dans Alan Woodrow a incarné , Siegmund à l’Opéra de comprennent des interprétations Parmi ses professeurs et maîtres, des grandes œuvres classiques le projet. Ces musiciens, Herodes à l’Opéra de San Rouen, Aegisth au Théâtre du d’Oberlin (Jakob Lenz) à la on peut citer Sándor Végh, que dans celle des créations et régulièrement invités, ont Diego, Tannhäuser au Teatro Capitole de Toulouse et Guido Biennale de Munich et avec Leonard Bernstein, Pierre de la musique contemporaine. acquis une bonne connaissance San Carlo de Naples et au Bardi (Die florentinische Tragödie) l’Orchestre Philharmonique de Boulez, Michael Gielen et Il en résulte une collaboration du style, du rythme et des de Palerme, à La Scala de Milan. Berlin, ainsi que ses débuts au Claudio Abbado. Oswald intensive avec de grands méthodes de travail d’Oswald 13 12 Hüon dans Oberon avec le City Teatro Lirico de Cagliari (Die Sallaberger a été récompensé compositeurs de notre époque Sallaberger, ce qui permet à of London Sinfonia, Florestan Jyrki Korhonen Feen) et au Festival de par de nombreux prix, dont, tels que György Kurtág, György l’orchestre de jouer, en plus des avec le San Antonio Symphony, Né en Finlande, Jyrki Korhonen Bayreuth, où il a incarné Hans en 1993, le prix de la Fondation Ligeti, Helmut Lachenmann, productions lyriques de l’Opéra le Tambour-major avec le fait ses études à l’Académie Foltz dans Die Meistersinger. Par Herbert-von-Karajan de Berlin Luciano Berio, Peter Eötvös ou de Rouen, des programmes , le Sibelius à Helsinki auprès de ailleurs, il a enregistré l’oratorio pour la jeune génération de Salvatore Sciarrino. En 1998, symphoniques très ambitieux. Biographies Biographies Paysan miteux dans Lady Jorma Elorinne et Tom Krause. Vigilia de Rautavaara. Parmi chefs d’orchestre. À l’âge de Oswald Sallaberger a été Cette géométrie variable a Macbeth de Mtsensk au Teatro Il complète sa formation vocale ses engagements récents et 20 ans, c’est aux États-Unis nommé directeur musical de également rendu possible la Comunale de , le rôle- par un stage au studio de prochains, citons Truffaldino qu’Oswald Sallaberger effectue l’Opéra de Rouen. Ce contrat programmation d’œuvres très titre de Guntram de Strauss l’Opéra de Zurich, où il dans Ariadne auf Naxos sous sa première grande tournée à a été renouvelé en 2001 différentes tant par l’effectif que dans le cadre du Richard interprète divers rôles, dont la direction de Sir Simon Rattle l’étranger (il se produit, entre pour une durée de cinq ans. par le style. Soucieux de mettre Strauss Festspiele et Don José Collatinus (The Rape of avec le London Symphony autres, au Carnegie Hall de À la tête de l’Orchestre en valeur le répertoire musical pour l’English National Opera. Lucretia), le Député flamand Orchestra, la Symphonie n° 9 New York), en tant que chef de l’Opéra de Rouen, il a le plus complet, l’Orchestre de Parmi ses projets les plus (Don Carlos) ou Nikolaï de Beethoven (à Milan) et la de l’Orchestre de Chambre développé un projet ambitieux l’Opéra de Rouen a aussi à cœur récents, citons le rôle de (Fedora). Symphonie n° 8 de Mahler, ces Autrichien. Oswald Sallaberger dont le rayonnement va déjà de faire partager au public l’Empereur dans Die Frau ohne Depuis 1994, il est invité deux œuvres dirigées par a été invité au Festival de bien au-delà des frontières le plus large les audaces Schatten à la Bayerische régulièrement par l’Opéra Riccardo Chailly, Fafner (Der Salzbourg pour diriger Mozart normandes, avec des invitations et les découvertes de la création Staatsoper, à la Deutsche Oper à National Finlandais dans divers Ring des Nibelungen) à l’Opéra ainsi que la création d’une dans les grandes salles musicale contemporaine. Berlin et au Gran Teatre del rôles dont Bartolo (Le Nozze di National Finlandais, à Las œuvre de George Lopez. Dans françaises et européennes. Le rayonnement de l’orchestre Liceu à Barcelone, Bacchus au Figaro), Colline (La Bohème) et Palmas et pour le Teatro Real le cadre du festival Octobre en Il a notamment conduit sa passe par des tournées, de plus Teatro San Carlo de Naples, Fafner (Der Ring des Nibelungen). de Madrid, Colline pour l’Opéra Normandie, il dirige, dès 1996, formation au Festival Musica en plus nombreuses en Aegisth à la Bayerische En 1994, il s’est produit au National Finlandais et l’Opéra une série de projets et fait à de Strasbourg, à la Cité de Normandie, mais également Staatsoper, Herodes pour le Festival d’opéra de Savonlinna Royal Danois à Copenhague, cette occasion la connaissance la musique à Paris, au Grand à l’étranger et notamment en Scottish Opera et son premier dans le rôle de Gremine (Eugène Hobson (Peter Grimes) au Grand de Laurent Langlois. Ils Théâtre du Luxembourg ou Belgique (Anvers, Bruxelles) Siegfried au Tiroler Festspiele. Onéguine), y retournant la saison Théâtre de Tours et Rocco à produisent un projet autour encore au Festival Ars Musica ou en Allemagne (exposition Il chante à nouveau Siegfried suivante dans le rôle de Banquo Pise, Côme, Livourne et Rovigo. de Webern, pour lequel le chef en Belgique. Renouant avec une universelle de Hanovre). dans le cadre du Ring de l’Opéra (Macbeth). Il retourne au Festival de d’orchestre dirige la Camerata tradition wagnérienne mythique Au cours des dernières saisons, de Seattle, où il a chanté par Engagé sous contrat permanent Bayreuth pour Die Meistersinger Academica de Salzbourg et le à Rouen, Oswald Sallaberger les invitations se sont ailleurs le Prince (), et par le Hessisches Staatstheater et Lohengrin, ainsi que pour Südfunkchor de Stuttgart. En a dirigé au cours de la saison multipliées : l’Orchestre s’est aborde les rôles de Rienzi au Wiesbaden, Jyrki Korhonen y a d’autres rôles importants dans 1997, Oswald Sallaberger fait 2002/03 une nouvelle produit au festival Musica Gran Teatre del Liceu, ajouté de nombreux rôles à son le Ring. Il fait ses débuts dans ses débuts à l’Opéra de Berlin production de Tannhäuser. de Strasbourg, à la MC 93 Barcelone, de Clemente dans répertoire : Marquese di le rôle de Hagen dans une avec Lulu d’, puis Au cours de la saison 2003/04, de Bobigny, au Théâtre des Venus and Adonis à la Canadian Calatrava (qu’il a également nouvelle production du Ring il dirige, entre autres, Fidelio le maestro a proposé Tristan Amandiers de Nanterre et au Opera Company et de chanté à l’Opéra Royal du au Nouveau Théâtre National de Beethoven à Linz, Thomas und Isolde à Rouen en nouvelle Festival de Royaumont. Ces Siegmund dans Die Walküre Danemark) et Padre Guardiano de Tokyo et incarne pour la Chatterton de Matthias production, et c’est Die Walküre tournées drainent chaque année un public fidèle, toujours plus Flûtes Harpes Contrebasses large et plus enthousiaste. Jean-Christophe Falala Marianne Bouillot Didier Meu La saison 2004/05 est à la fois Jean-Charles Dautin Iris Torossian Gwendal Etrillard un aboutissement et la Isabelle Soulas Sylvain Courteix continuité du travail accompli Hélène Dussert Violons I Guillaume Arrignon par les musiciens et leur chef Jane Peters Daniel Romero Oswald Sallaberger depuis Hautbois Bertrand Mahieu Hervé Moreau plusieurs années. En effet, Jérôme Laborde Marc Lemaire une large part des programmes Christophe Patrix Hélène Bordeaux symphoniques est consacrée Benoît Roulet Alice Hotellier au « grand répertoire » : Gustav Fabrice Rousson Etienne Hotellier Mahler, Johannes Brahms, Elena Pease Jean Sibelius, … Clarinettes Françoise Duffaud Sur le plan lyrique, c’est Naoko Yoshimura Pascale Thiébaux entouré de chanteurs de Jérôme Salier Prisca Talon renommée internationale Gaëlle Burgelin Maud Lovett que l’Orchestre confirme son Benjamin Duthoit Hubert Zrihen attachement aux opéras de Marie Nonon Wagner et donne en nouvelle Bassons Marieke Bouche production Elektra de Strauss Pieter Nuytten et Tosca de Puccini. Sylvie Chapelle Violons II Fidèle à son investigation de Mehdi El Hammami Téona Kharadzé 15 14 tous les champs de l’expression Tristan Benveniste contemporaine, il est aussi aux Cors Nathalie Demarest côtés de la compagnie Rosas Pierre-Olivier Goll Nina Pissareva pour une reprise attendue des Eric Lemardeley Mashuko Osuki Mozart Concert Arias créés en Jean Seleskovitch Vanessa Ugarte Biographies Biographies 1992 dans la cour d’honneur Sébastien Roca Laurent Soler du Palais de Papes en Avignon. Cyril Normand Béatrice Ernwein Au delà du réseau normand, Cédric Berger Elena Chesneau les tournées emmèneront cette Samuel Arduin David Chivers année l’orchestre à la Cité de la David Harnois Jérôme Lys musique, au Grand Théâtre Yannik Maillet Nathalie Griffet-Laure de Luxembourg pour une reprise de L’Enlèvement au sérail Trompettes Altos et quelques représentations Franck Paque Patrick Dussart du Chant de la terre, mais aussi Patrice Antonangelo Gérard Pacholski à Londres (Sadler’s Wells Philippe Nava Cédric Rousseau Theatre), Lille (Opéra) et Paris Frantz Couvez Stéphanie Lalizet (Théâtre du Châtelet). Delphine Blanc Après une première expérience Trombones Thierry Corbier en mars 2004, le chef Marc Nicolas Lapierre Mathilde Ricque Minkowski a choisi l’Orchestre Marc Merlin Claire Rousset de l’Opéra de Rouen pour Cédric Sandré Thomas Gonzalez donner cette saison avec Philippe Girault Mireille Delunsch un récital Violoncelles romantique consacré à Tuba Florent Audibert Beethoven et Richard Strauss. Bastien Stil Eric Villeminey Enfin, de nombreux solistes Jacques Perez et musiciens de l’orchestre Timbales Xavier Berlingen exploreront de magnifiques Philippe Bajard Arnold Bretagne pages de musique de chambre Marc Dumazert Rodolph Liskowitch du XVIIe siècle à nos jours dans Fabien Rapaud un cycle de concerts donnés au Percussions Céline Barricault Théâtre des Arts de Rouen et Camille Baslé intitulé « Musique au foyer ». David Dewaste Nicolas Gerbier PROCHAINS CONCERTS

LE DRAME LYRIQUE VENDREDI 17 DÉCEMBRE - 20H DU MYTHE AU QUOTIDIEN Dominique A et Katerine

SAMEDI 11 DÉCEMBRE - 11H Spectacle jeune public VENDREDI 17 DÉCEMBRE - 22H30 Les opéras de Richard Wagner Mendelson

Orchestre de l’Opéra de Rouen/Haute-Normandie Oswald Sallaberger, direction SAMEDI 18 DÉCEMBRE - 20H Première partie : Jean-François Pauvros Richard Wagner : Prélude de Tristan und Isolde – Deuxième partie : Les Wampas Siegfried-Idyll – Ouverture de Tannhäuser

DIMANCHE 19 DÉCEMBRE - 16H30 SAMEDI 11 DÉCEMBRE - 15H Gnawa Diffusion Forum : L’opéra, un enjeu politique ?

Rémy Stricker, conception et présentation Avec la participation de Violaine Anger et Raphaëlle Legrand, musicologues, et Bruno Mantovani, DU 12 AU 18 JANVIER 2005 compositeur LA FOI MILITANTE

MARDI 14 DÉCEMBRE - 20H 5 concerts avec : Dominique Gonzales-Foerster, image et espace Benoît Lalloz/ACT Espace, lumières Nancy Gustafson, l’Orchestre national de Lille, Camera Lucida Productions, vidéo l’Ensemble Ictus, le London Symphony Chorus, Institute of Electronic Music and Acoustics Graz, le Cantate Domino, James Judd… musique électronique live Benjamin Britten : War requiem Ensemble Modern Franck Ollu, direction L’Ensemble Intercontemporain, le Jeune Chœur de Paris, Les Cris de Paris, l’Orchestre du Conservatoire …Ce qui arrive… de Paris, Kazushi Ono Conception et musique d’Olga Neuwirth Œuvres de Schönberg et Stravinski Texte et voix de Paul Auster L’Ensemble européen William Byrd, Graham O’Reilly… Musiques françaises sous Henri II

LA CHANSON CONTESTATAIRE Le Choir of St John’s College Cambridge, David Hill, le Phantasm ensemble et Laurence Dreyfus MERCREDI 15 DÉCEMBRE - 20H Musiques anglaises sous les Tudor Serge Teyssot-Gay : On croit qu’on en est sorti Le RIAS Kammerchor, Phillip Moll et Daniel Reuss Œuvres de Mendelssohn et Liszt JEUDI 16 DÉCEMBRE - 20H Bell Œil : Hurle tout... Léo Ferré

Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon - Rédacteur en chef : Pascal Huynh - Rédactrice : Gaëlle Plasseraud - Secrétaire de rédaction : Sandrine Blondet - Équipe technique Régie générale : Philippe Jacquin - Régie lumière : Marc Gomez, Benoît Payan - Régie Son : Didier Panier - Régie Plateau : Jean-Marc Letang, Éric Briault.