Merveilles du Finistère et du Morbihan
DU 13 AU 20 juin 2016
Votre accompagnatrice : Renée DETOURNAY
Amoureux de la nature, passionnés d'histoire ou fans de tradition, de patrimoine, de musique celtique, la Bretagne du Sud est pour vous une destination de choix.
Cette terre est étroitement liée à la mer. Son charme et sa lumière ont séduits des artistes. Son histoire traverse des millénaires, du néolithique à nos jours. Et si, aujourd'hui, le tourisme, la pêche, les activités portuaires y rythment la vie, la région porte encore l'empreinte des corsaires, de la Compagnie des Indes, des rivalités entre Anglais et Français.
Dans le Finistère et le Morbihan, entre terre et océan, la nature est reine. Côté mer s'entremêlent îles, presqu'îles, criques, rias, étangs ; côté terre, les paysages sont champêtres, les chemins, boisés, les villages, pittoresques et fleuris dans des écrins de verdure où faune et flore se dévoilent.
Sauvage et grandiose, cette région offre des paysages variés. On surprend des petits ports de pêche et de plaisance le long des côtes sauvages ou balnéaires, des sites mégalithiques, des cités maritimes et des villes du Moyen Age avec leur citadelle et leurs fortifications.
Vous apprécierez des villes et villages de caractère, aux rues et venelles bordées de maisons souvent colorées et fleuries, à colombages et encorbellement et menant à des édifices Renaissance.
Quant aux traditions, elles sont toujours vivaces notamment par les costumes qu'on sort pour les Pardons; les dames y arborent fièrement leurs coiffes et leurs dentelles. A travers les festivals, la langue bretonne et la musique celtique sont en plein renouveau.
Vous découvrirez la « perle de l'océan » : Belle-Ile en Mer et nous ferons quelques visites insolites.
Vraiment, ce séjour « découverte » en étoile à partir de l'hôtel Breizh a tout pour vous plaire.
Géographie
La Bretagne est située à l'extrême Nord-Ouest de la France.
Les départements du Finistère et du Morbihan se trouvent au sud de la Bretagne et sont baignés par l'Océan Atlantique.
Le Finistère est vraiment la pointe la plus occidentale de la France.
Quant au Morbihan, il doit son nom au Golfe (Petite Mer en breton) parsemé de nombreuses îles et bordé par Vannes, Auray, le Bono et le Hézo.
Climat Le climat en Bretagne est océanique, donc doux et humide. On peut partir en toute saison à la découverte de la Bretagne, mais la météo est plus clémente de juillet à septembre.
Pour profiter des côtes et des stations balnéaires, préférez juin ou septembre : il y a beaucoup moins de monde et il fait souvent très beau En juin, les températures moyennes dans le sud de la Bretagne varient entre 15 et 20° (mais ce ne sont que des moyennes et une année n’est pas l’autre).
Même si nous espérons que vous effectuerez vos visites sous le soleil, quelques ondées peuvent venir ternir votre voyage. Il vous faudra cependant vous prémunir contre le vent du large et les averses.
Transport Vous effectuerez le trajet A/R en car de grand tourisme au départ de Mouscron, Tournai, Mons et autres lieux en Hainaut Picardie si minimum de 6 participants. Vu le trajet à effectuer, un départ matinal est nécessaire afin de ne pas arriver trop tardivement à Crac’h.
Formalités La carte d’identité suffit bien évidemment durant ce séjour.
Logement Situé dans le centre-ville de Crac’h, le Breizh hôtel 2* vous accueillera dans une ambiance conviviale. Les 35 chambres, récemment rénovées et confortables sont dotées d’une salle de bains avec baignoire ou douche et sont toutes accessibles par ascenseur.
Vous y dégusterez une cuisine traditionnelle et gourmande.
Pension Votre séjour est organisé en pension complète du repas du soir du 1er jour au petit- déjeuner du dernier jour. Les boissons durant les repas sont comprises (1/4 vin, eau et café).
Par contre, les repas en cours de route ne sont pas compris tant à l’aller qu’au retour.
Programme
Lundi 13 juin : Crac’h
Départ en car (voir lieux d’embarquements) et route vers Crac'h. Repas de midi libre en cours de route. Arrivée en soirée, installation à l’hôtel Breizh 2* ou similaire.
Verre de bienvenue, dîner et logement.
Vue de Crac’h
Mardi 14 juin : une journée à Josselin (140 km)
Départ vers Josselin. Fondée dans un site pittoresque, cette petite bourgade du Morbihan abrite de charmantes maisons aux toits d’ardoise.
Visite commentée de la ville et de la basilique Notre-Dame du Roncier, fondée au 11ème siècle dans un style gothique flamboyant, découverte des orgues.
La ville est située le long du canal Nantes-Brest. Quant à la cité médiévale délimitée par des remparts et par l’Oust, elle possède des ruelles pleines de charme avec ses maisons à pans de bois et toits d’ardoise.
Elle doit son nom à Goscelinus de Guethénoc, comte de Porthoet qui y construisit un château vers l’an 1000. Le quartier Sainte Croix vaut une visite.
La Basilique Notre Dame du Roncier est un lieu de pèlerinage lié à un miracle. Au 9ème siècle, en coupant les ronces d’un taillis, un paysan découvrit une statue en bois de la Vierge. Grâce à celle-ci, sa fille aveugle de naissance fut guérie. Là, on construisit d’abord une chapelle, puis une église et enfin la basilique. Il faut y admirer, à l’extérieur, la fontaine miraculeuse, les gargouilles et la statue de la Vierge du portail d’entrée et, à l’intérieur, outre les orgues, les gisants en marbre d’Olivier de Clisson et de son épouse, Marguerite de Rohan.
Visite guidée du château, impressionnante forteresse bâtie sur une terrasse. Vous remarquerez, entre autres, la « tour-prison » et les nombreuses sculptures façonnées dans le granit qui ornent la façade du corps de logis. Découverte libre des jardins.
Le château témoigne de l’architecture féodale et de la Renaissance. Au premier abord, il a un aspect de forteresse, surtout du côté de la rivière, avec ses quatre tours et les mâchicoulis de ses murailles. Donnant sur le parc, la façade du corps de logis est beaucoup moins sévère, elle est ornée à profusion de motifs sculptés dans le granit.
Depuis sa fondation jusqu’à aujourd’hui, le château est la propriété de la même famille. C’est par le mariage d’Olivier de Clisson et de Marguerite de Rohan au 15ème siècle qu’il passe dans la famille de Rohan. On ne visite que le rez-de-chaussée : la salle à manger avec la statue équestre d’Olivier de Clisson, la galerie des portraits, le grand salon au riche mobilier et la bibliothèque.
Les jardins à la française et les allées à l’anglaise sont l’œuvre du paysagiste Achille Duchesne qui réalisa ceux de Vaux le Vicomte. A voir aussi la roseraie et les arbres centenaires (un séquoia et un cèdre).
Déjeuner.
Visite libre du musée de poupées, situé dans les anciennes écuries du château. Découverte de l’étonnante collection Rohan qui compte près de 5000 poupées et jouets.
Le musée rassemble une collection commencée fin 19ème siècle par Hermine de Rohan. Il est ouvert en 1984 par Antoinette de Rohan. La poupée la plus ancienne date du 17ème siècle. Les collections : des poupées en costumes bretons, des jouets en tous genres,… sont enrichies par des dons. Le musée propose des expositions variées et ludiques.
Retour à l’hôtel. Dîner et logement.
Mercredi 15 juin : Belle-Île-en-Mer (60 km)
!!!!! Sensibles au mal de mer ? Prévoyez des médicaments pour la traversée.
Journée consacrée à la visite de Belle-Île-en-Mer, la plus grande île bretonne.
A Quiberon, embarquement à destination de la petite capitale, Le Palais et son importante citadelle Vauban construite en 1549.
Le grand tour de l’île en car vous fera découvrir les principaux sites : Locmaria, la route côtière, les aiguilles de Port Coton, la pointe des Poulains, la grotte de l’apothicairerie, le port de Sauzon, …
Belle-Ile est la plus grande des îles du Ponant (17 km de long et 9 de large) avec Houat et Hoedic. Elle est située à 14 km au sud de Quiberon. Son premier nom Vindillis viendrait de vindo : beau, brillant et illis : île et son nom breton : Enez ar Gerveur signifie la grande place forte. En effet, visiter l’île, c’est y trouver de multiples fortifications car l’île avait un réel attrait stratégique notamment pour ses réserves d’eau potable. Les divers occupants ont donc construit des citadelles, des remparts, des enceintes, des forts, des bastions. A Palais et Locmaria notamment, on trouve des places fortes, œuvres de Vauban et de Fouquet. Un peu d’histoire. L’île était déjà habitée au Néolithique, pour preuve des menhirs, des tumulus et divers objets. On y a aussi trouvé des vestiges de l’âge du bronze et du fer ainsi que des monnaies et des tuiles gallo-romaines. Ce sont les moines qui, en fondant une abbaye au centre de l’île, vont développer son agriculture. Sa position stratégique en fera une cible pour les pirates et les envahisseurs provoquant des dévastations et l’aménagement de défenses militaires.
Ses atouts touristiques. Belle-Ile est riche de la beauté de la mer, de ses paysages, de sa nature. Des criques entaillent de hauts rochers et abritent des plages et des ports. Des champs, des prairies entourent des maisons blanchies à la chaux. Et dans la campagne, des croix anciennes marquent la croisée des chemins.
Sauzon, au bord de la rivière du même nom, porte bien son titre de « port fleuri ». Au 5ème siècle, des Bretons s’y installent et y vivent de pêche et d’agriculture. Au 19ème siècle, des conserveries de poissons s’y implantent et entraînent un développement urbain. Ses maisons à deux étages sont peintes de couleurs vives.
La côte sauvage réserve des merveilles. Le Grand Phare de Goulphar haut de 52 m porte jusqu’à 48 km et offre un magnifique panorama sur l’île et Quiberon. Le Phare de Kerdonis et le Phare des Poulains sont typiques, ce sont des maisons phares. Sarah Bernhardt a vécu à la Pointe des Poulains (sens de cette appellation : le trou des eaux tumultueuses). Elle y a aménagé d’abord un fortin et des jardins, puis deux villas dans un site grandiose de criques, de plages, de rochers et d’herbes rases.
Les Aiguilles de Port Coton doivent leur nom à l’écume des vagues qui, par forte houle, ressemble à un voile de coton. Claude Monet les a peintes et elles ont inspiré la musique d’Albert Roussel. Avec de l’imagination, on croit y voir un loup hurlant, une poule couvant, un sphinx,… La falaise de la grotte de l’Apothicaire accueillait autrefois de nombreux nids d’oiseaux, de là vient son nom. C’est une grotte marine constituée de deux cavernes de part et d’autre d’une pointe rocheuse. Elle ne se visite plus.
Déjeuner sur l’île.
Traversée et retour à l’hôtel. Dîner et logement.
Jeudi 16 juin : Quimper - Locronan - Nevez (270 km)
Départ pour une journée vers le Finistère.
Et d’abord, Quimper. Visite guidée de l’ancienne capitale de la Cornouaille, sa cathédrale Saint-Corentin et ses vieux quartiers. Située dans un vallon, la ville « où il fait bon vivre » comprend des ruelles étroites bordées de maisons à colombages. Temps libre.
Quimper, sur l’Odet, est le chef-lieu du Finistère et l’ancienne capitale de la Cornouaille. C’est une ville d’art et d’histoire à 15 km de l’Océan.
La Cathédrale Saint Corentin de style gothique date du 13ème siècle. Elle fait suite à une cathédrale romane. A voir : les flèches de 80 m. de haut, le portail, la statue du roi Gradion qui fit ordonner l’ermite Corentin, évêque de Quimper et, à l’intérieur, des vitraux, sur les piliers, des décors polychromes.
Ses vieux quartiers sont sillonnés d’étroites venelles bordées de maisons à colombages et dont les noms évoquent les corporations du Moyen Age. Accolé à la cathédrale, le palais des évêques est aujourd’hui le musée départemental breton.
Dans le quartier des halles et du musée des Beaux-Arts, ceinturé de remparts, on découvre des maisons anciennes qu’habitaient des chanoines et des bourgeois. La ville des ducs, entre le Steir et l’Odet, abritait un moulin, des fours banaux, le couvent des Ursulines et des hôtels particuliers.
Locmaria sur la rive gauche de l’Odet est le berceau de la ville. C’est le quartier populaire avec les vestiges d’une abbaye et son église romane, près des remparts et sur les quais de l’Odet, des maisons des 16ème et 17ème siècles. A Locmaria, au 17ème siècle, la faïencerie prend son essor, on y construira des entrepôts, des petits commerces, des maisons simples mais aussi, quelques demeures de notables.
Continuation vers Locronan, découverte commentée de cette petite ville de caractère, classée au titre des Monuments Historiques et qui figure parmi les plus beaux villages de France. Située dans un cadre naturel exceptionnel, la cité est une véritable terre d’inspiration pour les artistes. Autrefois florissante grâce à l’industrie de la toile à voile, la ville garde des vestiges de cette époque merveilleuse. Temps libre.
Locronan garde jalousement des traditions celtiques : - la troménie, «un Grand Pardon ». C’est une procession en costumes traditionnels et sur un itinéraire de 12 km passant par un ancien prieuré bénédictin érigé à l’emplacement du bois sacré
-« Nemeton », haut lieu du culte druidique. - l’arbre de mai, un hêtre planté par les jeunes gens qui viennent d’atteindre leur majorité. - le pain des morts, le 1er novembre, premier jour de l’année celtique.
La place centrale de Locronan est dominée par la massive tour carrée de son église. Elle a conservé son vieux puits et ses maisons Renaissance en granit bleuté. L’église possède une voûte en pierre, une chaire décorée comme une BD retraçant la vie de Saint Ronan et un beau vitrail évoquant la Passion.
La renommée de Locronan est aussi due à la toile à voile. Le climat et la campagne environnante traversée de nombreux ruisseaux sont favorables à la culture du lin et du chanvre. Le tissage de la toile à voile connaît un grand développement du 16ème au 19ème siècle. Les constructions de la ville en témoignent : les riches demeures de la place, l’hôtel de la Compagnie des Indes qui faisait commerce d’épices et produits de luxe, le Bureau des toiles qui contrôlait celle-ci avant de les acheminer vers Douarnenez pour l’exportation. La verrerie est une nouvelle activité dans la ville.
Depuis 1920, le cinéma a trouvé à Locronan le décor de films tels que Tess, Chouans, Pêcheurs d’Islande, Un long dimanche de fiançailles,...
Déjeuner.
Sur les bords de l’Aven, visite du site du Hénan, son moulin à marée du 15ème siècle. A Nevez, découverte du remarquable patrimoine de cette station en bord de mer : le village de Kerascoët aux maisons au toit de chaume et demeures typiques, témoins de l’architecture traditionnelle des temps anciens. Visite de la chapelle Saint-Nicolas.
Les moulins à marée sont installés dans des estuaires protégés des vagues mais bénéficiant d’une amplitude de marée raisonnable. Ils datent du Moyen Age et peut- être même de l’époque romaine. Les vannes sont ouvertes à marée montante pour remplir un vaste bassin. Le moulin fonctionne lorsque, à marée descendante, le niveau de la mer est suffisamment bas pour vider le bassin en actionnant le mécanisme.
Les maisons de Kerascoët en pierre debout datent du 16ème siècle. Ces pierres ont été récoltées dans les champs afin de pouvoir cultiver.
La chapelle Saint Nicolas du 16ème siècle se trouve à Port Manec’h, un ancien port sardinier à l’embouchure de l’Aven et du Belon. Port Manec’h est aujourd’hui un lieu de villégiature aux belles résidences secondaires.
Dîner et logement.
Vendredi 17 juin : Vannes - Le Hezo (130 km)
Route vers Vannes, visite en petit train au coeur de cette ville agréable du golfe du Morbihan bâtie en amphithéâtre. Sa vieille ville médiévale et piétonne, fondée autour de la cathédrale Saint-Pierre et entourée de remparts, comporte de superbes maisons à pans de bois et aux poutres apparentes ainsi que de nombreux commerces. Riche de son patrimoine architectural, la cité des Vénètes porte le titre de Ville d’Art et d’Histoire. Temps libre.
Vannes est la préfecture du Morbihan, elle est jumelée à Mons depuis 1952. Ses atouts touristiques : le Golfe du Morbihan, ses vieux quartiers, le port,… Située au carrefour de voies romaines sur l’axe Lyon-Brest, elle existait déjà au temps des Romains. Le quartier Saint Patern, du nom d’un des sept saints fondateurs de la Bretagne, est le plus ancien. La ville se développe d’abord à l’intérieur des remparts autour de la cathédrale Saint Pierre. Au 14ème siècle, Vannes est un port prospère et au 17ème siècle, vu son essor, la ville s’étend hors des remparts. Là, apparaissent de beaux hôtels particuliers.
A voir, outre la cathédrale et ses maisons colorées à pans de bois et colombages dans le quartier Saint Patern et sur la rive droite du port, de beaux jardins, le château Gaillard, le château de l’Hermine,… et la célèbre enseigne « Vannes et sa femme ».
Déjeuner.
L’après-midi, visite de la maison du cidre à Le Hezo. Dans un cadre authentique, vous découvrirez les méthodes ancestrales et modernes de fabrication du cidre et l’activité cidricole de la région. Dégustation.
Le Hézo est situé dans une région humide autour d’un prieuré. On y découvre 5 fontaines, un étang refuge pour la nidification des oiseaux, d’anciens marais salants et un moulin à marée.
A la maison du cidre, on suivra les pommes, de la culture à la distillation en passant par le broyage, le pressage, … et on pourra déguster divers produits dont des cidres bruts, doux ou fruités.
Dîner et logement.
Samedi 18 juin : Concarneau - Pont Aven (210 km)
Matinée consacrée à la visite de Concarneau, port de pêche situé sur la côte cornouaillaise. Découverte de sa ville close entourée de remparts dans l’estuaire du Moros. Traversée du port et des chantiers navals. Temps libre.
Au cœur de Concarneau et d’une des plus belles baies de Bretagne, la ville-close enchâssée dans ses fortifications est un joyau. Sur un îlot de 350 m de long et 100 de large, elle est dominée par un beffroi et un cadran solaire. Deux petits ponts ouvrent les portes des murailles. Des ruelles pavées s’échappent jusqu’à des ouvertures donnant sur le port de pêche.
Son passé côtier et de place forte se rencontre dans ses épais remparts de granit du 14e siècle, complétés par Vauban au 17ème siècle.
Concarneau, c’est aussi un grand port de pêche tant hauturière que côtière réputé pour sa criée matinale. C’est le 1er port thonier d’Europe et le 3ème de France pour le poisson frais. Des conserveries s’y sont installées. Une autre activité portuaire à Concarneau: les chantiers navals. On y construit et on y répare des navires de pêche, de commerce et de plaisance.
Le tourisme nautique et balnéaire fait aussi la renommée de Concarneau. Des plages de sable fin, des pointes rocheuses offrant de beaux panoramas sur la « Ville- close » et le port de plaisance sont des lieux recherchés. Sur la Corniche, des établissements des Bains de Mer et des villas cossues témoignent du développement touristique de cette région depuis la fin du 19ème siècle. Des visiteurs célèbres : Flaubert, Simenon, Massenet et des peintres inspirés par le port, la mer, les bateaux, les pêcheurs, les sardinières…
Déjeuner.
Arrêt à Pont-Aven, bourg surnommé « la cité des peintres ». Des artistes, tels qu’Emile Bernard, Maurice Denis et Gauguin, étaient particulièrement attirés par la lumière des lieux. Cet engouement pour ce village discret a ainsi donné naissance à l’école de Pont-Aven. Temps libre.
Pont Aven est Peinture. Pont Aven est Nature. Sa vallée verdoyante, sa rivière, l’Aven, aux mille reflets, parsemée de roches et de cascades, bordée de nombreux moulins à eau ainsi que les lavandières sur les berges et les îlots, le Bois d’Amour,… ont séduits de nombreux peintre anglais, américains,… et Gauguin. Tous ces artistes ont fait de la cité un bourg très animé et aujourd’hui, réputé pour ses galeries d’art. Théodore Botrel y a vécu et y est enterré.
Pont Aven est Gournande. Il faut goûter ses fameuses galettes et ses produits régionaux.
Découverte de l’huitrière du château de Belon (ou similaire). Dégustation.
Le Belon coule dans une faille avec des trous d’eau et est enrichi par des sources souterraines qui apportent des sels minéraux et du fer. C’est grâce au mélange particulier de l’eau douce du Belon et de l’eau de mer que les huîtres plates de Belon ont un goût de noisette.
Retour à l’hôtel. Dîner et logement.
Dimanche 19 juin : Presqu’île de Quiberon - Port-Louis et Saint-Cado (145 km)
Route vers Quiberon. Visite de la conserverie « La Belle Iloise » (ou similaire) qui vous fera revivre la grande épopée de la pêche au thon et à la sardine. Découverte de la côte sauvage, de Portivy à Port-Maria.
Rattaché par son isthme à la Bretagne Sud, Quiberon est un lieu unique où se mêlent mer et nature. A l’est, la presqu’île est bordée par la baie de Quiberon. A l’ouest, le paysage magnifique de la côte est une invitation aux promenades.
En effet, avec une côte sauvage spectaculaire à l'ouest et de belles plages de sable fin à l'est, la presqu'île de Quiberon offre sur 14 km une variété de paysages qui séduit immédiatement. Station balnéaire très courue, Quiberon est aussi le point de départ vers les îles : Belle-Ile, Houat et Hoëdic.
La magnifique côte sauvage s'étend sur 8 km depuis le Château Turpault jusqu'à la pointe du Percho. Falaises déchiquetées, arches creusées par les flots,... Même par temps calme, le spectacle des vagues s'écrasant sur les rochers est saisissant.
A l'intérieur des terres, on découvre de jolis hameaux pittoresques aux ruelles étroites bordées de maisons blanches aux volets bleus et fleuries d'hortensias. La visite de la conserverie nous apprendra les différentes étapes de fabrication. Nous y verrons le travail à la main des sardinières et la reconstitution du premier atelier.
Poursuite vers Carnac, arrêt au fameux site du Menec. La ville en bord de mer est particulièrement connue pour ses alignements de 2 934 menhirs.
Le site du Menec à Carnac compte plus de 1000 pierres en 11 files. Comment expliquer ces menhirs semblables à une armée de pierres ? Un lieu de culte, un site religieux établi entre le 5ème et le 3ème millénaire avant JC. Pour quel culte ? Celui de la lune, du soleil ? Un calendrier pour l'agriculture ? Sans doute une fonction sacrée et funéraire car, outre les menhirs, on trouve des dolmens et des tumulus, des sépultures individuelles ou collectives.
Déjeuner.
Puis route vers Port-Louis. Installé dans la citadelle, visite du musée de la marine et de la Compagnie des Indes.
Retour par le village de Saint-Cado, petit havre de paix intemporel. Le lieu, relié à la terre par un pont de pierre, offre une belle vue sur la ria d’Etel.
A Port-Louis, la citadelle, sentinelle de pierre, veille sur la ville et sur les eaux de la rade de Lorient. Derrière les remparts laissés intacts se mêlent le faste de la Compagnie des Indes et le charme pittoresque d’un port de pêche.
Dans la citadelle, un musée retrace l'épopée de la Compagnie des Indes, créée en 1664 par Colbert. Vous retrouverez les routes africaines et orientales du 17ème et 18ème S. et vous admirerez les maquettes de bateaux, les reconstitutions de comptoirs, les étoffes, épices, porcelaines… et d'inquiétants instruments de médecine.
La Ria d’Etel constitue une baie abritée parsemée d’îlots. Marais, parcs ostréicoles, dunes, plages sauvages, anses pleines de charme où mouillent des bateaux colorés... , la vue change constamment en fonction de la lumière et de la marée.
Ravissant hameau bâti sur une île au cœur de la rivière d'Etel, Saint-Cado est relié à la terre ferme par un pont. Vous serez séduits par les adorables maisons de pêcheurs et la très jolie chapelle romane ouverte tous les jours en saison. Au coucher du soleil, la vue sur ce petit village est superbe.
Dîner et logement.
Lundi 20 juin : Auray et sa région (60 km)
Départ vers Auray, temps libre pour apprécier le marché et une agréable promenade dans la ville et dans le quartier Saint-Goustan, connu pour ses belles maisons du 15ème siècle.
Au Moyen Age, les ducs de Bretagne construisent dans une ria du Golfe du Morbihan, un pont, un port et un château aujourd'hui disparu. C'est le port de Saint-Goustan, origine de la ville d'Auray.
Des maisons à colombages et des immeubles en pierre de taille témoignent de la richesse de ce port de commerce.
Avec ses ruelles pavées et maisons à pans de bois, la ville a beaucoup de charme, elle a inspiré des artistes. Il est agréable de flâner sur le port, de traverser le pont de Saint-Goustan entre la ville haute et la ville basse et de s'attarder sur le marché très achalandé.
Déjeuner.
Visite de la superbe basilique Sainte- Anne d’Auray, important lieu de pèlerinage de Bretagne.
Sainte Anne est la sainte patronne de la Bretagne.
L'origine de ce pèlerinage ? Au 17ème siècle, la Sainte serait apparue à un pieux laboureur du village et lui aurait demandé de construire là une chapelle.
Le pèlerinage attirant de plus en plus de fidèles, on construisit la basilique actuelle au 19ème siècle.
Découverte du Bono et du moulin à marée, situé entre Plougoumelen et le Bono.
Au retour, on appréciera le charme authentique de Bono, village au passé maritime, sa rivière et le moulin à marée de Kervilio.
Retour à l’hôtel. Soirée d’au revoir, dîner et logement.
Mardi 21 juin : Voyage retour
Après le petit-déjeuner, départ vers la Belgique. Repas de midi libre et arrivée en soirée aux différents lieux d’embarquements.
Gastronomie
La cuisine bretonne est basée sur la simplicité et la qualité des produits. Les fleurons ? Les fruits de mer, principalement les huîtres, le poisson fraîchement pêché. Les crêpes de froment sucrées et les galettes de sarrasin salées à déguster avec du cidre ou du pommeau. Sont aussi renommés les volailles, les spécialités à base de porc, les légumes tels que les artichauts, choux-fleurs, oignons et encore, les fraises. Il faut goûter des gourmandises comme les crêpes dentelles de Quimper, les galettes de Pont Aven, le far, …
Inscription et paiement Les inscriptions sont à transmettre à la régionale Hainaut Picardie (8 rue Saint-Joseph à 7700 Mouscron) au moyen du bon de commande figurant dans le catalogue.
Par la suite, vous recevrez un avis de paiement reprenant le numéro de compte sur lequel il faut verser l’acompte (attention, nouveau numéro). Six semaines avant le départ, vous recevrez un virement afin de verser le solde du séjour.
Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez joindre Mr. Alain Desmet au 056/39 15 46.
Prix Prix de base 1.396 € Supplément non Mutualistes chrétiens 75 € Supplément single 175 € Acompte 419 €
Compris dans le prix - transport en autocar de grand tourisme A/R - la pension complète du repas du soir du 1er jour au petit déjeuner du 9ème jour - les boissons aux repas - le verre de bienvenue - les visites et entrées au programme - un guide historien de l’art - les guides locaux - la traversée A/R Quiberon/Le Palais - la taxe de séjour - les assurances - l’accompagnement Énéo.
Non compris dans le prix - les repas de midi du 1er et du dernier jour en cours de route - les dépenses personnelles - toutes prestations non mentionnées.
AU PLAISIR DE VOUS RENCONTRER LORS DE CE SEJOUR DANS LE SUD DE LA BRETAGNE